Le fils de Thione Ballago Seck aime bien la couleur or, et c’est le moins qu’on puisse dire.
En effet, après une rutilante voiture peinte de cette couleur, c’est au tour d’un micro couleur or de faire surface, dans les mains de Wally Seck actuellement en tournée…
Alpha Condé va « mettre le feu » à Dakar
A l’occasion de la visite de travail et d’amitié qu’il va effectuer à Dakar du 6 au 8 août, le chef de l’Etat, Alpha Condé, candidat à sa propre succession, va mettre le feu au propre comme au figuré.
Au figuré, comme l’a pensé un important acteur culturel de son entourage, il y aura, à l’occasion de son séjour dans la capitale sénégalaise, un concert offert aux Sénégalais et aux Guinéens établis au Sénégal pour marquer les retrouvailles des deux peuples après les incompréhensions qu’avait provoquées la crise Ebola.
Au propre, le président-candidat va lancer une vaste offensive de charme en direction de ses compatriotes établis au Sénégal et qui sont le premier réservoir électoral après les Guinéens vivant en Guinée. Estimés entre 3,5 et 4 millions, les Guinéens du Sénégal sont une clientèle politique dévouée à l’UFDG qu’Alpha Condé va tenter de séduire. Il va les rencontrer pour leur décliner ce qu’il a déjà fait et ce qu’il compte faire s’il est réélu.
A Dakar, Alpha Condé va « mettre le feu »…
avec Conakryactu.net
Photos-L’animatrice de la TFM, Mado Diaw et son mari en amoureux. Regardez
Photos-L’animatrice de la TFM, Mado Diaw et son mari en amoureux. Regardez
Macky aux côtés de Béchir, un mois après le mandat d’arrêt de Sidiki Kaba : Le Président Sénégalais sans doute mal à l’aise !
Le Président Macky Sall ne devait pas à être très à l’aise de s’asseoir aux côtés du Chef de l’Etat Soudanais Mouhamed El Béchir. Le siège sur lequel il était assis a dû être exigu voire inconfortable pour lui. Les deux hommes prenaient part à la 3ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte qui se tenait au centre international des conférences de Nouakchott. En effet, si la volonté du ministre de la justice Sénégalais et actuel Président de l’Assemblée des Etats parties à la CPI avait été satisfaite, aujourd‘hui, l’Afrique du Sud aurait déjà mis la main sur le Président de la République Soudanaise.
En effet, Sidiki Kaba avait invité Pretoria à arrêter El Béchir qui participait à un sommet de l’Union africaine à Johannesburg afin de mettre à exécution les mandats d’arrêt lancés contre lui. Ce qui ne fut pas fait. La CPI avait lancé deux mandats d’arrêt contre le président soudanais, en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité et en 2010 pour génocide. Les violences drastiques avaient fait, selon l’Onu 30 000 morts.
Un mois après, le Président Macky Sall, ironie de l’histoire, est obligé de partager le même sommet avec ce même El Béchir et même de s’asseoir à moins d’un mètre de lui. Suffisant pour créer un sentiment de gêne chez le Président Sénégalais et rendre morose l’ambiance entre les hommes. Dans tous les cas, ils ont été obligés de se supporter le temps du sommet qui a vu la présence de plusieurs chefs d’Etat africains…
Enquête sur la mort de Maty Mbodj : Adja Diallo « défile » durant 4 tours d’horloge à la Sûreté urbaine
Comme annoncée dans la presse, le mannequin Adja Diallo a été auditionnée, près de 4 tours d’horloges, hier, par les limiers de la Sûreté urbaine de Dakar. En compagnie de proches, le mannequin s’est présenté vers 15 heures au 2e étage du commissariat central de Dakar. L’animatrice de l’émission « Yendoulène » sur la Sen Tv a été interrogée, selon les sources citée par L’Observateur, sur divers questions relatives aux derniers instants passés en compagnie de son amie Maty Mbodj. Les temps forts de la soirée dansante passée en compagnie d’amis. Les amis avec qui elles étaient. Comment elle a appris la mort de la défunte ? Une kyrielle de questions à laquelle Adja Diallo a apporté des réponses consignées dans les notes des enquêteurs qui ont pris congé d’elle aux environs de 19 heures. Adja Diallo est repartie libre, mais, à charge pour elle de répondre à toute réquisition ultérieure des limiers. Selon les mêmes sources, d’autres proches ami (e)s de la défunte Maty Mbodj sont dans le viseur des limiers, toujours dans la logique de la série d’auditions entamée.
Afrique : 89 coups d’État et 21 présidents assassinés depuis 1945
L’Afrique semble demeurer le laboratoire favori des expériences politiques européennes. Son hasardeux partage lors de la conférence de Berlin de 1885 a durablement planté les graines de la discorde qui germent encore de nos jours.
Si l’on dresse le bilan des 50 dernières années, il est choquant voir désastreux. 89 coups d’État depuis 1953, 22 présidents assassinés et 75 conflits armés depuis 1945. Des millions de morts et de déplacés, mais surtout des génocides oubliés ou avoués sur le bout des lèvres.
Un supplice prométhéen
Le sort qu’a connu Prométhée n’est pas sans rappeler celui de l’Afrique. Ce titan fut puni pour avoir donné le feu aux humains. Il fut enchainé contre un rocher du mont Caucase et un aigle venait lui dévorer son foie qui repoussait chaque nuit.
L’Afrique est un titan enchainé à son triste destin, et les puissances étrangères viennent lui extirper ses ressources naturelles quotidiennement.
Malgré ce parcours chaotique, l’histoire se répète inlassablement, chaque drame accouche d’un autre drame, un dictateur d’un nouveau genre (modification de la Constitution pour un 3emandat)succède généralement à un dictateur et les puissances occidentales semblent accepter cette spirale infernale avec une certaine complaisance.
Alors à qui la faute ? Aux Africains ? Incapable de forger un état fort et intègre et de se rassembler autour d’un état uni. Aux Européens ? Qui maintiennent une sorte d’assujettissement par la corruption et la violence.
Une mise au pas salutaire pour l’UE ?
Tout le monde a sa part de responsabilité, car l’histoire a doté le continent africain d’hommes d’envergure comme Modibo Keïta (remplacement franc CFA par le franc malien), Thomas Sankara qui avait le « courage de dire et l’intelligence de faire » dans l’intérêt du peuple, et cela quoi qu’il advienne, Kwame Nkrumah, le plus ardent défenseur du panafricanisme, Patrice Lumumba, Félix-Roland Moumié, Sylvanus Olympio, Laurent Gbagbo.
Malheureusement, ils ont tous connu une fin des plus tragiques, car ils ont représentait tous une menace face à l’ordre établi . Les puissances européennes font la pluie et le beau temps, elles s’immiscent dans les affaires internes, complotent pour favoriser un tel ou destituer un autre. Comme la CIA l’a fait avec l’Amérique latine durant la guerre froide.
Tant pis si l’individu porté au pouvoir est un dictateur sanguinaire, pourvu qu’il poursuive la politique qui lui est dictée.
La cheville ouvrière de ce mouvement est le célèbre Jacques Foccart, monsieur « Afrique » des présidents De Gaulle et Pompidou et l’une des têtes pensantes et exécutantes de toute cette politique secrète qu’est la Francafrique. Le but inavoué de ce système avait trois objectifs :
Maintenir un giron d’États clients sous sa coupole pour bénéficier de plus d’appuis au Conseil de sécurité de l’ONU, avoir des avantages financiers dans l’exploitation des ressources naturelles (exemption d’impôts, avantages fiscaux), le financement des campagnes présidentielles ou de la vie politique française à travers des prélèvements sur l’aide publique.
