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Temps d’antenne sur la RTS: Voici le planning de diffusion

A 72 heures du démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, le conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) vient de publier le planning de diffusion du Temps d’antenne sur la télévision nationale, la RTS. Au cours de cette émission quotidienne exclusivement réservée aux candidats à la présidentielle durant les 21 jours de campagne, ils auront chacun 3 minutes pour convaincre les sénégalais via le canal de la RTS.

A signaler que le candidat Bassirou Diomaye Faye, dont la demande de libération provisoire a été rejetée hier par le doyen des juges, ne bénéficiera pas de ce temps d’antenne. Voici le planning: 

Commission d’enquête parlementaire : Birahim Seck récuse toute idée de report de la Présidentielle

BIRAHIM SECK
BIRAHIM SECK

Ce mercredi, les députés de l’assemblée nationale ont voté majoritairement pour pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire concernant l’élimination de Karim Wade de la Présidentielle . Selon Birahim Seck, il n’y a aucune relation entre cette commission d’enquête parlementaire et la tenue de la Présidentielle le 25 février prochain. 
« Cette commission d’enquête parlementaire ne peut pas entraîner un report des élections. Nous avons suivi l’actualité au niveau de l’Assemblée nationale. 120 députés ont pu voter la réquisition permettant de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. C’est un droit qui est conféré aux parlementaires, il n’y a aucun problème. Le PDS et le BBY veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque », a-t-il déclaré. 
Selon le coordonnateur du Forum Civil, le processus pour la tenue de la Présidentielle est lancé depuis. « Un décret a été pris pour convoquer les Sénégalais à une élection présidentielle ; des dépenses ont été effectuées, la campagne électorale se pointe à l’horizon. Il faut impérativement que cette élection puisse se tenir et qu’on cesse de nous parler de report. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février », a-t-il ajouté.

Double nationalité de certains candidats à la Présidentielle : Rose Wardini (aussi) figure sur le fichier électoral français

L’information circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et fait état de la supposée double nationalité senegalo-française de Rose Wardini. Après vérification par nos soins, via le site service-Public.fr, il s’avère que la candidate du mouvement Sénégal Nouveau figure bel et bien sur le fichier électoral français et est inscrite sur la liste consulaire de Dakar comme vous pouvez le constater sur la capture d’écran ci-après.
Jointe par Seneweb, son équipe de communication va  incessamment réagir. «L’Equipe est en train de rédiger un communiqué à ce propos qui sera incessamment rendu public», assure un de ses collaborateurs.

Aly Ngouille NDIAYE, l’As serviteur vise le faîte de sa gloire

Aly Ngouille NDIAYE

Aly Ngouille NDIAYE est d’attaque. »Le Sénégal en priorité » est sa devise pour l’élection présidentielle. Son caractère est réputé convenable et derrière cette humilité se cache une personnalité charismatique doublée d’un courage intrépide. Il brigue le suffrage des sénégalais pour être le 5ème président de la république.

Sur sa tête, un large chapeau appelé « Tengadé  » fait partie de son look qui symbolise beaucoup, charrie autant de  messages pour atteindre des cibles. 

Il est connu aussi bien à l’intérieur du pays que dans la diaspora sénégalaise.

Travailleur inlassable, Aly Ngouille NDIAYE est un champion qui ne fait pas dans la langue de bois. 

Il dit ce qu’il pense, ce qu’il croit et assume clairement ses positions.

Ce vainqueur jamais rassasié veut toujours être plus fort, aller plus loin, plus haut. Candidat pour la première fois à l’élection présidentielle, Aly Ngouille veut arriver au faîte de sa gloire. Cet as caracole, sort premier en score de parrainages,cherche toujours à être meilleur, comme pour s’ériger: « The sky is the limit (*Au-delà de toutes limites) semble être son crédo.

Il a du potentiel certes, mais un don de Dieu. Plusieurs fois, il est plébiscité, décoré, cité en modèle et adulé. Le candidat est très déterminé et comprend parfaitement qu’il est attendu par ses compatriotes à la magistrature suprême. Sous ce rapport de confiance, l’homme d’état, Aly Ngouille NDIAYE, sait ce qui l’attend et travaille sans relâche pour atteindre cet objectif.

Lunettes bien visées, le politique ne rechigne pas devant l’ampleur de la tâche et se donne les moyens d’y arriver.

Drapé d’un beau caftan blanc, l’homme donne quelques recommandations à un collaborateur, au milieu de son occupation, puis, se penche à nouveau sur son outil de travail. Son téléphone sonne, il hoche volontairement sa tête, vers la gauche, puis vers la droite, et décroche.

À peine le coup de fil terminé, il enchaîne par un craquement de doigts, propose encore des réponses à son entourage et poursuit son travail. Son agenda est rempli, sa journée démarre sur des chapeaux de roue, soudain c’est son mandataire national qui le questionne, ensuite un membre de sa coalition l’interpelle. L’homme est débordé.

Sur son scintillant visage, sans moustache, on lit toute la quiétude et la sérénité qui l’habitent. 

Aly Ngouille Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit est et reste, un génie respecté, un sapeur qui ne se vante pas. Ce crack qui émerveille a fini d’être l’icône de plusieurs étudiants, de plusieurs administrateurs et cadres du pays. Maître dans l’art de la tenue et de la retenue, de la parole donnée, son cursus scolaire, son cheminement dans l’enseignement supérieur et professionnel, son itinéraire politique, tout le prouve.

Aly Ngouille, un leader politique incontesté

Aly Ngouille Ndiaye est un « self made man ». Un combattant issu de la famille de Leyti Tam Ndiaye du Djolof qui a très tôt cru en lui pour marcher sur les traces des dignes fils du terroir. Brillant élève, il passe son entrée en sixième en classe de CM1 (cours moyen 1ere année). À l’école primaire, El-hadj Birame Seck (ex-école régionale), il séduit enseignants et directeur d’école à Linguère. Ses lauréats, tableaux d’honneurs, et grade de Major de promotion font partie intégrante de son ADN. 

Natif de Linguère donc (région de Louga),il y’a de cela environ 60 ans, Aly Ngouille ou Pape Ndiaye pour les intimes est une tête bien faite, un cerveau propre et un comportement apprécié. (Machallah !) 

Après une entame des études moyennes à Louga, il transfère au Collège d’Enseignement Moyen et Technique à Diourbel (CEMT), chez sa tante paternelle, Ali Lobé Ndiaye au quartier Thierno Kandji, où, il obtient son Diplôme de Fin d’études Moyennes (DFEM) en 1980.

Du haut de son mètre soixante seize (1,76 m), ce pétri de talents est capable de parcourir des kilomètres à pied avec une aisance sans commune mesure. Il est un randonneur, sportif dans l’âme, un sahélien aguerri. D’ailleurs, étant jeune, il accompagnait ses parents pendant l’hivernage dans les travaux champêtres. Il entretenait les chevaux et le cheptel de son père. Il était souvent premier dans les compositions et autres évaluations scolaires. Son instituteur d’alors, Mor Cissé voyait venir une admirable destinée.

