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Mamadou Lamine Diallo : « je ne peux pas dialoguer avec Coumba Gawlo »

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.


Le dialogue national initié par le président de la République a été clôturé en début de semaine. Les membres de la commission qui statuaient sur la date de l’élection présidentielle, sont tombés d’accord sur le mois de juin, le 2, plus précisément. D’ailleurs les conclusions de ce dialogue seront remises au Chef de l’Etat cette semaine. Candidat à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo n’a pas participé à ce Dialogue. Interpellé sur les raisons devant le Jury du dimanche, il est catégorique : « Vous me faites parler du dialogue national que je ne connais pas. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Moi, je ne peux pas dialoguer avec Coumba Gawlo ». Argumentant sa position, il dira : « Sa beauté légendaire, sa voix vont nous emmener dans le champ des sirènes ».

Pour Mamadou Lamine Diallo, « la concertation, c’est sérieux ». « C’est rigoureux. On parle de choses bien précises avec les gens qui en savent quelque chose. Mais les contours, les Termes De Référence (TDR) avaient été bien définis pour ce dialogue. Il s’agissait de déterminer la date de la présidentielle et de ce qui va se passer après le 2 avril »,dit-il. 

Et d’ajouter : « Le dialogue, ce n’était pas pour parler de culture, ni de religion. Moi, je considère que je suis sérieux. Je considère que je suis un homme d’État. Si je dois parler de culture, je vais parler de culture avec Boris Diop. Mais là, on parle de politique. On parle d’élections. On parle de la présidentielle. Ça regarde qui ? Les candidats retenus par le Conseil constitutionnel ». 

Le format du dialogue n’est pas sérieux Pour Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidentielle, le format du dialogue initié par Macky Sall n’était pas sérieux : « Je n’ai jamais accepté les dialogues de Macky Sall.  Moi, je me considère comme un homme sérieux. Je ne suis pas en train de faire du « tapalé » pour parler Wolof. S’il m’appelle à une concertation sur une affaire pour laquelle je suis qualifié, la date de l’élection, oui, j’irai. Je discuterai avec lui. Je lui dirai, voilà ce que je pense, monsieur le président. Il peut ne pas être d’accord. Il peut être d’accord. Mais voilà ». 

Dernière minute : Une importante annonce tombe pour le combat Sa Thiès vs Eumeu Sène

Dans l’attente de l’affrontement tant attendu entre Eumeu Sène, également connu sous le nom de Tay Shinger, et le jeune frère de Balla Gaye 2, Sa Thiès de l’écurie Double Less, les joutes verbales ont déjà commencé à résonner dans l’arène. Prévue pour le 5 mai prochain, cette confrontation promet d’être un moment épique, mêlant l’expérience de l’un aux ambitions fougueuses de l’autre.

L’annonce de ce duel, officialisée en novembre dernier, a immédiatement enflammé les passions des amateurs de lutte sénégalaise. Cette affiche, qui se profile comme une revanche par procuration ou un duel générationnel, suscite déjà de vifs débats dans les cercles des passionnés du sport traditionnel.

Dans le cadre de la préparation de cet événement d’envergure, la structure Al-Bourakh Events, promotrice de ce choc des titans, a décidé d’organiser un face-à-face entre les deux protagonistes. Selon les informations révélées par Sunu Lamb, ce face-à-face tendu est programmé pour demain, dimanche 3 mars 2024, à la Place de la Nation , à partir de 20 heures.

Cet événement, qui se déroulera en plein air dans un cadre emblématique, offrira aux fans une occasion unique d’assister à un échange direct entre Eumeu Sène et Sa Thiès. Les passionnés de lutte sénégalaise pourront ainsi se faire une idée plus précise de l’état d’esprit des deux lutteurs avant leur confrontation tant attendue.

Arrestation de 2 greffiers: Le plaidoyer de Me Ousmane Diagne

En service à la Cour d’appel de Thiès, Me Ousmane Diagne invite ses collègues à l’unité suite à l’arrestation de Me Ngagne Demba Touré et de Me Abdoulaye Mboup. Pour lui, on cherche à se défouler sur des jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre un de leurs collègues. Seneweb vous livre le plaidoyer de Me Diagne.

 » Bon courage chers collègues,

Même s’ils venaient à arrêter tous les greffiers du Sénégal, cela n’affectera en rien  la perception que les sénégalais  ont de  notre Justice…

Pour la première fois de l’histoire de ce pays,  des élections présidentielles sont reportées parce que des magistrats sont soupçonnés de faits graves de corruption…

D’ailleurs ce n’est pas la première fois que des histoires de corruption secouent la Justice au Sénégal…

Nous étions déjà là en 2006 quand des magistrats ont été épinglés pour des faits de corruption, vilipendés par des audios dont les senegalais gardent encore de tristes souvenirs.

Ils ont d’ailleurs été traduits devant le conseil de discipline qui avait pris des sanctions allant de l’interdiction d’exercice de toutes activités de chef de Parquet ou de  chef de Juridiction à la radiation […].

Aujourd’hui,  les mêmes acteurs de cette triste histoire sont revenus par la plus petite des portes et pour créer une affaire afin de faire oublier la vraie affaire, ils  cherchent à se défouler sur de jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre  un des leurs.

Greffiers du Sénégal, soyez unis pour faire face à l’arbitraire mais surtout soyez fiers de vous, votre conscience est tranquille … »

Me Ousmane Diagne

Greffier/ancien secrétaire général du syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et actuel Maire de la commune de Thiès-Est.

Bouba Ndour : « On n’a pas besoin de dialogue quand on a une constitution bien faite… » (Vidéo)

Vidéo – “Modou lô setsi nama..Boy Niang xaliss moko dougal si reug reug Degaul wo nama” Père Birahim déballe

Code de la famille : Amadou Ba annonce la révision de certaines dispositions pour les femmes

Le Premier ministre Amadou Ba, a annoncé, vendredi, à Dakar, la révision de certaines dispositions du Code de la famille. 

En effet, lors de réunion, la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, a plaidé pour la révision du Code de la famille sur la puissance paternelle. « Nous propos dépasser d’une puissance paternelle à une autorité parentale, afin qu’on permettre à la femme vivant avec ses enfants de pouvoir exercer cette puissance-là », déclare Dr. Fatou Diané.

Elle a aussi demandé l’admission de la recherche de paternité pour les femmes. « Nous l’avons souligné pour dire qu’il est interdit à une femme de rechercher la paternité de son enfant dans le code. Nous proposons de lever cette interdiction et de laisser la possibilité de rechercher… », a-t-elle déclaré.

Ces deux demandes ont reçu l’écho favorable du Premier ministre. Amadou Ba leur a annoncé la mise en place d’un comité technique chargé de proposer au gouvernement « la révision de certaines dispositions du Code de la famille », sous l’égide de la ministre de la Femme, en relation avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, et le ministre, secrétaire général du gouvernement.

Ousmane Sonko : De nouvelles précisions sur les affaires Mame Mbaye Niang et Adji Sarr

Le dossier impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr ainsi que le litige en diffamation entre le maire de Ziguinchor et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, demeurent en suspens devant les tribunaux, malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les événements survenus de 2021 à 2024, comme le rapportent Les Échos.

Lors de son intervention sur la 7TV, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, a clarifié les contours de cette loi d’amnistie, précisant qu’elle n’inclurait pas l’affaire Sweet Beauty, bien qu’elle se situe dans la période évoquée.

Pourquoi ? Selon un juriste interrogé par le journal, il s’agit de « deux affaires privées » qui ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie présenté au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en vue de son adoption avant la promulgation par le Président Macky Sall.

En d’autres termes, explique le spécialiste du droit, « l’amnistie évoquée par le président de la République ne concerne que les événements liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels », et ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, ainsi que de centaines de militants de Pastef (Parti dissous), poursuivis pour incitation à l’insurrection, actes compromettant la sécurité publique, etc.

Anniversaire de son mari : Le geste de Adja pour son époux…(vidéo)

Cela semble être le parfait amour entre Adja et Dame Dieng qui a soufflé une bougie de plus. Et pour marquer cette journée, Adji n’a pas fait l’impasse sur la célébration.

