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Affaire Ousmane Sonko vs Mame Mbaye Niang : La réaction de Me Ciré Cledor Ly

Me Ciré Clédor Ly
Me Ciré Clédor Ly

La Cour suprême sénégalaise a statué, ce jeudi 04 janvier 2024, sur la condamnation pour diffamation à six mois de prison avec sursis contre Ousmane Sonko et sa décision pourrait compromettre définitivement les chances de l’opposant emprisonné de participer à la présidentielle du 25 février. Après plusieurs tours d’horloge, l’avocat Me Ciré Cledor Ly a réagi !

​Urgent – Conseil constitutionnel : Un candidat arrêté par la DIC après avoir présenté une fausse liste de députés

Un fait insolite vient de se produire dans les locaux du conseil constitutionnel. En effet, à la 76e position, le candidat Thierno Cissé devrait présenter son dossier de parrainage ce jeudi pour contrôle auprès de la commission de contrôle de parrainages. Il a été en personne , arrêté dans les locaux de la dite juridiction par la division des investigations criminelles (DIC) pour avoir présenté une fausse liste de députés. 

Abec Dakaractu

Cybercriminalité : Bonne nouvelle pour les tiktokeurs, Aby Ndour retire sa plainte

Aby Ndour avait déposé une plainte à la cybercriminalité contre des influenceurs et détenteurs de comptes tiktok

Ticket Laobé, Engagé, Gueye No Stress, Rita Pradise, et les comptes tiktok «Bey Vivi» « VivianeChididsupport» «Secrétaire » «Team indo», «DeugueSenegalmusic » «Ndoumbelane Tv» ont déféré à la convocation ce jeudi 04 janvier 2024 à la cybercriminalité.

Devant les enquêteurs, ils ont demandé pardon à Aby Ndour et les bonnes volontés se sont activées autour de cette dernière pour qu’elle retire sa plainte.

Jointe au téléphone par kawtef.com, Aby Ndour a confirmé qu’elle a retiré sa plainte et a pardonné à tous ceux qui étaient impliqués dans cette affaire.

Tous les influenceurs convoqués à la cybercriminalité seront libérés d’ici à la fin de cette soirée.

Vidéo – A sa sortie de la cour suprême Me El Hadji Diouf charge les avocats de Sonko « daniouy yékhal diél.. »

Contrôle des parrainages: Mame Boye Diao en sursis, Alpha Thiam out!

Le dossier de parrainage du candidat de la coalition Diao 2024, Mame Boye Diao vient de passer au contrôle du conseil constitutionnel. L’ex responsable de la mouvance présidentielle qui a décidé de prendre son destin politique en main, n’a validé que 32 278 parrains sur un minimum requis de 44 231.
L’ex Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations devra encore repasser devant la commission de contrôle pour régulariser 11953 parrainages. 
Le candidat déclaré, Alpha Thiam, par contre, a été recalé. Il n’a validé que 27 000 parrainages.

Avec Seneweb

La révélation touchante de Boy Niang sur Modou Lo : « Pourquoi j’ai souri quand il m’a battu »

Boy Niang s’est exprimé sur le sourire qui a marqué son visage juste après sa chute lors du récent combat contre Modou Lo. Une révélation surprenante, alors que beaucoup se demandaient sur la signification de ce sourire apparent.

Selon Boy Niang, ce sourire n’était en aucun cas une marque de joie, mais plutôt une réaction à sa grande surprise et déception face à la défaite. « J’étais déçu. J’ai ri parce que j’étais déçu. J’étais très surpris. Sur le moment, ça m’a chamboulé. Mais c’est de bonne guerre, ça va me permettre de continuer à travailler pour le futur », a expliqué le lutteur lors d’une entrevue avec Gaston Productions.

Le lutteur de Pikine a également révélé avoir commis une erreur avant le combat. Il a reconnu que le retard qu’il a connu le jour de l’affrontement était de sa propre faute. « Mon retard est dû au fait que je ne me suis pas préparé à Pikine, et lorsque nous avons pris l’autoroute pour venir, il y a eu un accident. L’embouteillage qui en a résulté nous a retardés. Normalement, ce que je préfère, c’est arriver très tôt au stade. C’est donc une erreur que j’ai commise ce jour-là, et je m’en excuse auprès de tout le monde », a-t-il déclaré au micro de Gaston Productions.

Amadou Ba valide ses parrainages, le seul candidat à avoir choisi cette option particulière

La commission du Conseil constitutionnel est engagée depuis le début de la semaine dans l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Le processus, entré dans son quatrième jour, se concentre principalement sur la vérification de la conformité des parrainages.

Le 04 janvier, la commission a poursuivi l’examen des dossiers de parrainage. Parmi les candidats, Amadou Ndombo BA a validé le sien avec le soutien de 120 élus. Les candidats disposent de trois options pour présenter leurs parrainages : les parrainages citoyens, le soutien de députés (au nombre de 13), ou le soutien d’élus locaux, tels que les maires et les présidents de régions, une option choisie par Amadou Ba. Sa réussite dans cette étape signifie que l’aspect parrainage ne représente plus un obstacle pour sa candidature à l’élection présidentielle.

Vérification des parrainages : C’est compliqué pour Aminata Touré

La commission du Conseil constitutionnel est engagée dans l’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle fixée au 25 février 2024. Au quatrième jour de ce processus, l’attention se porte principalement sur la vérification de la conformité des parrainages.

Le 04 janvier, la commission a poursuivi l’examen des dossiers de parrainage, y compris celui de la candidate Aminata Touré. Sur un minimum requis de 44.231, 25.251 parrainages ont été validés pour sa candidature. Il lui reste donc un nombre significatif de parrainages à régulariser.

Aminata Touré se présente à l’élection présidentielle sous la bannière de « MPC MIMI 2024 ». Deux scénarios sont envisageables pour elle: si elle parvient à combler le déficit de parrainages, elle pourra participer à l’élection présidentielle à condition que les autres documents de son dossier soient conformes; si elle ne réussit pas à obtenir le nombre requis de parrainages, elle sera éliminée d’office avant même une vérification approfondie des autres documents du dossier.

Parrainage validé : Anta Babacar Ngom aux anges

L’examen des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, se poursuit au Conseil constitutionnel. Et Anta Babacar Ngom passe avec succès.

Ce jeudi, quatrième jour de la commission de contrôle des parrainages, la candidate Anta Babacar Ngom qui a soumis son dossier de candidature, a passé l’épreuve avec succès.
Elle a validé l’étape avec 45 238 parrainages. Elle a validé 10 régions.

Conseil constitutionnel : Khalifa Ababacar Sall valide le parrainage parlementaire

Khalifa Ababacar Sall, leader de Taxawu Sénégal, franchit avec succès l’étape cruciale du parrainage parlementaire pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

La validation de sa candidature de Khalifa Ababacar Sall intervient grâce au soutien accordé par les 13 députés de Taxawu Sénégal, renforçant ainsi sa position dans la course présidentielle de 2024.

Affaire Mame Mbaye Niang : Nouvelle audience décisive pour Ousmane Sonko

Le dernier round. L’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, ont de nouveau rendez-vous au tribunal, cette fois à la Cour suprême, ce jeudi 4 janvier 2024.

Pour rappel, Ousmane Sonko a été condamné le lundi 8 mai 2023 en appel à une peine de six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique, dans l’affaire qui l’oppose au ministre. La cour d’appel avait confirmé le montant des dommages et intérêts fixé en première instance : 200 millions francs CFA.

Le principal enjeu de cette condamnation, c’est la conséquence sur l’éligibilité d’Ousmane Sonko pour la présidentielle, prévue en février 2024. D’après le code électoral, si la condamnation est confirmée en cassation, il ne pourrait pas être inscrit sur les listes électorales et serait exclu de la course.

Un nouveau rendez-vous décisif en perspective pour Ousmane Sonko.

Contrôle des Parrainages : Diomaye Faye et 19 autres candidats au Conseil constitutionnel ce jeudi

Ce jeudi 4 janvier, 20 autres candidats ou mandataires se présenteront devant la Commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel pour la vérification des dossiers.

Parmi eux, on retrouvera des candidats déclarés tels que Bassirou Ndiomaye Faye, Abdoulaye Mbaye, Khalifa Sall, Aminata Touré, Anta Babacar Ngom, entre autres… informe sudfm.

En ce qui concerne la journée d’hier, seuls deux candidats, Karim Wade et Habib Sy, ont validé leurs parrainages.

Il est important de rappeler qu’après cette étape des parrainages, les opérations se poursuivront jusqu’au 20 janvier avec d’autres pièces à vérifier, telles que leur casier judiciaire.

Nomination des membres de la CENA : La Cour suprême déclare irrecevable la demande d’annulation

Ce mercredi, la Cour suprême a rendu sa décision quant à la recevabilité de la demande d’annulation de la nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA), formulée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

La Cour suprême a conclu à l’irrecevabilité de cette demande, soulignant qu’un simple citoyen ne peut présenter ce type de requête. La demande d’annulation avait été déclenchée en réaction à un décret présidentiel remplaçant l’ensemble des membres de la CENA. Ce décret avait suscité des critiques de la part de Ndiaga Sylla et d’autres organisations liées à l’opposition politique.

Les critiques exprimées avaient éveillé des préoccupations quant à une éventuelle violation de la loi par le Président de la République. Selon les plaignants, le mandat de certains membres de l’équipe précédente n’était pas encore arrivé à expiration, constituant ainsi une infraction aux règles régissant leur nomination. De plus, ils avaient souligné l’affiliation politique antérieure d’un des nouveaux membres, ce qui aurait également été en violation des règles.

Aby Ndour : « Je suis très riche mais dès fois damay Doucouré… »

Aby Ndour a répondu aux nombreuses questions de ses fans. Dans sa chaine Youtube, la chanteuse a fait le bilan de son année. Interpellée sur ses revenus, elle répond.

« Je suis très riche mais je ne parlerai pas d’argent. Je suis riche parce que j’ai ma famille, ma joie de vivre… », dit-elle.

Vidéo – 300 millions pour affronter Reug Reug, Sa thiés ou Tapha Tine: Père Birahim réagit »souma doon Modou damay

Contrôle des parrainages : Le résultat du maire de Thiès, Dr Babacar Diop, connu

Les travaux de contrôle des parrainages se poursuivent au Conseil constitutionnel. On a fini d’examiner le dossier de Dr Babacar Diop, Secrétaire général du parti « Forces démocratiques du Sénégal (FDS-Les Guelwaars).

On est au troisième jour du processus de contrôle des parrainages. Le dossier candidat Dr. Babacar Diop, Enseignant-chercheur à l’Ucad et maire de Thiès, soumis à l’examen de passage du Conseil constitutionnel pour le contrôle de parrainages, est rejeté.

Pour rappel, chaque candidat a le choix entre se faire parrainer par des électeurs (Parrainage citoyen) ou par des élus.

Pour le parrainage citoyen, il faudra réunir entre 0,6 et 0,8 % (44.231 à 58.975 électeurs) de signatures des membres du corps électoral.

Depuis le 30 décembre, date de démarrage du contrôle des parrainages, seuls Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia ont réussi l’exam.

Vérification des parrainages : Bonne nouvelle pour Karim Wade

La commission relevant du Conseil constitutionnel poursuit son travail de vérification des parrainages pour les candidatures à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Ce processus, entamé depuis trois jours, vise à assurer la conformité et la complétude des dossiers de candidature.

Parmi les candidats soumis à cette vérification rigoureuse, Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, a présenté ses parrainages le 3 janvier. Selon les informations, il a opté pour l’usage des parrainages de députés. Ce choix stratégique lui a permis d’éviter le risque de doublons, condition sine qua non pour valider sa candidature. Pour se conformer aux exigences, il lui fallait obtenir le soutien d’au moins 13 députés.

La commission chargée de la vérification a examiné avec attention les documents fournis par Karim Wade. À l’issue de ce contrôle, les parrainages de députés qu’il a présentés ont été jugés conformes aux critères établis par le Code électoral.

Il est bon de préciser que, dans cette phase du processus, l’accent est mis uniquement sur la vérification approfondie des parrainages. Les autres documents essentiels tels que la preuve de nationalité, le quitus fiscal, le casier judiciaire, entre autres, feront l’objet d’un examen approfondi après la complétion de la vérification des parrainages pour l’ensemble des candidats. Cette démarche vise à assurer une évaluation méthodique et systématique de chaque aspect des candidatures, en commençant par la conformité des soutiens exprimés à travers les parrainages

Édito 2024: Politiques de la misère et misères de la politique


Les œuvres humaines sont imparfaites. Par nature. Un bilan humain doit toujours comporter deux colonnes.  Les succès d’une part. Les échecs de l’autre. C’est la balance, d’un côté ou de l’autre, qui donne du crédit positif ou négatif au bénéfice de son auteur. Cela en conformité avec le verset 9 de la Sourate 55 du Saint Coran, Ar. Rahmane : « Donnez [toujours] le poids exact et ne faussez pas la pesée ». En ne donnant, par exemple, qu’un seul versant du bilan… Lorsque l’on liste les réussites, il faut aussi énoncer les contre-performances et les échecs. Ne serait-ce que pour mieux mettre en valeur les succès !