Une plainte à la CPI ?
Face à la déclassifiassions des dossiers et ces preuves qui abondent en masse, la France pourrait encourir une condamnation à la CPI pour :
– Rwanda 1994 (Favorise le régime génocidaire contre l’armée de Paul Kagame, aucune arrestation n’a été commise ou entrave dans le processus du génocide).
– La guerre du Biafra de 1967 (utilisation d’avions estampillés avec le sigle de la Croix Rouge pour aller porter des armes à la région sécessionniste).
– Massacre de Sétif en Algérie, le 8 mai 1945.
– Génocide au Cameroun (massacre des Bamilékés, le 2 mars 1960).
– L’empoisonnement du leader de la lutte pour l’indépendance du Cameroun, Félix- Roland Moumié en 1960.
– Assassinat d’un opposant politique au Gabon, Robert Luong.
– Opération Licorne en Côte d’Ivoire (2002 à aujourd’hui)
– Opération Harmattan en 2011 en Libye
89 coups d’états, 8 pour la première puissance africaine
Le Nigéria est le pays africain le plus secoué par les putschs, ils sont au nombre de 8 (1966 et 1975 à deux reprises, 1976, 1983, 1985, 1993).
La deuxième place est attribuée au Ghana, à la Centrafrique, la Mauritanie, le Soudan et les Comores pour avoir changé de régime par la force à 5 reprises.
S’en suit le groupe des pays ayant subi 4 coups d’État formés par le Burundi, l’Ouganda, le Congo, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau.
L’équilibre demeure fragile, car le dernier en date est de 2015 en Gambie, il appartient aux nouvelles générations de porter un combat qui a été trop de fois repoussé depuis 1945. L’Afrique est en attente d’un nouvel héros qui pourra briser ces chaînes une bonne fois pour toute.
Liste des présidents assassinés
1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo
1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria
1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie
1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar
1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar
1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad
1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria
1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville
1977 : Teferi Bante, président de la rép. d’Éthiopie
1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d’Égypte
1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia
1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso
1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores
1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia
1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d’Algérie
1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi
1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi
1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda
1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger
2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa
2009 : João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau
2011 : Mouammar Kadhafi, président de la rep. du Libye
Le journaliste Pierre Edouard Faye de Walf Tv s’est pendu
Notre confrère Pierre Edouard Faye s’est marié. En effet, dakarposte qui a ses radars est en mesure de révéler que le journaliste de Walf Tv a sauté le balai. En termes clairs, Pierre Edouard Faye est uni devant Dieu et les hommes, pour le meilleur comme pour le pire avec Théresita Nabadou Mendy. Cette dernière est donc la désormais Mme Pierre Edouard Faye.
sanslimitesn leur souhaite plein de bouts de bois de Dieu et tout le mal qu’on leur souhaite, c’est que leur progéniture soit pisse-copie!
DÉMENTI : Maniang Kassé n’était pas à la levée de corps de Maty M’bodj, les images divulguées sont celles de Bijou N’goné de la 2stv.
Après la polémique soulevée par certains confrères qui faisaient état de la présence de Maniang Kassé à la levée du corps du défunt mannequin Maty M’bodj, Dakarswagg, dont les images ont été utilisées à mauvais escient pour ce faire, tient à préciser que les photos prises par nous-mêmes et indexées dans plusieurs sites de la place représentent en fait Bijou Ngoné, l’animatrice.
Nous tenons en outre à préciser que dakarswagg est seul détenteur des images de la levée du corps, nous pouvons affirmer que Maniang Kassé n’était pas sur place.
Affaire Tamsir Faye, consul du Sénégal à Marseille : Cafouillage au sommet de l’Etat
Le limogeage du consul du Sénégal à Marseille, Tamsir Faye, semble être équivoque ou du moins, on constate un cafouillage au sommet de l’Etat. Si du côté du MAESE on s’empresse de parler de limogeage, du côté de la présidence, des sources indiquent qu’il n’y a aucun décret mettant fin aux fonctions du consul qui continue toujours d’occuper ses fonctions en France.
Le jeune consul serait ainsi toujours en France malgré l’annonce des services du ministère des affaires étrangères, selon laquelle, il lui a été exigé de revenir avec sa famille le plus rapidement possible. Mieux, le président de la République n’a pas signé jusqu’à hier, le décret destituant le consul de son poste.
Et des sources de la Tribune de révéler que Tamsir Faye n’a fait aucune passation de service avec son successeur désigné Tony Mendy. De plus, le secrétaire général adjoint du MAESE, Ibrahima Khalil Seck, s’est vu retirer la délégation de la signature qui lui avait été confiée du fait de la maladie du secrétaire général Amadou Kébé. Toutefois, une source proche du cabinet renseigne ne pas être au courant de la mesure.
La même source indique par ailleurs que Macky et Mankeur N’diaye sont bien en phase sur la défenestration de Tamsir Faye : « le départ de Tamsir Faye lui a été notifié la veille de l’annonce publique qui a été faite dans ce sens. C’est à ce moment que la passation de service a été effectuée et qu’il a rendu toutes les affaires concernant le poste de son successeur », affirme-t-elle…
Karim Wade est « torturé » par Macky Sall, selon les jeunes du Pds
SCANDALE : Le Ministre de l’Intérieur à l’hôtel parisien « Plazza Athénée » où la nuitée est facturée à 2 millions FCFA
Les feuilles de chou de Abdoulaye Daouda Diallo – Par Madiambal Diagne
Il s’était produit au cours de la réunion du Conseil des ministres, tenue à Fatick la semaine dernière, un fait insolite et qui révélera une véritable boulette du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo. Le premier flic du Sénégal s’était montré excité par une information qui venait de lui être balancée, pour se lever de son siège et aller vers le chef de l’Etat pour lui faire lire le message envoyé sur son téléphone portable officiel de ministre de l’Intérieur. Ce téléphone, semble-t-il, ne devrait être éteint pour aucune raison. Le Président Macky Sall, abasourdi par l’information, informa le Conseil des ministres de l’assassinat, par arme blanche, d’un adversaire politique du ministre de la Culture et de la Communication Mbagnick Ndiaye. L’émoi gagna la salle des délibérations du nouvel Hôtel de ville de Fatick où se tenait la réunion du gouvernement. Le président de la République, dans tous ses états, rudoya le pauvre Mbagnick Ndiaye dont les partisans dans les querelles fratricides au sein du parti présidentiel l’Alliance pour la République (Apr) seraient les auteurs. Mbagnick Ndiaye pleura tout le reste de la réunion. A la fin de la séance du Conseil des ministres, il s’avéra que l’information donnée par le ministre Abdoulaye Daouda Diallo était totalement fausse, le bulletin de renseignements était une vulgaire feuille de chou.
L’incident est très grave en ce qu’il étale au grand jour les dysfonctionnements dans la collecte, le traitement et l’analyse des renseignements de police. Pour interrompre le Conseil des ministres de façon aussi abrupte, le ministre de l’Intérieur devait avoir une foi totale en sa source, assuré qu’il devait être que toutes les exigences de vérification et de contrôle avaient déjà été satisfaites pour que l’information puisse lui remonter. Nous ne pouvons croire que le ministre de l’Intérieur s’était suffi d’un banal message envoyé par un quidam pour agir de la sorte, car à ce niveau de responsabilité et surtout eu égard à la gravité de l’information, on ne devrait informer un chef d’Etat avec autant de légèreté. On peut donc présumer que le ministre de l’Intérieur avait été faussement informé par ses propres services compétents. Le cas échéant, il y aura encore de quoi s’inquiéter davantage. Si les services qui servent d’oreilles et d’yeux aux plus hautes autorités de l’Etat peuvent se révéler si nuls, le citoyen devrait avoir de bonnes raisons d’avoir peur pour sa sécurité et pour celle de l’Etat.
