Accueil Blog Page 8

Adama Faye, frère de Marième Faye, libéré après son arrestation

Adama Faye
Adama Faye

Adama Faye, frère de Marième Faye, qui avait été arrêté mardi par la Section de Recherche dans le cadre d’une affaire foncière, a finalement été libéré dans la nuit de mercredi à jeudi.

D’après Dakaractu, sa libération a eu lieu peu avant 2 heures du matin, sur ordre du Procureur de la République. Les services du cadastre ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un titre appartenant à l’État, mais que le terrain en question était bien la propriété d’Adama Faye, qui avait fait une demande d’autorisation de morcellement en règle.

In fine, les enquêteurs ont donc demandé à Faye de rentrer chez lui et de rester disponible pour d’éventuels suivis.

L’affaire concerne la vente de deux lots de terrain pour lesquels des irrégularités auraient été relevées dans les documents, notamment une discordance de dates.

La transaction, initiée par Adama Faye, d’après L’Obs, a été mise en cause par un acquéreur qui a déposé une plainte. Mme Diallo (mère de Marième Faye Sall), ainsi que Tata Aïchatou Babou, l’épouse de Faye (actionnaire), ont été entendues par les enquêteurs.

Bassirou Diomaye Faye a reçu le Président de la Commission de l’UEMOA, Abdoulaye Diop

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a reçu dans la soirée Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Les discussions ont porté, entre autres, sur le plan stratégique 2030 et la vision 2040 de l’UEMOA.

Dans les discussions, Abdoulaye Diop a fait le point au Chef de l’État sur la situation économique actuelle de l’union sous-régionale.

  1. Ancien ministre du Budget d’Abdoulaye Wade, le Sénégalais dirige l’organe exécutif de l’UEMOA depuis 2021.

Collectivités locales : Le ministre Moussa Bala Fofana ordonne aux travailleurs de reprendre leur poste sans délai

Suite à la déclaration de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales mercredi, réaffirmant leur intention de poursuivre la grève, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a apporté des précisions lors d’une conférence de presse, en exigeant que les travailleurs regagnent leurs bureaux immédiatement.

« Nous demandons à tous les travailleurs de rejoindre leur lieu de travail. Ceux qui sont fonctionnaires et bénéficient de ces indemnités doivent retourner travailler. Nous prendrons toutes nos responsabilités pour que vous puissiez obtenir vos droits », a déclaré le ministre face à la presse.

 

Le ministre a également précisé que le cadre juridique sur lequel repose la grève concerne uniquement les fonctionnaires. « Nous demandons à ceux qui ne sont pas fonctionnaires de reprendre le travail. »

La tutelle a enjoint les gouverneurs à poursuivre leur travail de suivi et les maires à veiller au respect des contrats signés, qui relèvent du droit privé et non du statut de fonctionnaire.

« Nous ne souhaitons pas en arriver à des situations d’abandon de poste ou de refus de travailler. Nous savons parfaitement où cela pourrait nous mener, et si nous devons aller jusque-là, nous le ferons. Il est impossible de bâtir un pays sur des contrats signés sans être respectés, sur des revendications d’indemnités sans base légale, et en ne respectant pas les contrats de travail, ce qui nuit au citoyen sénégalais qui paie des taxes et des impôts en s’attendant à recevoir un service, mais qui ne peut l’obtenir à cause d’un autre Sénégalais», ajoutera le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana.

« L’enseignement et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba demeurent un patrimoine inestimable » Thierno Alassane Sall

Ce mercredi, Thierno Alassane Sall s’est rendu à Touba « pour témoigner » de sa présence « en ce lieu sacré, à l’approche du Màggal« .

« J’ai eu l’honneur d’être reçu par Serigne Bass Abdoul Khadre, porte-parole du Khalife Général des Mourides, qui a partagé à mon égard un témoignage émouvant, qui me touche profondément venant d’un homme pour lequel j’ai tant d’estime« , a fait savoir TAS sur X

Il dit avoir, « également » été accueilli par Serigne Amsatou Mbacke Abdoul Lahat, « à qui me lie une profonde et sincère amitié, née des vertus humaines rares qu’il possède en quantité, parmi lesquelles un sens élevé de la Vérité et un courage serein. Le Sénégal peut être fier de ses héritages spirituels. L’enseignement et la vie de Cheikh Ahmadou Bamba demeurent un patrimoine inestimable. Nous prions pour que le Màggal de cette année se déroule dans les meilleures conditions possibles. »

Journée Sans Presse : Diomaye Faye ouvert à un dialogue rénové avec les acteurs…

Les revendications de la presse nationale dénonçant les situations pénibles auxquelles elle fait face ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En Conseil des ministres, ce mercredi, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre de la Communication de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse.

Le chef de l’Etat a relevé que « la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées.«

« Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le Président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées. En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie« , lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.

Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés.

Dissolution de la CNDT : La présidence de la République dévoile le motif officiel

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dissous la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT). L’entité dirigée par Benoît Sanbou a été officiellement rayée de l’architecture institutionnelle de l’État, par décret, le 7 août dernier. Cependant, le motif n’a pas été dévoilé.

 

Toutefois, le décret précise que « les ressources budgétaires, les biens meubles, les archives et autres documents de l’entité dissoute sont transférés au secrétariat général de la Présidence de la République ».

 

Dans un communiqué, la présidence de la République, soucieuse de lever tout équivoque sur les raisons de cette dissolution, dévoile le motif officiel.

 

A l’en croire, « par cette décision, le président de la République entend poursuivre, à travers une réorganisation institutionnelle des organes de l’État, la rationalisation des dépenses publiques et une meilleure efficacité de la gouvernance publique ».

Dissolution de la CNDT : La présidence de la République dévoile le motif officiel

Chronique - Pourquoi « Bassirou Diomaye Faye n’est pas encore président »
Chronique - Pourquoi « Bassirou Diomaye Faye n’est pas encore président »
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dissous la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT). L’entité dirigée par Benoît Sanbou a été officiellement rayée de l’architecture institutionnelle de l’État, par décret, le 7 août dernier. Cependant, le motif n’a pas été dévoilé.
 
 
 
Toutefois, le décret précise que « les ressources budgétaires, les biens meubles, les archives et autres documents de l’entité dissoute sont transférés au secrétariat général de la Présidence de la République ».
 
 
 
Dans un communiqué, la présidence de la République, soucieuse de lever tout équivoque sur les raisons de cette dissolution, dévoile le motif officiel.
 
 
 
A l’en croire, « par cette décision, le président de la République entend poursuivre, à travers une réorganisation institutionnelle des organes de l’État, la rationalisation des dépenses publiques et une meilleure efficacité de la gouvernance publique ».

Communique du conseil des ministres du Mercredi 14 Août 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 14 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne qui célèbre, demain 15 août 2024, la fête de l’Assomption. Il a prié pour un Sénégal de paix dans le renforcement permanent du vivre ensemble et du dialogue interreligieux exemplaire, marques d’un pays uni et solidaire.

En perspective du Grand Magal de Touba qui sera célébré le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller scrupuleusement à la mobilisation effective et optimale de tous les services de l’Etat impliqués pour un bon déroulement de cette grande manifestation religieuse d’envergure internationale. Il a indiqué l’impératif d’une action mieux coordonnée, cohérente et suivie des ministères et de toutes entités publiques concernées en relation avec le Comité d’organisation de ce grand évènement qui va fortement marquer la vie nationale. Dans cet esprit, il a indiqué la nécessité de maitriser, dans toutes leurs dimensions, les différents volets sécurité, santé, électricité, hydraulique, assainissement, approvisionnements et assistance alimentaire déployés par l’Etat avant, pendant et après le Grand Magal.

D’ailleurs, le Président de la République a informé qu’il se rendra, dans les prochains jours, à Touba pour une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à la communauté mouride en prélude à ce grand rassemblement religieux, fête légale, chômée et payée.

