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Incendie au marché Boucotte de Ziguinchor : Macky Sall vient en aide aux victimes

Macky Sall
Macky Sall

Mercredi, un incendie a ravagé une partie du marché Saint-Maur-des-Fossés de Boucotte, à Ziguinchor. Selon les informations de la Rfm, le président Macky Sall a mis la main à la poche pour soutenir les victimes.

En effet, le chef de l’Etat a offert 50 millions de francs CFA et 10 tonnes de riz aux sinistrés de l’incendie, par le biais due la ministre du Développement communautaire, Thérèse Faye Diouf

«Nous sommes à Ziguinchor pour apporter le soutien immédiat du président de la République aux commerçants qui ont vécu des moments difficiles, à la suite de l’incendie du marché Boucotte. Le chef de l’État nous a demandé de venir manifester toute sa solidarité envers ces commerçants victimes avec une enveloppe de 50 millions, pour leur permettre de s’assurer les premières charges urgentes. Dix tonnes de riz ont été également remises dans le but de soulager la souffrance de ces victimes», a déclaré Thérèse Faye Diouf sur Rfm.

« Je voudrais aussi rappeler que le gouvernement a un chantier extrêmement important pour la vie économique au niveau de Ziguinchor, surtout pour le secteur informel, c’est-à-dire la construction en cours du marché de Tilène à travers le Programme de la modernisation des marchés sous la tutelle du ministre du Commerce. Je pense que ce marché en cours de construction, qui est à 95 % d’exécution, une fois finalisé, va permettre au marché Boucotte de souffler et aux commerçants d’être dans d’excellentes conditions », a ajouté la ministre.

Vidéo – Pa Moussa juriste fait la leçon à Cheikh Yerim Seck après ses accusations contre Sonko « xaliss rewmi niorouleu ndax

Paris : Ce qu’il faut retenir de la rencontre entre Amadou Ba et Élisabeth Borne

Le Premier Ministre, Amadou Ba-a et Élisabeth Borne, Première Ministre de la France se sont entretenus ce jeudi 7 décembre 2023 à Paris, dans le cadre de la réunion de suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais.

“Cet entretien bilatéral a été un fort moment d’échange sur la feuille de route du dernier séminaire tenu le 8 décembre dernier en vue de consolider le dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la France”, renseigne le Bureau d’information gouvernementale.

Les deux parties ont salué “le niveau stratégique de cette coopération et scrut” de belles perspectives sur le plan économique, sécuritaire, non sans relever l’intensification de la coopération sportive, dans la perspective des jeux olympiques (JO) de 2024 à Paris et des jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar”.

Sur le plan bilatéral, les deux chefs de gouvernement ont vivement salué la qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays et la volonté forte, constamment réaffirmée, des deux Chefs d’Etat de consolider les relations multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les Gouvernements et les Peuples sénégalais et français.

Plusieurs mécanismes soutiennent la coopération entre les deux pays par le biais l’Agence Française de Développement (AFD) dont les financements portent sur divers projets dans des secteurs prioritaires comme l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, les infrastructures routières et ferroviaires et le développement rural, etc.

Au titre des investissements stratégiques de l’Etat du Sénégal, dans le secteur des infrastructures structurantes, le Premier Ministre du Sénégal, Amadou Ba est revenu sur la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional (TER).

Pour rappel, à la date du 30 novembre 2023, le Sénégal a signé avec la France 56 conventions de financement pour un montant total de 2,35 milliards d’euros soit, 1 541,4 milliards de FCFA. Le Chef du Gouvernement sénégalais s’est également réjoui de la rétrocession du terrain de l’IRD au Campus franco-sénégalais (CFS).

A ce propos, les objectifs de développement et de diversification des formations sont maintenus dans le but de former plus de 1 000 étudiants dans 25 formations (près de la moitié au niveau master, avec pour dominantes le numérique, l’ingénierie, l’agriculture et la santé), 2 tout en répondant aux besoins économiques, et en favorisant la professionnalisation et l’employabilité des jeunes.

Évoquant la stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal, Amadou Ba est revenu sur la pertinence de la démarche sénégalaise soutenue par un financement de l’AFD visant accompagner sa mise en œuvre à travers trois interventions d’un montant global de 100 millions d’euros sur les trois ans (2023-2025).

Concernant la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar, il a salué l’état de la coopération sportive marquée notamment par un financement de l’Agence française de développement (AFD) pour un montant de 15 millions d’euros.

Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder autour de stratégies prospectives notamment, pour la migration légale, la migration de la main d’œuvre et les programmes d’échanges.

NOTE SUR LA RÉUNION DE SUIVI DE LA 5E ÉDITION DU SÉMINAIRE INTERGOUVERNEMENTAL FRANCO-SENEGALAIS (PHOTOS)


Le Premier Ministre du Sénégal, Monsieur Amadou BA et Madame Élisabeth BORNE,
Première Ministre de la France se sont entretenus ce jeudi 7 décembre 2023 à Paris,
dans le cadre de la réunion de suivi de la 5e édition du Séminaire intergouvernemental
franco-sénégalais. Cet entretien bilatéral a été un fort moment d’échange sur la feuille
de route du dernier séminaire tenu le 8 décembre dernier en vue de consolider le
dynamisme de la coopération entre le Sénégal et la France. Les deux parties ont salué
le niveau stratégique de cette coopération et scruter de belles perspectives sur le plan
économique, sécuritaire, non sans relever l’intensification de la coopération sportive,
dans la perspective des jeux olympiques (JO) de 2024 à Paris et des jeux olympiques
de la jeunesse (JOJ) de 2026 à Dakar.
Sur le plan bilatéral, le Premier Ministre du Sénégal, Monsieur Amadou BA et
Madame Élisabeth BORNE, Première Ministre de la France ont vivement salué la
qualité et le dynamisme de la coopération entre les deux pays et la volonté forte,
constamment réaffirmée, des deux Chefs d’Etat de consolider les relations
multiséculaires d’amitié et de fraternité entre les Gouvernements et les Peuples
sénégalais et français. Plusieurs mécanismes soutiennent la coopération entre les
deux pays par le biais l’Agence Française de Développement (AFD) dont les
financements portent sur divers projets dans des secteurs prioritaires comme
l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’énergie, l’éducation, le sport, l’habitat, les
infrastructures routières et ferroviaires et le développement rural, etc.
Au titre des investissements stratégiques de l’Etat du Sénégal, dans le secteur des
infrastructures structurantes, le Premier Ministre du Sénégal, Monsieur Amadou BA
est revenu sur la mise en œuvre de la deuxième phase du Train Express Régional
(TER). Pour rappel, à la date du 30 novembre 2023, le Sénégal a signé avec la
France 56 conventions de financement pour un montant total de 2,35 milliards
d’euros soit, 1 541,4 milliards de FCFA.
Le Chef du Gouvernement sénégalais s’est également réjoui de la rétrocession du
terrain de l’IRD au Campus franco-sénégalais (CFS). A ce propos, les objectifs de
développement et de diversification des formations sont maintenus dans le but de
former plus de 1 000 étudiants dans 25 formations (près de la moitié au niveau
master, avec pour dominantes le numérique, l’ingénierie, l’agriculture et la santé),
2
tout en répondant aux besoins économiques, et en favorisant la
professionnalisation et l’employabilité des jeunes.
Évoquant la stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal, Monsieur le Premier
Ministre Amadou BA est revenu sur la pertinence de la démarche sénégalaise
soutenue par un financement de l’AFD visant accompagner sa mise en œuvre à
travers trois interventions d’un montant global de 100 millions d’euros sur les trois
ans (2023-2025).
Concernant la préparation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 à
Dakar, il a salué l’état de la coopération sportive marquée notamment par un
financement de l’Agence française de développement (AFD) pour un montant de
15 millions d’euros.
Les deux Chefs de Gouvernement ont souligné l’importance de s’accorder autour
de stratégies prospectives notamment, pour la migration légale, la migration de
la main d’œuvre et les programmes d’échanges.
COOPÉRATION FRANCE-SÉNÉGAL : REVUE DU PORTEFUILLE DE PROJETS
Monsieur le Premier Ministre Amadou BA a eu une importante séance de travail
avec Monsieur Bruno Le Maire, Ministre français de l’Économie des Finances et
de la Souveraineté Industrielle et Numérique, en présence du Ministre
sénégalais des Finances et du Budget, Monsieur Mamadou Moustapha BA, de
celui des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement,
Monsieur Mansour FAYE et de celui de l’Économie, du Plan et de la
Coopération, Monsieur Doudou KA.
Le Premier Ministre Amadou BA a profité de sa rencontre avec le Ministre français
de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique,
Monsieur Bruno Le Maire pour évoquer les termes de coopération financière entre
la France et le Sénégal. Plusieurs projets phares du portefeuille de la France inscrits
au PSE ont fait l’objet d’une mise en œuvre satisfaisante : le projet KMS3, le
programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN), le
PROMOGED, le Projet d’Appui à la Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales
des Femmes et des Jeunes (PAVIE/FJ), le Programme de Développement
Économique local et de Transition Agro- Écologique (DELTA), la dépollution de la
Baie de Hann, le projet de renouvellement du collecteur de HANN, Programme
d’urgence, d’assainissement urbain et d’aménagement intégrée de la voirie
primaire et des réseaux divers du pôle de Diamniadio, le projet de construction
de 18 ponts et autoponts. Le projet de construction de l’Hôpital Le Dantec, le TER,
entre autres.
A l’occasion de cette rencontre, les perspectives à court terme de la coopération
avec la France ont été abordées avec un focus sur le projet de résilience des
écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) et le projet de construction de l’autoroute Dakar
– Tivaouane – Saint Louis. Mais aussi le suivi du Programme d’appui Budgétaire
de l’AFD « pour la stabilisation Macroéconomique » du Sénégal de 150 Millions
3
d’euros, soit 98,4 milliards FCFA approuvé en juillet 2023 et destiné à soutenir le
Programme économique et financier appuyé par le FMI.
Relativement au Train express Régional, le bouclage financier de la 2ème phase
du TER est effectif avec les derniers financements accordés par la BID, la BADEA
et la BOAD. A ce titre, les discussions ont porté sur les contraintes soulevées lors de
l’exécution de la première phase du projet. Et le Gouvernement s’est engagé à
apporter des éléments de réponses pour consolider ce fleuron du partenariat
franco-sénégalais.
Pour rappel, lors de la réunion du groupe consultatif pour le Sénégal de Paris en
décembre 2018, une enveloppe de 1,5 milliards d’euros, soit 984 milliards de
FCFA avait été annoncée par la France en termes de nouveaux engagements pour
l’appui au financement du deuxième Plan d’Actions Prioritaires (PAP2) du PSE
(2019-2023).
Malgré la conjoncture mondiale, le Sénégal engage l’année 2024 sous de bonnes
auspices, avec un budget de 7003,6 milliards de FCFA, soit presque le triple du
budget de 2012, date d’accession du Président Macky SALL à la magistrature
suprême. L’année 2024 verra également le démarrage de l’exploitation du
pétrole et du gaz, avec un fort impact attendu sur des secteurs tels que l’énergie
et sur la croissance économique.

Amadou Ba sur les 20 millions d’euros qu’aurait reçus Sonko : « Le journal Lii quotidien utilise ma photo pour… »

Amadou Ba
Amadou Ba

Citant le journal « LII quotidien » qui, dans sa Une, a utilisé sa photo, l’opposant Amadou Ba en a profité pour s’appesantir sur le supposé financement de 20 millions d’euros qu’aurait reçu Ousmane Sonko, selon le député Matar Diop.

In extenso, l’intégralité de sa publication !

« Le journal LII utilise volontairement m’a photo pour laisser croire que je valide ou approuve son encart sur la création d’une commission d’enquête parlementaire dans ce ballon de baudruche sur les fictifs 20 millions de dollars qu’aurait reçu Sonko.

Notre mépris a fini par payer puisqu’il me semble qu’aucun responsable Apr n’a relayé cette bêtise et les médias sérieux du jour l’ignore complètement.

Cette bullshit aura vécu ce que vivent les Roses de Ronsard, l’espace d’une journée.

Le succès populaire de nos parrainages a créé un déplacement des plaques tectoniques avec une double invention grotesque et ubuesque: 4 millions de parrains d’un côté et 20 millions de dollars de l’autre.

Nos parrainages font mal, mal et très mal. »

Me Babacar Ndiaye : « Ce que Sonko m’a dit à propos des accusations de Cheikh Yérim »

Affaire Viviane Chidid- Aby Ndour: Le procureur hérite du dossier

L’affaire dite Aby Ndour et Viviane est loin de connaître son épilogue. Malgré la sortie de Youssou Ndour qui dit prêt de faire une médiation, l’enquête continue toujours son bon chemin.

La cybercriminalité qui a hérité du dossier, a fini ses auditions d’enquête préliminaire et a tout déposé sur la table du procureur, informe kawtef.com

Pour rappel, Aby Ndour a été premièrement convoquée et auditionnée à la gendarmerie Faidherbe suite à une plainte de Viviane Chidid.

Mais la sœur de youssou Ndour pour ne pas dire Aby Ndour avait aussi déposé une plainte à la cybercriminalité contre les comptes tiktok, qui passaient à longueur de journée à l’insulté d’où Viviane a été convoquée auditionnée puis libérée.

Selon toujours les informations de Kawtef.com, les influenceurs Nabou Fall GP, Engager (domo sam sam ), Ticket Laobe, Fatima Ba Sylla, Rita Paradise, Asc leukh leukh, Gueye no stress sont toujours aux filets des enquêteurs. Car eux aussi ont faisait des vidéos pour dénigrer Aby Ndour

Et même les comptes tiktok Bey Viviane, Vivianechididsupport, Buzzviviane qui sont affiliées à viviane chidid en font également partie

Une affaires à suivre

(Vidéo) Sidy Diop a déclaré sur le Bercy de Sikidi Diabaté : « C’était la première fois, bima yégué thi scène bi… ».

Validité de la candidature de Karim Wade : Ndiaga Sylla (expert électoral) et Birame Sène (DGE) tranchent le débat

Mansour Sy Cissé
Mansour Sy Cissé

Le débat enfle autour de la validité ou non de la candidature de Karim Wade, condamné, en mars 2015, à une peine de six ans de prison ferme et d’une amende de 138 milliards F CFA pour enrichissement illicite. Pour l’expert électoral, Ndiaga Sylla, « la grâce ne dispense pas Karim Wade de l’exécution des peines d’amende ».
Il a, toutefois, précisé que le porte-étendard du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) « a déjà observé les 5 ans de privation du droit de vote pour cause d’amende », citant l’article L.30 du Code électoral. Ledit article stipule : «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq (05) ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L.29, troisième tiret [ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six (6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L.28], à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois (3) mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois (3) mois et inférieure ou égale à six (6) mois, soit pour un délit quiconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.28. Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection ».
Quoi qu’il en soit, le secrétaire général national adjoint du PDS n’a pas à s’inquiéter si l’on s’en tient à la sortie du directeur de la Formation et de la Communication de la Direction générale des élections (DGE), Birame Sène, qui évoque l’article L28 du Code électoral pour justifier que l’amende de 138 milliards pour Karim Wade ne constitue pas un frein à sa candidature à cette élection présidentielle.

Selon cette disposition, « pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois (3) ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende ».
M. Sène a ajouté qu’étant donné que Wade a bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016, la durée des trois (3) ans après la date de grâce est largement dépassée, donc l’amende de Karim Wade ne peut pas l’empêcher d’être candidat.
Il faut, toutefois, préciser que la DGE n’a aucun mandat de juger de la validité ou non d’une candidature, ce qui revêt de la prérogative du Conseil constitutionnel.

