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Guy Marius Sagna : « Ousmane Sonko n’a pas besoin d’une loi d’amnistie… »

Le député et membre de Pastef, Guy Marius Sagna attend le projet de loi d’amnistie pour donner son avis.

« Mais en attendant, ce que je crois est que Ousmane SONKO n’a pas besoin d’une loi d’amnistie. Penser le contraire c’est accepter qu’il est coupable », déclare Guy Marius Sagna.

Selon lui, il ne pense pas que les détenus politiques ont besoin d’une loi d’amnistie. Pour. M. Sagna, penser le contraire c’est avouer qu’ils sont coupables.

« Or j’attends encore que la justice sénégalaise nous prouve lesquels des milliers de détenus politiques sont coupables. En général, une loi d’amnistie est votée après tous les jugements. Vérité d’abord et puis pardon peut-être ensuite », ajoute-t-il.

« Tous les détenus politiques ont-ils été jugés ? Lesquels sont coupables ? Tous les nervis et agents des forces de défense et de sécurité qui ont assassiné les dizaines de manifestants ont-ils été jugés, condamnés ? Ceux qui leur ont donné l’ordre de tirer, de torturer ont-ils été identifiés, jugés, condamnés ? « , demande Guy Marius Sagna.

« Si Macky Sall reste au pouvoir au-delà du 2 avril… », Abdourahmane Diouf alerte

Le front de résistance « Fippu » a été formé par le F24, le FC25, « Aar Sunu Election » et un groupe d’universitaires, dans le but de garantir l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président de la République le 2 avril, avec la participation des 19 candidats reconnus par le Conseil constitutionnel. Et Abdourahmane Diouf, membre, de briefer sur les intentions du Président Macky Sall.

La situation politique reste tendue, avec des divergences persistantes entre le Gouvernement et l’opposition sur la question de la date de l’élection présidentielle.

Face à la proposition du Dialogue politique fixant la date de l’élection présidentielle au 2 juin, Abdourahmane Diouf, candidat recalé à la Présidentielle, estime que le Président Macky Sall tente simplement de gagner du temps. Il souligne dans L’Obs que le Conseil constitutionnel a déjà répondu à cette question dans sa décision du 15 février dernier et espère que l’institution maintiendra sa position.

Abdourahmane Diouf met en garde contre toute tentative de maintien au pouvoir au-delà du 2 avril, prédisant que si cela se produit, le président Sall pourrait justifier son maintien au pouvoir en l’absence d’un remplaçant et prolonger son mandat.

Le leader du parti ‘Awalé’ appelle à une lutte légale, pacifique et respectueuse de la Constitution pour garantir la tenue de l’élection dans les délais.

Les conclusions du Dialogue national, ainsi que d’autres suggestions, seront soumises au Président Macky Sall le 4 mars. Et, en charge pour ce dernier, conformément à la loi, de les soumettre au Conseil constitutionnel.

Date Présidentielle : Macky Sall maintient sa position intransigeante

Le Président Macky Sall maintient sa position ferme et intransigeante concernant la fixation de la date de l’élection présidentielle de 2024. Lors du Conseil des ministres, le chef de l’État a exprimé sa volonté de ne pas se plier à une éventuelle injonction du Conseil constitutionnel lui imposant une date pour la tenue de l’élection.

La situation politique au Sénégal est très tendue, avec des divergences persistantes entre le gouvernement et l’opposition sur la question de la date de l’élection Présidentielle.

Pendant ce temps, le Président Sall recevra le rapport du dialogue national le 4 mars 2024, conformément à l’article 92 de la Constitution. Il saisira ensuite le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue.

Cependant, des sources de L’Obs indiquent que le Président Macky Sall n’accepte pas l’idée que le Conseil constitutionnel puisse lui imposer une date et envisage de ne pas prendre de décret pour convoquer le collège électoral si cela devait se produire.

Cette position découle en partie de la requête déposée par les candidats à la Présidentielle regroupés autour du FC25, demandant au Conseil constitutionnel de constater la carence du Président Macky Sall dans la fixation de la date de la Présidentielle et l’invitant à prendre cette décision à sa place.

Vidéo – Siré Sy rejoint la coalition Diomaye président et dévoile les raisons «Li Takh Ma Dem si .. »

Dernière minute : La SEN’EAU annonce des perturbations, plusieurs localités concernées

La société de distribution de l’eau potable, la SEN’EAU a, dans une note, annoncé des perturbations sur son réseau de distribution d’eau.

SONES et SEN’EAU informent les populations qu’en raison des travaux de raccordement de nouvelles installations à Sakal pour la sécurisation de l’alimentation électrique des usines de KEUR MOMAR SARR, la distribution de l’eau connaitra des perturbations le samedi 02 mars 2024 au niveau des localités suivantes :

Dakar et sa banlieue

Rufisque

Mbour

Thiès

La situation reviendra progressivement à la normale le même jour dans la soirée.

