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Dialogue : Idy décline à son tour l’invite de Macky Sall

Idrissa Seck n’ira pas au dialogue qui sera lancé, ce lundi, à Diamniadio. C’est son mandataire qui vient d’en faire la précision.
«Le Président Idrissa Seck, qui met toujours en avant l’intérêt supérieur de la Nation, ne sera pas présent à ce soi-disant dialogue pour cautionner un éventuel coup d’État constitutionnel savamment orchestré par un Président en fin de règne, et à qui, le Peuple a fini de tout donner», a précisé Ass Babacar Gueye Mandataire du candidat.

Et pourtant, dit-il, après son enregistrement à la Rts1, le vendredi 2 février 2024, Idy avait clarifié sa position sur la situation politico-sociale du Sénégal. «Le dialogue pour la réconciliation nationale et pour l’apaisement des cœurs, avait-il dit, doit être le premier chantier du prochain Président élu», avait indiqué l’ex-maire de Thiès, rappelle M. Gueye.

Et cela signifie, en termes clairs, que cela ne peut et ne doit être, celui du Président Macky Sall, dont le mandat expire inévitablement le 2 avril 2024, clarifie Ass Babacar Gueye.

Rencontre avec les candidats : Macky Sall est déjà présent sur les lieux à Diamniadio

Le président sénégalais Macky Sall a programmé une rencontre ce jeudi avec les candidats retenus par le Conseil Constitutionnel pour l’élection présidentielle. L’objectif annoncé de cette réunion est de discuter de la date du scrutin présidentiel ainsi que des arrangements postérieurs au 2 avril, date marquant la fin de son mandat actuel. En plus des candidats sélectionnés, le président a exprimé son intention de rencontrer également les candidats non retenus dès 12 heures.

Pour cet événement majeur, toutes les mesures de sécurité ont été mises en place au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), avec un filtrage des entrées. La presse a été autorisée à accéder au site à partir de 13 heures. Selon les informations recueillies auprès du site emedia, le président Macky Sall est arrivé sur les lieux à Diamniadio vers 11h04mn. Des représentants politiques, dont Cheikh Abdou Bara Doly et ceux du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), ont été signalés présents bien avant l’heure prévue pour la réunion.

Cependant, l’issue de cette rencontre reste incertaine. En effet, sur les 19 candidats initialement retenus par le Conseil Constitutionnel, 16 ont d’ores et déjà exprimé leur refus de participer à ce dialogue ainsi qu’à la concertation prévue avant l’ouverture officielle du dialogue. Cette situation pose des questions quant à la capacité du président à mener à bien ces consultations dans le contexte actuel.

Des candidats au Conseil constitutionnel pour faire constater l’absence d’une date pour l’élection

Seize des dix-neuf candidats validés par le Conseil constitutionnel sénégalais ont pris la décision, ce lundi 26 février, de se présenter devant l’instance pour y déposer un recours. Ce geste vise à interpeller le Conseil sur ce qu’ils estiment être une défaillance de la part du président de la République, Macky Sall, concernant la fixation d’une date pour l’élection présidentielle.

Le contexte de cette démarche remonte au 3 février 2024, date à laquelle le président Macky Sall a annulé le décret convoquant le corps électoral, annulant de fait l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Cette annulation a été suivie par un projet de loi, voté à l’Assemblée nationale, proposant le 15 décembre comme nouvelle date pour l’organisation de l’élection présidentielle. Face à cela, l’opposition a déposé un recours au Conseil constitutionnel, lequel a jugé les deux décisions – l’annulation du décret et la loi votée à l’Assemblée – inconstitutionnelles, annulant ainsi les actions entreprises et invitant le président Sall à fixer une nouvelle date pour les élections « dans les meilleurs délais ».

Cependant, plusieurs jours se sont écoulés sans que le président Sall ne propose de nouvelle date. À la place, il a convoqué un dialogue, une initiative que les candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont choisi de rejeter, préférant ne pas y participer. Ces derniers ont donc décidé de déposer un recours au Conseil constitutionnel le 26 février pour souligner l’incapacité du président à fixer une date pour l’élection présidentielle.

Le recours devrait également aborder la situation potentiellement critique que pourrait vivre le Sénégal si une élection présidentielle ne se tient pas avant le 2 avril, et qu’aucun président n’est élu entre-temps. Cette situation, selon plusieurs constitutionnalistes, n’est pas prévue par la Constitution sénégalaise et pourrait mener à une impasse politique aux conséquences encore inconnues.

À 11 heures, au moment de la rédaction de cet article, la majorité des candidats à l’élection présidentielle sont présents dans les locaux du Conseil constitutionnel pour y déposer leur recours.

Parcelles Assainies : Les femmes de BBY se mobilisent pour la victoire du candidat Amadou BA (Photos)