Le dernier message solennel du Président de la République à la nation sénégalaise doit donc être apprécié à l’aune des promesses faites en 2012 d’une part. Mais ces promesses, ainsi que les réalisations qui en ont été les conséquences, doivent également faire l’objet d’une évaluation détaillée des coûts réels des réalisations, rapportés à leur opportunité, et aux impacts objectifs sur le quotidien des citoyens de notre pays. Un catalogue de réalisations ne suffit pas à établir les bons choix stratégiques qui les motivent ni les acquis structurants pour le pays qui en découlent. Il va falloir regarder, dans le détail,  les réalisations, les modalités de passation des marchés, le respect des règles y afférentes, les retombées de ces réalisations sur le développement de notre pays. Notamment en termes d’emplois effectivement créés dans la durée, autre que les emplois journaliers ou saisonniers. Mais aussi quel impact sur le dynamisme du secteur privé national ? Il faut également et, par-dessus tout, traquer les coûts cachés, déceler  les surcoûts dus à la corruption, identifier les détournements éventuels  d’objectifs et/ou de deniers publics pour avoir une idée précise de l’état des lieux à la veille de changer de Président de la République. Évaluer la CREI, première institution judiciaire réactivée en 2012, aurait dû faire l’objet d’un paragraphe, au moins, dans le discours du chef de l’État.  Que d’accusations lancées à l’époque dont on ne saura jamais le bien fondé ni les issues finales. Quelle sera la suite des dossiers de l’OFNAC placés « sous le coude » du Président sortant ? Autant de sujets absents du message d’adieu et qui nous laissent un goût d’inachevé…

Nous espérons que ce travail de fourmi sera effectué par les différents candidats à la succession du Président de la République. Car, c’est sur son bilan, et sur les nouvelles perspectives offertes par les candidats à sa succession, que devra se dérouler la campagne électorale à venir.   Mais non sous la forme de monologues parallèles si commodes pour ceux qui n’ont, au fond,  rien à dire !

En attendant,  il semble bien que le bilan matériel du Président sortant, soit bien loin de ce que l’on pourrait penser d’un pays émergent ! Les réalisations déclarées sont autant de remparts cache-misère d’une réalité peu reluisante de notre pays dont le classement parmi les pays les plus pauvres du monde est sans appel. Toutes les nouvelles autoroutes masquent une détérioration, dans le même temps, du réseau des routes nationales de notre pays. L’entretien et l’élargissement du réseau des routes nationales me semblent urgents et nécessaires. Car, parallèlement à l’autoroute allant vers Kaolack,  emprunter la route nationale qui y mène, relève du parcours du combattant : les nids de poules et le cortège incessant de camions qui font la liaison internationale avec les pays voisins, sont à la limite du supportable. Les localités n’ayant accès ni à l’eau courante ni à l’électricité sont légion à l’intérieur du pays. Que dis-je ? Dans la banlieue de Dakar et dans certains quartiers de la capitale, la précarité est visible à l’œil nu ! Des abris provisoires (qui durent…) faisant office de salles de classe à des classes où s’entassent plus de 100 élèves ( !) Il y’aurait matière à regrets. Tout de même. Ayons le triomphe modeste !

 Au demeurant, la multiplication des autoponts et trémies, dans Dakar intra muros, a-t-elle eu les effets escomptés sur la fluidité de la circulation ? Aux usagers d’y répondre ! Les embouteillages récurrents, intempestifs et lassants, sont-ils le signe d’une amélioration notable de la fluidité attendue des gros investissements liés au TER et au BRT ? Évidemment qu’avec des cortèges qui ouvrent la voie avec des motards on a une vue déformée de la réalité. J’ai connu cela😉😉.

La multiplication des universités, fermées pour certaines,   est-elle à ranger dans la colonne des succès ? Les contenants (bâtiments flambants neufs)  valent-ils les contenus pédagogiques et les perspectives professionnelles et éducatives qui en constituent les vocations ?

Au bout de douze années de Présidence de S.E.Macky Sall, les sénégalais sont-ils plus heureux ? Mieux dans leur peau ? Mieux dans leurs têtes ? L’accès aux soins de santé et aux services éducatifs de qualité est-il garanti pour tous ? Questions simples… Questions incontournables pour faire une balance juste.

En vérité,  s’il y’a un élément essentiel du bilan qui a été passé sous silence, c’est le bilan immatériel : les assauts répétés sur notre vivre-ensemble, la cacophonie de l’ignorance dans les réseaux asociaux, la méchanceté qui ne se cache plus mais qui dégouline de baves incendiaires jusque dans les travées de l’Assemblée Nationale, le mal vivre des jeunes qui fuient notre pays avec l’énergie du désespoir, les tensions ethniques latentes, les raidissements dans le landerneau politicien où les débats aboutissent systématiquement devant les cours et tribunaux… La chasse aux sorcières qui, depuis quelques années,  a rempli nos prisons d’adolescents aux portes de la vie. Tout cela alimente un  stress général qui fait douter, jusque dans les premiers soutiens du Président Macky Sall dont d’aucuns, et non des moindres, ont refusé de le suivre dans le choix de son successeur… L’après APR a commencé ! Avec quelles conséquences imprévisibles ? L’avenir est à venir car, les militants de la première heure se sont fait voler la mise par des transhumants qui guettent, déjà, la moindre occasion pour déménager. Juste le temps de voir dans quel sens tourne le vent. On peut gager que l’après parrainage sera riche de retournements de situations. Misères de la politique ! En conséquence, de nouvelles configurations des forces en présence vont survenir.  Espérons qu’au bout de ce gymkhana les intérêts supérieurs de notre peuple seront saufs !  

Alors, qui pour nous tirer de toutes ces calamités ?

 En principe, on se donne un chef d’État pour qu’il rassemble et apaise son peuple.  Qu’il contribue, par son comportement exemplaire, à le tirer vers le haut par l’incarnation des valeurs cardinales garantes de l’harmonie et des équilibres sociaux. Au moins, une certitude que j’ai acquise au bout de ces douze ans : Un chef d’État ne doit pas rester chef d’un parti ! Est-ce si difficile à comprendre ?