Un dispositif de camions citernes sera déployé pour soulager les populations habitant les zones les plus impactées.

SONES et SEN’EAU s’excusent pour les désagréments causés par ces travaux, dont

l’objectif est d’améliorer la qualité du service.

Mary Teuw Niane : « Le président Macky Sall veut dissoudre le Conseil Constitutionnel »

Les mesurettes (élection le 2 juin, reprise du processus) issues du dialogue national en mal de légitimité, vont davantage enfoncer le Sénégal dans le bourbier. C’est la conviction de l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane. Selon lui, le vide juridique qui va prévaloir à partir du 2 avril prochain aura des conséquences désastreuses en ce sens qu’il s’agit d’une situation sans fondement constitutionnel. Tenir les élections au-delà de la limite du mandat présidentiel en cours est juridiquement impossible, signale l’ancien recteur de l’université Gaston Berger.

Le Pr qui s’est prononcé sur iGfm, alerte sur une autre crise qui pourrait rendre le cocktail encore plus explosif : c’est la dissolution du Conseil Constitutionnel. « Conscient que les décisions du Conseil Conditionnel ne peuvent pas faire l’objet de recours, le Président Macky Sall cherche à dissoudre la haute juridiction. Si le conseil refuse de le suivre dans son projet funeste, il va mettre en branle l’Ofnac à qui il a donné un pouvoir exorbitant afin qu’il convoque des juges du Conseil pour Corruption », soupçonne-t-il.

Pour barrer la route à ce projet du régime ‘’finissant’’, le candidat qui a jeté l’éponge lors de la collecte des parrainages invite les sénégalais à « s’opposer aux dérives du président Macky Sall qui tient tout le peuple en otage ».

Guy Marius Sagna :  » Je crois que Ousmane Sonko n’a pas besoin d’une loi d’amnistie »

Ousmane Sonko : Guy Marius Sagna
Ousmane Sonko : Guy Marius Sagna

Une loi d’amnistie devrait être adoptée aujourd’hui en conseil des ministres. Même si les détails sur les faits visés ne sont pas encore connus, l’acte que compte poser le président de la République fait couler beaucoup d’encre. Cette loi, après adoption, sera présentée aux députés. Un moment qu’attend Guy Marius Sagna pour donner son avis.

En attendant, le parlementaire pense que ni Ousmane Sonko, ni les détenus politiques n’ont besoin d’une loi d’amnistie. 
« J’attends le projet de loi d’amnistie pour donner mon avis. Mais en attendant, ce que je crois c’est que Ousmane Sonko n’a pas besoin d’une loi d’amnistie. Penser le contraire, c’est accepter qu’il est coupable. Je ne pense pas que les détenus politiques ont besoin d’une loi d’amnistie. Penser le contraire, c’est avouer qu’ils sont coupables. Or j’attends encore que la justice sénégalaise nous prouve lesquels des milliers de détenus politiques sont coupables » a-t-il écrit dans un texte parvenu à Seneweb.

Pour Guy Marius Sagna, la logique voudrait que les détenus soient d’abord jugés afin de connaître la vérité des faits. « En général, une loi d’amnistie est votée après tous les jugements. Vérité d’abord et puis  pardon peut-être. Tous les détenus politiques ont-ils été jugés ? Lesquels sont coupables ? Tous les nervis et agents des forces de défense et de sécurité qui ont assassiné les dizaines de manifestants ont-ils été jugés, condamnés ? Ceux qui leur ont donné l’ordre de tirer, de torturer ont-ils été identifiés, jugés, condamnés ? »

Autre raison qui pourrait pousser le député à ne pas voter la loi d’amnistie, la disparition de Didier Badji. Ayant assisté à l’enterrement de la femme de ce dernier, Guy Marius Sagna se demande s’il pourra « voter une loi d’amnistie avant de savoir ce qui est arrivé à Didier Badji sans trahir notre regrettée Daba Diouf ».

Présidentielle : Pourquoi la date du 2 juin n’est pas la bonne

Le dialogue national a livré ses recommandations après deux jours de travaux. Les acteurs politiques présents ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue du scrutin. Reste désormais le décret de Macky Sall et la validation du Conseil constitutionnel pour confirmer cette date. Mais ce 2 juin n’est pas la meilleure date pour la présidentielle pour plusieurs raisons.

« Dans tous les cas, (la Présidentielle) sera organisée avant le mois de juin ou avant l’hivernage. Ce seront les sujets du dialogue national », faisait savoir le chef de l’Etat lors de son face à face avec les médias sénégalais, dont Seneweb. Avec la proposition des « dialoguistes », Macky Sall risque de se contredire s’il fixe la date le 2 juin. Pire, le second tour, s’il a lieu, pourrait avoir lieu en plein hivernage.

