Serigne Mboup revient sur les couacs avec le Patronat et certains membres de sa famille…

serigne-mboup

« Le Patronat ne peut pas m’écarter de la présidence de la Chambre de commerce de Dakar« , assure Sérigne Mboup, président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias). Dans un entretien accordé à l’Obs, le patron du Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm) revient sur ses relations avec le Patronat, mais aussi ses démêlés avec quelques membres de sa famille.

Serigne Mboup est d’avis que le Patronat ne peut l’écarter pour la bonne et simple raison que ce n’est pas lui qui nomme. « Ce sont des entreprises qui votent. Essayer d’écarter un adversaire sans aller aux élections, pour moi, ce n’est pas de la démocratie. Que chacun vienne avec ses chances. Mais, au Sénégal, les gens ont cette culture de toujours chercher à écarter leurs adversaires. Mais, je me dis que si l’on doit frauder ou user de subterfuges pour gagner, on ne pourra même pas gérer comme il faut, parce qu’on aura un problème de légitimité« , prévient -il.

Et par rapport aux problèmes entre lui et sa sœur, Serigne Mboup de confier que c’est un problème assez complexe. Revenant sur le décès de son père Bara Mboup et le partage de l’héritage entre lui et ses frères et sœurs, au nombre de 21, le patron du Ccbm confie avoir créé sa société bien avant la mort de son père. L’entreprise s’appelait à l’époque Sembimex (Serigne Mboup Import-export), qui deviendra plus tard Ccbm.

« En 2000, j’ai entamé un processus de séparation, en créant d’autres sociétés avec des activités différentes, telles que Master Office, Sbma… Et en 2008, j’ai récupéré Ccbm. Nous avions discuté et pris acte devant notaire. Chacun est devenu indépendant de ses biens pour mieux préparer sa relève« , précise-t-il. Ainsi, ce serait en 2014 que l’un de ses frères( Moussa) aurait, selon Serigne Mboup, commencé à « créer des problèmes« .

« Il s’est rebellé contre moi en mettant en avant des allégations et accusations mensongères. Avec l’intercession des parents et de guides religieux, des protocoles ont été signé pour ramener la paix entre nous, parfois certifiés devant notaires. Mais, ces protocoles sont chaque fois remis en cause par le même frère. Tout y passe: des méthodes inconvenantes, des votes de faits, des dénigrements, de la provocation, de la manipulation, rien que pour embarquer les autres frères et sœurs dans ses œuvres« , confie-t-il à nos confrères.

Serigne Mboup de poursuivre: « Le problème, c’était lors du Magal, il s’agit de la maison sise à Touba, dont j’ai interdit l’accès à mes frères et sœurs avec qui je ne suis pas en bon termes et qui ne me respectent pas, pour éviter une cohabitation difficile. Et je pense que c’est mon droit le plus absolu. Je les avais prévenus, mais ils sont quand même venus chez moi, et ont créé des disputes. Je suis tout simplement allé à la police qui est venue faire son enquête et transmettre le dossier au procureur. Mais finalement, je me suis désisté au procès« , confie-t-il.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici