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Plainte de Viviane Chidid: Le sort de Aby Ndour entre les mains du procureur

Du nouveau dans l’affaire de la plainte déposée par Viviane Chidid contre son ex-belle-sœur Aby Ndour et sa fille. Selon des sources de Seneweb, les gendarmes de la Brigade de Recherches (BR) de Dakar-Faidherbe ont déjà bouclé l’enquête.

Le dossier a été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire. La balle est maintenant dans le camp du procureur de la République. Le chef du parquet de Dakar peut enrôler l’affaire en audience ou la classer sans suite. Il peut également ordonner la conduite des mises en cause, Aby Ndour et sa fille B.Ndour.
Pour rappel, la sœur du chanteur Youssou Ndour et sa fille ont été longuement auditionnées le 06 novembre dernier. B. Ndour et sa mère Aby Ndour n’auraient pas reconnu, sur procès-verbal, avoir cité le nom de la plaignante Viviane Chidid. Elles auraient aussi nié avoir diffamé la Reine du Djolof Band. Les deux femmes ont été assistées par leur avocat lors de leur audition.

Tournée économique : Macky Sall attendu à Ziguinchor, Kolda…

Suite à ses visites à Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick, le Président Macky Sall prévoit de poursuivre ses tournées économiques dans six autres régions.

D’après le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, les prochaines destinations incluent Diourbel, Saint-Louis, Matam, Louga, Kolda et Ziguinchor.

« Le Président de la République a indiqué au Premier Ministre et aux ministres l’importance de la préparation des prochaines tournées économiques dans les régions de Diourbel, Saint- Louis, Matam, Louga, Kolda et Ziguinchor », rapporte le communiqué.

Ucad : L’année scolaire 2023 sera bouclée à distance (Ministre)

Malgré le refus du Saes et des étudiants, l’année universitaire 2023 sera bouclée à distance, a fait savoir le ministre de l’enseignement supérieur Moussa Baldé lors de l’adoption du budjet de son ministère ce mercredi à l’Assemblée nationale.

A l’image des étudiants et des enseignants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, des députés ont, aussi, invité le ministre de l’enseignement supérieur à rouvrir les portes de l’université. Profitant de l’examen du projet de budget du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la rénovation, les parlementaires ont, presque tous, plaidé pour la reprise des cours en présentiel au niveau de l’université.

Prenant la parole pour répondre aux inquiétudes des députés, le ministre a vanté les qualités des cours à distance. Il a fait savoir que les cours à distance ont le mérite de permettre à l’étudiant de disposer de son cours à tout moment sans compter qu’il aura droit à des cours de qualité dans la mesure où les enseignants prennent du temps pour préparer son cours.
Sur la reprise des cours en présentiel, Moussa Baldé a indiqué que «c’est une résolution du conseil académique de l’Ucad qui a décidé de poursuivre les cours à distance pour préparer des reprises sécurisées. Nous espérons trouver, dans les plus brefs délais, des solutions adéquates».

Farba Ngom à Amadou Ba : « Il faut savoir qu’on n’a pas dit qu’on est avec toi, mais… »

Lors d’un rassemblement politique dans la région de Matam, Farba Ngom, un responsable de l’APR, a réaffirmé l’engagement et l’unité de la majorité envers le Président Macky Sall et le candidat désigné, Amadou Bâ. Malgré les tendances divergentes au sein de la majorité, M. Ngom souligne l’importance de l’alignement derrière la figure de Macky Sall, affirmant que Matam reste un bastion fidèle du président.

Lors de la remise des fiches de parrainages au candidat de Bby, Amadou Ba, de la région de Matam ce mercredi 22 novembre, au siège de l’APR Dakar, Farba Ngom, secrétaire national à l’organisation et à la mobilisation de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé un soutien ferme à Amadou Bâ, candidat de la majorité présidentielle. Dans son discours, M. Ngom a mis l’accent sur l’unité et la solidarité au sein des rangs de la majorité, malgré les différences internes.

« Tous les responsables sont là, les maires, présidents de conseil départemental, députés, hauts conseillers de collectivités territoriales, membres du haut conseil économique social et environnemental, directeurs généraux etc… tout le monde est là même s’il y a des tendances, l’enjeu reste le Président Macky Sall, Amadou Bâ et l’élection présidentielle« , a déclaré Ngom.

En abordant le sujet des parrainages, un élément clé dans le processus électoral, Ngom a renouvelé l’engagement de la région envers le Président Macky Sall, soulignant que « Matam est le titre foncier de Macky Sall et il le restera…« .

Le discours de Ngom a également servi à clarifier la position de la majorité vis-à-vis d’Amadou Bâ, avec une déclaration puissante: « Matam fait partie des titres fonciers de Macky Sall et il restera le titre foncier de Macky Sall, mais il faut savoir que nous, on n’a pas dit qu’on est avec toi, on a dit qu’on est avec Macky Sall, on le répète encore une fois, on est avec Macky Sall. Par contre Macky Sall a dit qu’il faut qu’on soit avec toi, donc on est avec toi, aujourd’hui il n’y a que toi, C’est Macky Sall dit que c’est Amadou Ba, nous on dit également que c’est Amadou Ba, Macky Sall a décidé que c’est Amadou Ba qui nous dirige donc c’est Amadou Ba qui va nous diriger. Il a confiance en toi, nous également nous avons confiance en toi.«

7e mois de détention : Liberté provisoire déposée pour Oustaz Assane Seck

Depuis 7 mois, Oustaz Assane Seck croupit en prison, attendant le dénouement de son sort. Le prêcheur a été entendu au fond de son dossier par le juge du 2e cabinet, ce mercredi.

A la suite de son audition devant le juge du Deuxième cabinet, ses conseils ont introduit une demande de mise en liberté provisoire.

Arrêté, le mois de mai dernier, le célèbre prêcheur a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du deuxième cabinet. Il est visé pour «atteinte à la sûreté de l’Etat, appel à l’insurrection, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public ».

Pour rappel, l’employé à la SenTv a été interpellé par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar à Sébikotane, après une émission télévisée dans laquelle il affirmait : « soit Ousmane Sonko est candidat et il gagne l’élection ; soit il n’est pas candidat et le pays brûle. »

Ousmane Sonko a mis fin à sa grève de la faim

Ousmane Sonko a mis fin à la grève de la faim qu’il menait depuis mi-octobre, ont annoncé deux responsables de sa coalition qui lui ont rendu visite en prison.

« Il a suspendu l’utilisation de cette arme pour l’instant », a déclaré dans un message le député Guy Marius Sagna.

Habib Sy, responsable au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, a aussi publié un texte authentifié sur sa page Facebook qui confirmait l’information. « En tout état de cause, il les reprendra, au gré des contextes », a-t-il néanmoins précisé.

Les deux hommes ont tous les deux assuré que M. Sonko était « en excellente forme » et avait le moral.

“Solide comme un roc”

Tout comme Cheikh Tidiane Dièye, autre leader de YAW, qui a souligné l’excellente forme du maire de Ziguinchor : J’ai revu l’ami, le frère, l’alter ego, le compagnon de lutte. Je ne suis pas seulement soulagé de constater qu’il a bonne mine et recouvre la plénitude de sa santé. Je suis aussi soulagé parce que je l’ai vu mentalement solide. Il est solide comme un roc. Ceux qui pensaient le neutraliser l’ont libéré. Ils souhaitaient le casser mais l’ont fortifié. Ils rêvaient de l’anéantir mais l’ont fait revivre”.