En effet, au milieu du mois de juin vers début juillet, plusieurs régions sénégalaises enregistreront de la pluie, notamment le Sud du pays. Pourtant, Sall lui-même, pour fixer la date de la Présidentielle, avait demandé aux acteurs du dialogue de prendre en compte l’hivernage comme dernier délais pour l’organisation du scrutin. Si la Présidentielle est donc fixée le 2 juin, on risque de se retrouver en plein hivernage s’il y a un deuxième tour. Dans un pays où les inondations touchent des écoles, centres de vote, bloquent des routes.. le scrutin risque d’être perturbé dans le meilleur des cas ou encore reporté au pire des cas.

De plus, Macky Sall a prévenu les acteurs du dialogue de prendre en compte des fêtes religieuses. Pourtant, la date du 2 juin intervient 2 semaines avant la Tabaski. S’il y a deuxième tour, encore une fois, la fête de l’Aid el Kabir poussera les autorités à organiser le scrutin 1 mois après le premier tour. Dans l’urgence où se trouve le Sénégal pour élire son futur Président, ce n’est pas la meilleure solution et ce schéma ne respectera pas le « meilleur délais » prescrit par le Conseil constitutionnel. Et le mois de juillet, pour un hypothétique second tour, risque de rendre impossible le vote à cause de l’hivernage déjà mentionné. Plus la date avancera, plus le débat de l’impossibilité de tenir le scrutin à cause des pluies risque de se poser.

Au plus tard, une date au courant du mois de mai aurait été largement meilleure. A moins que tout ceci ne soit calculé…

Dialogue national : Macky Sall décline la suite

Le président Macky Sall semble rester dans sa stratégie de se donner du temps avant de fixer une nouvelle date pour la présidentielle. Ainsi, après deux jours de dialogue, il va recevoir le rapport « lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024 », souligne le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 28 février.

Ensuite, en conformant à l’article 92 de la Constitution, dit-il, Macky Sall va saisir le Conseil constitutionnel « pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national ». C’est seulement à l’issue de ces étapes qu’il prendra un décret pour fixer la date du scrutin pour la présidentielle.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition et d’une bonne partie de la société civile, le président Sall estime que le dialogue a permis d’avoir des « propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle ».

Loi d’amnistie, Présidentielle…Voici les fortes décisions prises au conseil des Ministres

Communiqué du Conseil des Ministres du 28 Février 2024 COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 28 FEVRIER 2024
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.
Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.
Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.
Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.
Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.
A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.
Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.
En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.
A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.
Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.
Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des
Consommateurs, le 15 mars 2024.
Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs- pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.
Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.
Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
• les concertations avec la Communauté universitaire ;
• la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
• la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
• la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
• le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le
matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
• le projet de loi portant amnistie ;
• le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des
universités.

La nomination du Conseil des ministres du 28 Février 2024

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
• Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Vidéo – «Sonko jiko yonent la yor ben jour Biko Atepa setssi wéranté nagn weranté bou meti ndax.” Cheikh Oumar Diagne

Ex-Pastef : Ibrahima Guéye et Bentaleb Sow libérés

La vague de libération se poursuit. Ce mercredi, plusieurs détenus ont été élargis de prison, dont les Patriotes Bentaleb Sow et Ibrahima Guéye « Nay lerr ».
Ibrahima Gueye « Nay ler » a été arrêté il y a plusieurs mois après ses sorties dans la presse attaquant le président de la République et sermonnant la police et la gendarmerie. 
Bentaleb Sow, membre de la cellule de communication du parti dissous Pastef, a pour sa part été arrêté en rapport avec le séjour illégal de l’avocat franco-espagnol Juan Branco au Sénégal. Ils viennent tous les deux de recouvrir la liberté.

Avec Seneweb

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Présidentielle 2024 : ce qui va compliquer la réintégration de Karim Wade

Trois suggestions sont sorties du dialogue national bouclé hier. En effet, au-delà de la date du 2 juin retenue pour la Présidentielle, les travaux en commission notamment celle en charge des questions politiques et dirigée par le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, ont coupé la poire en deux concernant le processus électoral. En ce sens, il a été proposé de garder la liste des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Mais, le sort des candidats dits spoliés va être réétudié avec la possibilité de les réintégrer.

Parmi eux, le cas de Karim Wade a fait l’objet d’une concertation.

Pour rappel, la candidature de Karim Wade, validée dans un premier temps, a été finalement rejetée à cause de sa double nationalité par le Conseil constitutionnel.

Avis d’expert

Sur ce point précis, Pr Amath Ndiaye, maître de conférences titulaire en droit public à l’UCAD, prédit un embroglio. « Je vois mal, par rapport à quelle démarche et par rapport à quelle procédure ils vont pouvoir retenir des critères pour décider parmi les spoliés qui va rejoindre le groupe des partants», justifie le spécialiste.

Interrogé par L’Observateur, il poursuit : « Finalement, on va créer une quatrième catégorie c’est à dire des recalés doublement spoliés. Cela va encore nous installer dans une situation inexplicable. »

D’ailleurs, avertit-il, « si on n’y prend garde, même le 2 juin, on ne pourra pas aller à l’élection. »

Dans son argumentaire, Pr Ndiaye invoque l’article 34 de la Constitution pour indiquer que « seuls les cas de décès, d’empêchement définitif, ou de retrait d’un candidat entre l’arrêt de la publication de la liste des candidats et le premier tour » peuvent justifier une telle procédure.

Mais, tranche-t-il, « nous ne sommes pas dans ces cas de figure. Juridiquement, il n’y a aucune possibilité… Il n’y a aucune chance que le Conseil reprenne ces dossiers. »

Abdou Mbow insiste : « Ce n’est pas le président qui a reporté la présidentielle »

Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a réitéré, lors d’une édition spéciale sur la chaîne TFM, que le Président de la République, Macky Sall, n’est pas responsable du report de l’élection présidentielle. Cette affirmation vient en réponse aux interrogations sur l’impact de cette décision sur la perception des réalisations antérieures du président, notamment en matière d’infrastructures, d’emploi et d’autres projets de développement.

Abdou Mbow a catégoriquement nié que le report de l’élection soit l’œuvre de Macky Sall, soulignant que l’histoire ne commence pas par le décret pris par le Président. Il a apporté comme argument le fait que, face à des demandes de révision du processus électoral par des candidats écartés par le Conseil constitutionnel, le président avait invoqué l’article 92 de la Constitution pour refuser toute modification, affirmant l’inapplicabilité de recours contre la décision du Conseil.

L’affaire prend une autre dimension avec la mise en place par les députés d’une commission d’enquête parlementaire destinée à investiguer sur des accusations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, des allégations jugées très graves par Abdou Mbow. Puis lorsque les députés ont proposé un projet de loi constitutionnel pour fixer la date de l’élection au 15 décembre, le président Sall, selon Abdou Mbow, n’avait presque plus aucun autre choix que d’annuler son décret convoquant le corps électoral, insistant sur le fait que le président n’a pas été l’instigateur du report de l’élection.

La Commission du dialogue a également proposé de réintégrer Ousmane Sonko dans la liste des candidats

La Commission du dialogue a avancé la date du 2 juin pour la tenue de l’élection présidentielle au Sénégal, une proposition qui nécessite l’approbation du président Macky Sall et du Conseil constitutionnel pour être effective. Cette suggestion a été faite lors du dialogue national à Diamniadio, dirigé par Ismaïla Madior Fall. Parallèlement, il a été recommandé que le président Sall demeure en poste jusqu’à ce que son successeur soit officiellement installé. En réponse à cette proposition, le président Sall a exprimé son intention de solliciter l’avis du Conseil constitutionnel pour clarifier la procédure de transition du pouvoir, en se référant spécifiquement à l’article 36 de la Constitution.

Le rôle du Conseil constitutionnel s’avère crucial dans ce contexte, car il doit trancher sur la possibilité pour Macky Sall de continuer à organiser l’élection ou si, à la place, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, devrait assumer cette responsabilité pour une durée maximale de 90 jours.

Une dimension supplémentaire de cette réorganisation concerne la réintégration de candidats précédemment disqualifiés, comme Karim Wade et Ousmane Sonko, dans la course présidentielle. Cette perspective a généré des divisions parmi les participants au dialogue. Assane Sylla, le président du parti Mpes Jëf Ak Njarin, a manifesté son opposition à cette idée en quittant la salle de réunion. Il a défendu la liste initiale des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, arguant qu’une modification de cette liste pourrait conduire à des litiges juridiques et politiques. Sylla a déclaré que « le Conseil constitutionnel ne peut se dédire » et a exprimé ses craintes que le pays soit « dirigé vers un autre contentieux », une situation qu’il juge « extrêmement grave ».

La possibilité d’un nouveau processus électoral, ouvrant la voie à la participation des candidats écartés, soulève des questions sur la validité des procédures antérieures et génère des tensions entre les différentes factions politiques. Alors que des partis comme le Pds plébiscitent le retour de figures comme Karim Wade et Ousmane Sonko dans la compétition, cette proposition est perçue comme une menace par ceux qui avaient été sélectionnés dans la liste des 19 candidats. Le président Macky Sall, qui attend le rapport complet sur ces propositions, se trouve devant des décisions importantes qui pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais en amont de l’élection présidentielle.

