Révélations sur les hommes sénégalais qui cherchent femmes riches pour mariage.

Le phénomène n’est pas nouveau. Mais de plus en plus, les hommes ont tendance à convoler en secondes noces avec des femmes réputées financièrement aisées, pouvant les seconder dans les dépenses familiales, refusant de donner ainsi la chance aux « cas sociaux », c’est-à-dire des femmes de milieu social défavorisé.
« Les modes de vie ont changé et les gens évoluent selon les périodes. Je vous raconte l’histoire de ce mari qui ne ne manquait de rien. Car, son épouse subvenait à tous ses besoins. Il était choyé et bien entretenu comme un roi. Il utilisait même
les sous de sa femme pour faire la cour à d’autres plus jeunes. Le quotidien du mari se résumait à faire du « Wek Toubey »- il n’apportait rien d’autre que ses vêtements qu’il accroche, tout en passant la journée entière à manger et à dormir. Il travaillait et recevait tout de son épouse.

Mais, cette belle vie arrosée à la sauce sénégalaise tomba comme un château de cartes. Puisque la femme finit par découvrir le subterfuge de son mari coureur qui, en réalité,n’avait d’yeux que pour ses richesses. Au finish, consciente des supercheries de son homme de cœur, elle se résolut à le larguer et tourna la page de leur idylle. Aujourd’hui fauché comme jamais, le gars se mord les doigts et mène une vie de misérable dans le populeux quartier des Parcelles Assainies », témoigne Daouda Diop.

Cette histoire-là a longtemps secoué les chaumières de la banlieue dakaroise. Et la liste des déçues ou trompées par le calcul des hommes ne finit pas de se compter…

Pour autant, Daouda Diop ne compte franchir le Rubicon. Il veut finir sa vie auprès de sa douce moitié riche, non de billets de banque, mais de ses qualités.

Une morale qui n’agrée guère Aliou Sylla. Lui pense que le bonheur est dans le profit. L’amour relégué en seconde zone. « Moi j’ai déjà fait mon choix, femme aisée ou rien », conclut-il. Pendant ce temps-là, le « phénomène Wekk Toubey » est de rigueur. Des hommes cherchent à se caser et à remplir leur ventre. Le tout aux frais de dévouées et nanties épouses.

L’Observateur

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