M. Sonko avait été admis en réanimation dans un hôpital de Dakar après avoir perdu connaissance fin octobre et était à ce moment-là dans un état « très faible », selon ses avocats.

« Sonko reste notre seul et unique candidat », a affirmé M. Sagna.

Pourtant, la Cour suprême au Sénégal a cassé vendredi un jugement qui avait remis M. Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr.

Cette affaire doit être rejugée à une date encore inconnue alors qu’une course contre-la-montre est enclenchée pour l’opposant s’il veut obtenir ses parrainages.

Pastef, appelle depuis dimanche à soutenir également Bassirou Diomaye Faye, lui aussi derrière les barreaux. « Parrainer Diomaye, c’est parrainer Sonko », dit une campagne du parti. La formation politique continue toutefois de dire que la candidature d’Ousmane Sonko est le plan A.

Affaire de la clef Usb volée: Mame Boye Diao traîne Adama Fall en justice

L’affaire du vol de la clef Usb contenant des parrainages du candidat Mame Boye Diao a pris une nouvelle tournure. En effet, quelques jours après les déclarations du mis en cause, Adama Adus Fall, le mandataire de la Coalition « Diao2024 » a décidé de traîner cette affaire devant les juridictions compétentes. À cet effet, Massène Sène a décerné une sommation interpellative à l’enseignant, membre du parti présidentiel, Apr.

«Mame Diao m’a servi une sommation interpellative mais je l’attends de pied ferme», a confié M. Fall au micro de BuurNews. À l’en croire, il a été saisi par huissier de justice.

Une information que le mandataire Massène Sène a confirmée, soutenant que c’est lui-même qui lui a servi ladite sommation. «Il a déclaré avoir remporté avec lui notre clé USB. Il va falloir qu’il réponde de ses actes», a martelé M. Sène.

Cheikh Tidiane Dièye: « J’ai revu mon frère Sonko. Ceux qui pensaient le neutraliser l’ont libéré »

J’étais encore à Paris, en route pour Genève et d’autres destinations, lorsqu’il m’a fait appeler pour me dire qu’il souhaitait me voir.

Il nous a reçu ce jour avec d’autres leaders, chacun son tour, pour une discussion amicale mais sérieuse sur l’état de notre pays, les difficultés que vivent les sénégalais, mais aussi les perspectives d’un avenir radieux lorsque nous réussirons, avec l’aide de Dieu, à conquérir le pouvoir pour installer une gouvernance alternative et vertueuse qui transforme positivement le Sénégal.

J’ai revu l’ami, le frère, l’alter ego, le compagnon de lutte.
Je ne suis pas seulement soulagé de constater qu’il a bonne mine et recouvre la plénitude de sa santé. Je suis aussi soulagé parce que je l’ai vu mentalement solide. Il est solide comme un roc. Ceux qui pensaient le neutraliser l’ont libéré. Ils souhaitaient le casser mais l’ont fortifié. Ils rêvaient de l’anéantir mais l’ont fait revivre.

Le pouvoir politique réel, celui qui naît et grandit dans les cœurs, n’est pas ailleurs à Dakar. Il est dans la prison du cap manuel où croît, se bonifie, se renforce. Sonko n’abdiquera jamais!

Nous avons revu les contours de nos stratégies avec lucidité et réalisme et nous sommes accordés sur la marche à tenir. Nous serons plus intelligents que nos adversaires. Nous valoriserons tous nos atouts et nos avantages. Je poserai des actes, dans ce sens, dans les prochains jours.

Merci PROS pour ta marque d’amitié, de reconnaissance, de fidélité et de loyauté.

Cheikh Tidiane Dièye*

“Sonko Toudé Nako Dom”Le grand frère de Bassirou Diomaye lâche une info inconnue du grand public

“Sonko Toudé Nako Dom”Le grand frère de Bassirou Diomaye lâche une info inconnue du grand public

Ambassades, Promise, directions : Les nouvelles nominations de Macky Sall

Comme de coutume, le président Macky Sall a acté des nominations en Conseil des ministres. Des changements dans les ambassades et dans les ministères ont été opérés.

Monsieur Moustapha SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Canada, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Kaïs SAïED, Président de la République Tunisienne, en remplacement de Madame Ramatoulaye Ba FAYE, appelée à d’autres fonctions.

Monsieur Ousmane SY, Inspecteur Général de la Police, est nommé, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Mamady DOUMBOUYA, Président de la Transition, Chef de l’Etat de la République du Guinée, en remplacement de l’Inspecteur Général de Police Anna Sémou FAYE.

Monsieur Diamane DIOME, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations unies à New York, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent adjoint du Sénégal auprès des Nations unies à New York, poste vacant.

Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur financier, Ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Xiomara CASTRO, Présidente de la République du Honduras, avec résidence à Washington.

Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal au Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Wavel RAMKALAWAN, Président de la République des Seychelles, avec résidence à Kigali.

Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Santiago PENA, Président de la République du Paraguay, avec résidence à Brasilia.

Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Gabriel Boric, Président de la République du Chili, avec résidence à Brasilia.

Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Dina BOLUARTE, Présidente de la République du Pérou, avec résidence à Brasilia.

Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Nicolas MADURO, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, avec résidence à Brasilia.

Madame Fatou BEYE, Ingénieure technologue en Industrie alimentaire, précédemment Chef de la Section microbiologie du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), est nommée Directeur général du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), poste vacant.

Madame Aminata DIAO, titulaire d’un Master II en Administration des Entreprises, est nommé Coordonnateur national du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE). 

Madame Diéguy DIOP, Juriste, précédemment Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie sociale et Solidaire.

Monsieur Cheikh FALL, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civil, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

Monsieur Abdoulaye FAM, Planificateur, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

Le Colonel Papa Ibrahima DIOP de la Gendarmerie nationale, est nommé Directeur de la Lutte contre les Encombrements au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement du Lieutenant- Colonel Abdourakhmane PAM, appelé à d’autres fonctions.

Communiqué du Conseil des ministres du 22 Novembre 2023

Macky Sall
Macky Sall

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 NOVEMBRE 2023
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 22 novembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses remerciements aux populations, aux autorités administratives, aux notabilités religieuses et coutumières, aux jeunes et aux femmes pour la mobilisation exceptionnelle et l’accueil chaleureux constatés, lors de sa tournée économique du 13 au 18 novembre 2023 dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine, Fatick.
En outre, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour le travail remarquable accompli dans le cadre des inaugurations et des lancements de travaux d’infrastructures effectués, mais également dans la préparation des Conseils présidentiels territorialisés, qui ont abouti à l’adoption, pour chaque région, sur la période 2024-2026, d’un Plan d’Investissements prioritaires consensuel, exhaustif et réalisable, en cohérence avec le PAP 3 du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le Président de la République a ainsi rappelé les investissements retenus, couvrant les trois (3) axes du PSE, et qui sont programmés à hauteur de :
• 600 milliards pour Kédougou (avec l’optimisation du potentiel minier pour le développement durable et l’emploi des jeunes des localités);
• 1000 milliards pour Kaolack (avec l’émergence d’une économie régionale dynamique autour du développement du Port);
• 700 milliards pour Kaffrine (avec sa nouvelle sphère administrative moderne, le renforcement des volets agricole et élevage et des accès à l’eau et à l’électricité ;
• 853 milliards pour Fatick (dont le décollage économique sera renforcé par la mise en place avec le secteur privé de la Zone économique spéciale autour des opportunités du Port de Foundioungne- Ndakhonga et de la valorisation des mines de sel).
Le Chef de l’Etat a souligné, après la tenue des conseils présidentiels de Kaolack, Kaffrine et Fatick, la nécessité de travailler à l’émergence du Pôle – Territoire Sine Saloum afin d’accélérer l’optimisation des politiques sectorielles nécessaires au développement des régions ciblées et à l’amélioration du bien-être des populations des terroirs polarisés.
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire prendre toutes les dispositions au sein des ministères pour la satisfaction des doléances légitimes et urgentes évoquées par les populations lors de la tournée économique, et d’engager, sans délai, le processus de suivi des décisions présidentielles annoncées et partagées avec les autorités administratives, les élus et les forces vives des régions.
Communiqué du Conseil des Ministres du 22 novembre 2023