Décès de Baïdy Amar : Ce que révèle l’enquête qui vient d’être bouclée

La police de Dakar Plateau a terminé son enquête concernant le décès de Baidy Amar, fils du feu Ameth Amar survenu dans un appartement du centre-ville de Dakar. D’après le certificat de genre de décès émis par l’hôpital Principal de Dakar, la mort de Baidy Amar a été causée par « une intoxication par excès de dose de cocaïne ». Suite à cet incident, les amis du défunt, qui étaient avec lui au moment des faits, sont poursuivis pour usage de cette substance illicite.

L’enquête a démarré suite à l’alerte donnée par le frère de Baidy Amar à la police, après la découverte macabre. Les enquêteurs ont trouvé des résidus de cocaïne ainsi qu’un sachet contenant 25 grammes de cette drogue sur le lit où le corps de Baidy était allongé. Il a été révélé que le défunt passait la soirée en compagnie de sa copine M. D, de nationalité algérienne, dans une chambre où la fête a mal tourné à cause d’une consommation excessive de drogue, menant à une crise fatale pour Baidy.

Les amis présents au moment du drame, identifiés comme MD (Algérienne), ZF, JM (Française) et le chauffeur AS, ont tenté sans succès de réanimer Baidy avant de l’emmener à l’hôpital Principal de Dakar, où son décès a été officiellement constaté. L’enquête a également révélé que la cocaïne avait été livrée à AS, le chauffeur, par un coursier. AS a déclaré aux enquêteurs qu’il ignorait le contenu du sachet qui lui avait été remis.

L’autopsie a confirmé que Baidy Amar est décédé d’un « arrêt cardio-respiratoire probablement dû à une intoxication par excès de dose inhalée ». Suite à ces découvertes, MD, ZF, JM, et AS sont désormais poursuivis pour « usage de drogue » et doivent comparaître devant le parquet de Dakar pour répondre de leurs actes.

Amnistie: « Adji Sarr-Sonko et Sonko-Mame Mb Niang n’ont rien à avoir » (ministre)

Le président de la République, Macky Sall, a affirmé dans son discours en date du 26 février 2024, tenu à Diamniadio, que « dans un esprit de réconciliation nationale », il va saisir « l’Assemblée nationale, d’un projet de loi d’Amnistie générale sur des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 ». Mais d’après, le ministre des affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, le problème Ousmane Sonko-Adji Sarr ne fait pas partie de la loi d’amnistie.

« L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko et l’affaire contre Mame Mbaye Niang n’ont rien à avoir (avec la loi d’amnistie). Par ce que cette loi, elle vise les faits liés aux manifestations« , a fait savoir Ismaila Madior Fall, ancien ministre de la justice.

Interpellé par Maimouna Ndour Faye, qui lui fait savoir qu’il pourrait donc s’agir d’un piège, le ministre des affaires étrangères a répondu : « Non, ce n’est pas un piège. Vous m’avez posé une question et j’ai répondu. Si on ne met pas expressément ces faits (affaire Adji Sarr et affaire Mame Mbaye Niang) dans le périmètre de l’amnistie, elles n’en feront pas partie. Pourquoi les gens veulent-ils mettre ces affaires dans l’amnistie?« .

UGB Saint-Louis : Macky Sall accompagne les familles des victimes

Le Président Macky Sall a rassuré les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) lors d’une rencontre mardi 27 février au Palais de la République. L’audience a débuté par une minute de silence en mémoire des étudiants décédés récemment lors de manifestations à l’UGB.

Les échanges entre le Président et la coordination des étudiants de Saint-Louis ont abouti à une convergence de vue sur la nécessité d’éviter la violence, d’apaiser l’espace universitaire, et de prendre en charge les préoccupations pédagogiques et sociales à l’UGB.

Le Président a exprimé ses condoléances et a décidé d’accompagner les familles des victimes dans cette épreuve difficile.

La crise politique au Sénégal, provoquée par le report de l’élection présidentielle, a entraîné des manifestations à travers le pays, entraînant la perte de quatre personnes, dont deux étudiants de l’UGB.

Date de l’élection présidentielle : Les dialoguistes ont trouvé un consensus pour le 2 juin

Une éclaircie dans la grisaille ! C’est ce qui ressort de la réunion à huis-clos des commissions du dialogue national, ce mardi 27 février, au centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Selon des informations de Seneweb, au terme des deux jours d’échanges, la commission politique a proposé que la date de la présidentielle soit fixée au 2 juin 2024.

Selon d’autres informations, une autre commission a suggéré que le chef de l’État assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur. Il faut préciser que cette décision, la date de la présidentielle, va être mise sur la table du chef de l’État qui doit à son tour la soumettre au conseil constitutionnel pour validation.

Loi d’amnistie : Le Forum civil la considère comme « une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, un permis de tuer… »

BIRAHIM SECK
BIRAHIM SECK

Dans son discours prononcé, lundi 26 février 2024, à l’occasion du lancement du dialogue national à Diamniadio, le président de la République, Macky Sall a affirmé que « dans un esprit de réconciliation nationale », il va saisir « l’Assemblée nationale d’un projet de loi d’Amnistie générale sur des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 ».