Evoquant  la problématique de la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole alors que l’hivernage 2024 bat son plein, le Chef de l’Etat a salué le travail d’anticipation et de rectification accompli par le Premier Ministre ainsi que les efforts exceptionnels consentis par le Gouvernement pour, d’une part, auditer et apurer les dettes héritées du secteur et, d’autre part, soutenir les producteurs avec la mise en place, cette année, de façon pragmatique, des intrants et matériels agricoles sur l’étendue du territoire national grâce au concours notable des Forces armées. Dans cet élan, il a demandé au Ministre de l’Agriculture de veiller au suivi adéquat du développement et de la protection des cultures contre le péril acridien et les oiseaux granivores.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la
Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de veiller avec les Ministres concernés à la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles. Il lui a rappelé l’urgence de finaliser, dans l’esprit du PROJET, l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale. Il a aussi mis l’accent sur la priorité à accorder à la reconstitution du capital semencier national pour l’arachide et les principales cultures vivrières.

Le Chef de l’Etat a souligné l’impératif de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en relation avec son collègue de la Recherche et de l’Innovation, de revitaliser le système national de recherches agrosylvopastorales et de renforcer, à travers un Contrat d’Objectifs et de Moyens innovant, l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en infrastructures technologiques de qualité et en ressources humaines et financières significatives afin de consolider la structure dans une posture de fer de lance de la politique agricole et de souveraineté alimentaire.

Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le Président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées. En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie. C’est dans ce sens qu’il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés.

Abordant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.

Dans sa communication, le Premier Ministre a rendu compte de sa participation, au nom du Chef de l’Etat, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence, Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda. Il a également fait part de sa visite au Mali au cours de laquelle il a été reçu par Son Excellence, Monsieur Assimi GOITA, Président de la transition de la République du Mali et a eu des entretiens avec son homologue, le Premier Ministre Choguel Kokalla MAIGA.

Le Premier Ministre a ensuite relevé les principales conclusions ressorties de l’évaluation de la mise en œuvre des plans d’action d’urgence des ministères sur la période avril-juin 2024, en engageant les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des actions portant notamment sur les questions énergétiques, la gestion des ressources pétrolières et gazières, l’accélération de la politique de désenclavement des territoires et la gestion de l’émigration irrégulière. Il en est de même de la prévention et de la gestion des inondations, de la gestion déconcentrée des forêts et de la lutte contre le trafic illicite de bois ainsi que du renforcement des équipements dans les services d’accueil des urgences au niveau des hôpitaux et des services dédiés aux usagers de la Justice.

Evoquant la question de la coordination du travail gouvernemental, le Premier Ministre s’est félicité de la qualité des interactions et de l’exécution des activités interministérielles, tout en engageant les Ministres et Secrétaires d’Etat à veiller à une synergie parfaite dans la planification de ces activités.

Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur les conclusions et recommandations ressorties du Rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la Région de Dakar, remis au Président de la République ce mardi. Il a souligné l’importance à attacher, dans le cadre de leur mise en œuvre, à l’approfondissement de l’analyse des causes des déviances notées dans l’occupation du Domaine public maritime.

Dans ce même registre des dossiers fonciers, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation, par le Comité technique chargé de faire la situation foncière de plusieurs zones, des deux rapports portant, d’une part, sur les lotissements dits « BOA », « HANGARS DES PELERINS », « RECASEMENT 2 », « EOGEN 1 et 2 », à Dakar et, d’autre part, sur le lotissement dit de « Mbour 4 » et le plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès.
Le Premier Ministre a également fait part de la réception du rapport sur la situation des acquisitions et des concessions d’immeubles bâtis de l’Etat, produit par le Ministère chargé des Finances et la SOGEPA, en application des directives du Conseil des Ministres en date du 22 mai 2024.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

•       Le Secrétaire général du Gouvernement a fait le point sur l’état d’exécution du Plan d’Action d’Urgence (avril-juin 2024) ;

•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

•       Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait le point sur l’approvisionnement du marché en riz par « appel d’offre » ;

•       Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le bilan à mi-parcours de la Campagne de production agricole 2024-2025.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 14 Août 2024

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA, Ingénieur des Eaux et Forêts, matricule de solde n° 627 951/F, est nommé Secrétaire permanent du Comité national du CILSS, en remplacement de Monsieur Baba BA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :

•       Monsieur Bakary FATY, Docteur en Hydrologie, matricule de solde n°711
677/A, est nommé Directeur de la Gestion de la Planification des Ressources en
Eau, en remplacement de Monsieur Niokhor NDOUR appelé à d’autres fonctions.

Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage : 

•       Monsieur Sidy Mohamed SECK, Expert en politique agricole, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Amadou NIANG.

La France prête à reconnaître tous les tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye en 1944 (source diplomatique)

tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye en 1944
tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye en 1944
La France a exprimé son intention de travailler à la reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre de Thiaroye en 1944. Pour le moment, seuls six tirailleurs sont officiellement reconnus par Paris comme des « soldats tombés pour la France ».
 
« La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais », a déclaré une source diplomatique française lundi à Paris, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), c’était en marge des préparatifs de la célébration du 80? anniversaire du débarquement de Provence. Ce 15 août marquera cet événement historique, et la France envisage d’élargir son hommage aux soldats africains qui ont participé à la libération du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
 
Le 1?? décembre 1944, plusieurs soldats africains, ayant combattu pour la libération de la France, ont été tués à Thiaroye par l’administration militaire coloniale française. Ces soldats réclamaient le paiement de leur solde de captivité et diverses primes qui ne leur avaient pas été versées. L’événement est désormais qualifié de « massacre » par la France, marquant ainsi un tournant dans la reconnaissance de son histoire coloniale.
 
La diplomatie française souligne que cette démarche est motivée par le besoin de « regarder l’histoire en face, d’être juste et de répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance ». Le président Emmanuel Macron a œuvré pour que la reconnaissance des tirailleurs sénégalais soit à la hauteur de leur engagement dans la libération de la France, alors sous l’occupation nazie.
 
Le 15 août 1944, l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, a vu la participation de 250 000 volontaires africains. Cette opération a joué un rôle crucial dans la libération de la Provence, dans le sud-est de la France. À l’occasion de la commémoration du 80? anniversaire de cet événement, le président camerounais, Paul Biya, prononcera un discours au nom des chefs d’État et de gouvernement africain présents.
 
« L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment », a déclaré la source diplomatique française. Cette reconnaissance est une étape importante pour la France et ses anciennes colonies, symbolisant un effort pour réparer les injustices du passé et honorer ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.

Section des Recherches : Adama Faye (frère de Marième Faye Sall) arrêté

Adama Faye
Adama Faye
Le frère de Marième Faye Sall, Adama Faye vient d’être arrêté par des éléments de la Section des recherches, selon des informations de Dakaractu. 
Les raisons de son arrestation ne sont pas encore connues. Cependant, il faut noter que dernièrement, il a été cité dans une affaire foncière, où il détient une société et dans laquelle sa mère est actionnaire. Cette dernière a même été auditionnée ces derniers jours.

Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement : Le nouveau Directeur, Mame Gor ngom, trace sa feuille de route

Mame Ngor Ngom
Mame Ngor Ngom
Le nouveau Directeur général du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC-GOUV) Mame Ngor Ngom a été installé ce mercredi 14 août 2024. Devant la presse, il n’a pas manqué d’afficher son engagement pour une communication gouvernementale transparente et efficace selon les principes du Jub, Jubbal, Jubbanti. Il a insisté sur sa volonté de communiquer sur de “l’authentique, sur du réel, et sur du vrai, de manière inclusive avec les médias, tous les ministères, tous les démembrements de l’Etat”.
 
 
 
 Seneweb vous propose son discours
 
`Mesdames, Messieurs Chers confrères, chers collègues Chers invités, 
 
C’est avec une grande fierté, un sens élevé des responsabilités que je me tiens devant vous aujourd’hui en ma qualité de Directeur général du Bureau d’information et de communication du Gouvernement (BIC-GOUV). La tâche est lourde. Et cette lourdeur me passionne, me motive et renforce ma détermination à servir loyalement l’État et le peuple sénégalais. Mesdames, Messieurs Permettez-moi d’exprimer ma gratitude envers le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre Monsieur Ousmane Sonko pour la confiance qu’ils ont placée en moi. Cette confiance m’oblige. 
 