Ce dimanche 25 février est un jour de retrouvailles entre le Premier Ministre Amadou BA et les populations des Parcelles Assainies . Au menu du jour c’était une série de visites à l’hôpital Mame Abdou Aziz SY et les chantiers routiers de la plus grande commune du département de Dakar.
Mais, l’événement central, ce sont les retrouvailles au siège de la Maison des Parcellois à l’unité 7 avec les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
En effet, les populations ont très tôt pris d’assaut le lieu de rencontre. Hommes, femmes, jeunes et enfants se sont mobilisés comme un seul homme pour réserver un accueil chaleureux à l’homme fort de BBY aux Parcelles Assainies.
Ainsi, c’est Kany TOURE, Présidente des Bajeenu Goxx qui a ouvert les débats en souhaitant la bienvenue au Premier Ministre Amadou BA, candidat de BBY. Elle a appelé les femmes à se mobiliser pour élire le Chef du Gouvernement au soir du scrutin présidentiel.
Touty MBAYE , Présidente des femmes de l’ANC de Moussa SY a remercié le Premier Ministre Amadou BA pour ses nombreux gestes en faveur des femmes de la localité.
« Les femmes des Parcelles Assainies ont beaucoup d’espoir envers vous », a-t-elle déclaré.« Regardez les dix neuf candidats, Amadou BA n’a pas d’égal parmi eux  …nous prions que nous ayons un président venant des Parcelles Assainies », a-t-elle ajouté.
Ensuite, c’est au tour de la responsable Mbathio NIAKHASSO du HCCT de souhaiter la bienvenue à Amadou BA. Elle a exhorté les responsables des femmes à se remobiliser pour élire le Candidat Amadou BA comme cinquième Président du Sénégal.
Par la suite, c’est Mamoudou WANE du PS, qui a pris la parole au nom du comité électoral.
« Nous remercions le Président Macky SALL pour le choix du candidat porté sur le Premier Ministre. Et récemment, il a réitéré son choix sur notre candidat », a indiqué le responsable socialiste.
« Il y’a deux mois, vous aviez promis de refaire les routes et l’hôpital Mame Abdou . Aujourd’hui vous avez tenu votre promesse car on voit les chantiers routiers et que l’hôpital a son scanner », s’est-il réjoui .
« Pour l’honneur de Dakar, nous devons gagner aux Parcelles par au moins 80 % », a-t-il martelé.
Ensuite, c’est au tour de Zahra Iyane THIAM de faire sa déclaration . Elle a pris la parole au nom de la présidente des femmes de l’APR Ndeye Saly DIOP DIENG. « Si nous voulons élire Amadou BA toutes les femmes du Sénégal et de la Diaspora doivent se mobiliser notamment celles des Parcelles Assainies ». Enfin, c’est le Premier Ministre qui a clôturé les débats.
« Je vous remercie de cette forte mobilisation… Je suis agréablement surpris de la présence de Ndeye Saly DIOP DIENG ainsi que celle de Zahra Iyane THIAM », a indiqué le candidat de BBY.
«  Je remercie Mbathio NIAKHASSO et les femmes qui ont gagné le pari de l’unité », a-t-il déclaré avant d’enchaîner :« votre forte mobilisation montre que l’unité est revenue aux Parcelles », a-t-il poursuivi.
Abordant les doléances des femmes , Amadou BA promet de faire plus pour elles .
« Dans le parti nous avons des défis de cohésion et d’unité…Ndeye Saly DIOP DIENG vous devez faire plus d‘endurance et rassembler tout le monde », a-t-il déclaré.
« Nous responsables, nous sommes rien sans les militants, le pays est au dessus de tout… c’est pour cette raison que je répondrai au dialogue lancé par le président Macky SALL », a-t-il martelé.
« Il faut que nous descendions sur le terrain, la victoire est à portée de main de Benno Bokk Yaakaar », a-t-il souligné.
« Tout ce bruit autour de moi, me donne plus de détermination …je fais focus sur les élections », a-t-il conclu.

Cheikh Yérim Seck : « Macky Sall a parlé avec Karim Wade et Ousmane Sonko avant le report »

Selon les informations de Cheikh Yérim Seck, Ousmane Sonko et Karim Wade ont discuté avec Macky Sall avant le report de la Présidentielle.

« Ce qui est clair et ce sont des informations avérées que j’ai recoupées : avant de reporter la Présidentielle, Macky Sall a discuté avec Karim Wade et Ousmane Sonko. Ils sont à la tête des deux groupes parlementaires les plus représentatifs de l’Assemblée nationale. Mais la manière de reporter la Présidentielle n’a pas été la bonne. D’ailleurs, c’est pourquoi, ce report a fait parler, malgré la discussion entre Macky Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko », a-t-il déclaré sur 7TV.

Selon Cheikh Yérim Seck, Macky Sall devait d’abord discuter avec les différents candidats et ténors de l’opposition en amont avant de reporter la Présidentielle à la veille de la campagne électorale.

Baidy Amar, fils de feu Ameth Amar retrouvé mort dans un appartement

Baidy Amar, fils de feu Ameth Amar a été retrouvé mort dans un appartement à Somone. Selon notre source, il serait mort d’une overdose. Le corps sans vie est actuellement à la morgue de l’hôpital principal de Dakar pour autopsie.

Pour rappel, son frère Dame Amar a également été impliqué dans le décès de Hiba Thiam, qui est également décédée des suites d’une overdose.

Affaire à suivre

Vidéo – Djiby Gueye Ndiaye corrige Bara Dolly “Dou Deugu Sonko recadré nako… Sou Sonko guéné dina wax..”

Élevage : Le Premier Ministre Amadou BA réceptionne 1300 génisses gestantes à haut potentiel de laitier (Photos)

Après la réception de 312 géniteurs « Guzera » à l’ENSA de Thiès le samedi 27 Mai 2023, le Premier Ministre Amadou BA a , encore au nom du Chef de l’État Macky SALL, réceptionné 1300 génisses gestantes à haut potentiel de laitier ce samedi 24 février 2024 dans la Ferme agro-pastorale de Niague. Hormis les génisses, cette 5 eme opération compte aussi 100 taureaux laitiers, 200 chèvres laitières et 100 brebis Îles de France et Laczune Broutards charolais et Limousins.
À son arrivée, le Premier Ministre a été chaleureusement accueilli par le Ministre de l’Elevage et des Productions animales Daouda DIA et les autorités administratives compétentes de la localité.
À cet effet, ce fut une visite guidée pour le Chef du Gouvernement qui a découvert le gros potentiel de la ferme Agro-pastorale de Niague (Parcelle de culture fourragère, Matériels agricoles, Ensilage, Visites Elevage (Veaux, génisses ANIPL 3, 4 et 5) sous la guidée de l’Association Nationale pour l’Intensification de la Production Laitière (ANIPL) en synergie avec les experts du Ministère de l’Elevage et des Productions animales (MIPA).
Ainsi ces génisses à haut potentiel laitier sont composées de plusieurs races comme Holstein, Jersiaise, Montbéliarde, Normande et Brune des Alpes.
Revenant sur la cérémonie, Mamadou BA, le Président de l’ANIPL s’est réjoui de la visite du Premier Ministre Amadou BA qui a représenté le Chef de l’Etat Macky SALL parti en voyage.
Par la suite, le Maire de Tivaouane Peul Papis DIOP a réservé un accueil chaleureux au Premier Ministre Amadou BA et toute sa délégation.
Ensuite, c’est Dieynaba SIDIBE, représentante des Organisations Privées (OP) qui a remercié le Premier Ministre de sa présence ainsi que le Chef de l’Etat. « Nous sommes contentes de la réception des animaux. Ce qui constitue une opportunité pour les femmes en créant des emplois », a-t-elle indiqué. Elle a également demandé au Premier Ministre des Kiosques à lait pour les femmes dans la région de Dakar.
Dans cette lancée, c’est Ismaila SOW, Président de la Maison des Éleveurs qui a aussi souhaité la bienvenue au Premier Ministre. Il a annoncé que les génisses sont une opportunité pour les éleveurs.
Arona Gallo BA a également souhaité la bienvenue au Premier Ministre Amadou BA. Il a adressé ses remerciements au Ministre de l’élevage ainsi que le Président Macky SALL pour cette cinquième édition.
Philippe Dumas, un partenaire de l’ANIPL a magnifié le travail de sape du ministère.
L’avant-dernière intervention est celle du Président de l’ANIPL. Sur ce, Mamadou BA a remercié le Premier Ministre Amadou BA d’avoir présidé cette 5 ème cérémonie de réception d’animaux à haut potentiel laitier. Le Président de l’ANIPL a salué la subvention de l’Etat à hauteur de 50% . Dans cette optique, il a magnifié la vision du Président Macky SALL pour une autosuffisance en produits laitiers, un des piliers de la stratégie alimentaire incorporée dans le Plan Sénégal émergent (PSE). Il a fait l’annonce du second lot au courant de l’année 2024 .
La cérémonie s’est clôturée avec l’allocution du Premier Ministre Amadou BA. À l’entame de son allocution, le Chef du Gouvernement a magnifié cette cinquième opération, fruit d’un partenariat solide entre le Gouvernement du Sénégal et l’Association Nationale pour l’Intensification de la Production Laitière (ANIPL). Le Premier Ministre est également revenu sur les bienfaits de la production laitière qui « offre des perspectives de développement économique durable, en créant des emplois décents, en stimulant les investissements et en renforçant la résilience de nos communautés ».
Au terme de son allocution, Amadou BA a réaffirmé « l’engagement indéfectible du Gouvernement à soutenir le développement de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal en promettant de travailler main dans la main avec nos partenaires nationaux et internationaux pour promouvoir une croissance économique inclusive, durable et équitable ».

Cheikh Bara Ndiaye taquine Mara Niass “ Yaw do Diel Man .. Liniou Sonko wax biniou ..” (Vidéo)

Vidéo – El Malick Ndiaye répond aux détracteurs “Amna niou beugu diaxassé Sonko ak Diomaye..limalén di wax

Nouvelle date de la Présidentielle : Le Conseil constitutionnel officiellement saisi (documents)

Dans une démarche citoyenne d’une importance capitale, l’organisation Aar Sunu Élection a décidé d’agir. Face aux enjeux cruciaux de la démocratie sénégalaise, elle a pris l’initiative de saisir le Conseil Constitutionnel pour exiger la fixation de la date de l’élection présidentielle.

Dans une lettre adressée au Conseil Constitutionnel, Aar Sunu Élection exprime sa satisfaction envers la décision prise par l’institution, annulant la loi 4/2024 du 1er février 2024 et le décret 106-2024 du 3 février 2024, et ordonnant l’organisation rapide de l’élection présidentielle. Cette décision a été saluée comme étant responsable et sage, car elle met en lumière les principes démocratiques fondamentaux et l’importance de respecter les dispositions constitutionnelles.

Cependant, malgré cette décision claire du Conseil Constitutionnel, les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, ont tardé à réagir. Aar Sunu Élection déplore le manque de volonté politique affiché par le Président lors d’une interview accordée à une partie de la presse nationale le 22 février. Au lieu de mettre en œuvre la décision du Conseil Constitutionnel, le Président semble opter pour des manœuvres dilatoires, tentant de détourner l’attention en proposant un dialogue inapproprié.

Pour Aar Sunu Élection, il est crucial que le Président respecte les directives claires du Conseil Constitutionnel et prenne les mesures nécessaires pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis. Ils appellent à une action décisive de la part du Conseil Constitutionnel pour contraindre le Président à agir conformément à la Constitution et au code électoral.

En conclusion, l’appel d’Aar Sunu Élection au Conseil Constitutionnel met en lumière l’importance de protéger les principes démocratiques et de garantir le respect de la Constitution. Face à l’attitude dilatoire du Président, il est essentiel que le Conseil Constitutionnel prenne les mesures appropriées pour assurer la tenue rapide et équitable de l’élection présidentielle, garantissant ainsi la stabilité démocratique du Sénégal.

capture decran 2024 02 24 a 16.39.29 1 717x1024 1 - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

Soumboulou Bathily signe son retour et crée la polémique

Soumboulou Bathily est une actrice qu’on ne présente plus. Disparue du paysage audiovisuel après son mariage avec Abdoulaye Diop Khass, elle signe son retour avec la série « Bété-Bété ». Elle y incarne le rôle d’une femme mariée qui croit fermement aux castes et qui se croit supérieure à toute personne castée. 

Son jeu de rôle parfait comme à l’accoutumée a causé une grande polémique autour d’elle après la diffusion du premier épisode. Certains, allant même jusqu’à faire une confusion entre le personnage et la personne. 

Son come-back démarre bien car actuellement elle est au cœur du buzz sur les réseaux sociaux. 

Pour rappel, Soumboulou a débuté sa carrière avec Oscar des vacances dans les années 2000, elle est devenue célèbre à travers la fameuse série « Wiri Wiri » où elle incarnait le rôle principal.

Supposée rencontre Macky-candidats retenus: Sidiki Kaba confirme, le FC25 dément formellement !

Comme annoncé par Seneweb qui citait, un peu plus tôt, le ministre Abdoulaye Saydou Sow, le président sortant, Macky Sall, semble déterminé à recevoir les candidats retenus par le Conseil constitutionnel, ce lundi à 11h, avant de faire de même pour les recalés à 12h. 

« Le Ministre de l’Intérieur informe que Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall recevra, en prélude au Dialogue national, le lundi 26 février 2024 au Centre international Abdou Diouf (CICAD) les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel à 11h et les candidats recalés à 12h », lit-on dans un communiqué rendu public par Sidiki Kaba. Il rappelle que l’ouverture du Dialogue aura lieu le même jour à 16h sous la présidence effective du Chef de l’Etat.

De son côté, le FC25, regroupant les candidats validés par le Conseil constitutionnel, a démenti cette information, maintenant sa décision de ne pas participer à ces concertations. 

« Notre position est ferme et inchangée: nous refusons de cautionner (le coup d’état constitutionnel de Macky Sall, qui se déploie, entre autres, à travers) un processus (électoral) qui manque de transparence et d’équité », ont-ils fait savoir soulignant que les déclarations attribuées à Abdoulaye Saydou Sow dans l’émission Jakaarlo de la Tfm sont incorrectes et trompeuses. « Aucune rencontre entre les candidats du FC25 et le Président n’a été programmée avant le lancement du dialogue. (Après avoir décliné fermement l’invitation de Macky Sall, nous avons décidé d’une part, de saisir le Conseil constitutionnel et, d’autre part, d’aller à la rencontre du peuple pour organiser avec lui le véritable dialogue du peuple) », ont notamment insisté les candidats. 

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Dans son communiqué, le FC25 rappelle que sa décision de ne pas participer à ces discussions est motivée par son « engagement envers la démocratie et le respect des principes fondamentaux de transparence et d’égalité des chances pour tous les candidats ».

Le document  relève, enfin, que « le FC25 demeure uni dans sa décision de ne pas participer au dialogue sur la date de l’élection présidentielle, et nous restons fermes dans notre engagement à défendre les intérêts du peuple sénégalais et à œuvrer pour des élections libres et équitables ».

Groupe Futurs Medias : la journaliste Binta Diallo démissionne

Mise au frigo pendant plusieurs mois, Binta Diallo de la TFM dénoue les tensions et prend sa carrière  en main. La journaliste et présentatrice de « Remue Ménage » a démissionné après une longue absence sur les ondes de la Télévision Futurs Médias (Tfm) ainsi que de la Radio Futurs Médias (Rfm).

Lors de cette période d’incertitude concernant son statut au sein du groupe, la journaliste  avait pointé du doigt le directeur des programmes, Bouba Ndour qui, selon elle, serait l’auteur de cette mise au frigo. 

Elle tourne désormais la page Futurs Médias avec la création de sa nouvelle chaîne NTV.

Vidéo – Thierno Bocum mon message s’adresse à Macky Sall « Listes Candidats yi diékh na élection par force.. »

Mame birame Wathie lance un appel aux sénégalais « Niguén takhawé rafétna nagnoukoffi téyé… » (Vidéo)

Vidéo – Daguén di dém Wouyoudji Macky Sall si dialogue bi? Réponse salée de Anta Babacar et Thierno Alassane

Bracelet pastef à la main Mimi Touré adoube le public « Mister President your time is over… » (Vidéo)

Processus d’inscription des pèlerins et préparatifs du Hadj : Annonces de Monsieur le Premier Ministre

Le Gouvernement a décidé sur Instructions de Son Excellence
MACKY SALL, Président de la République :

  • De prolonger jusqu’au 15 mars 2024, le processus
    d’inscription des pèlerins et préparatifs du Hadj ;
  • De fixer le prix du package pour le pèlerinage 2024 à
    4.300.00 F CFA

RECOMMANDATIONS DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE
Le Ministre des Affaires étrangères veillera au respect des délais
prévus pour le début et la clôture des inscriptions ; il prendra les
dispositions nécessaires pour faciliter toutes les opérations
d’enrôlement des pèlerins ;
Le Ministre des Affaires Etrangères prendra les dispositions utiles,
de concert avec les voyagistes privés à la bonne organisation du
Hadji avec l’implication de toutes les parties prenantes pour la
parfaite prise en charge de tous les pèlerins en mettant un accent
particulier sur le transport, l’hébergement et la restauration ;
Le Ministre des Affaires Etrangères renforcera la communication
autour des préparatifs du Hadj, en tenant compte des délais fixés
par les Autorités saoudites ;
Le Ministre des Finances prendra les mesures appropriées pour
finaliser la procédure de mise en compétition des banques, en
vue d’obtenir un taux de conversion fixe du Rial ; il prendra les
mesures diligentes pour mobiliser, à temps, les ressources
destinées au pèlerinage ;
Le Ministre de l’Intérieur mettra en place un dispositif spécial de
production des passeports pour les pèlerins et veillera à assurer
un accompagnement sécuritaire aux pèlerins au départ et
comme à l’arrivée ;
Le Ministre de la Santé est chargé d’élaborer et de diffuser un
protocole sanitaire et mettra en place des équipes chargées de
la visite médicale dans les localités prévues à cet effet ;
Le Ministre des Transports aériens prendra les dispositions
appropriées pour la préparation et l’opérationnalisation du
terminal pèlerins de AIBD ; Il prendra les mesures idoines pour
une bonne participation du Pavillon national Air Sénégal à cette
édition 2024 du Hadj.

CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR LE PELERINAGE A LA MECQUE 2024

PROPOS INTRODUCTIF DE 

MONSIEUR AMADOU BA, PREMIER MINISTRE 

Dakar, le 23 février 2024

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Mesdames et Messieurs les Secrétaires généraux ;

Monsieur le Délégué général ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs généraux ;

Mesdames et Messieurs les organisateurs privés ;

Messieurs les représentants des Consuméristes ;

Mesdames, Messieurs, chers participants ;

Je vous souhaite la bienvenue à cette importante réunion du Conseil interministériel consacrée à la préparation du Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.

C’est avec un profond sens du devoir et une grande responsabilité que nous nous réunissons aujourd’hui pour discuter des moyens de garantir que nos concitoyens accomplissent leur Hajj, dans les meilleures conditions possibles.

Le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam revêt une importance spirituelle incommensurable pour des millions de fidèles à travers le monde. C’est un moment de dévotion, de piété et de connexion profonde avec notre foi. Notre pays accorde une valeur particulière à ce pilier de l’Islam et à l’accomplissement de ce devoir religieux. 

En tant que Gouvernement, il est de notre devoir de veiller à ce que nos concitoyens puissent entreprendre ce voyage sacré dans les meilleures conditions de sécurité, de confort et de sérénité. Nous devons nous assurer que chaque pèlerin puisse accomplir son rituel avec dignité et respect, et qu’aucun obstacle ne vienne entraver cette expérience spirituelle profonde.

Cependant, la préparation du pèlerinage ne se limite pas aux aspects logistiques et matériels. Nous devons également nous engager à garantir que nos concitoyens soient bien informés des pratiques et des rites à accomplir, ainsi que des règles de conduite à respecter lors de leur séjour aux Lieux Saints. C’est une occasion pour chacun de nous de renforcer notre foi, de cultiver le respect mutuel et la tolérance, et de promouvoir les valeurs d’unité et de solidarité qui sont au cœur de la société sénégalaise.

Le pèlerinage est un moment de recueillement et de communion avec notre Seigneur, mais c’est aussi une opportunité pour renforcer les liens qui nous unissent en tant que nation.

Mesdames, messieurs,

Soucieux d’améliorer les conditions d’organisation du Hajj, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Macky SALL a créé en 2016, la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement du Commissariat général au Pèlerinage.

Depuis lors, des progrès importants ont été enregistrés,notamment : 

– une amélioration de la prise en charge des pèlerins à l’étape de Dakar, avec la délocalisation des formalités au hangar des pèlerins. D’ailleurs, un site de 4 000 m2 a été affecté à la DGP par Monsieur le Président de la République ;

– la dématérialisation des activités administratives et de formation ;

– une nette amélioration de la prise en charge en terre d’Arabie.

Mesdames, messieurs,

Les autorités saoudiennes souhaitent, d’ici 2030, rendre les activités du pèlerinage plus formelles et des mesuresextrêmement contraignantes ont été adoptées. 

Tous les pays sont soumis à des délais incompressibles et doivent, en conséquence, prendre des mesures pour assurer notamment la qualité des services offerts aux pèlerins.

Le Président de la République Macky Sall, dont je voudrais saluer l’attachement au monde islamique, nous a instruit de prendre toutes les dispositions pour que nos compatriotes puissent honorer ce 5ème pilier de l’Islam dans les meilleuresconditions.

Aussi, l’objet de ce conseil interministériel est donc de passer en revue tous les aspects qui permettront à notre pays d’être cité en exemple en matière d’organisation du Hajj. Il s’agira d’examiner les questions liées, notamment, au transport, à l’hébergement, à la sécurité, à la restauration, à la santé, entre autres points d’attention. 

Pour cette année, le Sénégal bénéficie d’un quota de 12 860 pèlerins, réparti comme suit : 1 860 pour la Délégation générale au Pèlerinage et 11 000 pour les voyagistes privés. 

Avec ce quota, nous devons nous préparer, en conséquence, pour faire face aux difficultés éventuelles et développer une grande capacité d’anticipation pour le succès du pèlerinage.

Avant de clore mon propos, je voudrais réaffirmer l’engagement ferme de notre Gouvernement à garantir le succès et la sécurité du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam pour tous nos concitoyens. En travaillant ensemble avec détermination, compassion et dévouement, nous atteindrons cet objectif, à la satisfaction de l’ensemble des pèlerins.

Sur ce, je déclare ouverts les travaux du Conseil interministériel sur l’organisation du Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam 2024.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Organisation de la présidentielle au Sénégal : La coalition « Diomaye 2024 » a rencontré l’ambassadeur des USA, Raynor

« Diomaye 2024 » a rencontré l’ambassadeur des USA
« Diomaye 2024 » a rencontré l’ambassadeur des USA

La coalition de l’opposition, « Diomaye 2024 » dans la perspective de l’organisation de l’élection présidentielle prochaine, a rencontré ce vendredi, l’ambassadeur des États Unis au Sénégal. Lors de cette réunion, M. Raynor a souligné l’importance de la sauvegarde des libertés de réunion et d’expression dans une démocratie. D’autant plus que dans ce contexte où tous les regards sont rivés vers le pays de la Téranga. L’ambassadeur Raynor rappelle que les États-Unis sont très attentifs à l’engagement politique pacifique, légal et responsable. Devant la coalition « Diomaye 2024 », il a exprimé le soutien des États-Unis à la démocratie sénégalaise et l’espoir que l’élection présidentielle aura lieu le plus tôt possible.

Cheikh Tidiane Dièye : « Aucun candidat ici présent ne sera à son dialogue, … qu’il quitte le pouvoir en paix »

A l’occasion de la conférence de presse du FC25 qui réunit aussi les candidats à la présidentielle de 2024, Cheikh Tidiane Dièye dit avoir rejeté la main tendue du président de la République. Selon le candidat à la présidentielle « Nous sommes déterminés et aucun candidat ici présent ne sera à son dialogue » dévoile le candidat. Selon le FC25 qui fait face à la presse, « Macky Sall veut s’introniser en roi. Qu’il se le tienne pour dit. Il ne sera pas le président du Sénégal au-delà du 02 avril. Le peuple Sénégalais n’est pas un peuple à brimer, encore moins des esclaves. Nous invitons tous ses parents et amis à le raisonner pour qu’il quitte le pouvoir en paix sans quoi il lui sera forcé par le peuple » fait-il savoir.

A l’occasion de la conférence de presse du FC25 qui réunit aussi les candidats à la présidentielle de 2024, Cheikh Tidiane Dièye dit avoir rejeté la main tendue du président de la République. Selon le candidat à la présidentielle « Nous sommes déterminés et aucun candidat ici présent ne sera à son dialogue » dévoile le candidat.

Selon le FC25 qui fait face à la presse, « Macky Sall veut s’introniser en roi. Qu’il se le tienne pour dit. Il ne sera pas le président du Sénégal au-delà du 02 avril. Le peuple Sénégalais n’est pas un peuple à brimer, encore moins des esclaves. Nous invitons tous ses parents et amis à le raisonner pour qu’il quitte le pouvoir en paix sans quoi il lui sera forcé par le peuple » fait-il savoir.

Libération de Diomaye Faye : Son avocat refuse de déposer une demande de liberté provisoire

Diomaye Faye
Diomaye Faye

Lors d’une interview récente accordée à des médias au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle dont la candidature a été validée par le Conseil Constitutionnel. Le président a indiqué que la possibilité de libération de Faye était envisageable, précisant que cette démarche dépendrait des avocats du candidat qui pourraient demander une liberté provisoire. Il a souligné son souhait de ne pas s’immiscer dans cette affaire.

En réponse, Me Moussa Sarr, avocat de Bassirou Diomaye Faye, a exprimé une position divergente lors de son passage sur RFM matin le vendredi 23 février 2024. Il a mentionné ne pas envisager de déposer une demande de liberté provisoire pour son client. L’avocat a souligné que si le pouvoir exécutif, à travers la Chancellerie, instruisait le parquet pour la libération de tous les détenus politiques, y compris Bassirou Diomaye Faye, cela serait une initiative louable. Toutefois, il a rappelé que la situation des détenus politiques, y compris les libérations récentes, relevait d’une décision politique et qu’une intervention de sa part n’était pas nécessaire pour la libération de son client.

Me Moussa Sarr a insisté sur le fait que la libération des détenus politiques ne requiert pas l’intervention d’un avocat, se référant à l’utilisation de l’article 128 du code de procédure pénale par le procureur de la République pour libérer des détenus. Il a affirmé n’avoir reçu aucun mandat de Bassirou Diomaye Faye pour introduire une demande de liberté provisoire, la jugeant inutile. L’avocat a conclu en rappelant que l’arrestation de son client et d’autres détenus politiques était motivée par des raisons politiques, et que leur libération devait également être une décision de l’État sénégalais, qui devrait instruire le parquet à cet effet.

« Si Macky quitte le pouvoir sans démissionner… », Plateforme COSCE /PACTE

Plateforme COSCE /PACTE
Plateforme COSCE /PACTE

L’interview que le Président de La République a accordée, à la presse nationale sur l’organisation de l’élection présidentielle, qui était initialement prévue à la date du 25 février 2024, a été appréciée par la plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix – SOS/PAIX, constituée autour du COSCE et de la PACTE. 

La plateforme COSCE /PACTE a noté avec satisfaction, la déclaration du Président de la République, indiquant qu’au-delà du 02 avril, si d’aventure la date de l’élection présidentielle n’était pas fixée, il s’en référait au Conseil constitutionnel qui, alors, installerait celui qui assurerait son intérim et fixerait ainsi la date de l’élection présidentielle.

Les 18 organisations signataires du communiqué prennent acte de la déclaration faite par le Président de la République, par laquelle, il affirme clairement que son mandat à la tête du pays se termine le 02 avril 2024, et qu’à cette date il quittera ses fonctions.

Cependant, La plateforme COSCE /PACTE a fait remarquer que, puisque dans sa déclaration le Président entend quitter ses fonctions sans démissionner, si la date l’élection présidentielle n’est pas fixée avant le 02 avril, il aura posé un acte qui plongerait le pays dans une situation inédite pleine d’incertitudes, et qui de surcroît n’est pas prévue par la constitution.

La plateforme COSCE/PACTE apprécie positivement, les mesures d’apaisement annoncées par le Président de la République, tout en précisant que cela ne devrait, ni faire passer par pertes et profits les intérêts des victimes, ni compromettre les intérêts vitaux de la nation.

Macky Sall pense se jouer de notre intelligence

Macky Sall
Macky Sall

Le président Macky Sall a fait face hier à une partie de la presse pour aborder un seul sujet : la date de la présidentielle de 2024 et les modalités d’y aller. Le chef de l’Etat a estimé que le moment était assez sérieux, le contexte assez grave pour ne pas parler de questions partisanes. C’est pour cela d’ailleurs qu’il a refusé de répondre aux questions relatives à son candidat Amadou Ba et à sa coalition Benno bokk yaakaar.
Pourtant, rien que sur la forme de l’interview, on peut se demander si l’heure est réellement grave pour lui pour oublier le parti ou la coalition présidentielle.  En effet, parmi les journalistes qui faisaient face au président, deux sont de sa formation politique, l’Apr : il s’agit du modérateur, Racine Talla et du directeur général du Soleil, Yaxam Mbaye. Si c’est la Rts qui a organisé l’interview, comme le dit Racine Talla (Pourquoi la Rts devrait-elle organiser l’interview à la place de la communication du palais ?), la chaîne publique compte suffisamment de ressources humaines compétentes et apolitiques pour jouer au modérateur, si tant est qu’il y avait un besoin de modération.  
Il en est de même du quotidien Le Soleil qui dispose de journalistes chevronnés pour mener à bien la tâche et surtout poser directement les questions en évitant toutes les précautions de politesse prises par Yaxam Mbaye. Cette mauvaise sélection a fait qu’à un moment de l’interview, le président avait en face de lui, non pas un journaliste, mais un militant de son parti qui demandait à être rassuré par le chef de son camp.
 « Est-ce que votre famille politique, vos partisans peuvent être sûrs que le président Macky Sall qu’ils ont connu et qui les a protégés et accompagnés est toujours là et qu’ils n’ont rien à craindre ? », demande Yaxam Mbaye. Une question qu’un journaliste non partisan n’aurait jamais posée ! Rien que cette sélection pousse donc à s’interroger sur la sincérité du président Macky Sall quant à la gravité de l’heure.
Sur le fonds, Macky Sall soutient qu’il va partir le 2 avril prochain à l’expiration de son mandat. Mais au lieu de remettre le pouvoir au peuple souverain qui le lui avait confié en 2012, il décide de le placer entre les mains de gens qu’il a lui-même choisis pour un ‘’dialogue’’. En lieu et place d’une élection qui permet aux citoyens de décider à qui confier le pays, c’est un groupe d’individus qui vont se réunir au palais pour dire qui sera le président de la République après Macky Sall, le temps que le scrutin, enfin, se tienne. En voilà une étrange manière du chef de l’Etat de remercier le peuple, après tant d’années.

A la recherche d’une brèche
Mais le plus grave dans son intervention, c’est surtout l’un des probables résultats attendus du ‘’dialogue’’. Selon Macky Sall, il est possible d’avoir une élection plus inclusive, si les politiques trouvent un consensus. Et même si les candidats et ceux qui se disent spoliés sont invités à la table, Macky Sall pense que les voix les plus déterminantes sont celles des partis politiques. S’ils parviennent à s’entendre, il est possible que d’autres prétendants puissent participer à la présidentielle.
Et depuis hier, la question revient sans cesse : que fait-on alors de cette liste définitivement publiée par le Conseil constitutionnel ? Est-il envisageable une seconde que le chef de l’Etat invite les acteurs politiques à ignorer royalement la décision du Conseil pour statuer à sa place ? Sur quelle base juridique ? Selon quelle légitimité ? Son décret et sa loi rejetés, que lui reste-t-il encore si ce n’est de fixer une date pour une élection dans les meilleurs délais ?
A la place, Macky Sall parle de pardon, de dialogue, d’amnistie. Après avoir semé les graines du chaos en voulant enterrer un opposant politique, en refusant d’écouter l’opposition sur le processus électoral et en réprimant toute forme de contestation, il vient aujourd’hui se soucier d’une élection apaisée, inclusive. Il veut se poser en rassembleur désintéressé qui ne se soucie que de l’image du Sénégal.
Le revirement de 2021
Ainsi, il fait semblant d’ignorer que le problème fondamental ici, c’est lui. Parce qu’il a décidé de partir, Macky Sall pense qu’il est au-dessus de la mêlée et qu’il peut jouer le rôle d’arbitre, de sage. Alors qu’en vérité, il est au cœur de la mêlée. C’est lui-même le problème en ce sens qu’il refuse d’organiser l’élection comme prévu et de quitter le poste comme prévu. C’est sa légitimité même qui se pose. Mais l’homme semble n’avoir pas compris, et il est en train de se prévaloir de sa propre turpitude.
En mars 2021, il avait dit à la jeunesse : « je vous ai compris ». Le revirement a été spectaculaire avec un régime autoritaire. En 2024, il dit se soumettre au Conseil Constitutionnel promettant de ‘’faire pleinement exécuter’’ sa décision. Aujourd’hui, il pose les jalons d’un autre revirement, il cherche une brèche. Il espère ainsi se jouer de notre intelligence ! Mais en réalité, il joue avec sa propre intelligence, il ne se rend pas compte qu’il est déjà pris dans son piège.  

(Vidéo)- Sidy Diop perd de sa superbe: “Goro” et “Boum bi” peinent à convaincre sur YouTube

L’artiste chanteur Sidy Diop a récemment sorti son dernier single intitulé « Boum bi », mais il semble qu’il ne soit pas aussi populaire que prévu sur YouTube, n’atteignant que 90 000 vues en 10 jours. C’est un chiffre très bas pour celui qui est considéré comme le golden boy de la musique sénégalaise.

De plus, son précédent single « Goro » n’a pas non plus rencontré un grand succès sur YouTube, avec seulement 500 000 vues en 4 mois, constate kawtef.com

Malgré son entourage composé d’influenceurs et malgré le bad buzz qu’il a créé avec son faux mariage, aucun de ses clips ne parvient à décoller sur YouTube. Cela soulève des questions sur sa popularité actuelle et sur sa capacité à maintenir son statut d’artiste influent dans l’industrie musicale sénégalaise.

Carnet blanc: Le ministre Alioune Sarr epouse Alberta Diatta (Miss Sénégal 2019) comme « gnarelle »

L’ancien ministre chargé du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, membre de l’AFP a conquis le cœur de l’ancienne miss, Alberta Diatta. Le Ministre a pris l’ancienne miss Sénegal 2019 comme deuxième femme, l’union a été scellée dans la plus grande discrétion informe Gms Tv.

Miss Ziguinchor, Alberta avait été désignée Miss Sénégal en 2019. D’ailleurs, elle a aussi représenté le Sénégal au Concours International Miss Monde lors de la 69 éme édition en Thaïlande

Heureux ménage!

Les candidats retenus «F25» refusent de participer au dialogue initié par le président Macky Sall

Le collectif de candidats à l’élection présidentielle, connu sous le nom de FC25, a annoncé aujourd’hui lors d’une conférence de presse son choix de ne pas participer au dialogue initié par le président de la République, Macky Sall. Ce dernier avait convoqué un dialogue visant à discuter de la fixation d’une date pour l’élection présidentielle, ainsi que de la gestion de la période de l’après 2 avril, notamment concernant la question de savoir s’il y aurait une vacance de pouvoir ou si le président actuel resterait en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.

Les membres du collectif FC25, tous candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour participer à l’élection présidentielle, ont exprimé leur désaccord avec l’ordre du jour proposé par le président Macky Sall, le qualifiant de « hors sujet ». Selon eux, la priorité définie par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 15 février 2024 est de déterminer « dans les meilleurs délais » une date pour l’élection présidentielle, sans s’écarter sur d’autres thématiques.

Le collectif a ainsi affirmé de manière unanime sa décision de ne pas prendre part au dialogue prévu pour le début de la semaine prochaine, soulignant la difficulté pour le président de la République de mener à bien ces discussions sans la participation des 16 candidats sur 19 qui ont choisi de se retirer de cette initiative.

Aliou Mamadou Dia (Pur) : « Je ne crois pas au dialogue, c’est du dilatoire… »

Aliou Mamadou Dia n’a pas tardé à réagir après la sortie de Macky Sall. Selon le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), le président Macky Sall doit se conformer à la décision du Conseil constitutionnel plutôt que d’appeler à une concertation ou un dialogue, qui ne serait rien d’autre « qu’une manœuvre dilatoire. »

« Le président Macky Sall doit respecter la légalité. Le Conseil constitutionnel a été très clair en lui demandant d’organiser des élections avant le 2 avril, date qui marque la fin de son mandat… », a souligné Aliou Mamadou Dia.

De plus, selon le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), le Conseil constitutionnel a insisté pour que l’administration fixe rapidement la date des élections.

« Il ne lui est pas demandé d’initier une consultation ou un dialogue. Ce qu’il aurait dû faire, c’est réagir dans les 48 heures… On divertit la galerie, ce n’est pas ce dont le pays a besoin… Je ne crois pas au dialogue, c’est une manœuvre dilatoire… », a-t-il affirmé sur la Tfm.

Dialogue politique: Le candidat Cheikh Tidiane Dièye décline l’invitation de Macky Sall

Dr Cheikh Tidiane Dièye ne participera pas au Dialogue du Président Macky Sall. Le candidat à la présidentielle invite les autres à rester solidaires et à agir avec diligence pour, d’une part saisir le Conseil constitutionnel d’une requête pour faire constater la carence du Président et son refus d’agir, et d’autre part poursuivre la mobilisation du peuple sénégalais et à organiser les résistances pour dérouter ses manœuvres funestes.

Texte in extenso :

Son dialogue ce sera sans moi.
Sans respect ni égards pour la Constitution, le Conseil Constitutionnel et le Peuple sénégalais, Macky Sall a fait son monologue.