Une démarche que le Forum civil n’a pas appréciée. En effet, à travers un communiqué de presse, Birahim Seck & Cie considèrent « cette initiative, inappropriée du Président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, une absolution, un permis de tuer, de torturer, de saccager des biens, de brimer, de détruire des vies et des familles, de balafrer durablement l’image du Sénégal, en consolidant le règne de l’impunité ».

Car, d’après la section sénégalaise de Transparency International, l’impact d’une réconciliation nationale durable et consensuelle doit reposer sur la vérité et la justice. « Une réconciliation préfabriquée ou arrangée même revêtue du voile de la légalité ne génèrera que de la haine, du ressentiment, de l’incompréhension gros de risques pour l’unité nationale. Les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024 », relève le document, qui rappelle que « durant cette période, des Sénégalais et des Sénégalaises ont vécu la terreur des violences extrêmes. Le secteur économique a été violemment impacté et des centaines de personnes, violentées, emprisonnées et plusieurs tuées. L’image du Sénégal en a pris un sérieux coup. Les familles sont dans le désarroi et l’angoisse permanents ».

Face à cette situation, le Forum civil a appelé le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable.

L’organisation de la société civile demande, notamment, aux autorités étatiques de diligenter des « enquêtes transparentes et indépendantes » en vue de « situer les responsabilités sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, mais aussi sur « le système de recrutement des personnels de défense et de sécurité et les formations qui leur ont été dispensées de 2020 à nos jours ».

Ledit forum a, en outre, invité la presse mais aussi les initiateurs citoyens à continuer à collecter toute preuve permettant de faire jaillir la vérité.

Ismaila Madior Fall : « L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko ne fait pas partie de la loi d’amnistie »

Ismaïla Madior Fall
Ismaïla Madior Fall

Lors du dialogue politique, Macky Sall a annoncé qu’il va saisir l’Assemblée nationale pour le vote d’une loi d’amnistie, qui couvrira les faits qui ont eu lieu de 2021 en 2024. Sur le plateau de la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et précédemment ministre de la Justice, a fait des précisions. Pour le professeur agrégé en droit, cette loi d’amnistie ne concernera pas l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko, qui figure pourtant dans la fourchette de temps annoncée.

« L’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko et l’affaire contre Mame Mbaye Niang n’ont rien à avoir (avec la loi d’amnistie). Par ce que cette loi, elle vise les faits liés aux manifestations », a affirmé le ministre.

Interpellé par Maimouna Ndour Faye, qui lui fait savoir qu’il pourrait donc s’agir d’un piège, Ismaila Madior Fall a répondu : « Non, ce n’est pas un piège. Vous m’avez posé une question et j’ai répondu. Si on ne met pas expressément ces faits (affaire Adji Sarr et affaire Mame Mbaye Niang) dans le périmètre de l’amnistie, elles n’en feront pas partie. Pourquoi les gens veulent-ils mettre ces affaires dans l’amnistie? ».

Voici l’épouse de Guy Marius Sagna

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

On en sait plus sur l’identité de l’épouse de Guy Marius Sagna. L’heureuse élue est Awa Yacine Dieng,  fille de l’Ambassadrice Itinérante, Diouma Dieng Diakhaté.

Les deux tourtereaux ont déjà eu une fille.

Pour rappel, Guy Marius Sagna s’est converti à l’Islam dimanche dernier avant de se marier dans la foulée.

Seneweb

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une niarel

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

Très engagé sur le terrain depuis le report de l’élection présidentielle, Guy Marius Sagna s’active aussi dans sa vie privée.

 Le député s’est tout d’abord converti à l’Islam dimanche dernier. Après avoir embrassé cette nouvelle foi, le parlemenaire a  dans la foulée pris une seconde épouse, d’après des sources concordantes.

« Journée ville morte » : L’école vaque, le commerce dans l’ambiance des jours ordinaires

Ce mardi matin, « journée ville morte » à l’appel de la plateforme Aar Sunu Élection, la majorité des enseignants ont boycotté les salles de classe pour observer le mot d’ordre. Pourtant, les élèves avaient déjà fait le déplacement, mais à leur grande surprise les surveillants leur ont demandé de libérer l’espace scolaire par crainte d’un mouvement d’humeur.

Par contre, certains enseignants font cours, faute de n’être pas saisis par leur syndicat. D’autres font des rattrapages après des jours d’absence.

Mais la situation est tout autre au marché central où commerçants et acheteurs sont dans l’ambiance des jours ordinaires. Sané Mané dit qu’il ne s’inscrit pas dans la dynamique de paralyser l’activité économique. Le vulcanisateur invite les populations à attendre la date de l’élection présidentielle dans le calme et la sérénité.

