Rachid Yazami fait preuve d’une humilité propre aux plus grands esprits, lorsqu’il raconte l’histoire de la découverte qui permet à la batterie de votre téléphone de fonctionner.
Né à Fés au Maroc le 15 April 1953, M Yazami vit depuis 5 ans à Singapour où il travaille pour l’institut de recherche sur l’énergie.
La découverte qui le rendit célèbre? Une coïncidence, si l’on en croit celui qui vient de faire une trouvaille qui pourrait révolutionner le monde de la technologie à nouveau: « Je ne l’ai pas fait exprès ! J’ai fait une expérience un peu en dehors de mon sujet, puisque je travaillais sur le pôle positif, la cathode. Donc c’était une diversion !« . Selon Jeune Afrique, ce jour de 1980, c’est en effet l’anode que le Marocain met au point, le pôle négatif des batteries rechargeables au lithium de nos téléphones portables.
Non-content d’être à l’origine d’une multitude de brevets, le chercheur et son équipe vienne de réussir à créer une mini-puce permettant de réduire considérablement le temps de recharge d’un appareil doté d’une batterie Li-ion, ainsi que de monitorer la température du dispositif. « Notre approche, qui diffère de celles adoptées jusqu’à ce jour, est de considérer la batterie et le chargeur, comme faisant partie d’un système. Pour qu’un système fonctionne à son maximum, il faut que les différents constituants échangent de l’information », a t il expliqué à Telquel.ma.
Rachid Yazami estime qu’il faudra encore du temps, avant de commercialiser son innovation. Selon lui, la commercialisation passe par le développement et l’essai de prototypes: « Je pense que la première phase prendra 1 ou 2 ans, et la seconde environ 2 ans », pronostique-t-il.
Si le chercheur dit avoir reçu des mails et appels téléphoniques des quatre coins de la planète, il avoue vouloir prendre le temps de définir une stratégie de commercialisation dans les mois qui viennent.
Qui a dit que les Africains n’avaient rien créé ?