L’inquiétude serait encore plus grande s’il s’avère que le ministre de l’Intérieur a été victime d’une manœuvre quelconque pour lui glisser une peau de banane on ne peut plus glissante. Dans tous les cas, une enquête devrait être ouverte pour traquer la source du ministre de l’Intérieur. Dire que la semaine d’avant cet incident, tout le pays avait été secoué par le branle-bas des services de sécurité pour traquer les sources de journalistes qui avaient diffusé des informations qui, elles, sont vraies et incontestables ! Véritable ironie du sort non ? En effet, si l’information avait été diffusée par ces « journalistes menteurs devant l’Eternel », l’indignation serait telle que toute la corporation des professionnels des médias serait vouée aux gémonies et des poursuites judiciaires réclamées à cor et à cri.
Macky Sall lui-même se serait permis de faire la leçon aux médias « irresponsables ». Mais puisque la bourde vient du gouvernement lui-même et encore de l’un de ses principaux membres, tout le monde fait le dos rond. Comme si de rien n’était, le ministre de l’Intérieur ainsi que sa source familiale se la coulent douce au palace parisien le Plazza Athénée. Pour bien moins que cela, les journalistes Mohamed Guèye (Le Quotidien), Alioune Badara Fall et Mamadou Seck (L’Observateur) avaient été arrêtés et gardés à vue et ont vu leur passeport confisqué parce que l’Etat aurait sans doute peur qu’ils ne s’évaporent dans la nature ou qu’ils se rendent à l’étranger pour filer des informations à des ennemis du Sénégal.
Les services de renseignements ont ainsi fait montre, coup sur coup, d’une cécité et d’une surdité étonnantes et déconcertantes pour n’avoir pas pu identifier les sources des journalistes de L’Observateur et Le Quotidien alors que dans un pays normal, ces services devraient savoir jusqu’à la couleur des draps de lit des grands responsables des médias. Aussi, devant un tel bidonnage comme celui de Fatick, le ministre de l’Intérieur devrait se remettre en cause et remettre en cause ses services et la fiabilité de leurs informations. Nul ne pourrait comprendre que l’on continue à faire comme si de rien n’était, continuer à faire comme avant et avec les mêmes hommes et femmes. Quelque part, il y a eu des fautes graves, des dysfonctionnements inacceptables qui appellent à être corrigés. Autrement, on pourra continuer à croire à tous les quolibets distillés sur les services de renseignements qui fabriqueraient à longueurs d’années de faux bulletins sur les personnalités ou qui utiliseraient leur travail pour promouvoir une clientèle ou pour perdre des adversaires de leur clientèle. C’est peut-être ce mauvais travers qui aurait été à l’origine de la grosse bourde de Fatick.
Avait-on voulu sacrifier un adversaire politique pour commanditer un tel faux bulletin des « Rg » ? De toute façon, il convient de profiter de l’occasion pour redéfinir les missions des policiers des renseignements qui sont plus occupés à du flicage c’est-à-dire à suivre des personnalités politiques de l’opposition et même du gouvernement et des personnalités civiles dans leurs moindres déplacements ou à éplucher leurs « fadettes » jusqu’à passer plus leur temps à s’occuper de qui couche avec qui plutôt qu’à s’occuper du renseignement sécuritaire. Ils sont légion les cas de ratage en matière sécuritaire dans ce pays qu’on pourrait citer, n’eut été un souci d’éviter d’exposer, plus qu’elle ne l’est déjà, la sécurité nationale.
mediafrik
Après l’enterrement de Maty Mbodj, Adja Diallo retourne à Dakar sous forte escorte!
Quelques minutes après la mise sous terre de sa « jumelle », Adja Diallo, mannequin native aussi de Thiès, est repartie à Dakar, escortée par des éléments de Full Force Security Group. « Maty Mbodj était mon amie et ma jumelle. Que Dieu l’accueille en son Paradis Céleste », dit-elle dans L’Obs.
Sur sa supposée audition à la police dans le cadre de l’enquête sur les circonstances de la mort de Maty Mbodj, elle signale qu’elle n’a rien à dire. Finalement, les hommes de sécurité vont s’énerver face à la détermination des journalistes à vouloir lui extorquer des aveux. Quelques minutes plus tard, qui semblait être pressée de quitter sa ville natale, escortée par ses hommes de sécurité dans leur 4X4 sirène sifflante, va quitter la ville à bord d’un véhicule Peugeot 308.
Un pasteur sud-africain fait manger des serpents vivants à ses fidèles
En Afrique du Sud, un pasteur radical de 24 ans a été interpellé ce week-end. Il est accusé d’avoir fait manger des serpents vivants aux fidèles de son église. Ce pasteur radical affirme que les reptiles ont «un goût de chocolat» et que «celui qui a la foi peut tout manger». Ce sont des photos de ces rituels peu orthodoxes, publiées sur Facebook, qui ont attiré l’attention et entraîné une plainte de la Société protectrice des animaux sud-africaine (SPCA).
Les images ont été largement relayées sur le web sud-africain. On y voit des fidèles agenouillés devant le pasteur Penuel Mnguni, qui glisse des serpents vivants dans leur bouche grande ouverte. D’après les photos, il semble que les fidèles de l’Eglise des disciples de la fin des temps mangeaient aussi leurs propres cheveux et des morceaux de tissu.
Ces photographies impressionnantes ont déclenché la colère de la Société protectrice des animaux. Celle-ci a déposé une plainte pour « cruauté envers les animaux » en fin de semaine dernière. « Un serpent ne peut pas être mangé par un être humain, surtout s’il est vivant », a déclaré le porte-parole de la SPCA, qui pointe aussi « un traumatisme » pour les enfants présents dans l’église lors de ces cérémonies. La SPCA soupçonne le pasteur radical d’avoir également utilisé des rats et des lézards pour nourrir ses fidèles.
Des pratiques dénoncées par le Conseil national œcuménique
A la suite de cette plainte, le pasteur a été arrêté ce week-end, avant d’être libéré sous caution en attendant la date de son procès. Ce n’est pas la première fois qu’une telle affaire défraie la chronique en Afrique du Sud. L’an dernier, un autre pasteur avait fait parler de lui en incitant ses fidèles à manger de l’herbe et à boire de l’essence. Le pasteur Penuel Mnguni est d’ailleurs l’un de ses disciples.
Ces pratiques sont dénoncées par le Conseil national œcuménique. « Ces rituels ne sont fondés sur aucun texte sacré, mais sortent directement de l’esprit [de ces pasteurs] », a-t-il indiqué. Le Conseil estime pourtant que les autorités ne devraient pas intervenir, au nom du droit à la liberté religieuse en Afrique du Sud.
SORTIE DU TERRITOIRE- Pourquoi Samuel Sarr n’a jamais sollicité d’autorisation auprès de la Crei?
Dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, plusieurs décisions ont été prises à l’encontre des dignitaires du défunt régime libéral. Parmi celles-ci, figure en position phare l’interdiction de sortie du territoire d’anciens ministres de Wade comme Me Madické Niang, Oumar Sarr, Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé et Samuel Sarr. A ces derniers, il était adressée l’ordre tacite de ne plus quitter le Sénégal sans requérir au préalable l’autorisation formelle de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Seulement, jamais une notification ne leur a été adressée par le procureur Alioune N’dao. Autrement dit, la décision d’interdiction n’a été mentionnée que sur « feuille volante » déposée au niveau de l’aéroport avec inscription des noms des personnes ciblées. D’où, le caractère illégal décrié par certains juristes de cette décision d’interdiction. En fait, ils sont deux à pouvoir produire valablement une telle notification : il s’agit du juge en charge de l’instruction et de l’officier de police judiciaire. Or, en l’espèce, jamais Baldé, Madické, Samuel ou Oumar Sarr n’a été entendu par un juge. Pour ce qui est de l’officier de police judiciaire, il lui faut avoir en face un cas de flagrant délit…ce qui ne saurait se justifier dans une affaire d’enrichissement supposé illicite. Bref, en attaquant la décision de la Crei, la Cedeao s’est sans doute fondée sur certains de ses éléments irréfutablement établis. (De quoi mettre mal à l’aise le Président Macky Sall, patron en exercice de l’organisation.) Cela aussi, justifie le fait que plusieurs magistrats aient murmuré leur désapprobation.
Pourquoi Samuel Sarr n’a jamais plus voyagé?
Si l’ancien ministre de l’énergie sous Wade n’a, depuis l’interdiction, plus quitté le pays, c’est ni plus ni moins, parce qu’il n’a jamais accepté de déposer une demande d’autorisation auprès de la Crei. S’il ne l’a jamais fait, informe une source, c’est parce que Samuel continue de combattre la décision de la cour pour « illégalité manifeste ».
Déposer une demande serait implicitement une manière détournée pour lui, de donner crédit à la « violation de libertés ». Fidèle à ses convictions, Samuel a préféré mettre un trait sur ses sorties du territoire. Me Madické Niang qui a récemment reçu une autorisation de sortie et le reste de la troupe qui a déjà voyagé ont été obligés de se soumettre à la volonté d’Alioune N’dao et d”Antoine Diome pour quitter le pays. Pourtant, nous renseigne-t-on, Samuel Sarr, Me Madické Niang, Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé avaient pris la ferme résolution et convenu de ne jamais déposer de demande de sortie.
L’homosexuel Maniang Kassé à la levée du corps de Maty Mbodj: La photo qui fait polémique…
Cette photo est entrain de circuler depuis quelques temps sur les réseaux sociaux et crée une énorme polémique. Nombreux sont les gens qui insinuent que c’est l’homosexuel Maniang Kassé habillé en rose qui est ici en compagnie de Adja Diallo lors de la levée du corps du mannequin Maty Mbodj. C’est lui ou non ? Le débat est ouvert.
Dakarflash
Triste témoignage de Katy Chimère Diaw sur Maty Mbodj
Katy Chimère, actrice dans la série Un Café Avec, a fait un triste témoignage sur la défunte Maty Mbodj. C’est sur sa page Facebook qu’elle l’a publié.
« Certes on ne se connaissait pas bien mais j’ai été marquée par ta sympathie, ta gentillesse et ton humilité ce fameux soir où on s’est salué. tu as été adorable… Je te souhaite du fond du cœur le plus haut des paradis..et inchallah tu y sera… Mes pensées à ta Mère et tes sœurs. Reposes en Paix Maty… »
Senego
Rewmi à Pikine : « Idrissa Seck doit quitter la tête du Parti sans délai »
Les refondateurs de Rewmi à Pikine exigent le départ sans condition d’Idrissa Seck de la tête de Rewmi et l’installation d’Oumar Sarr, député à l’Assemblée nationale.
Dr Assane Kâ et ses camarades qui étaient face à la presse estiment que Idrissa Seck a échoué et qu’il doit partir pendant qu’il en est encore temps car la gestion du parti Rewmi est aujourd’hui très mauvaise.
« Mon objectif aujourd’hui, c’est le départ du mentor et l’installation d’Oumar Sarr. Aujourd’hui, la refondation réclame le départ du frère Idrissa Seck du sommet du Parti Rewmi pour qu’il devienne un militant simple après plusieurs échecs. Et nous voulons conquérir le pouvoir, soit avec Rewmi seul ou avec d’autres partis qui pourront nous soutenir. La première étape, c’est le congrès et il y en aura d’autres à travers une tournée et d’autres déclarations pour soutenir le camarade Oumar Sarr », a dit Dr Assane Kâ, coordonnateur de Rewmi à Pikine.
Par ailleurs, Dr Kâ et ses camarades de Pikine qualifient aussi les déclarations de débauchages du camp adverse d’enfantillage et de farce de mauvais goût.
« C’est un enfantillage quand on vous dit qu’à Guédiawaye, il y a des gens qui ont rallié le Rewmi sans que l’opinion ne puisse savoir qui, quand, comment, chaque mentor de parti a sa base naturelle; on vous dit qu’à Fatick il y a des gens qui ont rejoint le Rewmi à travers un communiqué, sans photo, sans nom, nous en tant que éléments conscients et intérieurs au Rewmi, nous considérons que c’est de l’enfantillage. Parce que nous ne connaissons pas qui a été débauché », a-t-il laissé entendre.
Exposition universelle Milan 2015, le Sénégal répond présent
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall a effectué une visite guidée à l’exposition universelle Milan 2015. L’exposition universelle fait partie, « avec la Coupe du Monde de Football et les Jeux Olympiques, des plus grands évènements mondiaux ».
L’exposition universelle permet aux différentes nations et organisations de mettre en évidence leur savoir-faire dans les domaines technologique, industriel, commercial et artistique.
L’Exposition universelle Milano 2015, dont le thème général est « Nourrir la planète, Énergie pour la vie », a pour objectif de promouvoir le droit fondamental de l’Homme à l’accès à une nourriture saine, suffisante et équilibrée à travers 7 sous-thèmes : la science pour la sécurité et la qualité alimentaire, l’innovation dans la filière agro alimentaire, la technologie pour l’agriculture et la biodiversité, l’éducation alimentaire, la solidarité et la coopération alimentaire, l’alimentation pour de meilleurs styles de vie, l’alimentation dans les cultures et les ethnies.
Aussi, le Président Macky Sall, qui fait de l’agriculture l’un des moteurs de notre croissance, a-t-il tenu à prendre part à ce grand moment de rencontre, d’échanges, de partage d’expérience et de partenariat.
L’expo 2015, c’est « 184 jours d’exposition, du 1er mai au 31 octobre 2015, 130 pays participants, et plus de 20 millions de visiteurs attendus sur un site gigantesque d’un million de mètres carrés.
Du 22 au 28 juillet 2015, le Sénégal est à l’honneur avec une semaine entière dédiée à notre pays. Le Président Macky Sall a tenu à visiter cette exposition et rehausser ainsi l’image du Sénégal à ce rendez-vous mondial.
Dans le même sillage, le Président Macky Sall a visité les stands de pays certains pays amis : l’Italie, la Mauritanie, les Emirats Arabe Unis et le Kazakhstan.
Le pavillon Sénégal a organisé ses présentations autour de la thématique Agriculture et alimentation en zones arides : les défis de la rareté de l’eau et du changement climatique ».
L’Italie, elle, a particulièrement mis l’accent sur l’architecture, l’art et la culture de manière diachronique, à travers les années.
Le Kazakhstan a centré ses présentations autour de la problématique de l’énergie, en général, de l’énergie du futur en particulier.
Pour rappel, le Kazakhstan et les Emirats Arabes Unis accueilleront respectivement l’expo 2017 et 2020.
A la fin de sa visite de l’Exposition universelle, le Président de la République a dit toute sa satisfaction de voir le Sénégal prendre part à ce grand rendez-vous mondial.
En marge de la visite de l’exposition universelle, le Chef de l’Etat a présidé le Forum économique du Sénégal en Italie qui a été l’occasion, pour notre pays, de valoriser notre potentiel économique auprès des hommes d’affaires italiens en vue d’un partenariat gagnant-gagnant.