C’est peut-être, ce qui fait de lui, un intelligent, un méticuleux, un endurant et un organisateur hors pair. Son courage a fait craindre des adversaires les plus coriaces. L’homme est capable de se muer en fauve » dans des circonstances exceptionnelles. Son pacte avec la vérité est plus que lui.

Un inconditionnel de l’agriculture, de l’élevage et de l’aquaculture

Aly est un passionné de l’Agriculture avec grand (A), un promoteur de l’élevage. Cet entrepreneur agricole dispose d’un legs inaltérable, polyvalent et fédérateur. Le sauveur des bovidés, l’éleveur des hippotraginae, des Oryx, et autres mammifères ruminants reconnaissent Aly Ngouille Ndiaye.

Cet homme politique est propriétaire de fermes agro écologiques, dont la plus grande est celle de Kilim,située à 7 Km de Linguère.

Brillant collégien, excellent lycéen, celui qui se donne à fond pour remplacer M.S à la présidence de la république a obtenu son baccalauréat avec succès au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, en 1983. Plusieurs établissements convoitent ce fils d’un ancien chef de service de la planification et de l’expansion rurale (CER). Son père, ancien maire de Linguère, Feu Ibra Ndiatté Ndiaye a couvé et béni celui qui sera héritier d’une municipalité (Linguère).

Cité en exemple par sa conduite, son travail et son sérieux, il obtient plusieurs propositions de bourses d’études pour la France et le Canada. Parallèlement, des écoles d’excellence lui ouvrirent leurs portes, notamment: l’École Normale Supérieure, l’Université de Québec à Montréal etc.

Armé de sa foi, de ses valeurs, il mise son potentiel sur le système d’enseignement de son pays natal, il décide de faire le concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès en 1983 et réussit avec la manière. Il bénéficie d’une formation militaire et est diplômé. Auréolé d’une graduation de Major de la Promotion à sa sortie en 1988, le brillant polytechnicien est vite repéré et recruté.

Ingénieur Polytechnicien, Ingénieur financier, Banquier, Aly gouille Ndiaye est à l’aise dans le Génie Civil, dans la Gestion, dans l’Économie, dans le Management des organisations, dans les Finances, dans l’Agroécologie, et demeure un stimulateur. Imbu de valeurs républicaines, Aly Ngouille NDIAYE a préféré revenir au pays natal (Sénégal) et intégrer la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) que de changer de nationalité, ou de résider aux USA, (Etats Unis d’Amérique).

Actuel Maire de Linguère depuis 2014 jusqu’à nos jours (f2024) et Président de la Coalition Aly Ngouille2024 (CAN 2024) donateur a maintes fois pris de sa poche pour venir en aide à toutes les couches sociales et socioprofessionnelles du pays.

Les étudiants, les sportifs, les mouvements des femmes, les jeunes, les artisans et autres écoles coraniques et formateurs connaissent bien ce bienfaiteur. Successivement, Ministre de l’Industrie et des Mines, de septembre 2013 à septembre 2017, puis Ministre de l’Intérieur (Septembre 2017- novembre 2020), beaucoup de dossiers ont été gérés par ce sous-officier de réserve. Parmi les plus contraignants: La Covid-19, l’organisation de plusieurs évènements religieux, et l’élection présidentielle de 2019. Pour rappel, dans le cadre de ses fonctions, il a organisé les élections présidentielles de février 2019 et candidat en 2024.

Ces élections, selon tous les observateurs régionaux et internationaux se sont tenues sans contestation et sans recours formel au niveau du Conseil Constitutionnel.

Aly Ngouille Ndiaye un perfectionniste né

Novembre 2020, à la surprise générale, il n’est pas reconduit dans l’attelage gouvernemental, sans tambour ni trompette, il retourne dignement s’occuper de ses plantations, autres aires maraîchères et d’espèces animales dans sa ferme de Kilim tout en maintenant ses bases politiques essaimées à travers le pays.

Voilà que l’élection législative pointe, nous sommes en Juillet 2022, sans rien demander, le Chef de l’Etat,(himself), l’invite à déposer son dossier de candidature pour la députation. Son chef de parti d’alors, lui demande de bien vouloir diriger la liste départementale, pour une éclatante victoire.

Monsieur Aly Ngouille NDIAYE, en gentleman agreement, accepte d’être le Président du comité électoral, dirige la liste départementale et gagne encore.

Une confirmation de sa suprématie politique,

Au moment où des ténors de leur coalition sont laminés jusque dans leurs bureaux de votes avec de cuisantes défaites, seul contre plusieurs, il (Aly Ngouille) triomphe et fait gagner son leader. Élu député de l’APR de son fief natal, le député titulaire du département de Linguère est installé lors de la 14e législature (Assemblée nationale), avant d’être nommé, et rappelé de nouveau ministre.

De Septembre 2022 à Septembre 2023, Aly Ngouille NDIAYE est dans le gouvernement comme Ministre de l’Agriculture de l’Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire (MAERSA), il co-organise le Sommet africain sur l’Agriculture initié par l’état du Sénégal et la Banque Africaine de développement (BAD). 

Le Compact document stratégique est validé avec un matelas financier conséquent. Son passage au dit ministère reste gravé dans les annales agronomiques de notre pays.

Aly Ngouille Ndiaye est de nature calme, mais téméraire et courageux. Un chapeau traditionnel bien posé sur la tête, l’homme aime parcourir les emblavures, les cultures, sous les dards du soleil. 

Il performe, ne lâche rien et parcourt les sociétés nationales agricoles, corrige des disparités et émerveille le monde paysan. Sa participation dans plusieurs séminaires dans plusieurs domaines, atteste de sa maîtrise parfaite des sujets traités et rencontrés. Il a une riche expérience de la vie et des hommes.

Les agriculteurs regrettent encore son départ de l’agriculture, les éleveurs le connaissent, les pêcheurs fondent beaucoup d’espoir sur cet entrepreneur agricole qui a réalisé des records de production. La pomme de terre, le mil, l’arachide, le riz, le niébé et surtout le maïs, sont en hausse dans la campagne agricole de 2022-2023. 

Il fait emblaver plus de 25.000 hectares dans un programme spécial maïs. Il est l’instigateur du programme spécial de 100 milliards pour la campagne agricole et a piloté puis proposé au gouvernement une stratégie nationale de souveraineté alimentaire. 

Après l’annonce du Président de la république sortant de ne pas briguer un troisième mandat pour la présidentielle de 2024, et conformément à ses engagements et principes politiques, en Septembre 2023, Aly Ngouille NDIAYE rend sa démission au Chef de l’état et annonce sa candidature le 7 octobre 2023 au Magic Land (Dakar). 

Il matérialise le 26 Décembre 2023,sa candidature au Conseil Constitutionnel, puis ses bases politiques le plébiscitent. Ce n’est que le 20 janvier 2024 que Monsieur Aly Ngouille NDIAYE reçoit sa notification officielle de candidature aux élections présidentielles de 2024.

Toujours dans une dynamique d’excellence, de curiosité intellectuelle et de développement et de diversification de ses compétences professionnelles, il a intégré la prestigieuse Université de l’Illinois et du Colorado, grâce à l’obtention d’une bourse d’excellence de l’USAID.

 Il obtient un Master of Business Administration (MBA) en finance et recherche opérationnelle. Ancien footballeur, ce père de famille se veut rassembleur, généreux et conséquent avec ses choix. Le candidat de la coalition Alyngouille2024, entend régler la question de la souveraineté alimentaire dès son premier mandant, proposer des emplois stables, un environnement plus respirable, une meilleure prise en charge des questions de santé, soutenir la formation professionnelle et la justice. 

Aly Ngouille NDIAYE s’est toujours investi dans le développement socioéconomique et déploie des axes programmatiques pour un Sénégal qui réduira, puis, consommera l’essentiel de ses besoins alimentaires en qualité et en quantité.

Il a inventé des stratégies de lutte contre la pauvreté qu’il compte expliquer dans sa campagne électorale, ensuite, les mettre en œuvre, une fois élu Président de la République du Sénégal.

Malgré plusieurs tentatives et promesses de lui faire revenir dans l’APR (Alliance pour la république) ou dans l’ex-Coalition Benno Bokk Yakar» il tourne cette page, et décline tout. Aly Ngouille Ndiaye déclare qu’il se veut conséquent, et «candidat de la rupture». 

Optant comme devise «Le Sénégal en Priorité», il préfère, en vrai patriote, selon lui, dire la vérité aux sénégalais que de gloser sur un discours suranné de politique politicienne. Cela est contraire à son contrat moral qui le lie à la nation toute entière.

Aly Ngouille, un altruiste qui s’adapte aux bouleversements

Marié et polygame, l’homme est d’un commerce facile mais dispose d’une grande capacité d’écoute.Très fier de ses appartenances culturelles et religieuses,ce pratiquant a été plusieurs fois à la Mecque et croit en Dieu. Il est de bonne foi et protectionniste.

Plusieurs fois, il a défendu les intérêts de son pays, en renégociant favorablement des contrats face à des investisseurs étrangers qui voulaient biaiser des avantages.

Aly Ngouille Ndiaye est musulman, il est en phase avec toutes les âmes éprises de paix et de droiture. Sa parole qualifiée de celle d’évangile, une preuve indéniable de sa fermeté lorsqu’il tranche dans des situations. 

Amateur de thé familial et de cacahuètes, Aly Ngouille peut être un taquin animateur ou un « bon gendarme » selon les circonstances. Discret, ce « papa poule », est altruiste donateur, médiateur reconnu.

Le candidat de la Coalition Aly Ngouille2024, très engagé est parvenu à convaincre plusieurs chefs de partis politiques et de coalitions à s’allier avec lui pour triompher et répondre aux attentes des sénégalais dès son premier mandat, comme Président de la République du Sénégal.

Mamadou Aïcha NDIAYE

Vidéo – Report des élections, coalition Pds & Benno? Pape Moussa répond«décès rek moy waral niou reporter

Vidéo – Coalition entre Benno & Pds? Ngoné Saliou crache ses vérités « candidature Diomaye molén téré nélaw

Le ballet des candidats à la présidentielle chez Bougane

Après Diomaye de PASTEF, le candidat Aliou Mamadou Dia de PUR , Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom sollicitent le soutien de Gueum Sa Bopp.
Le leader du Mouvement, Bougane va dévoiler le nom du candidat à soutenir ce Samedi lors d’une Assemblée générale convoquée à Dakar.

Karim Wade out : première réunion de la commission d’enquête parlementaire ce jeudi pour…

L’Assemblée nationale a adopté, ce mercredi, la résolution portant mise en place d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les conditions de l’élimination de candidats- notamment Karim Wade- de la prochaine présidentielle par le Conseil constitutionnel. L’initiative des députés de Wallu (PDS et alliés) a été adoptée à 120 voix contre 24.

Les membres de la commission d’enquête se lancent dès ce jeudi dans leur mission. D’après Les Échos, ils vont en effet tenir leur première réunion. Objectif : former le bureau de la commission. «Dès que le bureau est connu, les travaux vont démarrer», indique Les Échos.

Report Elections par Pds et Apr : « Prêt à défendre le Sénégal des deals et petits arrangements », TAS

L’Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de résolution mettant en place la commission d’enquête parlementaire sur les deux juges du Conseil constitutionnel soupçonnés de corruption. Mais, un éventuel report de l’élection présidentielle 2024 agité par des députés du Pds et de Bby, était aussi l’une des dominantes des débats. Ce qui frustre Thierno Alassane Sall, auteur du recours contre Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel. Qui, sur X compte défendre le peuple Sénégalais des deals et petits arrangements.

Thierno Alassane Sall, député à l’Assemblée nationale du Sénégal, candidat à l’élection présidentielle, Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor, reste debout pour défendre le peuple sénégal et sa constitution des agissements suspects.

« La tentative du Pds et de Bby de reporter les élections par un coup d’État institutionnel ne réussira pas. Nous resterons fermes dans notre engagement, vigilants et déterminés à défendre notre Constitution et les principes démocratiques qui fondent notre nation ».

« Nous resterons toujours debout et engagés pour défendre notre cher Sénégal des deals et petits arrangements faits sur le dos du peuple ».

Abdoul Mbaye: « Les députés qui se sont permis d’agresser Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur »

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal, a vivement réagi à l’agression subie par son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une récente altercation au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye dénonce cet acte comme une grave erreur et appelle à une réflexion profonde sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire d’importance.

« Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur », dénonce Abdoul Mbaye.

Pour le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, dans une affaire de cette importance il est primordial de faire focus sur les cibles désignées comme responsables des faits reprochés.

« L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple », ajoute-t-il.

Thierno Bocoum : « Je condamne fermement la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en Prison »

Thierno Bocoum, leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), exprime sa condamnation ferme à l’égard de la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison.

Dans un post sur sa page Facebook, Thierno Bocoum souligne l’importance de permettre à tous les candidats de faire campagne et de présenter leur programme de manière équitable.

« Je condamne fermement la décision de maintenir Bassirou D Faye en Prison. Il doit pouvoir faire campagne et présenter son programme, comme tous les autres candidats », déclare Thierno Bocoum.

Voici les détails des 11 points sur lesquels la commission d’enquête parlementaire devra se pencher

La proposition de résolution émise par Mamadou Lamine Thiam, Président du Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, vise à instituer une commission d’enquête parlementaire concernant l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024. Cette démarche fait suite à l’exclusion controversée de Karim Meïssa Wade et d’autres candidats de la liste électorale. Nous avons remarqué que hormis l’affaire Karim Wade, la commission dispose d’un champs de tire beaucoup plus vaste.