Nous attendons donc des engagements fermes, de la part de ceux qui vont briguer nos suffrages, sur ce point crucial pour la restauration de l’État de Droit, et le renforcement de la crédibilité de nos institutions.  Ce sera le premier pas vers une dépolitisation de l’appareil d’état qui doit se mettre au service des intérêts supérieurs de la Nation et non servir les intérêts d’un parti ou d’un clan. Pour réparer notre pays si abîmé, plus qu’un homme providentiel ou une femme, il va falloir beaucoup d’humilité à tous les sénégalais, mais aussi beaucoup de courage ! Pour changer en chacun de nous ce qui doit l’être ! Nos valeurs sociales et morales sont à terre. Le culte de l’apparence et du gain facile, à tous prix, a atteint des niveaux inadmissibles. L’argent-roi est devenu la nouvelle idole avec son cortège de comportements outranciers orchestrés par des politiques de la misère qui ravalent les citoyens au rang de laudateurs impénitents. Et cela passe le temps à organiser des cérémonies, dites religieuses parfois,  pour se flatter les uns les autres. Juste un prétexte pour rassembler le contenu des enveloppes gouvernementales et les subsides des pauvres. Le mal est profond. Les hommes politiques auront-ils le courage de nettoyer la plaie en profondeur ? Et d’apporter le langage de vérité qui sied face au gouffre ? Une rupture profonde d’avec nos lassitudes est devenue pressante et nécessaire. Le morcellement de la classe politique en micro-organisations sans âmes,  ni visions, toutes ces formes d’escroqueries qui prospèrent à la faveur du prisme déformant des réseaux sociaux, doivent faire l’objet d’un traitement en profondeur, avec intelligence et fermeté.

Bref,  il faut absolument siffler la fin de la récréation si notre génération veut faire œuvre utile !

En attendant, bonne année à tous et à toutes ! Meilleurs vœux de bonne santé et de bonheur tout simplement !

Vivement la fin février 2024 dans la Paix, et le début du vrai changement !

Amadou Tidiane WONE

[email protected]

Contrôle parrainage : Découvrez le sort réservé à Boun Dionne…

Conseil constitutionnel. Troisième jour du processus de contrôle des parrainages. Mouhamadou Boun Abdallah Dione doit régulariser….

Les dossiers des candidats sont soumis à l’examen de passage du Conseil constitutionnel pour le contrôle de parrainages

Malheureusement, celui du candidat Mouhamadou Boun Abdallah Dione examiné doit régulariser sa situation.

L’ex Premier ministre n’a validé que 36.414 parrains, à l’issue des vérifications des parrainages, ce mercredi 3 janvier.

Aliou Camara et Karim Wade sont appelés par la Commission de contrôle des parrainages…

Pour rappel, chaque candidat a le choix entre se faire parrainer par des électeurs (Parrainage citoyen) ou par des élus.

Pour le parrainage citoyen, il faudra réunir entre 0,6 et 0,8 % (44.231 à 58.975 électeurs) de signatures des membres du corps électoral.

Depuis le 30 décembre, date de démarrage du contrôle des parrainages, seuls Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia ont réussi l’exam.

Présidentielle 2024 : La date de l’investiture de Amadou Ba par le BBY connue

Le candidat du président de la République, Macky Sall, Amadou Ba sera enfin investi par la coalition Benno Bokk Yakkar, le mercredi 10 janvier 2024 à l’esplanade du Grand Théâtre.

L’information est donnée au moment où les candidats font défiler devant le conseil constitutionnel pour la validation des dossiers de parrainages. Amadou Ba n’aura pas certainement un problème de parrainnage. Le premier ministre a déposé le parrainage des élus locaux (maires et présidents de Conseil départemental) pour assurer ses gardes.

Amadou Ba sera investi par la coalition Benno Bokk Yakkar le 10 janvier prochain. Un événement qui risque de susciter une polémique. En cause, l’investiture de l’Opposant Ousmane Sonko interdite il y a quelques jours.

Contrôle parrainage : C’est quoi donc Doublon interne et Doublon externe ?

Le contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel est à son troisième jour ce mercredi 3 janvier. Faisons connaissances avec ces deux goulots d’étranglement, Doublon interne et Doublon externe.

Cette étape du processus électoral, le contrôle de parrainage par le Conseil constitutionnel, donne du tournis à plus d’un.

De nombreux cas de doublons se retrouvent sur les listes de parrainages. Mais c’est quoi donc Doublon interne et Doublon externe ?

Le Doublon interne, c’est quand sur la liste d’un candidat, figure un nom plusieurs fois. Face à cette situation, le candidat est dans l’impossibilité de régulariser.

Le doublon externe, c’est quand sur la liste du candidat figure un nom qui figure en même temps sur la liste d’un autre candidat. Dans ce cas, le candidat a 48 heures pour régulariser sa situation.

La vérification des parrainages est une première étape parmi huit autres pour pouvoir faire partie de la liste définitive dressée par le Conseil constitutionnel.

En définitive, de nombreux candidats ont fait les frais de ces doublons, faisant que, après trois jours de contrôle, seuls trois candidats ont réussi ce premier passage…

Forte hausse de leurs indemnités: Les maires gâtés par Macky Sall

Collectivité territoriale: Macky Sall satisfait l’essentiel des points de plaidoyer figurant sur la note conceptuelle du RADDEL

1- augmentation des indemnités des maires de 300.000 à 800.000 francs CFA.
2- augmentation des indemnités des adjoints au maire de 50.000 à 100.000 francs CFA.
3- augmentation des indemnités des maires chef lieu de département à 1.000.000 de francs CFA.
4- augmentation des indemnités des maires de villes et de région à 1.500.000.
5- les maires sont autorisés à acheter des voitures sur les budgets des communes sur la Base d’un paiement à tempérament. Par conséquent les fonds d’équipement seront augmentés. 6- le statut du maire sur le protocole d’état sera revu et rehaussé. 7- la prise en charge sociale, sanitaire et sécuritaire pour les maires est validée par le président de la république. Les modalités seront fixées et validées à travers une commission paritaire. 8- la retraite des maires est aussi acceptée par le président de la république. Les modalités seront fixées et validé

Contrôle parrainage : Voici la liste programmée pour ce mercredi

La commission désignée par le Conseil constitutionnel continue ce mercredi 3 janvier l’examen des parrainages pour la Présidentielle 2024. Et 20 candidats vont devoir passer l’épreuve soumise par la loi électorale.

Voici les candidats qui passent aujourd’hui devant la commission de contrôle de parrainages.

09h 30:
Mouhamadou Lamine Gueye,
Aly Lame, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Al HOusseynou Ba, Mamadou Lamine Diallo, Mahamad Boun Abdallah Dionne, Aliou Camara, Karim Meissa Wade, Babacar Diop.

14h 30:
Elhadji Ibrahima Sall, Habib Sy, Elhadji Malick Gakou, Papa Momar Ngom, Thione Niang, Aly Ngouille Ndiaye, Dr Serigne Gueye Diop, Assane Kâ, Mamadou Diop Decroix, Souleymane Ndéné Ndiaye

Mauvaise nouvelle pour la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle, mais..

