L’enfant est un argile fragile et molle qui grandit et durcit avec la foi qu’on l’inculque depuis l’enfance et à l’instant personne n’ose dire que demain le fils de l’actuel président de la république ne sera parmi les siens. Non, On ne le pense pas! Car de plus en plus, on voit Amadou Sall fouler le sol des hommes politiques les plus finis au Sénégal. La preuve, le voici humble et modeste à la fois, entrain de prêter une oreille attentive à Moustapha Niass, Monsieur le Patron de l’Assemblée Nationale du Sénégal. Ici, on a l’impression que ce dernier l’encourage à suivre les pas de son papa président qui, comme on l’a toujours constaté, n’est pas prêt à accueillir son fils dans cet univers plein de se-couches.
Cependant, il faut dire qu’Amadou Sall n’a pas le même âge et les mêmes convictions qu’avait Karim Wade quand il s’apprêtait à rejoindre son père alors Président de la République du Sénégal. Aussi, suivant les propos qu’il avait confié, il y a 4 mois, à un des reporters du jounal allodakar, ce fils complice de Marème Faye Sall déclare de ne pas avoir pour l’instant d’ambitions politiques. Par conséquence, la popularité lui préoccupe peu: »je ne suis pas une personne publique comme mon père, c’est son destin. Moi je vois autrement… » avait-il précisé.
Ainsi, quelque soit son idéologie, Amadou Sall ne pourra pas aussi facilement se démarquer du système politique car en Afrique, les dieux de la politique ont toujours compter sur les fils pour maintenir l’empreinte des papas présidents au niveau du palais présidentiel. Mais pour lui, il est très tôt de vouloir tout dire, et comme l’a dit l’adage « qui vivra verra » , c’est l’avenir qui nous en dira plus.
Moustapha Badji