Présidentielle 2024 : « Le silence d’Idrissa Seck déstabilise psychologiquement ses concurrents »

Depuis sa sortie brusque et fracassante de la mouvance présidentielle, en avril dernier, et l’annonce en grande pompe de sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Idrissa Seck a vite repris ses vieilles habitudes. Le leader du parti Rewmi s’est, de nouveau, emmuré dans un silence assourdissant, et ce, malgré une actualité politique brûlante marquée notamment par l’affaire Ousmane Sonko, la collecte des parrainages et le dépôt des dossiers de candidature qui débute lundi prochain.

Si, pour certains de ses détracteurs, l’ancien maire de Thiès – qui se proclamait « 5e président » en 2019, avant de déchanter – serait en perte de vitesse pour avoir posé, contre toute attente, ses baluchons dans le « Macky », du côté de ses partisans, l’on parle d’une tactique politique qui commencerait à faire peur à ses adversaires. C’est le cas de Souleymane Ciss, coordonnateur de la plateforme Idy Président 2024, qui écrit, dans une contribution parvenue à Seneweb, que l’attitude de son mentor « perturbe et menace ses concurrents, les déstabilise psychologiquement, créant ainsi un état d’anxiété et de crainte dans leurs esprits, parce qu’au fond de leurs cœurs », jurant que  »Ndamal Kadior » « est l’homme de la situation ».

« Le silence du président Idrissa Seck, un silence menaçant qui installe le doute et la peur dans l’esprit de ses adversaires politiques.

En réalité, le silence assourdissant du candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, monsieur Idrissa Seck, suscitant tant d’interrogations révèle deux choses : sa prise de parole nostalgique qui d’une part, regorge d’attentes et d’intérêts chez ses potentiels électeurs et d’autre part, la tension psychologique chez ses adversaires.

Aujourd’hui, force est de constater que la longue bipolarisation de l’espace politique sénégalais entre le camp de la continuité et celui de l’opposition dite radicale ou plus ou moins antirépublicaine a fini par créer une situation électorale inédite et embarrassante parmi les électeurs. Il est indéniable que l’opinion publique montre que ceux-ci, dans leur majorité, ne veulent pas de la continuité. Mais il est aussi manifeste qu’ils ne sont pas encore prêts à confier la gestion de leur pays à un aventurier qui serait un président de la République en stage. Qu’on se le dise, les Sénégalais sont actuellement à la croisée des chemins. Et si le silence du candidat Idrissa Seck, en quelques encablures de la Présidentielle de 2024, fait autant de bruits ; si sa prochaine prise de parole suscite autant d’attentes, c’est parce que les Sénégalais, majoritairement, lui reconnaissent ses qualités intrinsèques d’homme d’État capable d’apporter les solutions idoines à leurs maux.

Cependant, cet état de fait perturbe et menace ses concurrents, les déstabilise psychologiquement, créant ainsi un état d’anxiété et de crainte dans leurs esprits parce qu’au fond de leurs cœurs, le président Idrissa Seck est l’homme de la situation.

Aujourd’hui, le fait que certains individus, plus ou moins connus comme mercenaires de la plume, arrivent en secouristes et tentent de propager des informations nuisibles dans le dessein de semer le doute et jeter le discrédit sur l’imminente candidature de monsieur Idrissa Seck n’est pas fortuit. Mais nous leur disons que c’est peine perdue ! Sachez que le Président Idrissa Seck pour qui le leadership et l’expérience électorale sont indéniables ne cédera pas à vos pressions et manœuvres commanditées. Aucune personne ni aucune manipulation ne parviendra à influencer ses décisions. Le moment où il jugera opportun de s’adresser solennellement aux Sénégalaises et Sénégalais, c’est lui et lui seul en bon leader qui le définit.

En attendant ce moment crucial, nous félicitons le président Idrissa Seck pour sa haute conscience des enjeux et pour l’excellent travail qu’il est en train de mener sur le terrain sans fanfare.

La plateforme Idy Président 2024 se félicite, enfin, des vagues de ralliements en soutien à la candidature du président Idrissa Seck de la part de plusieurs partis politiques, mouvements de soutiens et autres mouvements associatifs afin de le porter à la magistrature suprême pour un Sénégal prospère, plus juste, plus démocratique, et réconcilié. »

Le Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024, Souleymane CISS.

Le Sénégal dégringole en matière de droits civiques (Rapport Civicus Monitor 2023

Publié ce mercredi 6 décembre, le Rapport Civicus Monitor 2023, intitulé « Le pouvoir du peuple sous attaque 2023 », révèle que le Sénégal ne respecte pas les droits humains, vu « la répression préélectorale ».

Le Sénégal considéré́ comme un modèle d’ouverture et de démocratie en Afrique de l’Ouest, et qui faisait partie des pays les plus avancés en matière de liberté civique. a drastiquement reculé, selon le Rapport Civicus Monitor 2023 qui décrit en détail l’état de l’espace civique dans 198 pays et territoires.

A en croire la chercheuse à Civicus Monitor, Ine Van Severen, « les données montrent que le Sénégal a connu l’un des plus grands reculs en matière de libertés civiques de 2023 au monde ».

« Les forces de sécurité ont tué des manifestants de l’opposition dans les rues et ont emprisonné des critiques, notamment des journalistes et des militants, dans le but d’étouffer toute contestation dans le cadre d’une campagne électorale tendue », lit-on dans le rapport.

Le rapport n’a pas apprécié aussi les méthodes du pouvoir pour endiguer les manifs. Il s’agit, entre autres, de restriction de l’Internet, d’arrestations de journalistes, lors du procès Sonko, dissolution de son parti Pastef, réduisant ainsi l’espace de la contestation…

In fine, en perspective de la Présidentielle, le Rapport Civicus Monitor 2023 recommande que « les dirigeants et les alliés du pays doivent prendre des mesures immédiates pour que les citoyens puissent jouir des piliers de la gouvernance démocratique, notamment de manifestations pacifiques, d’une presse sans entrave et d’élections libres et justes ».

Mairie de Dakar: Seydina Oumar Touré démissionne et donne les raisons…

Une annonce de l’intéressé lui même. L’ex-capitaine de la gendarmerie a démissionné de son poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine, à la mairie de Dakar.

« En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Diaz, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar« , a fait savoir Seydina Oumar Touré.

Qui poursuit : « Je remercie monsieur Diaz pour sa franche et fraternelle collaboration. Je lui exprime toute ma reconnaissance et tout mon estime pour avoir, dans nos rapports, toujours privilégié l’humain.
Je voudrais également remercier mes collègues et l’ensemble du personnel de la municipalité pour les facilités, la disponibilité et les relations cordiales« .

Conseil des ministres : Ce que Macky Sall demande au gouvernement…

Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement de mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale. Le président Macky Sall s’exprimait, ce mercredi, lors du conseil des ministres.

Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.

Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’Etat ; à la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes ; au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des Conseils présidentiels territorialisés.

Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale.

Abordant la mise en œuvre de la politique d’industrialisation, le Président de la République a insisté sur l’inauguration et la fonctionnement optimal de la deuxième phase du Parc industriel intégré de Diamniadio.

Tribunal d’instance : Les schémas qui se dessinent pour Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Revoilà Ousmane Sonko devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar. L’audience spéciale portant annulation de la radiation des listes électorales du leader de l’ex-Pastef, est fixée pour le mardi 12 décembre 2023. SeneNews a creusé afin d’en savoir plus sur les schémas qui s’offrent à Ousmane Sonko.

En effet, révèlent des sources judiciaires de SeneNews, « dans la matière électorale, la Cour suprême est juge d’appel. Elle n’est pas juge de cassation ». Donc, la Cour suprême ne devait ni casser ni renvoyer le dossier d’Ousmane Sonko à une autre juridiction.

Soit le juge du tribunal d’instance va dans le sens de la Cour suprême, parce que la décision de cette dernière est suggestive. Déclarer qu’Ousmane Sonko était au courant de la procédure, que la notification était bonne et valable. De ce fait, cette notification n’est plus susceptible d’un quelconque recours. Dans ce cas, le retrait du sieur Sonko des listes électorales est valable.

Soit le juge du tribunal d’instance peut aller à contre courant des décisions de la Cour suprême en faisant ce que l’on appelle une résistance. Celle-ci va consister à confirmer la décision du juge Sabassy Faye. Et dans ce cas la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales sera effective.