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre l’impératif de réorienter les allocations budgétaires dans l’inclusion, notamment vers le volet capital humain et protection sociale avec la promotion de la formation professionnelle, du financement, de l’entreprenariat des jeunes et de leur insertion. C’est ainsi que le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager le processus de préparation d’un Conseil Présidentiel sur la Jeunesse.
Au demeurant, le Chef de l’Etat a souligné l’urgence de doter les programmes d’équité sociale et territoriale de ressources budgétaires supplémentaires conséquentes et immédiatement mobilisables, en vue d’accélérer la finalisation des chantiers prioritaires de pistes de désenclavement, d’ouvrages hydrauliques, d’infrastructures sanitaires et électriques et d’équipements d’allègement des travaux des femmes.
Enfin, le Président de la République a indiqué au Premier Ministre et aux ministres l’importance de la préparation des prochaines tournées économiques dans les régions de Diourbel, Saint- Louis, Matam, Louga, Kolda et Ziguinchor.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal est une démocratie véritable, un Etat de droit exemplaire, attaché à la bonne gouvernance et au respect des libertés publiques, ainsi que des droits de l’homme.
Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le bilan, sous forme de Mémorandum, de la politique du Gouvernement, depuis 2012, en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme.
Revenant sur l’intensification de la mise en œuvre du programme de renouvellement des parcs automobiles de transport, le Chef de l’Etat a annoncé au Conseil, la réception prochaine de 90 nouveaux bus de dernière génération sur 370 attendus, destinés au renforcement du parc de Dakar Dem Dik, dans le cadre du Plan de modernisation de la société nationale de transport public.
Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accélérer, avec les opérateurs privés du secteur et les établissements financiers de la place, le programme intégré de renouvellement des parcs de véhicules de transports urbains et interurbains (cars, minicars et taxis), et des gros porteurs.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur la prise en charge des personnes handicapées, en demandant au Premier Ministre d’évaluer, en relation avec les Ministères et acteurs impliqués, l’application intégrale de la loi d’orientation sociale et de prendre toutes les mesures nécessaires pour la bonne organisation des célébrations, sur l’étendue du territoire national, de la Journée internationale des personnes handicapées, prévues le 03 décembre 2023.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• la tournée économique du Chef de l’Etat ;
• la rencontre avec l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales ;
• la réunion sur le suivi des prix et le soutien au pouvoir d’achat.
Communiqué du Conseil des Ministres du 22 novembre 2023

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et les participations du Chef de l’Etat aux Sommets Afrique-Arabie saoudite et de l’Organisation de la Conférence islamique à Ryad ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023- 2024, la préparation de la campagne de commercialisation et de contre saison et le suivi des exportations horticoles ;
• le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur l’équipement, la modernisation technologique des aéroports et la transformation digitale des services des transports aériens.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
– Le projet de loi modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la Corruption (OFNAC) ;
– Le projet de loi modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine.

Vidéo – Ndiaganiao – Plan B Pastef, lien avec Sonko, ses parents dévoilent le vrai visage de Bassirou Diomaye

Le dossier de Nitdoff confié au doyen des juges

C’est le juge du premier cabinet d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Dakar, Oumar Maham Diallo, qui a hérité du dossier du rappeur. Déféré à la cave du palais de justice de Dakar, hier mardi 21 novembre 2024, Mor Talla Guèye alias « Nitdoff», pourrait faire face doyen aujourd’hui.

Si le doyen des juges Oumar Maham Diallo, décide de le recevoir, aujourd’hui, le rappeur Mor Talla Gueye alias Nitdoff pourrait savoir s’il aura un mandat de dépôt ou un contrôle judiciaire. Son dossier, confié au patron du premier cabinet d’instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Dakar a pris la voie de l’instruction.

Arrêté dans la journée du vendredi 17 novembre 2023 pour «diffamation et incitation à l’insurrection»,  Nitdof s’est retrouvé avec deux nouvelles charges que sont : outrage envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique et outrage au chef de l’Etat.

Avec Seneweb

Nitdoff visé pour quatre chefs d’accusation dont outrage au chef de l’État

Déféré à la cave du palais de justice de Dakar, Mor Talla Guèye alias « Nitdoff», n’est pas encore édifié sur son sort. Seneweb vous donne les charges retenues, pour le moment, contre lui.

Au départ, il a été alpagué pour «diffamation et incitation à l’insurrection». Mais entre son arrestation du 17 novembre 2023 et son déferrement de ce mardi 21 novembre, deux nouvelles charges viennent corser son dossier. Mor Talla Guèye alias Nit Doff est poursuivi les délits «d’outrage envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique et d’outrage au chef de l’état» en plus des deux premiers, précédemment retenus à son encontre. Déféré, aujourd’hui à la Cave du palais de justice de Dakar, l’identité du juge d’instruction chargé de son dossier n’est pas encore connue.

Nitdoff, cette «complicité entre nervis et forces de l’ordre» ces «crimes» et « actes de tortures» sur les jeunes

Le rappeur qui s’est engagé ces dernières années auprès du leader de l’Ex-parti «Pastef-Les Patriotes», Ousmane Sonko, avait, le 12 novembre 2023, lors d’un live sur son compte «Facebook», tenu des propos qui, selon l’enquête, jettent le discrédit sur le président de la république et sur les forces de défenses et de sécurité.

Dans ledit live, l’artiste aurait parlé d’une «complicité entre les forces de l’ordre et les nervis». Allant plus loin, il les aurait accusés d’avoir «commis des crimes et des actes de tortures à l’endroit des jeunes lors des manifestations passées».

L’enquête souligne que le rappeur traite le président de la République de «monstre » et de « Firhaouna » . Il lui est reproché également d’avoir traité les autorités politiques de «voleurs» de «corrompus» et de «traitres». A la fin de son direct, Mor Talla Guète a, toujours selon les résultats d’enquête, «invité la jeunesse sénégalaise à se mobiliser pour la journée du 17 novembre» qu’il considère «comme fatidique».

L’arrestation du rappeur à 15 heures, l’équipe de surveillance et d’observation postée aux alentours de son domicile

Toujours dans son speech, le rappeur a invité les patriotes à relayer l’information sur les réseaux sociaux pour imposer la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de février 2024. Tout en soulignant que la participation de son leader, Ousmane Sonko, est «une demande nationale, africaine et internationale».

Sa publication, devenue virale sur les réseaux sociaux, a largement été relayée par la presse en ligne.

Le vendredi 17 novembre 2023, la section de recherches a été saisie pour l’ouverture d’une enquête sur cette vidéo. Les pandores de Colobane se sont rendus chez lui à « Nord Foire ». Une équipe de surveillance et d’observation aux alentours de son domicile à Yoff où il habite est mise en place.