Et je suis déterminé à réussir cette mission ô combien élevée avec tout le dévouement et l’intégrité requise en contribuant à la visibilité des actions du gouvernement dans une démarche inclusive. A vous tous, je tends la main particulièrement à tous les responsables des services de communication des départements ministériels, des institutions publiques et parapubliques pour réussir cette mission qui consiste notamment à harmoniser la parole gouvernementale en relation avec la Cellule de communication de la Présidence et la Direction de la communication du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec bien sûr l’appui nécessaire du Secrétariat Général du Gouvernement. 
 
Les idéaux de vertu, de transparence doivent être notre ligne de conduite pour une communication gouvernementale efficiente et efficace selon les principes du Jub, Jubbal, Jubbanti. Je m’attellerai à travailler avec la meilleure équipe possible celle qui épouse la vision des autorités qui ont une claire idée pour sortir notre pays des griffes de la pauvreté, de l’injustice sociale, de l’injustice tout court. Le Bureau d’information et de communication du Gouvernement sera ainsi au cœur du dispositif. Nous allons travailler avec tous les ministères, tous les démembrements de l’État pour non seulement montrer les actions du gouvernement mais démontrer leur impact sur le vécu quotidien des Sénégalais. Nous communiquerons sur de l’authentique, sur du réel et sur du vrai. 
 
Nous serons aussi ouverts à tous les compatriotes pour une information de qualité, des données sur les aspects qui les concernent. Nous assurons nos partenaires des médias, la presse nationale et internationale dans son ensemble, de notre volonté de collaborer avec eux pour leur faciliter leur travail souvent fastidieux à la recherche de sources fiables et d’interlocuteurs habilités. Nous sommes conscients que l’information, la matière première du journaliste, éclaire aussi le citoyen de plus en plus exigeant. C’est pourquoi la pédagogie doit être au cœur de toutes les actions pour annihiler les incompréhensions et les zones d’ombre. Que le Sénégal soit davantage éclairé et apaisé en ce mois de Safar riche en lumières. Merci de votre aimable attention. 
Dakar, le mercredi 14 août 2024

Dissolution de la CNDT : La présidence de la République dévoile le motif officiel

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a dissous la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT). L’entité dirigée par Benoît Sanbou a été officiellement rayée de l’architecture institutionnelle de l’État, par décret, le 7 août dernier. Cependant, le motif n’a pas été dévoilé.
Toutefois, le décret précise que « les ressources budgétaires, les biens meubles, les archives et autres documents de l’entité dissoute sont transférés au secrétariat général de la Présidence de la République ».
Dans un communiqué, la présidence de la République, soucieuse de lever tout équivoque sur les raisons de cette dissolution, dévoile le motif officiel.
A l’en croire, « par cette décision, le président de la République entend poursuivre, à travers une réorganisation institutionnelle des organes de l’État, la rationalisation des dépenses publiques et une meilleure efficacité de la gouvernance publique ».
 
 
 

Diomaye Faye Dissout la Commission du Dialogue des Territoires, Benoît Sambou Informé…

Benoît Sambou
Benoît Sambou

La Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT) a été dissoute, sur décision du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été communiquée à son Président, Benoît Sambou, comme le rapporte RFM.

M. Sambou a informé ses collaborateurs de cette dissolution, qui devrait être officiellement annoncée lors du Conseil des ministres prévu pour ce mercredi 14 août.

Il est à noter que le premier Président de la CNDT fut le regretté Djibo Leity Ka.

Créée par le décret n°2015-1970 du 21 décembre 2015, la CNDT est un organe consultatif placé auprès de la Présidence de la République.

Sa mission principale est de soutenir le Président de la République dans l’élaboration de mécanismes de coopération territoriale, d’accompagner le Gouvernement dans la promotion des groupements d’intérêt communautaire, et d’aider les collectivités locales dans la création de groupements d’intérêt communal et d’Établissements publics territoriaux.

La CNDT avait également pour rôle de faciliter les relations entre le Gouvernement et les collectivités locales, ainsi qu’entre les collectivités locales elles-mêmes, pour améliorer la concertation entre les acteurs territoriaux. Elle fournissait aussi au Président de la République et au Gouvernement les analyses nécessaires pour renforcer les ressources humaines, matérielles et financières des collectivités locales.

Plainte – L’ancienne premiere dame Marième Faye Sall derriere Madiambal Diagne

Marième Faye Sall derriere Madiambal Diagne
Marième Faye Sall derriere Madiambal Diagne

Le journaliste Madiambal Diagne, dirigeant du groupe de presse Avenir Communication, se trouve au cœur d’une nouvelle polémique. Les avocats d’Ousmane Sonko, sous la direction de maître Bamba Cissé, ont annoncé leur intention de porter plainte contre lui. Cette action judiciaire, prévue pour le lundi suivant, survient après que le journaliste a exprimé des critiques à l’encontre de l’homme politique.

Cependant, lors de son intervention dans l’émission « MNF » diffusée sur 7TV le lundi 12 août 2024, Madiambal Diagne a révélé avoir reçu un soutien significatif. En effet, Marième Faye Sall, ancienne Première Dame du Sénégal et épouse de l’ex-président Macky Sall, l’a contacté personnellement pour lui manifester son appui. Le journaliste a précisé entretenir de très bonnes relations avec la famille de l’ancien chef de l’État, relations qui, selon lui, sont souvent méconnues du grand public. Lors de cet appel, Marième Faye Sall lui aurait offert son soutien moral après avoir appris l’imminence de la plainte.

En plus de ce soutien prestigieux, Madiambal Diagne peut également compter sur l’appui de Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale.

Réagissant à la plainte annoncée par Ousmane Sonko, Moustapha Diakhaté a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation contre le journaliste. Selon lui, après une série de purges violentes, Ousmane Sonko chercherait à museler Madiambal Diagne à travers une « terreur judiciaire ». Moustapha Diakhaté a appelé les républicains et les démocrates à se tenir en première ligne pour contrer ce qu’il qualifie de « desseins tyranniques » et d’ »atteinte indigne à la démocratie sénégalaise ».