L’autre possibilité est que le juge du tribunal d’instance peut se déclarer incompétent et renvoyer le dossier à la Cour suprême. En matière électorale, la Cour suprême est juge d’appel et donc évacue le dossier dans le fond sans renvoi.

Financement de Sonko par des lobbies : Le président de la commission des lois évoque une autosaisine de l’Assemblée

Assemblée nationale
Assemblée nationale

Les accusations que Matar Diop porte sur le leader de Pastef alimentent les débats de toutes parts. Selon le député de BBY, Ousmane Sonko  aurait reçu des fonds en guise de financement qatarien, en contrepartie d’une promesse de revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal en cas d’élection  à la présidentielle. Des accusations qu’il ne compte pas  retirer d’ailleurs, puisque le parlementaire exige de la lumière. Interpellé à jouer sa partition, le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale s’est  prononcé sur l’affaire. Moussa Diakhaté annonce la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour tirer l’affaire au clair dans l’ordre du possible.
« Il y a une possibilité de s’autosaisir. Tout dépend de la volonté du député. En tout cas en son article 48 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le député peut s’il le désire saisir le bureau de l’Assemblée nationale pour l’ouverture d’une enquête parlementaire. Si tel est le cas, le bureau de l’Assemblée nationale saisit la conférence des présidents qui statuent sur le cas qui pourrait éventuellement saisir la commission compétente et s’agissant d’argent sur le cas d’espèce, ce serait certainement la commission des finances qui se réunit pour travailler et faire une résolution. Donc je confirme oui. L’Assemblée nationale pourrait bel et bien s’autosaisir dans ce cas », affirme-t-il sur Rfm.
En ce qui concerne une demande d’ouverture d’enquête parlementaire portée par les députés de Benno Bokk Yakaar, Moussa Diakhaté répond « pour la probabilité du groupe parlementaire de demander l’ouverture d’une enquête parlementaire, je vais être prudent et responsable, car je ne suis pas le président du groupe et je n’ai pas été mandaté pour parler au nom du groupe. Vous me permettrez d’attendre que la voie autorisée officielle du groupe notamment le président Abdou Mbow soit saisie et qu’éventuellement le groupe en parle pour que je puisse me prononcer sur la probabilité d’ouverture d’enquête parlementaire sur le cas d’espèce ».   

Supposé financement occulte de Sonko : Amadou Ba (Pastef) dément le député Matar Diop et demande la publication des preuves

Amadou Ba
Amadou Ba

Après son emprisonnement et sa radiation des listes électorales, Ousmane Sonko fait encore face à de nouvelles accusations portant sur des fonds en guise de financement qui consistent à revenir sur les contrats pétroliers signés par le Sénégal, au cas où il serait élu président de la République. Son accusateur signe et persiste  sur ses dires en promettant de brandir des preuves devant la justice pour tirer l’affaire au clair. 
Interpellé sur le sujet par nos confrères de la Rfm, Amadou Ba, un des cadres d’ l’ex-parti Pastef,  dément les propos du député Matar Diop. « Je tiens à préciser que quand un député est dans l’hémicycle, il est couvert par l’humilité parlementaire. Il peut se permettre de tout dire sur le dos de gens, d’où ces accusations. Cet écran de fumée, cet épouvantail pour essayer de gâcher un peu le succès de nos parrainages en cours. Il sait que ses propos ne peuvent être attaqués ni en diffamation ni en quoi que ce soit, car il les a soulevés à l’Assemblée nationale sous le couvert de l’immunité parlementaire. Tout le monde a compris ce dont il s’agit. On ne va pas donner à ce député la moindre importance. Il n’a rien de fiable. S’il est sûr de lui, s’il détient réellement des preuves, il n’a qu’à les sortir et les soumettre à la justice, au lieu de rester là à bavarder. Nous attendons qu’il montre les preuves de versements et la lettre qu’Ousmane Sonko a envoyée au président de la République. Je pense qu’il cherche uniquement du buzz», estime  Amadou Ba sur Rfm.
Et d’ajouter : « En 2019, c’était le même scénario avec les documents de Tullow Oil démenti même pas quelque temps après comme un tissu de mensonges porté par certains médias. Là, c’est pareil. Vous vous rendez compte des accusations et de leurs caractères grotesques qu’Ousmane Sonko aurait demandé au président Macky Sall de protéger sa famille, parce que des lobbies à qui il aurait promis je ne sais quoi le menacent ? Vous pensez qu’Ousmane Sonko peut envoyer ce document-là, qui est un aveu, à Macky Sall, son adversaire politique ? Ce qui est sûr est que ce document là, s’il avait réellement existé, aurait aujourd’hui fuité sur la toile et utilisé contre Ousmane Sonko lui-même et son parti Pastef », raisonne-t-il.
Poursuivant, Amadou Ba n’a pas manqué d’attaquer la presse, en ce qui concerne le traitement de l’information réservé à cette affaire. « Les gens veulent assimiler cette situation avec celle d’Aliou Sall. Mais les contextes ne sont pas les mêmes et ce n’est pas Ousmane Sonko qui a accusé Aliou Sall de quoi que ce soit. Soyons raisonnables. La moindre des choses, dans les normes d’une déontologie médiatique minimale, lorsque quelqu’un porte des accusations, avant même de les relayer, vous lui demandez de présenter quelque chose sur quoi on peut se baser. Vous vous souvenez de l’affaire des 94 milliards ? Pour sortir de l’affaire, les députés de BBY ont commandité une commission d’enquête parlementaire qui les a tous blanchis. Le document atterrit à l’OFNAC qui a condamné l’ensemble des personnes incriminées par Ousmane Sonko. Donc, comment Macky Sall peut-il disposer de versements reçus par Ousmane Sonko, son farouche opposant, depuis l’étranger, sans faire aucun bruit ? Pourtant, il a dissous le Pastef et vous n’avez pas entendu parler de financement occulte en aucune façon parmi les motifs qui ont justifié la dissolution du parti, et c’était le motif le plus simple à avancer. Mais si c’était vrai qu’Ousmane Sonko a écrit au président pour lui dire qu’il a reçu de l’argent des lobbies et qu’il demande la protection de sa famille, le président Macky Sall, le connaissant, aurait saisi le procureur de la République immédiatement. Même s’il accorde une protection pour sa famille, il ne le laisserait pas comme ça. J’invite les médias à prendre leurs responsabilités et de ne pas véhiculer ce genre d’insanité qui n’a aucun intérêt », fulmine-t-il.

Arrestation de Boy Djinné : Ce que la gendarmerie a découvert dans le véhicule

Seneweb en sait un peu plus sur l’arrestation de Baye Modou Fall dit « Boy Djinné », hier nuit, par les gendarmes de la compagnie de Thiès, sur l’autoroute Ila Touba et gardé à vue à la BR de la capitale du Rail.

« Le récidiviste Baye Modou Fall alias ‘Boy Djinné’, élargi de prison au mois d’août 2023, est interpellé à nouveau par la gendarmerie nationale, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2023, sur l’autoroute à péage, aux environs de 4 h 30 mn.

En effet, les mis en cause (Boy Djinné et ses complices) avaient planifié le cambriolage d’une maison ciblée à Touba. Les éléments de la compagnie de Thiès ont pu déjouer le plan et ont procédé à l’arrestation de son initiateur avec du matériel qui pourrait faciliter la manœuvre. Saisie de l’opération : un laser coupant, un chalumeau, des marteaux et burins, un lot de cagoules, des gants et un véhicule de marque Audi A4 sans papier », lit-on dans un communiqué signé par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Divcom.

