Serigne Mountakha Mbacké, le vent de l’espoir et des grands mystères (Par Shasty)

Serigne Mountakha Mbacké, le vent de l’espoir et des grands mystères (Par Shasty)

L’univers des feux au fond des vœux
L’abondance d’une terre au drapeau en berne
Je m’incline devant eux pour saluer la mémoire du vent parti vers d’autres cieux, divins ils sont, cédant la place au vent d’espoir, depuis Darou Miname il est intronisé, incontestable maître de Touba.

J’ai humé ce vent qui a arrosé la douleur qui taquinait nos cœurs, loin des champs de meurtrissures, atroces blessures atteintes.
Ses fragrances ont solidifié notre foi, et endormi à jamais nos doutes, heureux nous sommes.

J’ai foi en ton message, un brassage sacré qui rappelle ce fin tissage nocturne, nos craintes éteintes à jamais,
j’ai soldé mes incertitudes à l’allure de cette cire qui brûle et j’ai émis des vœux de voir la paix nourrir nos cœurs et hisser ce vent à l’intouchable cime, de portée ascétique, de rareté divine, de ses lèvres blêmes suintait la miséricorde reine, loin des blâmes, âme pure en extase.

Un fardeau est si lourd à porter s’il encombre les rayons de la foi, il n’émet point d’ondes s’il est destiné à actionner le mal, le bien est dans ce vent d’espoir qui naquit des cendres de ce vent enterré dans cette terre sacrée de Gouye Mbind

Darou Miname pleure, la joie essuie ses larmes, Darou Miname sourit, son visage est rayonnant, illuminé par cette barbe blanche qui encercle tout un périmètre de sainteté.

Les voici excités à nouveau car envahis par la haine, les hommes en nombre indéfini font acte d’allégeance à ce vent d’espoir en une seule nuit, ombre douce, aux trousses des réfugiés égarés

Les « Hadiyeu » coulent à flots, les actes d’allégeance agréés, sous le mépris de ces hommes dépassés par le temps, envahis par l’inconnaissance et submergés par ce miracle.

Le doute dort comme ce volcan des mamelles, a beau critiquer le soufisme, leurs paroles si misérables deviennent une fusée qu’empruntent les hommes en masse pour rejoindre ce vent de l’espoir.

Serigne Mountakha parle d’espoir, en lui il s’est éteint, il fait vivre cet espoir, en lui il s’est manifesté, son amour pour Cheikhoul Khadim a battu tous les records, hissé au-delà du record battu

Dans le temple des grands hommes de Dieu, le silence est de rigueur, la pensée vers Dieu, la parole quand elle est prononcée, elle émane du Prophète Muhammad (psl) le seul qui sera écouté le grand jour, quand le tout Puissant imposera le silence à toutes ses créatures. « Ô Muhammad (psl) parle et tu seras entendu »

Dans le silence des disciples, Serigne Mountakha a entre ses mains soyeuses la parole de Cheikhoul Khadim, la voie du pardon, le salut des sages, l’altruisme des élus, et dans la volonté irréfragable de Dieu, l’intelligence du maître des guides, le Prophète Muhammad (psl)

Il est difficile d’analyser un mystère auquel nous n’avons point accès
Serigne Mountakha est un mystère, ne le voit que ceux-là qui ont accès fréquent dans les espaces interstellaires du grand mystère.

## Shasty ##

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