Aux environs de 15 heures, alors qu’il se trouvait dans son appartement, il a été interpellé. Son droit de se faire assister par un avocat lui a été notifié et il s’est entretenu durant trente minutes avec ses conseils.

Off£nse à la confrérie Tidiane: Bonne nouvelle pour Oustaz Oumar Sall !

Le collectif international des talibés Cheikh a décidé de pardonner au prêcheur. Lors d’une rencontre organisée hier mardi, ces disciples ont en effet promis qu’ils allaient demander à leur avocat de retirer la plainte, ceci, après une médiation initiée par plusieurs personnalités.

On peut citer, entre autres, Serigne Cheikh Tidian Sy Al Amiin du Cadre unitaire de l’Islam, Dr Ablay Lam de Jamaahatu ibaadu Rahman, Dr Makhtar Kébé de RIS AL WAHDA, Moussa Gaye du Collectif des Taalibe Tidian, Serigne Fatah Sarr de Abnaa-u Hadrati Tijaaniyati.

Oustaz Oumar Sall a été arrêté le 15 novembre dernier. il a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 20 novembre 2023. Il est accusé d’avoir dénigré des pratiques culturelles de la confrérie Tidiane. Le prêcheur, également maître coranique, a été interpellé pour «diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes». Ce, suite à une plainte du collectif international des talibés Cheikh.

Langue française: Quand Sidi Diop fait mieux que Waly Seck…

Le chanteur sénégalais Sidi Diop a suscité un immense enthousiasme sur les réseaux sociaux suite à sa récente participation à une émission sur Africa 24. Même si quelques fautes dans l’utilisation de la langue de Molière ont été notées, il s’en est plutôt bien sorti.

Ce qui a plu aux internautes sénégalais qui ont vu en lui beaucoup de simplicité et de modestie.

Cette réussite contraste avec la prestation décevante de Wally Seck sur France 24, qui a été largement critiquée.

L’émission sur Africa 24 a été l’occasion pour Sidi Diop de présenter ses dernières chansons à un public international. Il a aussi pu faire un a capella de son morceau intitulé « Goro ».

En revanche, la participation de Wally Seck à une émission sur France 24 a été désastreuse. Malgré toute l’attention médiatique qui entourait cette séquence, ses réponses ont été largement critiquées par les spectateurs et les critiques.

Les réactions négatives ont rapidement inondé les réseaux sociaux, mettant en évidence les lacunes de cette apparition télévisée. Ces deux expériences contrastantes soulignent l’importance de la préparation et de la simplicité lors des émissions

Macky Sall: « Ma plus grande frustration… »

Au cours d’un entretien avec Jeune Afrique, le Présidente Macky Sall a évoqué son insatisfaction concernant le projet du mémorial de Gorée. « Ma plus grande frustration ? Le mémorial de Gorée, un projet déjà évoqué du temps du président Abdou Diouf, que j’ai fait reprendre. Nous devions lancer les travaux au début de 2023, mais la conjoncture nous a imposé d’autres choix budgétaires. Je ne désespère pas, au moins, de poser la première pierre avant de quitter mes fonctions, pour que ce grand projet culturel puisse voir le jour », s’est-il confié.

Le chef de l’État a, par ailleurs, considéré le Train express régional (TER) comme l’un de ses plus grandes satisfactions. « Ma plus grande fierté, ce sont les politiques de soutien au monde rural et les filets sociaux mis en place pour les populations les plus démunies. Sur un tout autre plan, j’ajouterai le train express régional (TER), parce que c’est un projet transformateur, qui nous permet de changer d’échelle et qui est digne d’un véritable pays émergent. Un game changer, comme disent les Anglo-Saxons », a-t-il indiqué.

Justice : Un autre face à face Sonko vs Thiendella Fall au Tribunal de Dakar

La chambre correctionnelle du tribunal régional hors classe de Dakar va se pencher, ce mercredi 22 novembre, sur la plainte du leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, contre Thiendella Fall, le patron de la Direction générale des élections (DGE).

Le maire de Ziguinchor lui a adressé une citation directe dans laquelle il lui reproche d’avoir refusé de remettre à son mandataire un kit de parrainages pour la prochaine présidentielle.

Pour réparer ce supposé préjudice, le leader des Patriotes réclame 2,5 milliards de F CFA au mis en cause. Mais, souligne Les Échos, qui donne l’information, «l’affaire devant être appelée pour la première fois, ce sera sûrement une audience de fixation de la consignation».

Le journal ajoute que «Ousmane Sonko devra payer cette quittance pour que le juge soit régulièrement saisi, et c’est à ce moment que les parties seront entendues sur l’affaire.»

CBAO-Bocar Samba Dièye : gros rebondissement

Le marathon judiciaire se poursuit entre l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye et Attijari (ex-CBAO). Condamnée, par la deuxième chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, à payer 11 milliards de francs Cfa à titre de dommages et intérêts à l’importateur de riz pour avoir saisi ses trois immeubles, la banque a attaqué la décision.

Selon Libération, qui donne l’information, Attijari a contesté cette décision devant la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) basée à Abidjan. Le journal rappelle que la juridiction déjà saisie en 2016 dans le cadre de la procédure avait ordonné les poursuites contre l’homme d’affaires. Une décision qu’elle a confirmée avant de remettre en cause l’expertise versée au dossier, et qui était défavorable à la banque.

Cette décision en main, Attijari a saisi la Cour d’appel de Dakar. En face, les avocats de Bocar Samba Dièye attendent la publication de l’arrêt pour faire un pourvoi au niveau de la Cour de cassation, souffle la source.

Macky Sall révèle ce qui l’a le plus marqué dans l’exercice du pouvoir !

Dans une interview avec Jeune Afrique, le Président Macky Sall a partagé ses réflexions sur ses 12 ans au pouvoir. Sa réponse à la question de ce qui l’a le plus marqué est la solitude inhérente à la position de pouvoir, surtout dans les moments difficiles. Il a également évoqué la nature souvent traître de la politique. Dans le contexte de tensions politiques actuelles au Sénégal.

Le Président Macky Sall, lors de son entretien avec Jeune Afrique, a mis en lumière un aspect souvent méconnu du pouvoir : la solitude. « D’abord, la solitude à chaque fois que les situations sont difficiles. Quand tout va bien ou que la victoire est là, tout le monde participe, tout le monde est content, tout le monde réclame. Dans le cas inverse, vous êtes seul. Il faut s’y préparer, ne pas se décourager », a-t-il confié. Cette déclaration met en relief la dualité de la vie politique, où les succès sont souvent partagés, tandis que les épreuves sont traversées en solitaire.

Le Président Sall a également abordé les aspects plus sombres de la politique, citant « la politique rime trop souvent avec trahisons, querelles, petits meurtres entre amis, comme on dit. C’est lié à la nature du pouvoir. Malheureusement, il faut aussi composer avec ».

Le président, qui a récemment annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat et a désigné son Premier ministre, Amadou BA, comme son successeur, fait face à des accusations d’opposition. Ces accusations portent sur des tentatives présumées d’élimination de ses principaux adversaires politiques, notamment Karim Wade et Khalifa Sall en 2019, et plus récemment Ousmane Sonko, actuellement en prison et dans l’impossibilité de participer aux élections présidentielles de 2024.

