Le Groupe de Recherche et d’Appui-conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC) demande au régime de Bassirou Diomaye Faye de porter en priorité la reddition des comptes.
« Le GRADEC appelle les nouvelles autorités à accorder une priorité absolue à la reddition des comptes sans faiblesse sur la base des rapports publiés par les organes de contrôle et à prendre, en concertation avec les différents secteurs de la vie nationale, des mesures hardies capables de sortir notre pays de la dépendance et du sous-développement », lit-on sur dans le communiqué qui nous est parvenu.
Manifestant une entière satisfaction sur les premiers actes posés par le gouvernement actuel, le Gradec, « appelle les nouvelles autorités à engager les réformes attendues tant dans le domaine de la gouvernance que des politiques à mettre en œuvre dans les différents secteurs du développement ».
Dans un autre sens, l’instance a demandé au nouveau pouvoir d’accentuer la consolidation de « notre vivre-ensemble ». Constant que ce pan très important de la société sénégalaise a été mis à rude épreuve par les politiques ces dernières années. C’est pourquoi « le Gradec exhorte le nouveau régime à œuvrer à la restauration et la consolidation de notre vivre-ensemble garant de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale socle indispensable de la solidité et de la résilience de notre modèle démocratique tant apprécié en Afrique et dans le monde ».
Mais à l’entame de sa déclaration, le Gradec a commencé par faire le round up du sombre tableau politique qui a plus où moins marqué le Sénégal durant le dernier règne de Macky Sall. C’est une période de lutte de haute facture qui selon le Gradec a valu aux occupants actuels du pouvoir de prendre les reines du pays. Saisissant cette même tribune, les membres du Gradec appellent les Sénégalais à la patience.