Les conditions de vie de Khalifa Sall à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss sont fortement déplorées par ses défenseurs. En lieu et place des 20 visites par semaine, Khalifa Sall n’a droit maintenant qu’à 10 visites. Il doit se rendre au parloir alors que jusqu’ici il ne disposait que d’une petite salle pour parler avec ses visiteurs, des mesures restrictives dénoncées par ses défenseurs et qui vise selon eux à casser la carrière politique du maire de la capitale sénégalaise.
Maître Khoureychi Ba souligne qu’au vu des conditions, son client refuse désormais toutes visites. «M. Khalifa Sall a insisté sur le fait qu’il n’est plus possible que de recevoir des gens au parloir et de communiquer avec ces même personnes au téléphone. Ça c’est exclu.Une requête qu’il a signifiée à sa première adjointe qui a relayé le message. Maintenant s’agissant des visites d’avocats, c’est un droit qui lui ait reconnu et il va continuer d’en user».
Au défenseur du maire de Dakar d’avancer aussi que «tout cela participe à une stratégie de déshumanisation ou de démoralisation d’un adversaire politique. Mais c’est des efforts totalement vains car nous n’avons pas besoin de cela. Car nous avons affaire avec un homme politique de grande envergure qui a de l’expérience».
Interrogé sur la situation qui prévaut pour l’édile de Dakar, la directrice de Rebeuss, Agnès Diogoye répond que « mon pénitencier n’est pas un hôtel. Le maire de Dakar bénéficie déjà de privilège».