Communiqué du Conseil des ministres du 6 Décembre 2023

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 DECEMBRE 2023
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a exprimé sa compassion aux sinistrés de l’incendie du marché Saint Maur des Fossés de Ziguinchor, et demandé au Gouvernement d’accompagner les commerçants concernés.
Le Chef de l’Etat a poursuivi sa communication sur le vote de la loi de finances pour l’année 2024, qui s’établit à 7003 milliards de FCFA, en adressant ses chaleureuses félicitations au Parlement et au Gouvernement, notamment au Ministre des Finances et du Budget, au Ministre en charge des relations avec les Institutions, aux Ministres et à leurs services pour l’excellente préparation et le bon déroulement de la session budgétaire.
Le Chef de l’Etat a salué les performances budgétaires et financières de l’Etat ces dix (10) dernières années, démontrant la pertinence du Plan Sénégal Emergent (PSE), orienté vers l’investissement productif, l’inclusion, la protection sociale et la bonne gouvernance.
Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’Etat ; à la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes ; au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des Conseils présidentiels territorialisés.
Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale.
Abordant la mise en œuvre de la politique d’industrialisation, le Président de la République a insisté sur l’inauguration et la fonctionnement optimal de la deuxième phase du Parc industriel intégré de Diamniadio.
A cet égard, il a félicité le Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries pour le travail remarquable accompli, à côté de la DGPU, de l’APROSI, de l’APIX et des entreprises installées dans la zone, pour faire de Diamniadio, un Pôle industriel international de référence.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour remercier la République populaire de Chine pour son accompagnement, ainsi que les industries implantées à Diamniadio, pour leur engagement à contribuer au renouveau industriel du Sénégal, seule dynamique apte, sur le long terme, à accélérer la croissance et à créer massivement des emplois décents sur l’ensemble du territoire national.
Revenant sur la politique de promotion des droits humains, le Chef de l’Etat a magnifié toutes les avancées significatives constatées, depuis 2012, dans la protection et le respect des droits humains à travers les différentes réformes juridiques, les structures créées et les importantes ressources budgétaires mobilisées.

Le Président de la République a ainsi indiqué la nécessité du renforcement institutionnel du Comité sénégalais des Droits de l’homme (CSDH) avec un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’Homme.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a évoqué les sujets suivants :
• l’inauguration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine : en rappelant la priorité accordée à la construction et à la modernisation des édifices religieux, dont la réalisation du nouveau sanctuaire marial de Popenguine. A cet égard, le Chef de l’Etat félicite la communauté chrétienne, les entreprises sénégalaises et le Bureau d’Architecture et de Conservation des Palais nationaux, qui ont permis l’aboutissement de cet important projet. Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Intérieur de veiller au bon déroulement de la cérémonie de consécration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, prévue le 09 décembre 2023, en présence du Secrétaire d’Etat du Saint- Siège, le Cardinal Pietro PAROLIN, représentant du Pape François.

• l’intensification de la mise en œuvre du programme « Sénégal Zéro bidonvilles » : en saluant la réalisation, sous l’égide du Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique et des partenaires de l’Etat, du projet emblématique « BARAKA », qui a permis la restructuration urbaine, la modernisation de l’habitat et le relogement adéquat de plusieurs familles installées antérieurement sur le site.
Clôturant sa communication, le Président de la République a informé le Conseil des dossiers de coopération et de partenariat, et de son agenda diplomatique, notamment la tenue, le 24 novembre 2023 à Dakar, de la réunion du Comité de Haut niveau du chantier Paix et Sécurité de l’UEMOA.
Dans sa communication portant sur la coordination de l’action gouvernementale, le Premier Ministre a évoqué :
• l’inauguration de la maison de la femme et de la Maison des Associations de Guédiawaye;
• l’inauguration d’usines dans le domaine industriel de Diamniadio ;
• la réunion sur le financement de la campagne agricole ;
• le suivi des projets d’infrastructures de l’enseignement supérieur ;
• le suivi des subventions des denrées de grande consommation.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la campagne de commercialisation agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
• le projet de loi relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme ;
• le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchissement de capitaux, le financement du
terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ;
• le projet de décret portant création de la Zone économique spéciale de Ndayane entre le Port
autonome de Dakar et Dubai Port World ;
• le projet de décret portant règlement d’établissement de l’Institut sénégalais de Recherches
agricoles.
• le projet de décret fixant les conditions de prélèvement de la cornée dans les établissements
de santé.

Les nominations du Conseil des ministres du 6 décembre 2023

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique à l’Inspection de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur.
Monsieur Malick SARR, Spécialiste en Finances publiques et en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Aziz FALL, Expert en Management, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du Secteur privé et des Partenariats au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, poste vacant.
Monsieur Ousmane NGOM, Spécialiste en passation des marchés publics, est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel à la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Modou Bara NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Pape Cheikh GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Finances et Gestion Publiques, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement de Monsieur Mamadou GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Madame Aissatou Liwane DOGUE, Administrateur civil, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de l’Etat civil.
Fait à Dakar, le 06 décembre 2023 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
Monsieur Magaye DIOP, Professeur assimilé à l’Ecole supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précédemment Coordonnateur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, est nommé Directeur des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles.
Monsieur Ibrahima GUEYE, Titulaire d’une maitrise en lettres, est nommé Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, au Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, poste vacant.

Licenciée de Dakarnave : Falla Fleur reçoit plus de 7 millions F CFA de…

Falla Fleur
Falla Fleur

Ndèye Fatou Fall alias Falla Fleur se refait une santé financière. Licenciée par Dakarnave le 20 novembre dernier, après avoir purgée six mois de prison, elle a reçu un peu plus de sept millions de francs Cfa. Les Échos informe que la somme a été réunie suite à une cagnotte lancée par les partisans de l’opposant Ousmane Sonko avec qui elle partage le même combat.

Selon le journal, les patriotes ont sonné la mobilisation sur les réseaux, dès l’annonce de son licenciement par son avocat, Me Khoureyssi Ba, pour l’ouverture d’un compte. Aussitôt dit, aussitôt fait. L’activiste pourrait récolter plus puisque la cagnotte reste ouverte jusqu’au 10 décembre prochain.

Lamb : Le combat Gris Bordeaux – Ama Baldé pourrait ne pas avoir lieu

Ama et Gris
Ama et Gris

Ficelé depuis aout 2022, le combat entre Gris Bordeaux et Ama Baldé, prévu le 7 janvier prochain, pourrait ne pas avoir lieu. Après un premier forfait de Ama Baldé en janvier dernier, puis celui de Gris Bordeaux en avril, c’est encore Ama Baldé qui risque de déclarer forait.

En effet, selon les informations du journal Le Soleil, Ama Baldé a déposé hier un certificat médical auprès du Comité National  de Gestion de la lutte sénégalaise (CNG). Ce certificat médical est de 30 jours. Il prendra donc fin quelques jours seulement avant le combat, prévu le 7 janvier prochain. Ce qui rend donc quasi-impossible un combat entre le fils de Falaye Baldé et le Tigre de Fass.

Pour rappel, ce combat a d’abord été programmé le 5 mars dernier. Mais 2 mois avant l’échéance, Ama Baldé s’était blessé et avait déposé un certificat médical pour indisponibilité de 25 jours. Sa guérison ne viendra que le 10 avril, alors que Gris Bordeaux, lui, a déclaré sa blessure au même moment.

Vidéo – 20millions £ reçus par Sonko? Cheikh Omar Talla descend Cheikh Yérim « je n’accorde pas du crédit à « 

Financement présumé de 12milliards fcfa par des lobbies Qataris à Sonko: Le député Matar Diop en rajoute une couche

Le député de Benno, Matar Diop, persiste et signe. Pour rappel, lors de son intervention en marge de l’examen du budget du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, le parlementaire a soutenu que le leader de l’ex-Pastef aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal.

« Je n’ai pas peur de ce que j’avance. Je ne compte retirer aucune virgule de mes propos », assume-t-il dans L’Observateur.

Il poursuit : « Je n’ai aucun intérêt à mentir. J’assume entièrement mes propos et je les maintiens.»

D’ailleurs, enchaîne-t-il : « J’ai des preuves de ce que j’avance. Je suis prêt à aller n’importe où, mais je ne dévoilerai en aucun cas mes sources. »

A l’en croire, l’accusation de Guy Marius Sagna portée lors du passage du ministre du Pétrole et ds Énergies, Félix Antoine Diome, a mis le feu aux poudres.