Serigne Maodo Sy Dabakh se fait voler 55 millions, les présumés auteurs étaient des…

Le domicile de Serigne Maodo Sy Dabakh, figure très respectée à Tivaouane, a été la cible d’un cambriolage méticuleusement orchestré. Selon des informations rapportées par le quotidien ‘L’Observateur’, le vol, qui s’élève à plus de 55 millions FCFA, a été perpétré par des individus de confiance : le coursier du guide religieux et ses deux gardiens.

La Division des investigations criminelles (DIC) a récemment mis la main sur les suspects. Les faits se sont déroulés dans la nuit du Gamou, période pendant laquelle le guide religieux était absent. Le coursier A. Diop, assisté des deux gardiens, a utilisé un pied de biche pour forcer l’entrée de la chambre du marabout. Bien au fait de l’emplacement du coffre-fort dans la demeure située à Tivaouane, les malfaiteurs ont dérobé une somme considérable de 30 millions FCFA ainsi que des bijoux en or estimés à 25 millions FCFA.

Serigne Maodo Sy Dabakh

Le partage du butin s’est effectué le soir même des faits. À son retour à Tivaouane, le fils du défunt Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh a découvert le cambriolage. Face à cette découverte, les employés, y compris les coupables présumés, ont nié toute connaissance du vol.

Balance suspend¥€,Pa Moussa fait de gr@ve révélation sur Pape Ndiaye“lima nakari ci limu wax C.Barra

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Aliou Tine envoie un message à Macky Sall « Reew mi boy dém dankoy bayi si dal ndakh … »

Aliou Tine envoie un message à Macky Sall « Reew mi boy dém dankoy bayi si dal ndakh … »

Le journaliste Pape Sané de «Walf» fera face au doyen des juges ce mardi

Pape Sané de Walf Tv
Pape Sané de Walf Tv

Déféré, depuis le jeudi 16 novembre 2023, à la cave du palais de justice de Dakar, le journaliste Pape Sané a connu deux (2) retours de parquet avant de savoir la trajectoire que prendra son dossier. 
En trois jours, la Section de Recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane avait bouclé l’enquête de son affaire. Le journaliste-chroniqueur de la télévision «Walfadjri», Pape Sané, déféré le jeudi 18 novembre 2023, a fait l’objet de deux retours de parquet. C’est finalement, aujourd’hui lundi 20 novembre 2023, que le choix du magistrat instructeur, chargé de son affaire, a été acté. D’après les sources de Seneweb, son dossier a été confié au doyen des juges d’instruction du premier cabinet de Dakar, Oumar Maham Diallo. Héritant de l’affaire, le journaliste lui sera présenté  demain. Là, le patron du premier cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance (Tgi) décidera.  
Chroniqueur des émissions « Wa Grand Place » et « Penco » de la télévision du groupe de presse, sis à «Front de terre», Pape Sané a été placé gardé à vue pour diffusion de fausses nouvelles, après quelques heures d’interrogatoire à la Section de recherches. Aujourd’hui, il attend de savoir la trajectoire que prendra sa vie pour les mois à venir. 
Il faut noter que l’arrestation de Pape Sané a fait réagir la Coordination des Associations de Presse (Cap), qui a exprimé sa tristesse face à la recrudescence des arrestations et interpellations de journalistes, techniciens et acteurs des médias. 
L’arrestation ayant eu lieu, le lundi 13 novembre aux alentours de 17 heures, juste après l’émission « Kepaar gui », la Cap estime que les autorités judiciaires ne devraient plus procéder à des arrestations à la sortie des lieux de travail de la presse, car cela crée une situation très embarrassante. 
La Cap invite le gouvernement à s’adresser au Cored s’il a des reproches à formuler à l’encontre d’un professionnel des médias dans l’exercice de ses fonctions.

Contentieux avec Attijari : La CCJA annonce une terrible nouvelle pour Bocar Samba Dièye

Bocar Samba Dièye
Bocar Samba Dièye

Alors que le 4 octobre 2022 la deuxième chambre civile du tribunal hors classe de Dakar avait condamné Attijari à payer 11 milliards de Fcfa à Bocar Samba Dièye, la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada (Ccja) basée à Abidjan a tout remis en cause, informe le quotidien Libération. 

À quand la fin du contentieux opposant Bocar Samba Dieye à Attijari ? Le 4 octobre dernier, à la requête de Bocar Samba Dièye, la deuxième chambre du tribunal de Dakar avait condamné Attjari à payer à ce dernier la rondelette somme de 11 milliards de Fcfa à titre de dommages et intérêts pour s’être adjugée indûment les trois immeubles de celui-ci dont la valeur est estimée à 10 milliards. Mais, loin des juridictions sénégalaises, Attijari a contesté cette décision, motivée surtout par une expertise indépendante, devant la Ccja basée à Abidjan, rapportent nos confrères. 

En 2016 pourtant, c’est Bocar Samba Dièye qui avait saisi la même juridiction pour contester la vente de ses immeubles ordonnée par les tribunaux de Dakar surtout que la défunte Cbao se basait à l’époque sur un principe de créances. La Ccja qui avait ordonné la continuation des poursuites contre Bocar Samba Dièye, s’est basée sur la même décision pour annuler la condamnation la même décision, pour annuler la condamnation de la banque à lui payer 11 milliards. 

Mieux, alors que les avocats de Bocar Samba Dièye demandaient à la Ccja de se déclarer incompétente, elle a même remis en question l’expertise versée au dossier. Cette décision de la Ccja en main, Attijari a saisi la Cour d’appel de Dakar qui cassé la décision la condamnant à verser 11 milliards de Fcfa à Bocar Samba Dièye dont les conseils attendent la publication de l’arrêt pour faire un pourvoi devant la Cour suprême. 

En rappel, Libé souligne que sur la base d’une prétendue créance de 7 milliards de Fcfa, Attijari avait saisi les immeubles de Bocar Samba Dièye, nonobstant l’expertise ordonnée à l’époque et dont les conclusions ont été finalement favorables à Bocar Samba Dièye. Cette expertise en date de du 2 septembre 2020, homologuée par la cour d’appel de Dakar, était sans appel. 

Dans son rapport, Mamadou Badiane expert-comptable et membre reconnu de l’ordre agissant pour le compte de la Cour d’appel, révélait que c’est en fait… Attijari qui devait de l’argent à Bocar Samba Dièye. « J’ai procédé à une analyse détaillée et objective de l’historique de la relation entre les parties ainsi que des opérations inscrites dans le compte ouvert par monsieur Dièye dans les livres de la Cbao (…). La Cbao n’a pas été en mesure de communiquer la convention de compte courant régissant les rapports entre les parties, d’où la nécessité, dans le cadre du présent rapport, de déterminer le taux effectif global de nature à examiner la pratique ou non de l’usure. »

Par ailleurs, il renseigne que : « mes investigations ont permis de constater la pratique de l’anatocisme (ndlr, capitalisation des intérêts échus non payés dans le cadre d’un emprunt) d’où ma proposition de déduction in fine de la somme de 388.452.420 Fcfa au titre des intérêts nés de cette pratique. Les conditions d’octroi des crédits n’ont pas été conformes, à mon avis aux usages en raison notamment des besoins énormes de trésorerie de l’activité de monsieur Bocar Samba Dièye, jamais résorbés et du maintien du compte en situation de découvert chronique pendant 60 mois, générant des agios exorbitants et, à notre avis non justifié. Dans ces conditions je préconise la déduction de la somme de 2.006.790.414 Fcfa au titre de la quote part des agios, montant dont le détail a fait l’objet de calculs rappelés ci-dessus », affirmait l’expert. 