Le Voyage Olympique du Sénégal: de Tokyo 1964 à aujourd’hui

Depuis les rues animées de Dakar jusqu’aux stades olympiques, le parcours du Sénégal aux JO est une histoire de persévérance et d’espoir. Depuis sa première participation en 1964, le pays a connu un chemin parsemé de défis, marqué par une quête constante d’excellence sportive.
L’aventure olympique sénégalaise témoigne de l’évolution d’une jeune nation indépendante, déterminée à se faire une place sur la scène sportive internationale. Chaque édition des Jeux a été une opportunité d’apprentissage et de croissance, contribuant à forger une culture sportive résiliente.
Malgré les obstacles, les athlètes sénégalais ont représenté leur pays avec fierté, inspirant la jeunesse et stimulant le développement du sport national. Alors que les Jeux de Paris 2024 ont comencé, c’est l’occasion de revenir sur ce parcours olympique unique, d’explorer les moments clés qui ont façonné cette histoire, et de découvrir les aspirations qui animent la nouvelle génération d’athlètes sénégalais. De la première participation à la conquête historique d’une médaille, chaque étape raconte l’histoire d’un pays déterminé à laisser sa marque dans l’histoire olympique.
Les débuts olympiques du Sénégal : Tokyo 1964
L’histoire olympique du Sénégal commence en 1964, lors des Jeux Olympiques de Tokyo. C’est un moment historique pour ce jeune pays d’Afrique de l’Ouest, qui venait tout juste d’accéder à l’indépendance quatre ans plus tôt. Cette première participation marque le début d’une aventure olympique riche en émotions et en performances pour les athlètes sénégalais.
La délégation sénégalaise à Tokyo 1964 était modeste, mais pleine d’espoir et de détermination. Bien que les résultats n’aient pas été exceptionnels lors de cette première participation, l’importance symbolique de cet événement était immense. Il s’agissait non seulement de représenter le Sénégal sur la scène sportive internationale, mais aussi d’affirmer l’identité et la fierté d’une nation nouvellement indépendante.
Les athlètes sénégalais ont principalement participé aux épreuves d’athlétisme lors de ces premiers Jeux. Parmi eux, on peut citer des noms comme Abdoulaye Seye, qui avait déjà remporté une médaille de bronze sur 200 mètres aux Jeux de Rome en 1960, mais sous les couleurs de la France. Cette fois-ci, il représentait fièrement son pays natal.
L’impact de cette première participation
La participation du Sénégal aux Jeux de Tokyo 1964 a eu un impact considérable sur le développement du sport dans le pays. Elle a inspiré toute une génération de jeunes athlètes et a contribué à la mise en place de structures sportives plus solides. Les autorités sénégalaises ont compris l’importance du sport comme vecteur de développement et d’unité nationale.
Cette première expérience olympique a également permis au Sénégal de tisser des liens avec la communauté sportive internationale. Les échanges et les rencontres lors des Jeux ont ouvert de nouvelles perspectives pour le sport sénégalais, notamment en termes de formation et de compétition à haut niveau.
La quête de la première médaille olympique
Après les Jeux de Tokyo, le Sénégal a continué à participer régulièrement aux Jeux Olympiques. Cependant, la quête de la première médaille olympique pour le pays s’est avérée être un long chemin. Les athlètes sénégalais ont montré leur talent et leur détermination à chaque édition, mais la consécration olympique restait insaisissable.
Les moments marquants
Au fil des années, plusieurs athlètes sénégalais se sont distingués lors des compétitions olympiques, même s’ils n’ont pas réussi à monter sur le podium. On peut citer :
⦁ Amy Mbacké Thiam: qui a atteint la finale du 400 mètres aux Jeux d’Athènes en 2004.
⦁ Mamadou Gueye: Il a participé aux Jeux Olympiques de Pékin 2008. Bien qu’il n’ait pas réussi à atteindre les phases finales, sa participation a été significative pour le Sénégal dans le 400 mètres.
Ces performances, bien que non médaillées, ont contribué à maintenir l’espoir et la motivation au sein de la communauté sportive sénégalaise.
La consécration : la première médaille olympique
L’histoire olympique du Sénégal a connu son apogée lors des Jeux de Séoul en 1988, grâce à la performance exceptionnelle d’Amadou Dia Ba. Après des années d’attente et d’espoir, le rêve olympique sénégalais s’est enfin concrétisé sur la piste du 400 mètres haies.
Dans une course mémorable, Dia Ba a défié les pronostics et les légendes de la discipline. Avec une détermination sans faille, il a franchi les obstacles un à un, poussant son corps à la limite. Le chronomètre s’est arrêté à 47,23 secondes, marquant non seulement le meilleur temps de sa carrière, mais aussi l’entrée triomphale du Sénégal dans le cercle des médaillés olympiques.
Cette médaille d’argent historique, remportée face à des athlètes de renommée mondiale comme Edwin Moses, a résonné bien au-delà des frontières du Sénégal. Elle a couronné le parcours exceptionnel de Dia Ba, déjà quintuple champion d’Afrique et vainqueur des Jeux africains de 1987.
Ce succès olympique a marqué un tournant pour le sport sénégalais. Il a prouvé que le pays pouvait non seulement participer, mais aussi briller au plus haut niveau international. L’exploit de Dia Ba a inspiré toute une génération d’athlètes sénégalais, ouvrant la voie à de nouvelles ambitions et à un investissement accru dans le sport de haut niveau au Sénégal.
Le Sénégal et les Jeux Olympiques modernes
Aujourd’hui, le Sénégal est devenu un acteur respecté du mouvement olympique africain et mondial. Le pays participe régulièrement aux Jeux Olympiques d’été et a même envoyé des représentants aux Jeux d’hiver, notamment en ski alpin.
Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) joue un rôle crucial dans la préparation et la participation des athlètes sénégalais aux Jeux Olympiques. Il travaille en étroite collaboration avec les fédérations sportives nationales pour identifier et soutenir les talents prometteurs.
De plus, le Sénégal s’implique activement dans la promotion des valeurs olympiques en Afrique. Il accueillera les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026 à Dakar, qu’il deviendra la première ville africaine à organiser une compétition olympique. C’est une chance exceptionnelle pour le Sénégal de montrer au monde son dynamisme, sa culture et son hospitalité légendaire.
Depuis son indépendance, le Sénégal a connu un engouement croissant pour le sport. Au fil des années, les compétitions sportives sont devenues un élément central de la vie sociale et culturelle du pays. Les performances des athlètes sénégalais sur la scène internationale ont suscité une fierté nationale et une passion grandissante parmi les supporters.
Cette ferveur sportive a eu des répercussions au-delà des stades et des terrains. L’intérêt accru pour le sport s’est accompagné d’un développement des activités connexes, notamment dans le domaine du divertissement en ligne. Les plateformes de paris sportifs et les casinos en ligne ont gagné en popularité, offrant aux passionnés de nouvelles façons de vivre leur engagement sportif. L’évolution technologique a joué un rôle crucial dans cette transformation. L’adoption de méthodes de paiement innovantes, comme Paysafecard, a rendu ces plateformes plus accessibles et sécurisées. Cette solution de paiement, particulièrement appréciée pour sa facilité d’utilisation et sa confidentialité, a contribué à démocratiser les jeux de casino virtuels.
Paris 2024 : les espoirs du Sénégal
À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Sénégal nourrit des espoirs. La délégation sénégalaise s’annonce prometteuse, avec un mélange d’athlètes expérimentés et de jeunes talents émergents. Voici un aperçu de quelques athlètes sénégalais:
⦁ Mbagnick Ndiaye: Judo (+100 kg Hommes)
⦁ Louis François Mendy: Athlétisme (110 m Haies)
⦁ Saly Sarr: Athlétisme Féminin (Triple Saut)
⦁ Ndeye Binta Diongue: Escrime (Épée Féminine)
Mbagnick Ndiaye
Mbagnick Ndiaye, judoka de 30 ans, participera à ses deuxièmes Jeux Olympiques consécutifs dans la catégorie des plus de 100 kg. Son palmarès est impressionnant, avec trois titres de champion d’Afrique, une médaille d’argent et cinq médailles de bronze aux Championnats d’Afrique. Après ses débuts olympiques à Tokyo 2020, où il a été éliminé au premier tour face à Tamerlan Bashaev (qui a ensuite remporté le bronze), Ndiaye est déterminé à traduire ses performances continentales sur la scène olympique.
Louis François Mendy
Louis François Mendy est un hurdler qui a déjà prouvé sa valeur aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, bien qu’il ait été éliminé en séries. Depuis, Mendy a conservé son titre aux Jeux africains et a remporté le titre de champion d’Afrique. Il a considérablement amélioré son record personnel, établissant un nouveau record national avec un temps de 13.18 secondes.
Saly Sarr
Saly Sarr, athlète de triple saut, a montré une progression constante. Après une finale aux Championnats du monde juniors de Nairobi en 2021, où elle a terminé huitième, elle a prouvé sa compétitivité en remportant l’or aux Championnats d’Afrique d’athlétisme 2023. Après elle a remporté la finale du saut en triple avec un score de 14,06 mètres aux Championnats d’Afrique d’athlétisme en cours à Douala ce juin 2024.
Ndeye Binta Diongue
Ndeye Binta Diongue est à ses deuxièmes Jeux Olympiques, après ses débuts à Tokyo 2020. Devenue la première escrimeuse sénégalaise à se qualifier pour les Jeux Olympiques depuis Pékin 2008, Diongue a démontré son talent en se qualifiant lors du TQO africain d’Alger.
L’héritage olympique du Sénégal
L’aventure olympique du Sénégal, de Tokyo 1964 à aujourd’hui, est une histoire de persévérance, de progrès et de fierté nationale. Chaque participation aux Jeux Olympiques a contribué à forger l’identité sportive du pays et à inspirer de nouvelles générations d’athlètes.
Au-delà des performances sportives, les Jeux Olympiques ont joué un rôle important dans le développement du Sénégal. Ils ont favorisé les investissements dans les infrastructures sportives, amélioré les programmes de formation des athlètes et renforcé la position du pays sur la scène internationale.
L’héritage olympique du Sénégal se manifeste également dans l’engagement du pays envers les valeurs olympiques. Chaque Olympiade est une nouvelle opportunité de briller sur la scène mondiale et de contribuer à l’héritage sportif du Sénégal. Alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse, il s’ouvre un nouveau chapitre de son histoire olympique. Cette étape cruciale promet non seulement de consolider les acquis du passé, mais aussi de propulser le sport sénégalais vers de nouveaux sommets.
L’avenir olympique du Sénégal s’annonce prometteur, porté par l’ambition de ses athlètes et le soutien indéfectible de sa population. Avec chaque compétition, chaque performance, le Sénégal continue de renforcer sa place dans la famille olympique, inspirant ainsi toute une génération à rêver grand et à repousser les limites du possible.