Il n’a pas parlé au peuple sénégalais mais à ceux de son camp, ses alliés de circonstance, ses clients et courtisans ainsi qu’à tous les dealers et comploteurs prêts à toutes les formes de compromissions pour préserver leurs petits intérêts, quitte à s’asseoir sur l’honneur et la réputation de notre pays. Aucun président n’a autant manqué de respect au peuple sénégalais. Et c’est ce que l’histoire retiendra de lui.

Son appel au dialogue est un faux-fuyant. Il n’y a rien à dialoguer. Il y’a juste à respecter les décisions du Conseil constitutionnel. Tout le monde sait qu’il ne croit pas au dialogue, ni à la concertation. Il ne discute que lorsqu’il est en mauvaise posture. Et il écrase et humilie dès qu’il s’estime plus fort. Nul ne doit plus tomber dans son piège. La constitution doit désormais être la seule référence et les décisions du conseil constitutionnel les seules balises vers l’élection.

Pourquoi dialoguer pour choisir une nouvelle date de l’élection alors qu’il n’avait pas jugé utile d’échanger avec les candidats retenus par le Conseil Constitutionnel avant de signer son décret illégal du 03 février reportant l’élection, décret qui, au demeurant, a causé un préjudice inestimable aux candidats comme aux électeurs ?
Qui cherche-t’il à amadouer avec sa promesse d’amnistie alors que tout le monde sait qu’il souhaite plutôt assurer l’impunité à lui-même et à ses partisans, qui n’ont rien laissé de côté en matière de délinquance financière et de délinquance tout court pendant 12 ans ?

Qui espére t’il convaincre en promettant une élection inclusive quand tout le monde est persuadé qu’il ne rêve que de faire annuler la liste des candidats déjà validés par le Conseil constitutionnel pour faire admettre d’autres exclus par cette dernière?

Non, son dialogue, « dealogue » ou « deadlogue » ne sera pas pour moi. La seule demande que je lui adresse, ici est maintenant, c’est de respecter la décision du Conseil constitutionnel et fixer la date de l’élection dans les meilleurs délais, de manière à avoir un premier et éventuellement un second tour avant le 02 avril.

J’invite les candidats à rester solidaires et à agir avec diligence pour, d’une part saisir le Conseil constitutionnel d’une requête pour faire constater la carence du Président et son refus d’agir, et d’autre part poursuivre la mobilisation du peuple sénégalais et à organiser les résistances pour dérouter ses manœuvres funestes.

Le Conseil constitutionnel, adossé à la puissance et la souveraineté du peuple, est désormais le dernier rempart pour sauver notre République abîmée par les défaillances du président.
J’invite la communauté internationale à maintenir la pression et à déclencher sans délai des sanctions appropriées à son encontre.
Macky doit partir le 02 avril. Quoi qu’il fasse!

Macky Sall : « A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer »

Si une grande partie de l’opposition a publiquement appelé à boycotter le dialogue convié par Macky Sall, le chef de l’Etat, lui, déclare le contraire. Face aux médias, il fait savoir que tous les candidats sont positifs au dialogue.

« Il me semble que les candidats ont exprimé leur volonté de participer au dialogue. Il y a également les partis politiques (…) A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer. Il n’y a pas de candidat qui refuse de dialoguer », a fait savoir Macky Sall.

Entretien du Président Macky Sall : Première Réaction de Fatoumata Niang BA, Présidente Parti UDESR et Membre de la Grande Majorité Présidentielle BBY

Dakar, le 22 Février 2024

De prime abord, je m’associe entièrement avec son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall pour son discours structuré et cohérent avec ce point de presse élargi.

Je rappelle, que depuis 2012,toutes les actions entreprises par son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall sont d’une logique républicaine.

Il œuvre pour le bien fait de la nation sénégalaise. N’est-il pas un homme reconciliant? il avait saisi la main tendue par Monsieur Abdoulaye wade lorsque l’intérêt du pays était en question.

Il avait déclaré ourbi et orbi qu’il ne va pas se représenter à l’élection présidentielle de 2024, même si c’était son droit le plus légitime.

Voilà, aujourd’hui encore,son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall ayant pris acte et conscience du droit dit par le conseil constitutionnel, cela prouve à suffisance que le Président de la République est à cheval sur les règles administratives.

Ainsi,je réitère toute ma loyauté et mon engagement à SEM MACKY SALL.

Fatoumata Niang BA
Présidente Parti UDESR
Membre de la Grande Majorité Présidentielle BBY

Main levée du bracelet électronique de Waly Bodian Diouf : Le rôle déterminant de Me Moussa Sarr

Le juge d’instruction du 3e cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu ce jeudi l’ordonnance de la main levée de la mesure d’assignation à résidence avec surveillance électronique de Waly Bodian Diouf.
Suite à cette décision de justice, le bracelet électronique de cet inspecteur des impôts et des domaines a été enlevé cet après-midi vers 15 h, d’après son avocat. Mais il reste toujours en liberté provisoire, précise Me Moussa Sarr à Seneweb.
Membre de la sécurité d’Ousmane Sonko, Waly Bodian Diouf a été élargi de prison en mars 2023 et assigné à résidence sous surveillance électronique.
Seneweb a appris que son avocat avait déposé une demande,  le 20 février dernier, sur la table du juge d’instruction du 3e cabinet pour la mainlevée de cette mesure. Le magistrat instructeur a répondu aujourd’hui favorablement à  la requête de l’avocat de M. Diouf.

Mandat de dépôt contre Me Ngagne Demba Touré : Les motivations du procureur

Maitre Ngagne Demba Touré a été inculpé et placé sous mandat de dépôt ce jeudi pour divers crimes. Le juge d’instruction Mamadou Seck n’a fait que suivre le procureur dans son réquisitoire introductif en date du 14 septembre 2023.
Pour le parquet, Me Touré est poursuivi pour des faits graves ayant profondément troublé l’ordre public et que ledit trouble est persistant, selon des sources de Seneweb proches du dossier.
Le représentant du ministère public a requis la mise en détention du président de la JPS parce qu’il existe des risques de concertation frauduleuse avec les autres participants à la commission des faits ou même de collusion avec les témoins. 
Pour toutes ces raisons, le procureur avait décerné, le 14 septembre dernier, un mandat d’arrêt international contre Me Ngagne Demba Touré.

Vidéo – Nouvelle date des élections: Macky Sall annonce une bonne nouvelle “ Fi Ak Mardi dinagn fékhé..”