Il ajoutait : « J’ai procédé aussi à l’examen de la remise documentaire au regard des usages encadrés par les Rue 552 (ndlr, Réglementation internationale en matière de crédit documentaire) et indiqué ma position quant à la déduction du montant de la traite comptabilisée dans le solde débiteur de M. Dièye, soit 5.650.000.000 Fcfa. Dans cette hypothèse, le solde du compte entre les parties s’élève ainsi qu’il suit : 7.166.240.423 Fcfa -388.452.420 FCfa -2.006.790.414 Fcfa – 5.650.000.900 Fcfa. Soit un solde de 879.002.411 Fcfa en faveur de M.Dièye », a-t-il expliqué dans les colonnes de Libération.

 Sonko a ignoré l’avis de ses avocats : Me Branco brise le silence et dément

Me Branco
Me Branco

L’avocat franco-espagnol Me Juan Branco a, au nom de ses confrères conseillers d’Ousmane Sonko, démenti l’information selon laquelle ils auraient émis des réserves sur le choix porté sur Bassirou Diomaye Faye alors que la procédure judiciaire concernant leur client est en cours.

« J’ai l’honneur, au nom de mes confrères et du collectif de la défense d’Ousmane Sonko, de démentir cette information et d’indiquer qu’aucune réserve n’a été émise concernant le choix de Bassirou Diomaye Faye comme candidat à l’élection présidentielle de février 2024 », a-t-il écrit sur la plateforme X (ex-Twitter).

Selon l’avocat, aucun obstacle juridique ne s’oppose à cette candidature du numéro 2 de l’ex-Pastef.

« Tout d’abord, parce qu’il s’agit du choix politique et souverain d’un homme, Ousmane Sonko, qui a destin lié à son peuple, et avec lequel nul n’a à interférer. Ensuite, car aucun obstacle juridique ne s’oppose à cette candidature. Enfin, car au Sénégal, l’autorité du droit vacille face aux embardées du pouvoir, et qu’en ces circonstances, le rôle de l’avocat consiste à ouvrir tous les chemins à ceux qui, tenant droit, se rangent du côté de la souveraineté et des intérêts du peuple », a ajouté Me Branco.

Inauguration du CIC : Papa Mademba Bitèye, nommé vice-présidence du West African Power Pool (WAPP)

Papa Mademba Bitèye
Papa Mademba Bitèye

Le Centre d’Information et de Coordination (CIC) du WAPP a été inauguré ce vendredi 17 novembre 2023 à Abomey-Calavi au Bénin. Ce Centre est le résultat de la vision et de la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, de réaliser le marché régional unifié de l’électricité. Le Sénégal, à travers le Directeur Général de Senelec Papa Mademba Bitèye, assure la vice-présidence du West African Power Pool (WAPP).

Face aux problèmes récurrents d’électricité en Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a misé sur le West African Power Pool (WAPP) pour réaliser le marché unifié de l’électricité et faciliter les échanges d’énergie entre les pays membres. C’est à ce titre que le Centre d’Information et de Coordination (CIC) du WAPP, a été inauguré ce vendredi 17 novembre 2023 à Abomey-Calavi au Bénin. La cérémonie a été co-présidée par le Secrétaire d’Etat à l’Energie du Bénin M. Edouard Dahome et par le ministre de l’Energie du Nigéria M. Adebayo Abdelabu. Ils ont ainsi représenté, respectivement, les chefs d’Etat du Bénin Patrice Talon et de la République Fédérale du Nigéria Bola Ahmed Tinubu.

Financé à hauteur de 20 milliards F Cfa, le Centre d’Information et de Coordination (CIC) est doté d’un système performant interconnecté 24h/24. Il est équipé des dernières technologies permettant de suivre et d’assurer le monitoring en temps réel de la situation de l’énergie électrique dans tout l’espace CEDEAO, en termes de production, de disponibilité et d’échanges transfrontaliers.

Les sociétés d’électricité des 15 pays membres de la CEDEAO peuvent à présent, vendre et acheter de l’électricité en toute transparence et sans grande difficulté. Le Centre permet de mutualiser les ressources énergétiques dans un cadre d’échange et de partenariat entre les Etats.

Dans son allocution, le Secrétaire d’Etat à l’Energie du Bénin Edouard Dahome, a souligné que « grâce au CIC, le marché régional unifié de l’électricité devient désormais une réalité en Afrique de l’ouest. Il va assurer, à moyen et long terme, un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable, à un coût compétitif, aux populations des pays membres de la Cedeao. »

Pour le Secrétaire Général du WAPP M. Apollinaire Siengui Ki, « l’inauguration du Centre est un grand défi relevé par le WAPP. Elle est la célébration de la synchronisation des réseaux électriques de 13 pays de la Cedeao qui fonctionnent comme un seul réseau. »

Les partenaires financiers ont fait part de leur volonté et de leur engagement à accompagner la Cedeao pour la réalisation d’un marché électrique moderne et compétitif, au bénéfice des populations d’Afrique de l’Ouest.

Abass Fall : « Le parrainage de Bassirou Diomaye Faye ne signifie pas qu’on a éliminé Ousmane Sonko de la course »

Abass Fall : Bassirou Diomaye Faye
Abass Fall : Bassirou Diomaye Faye

La décision des leaders de l’ex-parti Pastef de désigner Bassirou Diomaye Faye comme plan B pour la Présidentielle à la place d’Ousmane Sonko continue de susciter de vives réactions. 
Sur Rfm, Abass Fall, membre de l’ex-Pastef, apporte un éclairage sur ce choix. « Je confirme que nous avons porté notre choix sur Bassirou Diomaye Faye pour être le plan B de Pastef. Mais cela n’exclut pas la candidature du président Ousmane Sonko. Je précise que Sonko est toujours en course. Nous avons pensé à un plan B, parce que le président Ousmane Sonko n’est pas toujours en circuit et depuis le début de la récupération des fiches de parrainages, nous avons étalé un plan. Aujourd’hui, nous sommes en phase de déroulement de notre plan. Celui-ci n’est  qu’une étape parmi tant d’autres. Nous avons compris que le régime en place a comme but de nous retarder au niveau des parrainages et nous nous sommes levés avec nos plans pour leur faire comprendre qu’il n’est pas question », soutient-il.
En ce qui concerne l’emprisonnement de Bassirou Diomaye Faye, Abass Fall explique : « C’est vrai qu’il est en prison, mais il n’est ni condamné ni jugé. Bassirou Diomaye Faye jouit de tous ses droits en ce moment. De plus, il polarise des avantages, parce qu’il fait partie des icônes du parti Pastef. Il a vécu et subi beaucoup de choses dans ce parti. C’est le moment pour nous de rendre hommage à ce jeune homme qui s’est sacrifié pour le parti. La preuve, actuellement, il se trouve  en prison » depuis le mois d’avril pour outrage à magistrat dans l’affaire de diffamation qui opposait Ousmane Sonko à  Mame Mbaye Niang.

Bassirou Diomaye Faye : Une stratégie politique pour brouiller les pistes ?

La question est restée taboue jusqu’à l’officialisation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, numéro deux de l’ex-parti Pastef/Les patriotes. Ce choix d’Ousmane Sonko porté sur son secrétaire général a surpris plus d’un.

En effet, d’après Amadou Fall, directeur de publication de l’hebdomadaire « La Gazette », c’est la rançon de la fidélité et le respect de la hiérarchie, qui comporte par ailleurs des risques. Et pour le journaliste Bacary Domingo Mané, cette stratégie politique ne vise qu’à brouiller les pistes.