Cheikh Bass à Birame Soulèye: «Touba constitue la première des priorités du gouvernement »

Le porte-parole du khalife général des mourides a reçu, hier, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Birame Soulèye Diop était accompagné du Directeur Général de la Senelec, Papa Toby Gaye.

Lors de sa prise de parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké a exprimé son satisfecit à l’endroit du nouveau gouvernement.

 

Sur ce, il a déclaré au ministre que Touba constitue la première des priorités du régime de Bassirou Diomaye Diakhar Fay

Les raisons derrière l’audition de la mère de Marième Faye Sall, d’Adama Faye et de son épouse

Screenshot

L’audition de Mme Oumou Diallo, belle-mère de l’ancien président Macky Sall, a eu lieu le mardi 13 août à son domicile en raison de sa mobilité réduite.

Cette audition s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur une transaction immobilière liée à la Compagnie des infrastructures africaines (CIA), où elle est actionnaire.

Selon L’Obs, les questions ont tourné autour de sa signature apposée au bas d’un procès-verbal de vente d’un terrain par la Compagnie des infrastructures africaines (Sia).

L’affaire concerne la vente de deux lots de terrain pour lesquels des irrégularités ont été relevées dans les documents, notamment une discordance de dates.

La transaction, initiée par Adama Faye, a été mise en cause par un acquéreur qui a déposé une plainte. Mme Diallo, ainsi que Tata Aïchatou Babou, l’épouse de Faye (actionnaire), ont été entendues par les enquêteurs, tandis qu’Adama Faye est attendu mercredi pour fournir des justificatifs sur le blocage administratif de l’autorisation de morcellement.

Abdoulaye, le fils d’Idrissa Seck obtient une liberté provisoire, après plusieurs mois de détention

Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, a récemment été libéré après plusieurs mois de détention, selon les informations communiquées par Ngone Saliou. Cette libération s’est faite sous le régime du contrôle judiciaire, accordant à Abdoulaye Seck une liberté provisoire en attendant la suite de la procédure judiciaire en cours.

L’arrestation d’Abdoulaye Seck remonte à une opération menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Ce dernier faisait partie des individus interpellés dans le cadre de cette vaste opération de lutte contre le trafic de drogue. Les personnes arrêtées, dont Abdoulaye Seck, étaient soupçonnées de participer à un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent.

Les accusations portées contre Abdoulaye Seck sont graves : il est présenté comme un acteur clé dans la gestion d’un point de vente de drogue au sein de l’hôtel Terrou-Bi à Dakar, où les autorités ont découvert des bouteilles d’azote dans la suite qu’il occupait. L’enquête de l’OCRTIS, qui a conduit à son arrestation en mai, suggère qu’il pourrait être impliqué dans un réseau international de trafic de cocaïne. Ce réseau aurait acheminé la drogue depuis la Gambie et la Guinée-Bissau vers Marseille en passant par le Sénégal.

Le journal Libération avait en mai dernier publié un rapport détaillé de cette enquête, soulignant qu’Abdoulaye Seck aurait joué un rôle actif dans l’organisation et l’exportation de cocaïne via des circuits internationaux bien établis.

Amadou BA (Pastef) : « C’est aux journalistes d’aller en grève pour demander aux patrons où est passé l’argent »

Ce mardi 13 août, les députés de la 14e législature ont ouvert la première session extraordinaire de l’année 2024. L’occasion pour le député de Yewwi Askan Wi, Amadou Bâ, de se prononcer sur la « Journée sans presse » décrétée le même jour.

Pour le membre de PASTEF, les patrons de presse ont décidé de faire grève simplement parce qu’on leur demande de payer des impôts. Selon lui, il serait plus approprié que les journalistes organisent cette journée pour questionner la gestion de l’argent prélevé directement sur leurs salaires et censé être reversé au trésor public, rapporte Walf.

«C’est vraiment étrange cette grève. Lorsqu’un journaliste fait grève, c’est généralement en réaction à l’emprisonnement de collègues, à la fermeture de journaux ou de chaînes de télévision, ou à des brimades. Mais ici, des patrons de presse font grève parce qu’ils refusent de verser les cotisations sociales des journalistes. Ils ont détourné cet argent pour leur propre bénéfice. Il appartient aux journalistes de faire grève pour demander aux patrons de presse où est passé l’argent prélevé sur leurs salaires. Il doit y avoir une concertation entre l’État et les différentes parties. Le modèle de fonctionnement de la presse est obsolète et nécessite des changements. Mais ils sont habitués au chantage et continuent dans cette voie », déclare le député, qui milite pour une presse indépendante avec des garanties de financements pérennes.

Amadou Bâ affirme que le nouveau régime n’a pas pour but de bâillonner la presse, mais de lutter contre les mauvaises pratiques persistantes dans le secteur depuis plusieurs années.

Lansana Gagny Sakho sur la presse : « Pourquoi sont-ils tous dans le rouge après le départ de Macky Sall ? »

Je dois avouer que je ne trouve pas les mots pour qualifier cette situation assez ubuesque. L’anormalité semble être devenue la norme dans ce secteur dite de la presse privée.

Chaque année plus d’un millier d’entreprises ferment au Sénégal et 65% des PME disparaissent lors de leur première année d’existence…. Ça empêche pas de continuer à fonctionner.

Pourtant tous les jours des opérateurs économiques se conforment sans tambours ni trompettes aux lois et règlements du pays. Tous les jours des entreprises qui font l’objet d’un ATD se rapprochent de la direction des impôts pour trouver des solutions.

Une question qui me taraude pourquoi sont ils tous dans le rouge après le départ de Macky SALL….. Un business dont les fondements sont fake ne peut pas tenir.

L’exception sénégalaise c’est également cela un groupe d’opérateurs économiques qui décident to de go de se donner le droit de remettre en question la fiscalité.

On peut être leur trouver l’excuse de ne pas avoir encore compris qu’un certain Macky SALL n’est plus Président du Sénégal. Une année sans presse alimentaire participerait à renforcer notre démocratie et le Sénégal ne s’en porterait que mieux…

Lansana Gagny Sakho*

Dpg de Sonko à l’Assemblée nationale : Ababacar Aba Mbaye lâche une info de taille

Le premier ministre du Sénégal fera-t-il sa déclaration de politique général ou pas? En tout cas, pour le député de Taxawu Sénégal, Ababacar Aba Mbaye, Ousmane Sonko ne viendra pas à l’Assemblée nationale. Il s’exprimait, ce mardi 13 août, lors de la première session extraordinaire de l’année 2024, qui était une occasion pour modifier le règlement intérieur en profondeur et pour la prochaine législature.

« Puisque ce document est totalement à changer », argue Ababacar Aba Mbaye, au micro de Seneweb.

