Régulation au niveau des marchés : Les commerçants et industriels dénoncent une mesure impopulaire

L’entrée en vigueur de la loi interdisant l’utilisation et la vente des sachets plastiques a entraîné la saisie des marchandises de beaucoup de commerçants. Ces derniers qui disent être victimes de ces saisies opérées par des agents de l’État, ont mis en rogne les membres de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis).

Profitant d’une conférence de presse ce dimanche 3 mai 2020, Oumar Cissé, membre du Comité directeur de Acis et ses collègues ont haussé le ton pour dénoncer une injustice dont ils disent être victimes. Et ce, après avoir fait des pieds et les mains et payé les formalités douanières afin d’entrer en possession de leur marchandise d’une valeur de 7 à 10 milliards, renseigne Oumar Cissé, adjoint du président de la Commission scientifique et technique.

‘’Nous estimons que c’est un abus d’autorité. À la limite nous estimons que la saisie de 4 à 5 tonnes de nos produits est un complot d’État, un vol qui ne dit pas son nom. Ce, après nous avoir autorisé à payer des frais de douane. Nous alertons et informons la population de notre détermination à aller jusqu’au bout. Le ministre de l’environnement Abdou Karim Sall nous a imposé ces mesures après nous avoir dit d’aller faire sortir nos conteneurs. Quand nous l’avons fait à coups de centaines de millions, il revient 10 jours plus tard pour saisir nos marchandises. C’est du banditisme d’Etat et nous ne nous laisserons pas faire. C’est du vol’ et nous laisserons pas cela passer. Ils veulent imposer un coup de force. L’Etat ne peut pas mettre sur pied des mesures qui contraignent à ne pas travailler sans pour autant mettre des mesures d’accompagnement. Nous sommes disposer à aller en guerre et nous nous battrons jusqu’à la fin’’, a annoncé M. Cissé. 

Régulation au niveau des marchés : Les commerçants et industriels dénoncent une mesure impopulaire

 

L’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) n’a pas approuvé la mesure préfectorale visant à réguler le fonctionnement des lieux de commerce dans le contexte du Covid-19. Elle trouve que cette mesure préfectorale qui fixe les jours où les commerçants spécialisés dans la vente de produits alimentaires ont l’autorisation d’exercer est une décision qui n’arrange à personne, a révélé Oumar Cissé, membre du Comité directeur de l’Acis, par ailleurs, adjoint du président de la Commission scientifique et technique.

 

‘’À la limite, l’État devrait nous laisser travailler du lundi au jeudi, au moins, pour nous permettre de mener convenablement nos activités. Parce que aussi, 80% des commerçants des Sénégalais sont des ‘’goorgorlou’’ comme tout le monde. Nous avons plus de charges que tout le monde, alors que nul ne nous a pris en compte dans ces mesures d’accompagnement. On ne nous autorise à vendre que 8 jours par mois, cela est anormal. Nous pensons qu’il existe une meilleure stratégie pour freiner cette propagation sans nous empêcher de travailler’’, note-t-il.

 

Cette décision tendant à fermer les marchés les week-end, est d’ailleurs, ce que l’Acis, à travers ses membres disent condamner fermement…

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