Dans l’exposé des motifs, il est noté que le Conseil constitutionnel du Sénégal a initialement validé la candidature de Karim Meïssa Wade, avant de la retirer dans des conditions jugées douteuses par la décision n°2/E/2024 du 20 janvier 2024. Des soupçons de partialité sont évoqués, notamment concernant les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, accusés de conflits d’intérêts et de liens douteux avec certains candidats. De plus, des failles dans la gestion des parrainages et des anomalies techniques dans le logiciel de contrôle sont relevées, remettant en question la fiabilité du processus.

L’objectif de la commission est d’enquêter sur ces irrégularités, les conflits d’intérêts présumés, ainsi que sur les soupçons de corruption et de collusion. La résolution souligne également le risque de cette situation pour l’image du Sénégal, la stabilité politique et l’intégrité de l’élection présidentielle. Elle pointe un climat social tendu, des contestations juridiques et des violations des droits fondamentaux.

La proposition stipule la création d’une commission composée de 11 membres issus de différents groupes parlementaires, avec un président, un vice-président, et un rapporteur. Cette commission est chargée d’éclaircir les contestations entourant le processus électoral.

Le document lu par Senego, la mise en place de la commission d’enquête parlementaire est justifiée par plusieurs problèmes et irrégularités signalés dans le processus électoral sénégalais, notamment :

Retrait Controversé de Candidatures : Le nom de Karim Meïssa Wade, parmi d’autres, a été retiré de la liste des candidats à l’élection présidentielle dans des conditions jugées douteuses et inadmissibles.
Manque de Fondement Juridique : La décision de retirer certaines candidatures est critiquée pour son absence de base juridique solide.
Soupçons de Partialité du Conseil Constitutionnel : Des présomptions de partialité sont soulevées en raison de la composition irrégulière du Conseil constitutionnel, notamment en ce qui concerne les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, suspectés de connexions avec des candidats.
Conflits d’Intérêts Potentiels : Des indices laissent supposer que certains juges du Conseil constitutionnel ont des conflits d’intérêts.
Fuite d’Informations : La décision du Conseil constitutionnel concernant l’élimination de Karim Meïssa Wade aurait été divulguée par la presse avant sa publication officielle, soulevant des questions sur le secret du délibéré.
Gestion Défectueuse des Parrainages : Des manquements dans le contrôle des parrainages sont signalés, avec notamment des électeurs primo-votants rejetés, des candidats éliminés sans contrôle de parrainage, et des omissions dans le contrôle.
Problèmes Techniques avec le Logiciel de Contrôle : Le logiciel utilisé pour le contrôle des parrainages aurait présenté des défaillances techniques, remettant en question l’intégrité des données.
Utilisation d’un Fichier Électoral Incomplet : Le fichier électoral utilisé pour le contrôle des parrainages est décrit comme tronqué, ce qui pourrait affecter la validité des conclusions du Conseil constitutionnel.
Violation des Droits Fondamentaux : Les actions de l’administration électorale et du Conseil constitutionnel sont considérées comme des violations des droits des citoyens à participer aux affaires publiques.
Double Nationalité de Candidats Validés : Il est relevé que certains candidats validés possèdent une double nationalité, ce qui soulève des questions d’équité.
Application Inédite de Lois Étrangères : Le Conseil constitutionnel est accusé d’avoir appliqué de manière surprenante des lois étrangères non applicables au Sénégal.

Un député proche d’Ousmane Sonko surprend : « Si Amadou Ba gagne l’élection présidentielle, je transhume pour rejoindre l’Apr »

président Sonko
président Sonko

Le député de la coalition Yewwi Askan Wi, Abass Fall n’a pas voté  la résolution de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts.

À l’assemblée nationale Abass Sall a précisé que l’objectif n’est pas uniquement de faire la lumière sur ces accusations car si c’était le cas, se rappelle le député, « en mars 2021, Ousmane Sonko avait déclaré en conférence de presse que Khalifa Sall et Karim Wade doivent être candidats. Mieux l’objectif de l’inter coalition Yewwi-wallu était d’avoir la majorité à l’Assemblée Nationale et faire des présidents Karim Wade et Khalifa Sall des candidats. On ne peut pas effacer l’histoire. Qu’est ce qui s’est passé entre-temps ».

En ce qui concerne la commission d’enquête parlementaire, le député proche d’Ousmane Sonko a décidé de ne pas voter cette résolution pour la simple et bonne raison « qu’il y a un décalage entre ce qu’on nous a présenté au niveau de l’exposé des motifs et ce qu’on nous propose comme article ».

Le parlementaire de poursuivre : « La présente commission a pour mission d’informer l’Assemblée Nationale sur le bienfait des contestations qui jalonne le processus électoral. Non ! On ne parle pas du processus électoral. On parle de fait de corruption. Que ça soit clair sur la tête des personnes. Nous sommes tous d’accord »

Les députés de Yewwi Askan Wi déclarent qu’ils militent pour la bonne gouvernance et la transparence .

Autant défie Abass Fall, « la commission va prendre du temps pour faire son travail et d’ici là, certainement Amadou Ba pourrait gagner cette élection. Et vous nous dîtes que vous allez laver l’honneur de votre candidat. L’élection c’est dans 25 jours. Il n’y aura pas de report d’élection au Sénégal. On va aller au élection maintenant je vous fais un pari: Si Amadou Ba gagne l’élection présidentielle, je transhume pour rejoindre l’Apr ».

Commission d’enquête parlementaire : La résolution passe

Cent vingt députés ont voté pour la résolution actant la mise en place de la commission d’enquête parlementaire. Les travaux de cette commission consisteront à faire la lumière sur des soupçons de collusion, de contusion et de corruption ayant conduit à l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle du 25 février 2024. 
Mais, dans les faits, les parlementaires auront « pour mission d’informer l’Assemblée sur le bien-fondé des contestations qui jalonnent le processus électoral », comme le stipule l’article 2 du projet de résolution. L’enquête ne portera donc pas seulement sur l’affaire Karim Wade, mais aussi sur « le processus électoral pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024 ». 
Ce que des députés de l’opposition dénoncent. Suivant, en effet, l’article 1er, « le champ d’intervention de la commission peut aller jusqu’à la proclamation des résultats », a affirmé Ayib Daffé. À ce propos, les députés de l’ex-parti Pastef ont d’ailleurs voté contre le projet de résolution avec quelques députés du PUR. En tout, ils ont été au nombre de 24 a voté contre. 
Suivant l’article 3 de la résolution, la commission devrait être composée de 11 membres répartis conformément aux dispositions de l’article 32. Toutefois, le président Amadou Mame Diop a informé que le groupe parlementaire Yewwi a décidé de ne pas siéger au sein de la commission. Elle comptera donc comme membres Abdou Mbow, Ibrahima Babayal Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhaté, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng et Sira Ndoye Sall.
Après le vote, les membres de la commission vont se réunir pour mettre en place un bureau composé d’un président, d’un vice-président et d’un rapporteur. Ces parlementaires auront jusqu’à six mois pour mener leurs enquêtes. 
En attendant, les députés membres du Parti démocratique sénégalais considèrent que le processus électoral doit être suspendu et la présidentielle reportée jusqu’à ce que lumière soit faite.    