Serigne Abo Mbacké Fallou Asta Dièye:  » Les politiciens ont pris le pays en otage »

Le magal de Daroul Mouhty commémorant les retrouvailles entre Cheikh Ahmadou Bamba et son frère Mame Thierno Birahim Mbacké, au retour d’exil du fondateur du mouridisme, est célébré ce lundi dans la ferveur.

Serigne Abo Mbacké a profité de la cérémonie officielle organisée à son domicile sis dans la deuxième capitale du mouridisme, pour sermonner la classe politique.

Pour ce fils de Serigne Fallou Asta Dièye Mbacké , les politiciens sont minoritaires au Sénégal. Mais ils ont pris le pays en otage.

 » Ils doivent nous laisser en paix en œuvrant pour la préservation de la cohésion nationale. Ça suffit ! On ne veut plus enregistrer un décès ou une scène de pillage  » exhorte-t-il.

Pour Serigne Abo Mbacké, on peut revenquer une doléance sans commettre de dégâts matériels.

Mais les gouvernants doivent aussi être tolérants envers les gouvernés d’après le petit fils de Mame Thierno Ibra Faty.

 » Les populations sont confrontées à d’énormes difficultés à cause des conditions de vie. Les élections doivent se tenir dans la paix. On ne doit pas quitter la tête d’un pays par la violence ou prendre le pouvoir par les armes. Je suis exclusivement au service de Khadim Rassoul. Mais j’ai le droit de donner mon avis parce que je suis un citoyen » déclare Serigne Abo Mbacké Fallou Asta Dièye devant la presse.

Le khalife de Serigne Abdou Khadr Serigne Cheikh Mbacké ,le porte-parole du khalife général des mourides , Serigne Bassirou Abdou Khadr, Serigne Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma, Cheikh Bara Lahat Mbacké, Serigne Moustapha Mbacké Abdou Lahat Mbacké, Serigne Gallas Kaltom Mbacké, la famille de Serigne Abdou Fatah Falilou, entre autres autorités religieuses étaient de passage au domicile de Serigne Abo Mbacké Fallou Asta Dièye lors du magal de Daroul Mouhty.

Présidentielle 2024 : Après son retrait de la course, Rose Wardini prend une surprenante décision

Rose Wardini s’est retirée de la course pour la présidentielle de 2024. La désormais ex-candidate, présidente du mouvement «Sénégal Nouveau», a déclaré forfait alors qu’elle est accusée d’avoir dissimulé qu’elle était franco-sénégalaise au moment du dépôt de sa candidature. La loi considère éligibles seuls les prétendants à la magistrature suprême exclusivement de nationalité sénégalais.

Arrêtée le 2 février, la gynécologue a été libérée et placée sous contrôle judiciaire quatre jours plus tard. Elle est poursuivie pour escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, notamment.

Malgré son retrait de la course, Rose Wardini a décidé de mener campagne en vue de la prochaine présidentielle dont la date reste à fixer. À défaut de pouvoir viser le «fauteuil royal», elle se place en faiseur de roi. «Depuis la démission de notre candidate de la course, nous n’avons pas baissé les bras. Nous poursuivons inlassablement notre campagne présidentielle», a indiqué le directeur de campagne de la patronne de «Sénégal Nouveau», Cheikhou Diakhaté, dans des propos tenus dimanche en conférence de presse et repris par Sud Quotidien.

Rose Wardini, informe ce dernier, entend «maintenir [ses] troupes compactes et briguer le maximum de suffrages». Dans quel but ? Cheikhou Diakhaté souligne que l’objectif sera «surtout» de «sensibiliser sur la question de la double nationalité dont [ils se disent] victimes».

Balayant les accusations portées contre l’ex-candidate, il a déclaré que Rose Wardini a introduit sa demande de renoncement à la nationalité française le 1er août. Il rappelle : «Suite aux sorties de presse, nous avons relancé cette demande [en vue de] l’obtention de l’acte au niveau du consulat de France. À cette époque-là, la quasi-totalité du personnel de l’ambassade était en congé. Ce qui, du coup, nous a porté un grand préjudice dans ce processus.»

Si elle n’a pas encore choisi au profit de qui ira sa consigne de vote, Rose Wardini connait le profil de celui-ci. Sud Quotidien rapporte que la gynécologue compte s’allier avec le candidat «qui aura la même doctrine, les convictions et objectifs politiques similaires aux principes de [son] mouvement».

Dialogue national : la colère de Macky contre un ministre contre l’amnistie

Prenant la parole, lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad hier, le ministre du Travail, chargé des relations avec les Institutions, Samba Sy, s’est exprimé en tant que Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT).

Repris par Les Échos, il a indiqué que son parti est contre le projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 mais pour la poursuite du processus électoral.

« Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter, que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fournitures d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie », s’est ainsi démarqué l’allié avant de lancer :

« Je ne dis pas que nous ne devons pas nous réconcilier mais n’oublions pas que demain les mêmes causes ne produisent les mêmes effets.»