« Diomaye est aujourd’hui dans les mains de la justice, comme son patron Ousmane Sonko et leurs chances de briguer les suffrages des Sénégalais sont peut-être remises en cause », déclare Amadou Fall.

Cette option est non seulement surprenante, mais problématique, ajoute Bacary Domingo Mané. « Les charges qui pèsent sur Ousmane Sonko, ce sont les mêmes qui pèsent sur lui. Est-ce qu’on ne va pas arriver au même résultat ? Je pense que le régime de Macky Sall va utiliser aussi l’appareil judiciaire pour compromettre les chances de Bassirou Diomaye Faye », craint le docteur en communication politique.

La discipline du parti semble respectée, mais il ne faut pas exclure d’autres plans, renchérit le directeur de publication de « La Gazette ». « Je pense que les assises sont faites à moins que l’on se rende compte, au bout du compte, que BDF ne sortira pas des mains de la justice. Et ça, c’est une probabilité très forte à recevoir. Alors, suggère-t-il, il faut qu’ils pensent à un plan C, voire un plan D ».

Cette stratégie pourrait en cacher une autre. C’est pour brouiller les pistes et officialiser une candidature qui prendra de court le camp adverse décrypte Domingo Mané. « Est-ce que réellement le plan B, c’est Diomaye Faye ? Est-ce que le plan B ne va pas surgir à la toute dernière semaine des parrainages ? », se demande-t’il.

Car, poursuit le Dr Mané, cette surprise de dernière minute pourrait mettre dos au mur l’État du Sénégal, qui n’aura pas le temps d’agiter les dossiers judiciaires, en ce moment- là.

À noter que la course est lancée à compter d’aujourd’hui et pour trois semaines pour recueillir le maximum de parrainages pour le candidat de substitution de l’ex-Pastef désigné hier.

Choix de Bassirou Diomaye Faye : Sonko a ignoré l’avis de ses avocats

Ousmane Sonko a choisi Bassirou Diomaye Faye pour porter les couleurs de Pastef lors de la prochaine présidentielle. Cette décision est tombée deux jours après que la Cour suprême a cassé le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant le président de Pastef sur les listes électorales et renvoyé le dossier devant le tribunal de grande instance de Dakar.

Le leader des Patriotes passe ainsi outre l’avis de ses avocats. En effet, renseigne Source A, les conseils du maire de Ziguinchor avaient demandé à leur client d’attendre la fin de la procédure contre l’Agent judiciaire de l’État (AJE) avant de trancher à propos du candidat de Pastef à la prochaine présidentielle.

Le tribunal de Dakar doit vider le contentieux dans les dix jours suivant le verdict de la Cour suprême. En cas de verdict favorable à Sonko, l’Agent judiciaire de l’État pourrait une nouvelle fois saisir la Haute juridiction. Dans ce cas, celle-ci devra définitivement vider le dossier. Le président de Pastef a choisi d’enclencher son plan B sans attendre cette éventualité.

Mame Mbaye Niang : « Le tourisme fonctionne très bien au Sénégal »

Le tourisme n’est pas en crise mais fonctionne très bien selon le ministre face aux parlementaires pour l’examen du budget de son département. En effet, Mame Mbaye Niang a expliqué que : « Le Sénégal est redevenu une destination privilégiée. Aujourd’hui au moins six nationalités qui ne venaient pas au Sénégal viennent chez-nous. Les investissements consentis dans ce domaine ont abouti à ces résultats ».

Le ministre indique que c’est « au moment où le tourisme s’affaisse que des bailleurs ont construit pendant la pandémie l’hôtel RIU. C’est gage de crédibilité et la politique de tourisme et sécuritaire rentre dans les cordes du géant qui a investi chez-nous ».

Entre autres réalisations, le ministre informe que le Sénégal a réussi à récupérer Saly Portudal en luttant contre l’érosion. Il annonce aussi l’investissement prioritaire au profit de la relance du tourisme dans le Sine-Saloum.

Clone de Sonko, polémiste redoutable : Tout savoir sur Bassirou Diomaye Faye

Depuis ce dimanche soir, sa photo et son nom font le tour de la toile. Bassirou Diomaye Faye est « intronisé » par Ousmane Sonko, pour porter le « projet » de l’ex-Pastef en perspective de la présidentielle de février 2024. Du moins dans cette phase des parrainages. Ce qu’il faut savoir sur ce « clone » du maire de Ziguinchor, qui l’a rejoint en prison.

« (…) Le yo-yo judiciaire dans lequel ils veulent embourber le pays relève du dilatoire, conforté par la forfaiture administrative de la Direction générale des élections (DGE) et du ministère de l’Intérieur, pour refuser de remettre les fiches de parrainage du Président Ousmane Sonko, porteur du projet, jusqu’au 11 décembre, date du début des dépôts des candidatures. Inédit dans l’histoire du Sénégal. C’est en réponse à cela que, après nous être concertés tous les quatre, et après avoir fait valider notre décision par le Président Ousmane Sonko, nous demandons unanimement à tous les Sénégalais de lancer, à compter de ce lundi 20 novembre 2023, la campagne de parrainage du projet en faveur du candidat Bassirou Diomaye Faye ». C’est en substance ce qui est ressorti de la déclaration des quatre candidats à la candidature, issus de l’ex-Pastef.

En prison depuis le 18 avril dernier, pour avoir fait un post sur Facebook où il aurait dénigré les magistrats sénégalais, Bassirou fait partie des profils déjà plébiscités pour porter « légitimement » le « projet » d’Ousmane Sonko, dont il est très proche

Fils d’un responsable socialiste à Ndiaganiao, proche de Niadiar Sène, le secrétaire général du Syndicat des agents des impôts et domaines est, pour beaucoup, le double de son mentor. « Il est le clone d’Ousmane Sonko », nous siffle-t-on : « Même fougue, même verve, même tempérament, même amour pour les arts martiaux, même look : souvent crâne rasé, barbe bien taillée ».

Homme timide, mais polémiste redoutable

En tout état de cause, le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap) peut se targuer d’être parmi les premiers qui ont cru au projet Pastef/Les patriotes, même s’il ne fait pas partie de ses géniteurs. Au quotidien « L’As », il confiait : « J’ai eu l’honneur de concevoir la feuille de route du comité de pilotage provisoire qui a été mis en place, à l’occasion de l’assemblée générale du 4 janvier 2014 ».

Âgé de 41 ans, il boxe déjà dans la cour des grands. Derrière ses apparences d’homme candide, à la limite timide et sans histoire, se cache une personne belliqueuse, prête à utiliser même des armes non-conventionnelles pour déstabiliser ses adversaires.

En plus clair, « BDF », comme l’appellent affectueusement « les Patriotes », est incontestablement sur les pas de son charismatique leader. Son flegme britannique et sa voix posée ne doivent pas tromper. Car cet ancien pensionnaire de la mission catholique et du Cem de Ndiaganiao qui porte le nom de son grand-père Macor est un polémiste redoutable et craint. La réponse salée qu’il avait adressée à Yakham Mbaye dans une contribution qui avait fait le tour des réseaux sociaux et dénommée: «Les vains aboiements d’un chiwawa » en est une parfaite illustration.

