Protection de l’environnement des pays du littoral ouest-africain : Ibrahima Baba Sall, nouveau président de l’APPEL

Le député Ibrahima Baba Sall, president AppelLe député-maire de Bakel, Ibrahima Baba Sall, est porté à la tête de l’AIIiance des parlementaires et des éIus Iocaux pour Ia protection de I’environnement des pays du littoraI ouest-africain (APPEL). Cela, à l’issue d’une rencontre qui s’est tenue à Dakar.

L’APPEL constitue, à I’échelle de I’écorégion marine de l’Afrique, un espace de dialogue et d’échanges d’expériences, dans Ie cadre d’un partenariat régional. Elle permettra de renforcer les capacités des parlementaires et des élus locaux pour une meiIIeure prise en compte de I’environnement dans Ies débats au sein des parIements et des coIIectivités territoriales, selon son nouveau patron.
 D’ailleurs, l’entité a engagé le processus d’élaboration, de recherche de financement et de mise en place du Projet d’appui à un réseau régional des parlementaires et élus locaux (PREPARE).
«Pour l’instant, l’APPEL regroupe les réseaux nationaux constitués des parlementaires et élus notamment du Sénégal, du Cap-Vert, de Guinée-Bissau, de Mauritanie, de Sierra Leone et de Gambie. Exception faite de la Guinée, pour des raisons liées à sa situation politique», a mentionné M. Sall.
Revenant sur les objectifs, le nouveau président de l’APPEL dira qu’il s’agit de contribuer à l’amélioration de la gouvernance environnementale de la zone côtière et marine de l’Afrique de l’Ouest notamment, soutenir la mise en place, dans les pays du littoral ouest-africain des réseaux nationaux de parlementaires et d’élus locaux informés et compétents sur les questions relatives à la gestion environnementale dans la zone côtière et marine.  Mais aussi de renforcer les connaissances et les capacités de ses membres dans le domaine de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles, par une information et une formation appropriées. Améliorer la cohérence des cadres législatifs et institutionnels des pays et favoriser la ratification des textes au niveau des pays, et l’actualisation des législations nationales pour respecter les engagements relatifs aux agendas globaux environnementaux.
Il s’agit, pour cela, d’impliquer davantage les parlementaires dans la définition des politiques environnementales et mobiliser davantage les parlementaires et les élus locaux dans la mise en œuvre des politiques publiques définies, des législations et réglementations adoptées.  Cela, en initiant des chantiers juridiques sur les thématiques suivantes : gouvernance littorale, stratégies locales d’adaptation au changement climatique et prévention des risques en zone côtière.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici