Sidi Lamine NIASS sur son absence à la Ziarra de Leonna Niassène : «on m’a demandé de changer de discours »

Sidi Lamine NIASS sur son absence à la Ziarra de Leonna Niassène : «on m’a demandé de changer de discours »

Le Président directeur général du groupe Wal Fadjri est revenu sur son absence à la Ziarra annuelle de Leonna Niassène qu’il animait depuis plusieurs années.

Résultat de recherche d'images pour "Sidy Lamine NIASS"Interpellé sur la question lors de la clôture de la tournée du Groupe Wal Fadjri, Sidi Lamine NIASS s’est longuement arrêté sur le sujet. «Ce n’est pas de gaieté de cœur que je parle en public de problèmes de ma famille. Mais nous sommes dans une société où il est bon d’éclairer les choses. J’aurais aimé être avec eux et comme les autres fois célébrer cette manifestation importante », commence-t-il par dire.

Avant d’entrée dans le vif du sujet.  « Je salue mon khalife et père, El Hadj Ibrahima NIASS. Je le vois et le considère toujours comme mon propre père. Il a hérité de lui toutes les qualités d’un homme droit. Côté spirituel, c’est mon maître, mais en matière de politique on peut ne pas partager les mêmes conceptions (…) Depuis que j’ai dix ans, sous la demande du premier Khalife, El Hadji Abdoulaye, je tenais le rôle d’un des principaux animateurs de cette ziarra. On avait commencé sous une petite tente qui a fini par réunir chaque année  plus de 30 mille personnes (…) », rappelle-t-il.

Mais, ajoute Sidi Lamine NIASS, « cette année, le khalife Ibrahima NIASS m’a envoyé une délégation, avec notamment Serigne Hady NIASS, pour m’informer du programme. Ils m’ont expliqué les différentes manifestations prévues et à chaque fois, je leur ai dit que j’étais d’accord. Et pour le samedi, je leur ai dit, qu’en plus de mon animation j’aimerais présenter les travaux  de mon père que réunis, traduits et publiés dans des livres (…) Mais, El Hadji junior  (Mou ndaw) me dit que son père (le khalife Ibrahima NIASS ; Ndlr) qu’il voulait m’appeler pour me dire de ne plus parler comme je le faisais ».

 

« Je suis un talibé. Je ne cherche pas à être khalife, je veux être un dépositaire de l’héritage. El Hadj Ibrahima NIASS est un homme de bien qui a beaucoup œuvré et travaillé pour son père », explique-t-il  mettant en avant la volonté des tenants du pouvoir à diviser pour mieux régner.

 

 

 

 

WALFnet

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