Très critique à l’encontre du régime en place, ce Sérère qui se laisse entrevoir dans l’éclat de sa noirceur et dans son élocution, ne porte pas de gants quand il s’agit de servir une réponse du berger à la bergère. Ce fut le cas lors de son face-à-face avec Me El Hadji Diouf. La robe noire qui pourtant d’habitude jubile devant l’adversité, n’a pu supporter les attaques de l’acolyte d’Ousmane Sonko.

Ancien élève du Lycée Demba Diop de Mbour où il a obtenu le baccalauréat en 2000, Bassirou Diomaye Faye a aussi un regard pointu sur les questions qui touchent à l’Etat, mais aussi la bonne gouvernance. Normal, il est breveté de l’ENA (École nationale de l’administration), après une maîtrise en Droit obtenue en 2004 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

Révélé au grand public après la création du Pastef, il y a 9 ans (2014), l’inspecteur des impôts affirme que son entrée en politique est une surprise. «Il ne me traversait pas l’esprit de faire de la politique, car quand vous avez un parent qui fait de la politique, de prime abord, vous avez horreur de la politique parce que vous voyez le manque de temps. Vous voyez la pénibilité de l’engagement, vous voyez les absences répétées du pater», confiait-il au journal « L’As ».

Diomaye et « la fibre de refus » de don père

Mais c’est a priori l’engagement de son père qui a milité au Parti socialiste qui l’a poussé à emprunter ce chemin. «Vous ne vous rendez pas compte en même temps que ce qui fait l’engagement de votre pater a dû vous laisser une quelconque fibre de refus qui fait que vous ne pouvez pas supporter beaucoup de choses. Des choses que vous trouvez anormales et que vous devez combattre», indiquait-il à nos confrères.

D’autant que pour le secrétaire général du Syndicat des Domaines, entre le syndicalisme et la politique, il n’y a qu’un pas de franchi. «Je pense que le syndicalisme côtoie de très près l’engagement politique. Et il y a un pas à faire entre la défense des intérêts matériels et moraux de ta corporation et la défense des intérêts du peuple, à travers un engagement militant, dans le cadre d’une formation politique», renchérit l’ancien chargé des revendications du syndicat des impôts.

Affecté tour à tour au Centre des professions libérales, au Centre des grandes entreprises, à la Brigade des vérifications, entre l’actuel chef du bureau des contentieux à la Direction de la législation et de la coopération et le président du leader du Pastef, l’alchimie allait quasiment de soi. Même région de naissance, même parcours académique, même profession, même trajectoire syndicale, mêmes aspirations patriotiques.

Cependant, contrairement à Guy Marius Sagna et Birame Souleye Diop, Bassirou Diomaye Faye ne dispose pas jusqu’ici, d’une fonction élective. Il a été battu lors des locales de 2022 à Ndiaganio par Tening Sène, candidate de Benno bokk Yakaar (Bby) et n’a finalement pas pris par aux législatives de la même année parce qu’étant investi sur la liste des titulaires de Yewwi Askan wi invalidée par le Conseil constitutionnel.

Aujourd’hui, tout comme Ousmane Sonko, il est également dans les liens de la détention provisoire même si, contrairement à celui-ci, son éligibilité n’est pas encore en jeu.

Quand Wally Seck et Sidy Diop s’affrontent…au Bercy de Sidiki Diabaté

L’artiste malien Sidiki Diabaté qui jouait à l’Accord Arena de Bercy a laissé la polémique au Sénégal.

Wally Ballago Seck et Sidy Diop, tous les deux invités de Sidiki, s’y regardaient en chiens de faïence.

Les deux golden boys de la musique sénégalaise ne cachaient pas leur rivalité sur la scène de Bercy. Sur les réseaux sociaux, les fans des deux artistes s’insultent comme pas possible.

Le snapeur Niang Kharagne Lo n’a pas filmé le passage de Sidy Diop, Boucher Ketchup a lui ignoré Wally Ballago Seck, dont il dit même que le public n’a pas crié le nom, mais scadait «Mali, Mali..».

Selon la source de Kawtef.com, Sidy et Wally s’ignoraient au Bercy. Ils ne se seraient même pas salués.

Lansana Gagny Sakho : « Parrainer Diomaye c’est favoriser les conditions pour la mise en œuvre du projet »

Dans un post, Lansana Gagny Sakho exprime son soutien total au choix porté sur Bassirou Diomaye Faye comme candidat du parti Pastef aux prochaines élections.

Texte in extenso:

Parrainer Diomaye c’est assurer la liberté prisonniers
Parrainer Diomaye c’est rendre hommage à Papioto Kara et à tous ces jeunes qui nous ont quitté parce qu’ils rêvaient d’un autre Sénégal
Parrainer Diomaye c’est permettre aux réfugiés de revenir dans leur famille respective
Parrainer Diomaye c’est surtout permettre au Président Ousmane Sonko de retrouver tous ses droits
Parrainer Diomaye c’est favoriser les conditions pour la mise en œuvre du projet

Le temps n’est pas un allié mais nous y arriverons, mobilisez vous et faites mobiliser pour un autre Sénégal, mobilisez et faites mobiliser pour notre jeunesse, mobilisez et faites mobiliser pour un autre Sénégal

Tourisme religieux: Diop Sy plaide pour… (video)

Il n’y a pas mieux que le tourisme religieux au Sénégal, selon le député Demba Diop Sy. Pour le parlementaire, c’est un secteur qui peut servir de levier au tourisme sénégalais de manière générale.
S’exprimant pendant l’examen du budget 2024 du ministère du Tourisme et des Loisirs, le maire de Tivaouane a souligné qu’« en termes de déplacement, de commerce, d’échange, bref tout ce qui tourne autour de l’économie, le Magal de Touba et le Maouloud de Tivaouane sont de grands contributeurs ».

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Attaque contre Moustapha Ba : La réponse salée de Serigne Modou Bara Dolly Mbacké à Abdou Karim Sock

« Abdou Karim Sock, votre sortie, concernant la loi de finances, est une sortie malhonnête qui ne s’articule pas autour de l’essentiel pour répondre à des exigences financières ou budgétaires du moment ».

Aujourd’hui il est clair que quand la main qui tient une plume malhonnête bouge, parce que trempée dans le flot de la malhonnêteté, ce qui en ressort est de nature cacophonique, dérisoire et malhonnête

Vous avez bénéficié de plusieurs privilèges à de hautes sphères de l’administration publique surtout au ministère des Finances. Votre posture devait être de nature plus participative en lieu et place que de verser dans un verbiage politique éhonté.

On sait que votre approche est digne des mercenaires politiques qui se font très souvent remarquer par le chantage, par l’absurdité inintelligible. De pareils contextes politiques étant le domaine de prédilection des maîtres chanteurs et des chasseurs de primes.

Le ministre Moustapha Ba, tout le monde le sait administrateur hors pair. C’est un homme qui connaît les finances et qui, dans le silence de sa performance, contribue, à tous les niveaux, à la consolidation des finances du pays et tous les ministères bénéficient de ses performances, afin de faire face aux crises que traverse le Sénégal à cause des inflations du marché mondial.

À notre niveau, nous ne permettrons plus que des tierces, parce que bénéficiant facilement de tribunes pour s’exprimer, se permettre de jeter le discrédit sur de dignes fils du pays qui servent sans tambour ni trompette leur Nation.

Moustapha Ba est un homme du sérail qui connaît son secteur et se donne tous les moyens pour mériter la confiance du Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Il fait, depuis son arrivée à la tête de ce ministère, du bon travail.

Par Serigne Modou Bara Dolly Mbacké