Avant de regretter : « On a quasiment la certitude que le Premier ministre ne viendra pas à l’Assemblée nationale pour faire sa déclaration de politique générale (DGP). Maintenant, on a décidé de faire uniquement une réactualisation qui, à la limite, ne servira à rien, parce que je suis convaincu que le chef du gouvernement ne va pas venir. Le travail va juste gérer les aspects liés au Premier ministre. C’est un déni de responsabilité. On aurait pu faire mieux. »

Abass Fall à Birahim Seck : « Il est bon de parler mais il est bon aussi d’être équilibré … »

Le député Abass Fall a récemment adressé un message direct à Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, questionnant la cohérence de ses positions.

Dans son texte, Abass Fall souligne l’importance de la cohérence dans le discours public, en affirmant qu’il est essentiel de payer ses impôts sans exception.

« À quel Birahim SECK se fier? Il est bon de parler mais il est bon aussi d’être équilibré. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire », déclare Abass Fall.

« Il faut payer les impôts ce n’est pas discutable. Certains comme moi ont vu leurs structures fermées à cause des impôts et on n’a pleurniché nulle part. À force de vouloir exister avec la parole , on se perd forcément », ajoute-t-il.

Journée Sans Presse : « Un combat des lobbies, pas des journalistes », selon Maodo Faye

Le journaliste Maodo Faye exprime son point de vue acerbe à l’égard des initiateurs de la journée sans presse. Selon lui, ce combat n’appartient pas aux journalistes, qui ne font que relayer l’information, mais plutôt aux lobbies dont les intérêts ont été menacés par l’arrivée des nouvelles autorités.

« Soyons honnêtes, il s’agit du combat des lobbies qui tirent les ficelles des groupes de presse. Ces lobbies ont vu leurs intérêts compromis avec l’arrivée des nouvelles autorités. En tant que journaliste et membre de la corporation, je le dis clairement : ce combat n’est pas celui des journalistes, mais des patrons de presse qui se retournent discrètement contre le Gouvernement.

« Quel intérêt aurait le Gouvernement à vous étrangler ? La presse a fait de Sonko le bouc émissaire, le qualifiant de vindicatif. Mais non, Ousmane Sonko n’est pas revanchard. Il applique simplement la loi avec le Gouvernement de Diomaye. Une loi qui a été bafouée sous l’ancien régime, c’est ça le vrai problème.

« Chacun est libre de faire grève ou non. Mais le choix de Walfadjri de ne pas participer à cette grève en dit long. Qui a plus souffert sous les régimes précédents que Walfadjri ? Pourtant, ce groupe sait que ce combat n’est pas le sien, mais celui d’autres, pas des journalistes qui font leur travail d’information.

« Un patron de presse a même avoué qu’il ne peut pas payer ses impôts. Si les patrons de presse ne peuvent rencontrer le Président Diomaye Faye à cause d’un agenda chargé, ils peuvent toujours discuter avec les inspecteurs ou le ministre de la Communication pour faire passer leurs requêtes au chef de l’État.

« Qui a décidé de tuer la presse ? Ni Ousmane Sonko ni le Gouvernement ne vous ont causé de tort. Ce n’est pas la première fois qu’une grève de ce genre est organisée au Sénégal.

Domaine Public Maritime: « Plusieurs irrégularités préoccupantes » mis en lumière par le rapport de la commission

Le rapport de la commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar est désormais entre les mains du Président de la République. Un rapport qui met en lumière plusieurs irrégularités préoccupantes, selon le ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence sénégalaise, Ousseynou Ly.

Le Chef de l’Etat a, selon lui, réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse,sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l’orthodoxie et garantir un accès libre au Domaine Public Maritime pour tous.

« Des recommandations ont également été formulées », a-t-il confié.

Grand Magal de Touba : Le gouvernement octroie une enveloppe de 800 millions aux hôpitaux

À l’occasion du grand Magal de Touba, prévu pour le vendredi 23 août 2024, le gouvernement a pris une initiative significative pour soutenir les infrastructures de santé de la ville sainte. Conscient de l’afflux massif de pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur, le gouvernement a alloué une enveloppe de 800 millions de FCFA aux hôpitaux de Touba.

Ce financement a pour objectif de renforcer la capacité des établissements de santé à gérer l’affluence exceptionnelle de visiteurs. Les fonds seront utilisés pour améliorer les services médicaux, en augmentant les stocks de médicaments, en fournissant du matériel médical supplémentaire, et en renforçant les équipes médicales pour assurer une prise en charge efficace des urgences.

Cette décision du gouvernement s’inscrit dans une volonté de garantir la sécurité sanitaire des pèlerins et de soutenir les autorités religieuses dans l’organisation du Magal. Le grand Magal de Touba, qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, attire chaque année des millions de fidèles venus de tout le pays et de l’étranger. Cette mobilisation de fonds témoigne de l’importance accordée par l’État à cet événement, tant sur le plan religieux que culturel.

En plus du renforcement des capacités des hôpitaux, cette enveloppe budgétaire pourrait également contribuer à des actions préventives, telles que des campagnes de sensibilisation à la santé publique, des installations temporaires pour les premiers secours, et des mesures pour prévenir la propagation de maladies contagieuses dans un contexte de grande concentration humaine.

En résumé, cette allocation de 800 millions de FCFA par le gouvernement pour les hôpitaux de Touba, à l’occasion du grand Magal, reflète une démarche proactive visant à assurer le bon déroulement de cet événement spirituel tout en préservant la santé et le bien-être des millions de pèlerins attendus.

Règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Les députés convoqués, demain, en Commission !

Assemblée nationale
Assemblée nationale
La Conférence des présidents a fixé le calendrier pour l’examen de la proposition de loi portant modification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

 
 
 
«Les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains sont convoqués en réunion le mercredi 14 août 2024 à 10 H 00 à la Salle Marie Joséphine Diallo du nouveau bâtiment », a indiqué le député de Bokk Gis Gis, Moussa Diakhaté
 
 
 
Il a annoncé, dans ce sens, que l’ordre du jour sera l’examen de la proposition de loi n°10/2024 modifiant et complétant la loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002, modifiée, portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
 
 
 
Après cette étape, le document sera proposé en séance plénière.

Grand Magal de Touba : Le gouvernement octroie une enveloppe de 800 millions aux hôpitaux

la communauté mouride en deuil
la communauté mouride en deuil
A l’occasion du grand Magal de Touba prévu le vendredi 23 août 2024, le gouvernement a donné une enveloppe de 800 millions pour les hôpitaux de la ville sainte.

Journée sans presse : La position ferme d’Amadou Ba

Amadou Ba
Amadou Ba
« Il est de la responsabilité des entreprises de s’acquitter de leurs responsabilités fiscales. Il est de la responsabilité de l’État de préserver ses outils ». Tel est l’avis de l’ancien Premier ministre Amadou Ba sur la journée sans presse décrétée ce mardi 13 août par les patrons de presse.
 
Toutefois, l’ancien chef du gouvernement de Macky Sall souhaite que la question fiscale reste un dossier technique et que la Direction des Impôts puisse échanger avec les entreprises de presse afin de trouver une solution.
 
« Je pense qu’il faut juste équilibrer. Aux entreprises de presse de s’acquitter de leurs obligations et à l’administration de trouver les voies et moyens pour aider ces entreprises à pouvoir survivre et travailler. Il faut éviter que ça déborde et que rapidement les acteurs se retrouvent autour d’une table », a-t-il partagé dans une correspondance parcourue par Seneweb.

Madiambal Diagne avoue avoir aidé Adji Sarr à quitter le Sénégal « c’était avec mon véhicule et mon… »

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a une nouvelle fois pris la parole sur des sujets d’actualité lors de l’émission MNF, animée par Maïmouna Ndour Faye, le lundi 12 août 2024. L’une des questions abordées concernait le départ secret d’Adji Sarr, la jeune femme qui avait accusé Ousmane Sonko, alors dans l’opposition, de viol. Cette affaire avait débouché sur la condamnation de Sonko pour corruption de la jeunesse. À l’époque, des accusations avaient été portées contre le régime de Macky Sall, soupçonné d’avoir orchestré un complot pour nuire politiquement à Sonko.

