PSG : Marco Verratti réagit officiellement aux accusations du journal L’Équipe

Paris Saint-Germain's Italian midfielder Marco Verratti (R) drives the ball next to Paris Saint-Germain's French midfielder Blaise Matuidi during the French L1 football match between Paris Saint-Germain and Nancy at the Parc des Princes stadium in Paris on March 4, 2017. / AFP PHOTO / FRANCK FIFE (Photo credit should read FRANCK FIFE/AFP/Getty Images)
Dans L’Équipe daté du 10 mars dernier, soit deux jours après la déroute du Paris Saint-Germain à Barcelone, il n’a fallu que de quelques lignes pour faire gronder les trompettes du scandale autour du club parisien. 
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En effet, le quotidien affirmait que quatre jours plus tôt, dans la nuit du 6 au 7 mars et donc la veille du départ du PSG pour Barcelone, Marco Verratti et Blaise Matuidi s’étaient tous deux rendus à une soirée organisée par Puma et y auraient festoyé dans la luxure et l’allegresse jusqu’au petit jour … Bon ok, luxure et allegresse on extrapole un peu, mais en gros ils auraient teufé toute la night, quoi. 
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Madame Matuidi sur la supposée présence de son mari lundi en boîte (présence démentie par le joueur via Le Parisien).

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Des accusations non fondées qui n’ont pas plu, mais alors pas plu du tout aux deux joueurs, dont d’ailleurs aucun n’est formellement sous contrat avec Puma (Matuidi est sponsorisé par Nike, tandis que Verratti n’a pas reconduit son contrat après que celui-ci ait atteint son terme il y a plusieurs semaines). Si Matuidi avait déjà réagi plus ou moins publiquement, notamment par l’intermédiaire de sa femme (voir tweet ci-dessus, ndlr), Marco Verratti a lui décidé d’aller plus loin et de porter plainte contre le journal. C’est l’avocat du milieu italien, maître Carlo Alberto BRUSA, qui l’a affirmé dans un communiqué par le 15 mars : 
Monsieur Marco VERRATTI, joueur professionnel du Paris Saint-Germain et membre de l’équipe Nationale italienne de football, a pris connaissance d’une information connue dans le journal L’Équipe du 10 mars 2017. 
Un entrefilet page 3 non signé du quotidien intitulé « MATUIDI ET VERRATTI DE SORTIE AVANT BARCELONE » affirme : 
« Lundi soir [6 mars 2017], la marque Puma avait organisé dans une boîte de nuit parisienne, (…) une soirée de lancement de la collection dessinée par la chanteuse Rihanna. Comme l’a révélé hier la chaîne L’Équipe, Blaise Matuidi et Marco Verratti se sont tous les deux rendus à cette soirée privée. Selon plusieurs témoins, les deux joueurs du Paris-SG, qui décollaient le lendemain matin du Bourget avec leurs coéquipiers pour Barcelone, ont quitté le night club bien après minuit ».
Cet article entend faire planer un doute sur l’engagement professionnel de Monsieur Marco VERRATTI, notamment dans la perspective du match intervenu le 8 mars 2017 contre l’équipe du FC Barcelone. 
Monsieur Marco VERRATTI affirme de la manière la plus absolue que l’information contenue dans cet article est totalement fausse. Cet article est un mensonge absolu. 
Monsieur Marco VERRATTI ainsi que Monsieur Blaise MATUIDI n’ont jamais été présents à cette soirée. Monsieur Marco VERRATTI était à son domicile avec sa femme et son fils dans la soirée du 6 mars, la veille de son départ pour Barcelone. 
Par le présent communiqué, Monsieur Marco VERRATTI entend dénoncer avec force et gravité les informations contenues dans cet article. Ces agissements contreviennent aux règles déontologiques encadrant la profession de journaliste, notamment celle leur imposant de vérifier leur source avant toute publication. 
Les informations parues dans le quotidien portent gravement atteinte à l’image de Monsieur Marco VERRATTI, comme joueur, époux et père de famille. Ces informations font faussement penser que Monsieur Marco VERRATTI mène une vie dissolue avant un match important. 
Monsieur Marco VERRATTI tient à informer qu’il a donné mandat à Maître Carlo Alberto BRUSA, Avocat près de la Cour d’appel de Paris, de mettre en oeuvre toutes voies de droit tant civiles que pénales et toutes actions utiles permettant d’obtenir la sanction de tels agissements et la réparation des préjudices subis du fait de l’atteinte à son image, tant sur le plan national qu’international.
Pour information, voici les amendes encourues par L’Équipe pour diffamation selon la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse : jusqu’à 12.000€ pour « diffamation publique » (art. 23), jusqu’à 45.000€ pour diffamation publique envers une personne ou une institution publique » (art. 30 et 31)

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