L’actrice a redoublé d’efforts pour surprendre son homme en faisant appel à un orchestre.

https://youtube.com/watch?v=lWnLzi8dc4U%3Ffeature%3Doembed

Présidentielle : Plus de 200 universitaires demandent au Conseil constitutionnel de fixer une date

Plus de 200 universitaires demandent au Conseil constitutionnel
Plus de 200 universitaires demandent au Conseil constitutionnel

Le Collectif des universitaires pour la démocratie (CUD), qui réunit des professeurs et des chercheurs de toutes disciplines, rejette les conclusions issues du dialogue national qui s’est déroulé du 26 au 27 février dernier, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Ces universitaires ont demandé au Conseil constitutionnel de fixer une date pour l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président de la République en fonction.

« En demandant la réintégration des candidats déjà éliminés dans un dialogue auquel 17 des 19 candidats déjà retenus, et proposé la date du 2 juin pour la tenue de la présidentielle, les conclusions du dialogue national contreviennent à la décision du Conseil constitutionnel », ont estimé, dans une déclaration, les membres du CUD.

Selon le collectif qui regroupent 300 universitaires, les concertations auraient dû être menées avec les services du ministère de l’Intérieur, notamment la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA) et les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Révélations de Robert Bourgi : Macky Sall a été « contraint » de reporter la présidentielle

Robert Bourgi : Macky Sall
Robert Bourgi : Macky Sall

Dans une interview, ce vendredi, accordée au journal Observateur, Robert Bourgi, avocat et conseiller politique français spécialisé dans les affaires africaines, a partagé ses observations sur la situation politique actuelle au Sénégal, notamment en ce qui concerne le dialogue national initié par le Président Macky Sall. Ses commentaires touchent plusieurs aspects cruciaux du processus politique en cours, dont le report de l’élection présidentielle, le cas de Karim Wade, et la future saisine du Conseil constitutionnel.

Bourgi affirme que le Président Macky Sall a été « contraint » de reporter la date de l’élection présidentielle, une décision qu’il attribue à diverses formes de pressions. Il explique que « On prête cela au Président. Je m’élève contre ça. Je rapproche cela de la signature du décret de report des élections. J’étais en France quand je l’ai appris. Je puis vous dire, que M. le président de la République, a signé ce décret sous la contrainte de certaines pressions. Ce n’est pas Macky Sall lui-même qui a signé le décret. » Il précise que ces pressions venaient de « l’entourage politique. De certains groupes de pression, même des pressions d’ordre religieux. Il a été soumis à des pressions. Ce n’est pas Macky Sall qui a signé. Il a signé, mais ce n’est pas le Macky Sall entier qui l’a signé. »

Lorsqu’il est interrogé sur la réouverture des listes électorales et la possibilité d’intégrer Karim Wade et d’autres candidats, Bourgi exprime ses réserves : « Je n’ai rien contre Karim Wade. J’ai dit ce que j’avais à dire dans une autre interview, mais si on ouvre la porte à Karim Wade, je ne vois pas pourquoi on n’ouvrirai pas la porte à d’autres recalés. Je comprendrais que des gens se révoltent. Ce serait une iniquité d’ouvrir la porte à Karim Wade qui reste redevable d’une amende de 138 milliards de FCfa. »

Sur la question de qui devrait assurer la période de transition, Bourgi note que, normalement, c’est le rôle du Président de l’Assemblée nationale, mais il ajoute que « les trois raisons de l’intérim, c’est la démission, le décès et l’empêchement. Aucun de ces trois éléments n’est réuni. »

