Le Sénégal sans gouvernement ‘’Rien d’alarmant ni d’inquiétant pour le pays’’, selon la Cojer

Depuis  mardi, le Sénégal est sans gouvernement. Mais selon la Cojer, cela n’a rien d’illégal et n’entame en rien la bonne marche du pays.

De nombreux d’observateurs de la scène politique s’offusquent de l’absence d’un gouvernement depuis la démission de Dionne. Mais selon la jeunesse apériste de Rufisque, il n’y a pas péril en la demeure.  Selon le coordonnateur de la Cojer du département de Rufisque, Macky Sall est dans le droit et la légalité.  ‘’Il n’y a aucune disposition de la Constitution qui confine le Président de la République dans des délais temps pour nommer un gouvernement’’, a indiqué Balla Diop. Qui précise à cet effet que cette absence éphémère de gouvernement, option choisie et réfléchie du Président Sall, ne constitue nullement un blocage de l’Etat.

Pour preuve, a-t-il noté, ‘’l’Etat, ici défini comme le pouvoir central, a pour moteur l’administration constituée de fonctionnaires au service du politique. Cette dernière est là et fait normalement son travail.’’ D’ailleurs, soutient la Cojer de Rufisque, ’’tout marche dans le pays et rien n’est bloqué.’’ ‘’Les Ministres ne sont que des chefs chargés de mettre en relief la vision du Président de la République.

A l’heure actuelle, il n’y a pas de gouvernement, donc pas de Ministres, mais dans tous les Ministères, on a des Secrétaires Généraux qui, pour la plupart du temps, sont des administratifs chevronnés et qui sont chargés de gérer les affaires courantes, les Directeurs de cabinet leur venant en appoint en attendant la nomination des nouveaux Ministres,’’ dissèque-t-il. Ainsi prend-il l’exemple de la Belgique qui reste des mois sans gouvernement sans aucune conséquence pour le pays.

A son avis, il n’y a donc aucune  urgence, aucun péril à la demeure par rapport à cet état de fait. ‘’Le Président Macky Sall est libre et est dans son droit de prendre son temps pour mettre en place un gouvernement politique, apte à aller au charbon pour le faire réélire au Premier tour en 2019.’’ Il en est de même, ajoute-t-il, pour l’Assemblée nationale dont le règlement intérieur affirme que les députés sortants restent en place jusqu’à la mise en place du nouveau bureau et de la nouvelle Assemblée. ‘’Donc il n’y a aucun vide institutionnel en ce qui concerne l’Assemblée nationale’’, conclut-il.

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