« Une demande de liberté provisoire de Diomaye rejetée » (Communiqué)

La coalition Diomaye Président informe que les avocats de leur candidat ont vu, ce mardi 30 janvier, leur demande de liberté provisoire pour leur client rejetée par le doyen des juges. Une demande qui a été introduite « le lundi 22 janvier 2024, suite à la validation définitive de la candidature par le Conseil constitutionnel » de Bassirou Diomaye Faye. 
À travers un communiqué parvenu à Seneweb, la coalition s’étonne de ce rejet en rappelant que « le mercredi 24 janvier 2024, en recevant des candidats spoliés, le président de la République, Monsieur Macky Sall, a annoncé, selon la délégation des candidats recalés, qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye ». 
En outre, ont-ils poursuivi, « le samedi 27 janvier 2024, le ministre de la Justice disait : « C’est aux avocats, comme l’a rappelé le président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le juge que dans les circonstances où nous sommes, il (Bassirou Diomaye Faye) doit pouvoir bénéficier de la liberté provisoire ». 
La coalition estime que « pour le respect du principe d’égalité entre les candidats, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, doit être libéré afin qu’il puisse battre campagne, comme le dit le Code électoral ». Une campagne qui devrait démarrer le samedi 3 février 2024.    

Bacary Cissé, journaliste et proche de Sadio Mané assène ses vérités à Lat Diop, ministre des Sports “ erreur de casting la…” (vidéo)

Vidéo –  » on doit reporter lés élections » Ngoné Saliou répond à la député Anyeu Mbengue de BBY

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

Le 31 janvier 2024, l’Assemblée nationale sénégalaise s’est réunie en séance plénière pour discuter de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission vise à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel. Durant les débats.

Thierno Alassane Sall, connu pour avoir déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cette intervention a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée.

Les tensions ont escaladé lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre. Dans ce contexte agité, une confrontation physique s’est produite entre Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. L’incident a atteint son paroxysme lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Présidentielle : La Fédération PDS Italie affirme son soutien indéfectible à Karim Wade et exige des réponses

Dans une déclaration émise le 30 janvier 2024, la Fédération du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en Italie condamne fermement la décision du Conseil Constitutionnel, qu’elle qualifie d’ »acte ignoble et discriminant ». Cette décision, prise au détriment de la candidature de Karim Meissa Wade, est perçue comme une menace pour l’équilibre démocratique du Sénégal.

La Fédération PDS Italie dénonce ce rejet comme étant le résultat de considérations fallacieuses et partisanes, mettant en péril les fondements de l’état de droit dans le pays. Elle rappelle que Karim Meissa Wade a satisfait à toutes les conditions légales pour se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024, y compris celle d’être exclusivement de nationalité sénégalaise.

Cependant, selon la Fédération, des manœuvres politiques malsaines orchestrées par le candidat au pouvoir ont conduit à cette crise profonde, plongeant le pays dans une incertitude préoccupante.

Face à cette injustice, la Fédération PDS d’Italie exprime son soutien indéfectible à la coalition « Karim 2024 » et à sa demande de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant le rejet de la candidature de Karim Meissa Wade.

Devant la gravité de la situation, la Fédération appelle à un arrêt immédiat du processus électoral et demande le report des élections. Elle exhorte également à la tenue d’élections inclusives et transparentes, indispensables pour préserver l’intégrité démocratique du pays et choisir un président capable de relever les défis qui se présentent.

Enfin, la Fédération PDS Italie lance un appel à la mobilisation de tous les militants et sympathisants pour défendre la justice électorale et la démocratie au Sénégal. Elle réaffirme son soutien financier et politique à Karim Meissa Wade, candidat de la coalition « K24 ».

Assemblée nationale : Les députés convoqués en plénière ce mercredi pour l’examen du projet de résolution

La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement est à pied d’œuvre. Ainsi, les députés sont convoqués en plénière, ce mercredi 31 janvier 2024, pour l’examen du projet de résolution.

Les députés libéraux, qui accusent certains juges constitutionnels de «connexions douteuses » et de « conflits d’intérêts », suite à la publication de la liste des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont initié cette démarche en vue, selon eux, d’éclairer les conditions d’élimination de leur candidat Karim Wade de la course.

Cette démarche vise à examiner les circonstances entourant l’exclusion de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel à l’élection présidentielle. L’attention se porte particulièrement sur les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, mentionnés explicitement dans le document définissant la commission.

Les députés du PDS suspectent en particulier les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye de conflits d’intérêts, ce qui aurait dû, selon eux, motiver leur récusation.

La situation prend une tournure complexe avec la plainte déposée par Cheikh Ndiaye le 29 janvier 2024, deux jours avant la convocation des députés pour discuter de la commission. Selon l’article 48 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, « Il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours. Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. » La plainte du juge Cheikh Ndiaye contre X pour diffamation et outrage à magistrat, se basant sur les mêmes faits cités par l’Assemblée, pourrait donc invalider la commission.

Moussa Niakhaté exprime sa culpabilité après l’élimination du Sénégal à la CAN 2023

Moussa Niakhaté, défenseur sénégalais évoluant à Nottingham Forest, ressent une profonde culpabilité suite à son penalty manqué qui a scellé l’élimination du Sénégal de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 contre la Côte d’Ivoire. Après avoir vu son tir heurter le poteau lors de la fatidique séance de tirs au but, le joueur a partagé sa détresse et sa détermination sur son compte Instagram.

Dans un message touchant, Niakhaté admet assumer l’entière responsabilité de cet échec. Tout en reconnaissant la qualité et les aspirations de son équipe, il confie ne jamais oublier ce moment douloureux. Le soutien de ses coéquipiers et des supporters est pour lui un réconfort, malgré le sentiment inaltérable de culpabilité qu’il éprouve après cet évènement.

Si la séquence fut cruelle pour Niakhaté, troisième tireur sénégalais, ses coéquipiers Kalidou Koulibaly et Pape Matar Sar, ainsi que Bamba Dieng et Sadio Mané, ont eux converti leurs tirs. Les Ivoiriens ont marqué tous leurs penalties. En conclusion de son message, l’international sénégalais se projette dans l’avenir, s’engageant à conquérir un titre pour rendre à son peuple l’amour et le soutien inconditionnel reçus.

Coalition présidentielle : Cheikh Bamba Dièye désigne son candidat

Le parti Front pour le Socialisme et la Démocratie- Benno Jubël (FSD-BJ) annonce son adhésion à la coalition du candidat l’Ex-Pastef Bassirou Diomaye Faye.

« Faisant suite à la réunion de la direction de notre parti ce samedi 27 janvier 2024, nous avons décidé de soutenir la candidature de Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, candidat de la « COALITION DIOMAYE PRÉSIDENT », informe le leader Cheikh Bamba Dieye, candidat recalé à l’élection présidentielle 2024 dans un communiqué parvenu à Senego.

Il invite militants et sympathisants du FSD-BJ, du Sénégal et de la Diaspora de se mobiliser pour travailler en parfaite intelligence avec les membres de la coalition de leur localité.

La rupture souhaitée pour construire un pays fort, démocratique et inclusif « passe par une victoire éclatante et sans équivoque au soir du 25 février 2024. Ensemble pour construire une nouvelle ère de paix et de plein épanouissement dans notre pays », termine le communiqué du FSD-BJ.

Foot – Equipe nationale: Me Augustin Senghor et Lat Diop « très satisfait du travail » abattu par Aliou Cissé

Aliou Cissé a le soutien de ses patrons. A quelques mois de la fin de son contrat, le président de la Fédération sénégalaise de Football (FSF) et le ministre des Sports ont montré leur satisfaction au sélectionneur national. Après l’élimination des Lions par la Côte d’Ivoire en 8e de finale de la Can 2023 (1-1, 5 tab à 4), ils sont allés le réconforter dans les vestiaires.

Selon le journal « Source A », le patron du football sénégalais a fait les éloges de son entraîneur et s’est dit « très satisfait du travail qui a été abattu par l’entraîneur Aliou Cissé». Le ministre du ministre du Sport a aussi abondé dans le même sens.

Depuis l’élimination des Lions, beaucoup de supporters réclament la tête de Aliou Cissé, qui selon eux, est le principal responsable.

La première réaction de Lamine Camara après l’élimination du Sénégal

Très dévasté après l’élimination de l’équipe nationale du Sénégal en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) par la Côte d’Ivoire (1-1 ; tabs (5-4), la pépite sénégalaise Lamine Camara a réagi dans un post paru sur le réseau social X.

« On avait tellement à cœur d’aller jusqu’au bout pour ramener une deuxième étoile à la maison mais la dure loi du sport en a décidé autrement. Merci pour votre soutien indéfectible. Nous reviendrons plus forts Inch’Allah. Sénégal rek », a réagi le pensionnaire du FC Metz.

Diomaye sollicite le soutien de Gueum Sa Bopp : Bougane va choisir son candidat samedi

Bassirou Diomaye Faye a dépêché une délégation auprès de Bougane Guèye pour solliciter son soutien pour la Présidentielle du 25 février 2024. Le message du candidat de l’ex-parti Pastef en détention a été délivré par ses émissaires, dont Yassine Fall, vice-présidente du parti dissous, El Malick Ndiaye et l’honorable député et mandataire d’Ousmane Sonko, Ayib Daffé, a appris Seneweb.
En réponse, le leader de Gueum Sa Bopp compte choisir son candidat à soutenir le samedi prochain. « Bougane Guèye se prononcera samedi prochain en faveur du candidat qu’il va soutenir. Une assemblée générale est convoquée à Dakar pour réunir tous les délégués départementaux et communaux de Gueum Sa Bopp à travers le Sénégal », lit-on dans une note transmise à Seneweb.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop avertit Macky Sall

En marge de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président par les partis et mouvements membres au quartier général de ladite coalition, ce mardi 30 janvier, Birame Souleye Diop a demandé la libération de leur candidat Bassirou Diomaye Faye. Le maire de la commune de Thiès-Nord espère « qu’il reste une once d’humanité en Macky Sall pour comprendre que nous avons besoin de faire ce chemin (la campagne électorale) avec notre candidat », a dit M. Diop. 

 S’il (le président de la République Macky Sall) ne le fait pas, nous partirons chercher d’autres illustres visages » pour une alliance, ajoute-t-il. 
Aminata Touré, qui a rejoint la coalition Diomaye Président, il y a quelques jours, a appelé les électeurs à aller retirer leurs cartes d’électeur. « Nous appelons surtout les autorités administratives, notamment les préfectures et les sous-préfectures, à donner aux jeunes leurs cartes d’électeur», a dit la candidate malheureuse au contrôle de parrainage. 
Par ailleurs, l’ex-tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux Législatives 2021, a appelé les populations sénégalaises électrices à sécuriser leur vote. « Plus que jamais, il faudra que le contrôle du vote soit effectif. Il faut sécuriser les bureaux de vote », a-t-elle martelé. 
Cette cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président par les partis et mouvements membres a été déroulée en présence de plusieurs personnalités politiques, dont Mary Teuw Niane, Aïda Mbodj et Moustapha Guirassy, entre autres.    

Comment Sonko a enregistré ses vidéos : les révélations exclusives de Ayoba Faye (journaliste)

Sonko
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Comment Sonko a enregistré ses vidéos : les révélations exclusives de Ayoba Faye (journaliste)

DAROU MOUSTY DIT OUI À AMADOU BA (PHOTOS)

DAROU MOUSTY DIT OUI À AMADOU BA
Le Premier Ministre Amadou BA a eu droit à un accueil fort chaleureux à son arrivée à Darou Mousty, ce mardi 30 janvier 2024. C’est au quartier escale que le Ministre Modou DIAGNE FADA, fils du terroir, est venu à sa rencontre avec des sympathisants scandant son nom. Le cortège du Premier Ministre se dirige ensuite vers le domicile de Serigne Bassirou Anta NIANG, Khalife de la cité religieuse, vieille de 114 ans. Accompagné d’une forte délégation avec notamment le Ministre Directeur de Cabinet politique du Président de la République, Augustin TINE, le Ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar HANNE, le Ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Pape Sagna MBAYE, le Ministre de la Jeunesse de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick NDOUR, le Chef du Gouvernement a sollicité des prières pour la paix et la stabilité dans le pays.  » De cela dépend la prospérité partagée que nous souhaitons avec la mise en œuvre de projets structurants, car beaucoup de choses ont été faites mais notre ambition est de faire mieux, et d’aller plus vite » a déclaré le Premier Ministre Amadou BA. « Je me sens chez moi car j’ai longtemps cheminé avec Serigne Abo avec qui j’entretiens des relations exceptionnelles ». Une déclaration qui a fortement ému l’assistance.
En outre, dans le cadre de la mise en œuvre de l’action gouvernementale, plusieurs réalisations seront entreprises dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’électrification, de l’assainissement, de la voirie, de l’aménagement etc. De même, l’emploi et l’employabilité seront bien pris en charge. Darou Mousty bénéficiera également du programme spécial de modernisation des cités religieuses. Dans la foulée, annonce Amadou BA, les maîtres coraniques et autres acteurs religieux auront droit à une prise en charge à l’âge de la retraite, dans le cadre de la consolidation du filet social.
Après une série de témoignages émouvants à l’endroit du Premier Ministre Amadou BA, d’ardentes prières ont clôturé la rencontre.