Il dit : « Ce qui a amené tout cela, c’est que nous étions dans les travaux de commissions. L’opposition et le pouvoir y ont travaillé en parfaite harmonie. » Il s’empresse toutefois de relever : « Quand on est venu en plénière, le député Guy Marius Sagna qui n’était présent dans aucune séance des travaux de commissions est venu traiter de voleurs le gouvernement et le président de la République, Macky Sall. »

« Ce sont des propos de son mentor Ousmane Sonko. Qui disait que si les Sénégalais voulaient de l’argent, ils n’avaient qu’à se diriger vers les domiciles des membres du gouvernement pour les détruire et récupérer de l’argent », accuse-t-il.

Crédit mutuel du Sénégal : affaire des 540 millions, ça s’emballe pour les suspects

Les trois personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la garantie en toc d’un prêt de 540 millions de francs CFA contracté au Crédit mutuel du Sénégal (CMS), seront présentées au juge d’instruction ce mercredi. Elles avaient fait l’objet d’un retour de parquet hier, mardi.

Source A, qui donne l’information, rappelle que les mis en cause sont A. Kounta, la femme d’affaires qui a bénéficié du prêt, R. Ngom, le chef de l’agence CMS de la Médina, et El Hadji Amadou Guissé, un bijoutier. Le rôle de ce dernier dans l’opération était de certifier que l’or déposé en garantie par A. Kounta est authentique. Ce qu’il fit. Mais, après vérification, il s’est avéré que celui-ci était en toc.

Touba: Les raisons de la visite du ministre Cheikh Oumar Hann chez Serigne Mountakha

Dans le cadre des préparatifs de la Journée nationale des Daara prévue le 16 décembre prochain et la remise du Grand Prix international du chef de l’Etat pour le récital du Coran, le ministre de l’Education nationale a été reçu aujourd’hui par Serigne Mountakha Mbacké.

Cheikh Oumar Hann a profité de sa visite à Touba pour recueillir les orientations et les prières du Khalife général des mourides.

 » Nous sommes venus à Touba pour apporter le message du chef de l’Etat , recueillir les orientations et les prières du Khalife. Nous avons été très bien reçus par Serigne Mountakha Mbacké qui a montré toute sa détermination pour nous accompagner », déclare Cheikh Oumar Hann après son audience avec le patriarche de Darou Miname.

Face à la presse, le ministre de l’Education nationale a précisé que le Président Macky Sall a posé des actes importants à l’endroit des acteurs des écoles coraniques.

 » On a concrétisé cette année le recrutement de 500 Serigne daara dans la Fonction publique. Le Président Macky Sall a mis à la disposition des Daaras six milliards de francs cfa. Il a institué un concours national de récital de Coran. Nous avons terminé la sélection nationale et nous attendons les concurrents internationaux », liste-t-il.

Le Président Macky Sall a pris le décret convoquant le collège électoral en février 2024, mettant un terme aux spéculations sur le report de la Présidentielle. Mais « peut-on considérer que tout va pour le mieux concernant l’organisation d’une présidentielle apaisée, transparente et inclusive« , se demande Alioune Tine.

La Réponse est non, pour le Fondateur D’Afrikajom Center qui met à nu les tares de l’administration sur son impartialité. « Au regard des dysfonctionnements qu’on observe dans l’Administration, qui manque manifestement d’impartialité. Plusieurs candidats a la présidentielle sont bloqués dans leurs activités : Bougane, Gakou, Anta Babacar Ngom, Khalifa Sall, etc. La Dge qui refuse les fiches de parrainage de Sonko, quid du comportement absurde de la CDC« , regrette t-il.

Ce qui pose, de l’avis de ce défenseur des droits humains: « avec acuité la question de l’inclusion de cette élection. Quelles peuvent être les conséquences d’une exclusion de Sonko, opposant le plus populaire, sur la suite du processus électoral et surtout sur la démocratie sénégalaise« .

Toutefois, il rend compte que « nous sommes dans une région dans la tourmente où les pays qui n’ont pas veillé aux dysfonctionnements démocratiques, électoraux ou de la gouvernance sont brutalement rattrapés par l’histoire et connaissent des convulsions politiques : Niger, Sierra Leone, Guinée Bissau, sans parler de la Mauritanie. Chez nous, des problèmes sérieux restent irrésolus et portent sur des questions sérieuses sur les mécanismes de régulation et qu’expriment des organisations comme Fite ou F24« .

Alors pour mettre à terme ces inégalités, pacifier l’espace politique, Alioune Tine estime que le « Président Macky Sall ne doit pas sortir sans régler des questions qui tiennent au lien social, à la coexistence pacifique des citoyens sénégalais et à la concorde nationale. Il est indispensable dans l’Etat actuel du processus que le ministre de l’intérieur dont les services dysfonctionnent, avec les préfets et les gouverneurs qui interdisent de façon discriminatoire les manifs de l’opposition, que la Cena qui fait l’objet de contestation, les soupçons sur le parrainage et le problème des doublons, quid du fichier électoral« .

Il ajoute: « Il faut reconstruire la confiance par la concertation, lever les malentendus, trouver de bons compromis pour libérer les détenus militants politiques , militants de la société civile et les journalistes. Il n’est pas trop tard pour consacrer deux ou trois jours de réflexion pour dégrossir les problèmes pour un processus le plus consensuel possible pour une période post électoral apaisé et surtout sortir avec une démocratie renforcée, pacifiée et un Sénégal stable et uni« .

Pressafrik

Accusation de financement occulte contre Sonko : Les vérités de Pape Alé Niang

Pape Alé Niang entre la vie et la mort - Ousmane Sonko
Pape Alé Niang entre la vie et la mort - Ousmane Sonko

Devant ses collègues, le député de Benno Bokk Yaakaar, Matar Diop, a porté de graves accusations contre l’opposant Ousmane Sonko lors du vote du budget du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi.

Selon le parlementaire, le maire de la ville de Ziguinchor aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal. Mieux, Matar Diop fait état d’une supposée correspondance signée par Ousmane Sonko et adressée au président Macky Sall lui demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles.

De tels propos qui ont fait réagir ses sénégalais comme Madiambal Diagne, El Malick Ndiaye…, et même Pape Alé Niang. En effet, dans un récent post, le journaliste d’investigation a asséné ses vérités.

« Honnêtement il faut arrêter d’insulter l’intelligence des Sénégalais. Macky Sall a les preuves que Sonko a reçu 20 millions de dollars, il n’a qu’à déclencher sa machine judiciaire et éclairer la lanterne des sénégalais. Mieux il n’a qu’à publier la lettre de Sonko. Car pour des broutilles la machine judiciaire a été déclenchée pour exécuter malheureusement des commandes politiques. Tout le reste n’est que bavardage, affabulations et mensonges… » , a-t-il déclaré.

Supposés fonds occultes de Sonko : le Forum du justiciable exige l’adoption d’une loi sur le financement des partis politiques

Le député Matar Diop a déclaré à l’Assemblée nationale que Ousmane Sonko aurait reçu une grosse somme d’argent de bailleurs qui étaient intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz du Sénégal. Une information qui a été réitérée hier par le journaliste Cheikh Yérim Seck sur le plateau de la 7Tv (télévision privée).  Dans un communiqué, le Forum du justiciable demande, au-delà de l’ouverture d’une enquête sur cette affaire qui défraye la chronique, l’adoption d’une loi sur le financement des partis politiques.« La pertinence du financement des partis politiques sur le budget de l’Etat réside dans l’assainissement des finances, l’instauration des mécanismes afin de lutter contre les iniquités et le financement occulte dans le champ politique souvent effectués par des sociétés internationales voir même des personnes physiques au sein d’un lobby », dit-il dans la note.
Selon le président du Forum du justiciable, « le Sénégal, à l’instar des grandes démocraties de ce monde doit aller vers l’adoption de cette loi qui profitera aux partis politiques les plus significatifs pour éviter la floraison des petits partis chaque individu voudrait créer un parti politique pour profiter du financement » suggère Babacar Ba. Car pour lui, « une loi sur le financement des partis politiques évitera aux lobbys étrangers, d’influer sur la marche de la politique au Sénégal ».
En attendant l’adoption de cette loi, il estime que les activités des partis politiques doivent être autofinancées à partir de leurs ressources propres. Et que ces ressources doivent provenir en principe des cotisations de leurs membres et sympathisants conformément à la loi.   