À l’examen des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 25 février. Au 30 décembre, après étude de 20 candidats, trois ont été validés tandis que plusieurs ont vu leur candidature rejetée, notamment pour des raisons de doublons ou de parrainages non reconnus sur les listes électorales.

Le processus de vérification a repris ce 2 janvier, après une pause durant les fêtes de fin d’année. Parmi la vingtaine de dossiers à examiner se trouve celui d’Idrissa Seck, dont la candidature n’est pas encore validée, car ses parrainages ne contiennent que 38497 valides . Il est requis de lui de régulariser plus de 6000 parrainages pour être éligible à l’élection présidentielle.

Dans l’éventualité où Idrissa Seck parvient à régulariser les parrainages requis, sa candidature serait alors soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Dans le cas contraire, l’ancien allié du président Macky Sall verra sa candidature rejetée, l’écartant ainsi de la course présidentielle de février.

Son mandataire a réagit devant les média à sa sortie du Conseil : » Nous sommes en séance de rattrapage comme en 2019. Nous avons validé le nombre parrains dans les régions. Nous avons un stock pour compléter. Mais il y a fait qui revient et qui pose problème, c’est la mention ‘rejet pour non inscription sur le fichier’ «

Le futur de la candidature d’Idrissa Seck reste pour le moment très flou. Les prochaines heures vont nous permettre d’y voir plus clair.

Présidentielle : Mauvaise nouvelle pour la candidature de Cheikh Bamba Dièye

Le Conseil constitutionnel du Sénégal, assisté par une commission, poursuit l’examen des dossiers de parrainage pour les candidatures à l’élection présidentielle fixée au 25 février. Après avoir évalué 20 candidats jusqu’au 30 décembre, seuls 3 ont été validés, tandis que plusieurs ont été rejetés pour des raisons telles que des doublons ou des parrainages non enregistrés sur les listes électorales.

Les travaux ont repris le 2 janvier après une pause pour les fêtes de fin d’année. La session de ce jour était consacrée à la candidature de Cheikh Bamba Dieye, issu du FSDB-BJ. Suite à l’examen de ses parrainages, sa candidature a été invalidée par le Conseil constitutionnel. La raison invoquée est le nombre insuffisant de parrains validés, s’élevant à 14 534, loin du nombre de parrains valides demandés.

Après l’annonce de l’invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, Cheikh Bamba Dieye a exprimé sa réaction sur les réseaux sociaux : « Je viens par la présente annoncer que nous avons été recalé. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier du fond du cœur les responsables, militants et sympathisants du FSD-BJ qui, à côté de nos compatriotes, se sont mobilisés comme jamais pour réaliser la grande ambition que nous avons pour le Sénégal. Nous aimons et n’avons que le Sénégal et nous continuerons avec les qualités qui sont les nôtres à le servir pour le seul bénéfice des Sénégalais », a-t-il déclaré.

Victoire de Amadou Ba: Mobilisation exceptionnelle du mouvement «Nieup» au monument de la renaissance

Ce vendredi 29 décembre 2023, le mouvement national NIEUP a organisé un grand rassemblement au monument de la renaissance africaine en faveur de son candidat le Premier Ministre Amadou BA.
C’est dans une atmosphère festive, riche en culture et en spectacle son et lumière que la cérémonie s’est déroulée en présence du candidat de la grande majorité présidentielle. Entre le tambour major dirigé par Birame NDIAYE héritier de feu doudou NDIAYE coumba rose et les discours persuasifs des responsables de la mouvance présidentielle se mêlait un show de drone jamais observé dans le ciel sénégalais.
Sous la houlette de Mr Khadim Dia coordonnateur national du mouvement, on sentait l’engagement et la détermination des jeunes à aborder le travail de terrain qui les attend pour élire leur candidat dès le premier tour de l’échéance à venir.
D’un ton combattif, doté d’une confiance mesurée, le jeune leader du mouvement NIEUP s’est adressé aux sénégalais pour magnifier les qualités d’homme d’Etat soucieux de l’avenir de la jeunesse, de son mentor, Amadou BA. Mais aussi, il n’a pas manqué de donner les orientations à cette jeunesse qui croit en lui.
C’est avec satisfaction et ce brin de sourire aux lèvres que le PM s’est adressé aux membres du mouvement Nieup « Khadim je suis fier de toi… ».

Si on retrace l’histoire de notre société depuis l’indépendance, on constate que le gouvernement du Président Macky SALL a développé une politique de jeunesse jamais égalée jusque là, favorisant l’autonomie, l’insertion, la formation…
Elle est perçue comme vecteur de changement. Nécessairement, elle doit être encadrée et aussi orientée afin de correspondre aux idées républicaines et à son idéal de société. L’une des priorités du candidat, on l’entend dire « … je serai le président de l’emploi des jeunes… ».
Ses propos étant bien accueilli par la foule, on entendait les jeunes scander son nom «  … Amadou Ba, Amadou Ba… »
L’espoir renaît, la confiance s’installe, ces moments de communion nous laissent dire que le Premier ministre Amadou BA sera le candidat de la jeunesse aux prochaines joutes électorales. La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs responsables de la majorité dont le ministre d’état Augustin Tine, le ministre conseiller spécial du Président, Mor Ngom, le vice président de l’assemblée nationale, Dr Malick Diop, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, le maire de Ouakam Mr Aziz Guéye, Mme Zahra Iyane Thiam, Mr Zator Mbaye, Mr Bouna Kanté, mais aussi des leaders comme Go Faye et Wahab Séne des Parcelles, des chefs coutumiers comme les Diarafs Youssou Ndoye et Al Diagne entre autres.

Contrôle des parrainages : Le Pr Daouda Ndiaye valide son ticket avec 47556 signatures

Le deuxième jour de contrôle des dossiers de candidatures a été ouvert ce mardi 2 janvier 2024 au niveau du conseil constitutionnel. La commission de contrôle se statue actuellement sur les dossiers de Mbacké Sarr, Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Deme et Pr Daouda Ndiaye. Les 3 premiers ont été invalidés. Mais le dernier, le Pr Daouda Ndiaye est passé avec 47556 signatures et 7500 rejets.

Le mandataire du candidat du mouvement social « Actions, Seen Tawfeex Sunu Yitte » a estimé toutefois que des dysfonctionnements au niveau du système de contrôle ont été notés.

La candidature de Aliou Sarr rejetée par le Conseil constitutionnel

Ce 2 janvier, Le Conseil constitutionnel, au cours de son processus de vérification des dossiers de parrainage des candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 25 février, a invalidé la candidature d’Aliou Sarr, représentant la coalition Convergence pour une alternative progressiste en 2024.