Malick Gackou : « Le PSE ne peut pas développer le Sénégal »
« Le Plan Sénégal émergent (PSE) ne peut pas mettre le Sénégal sur les rampes du développement ». C’est l’avis de Malick Gackou.
Le leader du Grand parti a dit au cours de la première étape d’une tournée nationale de son parti entamé à Nguékhokh (département de Mbour) dimanche.
« Nous l’avons dit et répété que le PSE n’est pas à même de satisfaire aux desiderata du développement économique et social de notre pays. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé pour notre prochain congrès, un mémorandum qui dégage les orientations principales et notre ambition », a soutenu Malick Gackou
Selon lui, « au Sénégal les populations souffrent et c’est une lapalissade que de le dire. C’est la raison pour laquelle « le Grand parti est né pour être le parti du développement… Nous avons fait un pari sur l’homme et nous voulons réhabiliter la croyance que les Sénégalais ont de l’action politique »
Malick Gackou a également été « agréablement surpris par « la formidable mobilisation des populations de Nguékhokh ».
Sénégal : [Photos + vidéos] : Voici l’homosexuel sénégalais qui dansait « Na Gorée »…
Où va le Sénégal ? avec ces classe(s )d’homme(s) qui veulent se transformer comme des femmes. Sans Limites possède une vidéo le mettant nu mais pour des raisons d’éthiques, Nous préférons pour l’instant vous montrer quelques images pour dénoncer et combattre ses faits de contre nature .
Cliquez ici pour voir la vidéo
Décès de Maty Mbodji : Le sermon de Paco Jackson
Commentant, sur sa page Facebook, le décès de Maty Mbodji, Paco Jackson a rappelé à ses « frères », qu' »il n’est jamais trop tard pour se repentir ». « Arrêtons la fornication, l’alcool, la drogue, la prostitution, le lesbianisme, l’échangisme, l’homosexualité, sans oublier la médisance et les mensonges », conseille le célèbre jet-setteur.
Bjr mes amis, juste un rappel, je viens d’apprendre une triste nouvelle, Maty Mbodj est partie à jamais, la liste s’allonge, hey oui Allahou est unique, Il est aussi dans son univers et personne n’échappera à Allahu Azawajal. Quelle grandeur ! C’est juste un rappel pour Lui, mes frères et sœurs, soyons propres, il n’est jamais trop tard pour se repentir, arrêtons la fornication, l’alcool, la drogue, la prostitution, le lesbianisme, l’échangisme, l’homosexualité, sans oublier la médisance et les mensonges ! Un jour viendra, tu seras dans un trou très noir et tu n’auras que tes actes en face ! Qu’Allah (Swat ) déverse sa miséricorde à Maty Mbodj et k Taha ( psl ) intercède pour elle et nous facilite. Juma Mubarak !
Notre commentaire :
Ainsi soit-il ! L’’Imam’’ Paco a parlé ! Qu’on le veuille ou non, il a asséné une vérité immuable : ‘’un jour viendra, tu seras dans un trou très noir et tu n’auras que tes actes en face !’’. Oui, LES ACTES !!! Pensons y ! Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un إِنَّا للهِ وَإِنَّـا إِلَيْهِ رَاجِعونَ
Macky Sall traité de « Bandit » et de « menteur »…Et de président qui ne connait pas la HONTE
C’est un Oumar Sarr déchainé qui a sorti tout ce qu’il avait d’amer sur Macky Sall. Sur sa page Facebook, le secrétaire général adjoint du PDS, dans sa contribution intitulée « De l’interdiction illégale de la sortie du territoire : j’ai honte du Président ! », Oumar Sarr accuse Macky et son gouvernement de bandits et de menteurs qui ne respectent rien du tout et surtout les décisions de la Cour de justice de la CEDEAO.
Selo Oumar Sarr, le gouvernement du Burkina Faso vient d’affirmer qu’il allait se conformer à une décision de la Cour de justice de la CEDEAO qui a invalidé lundi 13 juillet 2015 le code électoral burkinabé qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Et pour Oumar Sarr, si le Burkina Faso applique une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, pourquoi Macky qui est président de la CEDEAO refuse les décisions de cette même cour concernant les interdictions de sortie du territoire ?
Et Oumar Sarr d’affirmer : « Honnêtement, franchement, si Macky SALL n’a pas eu honte d’être Président en exercice de la CEDEAO après la prise de décision du gouvernement du Burkina Faso de respecter immédiatement la décision de la cour de justice de la CEDEAO et le refus obstiné du gouvernement du Sénégal de respecter la décision de cette même cour de la CEDEAO, moi, j’ai eu honte, j’ai honte pour lui, j’ai honte de lui. »
Et accusant le gouvernement de Macky Sall de faire du banditisme d’Etat, Oumar Sarr dessine les contours d’une traduction du chef de l’Etat vers la Cour pénale Internationale (CPI) :
« Le gouvernement fait du banditisme d’Etat. Tout le monde le sait. Voilà comment peu à peu un Président peut aller directement vers la CPI. Un cocktail de ces entorses associé à une révolte du pays amène inexorablement à la CPI. Le monde a changé. Pinochet est mort. L’ère des dictatures est définitivement révolue. Il commence à se faire tard, Monsieur le Président ! Ne vous amenez pas vous-même à la CPI ! »
Mobel Sirah Ba pour xibaaru.com
Me François Serres descend en flammes Sidiki Kaba : « C’est un manipulateur… On se demande ce qu’il a appris en matière de droit de l’homme et de justice internationale ?»
L’un des avocats de l’ancien Président Tchadien, Hissène Habré, le français Me François Serres, a déversé sa bile sur le ministre Sénégalais de la justice Me Kaba qui a affirmé avant hier que la non comparution d’Idriss Déby à la barre des Chambres africaines extraordinaires serait à lier au fonctionnement de la justice pénale internationale.
Selon le garde des sceaux, en pareille situation, seul le plus haut responsable des faits incriminés est poursuivi.
Me Serres prenait part à la conférence de presse de la Plateforme Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme dirigée par le journaliste Sambou Biagui qui réclamait la dissolution des Chambres Africaines Extraordinaires « incompétentes et disqualifiées pour organiser un procès équitable, mais aussi la relaxe sans délai du Président Hissein HABRE ». Elle a par ailleurs plaidé pour la mise sur pied d’un Tribunal Pénal Africain pour juger les faits au Tchad de 1960 à 2015.
Pour l’avocat Français, cette déclaration de Sidiki Kaba est une farce de mauvais goût. « Aujourd’hui on est surpris de voir Sidiki Kaba campé, non pas comme ministre de la justice, cela sont des habits qu’il a depuis longtemps jetés, pour se positionner une fois de plus comme avocat des parties civiles, des prétendues victimes. Et main dans la main avec Reed Brody qui est son mentor juridique, prétendre qu’il ne convient pas de s’interroger sur la responsabilité de Idriss Déby, qu’il convient de considérer comme un simple exécutant. »
Et il a encore dit : « Sidiki Kaba est un menteur, un truqueur, un manipulateur comme Brody. Alors cette histoire est une farce, il est Président aujourd’hui de la CPI et pourtant on se demande ce que Sidiki Kaba a appris en matière de droit de l’homme et de justice internationale. »
Pour le Président de la plateforme, Sambou Biagui, le Ministre de la Justice du Sénégal, Me Sidiki KABA doit cesser toute ingérence dans le fonctionnement des Chambres Africaines. Car « ses interventions médiatiques pour innocenter le président DEBY sont manifestement troublantes. »
Oumar Sarr, Pds : “ J’ai honte du Président !”
Dans une tribune ouverte, Oumar Sarr, Secrétaire Général Adjoint, Coordonnateur National du Parti démocratique sénégalais (Pds) évoque l interdiction de sortie du territoire national qui frappe certains dignitaires de l ancien régime. Il dit avoir honte du président de la République, Macky Sall, et explique pourquoi. Seneweb vous livre in-extenso son coup de gueule.
“Oui, je dois le dire. Je dois l’avouer. Je dois l’écrire. J’ai honte du Président. Les raisons, je vais vous les expliquer et les illustrer très simplement à travers 3 dates.
1ère date : 13 juillet 2015
La Cour de justice de la Cedeao a invalidé lundi 13 juillet 2015 le code électoral burkinabé qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Le gouvernement de transition du Burkina Faso a immédiatement affirmé qu il se conformerait à cette décision.
Et pourtant…Le 7 avril dernier, les députés du Conseil national de transition (Cnt, le parlement intérimaire burkinabé) ont voté à une large majorité la modification du code électoral. L’article 135 de ce nouveau texte rend « inéligibles » toutes les personnes ayant « soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance démocratique », ce qui excluait de fait les partisans de Blaise Compaoré des prochaines élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Promulgué trois jours plus tard par le président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, le nouveau code électoral a immédiatement déclenché une vive polémique au Burkina.
Criant au scandale et à une exclusion contraire aux normes démocratiques, sept partis de l’ancienne majorité, en tête desquels le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (Cdp), le parti de Blaise Compaoré, avaient saisi la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
La Cour de justice de la Cedeao estimé, dans son jugement en date du 13 juillet 2015, que les nouvelles dispositions du code électoral Burkinabé constituent une « violation du droit de libre participation aux élections ». Elle a donc ordonné de lever les obstacles à une participation aux élections consécutifs à cette modification.
La décision rendue par la cour de justice de la Cedeao étant définitive et sans appel, et le Burkina Faso, en tant que membre de la Cedeao étant tenu de se plier aux décisions de la justice sous régionale, le gouvernement du Burkina Faso a immédiatement déclaré qu’il appliquerait sans hésitation la décision de la Cedeao. Quelle leçon !
2ème date : 22 Février 2013
Suite à des déclarations abracadabrantesques de Alioune Ndao, ancien procureur Spécial auprès de la Crei, lors d’une conférence de presse mémorable en octobre 2012, une dizaine d’anciens ministres et de hauts responsables de l’État sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade sont interdits de sortie du territoire en toute illégalité sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été intentée contre eux. Karim M. Wade, Madicke Niang Ousmane Ngom, Abdoulaye Baldé et moi, au nom de tous les concernés, avions saisi la cour de justice de la Cedeao pour cette violation manifeste de la liberté d’aller et de venir.
Dans une décision en date du 22 février 2013, la Cour de Justice de la Cedeao a précisé sans équivoque :
1-L’article 101 de la Constitution du Sénégal confère un privilège de juridiction aux ministres et anciens ministres pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions et que «…le rôle des poursuites incombe à la Haute Cour de Justice», ce qui rend le Procureur Spécial près de la Crei radicalement incompétent pour exercer des poursuites contre les ministres ayant exercé sous la présidence de Me Abdoulaye Wade.
2-L’interdiction de sortie du territoire sénégalais édictée par le Procureur Spécial contre une dizaine de ministres ayant exercé sous la présidence de Me Abdoulaye Wade est nulle et de nul effet puisque ne «… ne reposant sur aucune base légale».
3-L’Etat du Sénégal par les déclarations du Procureur Spécial près la Crei a «…violé la présomption d’innocence».
4. L’exécution de ses décisions n’est pas une faculté mais une obligation pour les États.
En dépit de ces dispositions univoques, l’État du Sénégal n’a pas obtempéré et a décidé de violer ses propres engagements internationaux ainsi que la Constitution que les citoyens ont librement adoptée. Le gouvernement de l’époque s’est même permis de demander à la Cedeao de se limiter au domaine économique.
Une chasse aux sorcières sans précédent dans notre pays dirigée par le Macky Sall lui-même avait ainsi commencé. Sélective, elle avait pour unique objectif de neutraliser et d’écarter des adversaires politiques, de détruire le premier parti du Sénégal et l’opposition politique, et de renforcer son appareil politique avec les rebuts et autres poltrons de l’ancienne majorité.
3ème date : 19 mai 2015
Deux mois avant la prise de décision de la cour de justice de la Cedeao sur le Burkina Faso, Macky Sall, a été élu, le mardi 19 mai 2015, lors du 47ème sommet de l’organisation à Accra, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao. Il a immédiatement déclaré sur sa page facebook « En ma qualité de Président en Exercice de la Conférence, j’entends, avec l’appui de tous, relever les défis du développement, de la Paix et de la Sécurité qui nous interpellent ».Tu parles ! Quel développement ? Quelle paix ? Comment peut-on l’obtenir sans démocratie ni libertés ?
Dans la même période, au mois de mai 2015, le gouvernement du Sénégal m’avait interdit illégalement de sortir et de participer, en ma qualité de député du Parlement Panafricain, à une session en Afrique du Sud dudit parlement, malgré un ordre de mission signé par le Président de l’Assemblée Nationale. Aucun respect des institutions. Le gouvernement exige, avant tout voyage, qu’on lui adresse une demande d’autorisation de sortie du territoire qu’il étudie alors que notre liberté d’aller et venir est garantie par la constitution ! Moi, personnellement, je lui ai demandé de lever cette mesure d’interdiction une fois pour toutes, et je ne lui adresserai plus jamais une si avilissante lettre de demande d’autorisation de sortie du territoire.
La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (L.sdh.), Amnesty International/Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Aarticle 19/Afrique de l Ouest ont appelé alors dans un communiqué les autorités Sénégalaises à lever immédiatement la mesure d’interdiction de sortie du territoire Sénégalais qui pèse sur Oumar Sarr, coordonnateur du Parti Démocratique Sénégalais et tous les autres citoyens dans la même situation ».
Ces organisations avaient rappelé, ce que tout le monde savait1. « qu’à ce jour aucune décision judiciaire soutenant une telle mesure n’a été notifiée à l’intéressé. Aucune procédure judiciaire n’est non plus ouverte à son encontre. Il s’agit par conséquent d’une interdiction de sortie du territoire purement administrative qu’aucun texte de notre droit positif ne peut autoriser ni légitimer. Elle viole les dispositions de traités régionaux et internationaux dont le Sénégal est partie notamment la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques .2. « la Cour de justice de la Cedeao a déjà jugé une telle mesure illégale et attentatoire aux droits fondamentaux des intéressés ».
C’est clair et limpide. Les organisations des droits de l’homme se sont prononcées, les partis politiques dans leur écrasante majorité se sont prononcés, le peuple, dans ses différentes manifestations publiques s’est prononcé mais lui, Macky Sall, il reste aveugle et sourd.
Le gouvernement fait du banditisme d’Etat. Tout le monde le sait. Voilà comment peu à peu un Président peut aller directement vers la Cpi. Un cocktail de ces entorses associé à une révolte du pays amène inexorablement à la Cpi. Le monde a changé. Pinochet est mort. L’ère des dictatures est définitivement révolue. Il commence à se faire tard, Monsieur le Président ! Ne vous amenez pas vous-même à la Cpi !
Les thuriféraires du régime vont écrire et dire « si le coordonnateur du Pds n’avait pas écrit un tel article, le président aurait décidé de la mainlevée de ces interdictions, il avait déjà décidé de le faire. ». Merci, j’en ai déjà bu de ce thé là. De la diversion, rien que la diversion, du mensonge, rien que du mensonge !
Honnêtement, franchement, si Macky Sall n’a pas eu honte d’être Président en exercice de la Cedeao après la prise de décision du gouvernement du Burkina Faso de respecter immédiatement la décision de la cour de justice de la Cedeao et le refus obstiné du gouvernement du Sénégal de respecter la décision de cette même cour de la Cedeao, moi, j’ai eu honte, j’ai honte pour lui, j’ai honte de lui.
Je suis, il est vrai, comme chacun le sait, un Panafricaniste et je respecte les institutions sous régionales et souhaite d’ailleurs qu’elles s’engagent plus résolument vers l’unification politique de notre continent. Mais comme citoyen sénégalais, j’ai honte. Macky Sall est Président en exercice de la Cedeao et les autres pays ouest-africains lui donnent chaque jour davantage des leçons de démocratie et de respect des institutions.
Le Président en exercice de la Cedeao refuse de respecter la Cedeao, refuse d’appliquer les décisions de la Cedeao, tue d’une certaine façon l’institution sous régionale pour ses propres intérêts politiques. Il refuse en plus aujourd’hui, en ce qui concerne Karim Wade, d’appliquer les recommandations des Nations Unies.
Par les différentes violations des droits de l’homme et le non respect de ses engagements internationaux, l’Etat du Sénégal se met, de fait, en marge de la légalité internationale et instrumentalise sa justice à des fins politiques sous prétexte d’une bonne gouvernance alors que la corruption n’a jamais atteint un tel niveau dans notre pays.
Trop, c’est trop. J’ai terriblement honte pour Macky Sall. Mais je n’ai pas le droit d’avoir honte pour le Sénégal. Il faut se lever et laver cette honte. Nous n’avons pas d’autres solutions. Nous n’allons pas laisser notre pays et notre démocratie mourir à petit feu, nous laisser enterrés debout.
Le monde doit savoir que nous nous battons pour les libertés, rien que pour les libertés. Nous nous battons pour le respect de notre constitution, pour l’application des décisions et recommandations des institutions régionales et internationales, le respect de la signature de l’Etat du Sénégal. Nous nous battons pour la patrie et l’Afrique. Aucun sacrifice n’est inutile.
Comme on dit au Burkina Faso, « La patrie ou la mort, nous vaincrons.»
Professeur Ismaila Madior Fall : » l’Acte 3, en réalité, ne va être ni revu, ni amélioré ni corrigé…. «
Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a été installé le Comité d’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation. Ce comité va jeter un regard sur ce qui a été fait et apporter des ajustements pour engager la phase de croissance de la réforme.
Celui qui a piloté les travaux de l’Acte 3 de la décentralisation, le Professeur Ismaïla Madior Fall, a déclaré samedi lors de la célébration de l’an 1 du conseil départemental de Rufisque, «l’Acte 3, en réalité, ne va être ni revu, ni amélioré ni corrigé. L’Acte 3 va continuer. Ce qui s’est passé, c’est qu’avec l’impératif d’organiser les dernières élections locales à date échue, il fallait procéder par acte. Ce qui explique qu’il y a eu une phase 1 et dans cette phase, il s’agissait essentiellement de poser le cadre institutionnel pour aller aux élections. Maintenant, on doit passer à la phase 2. Cette phase est la substance de la réforme. Elle va apporter les réponses aux questions légitimes que les gens se posent en ce qui concerne la mis en œuvre de l’Acte 1. Et dans la phase 2, toutes ces questions de ressources financières notamment qui font défaut aux collectivités locales, de ressources humaines appropriées pour permettre aux collectivités locales de prendre en charge leur tâche de développement vont être réglées. le comité national de pilotage de l’Acte 3 de la décentralisation a terminé le rapport qui porte sur la phase 2. Autrement dit, il y a des recommandations substantielles en ce qui concerne la répartition des compétences, les nouvelles ressources des collectivités locales, les mécanismes des financements innovants des collectivités locales…», dit-il.
Ce sms d’Abdoulaye Daouda Diallo fatal à Mbagnick Ndiaye
Le conseil des ministres délocalisé à Fatick a été particulièrement mouvementé pour le chef de l’état. en plus d’avoir tancé les responsables « apéristes » de la commune, il a intercepté un message du ministre de l’intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, en pleine réunion du conseil des ministres qui l’a fortement secoué. effet, le message en question qui a complètement assommé le ministre de la communication Mbagnick Ndiaye le met en cause d’avoir fait poignarder mortellement son adversaire politique.
Pourquoi donc le ministre de l’Intérieur a-t-il interrompu le Conseil des ministres pour donner une information au président de la République ? Selon nos sources, lors du Conseil des ministres tenu à Fatick mercredi dernier, Abdoulaye Daouda Diallo a montré un message qui a bouleversé la rencontre. Le message en question faisait état d’affrontements au cours desquels un adversaire de Mbagnick Ndiaye a été mortellement poignardé.
Dès que le texto lui est parvenu, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, seule autorité disposant de son portable à tout moment, s’est approché du président de la République pour le lui montrer. Rouge de colère, le chef de l’Etat a apostrophé le ministre Mbagnick Ndiaye. « C’est quoi ce problème ? Je vous avais demandé de vous entendre et de faire la paix, voilà que vous êtes en train de nous créer des problèmes », a asséné Macky Sall d’un ton désolé à l’endroit des responsables apéristes de Fatick.
Complètement assommé par cette interpellation, Mbagnick Ndiaye, presque en sanglots, a tenté en vain de faire comprendre au président de la République qu’il n’est mêlé ni de près ni de loin à cette affaire qui se révélera être un véritable canular. D’après nos informations, Mbagnick Ndiaye était tellement effondré que le locataire du Palais de la République a dû interrompre le conseil, le temps de le consoler. Surtout lorsqu’après vérification, les autorités se sont rendues compte qu’aucun adversaire du ministre de la Culture et de la Communication n’a été mortellement poignardé. Ce qui pose avec acuité la problématique de la crédibilité des services de renseignements au Sénégal.
Cette affaire constitue une véritable aubaine pour les contempteurs de Abdoulaye Daouda Diallo qui ne cessent de casser du sucre sur son dos, même si le chef de l’Etat ne doute point de sa loyauté.
L’as
Jules Diop défie la république « Le Président Sall ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir contre ce Secrétaire d’Etat-là»
Le Président de la République ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir, dans le triste spectacle qu’offre la Diplomatie sénégalaise, et dont l’acteur principal s’appelle Souleymane Jules Diop, Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. Macky Sall ne peut pas, et ne saurait pas ne pas sortir le bâton, parce que ce que son Secrétaire d’Etat-là fait, c’est du “je m’en foutisme diplomatique”.
Morceaux choisis de la sortie au vitriol de ce Secrétaire d’Etat-là : «Je dénonce vigoureusement la manière expéditive avec laquelle cette affaire Tamsir Faye veut être diligentée, le procès d‘intention qui l’accompagne. Tamsir Faye est un garçon déterminé et engagé, qui donne satisfaction dans sa mission auprès des Sénégalais de Marseille. Si des mesures doivent être prononcées à son encontre, elles ne doivent et ne peuvent l’être que sur la base d’une relation rigoureuse des faits qui tiennent compte de sa version.
Je ne dis pas qu’il ne s’est rien passé. Mais qui peut dire ce qu’il s’est réellement passé quand tout ce que nous en savons nous provient d’un article qui cite des sources policières elles-mêmes basées sur le témoignage d’une vielle dame, alors que les journalistes français, qui reviennent à souhait sur cette affaire, n’ont jamais pris le soin de recueillir la version de notre Consul général, quand même les accusations portées contre lui sont d’une extrême gravité et particulièrement dégradantes», explique-t-il
Au regard de cet avis qui aurait dû être donné autour de la table du Conseil des ministres et JAMAIS sur les réseaux sociaux, le Président de la République ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir. Et le Sénégal, pays ô combien respecté en Afrique de manière spécifique et à travers le Monde entier, en général, ne mérite pas que son image soit craquelée, de jour en jour, par un homme, qui, dans un passé encore récent, s’était singularisé dans un autre fait divers qui n’honore pas, alors pas du tout une République digne du nom.
Notamment une République, incarnée par un Président qui dit vouloir opérer des ruptures aussi bien, dit-il, sur le plan économique, moral et de la gestion des deniers publics. Qui ne souvient pas de la fameuse affaire de son véhicule tombé en panne, faute de carburant, et qui dont l’image restera longtemps gravée dans la mémoire collective des Sénégalais et des citoyens du monde entier.
Le Chef de l’Etat ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir, pour “reprendre” son autorité que ce Secrétaire d’Etat-là tente de jeter dans la rue. Macky Sall ne peut pas et ne saurait pas sévir, pour que les étudiants actuellement en formation à l’Ecole nationale d’Administration et qui ont toujours rêvé d’être diplomates, ne jettent pas la manche après la “cognée Jules Diop”.
Le Président ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir que ce que ce Secrétaire d’Etat-là a fait, dans l’affaire Tamsir Faye, en s’épanchant sur sa Page Facebook, pour accabler de ses sarcasmes son collègue et non moins ministre des Affaires étrangères est à la fois indiscipline et manque de solidarité gouvernementale.
On ne sait pas ce qui le lie au désormais ancien Consul général Tamsir Faye, mais rien ne justifie que ce Secrétaire d’Etat-là s’offre autant de liberté liberticide. Excusez du trop peu ! Et si Mankeur Ndiaye que nous ne connaissons qu’à travers le petit écran, n’avait pas pour prérogative de limoger Tamsir Faye, en bon diplomate, ce Secrétaire d’Etat-là s’en serait ouvert au Premier ministre ou au Président de la République.
Le Chef de l’Etat ne peut pas et ne saurait pas ne pas sévir. Sinon, le cas Souleymane Jules Diop risque de se retourner contre lui. Macky Sall ne peut et ne saurait pas ne pas sévir. Car c’est la seule façon d’empêcher le désormais ancien Consul général du Sénégal à Marseille d’introduire un recours et de contester son limogeage. D’autant qu’entre les faits reprochés à Tamsir Faye et l’attitude discourtoise, anti-républicaine de ce Secrétaire d’Etat-là, il n’y a qu’un petit pas à franchir.
Actusen.com
Mary Teuw Niane : «On ne peut atteindre l’émergence avec 150.000 étudiants»
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mary Teuw Niane, a affirmé qu’il est impossible pour le Sénégal d’ « être émergent avec 150 000 étudiants », estimant qu’il faut « 700 000 étudiants aux environs de 2027 pour atteindre un tel objectif ».
M. Niane a fait cette déclaration en introduisant samedi une conférence axée sur le thème : « Les réformes de l’Enseignement Supérieur sont-elles pour le mieux être de l’Étudiant ? ».
Il a à cette occasion souligné la nécessité d’augmenter le nombre d’étudiants au Sénégal, soulignant que les pouvoirs publics ont pris l’option de multiplier les institutions universitaires.
Mary Teuw Niane a déclaré qu’ils n’ont pas pendant longtemps pris les mesures qu’il fallait pour développer l’enseignement supérieur, et leur attitude a été toujours de tout faire pour que les étudiants ou les enseignants ne bougent pas.
Or, une université favorise l’émergence de pôles économiques, a-t-il fait observer, ajoutant : « Si vous mettez beaucoup de cerveaux quelque part, vous favorisez un espace d’attraction. »
Il a donné l’exemple de l’UGB, en rappelant qu’à ses débuts il était difficile de trouver à Saint-Louis, à certaines heures, une boutique ouverte.
« Aujourd’hui, à 5 h du matin, cela est possible, et mieux, entre Ngallèle et l’université, les anciens se rendront compte que beaucoup de choses ont changé dans l’environnement », a-t-il fait remarquer.
Le Ministre a mis l’accent sur la nécessité de procéder aux réformes en cours, indiquant que bien qu’elles peuvent être mal comprises, ces réformes vont avoir un impact à long terme.
D’après lui, même pour l’introduction du Campusen, la plateforme dédiée aux inscriptions des étudiants, beaucoup de critiques avaient été soulevées, mais au finish l’efficacité a été au rendez-vous.
Le Ministre a insisté sur la nouvelle orientation de l’enseignement supérieur, mettant l’accent sur les filières scientifiques.
Ainsi, pour encourager les étudiants à se lancer dans ces filières, tous les bacheliers des séries S1 et S3 seront automatiquement bénéficiaires d’une bourse
Après un long coup de froid dans leurs relations : Youssou Ndour et Bougane Guèye Daniel décident de fumer le calumet de la paix, le 8 Septembre prochain
Après la pluie, le beau temps ! C’est du moins ce qu’on pourrait dire dans le réchauffement du coup de froid qui s’est longtemps abattu sur les relations entre le Groupe Futurs Médias (GFM) et le Groupe D Médias.
En effet, Actusen.com a appris de sources dignes de foi qu’une délégation du Groupe de presse de Bougane Guèye Daniel a été reçue, ce vendredi, dans les locaux de Youssou Ndour. Et c’est le Directeur général de GFM, Mamadou Ibra Kâne, qui a reçu ses confrères de D Médias.
D’ailleurs, selon toujours les sources de Actusen.com, non seulement un match de foot est en vue pour que les deux Groupes de presse huilent leurs rapports. Mais aussi, une délégation de GFM est attendue, mardi prochain, sauf tremblement de terre, dans les locaux de D Médias. Histoire pour les employés de Youssou Ndour de rendre la monnaie de leur pièce aux hommes de Bougane Guèye Daniel, qui leur ont rendu visite en cette fin de semaine.
Les deux délégations se sont retrouvées, ce vendredi : en attendant une autre rencontre, mardi prochain et le match de foot du 8 Septembre prochain
Pour rappel, les relations entre les deux parties ont été des plus exécrables. En attestent les décisions de chacun des deux camps de boycotter leurs journaux respectifs dans leur revue de presse. En des termes plus clairs, comme le révélait, il y a quelques jours Actusen.com dans un mini-dossier, la Radio Futurs Médias de Youssou Ndour refuse, depuis des années, à évoquer la moindre virgule du journal La Tribune de Bougane Guèye Daniel. Et vice-versa ! Car en réponse à cette fatwa, nos confrères de Zik Fm préfèrent, depuis des lustres, la mort plutôt qu’à faire mention du plus piètre mot du journal L’Observateur.
Et lorsque Actusen.com avait voulu, à travers cet article, en savoir plus et donner la parole aux principaux concernés, afin qu’ils expliquent aux Sénégalais qui ont eu le droit à l’information et ce, n’en déplaise à leurs états d’âmes, aussi bine du côté de GFM que de D Médias on avait préféré faire la moue. Et ce, même sous la torture !
La Rfm et Zik Fm refusaient de se faire les revues de presse de La Tribune et de L’Observateur
Alors, les auditeurs des deux radios les plus suivies peuvent rêver de revoir les deux Groupes déchirer leurs fatwas respectives liées à l’interdiction de citer L’Observateur et La Tribune dans leurs Revues de presse. Dans les prochains jours et pourquoi pas avant le match amical de la réconciliation prévu le 8 Septembre prochain. C’est ça, aussi, la grandeur d’esprit !
Actusen.com