Après avoir constaté la liquidation politique de Idrissa Seck, Rewmi France, dans le cadre du “Protocole de Rebeuss”, exige l’audition de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son prédécesseur, Malick Sall. Dans la foulée, Me Ousmane Seye, Me Nafissatou Diop Cissé, Samuel Sarr etc. ont reçu aussi leurs quolibets.
Rewmi Paris assure que dans le communiqué envoyé à Senego, “le président Abdoulaye Wade n’est pas notre adversaire. Toutefois, nous ne pouvons pas passer sous silence ses dérives quand il était au pouvoir”. Aussi exige-t-il l’audition de l’ancien président du président Wade et de l’actuel président, Macky Sall, qui était ministre de l’Intérieur puis Premier ministre et “principal comploteur pour la mise à mort politique de Idrissa Sec dont il est le principal bénéficiaire”.
Dans cet ordre d’idées, les partisans de Idrissa Seck invitent “les magistrats à se battre davantage pour l’indépendance de la justice et récupérer tous les dossiers que le président Macky Sall dit avoir mis sous le coude, afin de purifier la vie publique qui est en train d’être souillée par les nombreux scandales que le régime cherche à cacher avec la complicité d’une certaine presse”.
“Pour ce qui des délires grotesques de l’avocat-politicien Me Ousmane Seye, poursuit le communiqué, nous les mettons sous le coup du manque de lucidité que lui a reconnu Me Nafissatou Diop Cissé, la transfuge et néo-apériste, qui, pour plaire au Prince, tente de compromettre M. Seck, alors qu’elle et Me Seye ont toujours balayé d’un revers de la main un quelconque accord entre M. Seck et le président Abdoulaye Wade”.
Pour Samuel Sarr, les membres de Rewmi France ont aussi remis au goût du jour le fuel frelaté de la Société africaine de raffinage (Sar), qui a été vendu entraînant une perte de presque 10 milliards Cfa à l’Etat du Sénégal, l’achat du terrain de la «Maison du Sénégal» à New York, l’assassinat du juge constitutionnel, Me Babacar Seye.