Le 30 décembre 2023, après l’étude de 20 candidats le 30 décembre, parmi lesquels 3 ont été validés, tandis que plusieurs autres ont été rejetés, souvent en raison de doublons ou de parrainages ne figurant pas sur les listes électorales.

La nature exacte des irrégularités ou des problèmes qui ont conduit à l’invalidation de la candidature d’Aliou Sarr reste non spécifiée à ce stade.

« Un Sénégal apaisé et réuni autour de nos valeurs sociétales », TAS

Le président de la République des Valeurs Réewum_Ngor, Thierno Alassane Sall (TAS), présente ses vœux les meilleurs au peuple sénégalais.

« 2024 sera une année charnière pour notre pays, nous l’aurons tous compris. Elle sera l’année, je l’espère, qui verra notre pays réenchanté, réhabilité et rehaussé au rang des grandes nations.

Je souhaite que notre pays puisse, en cette nouvelle année, être apaisé et réuni autour de nos valeurs sociétales : l’éthique, la droiture, l’intégrité et le savoir.

Je souhaite que 2024 soit pour notre pays et pour le monde, une année de paix, de prospérité et de réussite ».

Contrôle Parrainages : 18 candidats convoqués au Conseil Constitutionnel ce mardi

Reprise aujourd’hui mardi du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel, en perspective de l’élection du 5e Président du Sénégal, le 25 février 2024. Et 18 candidats convoqués par la Commission.

Le travail de contrôle des signatures a démarré, samedi dernier. Et Boubacar Camara, Cheikh Tidiane Dièye, Déthié Fall, sur les20 candidats convoqués, ont validé leurs parrainages.

Ce mardi, la commission va contrôler les parrainages des candidats Alioune Sarr, Ibrahima Hamidou Dème, Daouda Ndiaye, Cheikh Mamadou Abiboulave Dièye, Oumar Sylla, Cheikh Abdou Mbacké, Talla Sylla, Jean Baptiste Diouf, Idrissa Seck, Charles Emile Abdou Ciss, Khadim Diop, Aliou Mamadou Dia, Birima Mangara, Amdy Diallo Fall, Ndiack Lakh, Serigne Mboup, Papa Djribril Fall et Ibrahima Datt.

Trois options

Chaque candidat a le choix entre se faire parrainer par des électeurs (Parrainage citoyen) ou par des élus.

Pour le parrainage citoyen, il faudra réunir entre 0,6 et 0,8 % (44.231 à 58.975 électeurs) de signatures des membres du corps électoral

Le Parrainage parlementaire requiert des signatures de 8 % des députés (13 signatures au moins)

La 3e option, le candidat aura besoin des signatures de 20 % (120 signatures au moins) de maires et présidents de conseils départementaux.

La campagne en vue du scrutin présidentiel du 25 février va démarrer le 4 février.

« Macky est un grand bâtisseur, mais… », A. Tine scanne le message du chef de l’Etat

Grand bâtisseur, mais un Président qui n’hésitera pas à user sans modération et sans limite du pouvoir présidentiel exacerbé et de sa majorité pour combattre ses opposants. Le Président Macky Sall
en sacrifiant au rituel de l’inventaire de ses 12 ans de règne à la tête du Sénégal a fait émerger cette figure politique ambiguë qu’il a toutes les peines du monde à dissimuler.

Cet inventaire a dévoilé dans son discours dramatisé qui sied dans de telles circonstances, les moments euphoriques de la construction des infrastructures qui ont modernisé le pays, ses efforts pour atténuer les fractures sociales et territoriales, il est satisfait de laisser un Etat intact suite aux tragiques violences politiques de 2021 et de 2023 qui l’ont durement affecté et c’est manifeste dans son discours.

Ses adieux émouvants, avec des passages où il réaffirme avec sincérité son amour pour le pays, montrent également ses limites, ses dilemmes profonds et ses paradoxes apparents. Ici c’est l’hybridité de la figure du Chef de l’État et du Chef de parti qui brouille sa conception de l’État, un Etat partisan, une administration partisane qui a fait montre d’une banale servilité par rapport aux ordres du chef, même si ses ordres sont illégaux, même s’ils violent l’Etat de droit et les droits humains.

On ne pèse pas souvent les conséquences politiques et sociales de ses violences symboliques, de ses injustices et de ses banales indignités sur le contexte de défiance généralisée sur les colères et les ressentiments sur le sentiment d’un Etat qui fonctionne sur la base de Kumba am ndey et Kumba amul ndey.

En quoi l’élimination de Karim et de Khalifa en 2019 a pu impacter sur le processus présidentiel de 2024? Ne peut-on pas expliquer l’effet Sonko avec ses mythes, et l’imaginaire qu’il charrie par ce qui est perçu comme un acharnement judiciaire visant à l’éliminer lui aussi?

Autre paradoxe c’est la capacité, la patience et l’intelligence au service de la paix en Casamance avec comme cerise sur le gâteau la cérémonie d’incinération des armes. Il faut filer cette métaphore et incinérer les armes politiques, pour cela le Président Macky_Sall, s’il veut léguer un Sénégal de stabilité apaisé, sécurisé, doit absolument se faire violence, faire preuve de dépassement par un acte absolu de sublimation pour pardonner, réconcilier le Sénégal avec la démocratie, l’Etat de droit et les droits humains.

Quand le Président Macky_Sall affirme vouloir organiser une présidentielle apaisée et transparente , il faut le prendre au mot. Il faut que l’Administration soit impartiale et ne donne pas l’impression d’être un appendice de la majorité présidentielle. Elle doit respecter les décisions de justice.

Réconcilier les Sénégalais qui n’ont jamais été aussi divisés, c’est dialoguer comme en Casamance. On a réussit avec le MFDC parce qu’il n’y a pas d’enjeu de pouvoir. Il nous faut repenser les effets pervers que des enjeux de pouvoir et de ses ressources sur notre vivre ensemble, notre capacité à coexister pacifiquement, à faire Nation.

Dialoguer est indispensable pour construire un pacte républicain consolidé qui garantisse notre stabilité, dialoguer pour que tous les citoyens se sentent représentés et votent librement pour le candidat de leur choix, enfin laisser librement s’exprimer la souveraineté du peuple. Réconcilier les Sénégalais passe par dialoguer avec Sonko et les autres candidats pour dégager un consensus fort et aller vers une présidentielle apaisée et crédible. Cela passe bien sûr par une investigation sans complaisance des violences politiques, sur les morts et dégager les responsabilités de chaque partie.