Directoire de campagne de Amadou Bâ : Macky Sall est membre de la commission chargée de…

Amadou Bâ a choisi de s’appuyer sur un directoire pour piloter sa campagne pour la présidentielle de 25 février prochain. Et au lieu de désigner un directeur de campagne pour faire fonctionner la machine, il a décidé de jouer lui-même le rôle de coordonnateur. D’après Les Échos, le candidat de Benno Bokk Yakaar «a tout de même indiqué qu’il formera un cabinet pour le seconder».

Le directoire de campagne de Amadou Bâ est scindé en pôles avec à la tête de chacun un responsable (voir liste ci-dessous). Le Président Macky Sall est membre du pôle Stratégies. D’après Les Échos, qui donne l’information, le chef de l’État a lui-même offert ses services à son Premier ministre en lui demandant de l’inscrire dans cette commission qui sera dirigée par Moustapha Niasse et composée des présidents d’institution, qui sont tous membres de Benno.

En effet, dans la commission Stratégies on retrouve le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, celui du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye.

Le rôle de Macky Sall parmi ces personnalités n’est pas encore précisé.

LES PÔLES DU DIRECTOIRE DE CAMPAGNE D’AMADOU BA ET LEURS RESPONSABLES

Stratégies : Moustapha Niasse, Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Aminata Mbengue Ndiaye, Macky Sall

Communication : El Hadji Kassé

Juridique : El Hadji Amadou Sall

Mouvements de soutien : Dr Cheikh Kanté

Femmes : Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue

Jeunesse : Moussa Sow

Jeunesse féminine : Yéya Diallo

Programme : Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam

Relations avec les élus : Modou Diagne Fada et Oumar Bâ

Organisation : Me Oumar Youm et Thérèse Faye

Relations avec la Société civile : Racine Sy

Culture : Aliou Sow

Sport : Seydou Diouf

Environnement : Aly Haïdar

Élections : Benoît Sambou

Equipe natione du Sénégal: Aliou Cissé se prononce sur son avenir

Aliou Cissé a été interrogé hier lundi après la défaite des Lions du Sénégal sur son futur à la tête de l’équipe nationale. Le technicien sénégalais qui n’a pas donné de réponse exacte a confié que son avenir importe peu pour le moment.

« On verra ce que l’avenir nous reserve. J’ai d’abord envie de digérer cette defaite car tout le monde est déçu », a-t-il indiqué après le match.

Toutefois, il pense qu’il y’aura « sûrement des discussions avec la fédération mais mon avenir importe peu pour le moment… ».

Cheikh Ndiaye, juge au Conseil constitutionnel, porte plainte contre le PDS

Cheikh Ndiaye, juge au Conseil constitutionnel
Cheikh Ndiaye, juge au Conseil constitutionnel

Le 20 janvier 2024, le Conseil Constitutionnel du Sénégal a publié la liste officielle des candidats autorisés à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Karim Meissa Wade, un candidat notable, ne figurait pas sur cette liste. En réaction, le 21 janvier 2024, les députés du Parti Démocratique Sénégalais ont émis un communiqué non signé, mettant en cause l’intégrité de certains membres du Conseil Constitutionnel, dont Monsieur Cheikh Ndiaye, haut-magistrat et membre du Conseil. Les accusations, portant sur des conflits d’intérêts et des actes présumés de corruption, ont suggéré que Monsieur Ndiaye, ainsi que d’autres juges, auraient dû se récuser de leurs fonctions.

Monsieur Cheikh Ndiaye, dans sa plainte du 29 janvier 2024, adressée au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors-classe de Dakar, a catégoriquement rejeté ces accusations, se défendant d’avoir mené une carrière exemplaire, sans implication dans des affaires de corruption ou de conflit d’intérêts. Il souligne son engagement à agir avec honneur et conscience, fidèle aux valeurs traditionnelles et religieuses. La plainte de Monsieur Ndiaye qualifie les déclarations des députés du Parti Démocratique Sénégalais de diffamatoires, soutenant qu’elles portent atteinte à son honneur et à sa considération. De plus, il mentionne la large diffusion de ces accusations dans les médias, accompagnées de sa photographie, exacerbant ainsi l’impact de ces allégations sur sa réputation.

La plainte déposée par Monsieur Ndiaye invoque plusieurs articles du code pénal sénégalais, notamment les articles 258, 259, 194, et 431-40, relatifs aux délits de diffamation, d’outrage à magistrat, et de discrédit jeté sur une décision de justice. Il demande au procureur de la République d’entreprendre les actions nécessaires en réponse à ces allégations.

Soupçons de corruption : La réplique des 7 sages du Conseil constitutionnel au PDS (Communiqué)

Malgré les soupçons de corruption portés contre deux de ses membres, le Conseil constitutionnel « entend continuer à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République et informe que ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs. » Les 7 sages ont apporté la réplique au PDS ce lundi dans un communiqué parvenu à Senego.

Voici le communiqué du président Mamadou Badio Camara, du Vice-président Cheikh Tidiane Coulibaly et des autres membres du Conseil Constitutionnel.

Des membres du Conseil constitutionnel ont fait l’objet d’accusations graves et infondées de corruption, conflits d’intérêts et connexions douteuses de la part d’un groupe de députés, qui ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, aux fins de clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables». A ce propos, le Conseil constitutionnel apporte les précisions suivantes:

1- En application de l’article 88 de la Constitution, le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif Il est exercé par le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, la Cour des Comptes et les Cours et Tribunaux.

2- Les motifs de toute décision de justice sont à rechercher dans cette décision, le juge n’étant soumis qu’à l’autorité de la loi.

3- Le Conseil constitutionnel prend ses décisions en formation collégiale des sept membres le composant

4- Le Conseil constitutionnel, prenant la mesure de la gravité des accusations, tient à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

5. Toutes ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs.

Enfin, le Conseil constitutionnel, fidèle à ses principes de rigueur et de transparence, entend continuer à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République.

Les Lundi de Madiambal : je refuse de croire que Macky Sall voudrait rester au pouvoir…

Les Lundi de Madiambal : je refuse de croire que Macky Sall voudrait rester au pouvoir…

Urgent : Cheikh Ndiaye, juge au Conseil constitutionnel, porte plainte contre le PDS

Le 20 janvier 2024, le Conseil Constitutionnel du Sénégal a publié la liste officielle des candidats autorisés à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Karim Meissa Wade, un candidat notable, ne figurait pas sur cette liste. En réaction, le 21 janvier 2024, les députés du Parti Démocratique Sénégalais ont émis un communiqué non signé, mettant en cause l’intégrité de certains membres du Conseil Constitutionnel, dont Monsieur Cheikh Ndiaye, haut-magistrat et membre du Conseil. Les accusations, portant sur des conflits d’intérêts et des actes présumés de corruption, ont suggéré que Monsieur Ndiaye, ainsi que d’autres juges, auraient dû se récuser de leurs fonctions.