Son intervention n’a pas plu au Président Macky Sall. Mais alors pas du tout, souligne le journal. Celui-ci avance que ce dernier n’a pas tardé à réagir. « Chaque parti politique peut avoir sa position, ses intérêts mais il faut savoir que moi, je ne parle pas au non de mon parti. Je parle en tant que président de la République, gardien de la Constitution, garant de l’unité nationale. Donc, il faut savoir que les responsabilités ne sont pas les mêmes. Chacun peut penser ce qu’il veut mais moi en tant que président de la République, c’est ma décision », a-t-il martelé.

Macky Sall : « Yakamtina dem sama yoon…Doyal na seuk ci mbiir mi…J’en ai assez ! »

président Macky Sall
président Macky Sall

Clôturant la cérémonie d’ouverture du dialogue national ouvert ce lundi 26 février 2024 au centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD), le président de la République a décliné les deux seuls points sur lesquels deux commissions vont s’épancher, ce mardi. Dans la foulée, Macky Sall montre clairement qu’il est pressé de quitter le pouvoir à la date fatidique du 02 avril 2024.

La première commission sera dirigée par le ministre de l’Intérieur et le directeur de la DGE. Cette commission va discuter sur la tenue de la Présidentielle en tenant compte des fêtes religieuses.

L’autre énigme, c’est, dit-il « la reprise du processus ou la continuité de celle-ci. S’il y a concertation, la date du scrutin sera fixée » et l’autre commission va statuer sur la constitutionnalité du scrutin.

Visiblement, le président Macky Sall semble plus que jamais déterminé à quitter le pouvoir. Pour preuve, dans son discours de clôture, il insiste :

« trouvons un consensus pour aller à une joute libre transparente. Il y a trop de surenchères malheureusement sans fondement. A défaut, le 2 avril, j’adresse une lettre au Conseil constitutionnel pour décider de mon successeur intérimaire. Car, j’en ai assez ! Yakamtinna dem sama yoon. Et le cas échéant, le pays sera en paix. »

Vidéo – Date des élections: La position très ferme de L’église devant Macky «Daniou Beugu avant le 2 avril

Vidéo – Maitre El hadji Diouf fait rire Macky et charge Sonko « Kou Def Niou Niafla Si Kasso bi…. »

UCAD: Après le campus pédagogique, les autorités annoncent la réouverture, dans les prochains jours, du campus social

UCAD: Après le campus pédagogique
UCAD: Après le campus pédagogique

La réouverture du campus pédagogique est effective ce lundi 26 février. Les cours en présentiel ont repris ce matin à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. 
Cependant, le campus social reste toujours fermé. Mais selon la Rfm, la réouverture du campus social de l’université Cheikh Anta Diop, tant réclamée par les étudiants aura lieu dans les prochains jours. 
Nos confrères informent que cette réouverture sera accompagnée de mesures sécuritaires pour éviter le scénario de juin dernier.

Ouverture du dialogue nationale : « Tenir les élections avant l’hivernage », la volonté affichée du président Macky Sall

président Macky Sall
président Macky Sall

Le chef de l’état Macky Sall, prenant la parole après l’ouverture du dialogue nationale , a exprimé sa volonté de: « Tenir les élections avant l’hivernage »…

Après la prise de parole de plusieurs personnalités, dont des chefs coutumiers et religieux, le président Macky Sall rappelant un adage Wolof a souligné que « Réro amoul, niaka wakhtane na am (Il n’ya pas scission, c’est l’absence d’un dialogue qui fait défaut-traduction approximative »C’est en ce sens qu’il a réitéré sa volonté de trouver une solution relative à la tenue des élections dans les meilleurs délais. Lui et son gouvernement y travaille pour une échéance avant la saison des pluies.

Il a souligné que même des grandes démocraties qu’il ne citera ont traversé des moments de tension, pour rebondir et devenir plus fortes…

Amy Dia victime d’un malaise, envoyée aux urgences…

Amy Dia
Amy Dia

Elle fait partie des détenues dites politiques. Amy Dia, seules femmes arrêtés dans l’affaire dite « Force spéciale, est présentement aux urgences. D’après le député Guy Marius Sagna, la militante de l’ex-Pastef est victime d’un malaise depuis vendredi dernier.

« La prison a-t-elle caché cela à la famille de Amy? Elle est aux urgences de l’hôpital Abass Ndao depuis hier. Sa famille me dit que Amy a commencé à développer une hyper glycémie (Diabète) », a déclaré Guy Marius Sagna sur sa page facebook.

Guy Marius Sagna réclame ainsi la libération de Amy Dia, mais aussi de tous les détenus politiques.

Rappelons que la journaliste Maty Sarr Niang est toujours en détention à la MAF de liberté 6.