Ça passe par la libération de Sonko et de toutes les personnes détenues pour avoir exprimé leur opinion. Président Macky Sall avec votre projet de Fondation vous allez figurer dans le cercle vertueux des constructeurs de la paix, dans le même camp que nous.

Démarrez votre action maintenant au Sénégal, faites nous palabrer, guérissez-nous de la haine et faites qu’on soit uni et fort.
Alioune TINE
Fondateur, Think tank
Afrikajom Center

Le combat Usyk vs Fury se tiendra dans moins d’un mois : penchons-nous sur les derniers préparatifs pour le combat principal des poids lourds

Selon les experts de la société de paris 1xBet, la boxe mondiale, qui a perdu en popularité au profit de MMA ces dernières années, a un besoin vital d’un très grand combat et d’un champion incontesté.

Champions absolus poids lourds

Aucun combat d’unification pour le titre du champion absolu chez les poids lourds n’a eu lieu depuis plus de 20 ans. Le combat entre Oleksandr Usyk et Tyson “Gypsy King” Fury est l’un des événements les plus attendus du sport mondial et sera certainement historique. 

Le dernier champion absolu des poids lourds était le Britannique Lennox Lewis. Après une scandaleuse confrontation contre Evander Holyfield au début de l’année 1999, où on a littéralement offert un match nul à l’Américain, le Britannique a obtenu une revanche et a unifié les ceintures WBC, WBA et IBF en novembre de la même année. Lewis n’a pas eu le temps de savourer son triomphe et, au printemps de l’année suivante, il a perdu le titre de champion absolu parce qu’il a refusé de défendre le titre WBA dans un combat contre le challenger obligatoire John Ruiz. 

Il est plus difficile de devenir champion absolu aujourd’hui que dans les années 1990, car pour obtenir ce titre honorable, il faut cumuler non pas trois mais quatre ceintures. Au cours des 20 dernières années, la version WBO a gagné en force et en autorité, alors qu’à l’époque de Tyson, Holyfield et Lewis, elle était considérée comme secondaire. En termes d’importance dans le monde de la boxe, les ceintures se répartissent donc aujourd’hui comme suit :

1.    La World Boxing Council (WBC)

2.    La World Boxing Association (WBA)

3.    L’International Boxing Federation (IBF)

4.    La World Boxing Organisation (WBO).

Tyson Fury est désormais champion du monde WBC, tandis qu’Oleksandr Usyk est champion WBA, IBF, WBO et IBO moins prestigieuse. Toutes les ceintures seront en jeu lors du combat d’unification, ce qui signifie que le vainqueur recevra automatiquement le statut de champion absolu. Après la victoire, le nouveau champion absolu devra défendre son titre au moins une fois, car le contrat du combat prévoit l’option d’une revanche obligatoire.

Usyk et Fury : chemin vers le choc pour le champion absolu

Tyson Fury a fait parler le monde de la boxe le 28 novembre 2015 en battant le champion vieillissant Wladimir Klitschko par décision unanime de manière spectaculaire. En une nuit, le “Gypsy King” est passé du statut de boxeur prometteur à celui de champion du monde WBO, WBA, IBF et IBO.

La revanche avec Klitschko n’a jamais eu lieu. Il s’est révélé que Fury avait des problèmes psychologiques, auxquels s’ajoutaient des problèmes de dopage. Le Britannique quitte le ring pendant trois ans, perdant toutes les ceintures qu’il avait gagnées. Lassé d’attendre son adversaire, Wladimir Klitschko a affronté en 2017 un autre Britannique, Anthony Joshua, où il a été mis KO et a ainsi fini sa carrière.

Le monde de la boxe attendait le retour de Fury et avait hâte de voir le combat contre Joshua. Le combat n’a jamais eu lieu, mais Tyson, qui a fait une pause dans la boxe, a offert aux fans l’une des trilogies les plus épiques de l’histoire des poids lourds avec Deontay Wilder. Lors du premier combat, l’Américain a mis le Britannique KO à deux reprises, mais Fury s’est miraculeusement relevé et a arraché le match nul. Lors des deux combats suivants, l’Américain s’est battu désespérément, mais a perdu par KO.

Contrairement au géant Fury, Oleksandr Usyk a commencé sa carrière amateur chez les poids moyens jusqu’à 75 kg. En boxe professionnelle, l’Ukrainien a débuté dans la catégorie des poids lourds (jusqu’à 90,7 kg) et est devenu le champion absolu en seulement 14 combats. Il bat ainsi le record du légendaire Holyfield, qui avait eu besoin de 15 combats pour réaliser le même exploit en 1987.

Après cette prouesse historique, Usyk fait ses débuts dans la catégorie des poids lourds. Après deux combats d’échauffement, il affronte Anthony Joshua, détenteur des titres WBA, WBO et IBF. Le Britannique était le favori, mais l’Ukrainien, rapide et technique, a réussi à surpasser le champion de manière convaincante et l’a presque mis KO au 12ᵉ round. La revanche du 20 août 2022 a été plus égale, mais Usyk a réussi à prendre le meilleur sur le puissant, mais lent Britannique pour la deuxième fois. 

Longue période d’organisation du combat d’unification

Les quatre ceintures les plus importantes étaient donc entre les mains des deux boxeurs et les préparatifs du combat d’unification ont commencé. Hélas, le processus traîne depuis des années et le point final des négociations n’a toujours pas été mis à ce jour.

Pour la première fois, Usyk a proposé à Fury de se battre pour le titre de champion absolu à l’automne 2021, immédiatement après sa première victoire sur Anthony Joshua. Toutefois, à ce moment-là, Joshua croyait avoir perdu par accident et Usyk a accepté une revanche. 

Les négociations ultérieures ont eu lieu un an plus tard, lorsque Fury a battu Dillian Whyte, puis Dereck Chisora. C’est alors que la première date précise du combat entre les deux champions est apparue dans la presse : le 29 avril 2023.

Les négociations se sont enlisées en raison des exigences financières exorbitantes du camp de Fury. “Gypsy King” se considérait comme la principale star de l’affrontement et demandait une répartition 70/30. Le propriétaire de trois ceintures de champion, Usyk, a proposé une répartition équitable de la bourse, qui est de 50/50.

Au printemps 2023, il n’a pas été possible de s’entendre à nouveau, Oleksandr Usyk s’est donc engagé pour un combat contre Daniel Dubois, et Tyson Fury a décidé de gagner de l’argent facile pour un combat avec le célèbre combattant de l’UFC Francis Ngannou. En préparation pour ce choc, l’équipe de Fury s’est rendue à plusieurs reprises en Arabie Saoudite et a progressé dans les négociations pour le combat avec Usyk. 