Monsieur Cheikh Ndiaye, dans sa plainte du 29 janvier 2024, adressée au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors-classe de Dakar, a catégoriquement rejeté ces accusations, se défendant d’avoir mené une carrière exemplaire, sans implication dans des affaires de corruption ou de conflit d’intérêts. Il souligne son engagement à agir avec honneur et conscience, fidèle aux valeurs traditionnelles et religieuses. La plainte de Monsieur Ndiaye qualifie les déclarations des députés du Parti Démocratique Sénégalais de diffamatoires, soutenant qu’elles portent atteinte à son honneur et à sa considération. De plus, il mentionne la large diffusion de ces accusations dans les médias, accompagnées de sa photographie, exacerbant ainsi l’impact de ces allégations sur sa réputation.

La plainte déposée par Monsieur Ndiaye invoque plusieurs articles du code pénal sénégalais, notamment les articles 258, 259, 194, et 431-40, relatifs aux délits de diffamation, d’outrage à magistrat, et de discrédit jeté sur une décision de justice. Il demande au procureur de la République d’entreprendre les actions nécessaires en réponse à ces allégations.

Wally Seck aux sites internet :«Ni nguen soutouralé Sama yaye, yalnalen yalla soutouralé nonou…»

Le groupe des jeunes reporters et techniciens (GJRTS), qui rassemble la presse en ligne, a présenté ses condoléances à Wally Ballago Seck ce dimanche suite au décès de sa mère le week-end dernier.

Le fils de Thione Ballago Seck a accueilli avec fierté la délégation GRTS.
« Ça me fait plaisir que vous soyez venus présenter vos condoléances. Vous et moi, nous sommes une famille. Personne ne peut aller sans l’autre. Je vous remercie d’avoir choisi de ne pas filmer le corps de ma mère. Vous auriez pu refuser car c’est votre travail, mais vous avez accepté. Donc, je vous remercie pour ce geste », exprime le faramaren, ajoutant « Je suis très content de votre discrétion à l’égard de ma défunte maman. Je souhaite qu’Allah vous couvre de son voile de cette même manière »
« Li nguen soutouralé Sama yaye yalnalen yalla soutoural ».

En geste symbolique, le groupe a offert un portrait de Mama Diaga à Wally Ballago Seck.

En retour ce dernier donne donne deux millions de fcfa à la presse en ligne afin qu’elle organise des récitals coraniques en mémoire de sa défunte mère.

Logement Social: Appel urgent à un changement de paradigme pour une véritable inclusion sociale

Au Sénégal, le logement social ne semble pas répondre pleinement à sa vocation sociale. Aujourd’hui, il sert davantage les cadres, cadres moyens et le secteur informel disposant de moyens suffisants, laissant les populations les plus vulnérables dans l’ombre. Il est temps d’opérer un changement de paradigme, de regrouper les différentes structures publiques existantes et de créer un Office Public de l’Habitat pour garantir un accès équitable à un logement décent.

Une Réalité Contradictoire

Le logement social au Sénégal porte malheureusement un paradoxe. Bien que portant l’étiquette « social », il échappe souvent aux couches les plus défavorisées de la société. Les critères d’éligibilité, les garanties requises, et parfois même les procédures bureaucratiques excluent ceux qui ont le plus besoin d’un logement abordable.

Une Réservation pour Certains

Jusque-là le logement social était réservé aux 3% de la population qui possède un bulletin de salaire excluant ainsi les 97% de Sénégalais vivant du secteur informel. La belle promesse du programme des 100 000 logements était censé réglé cette injustice. Cependant même le fonds de garantie mis en place par l’Etat pour les travailleurs du secteur informel, exclu de facto toutes les populations n’ayant pas des revenus suffisants. Cette situation crée un écart significatif dans l’accès au logement, mettant en évidence les inégalités persistantes en matière d’habitation.

Un cocktail explosif

Si nous ajoutons à cela une démographie très dynamique avec plus de la moitié de la population avec moins de 25 ans, on fait face à un cocktail explosif. Nul besoin d’évoquer ici l’inflation due au secteur du bâtiment qui exclut d’office la grande majorité des ménages de la propriété. Selon le ministère de l’urbanisme, il manque 150 000 logements dans la capitale Sénégalaise et 350 000 dans le reste du pays. Nous assistons déjà à la naissance de bidonvilles (ex cité imbécile) avec leurs lots de problèmes : problèmes sanitaires, sécurité des biens et des personnes…

Un Appel à l’Urgence

Face à cette réalité, il devient urgent d’opérer un changement de paradigme dans la politique du logement social au Sénégal. L’idée de fusionner les structures publiques existantes pour créer un Office Public de l’Habitat peut être une solution. Un tel organisme pourrait jouer un rôle central dans la gestion efficace et inclusive du logement social. Il pourrait, en s’appuyant sur une partie des constructions prévues dans le cadre du programme des 100 000 logements, proposer une partie du patrimoine en accession à la propriété et l’autre partie en location aidée.

Un Parc Locatif Social Accessible

L’Office Public de l’Habitat aurait pour mission de créer un parc locatif social véritablement accessible aux populations les plus défavorisées. Cela impliquerait des loyers abordables, adaptés aux revenus modestes, et une procédure simplifiée pour garantir que ceux qui en ont besoin puissent accéder rapidement à un logement décent. Les mécanismes permettant les financements de cette industrie existent déjà au Sénégal. Elle est créatrice de centaines de milliers d’emplois dans plusieurs secteurs d’activités. Il favorisera l’installation d’industries nouvelles dans le pays ainsi qu’un transfert de compétences au niveau de la jeunesse. IL fera émerger de nouvelles formations dans nos écoles et universités et jouera un rôle important dans l’apparence des villes.
Favoriser l’Accession à la Propriété
En plus de fournir un parc locatif social, l’Office devrait également encourager un parcours résidentiel permettant l’accession à la propriété aux classes moyennes et moyennes supérieures. Il jouera également le rôle d’un guichet unique permettant aux Sénégalais de la diaspora d’accéder avec toute la sécurité attendue à la propriété. Cela pourrait se faire à travers des programmes d’accompagnement financier, des prêts adaptés aux revenus, et des politiques facilitant l’acquisition progressive de la propriété.

La Nécessité d’un Dialogue Inclusif

Pour assurer le succès d’un tel changement, un dialogue inclusif avec la société civile, les experts en logement, et les représentants des populations vulnérables est essentiel. La transparence dans le processus de création de l’Office Public de l’Habitat garantirait la confiance du public et permettrait de développer des politiques véritablement représentatives des besoins de la population.

Conclusion

En conclusion, l’urgence d’une refonte du système de logement social au Sénégal est manifeste. La création d’un Office Public de l’Habitat, axé sur l’inclusion sociale, est une proposition concrète pour surmonter les obstacles actuels. Ce changement de paradigme n’est pas seulement nécessaire pour garantir un logement décent à tous, mais aussi pour renforcer la cohésion sociale et favoriser un développement équitable dans le pays tout en créant des milliers d’emplois. Il est temps de placer le « social » au cœur du logement social au Sénégal.

Ousmane BA – Expert du logement social en France, Enseignant en développement social urbain et Président du mouvement Horizon 2024 – Membre fondateur de FIDEL-AB