Accusation de financement occulte contre Sonko : La Réaction ferme de El Malick Ndiaye

El Malick Ndiaye
El Malick Ndiaye

Une nouvelle accusation a été portée contre Ousmane Sonko depuis l’hémicycle de l’Assemblée nationale par le député de Benno Bokk Yaakaar, Matar Diop. Lors de son intervention en marge de l’examen du budget du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, le parlementaire a soutenu que le leader de l’ex-Pastef aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au large du Sénégal.
Du haut de la tribune, le député révèle l’existence d’une correspondance signée par Ousmane Sonko et adressée au président Macky Sall lui demandant assistance et protection pour sa famille qui subirait des menaces et risquerait des représailles. Des allégations qui ont suscité une grosse polémique après que le journaliste Madiambal Diagne l’a remis sur le tapis dans sa dernière chronique du lundi.Ayant opté, dans un premier temps, de répondre par le mépris, les responsables du Pastef (parti dissous) sortent enfin de leur réserve. Dans un post sur les réseaux sociaux, El Malick Ndiaye est le premier à porter la réplique, à sa manière. Sans verser dans la dénégation, El Malick lance : « De Tullow Oil à rebelle, en passant par salafiste, wahabite, violeur… pour atterrir au Qatar et toujours avec les mêmes acteurs du sommet à la base. Qu’il soit, rebelle, wahabite, voleur, violeur, safiste, on l’aime et on l’aimera encore et encore. Mentez encore et encore et il en restera toujours ».Poursuivant, M. Ndiaye pense que c’est parce qu’ils sont laminés dans tous les sondages que le régime et ses sbires envoient leurs « machines à mensonges sur les plateaux pour essayer de ternir l’image de l’espoir de tout un continent ».
« Le président Ousmane Sonko ne sera jamais comme vous et vous le regarderez toujours depuis tout en bas, car la bave du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe. 2024 sonnera le réveil du phœnix longtemps endormi. 2024 c’est pour nous le peuple. Nous avons choisi le patriotisme au lieu des intérêts de ceux qui vous envoient en mercenaires. Nous sommes patriotes, nous sommes le peuple. Le Peuple est en avance sur vous et a déjà fait son choix. Le peuple ne veut plus qu’une infime partie s’accapare des richesses des générations actuelles et futures », a martelé le secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef.   

Radiation des listes électorales : Le tribunal de Dakar fixe la date de l’audience spéciale sur l’affaire Sonko

Le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko, sera édifié sur son sort, le mardi 12 décembre prochain, date prévue pour l’audience sur sa radiation des listes électorales, devant le tribunal hors classe de Dakar, a-t-on appris. 
Il s’agit, selon notre source, d’une audience spéciale pour examiner la requête aux fins d’annulation d’une mesure de radiation des listes électorales de monsieur Ousmane Sonko qui va s’ouvrir à 8 h 30 mn à la salle 4 du palais de Justice Lat Dior.  
Contestant sa radiation des listes électorales après sa condamnation dans une affaire de mœurs l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr, Ousmane Sonko a reçu un revers judiciaire le 17 novembre dernier. 
En effet, la Cour suprême, saisie par l’agent judiciaire de l’Etat d’un recours, a cassé le jugement du tribunal de Ziguinchor qui remettait l’opposant, emprisonné pour plusieurs chefs d’inculpation, dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024, estimant que l’affaire allait être rejugée devant le tribunal hors classe de Dakar.La requête en procédure accélérée du rabat d’arrêt introduite par ses conseils a également été rejetée par la juridiction suprême 

Visite du candidat de Benno Bokk Yakkar à Paris : Le mouvement EVA ( ensemble pour une vision Amadou Ba) sonne la grande mobilisation

Amadou Ba
Amadou Ba

Le mouvement EVA (ensemble pour une vision de Amadou Ba) ,prépare activement la venue de Amadou Ba,candidat choisi par le président Macky Sall et la coalition Benno Bokk Yakkar pour reconquérir la diaspora sénégalaise.Sous la direction énergique de Ramata Deme, une militante très convaincue et déterminée pour une victoire écrasante au premier tour du candidat Amadou Ba ,le mouvement EVA orchestre avec détermination les préparatifs pour la venue d’Amadou Ba à Paris. Son leadership dynamique joue un rôle clé dans la mobilisation des partisans, mettant l’accent sur l’engagement de la diaspora sénégalaise dans la vision politique d’Amadou Ba.

Contentieux foncier aux Almadies : Le collectif «Ngor Debout» s’oppose à l’appropriation d’un espace public

Un différend territorial menace de faire des vagues dans le quartier littoral des Almadies à Dakar. Au cœur de la controverse se trouve un parking, où deux Sénégalais se disputent le contrôle de l’espace. Cependant, la situation pourrait s’envenimer rapidement, comme l’ont laissé entendre les membres du collectif ‘Ngor Debout’ lors d’une conférence de presse tenue hier, selon le site d’information Walf-groupe.com.

Les membres du collectif, résidents de la zone, s’opposent fermement à ce que leur espace soit usurpé par des individus étrangers à la communauté. Ils contestent le tracé des limites entre un restaurant et le parking en question, et espèrent trouver une solution pour résoudre ce conflit. Ce n’est pas la première fois que la zone Ngor Almadies est le théâtre de contentieux fonciers.

En mai 2023, une querelle concernant la construction d’une brigade de gendarmerie sur le parking, alors que la commune plaidait pour l’érection d’une école, avait dégénéré en affrontements violents. Le bilan avait été lourd : nombreux blessés et une perte tragique, celle d’Adji Diallo, une jeune fille de 17 ans.

Polémique autour d’un marché de 71 milliards francs : l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dénonce une attribution injuste

L’Association des fournisseurs de matériels médicaux exprime son mécontentement face à l’attribution d’un marché d’une valeur de plus de 71 milliards de francs à un unique fournisseur sénégalais. C’est ce qu’a révélé un communiqué de l’association qui dénonce fermement le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché. Celui-ci contient plusieurs lots, notamment la construction d’un hôpital, la construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances et d’équipements en imagerie médicale.

Le document précise que le lot d’équipement en imagerie médicale, évalué à environ 40 milliards de francs, comprend plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie et de reprographie. Il générera annuellement entre 15 et 20 milliards de francs. Actuellement, le marché d’imagerie est ouvert et géré par plusieurs fournisseurs sénégalais pour la maintenance et la fourniture de consommables. Cependant, l’association avertit que l’attribution de ce lot à une seule société mènera inévitablement toutes les autres structures du secteur à la faillite.

Le bureau de l’Association des fournisseurs de matériels médicaux se dit convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers encourus sur les plans social, économique et sanitaire. L’association a donc demandé au président de la République d’annuler ce marché ou, au moins, d’exclure le lot relatif à l’imagerie médicale, pour préserver le système sanitaire et maintenir une gouvernance vertueuse.

Supposés créanciers de Sonko : Birahim Seck interpellé renvoie la balle à Madiambal Diagne, A. Tine…

Matar Diop, député de Bby épingle Sonko et ses supposés «créanciers», Madiambal Diagne interpelle la société civile pour y voir plus clair. Et Birahim Seck de prendre la balle au bond avant de l’envoyer à l’ami du Président Macky Sall, qui est peut être dans le secret des dieux.

Tout est parti du député Matar Diop à l’Assemblée nationale évoquant que Ousmane Sonko aurait reçu des fonds de lobbies intéressés par une remise en cause de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal. Et qu’une lettre du leader de Pastef dissous aurait été adressée au Président Sall pour protéger sa famille menacée par ces bailleurs véreux.

Madiambal Diagne, dans ces « Lundis de Madiambal», d’interpeller, à son tour, la société civile pour « situer « les responsabilités et mettre la lumière sur une situation d’une extrême gravité ».

