Procès Khalifa Sall: L’intégralité du dialogue entre Mamadou Diop, l’avocat et le Procureur qui le toise

13 heures – Mamadou Diop ancien maire de la ville de Dakar est appelé à la barre: Khalifa c’est mon fils.
Avocat de la défense : Est-ce que vous avez des liens de parentés
Mamadou Diop : oui mais quand je le connaissais il avait 17 ans. Il a été mon adjoint pendant 17 ans. Et, il a épousé ma fille. Donc j’ai des liens de parentés avec lui. Parce que c’est mon gendre.

Avocat de la défense Me Khassimou Touré : Est-ce que vous connaissez les finances publiques en général ?
Mamadou Diop : En 1971, j’ai enseigné les finances publiques à l’Université Cheikh Anta Diop Dakar. J’ai écrit des livres sur les finances publiques.

Avocat de la défense Me Khassimou Touré : Il a eu à connaitre les fonds politiques en tant que maire de Dakar ?
Mamadou Diop : En 1964, M. le président, ce sont des fonds politiques mais ce n’est pas autres choses. Il y a une grande réforme de la municipalité de la ville de Dakar. Et nous étions la seule commune à y bénéficier, et instituer par le président du conseil de la municipalité. Quand nous devions recevoir des hôtes, des acteurs politiques étaient financés par des fonds politiques. Le Président Senghor avait accepté d’inscrire les crédits dans le cabinet. Ces fonds servaient à alimenter les chefs religieux. J’ai eu à gérer ces fonds politiques. Le décret portant réglementation de la caisse d’avance, la procédure est d’ordre politique. J’étais responsable politique pendant 45 ans. C’est fonds sont nécessaires pour n’importe quelle action politique. C’est le décret 2003 qui régit les deniers publics. Dans tous les grandes ministères de souveraineté vous verrez des dépenses diverses. Et c’est nécessaire pour la vie de l’Etat. Pour trouver que sont des fonds politique, ne couvre pas ni la procédure ni quand. A qui concerne le domaine commun il y a le budget de la ville. Le maire ne voit pas la couleur de la caisse d’avance. Quand j’ai été député j’ai géré les fonds politiques de l’ancien président Senghor. Si on se permet maintenant pour dévoiler les choses, c’est fini pour la République. Je suis en train de décrire la gouvernance du pays. J’ai 82 ans, 60 ans de service de l’Etat.

Le procureur : Est-ce que vous utilisiez les fonds politiques en donnant des fausses justifications.
Mamadou Diop : Les fonds politiques n’ont pas de traces. Ce que je donnais à Senghor n’avait pas de traces. Vous n’avez pas le droit de me parler comme ça. Pour les fonds politiques on ne laisse pas de traces. Ce sont des fonds communément appelés les actes de gouvernement.
Le procureur : Est-ce que vous utilisiez les fonds politiques pour financer votre parti ?
Mamadou Diop : Dans ce monde qui peut vous expliquer qu’il n’a pas utilisé de fonds politiques.

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