Peu après l’élection présidentielle et avant l’installation du nouveau pouvoir, des informations avaient émergé concernant le départ d’Adji Sarr vers une destination inconnue. Des rumeurs avaient alors circulé, impliquant Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien régime, dans l’organisation de ce départ. Le journaliste n’a pas nié ces accusations lors de l’émission : “Pour vous parler un peu du cas d’Adji Sarr, je tiens à préciser que, lorsque j’ai commencé à l’aider, c’était dans un cadre purement humanitaire. Cependant, entre-temps, je peux affirmer ici, devant les téléspectateurs, que personne n’est plus informé que moi sur la manière dont Adji Sarr a quitté le pays. Je sais exactement comment elle est sortie, quand elle a quitté le territoire, et même par quels moyens elle a voyagé.”

Madiambal Diagne a laissé entendre qu’Ousmane Sonko était informé du départ d’Adji Sarr, et il a invité ce dernier à aborder publiquement ce sujet pour éclairer les Sénégalais, rappelant qu’à l’époque, l’affaire était perçue par beaucoup comme un complot d’État contre lui : “N’est-il pas vrai que tout le monde disait que l’affaire Adji Sarr était un complot d’État ? On parlait de manipuler quelqu’un pour détruire la carrière d’une autre personne. On a cité des magistrats, des avocats, et bien d’autres personnes. Oui ou non ? Donc, ceux qui disaient que c’était un complot à l’époque sont aujourd’hui ceux qui détiennent le pouvoir. S’ils veulent vraiment que la vérité éclate, qu’ils ouvrent le dossier pour que tout le monde puisse comprendre ce qui s’est réellement passé. Mais la réalité est qu’il y a beaucoup de gens qui parlent sans avoir la moindre implication dans cette affaire. La première personne concernée est Ousmane Sonko. L’avez-vous entendu aborder ce sujet depuis qu’il est au pouvoir ? Non, vous ne l’avez pas entendu en parler. C’est lui qui sait pourquoi il évite ce sujet.”

Quant aux rumeurs selon lesquelles il aurait aidé Adji Sarr à obtenir son passeport, organisé son exfiltration et prêté son véhicule jusqu’à l’aéroport, Madiambal a répondu : “Je vais vous répondre avec sincérité, sans jamais vous mentir. Le jour de son départ, il a été insisté qu’Adji Sarr ne devait en aucun cas être présente au Sénégal le jour de l’élection présidentielle. Je ne vais pas dire que cela m’a été explicitement demandé, mais l’histoire en jugera. Ce que je peux dire, en tout cas, c’est que Ousmane Sonko était au courant, et l’État aussi. Personne ne vous fera croire qu’une personne sous la garde de l’État peut quitter le pays sans que le pouvoir en place ne soit informé. Vous ne pouvez pas croire cela.”

Madiambal Diagne a ainsi révélé qu’il avait été une personne clé dans l’organisation du départ d’Adji Sarr du Sénégal. Il a confirmé avoir fourni son véhicule et payé le carburant pour ce voyage, tout en se réservant de divulguer plus de détails sur les circonstances exactes : “Je ne révélerai pas comment elle a quitté le pays ni quelle est sa destination finale. Je le dirai quand le moment sera venu. Ce que je peux dire ici devant vous, c’est que c’est moi qui ai fourni mon propre véhicule pour qu’elle puisse partir, et c’est moi qui ai payé le carburant.”

Il est à noter que le départ d’Adji Sarr du Sénégal a été révélé avant que les nouvelles autorités ne soient installées, quelques jours après l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

Primature : Voici les 15 hommes et femmes qui conseillent le Premier Ministre Ousmane Sonko

Fondateur puis leader de Pastef depuis près d’une décennie, Ousmane Sonko a dû laisser son confrère Bassirou Diomaye Faye se présenter à la Présidentielle et prendre les rênes du pays, à cause de démêlés avec la justice. Désormais Premier ministre, il gouverne aux côtés du chef de l’Etat.

Chargé de dérouler le « Projet » qu’il a dressé et proposé aux Sénégalais, Ousmane Sonko compte sur le noyau de Pastef pour sa mise en place. Jeune Afrique, qui s’est intéressé à sa « garde rapprochée », a dévoilé les 15 conseillers du Premier ministre.

A la première place des conseillers, on retrouve le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Compagnon de longue date de Sonko avant de devenir Président, « Diomaye » collabore étroitement avec son Premier ministre. Faute de quoi, le tandem qui s’est installé à la tête du pays est voué à l’échec.

Comme avec Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko reste toujours proche de ses collaborateurs lorsqu’il était opposant. Ainsi, parmi ses conseillers, on retrouve Birame Souleye Diop, nommé ministre du Pétrole et des Mines, Yacine fall, ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration africaine, Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, et Ahmadou Al Aminou Lo, ancien directeur de l’agence sénégalaise de la BCEAO, nommé ministre secrétaire général du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

Parmi les conseillers du Premier Ministre Ousmane Sonko, on retrouve également ses proches collaborateurs. Il y a par exemple son chef de cabinet, Ibrahima Guéye, ou encore Waly Diouf Bodian, nommé Directeur du Port de Dakar, mais qui était auparavant inspecteur des Impôts et Domaines comme Ousmane Sonko. Il fait d’ailleurs partie des membres fondateurs de Pastef. Djibril Guéye Ndiaye fait également partie de ce lot. Le chef de protocole de Ousmane Sonko reste l’un de ses proches conseillers, avec Fadilou Keita, Directeur de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC).

Parmi les conseillers d’Ousmane Sonko, il y a également ses compagnons de lutte. Le premier est Abass Fall. Membre de Pastef depuis sa création et député, il a été l’un des facilitateurs des négociations entre l’actuel Premier ministre et le président sortant Macky Sall, lorsque le premier nommé était incarcéré à quelques semaines de la Présidentielle.

Parmi les compagnons de lutte de Sonko qui restent ses conseillers, il y a Djibril Sonko et Dialo Diop. Le premier cité, qui n’a aucun lien de parenté avec le Premier ministre, est son remplaçant à la mairie de Ziguinchor. Il est réputé être l’un de ses fidèles compagnons. Le deuxième, Dialo Diop, frère de Omar Blondin Diop, mort en détention sous Léopold Sédar Senghor, est membre de Pastef depuis 2017. Il est vice-président chargé des questions panafricanistes au sein de Pastef, fonction qu’il cumule avec celle de conseiller spécial aux questions mémorielles de Bassirou Diomaye Faye.

A l’international, Ousmane Sonko compte également des conseillers. Cadre chez Air France et membre de Pastef depuis 2017, Mariama Dieng fait partie des conseillers du Premier ministre. Selon Jeune Afrique, celle qui a milité au sein de La République en marche ( désormais Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron) fait partie des personnes qui ont œuvré pour le rapprochement entre Pastef et les formations politiques de la gauche française, dont La France insoumise de Jean Luc Mélenchon. Il y a également Aicha Touré, membre de Pastef depuis sa création. Basée aux Etats-Unis et élue députée de la région Amérique du Nord en juillet 2022, elle est amie d’enfance de Ousmane Sonko, avec qui elle était camarade de classe. Le dernier de la liste est Chérif Diop. Militant basé au Canada, il a été l’un des artisans des levées de fonds de Pastef, avant de devenir secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko plaide pour le rapprochement avec le Mali

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a été reçu lundi par le chef de la junte malienne et a plaidé pour le rapprochement entre son pays et le Mali, qui a récemment tourné le dos à l’organisation ouest-africaine Cedeao, dans des propos rapportés par la télévision nationale ORTM.

« Nous resterons unis conformément aux réalités (…) qui nous imposent de continuer à coopérer (sur) tous les plans. Je sors d’ici avec la certitude qu’on a exactement la même compréhension de ce que devrait être nos relations », a déclaré M. Sonko à l’issue d’une discussion avec le colonel Assimi Goïta qu’il a qualifiée de « très franche » et « très fraternelle ».