Le patron du Forum Civil, sur X, d’appeler le patron du Groupe de presse Avenir Communication à tirer profit de ses relations avec le pouvoir afin d’avoir le fin mot de cette affaire :

« Monsieur Madiambal Diagne, vous êtes un homme des médias en plus d’être l’ami du Président de la République Macky_Sall. Vous devez être en mesure de nous édifier de l’exactitude ou non des faits rapportés par le Député Matar Diop ».

Quant à Alioune Tine, patron d’Afrikajom Center, il soulignera que « ce serait bien d’ouvrir une enquête exhaustive et impartiale de tous les candidats sur la transparence et les sources de financements des candidats a la présidentielle ».

Tentative de vol de près de 5 millions F CFA à la Médina : Le récit d’un coup prémédité

faux-caporal de l’Armée
faux-caporal de l’Armée

L’acte est prémédité. Bamba Ousmane Ben Afana Ndiaye savait que Souleymane Diallo allait retirer de l’argent pour le compte de son grand frère. Il a donc mûri son coup. Diallo, qui était avec son ami Mamadou Kandé, conducteur de moto « Tiak Tiak », a retracé le film de cette agression durant laquelle son ami a reçu une balle au ventre. 

L’enquête a pu révéler un fait. Bamba Ousmane Ben Afana Ndiaye a prémédité son coup. Après avoir reçu l’information selon laquelle Souleymane Diallo allait faire un gros retrait d’argent liquide, il s’est pointé à quelques mètres dudit lieu. Tranquillement, il a attendu que sa cible termine  pour agir. C’est ainsi qu’il a tenté de le dépouiller  en usant de violence et d’une arme à feu. Une situation qui, selon les enquêteurs de la Sûreté urbaine (SU) chargés de l’affaire, démontre à suffisance l’implication de la bande à Bamba dans l’orchestration d’autres cas de vol avec violence et dont les victimes ne sont pas encore identifiées.

Comme Bamba n’a pas voulu balancer son complice qui, selon lui, s’appelle « Khaly », des réquisitions ont été effectuées sur ses numéros. L’exploitation n’a pas permis d’avoir une idée sur son acolyte. Pour en savoir plus sur les détails de cette agression, les enquêteurs ont interrogé Souleymane Diallo. Ce dernier est  l’ami de Kandé, l’autre victime de Bamba, qui est actuellement en soins à l’hôpital. Souleymane Diallo est revenu sur les détails de leur mésaventure. 

«Lorsque nous avons voulu le poursuivre, Bamba a brandi une arme à feu et a tiré sur nous»
Ce jour-là, aux environs de 17 h, Souleymane dit s’être rendu dans un bureau de change  pour y faire un retrait de 4 390 000 F CFA.  Le bureau est situé en face de la mosquée Bambara, derrière l’usine Saprolait. Pour s’y rendre, il dit avoir requis les services de son ami Mamadou Kandé, conducteur de moto « Tiak Tiak». 
Sur place, Kandé, qui n’était pas au courant de la nature de la transaction, l’a attendu à la porte. L’opération terminée, il a glissé l’argent dans un sac placé entre eux.  En plus de la somme retirée, Diallo avait 500 000 F CFA par-devers lui. Ce qui fait une somme globale de 4 890 000  F CFA.

Les deux jeunes devaient retourner à Cambérène, mais Diallo voulait faire des courses à Soumbédioune. Ils ont alors emprunté l’avenue Lamine Guèye puis Peytavi,» en passant par Sandaga, dans l’intention de rallier la corniche. «C’est lorsque nous sommes arrivés à hauteur de l’immeuble Ndiouga Kébé que Bamba Ndiaye, en compagnie d’un autre individu à bord d’une moto de marque Beverly 500, m’ont pris au dépourvu pour s’emparer du sac qui contenait l’argent. Lorsque nous avons voulu le poursuivre, il a brandi une arme à feu et a tiré sur nous. Heureusement, il ne nous a pas atteints. Ainsi, avec son acolyte, ils ont pris la fuite en direction de la corniche. Nous les avons alors poursuivis».
Bamba, la bagarre avec Diallo, l’empoignade avec le policier et la pierre écrasée à sa tête
Voulant coûte que coûte récupérer l’argent, Diallo et son ami les ont pourchassés. Les voleurs sont « passés devant le siège de la DAF puis à la rue 6 avant de prendre la voie qui mène directement vers la rue 11».  « C’est une fois à hauteur du feu tricolore se trouvant au niveau du stade Iba Mar Diop que nous les avons interceptés. Je leur ai donné un coup de pied et ils sont tous les deux tombés. Le conducteur s’est relevé en premier lieu, mais il est resté sur place attendant que Bamba se libère de l’étreinte de mon ami. » 

C’est là  que Bamba a encore utilisé son arme à feu «en tirant à bout portant sur Kandé qui s’est écroulé». Lorsqu’il a voulu remonter sur la moto, Diallo l’a fait tomber à nouveau. Son acolyte s’est enfui, le laissant seul. Quant à Bamba, il a encore déchargé son arme sur Diallo qui a esquivé le tir. « Il a ensuite pris la direction menant vers le rond-point Poste Médine en courant. Des individus qui se trouvaient sur place ont voulu l’interpeller, mais il a encore utilisé son arme en tirant sur eux. Il est passé par une ruelle se trouvant entre le stade et la Polyclinique de la Médina pour sortir au niveau de la grande mosquée. C’est là qu’un agent de police, déjà informé de la situation, l’a frappé par-derrière et il s’est écroulé». 
Néanmoins, il n’a pas lâché son arme. Ils se sont empoignés. Le  policier voulait récupérer le pistolet, mais Bamba résistait. Il  a appuyé sur la gâchette et a atteint l’agent au pied. Diallo, qui était  sur place, dit avoir ramassé une pierre et l’a cogné à la tête. Une action qui coïncide avec l’intervention d’un autre policier qui l’a attrapé. Avec l’aide de bonnes volontés, le mis en cause a finalement été immobilisé. Et Diallo a récupéré son sac avec l’intégralité de l’argent. 

Des photos de la bijouterie Lahat Kheweul dans la galerie de Bamba

C’est ainsi que le teigneux a été  conduit, dans un premier temps, au commissariat de la Médina avant d’être transféré à la Sûreté urbaine qui a diligenté l’enquête. À noter que l’exploitation du téléphone potable de marque Samsung Galaxy A04S supportant les n°77 817 18… et 76 568 87… trouvé dans sa chambre, lors de la perquisition, a permis de découvrir  des images  suspectes dans sa galerie. Des photos de la bijouterie Lahat Kheweul prises à partir de la caméra du téléphone le 11 novembre 2023. Ces photos pourraient être, précisent les enquêteurs, des cibles que  Bamba Ndiaye a repérées pour les attaquer. 
Interrogé sur ces images, le mis en cause déclare les avoir obtenues sur internet alors que les détails de ces images démontrent le contraire. Les enquêteurs les ont extraites pour les besoins d’une enquête.   

Les mots forts de El Malick Ndiaye envers Sidy Lamine Niass

Suite à la cérémonie de dédicace du sixième livre du défunt Président directeur général (Pdg) du groupe de presse Walfadjiri tenue, ce lundi 04 décembre 2023, à l’occasion de son 5ème anniversaire de décès, le Secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, El Malick Ndiaye, a écrit un message fort à l’endroit de celui qu’il appelle « le Mollah de Kaolack » .

In extenso, l’intégralité de son post !

« L’APOCALYPSE SALVATRICE!

Le MOLLAH de Kaolack nous replonge dans notre passé, nous parle du présent et nous fait voyager vers le futur.
Je tiens à rendre hommage à un homme dont l’engagement et la passion ont laissé une empreinte indélébile.
Sa vision audacieuse et son dévouement envers la vérité ont illuminé nos vies.
Que son héritage journalistique inspire les générations futures à poursuivre la quête inlassable de la justice et de l’intégrité. Nous nous souviendrons toujours de lui avec gratitude et respect.
Que son âme repose en paix!

Merci au frère Cheikh Niasse pour cette belle dédicace. »