Les parties n’annoncent pas de chiffres précis concernant le montant de la bourse, mais il semble que les cheikhs aient proposé aux boxeurs un cachet si élevé pour le combat à Riyad que même Fury, avide d’argent, n’a pas pu résister. 

À quoi s’attendre ?

Le contrat pour le combat d’unification a été officiellement signé le 29 septembre 2023, et la date principale a été fixée au 23 décembre de la même année. Dès l’annonce des conditions, les experts ont douté du réalisme de telles dates. Le combat de Fury contre Ngannou était prévu pour le 28 octobre, et le camp d’entraînement de combattants d’un tel niveau dure au moins deux mois. Il était difficile d’imaginer que le Britannique se rétablisse à temps pour le combat contre Usyk.

L’équipe de Fury a probablement parié logiquement sur un combat facile avec Ngannou et sur un KO rapide – car entre le champion du monde et un combattant d’arts martiaux mixtes, il devrait y avoir un abysse, vu que le combat se déroulait selon les règles de la boxe. Mais le combattant franco-camerounais n’était pas du même avis. Ngannou a non seulement forcé Fury à parcourir la totalité des dix rounds du combat, mais il a également réussi à l’envoyer au tapis. En fin de compte, l’Anglais a tout de même remporté le combat le plus difficile par décision partagée, mais un combat contre Usyk dans deux mois n’est plus d’actualité.

Immédiatement après ce combat épuisant, l’équipe de Fury a, comme on pouvait s’y attendre, envisagé de reporter le choc. Après une nouvelle série de négociations, au cours desquelles Usyk a demandé une compensation pour le retardement du combat, une nouvelle date provisoire pour le combat a fait surface – février 2024, sans précision de la date. Étant donné la facilité avec laquelle Fury rompt tout accord, la date limite annoncée ne garantissait pas que le combat aurait effectivement lieu en février, mais pas cette fois-ci. La menace de perdre la ceinture et la pression de la WBC ont peut-être contraint le Britannique à respecter les clauses du contrat : le combat aura lieu le 17 février.

Chances de victoire 

Examinons les chances des combattants de s’imposer et de remporter le titre de champion chez les poids lourds.

Les experts de la société de bookmakers 1xBet considèrent Tyson Fury comme le favori du combat et proposent une cote de 1,84 sur sa victoire, tandis que la cote pour une victoire ou un match nul est de 1,64. Pour la victoire d’Usyk, la cote est de 2,209, pour une victoire ou un match nul – 1,95. Un match nul est considéré comme improbable et la cote est de 16. Un KO n’est pas non plus prévu – la cote pour une victoire précoce de Fury est de 4,5, celle d’Usyk de 6,0. Mais une victoire aux points est considérée comme la plus probable – 2,55 sur Fury et 3,125 sur Usyk. En conséquence, la chance de voir un combat en 12 rounds est évaluée à 1,37, tandis que la fin prématurée est évaluée à 2,99.

Le puissant Britannique, qui mesure 206 centimètres et pèse plus de 120 kg, est bien supérieur à Usyk en termes de taille, mais inférieur en termes de compétences. Cependant, l’avantage est presque toujours du côté du plus grand chez les poids lourds.

Pourquoi les chances d’Usyk sont-elles si élevées ? Tout d’abord, Oleksandr est le boxeur le plus technique de la catégorie des super-lourds et il est extrêmement difficile de le frapper avec précision. Deuxièmement, il faut toujours tenir compte de la fameuse paresse de Fury. Le Britannique n’aime pas se maintenir en forme entre les combats et, avec l’âge, il devient de plus en plus difficile pour lui de se mettre en condition avant un match.

D’autre part, Usyk est loin d’être un puncheur, et Tyson a une capacité étonnante à se récupérer après des coups durs infligés à lui.

En tenant compte de tout ce qui précède, la société 1xBet est encline à croire qu’il n’y aura pas de KO dans ce combat, que le choc ira jusqu’au bout des 12 rounds et que Fury gagnera par décision unanime ou partagée des juges. 

Essaie de prédire le résultat du combat Usyk vs Fury et place ton pari sur la plateforme 1xBet !

Karim Wade « J’ai été contraint de quitter ma terre natale que j’aime au plus profond de mon cœur… »

« Il y a plus de 7 ans, j’ai été contraint de quitter ma terre natale que j’aime au plus profond de mon cœur« , a regretté Karim Wade.

Le candidat pour la Présidentielle de 2024 s’est adressé, ce lundi aux Sénégalais. Wade-fils a adressé ses vœux de nouvel ans avant de faire part de son programme aux Sénégalais.

Revivez le direct :

Karim Wade annonce une allocution ce 1er janvier 2024

Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, s’apprête à prendre la parole lors d’une allocution prévue pour le 1er janvier à 15h heure locale. Cette prise de parole, annoncée par lui-même sur les réseaux sociaux, serait sa première apparition publique depuis plusieurs années, suite à son départ forcé pour le Qatar.

L’allocution de Karim Wade intervient dans un contexte particulier, marqué par sa candidature à l’élection présidentielle sénégalaise. Son dossier de parrainage est attendu pour examen dans les jours à venir. Cependant, son éligibilité fait l’objet de débats en raison d’une loi sénégalaise interdisant aux personnes ayant une double nationalité de se présenter à la présidence. Il reste à vérifier si Wade a renoncé à sa nationalité française pour se conformer à cette loi.

En outre, l’attention se porte également sur sa situation fiscale, notamment suite à une condamnation à la CREI où une amende lui a été infligée

Emigration clandestine : « L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous », Macky Sall

Le chef de l’Etat, lors de sa dernière adresse à la Nation, a mis en exergue les avancées significatives de notre système éducatif.au bénéfice des potaches, des étudiants et de la Nation. Un avenir, dira t-il, qui sera aussi construit avec la jeunesse captée par les mirages de l’Occident.

Après avoir souligné que les élèves et les étudiants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses, le Président Macky Sall veut aussi construire cet avenir avec notre jeunesse, créant ainsi les conditions de s’épanouir chez nous.

« Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus.

« C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles », a souligné le chef de l’Etat.

Février 2024 : « Allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play », Macky Sall

Ce dimanche 32 décembre 2024, le président Macky Sall a sacrifié devant le peuple sénégalais au rituel du message à la nation. Le dernier message solennel de fin d’année qui lui a permis, entre autres, de faire ses adieux, après 11 ans d’administration du pays. Et le Président Sall de rassurer en perspective de février 2024 d’organiser des élections paisibles.

« Je ferai en sorte que l’élection Présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.

J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play.

Et le 2 avril 2024, s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.

Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps et j’ai le Sénégal au cœur.

Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.