Cette « visite d’amitié et de travail » fait suite au voyage de M. Sonko au Rwanda où il a assisté dimanche à l’investiture de Paul Kagame à un quatrième mandat.

Le nouveau président sénégalais investi en avril, Bassirou Diomaye Faye, avait déjà rendu une visite officielle aux autorités de Bamako fin mai.

Il avait dit vouloir faire revenir au sein de la Cedeao le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui avaient quitté l’organisation régionale en janvier, l’accusant d’être inféodée à l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le jihadisme.

Les trois pays ont créé en septembre 2023 l’Alliance des Etats du Sahel et ont tenu leur premier sommet début juillet à Niamey.

« Tout panafricaniste doit avoir comme seul et unique objectif de réunir les Africains au-delà de nos divergences », a affirmé M. Sonko.

Il a débuté sa visite en présentant ses condoléances « les plus sincères et les plus attristées » après le lourd revers subi par l’armée malienne et ses alliés russes contre les rebelles et les jihadistes dans le nord, à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne.

Il a ensuite tenu à rassurer Bamako que « personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou pour imposer des sanctions », dénonçant « l’embargo qui a été fait sur le Mali par des pays frères et malheureusement par notre pays », sous le régime de Macky Sall.

Le Mali avait été placé sous embargo commercial et financier par la Cedeao après que les militaires arrivés au pouvoir par un putsch en 2020 avaient révoqué leur engagement de tenir des élections, et affirmé en janvier 2022 qu’ils comptaient rester jusqu’à cinq années supplémentaires.

« Nous sommes tous des pays souverains, nous devons nous respecter comme des pays souverains », a dit le Premier ministre sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye et son mentor, M. Sonko, qu’il a nommé Premier ministre, ont été élus en promettant la rupture avec l’ancien système.

Les deux hommes prêchent le panafricanisme et le souverainisme, qui sont aussi des mots d’ordre des régimes militaires qui ont pris le pouvoir lors de putschs successifs au Mali, au Burkina et au Niger depuis 2020.

Le Sénégal partage des centaines de kilomètres de frontières avec le Mali et entretient avec lui d’importantes relations commerciales et humaines. La situation sécuritaire au Mali et au Sahel et le risque de propagation jihadiste au Sénégal, réputé pour sa stabilité, sont de longue date une préoccupation forte à Dakar.

Coopération – Rupture du contrat de l’eau : Pourquoi Dakar ne doit pas se mettre à dos Ryad…

La visite du directeur de cabinet du président de la république dans le royaume saoudien a été évoquée par le quotidien ce samedi. Le journal avait annoncé que Marie Teuw Niane, dépêché par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé pour expliquer aux saoudiens la rupture du contrat de l’usine de transformation de l’eau de mer en eau potable autour d’un montant de plus de 450 milliards de francs CFA. Mais ce dernier, selon le confrère, a été snobé par les plus hautes autorités de ce royaume pour être accueilli par le vice-ministre. Dakar a-t-il intérêt à se fâcher contre les saoudiens ? Visiblement non en se référant aux investissements venant du royaume arabe. En réalité, les saoudiens détiennent un important portefeuille sur la dette extérieure du Sénégal, principalement avec la Banque islamique de développement (Bid). L’exemple le plus emblématique est l’autoroute Dakar-Saint louis avec un financement, d’un montant de 238 millions d’euros, soit près de 156 milliards de nos francs. Selon ConfidentielDakar, une revue quotidienne d’informations, « le projet est de 900 millions de dollars, les saoudiens ont déjà apporté plus du tiers du financement. La Bid a mis 250 millions de dollars quand le fonds saoudien de développement a décidé de mettre 63 millions de dollars ». Dans ce même projet, la Banque arabe pour le développement de l’Afrique (Badea) dont le siège est désormais sur le sol saoudien va mettre 65 millions de dollars. Le premier actionnaire de la BADEA ou de la BID est l’Arabie Saoudite qui détient dans ses deux groupes au moins le quart des actions, respectivement 25% du capital et 26, 57%. Il faut rappeler que le Sidi Ould TAH, président de la BADEA/Mauritanie lors d’une visite au Sénégal en juin 2024, a manifesté la disponibilité de la banque arabe à accompagner les projets et programmes du Sénégal.

 

Pour la BID, les saoudiens sont aussi le principal bailleur ayant mis au moins 25 milliards de dollars depuis sa création en 1973. La Bid avait également apporté 300 millions de dollars dans la première phase du Ter et dans la deuxième phase, il apporte avec la BADEA un total de 100 millions d’euros. Également la BID est impliquée dans plusieurs projets routiers en cours, et pour l’aménagement de Diamniadio, les fonds Sukuk de la banque avaient mis en cash 141 milliards de francs CFA. C’est dire que le Sénégal, selon la revue quotidienne, doit au regard de la position de son partenaire arabe, « se rendre compte de l’importance d’expliquer aux saoudiens la rupture du contrat avec Acwa Power ». A noter que les contributions du groupe de la BID au Sénégal ont dépassé 4,11 milliards de dollars américains depuis sa création.

ÉLECTRICITÉ À TOUBA- Un poste haute tension 225/30 KV inauguré…

À moins de deux semaines du Grand Magal, Touba étrenne une nouvelle installation électrique de grande envergure. Il s’agit d’un poste calibré 225/30 KV posé à Ndindy. Le ministre de l’Energie , du Pétrole et des Mines , venu personnellement procéder à l’inauguration, confiera que l’infrastructure a coûté 69,947 milliards de Fcfa. Un joyau de haute facture qui s’inscrit dans le programme « Boucle 225 KV du Ferlo » et qui permettra de juguler les failles en terme d’électricité dans une échelle géographique non négligeable.

Birame Soulèye Diop, qui avait à ses côtés le DG de la Senelec Papa Toby Gaye, ses partenaires français ( la France qui a justement financé l’ouvrage exécuté par Eiffage Énergies), précisera que l’ambition de l’État du Sénégal est d’aider toutes les populations de ce pays à disposer de l’électricité conformément aux exigences du Président de la République et de son Premier ministre.

La délégation sera reçue par le khalife et par Cheikh Bassirou Mbacké. Le porte-parole du Patriarche , par ailleurs Président du comité d’organisation du comité du Grand Magal, se réjouira des efforts fournis par le nouveau régime pour venir à bout des difficultés rencontrées par les populations de la cité avant de prier pour un réel succès des initiatives.

Saly/ Moustapha Mamba Guirassy annonce les grandes lignes des réformes de l’éducation nationale…

Un exercice de reddition des comptes a réuni les différents acteurs déconcentré de l’éducation nationale à savoir les I.A et I. E. F.. Une occasion saisie par le ministre de tutelle pour aborder plusieurs sujets qui touche l’éducation élémentaire… Par ailleurs Moustapha Mamba Guirassy d’aborder les grandes réformes de l’éducation nationale voulue par les autorités en place dans le cadre du jub jubbal jubanti.

MAGAL 2024- Touba redéfinit la conduite à tenir dans la mosquée : « point de plateaux- débats, de prises d’images incontrôlées, de bavardages inappropriés »

Dans la perspective du Grand Magal de Touba et surtout par rapport aux comportements requis au niveau de la grande mosquée, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a délivré un message du Khalife Général des Mourides à l’intention du Dahira Muqdimatul Qidma, chargé de veiller sur les mosquées et autres lieux de culte dans la cité mais aussi en direction des médias et des pèlerins . Après avoir félicité la structure pour le travail abattu depuis que cette mission lui a été dévolue, l’accent a été mis sur certains détails qui violent , selon le chef religieux, la sacralité de l’édifice. Ainsi, sont interdits les plateaux – débats sous quelque format que ce soit ( télévision, radios , interviews etc…), les prises d’images incontrôlées et osées allant jusqu’à filmer le mausolée du Cheikh , les bavardages inappropriés etc… Cheikh Bass de rappeler , en passant , ce que représente dans le Mouridisme cette mosquée qui trône au centre de Touba.