Le Franco-béninois Stélio Gilles Robert Capo Chichi, alias Kémi Séba, a reçu notification de son expulsion par arrêté n° 16235/MINT-SP/DGPN/DPETV/DPE du 05 septembre 2017. Il est reproché à l’activiste anti-Cfa d’organiser des manifestations intempestives susceptibles de troubler l’ordre public. Il doit ainsi rejoindre son lieu d’origine qui est la France.
On rappelle que Kémi Séba a maille à partir avec la justice française. En effet, il bénéficiait d’un sursis après son arrestation en pour l’exécution de sa condamnation de 2008 portant sur des violences en réunion. Ledit sursis a été révoqué en 2011 pour le non-respect de sa mise à l’épreuve. M. Séba s’était donc réfugié au Sénégal depuis tout ce temps.
Mais vu qu’il est devenu ces derniers temps un hôte trop encombrant, les autorités sénégalaises ont pris la décision de refiler la patate chaude à la France plutôt que de l’incarcérer ici. Car, à vrai dire, à Rebeuss, il risquait d’encore plus se faire remarquer. Pis, de donner du grain à moudre à tous les mouvements citoyens et/ou panafricanistes, à la société civile voire même à l’opposition.
Toutefois, il se susurre déjà que c’est la France qui est derrière cette expulsion. Et nul doute que Kémi Séba sera cueilli dès son arrivée en France pour purger sa peine si la condamnation n’est pas frappée d’un délai de prescription. Mais, l’on doute fort que cette expulsion suffise à calmer les ardeurs de ses souteneurs. Ce, surtout que le mouvement « Y en a marre » est entrée dans la danse pour s’impliquer à fond dans la cause du panafricaniste.