Il conclut en affirmant le rôle crucial du Conseil constitutionnel et la souveraineté de ses décisions : « C’est au Conseil constitutionnel de décider souverainement. Le Président, le 02 avril, est un citoyen comme vous et moi et il s’en ira. Mais, il ne se passera pas beaucoup de temps avant que les Sénégalais ne regrettent Macky Sall. » Bourgi valorise ensuite les réalisations de Macky Sall, en se demandant : « Quel est le chef d’État sénégalais qui a fait autant de réalisations que Macky Sall ? Combien a-t-il créé d’aéroports? Une compagnie d’aviation civile ? Des autoroutes ? Des routes ? Il a raccourci des distances. Les hôpitaux. Les universités. Les ponts. Les chemins de fer. Les centres sportifs avec le stade Abdoulaye Wade. Que demander de plus ? Que peut-il faire de plus ? Il est évident qu’un Sénégal gazier, un Sénégal pétrolier aurait préféré avoir un technicien comme Macky Sall à la tête du pays. Mais on ne peut pas arrêter le temps. »

Énergies : Le Sénégal devient membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Sénégal devient membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz
Sénégal devient membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Ce vendredi 1er mars 2024 restera gravé dans la roche. Le Sénégal entre dans une nouvelle ère énergétique en étant reconnu officiellement en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). La nouvelle a été annoncée lors de la réunion ministérielle tenue à Alger.
Le GECF, créé par un accord intergouvernemental, regroupe déjà 19 nations, dont 12 membres à part entière et sept membres observateurs. Avec l’adhésion du Sénégal, le nombre total de pays participants s’élève désormais à 20.
Selon le communiqué du ministère du Pétrole et des Énergies, le GECF s’engage fermement à soutenir les droits souverains de ses membres sur leurs ressources en gaz naturel. Il vise également à encourager une gestion responsable et durable de ces ressources, en harmonie avec les impératifs environnementaux, dans l’intérêt des populations.
Le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a représenté le Sénégal lors de cette réunion historique, a transmis les salutations du président de la République, Macky Sall, ainsi que celles du peuple sénégalais. Il a exprimé sa gratitude envers ses homologues pour la confiance accordée au Sénégal et pour cette opportunité majeure offerte au pays.
Le ministre relève l’importance pour le Sénégal de tirer profit des expériences des autres membres du GECF en matière de production, de gestion des ressources gazières et de formation.
Selon le communiqué, l’adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur s’avère être un catalyseur pour « l’utilisation judicieuse » de ses ressources naturelles. Cette intégration vers une utilisation plus efficiente du gaz naturel revêt une importance capitale pour le développement du pays, notamment à travers la stratégie « Gas to Power ». Cette stratégie, axée sur l’utilisation du gaz pour la production d’électricité, contribuera à l’objectif d’un accès universel à l’électricité d’ici 2026, tout en favorisant l’industrialisation du Sénégal par la réduction des coûts de production.
En franchissant cette nouvelle étape au sein du GECF, évoque le communiqué , le Sénégal affirme son engagement envers une exploitation responsable de ses ressources naturelles, dans le but ultime d’améliorer le bien-être de ses citoyens.

Affaire BAIDY AMAR : Plusieurs de ses amis placés sous mandat de dépôt

BAIDY AMAR
BAIDY AMAR

Ils sont tous inculpés pour usage de drogue, facilitation à l’usage et homicide involontaire. Le juge du 9e cabinet d’instruction du TGI de Dakar a suivi le réquisitoire du procureur de la République, en plaçant les  amis de Baïdy Amar sous mandat de dépôt. Il s’agit de sa petite amie M. D. de nationalité algérienne, de son camarade Z. F. et sa copine J. M. ainsi que le chauffeur A. S. L’information judiciaire est ouverte. Ils devront patienter pour savoir le sort qui leur est réservé.

« Outrage » au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup de l’UNTJ arrêté par la SU

Me Abdoulaye Mboup
Me Abdoulaye Mboup

Le procureur de la République est entré en action, après l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré. Certains greffiers auraient tenu des propos jugés outrageants à l’endroit du juge d’instruction du 2e cabinet Mamadou Seck.
Pour tirer cette affaire au clair, le parquet a actionné la Sûreté urbaine (SU).
Ainsi, les policiers de cette unité d’élite du commissariat central de Dakar viennent de mettre la main sur un greffier suspecté dans cette affaire, confirme une source autorisée de Seneweb.
Il s’agit de Me Abdoulaye Mboup, chargé de communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Conversion à l’Islam : Le nouveau nom de Guy Marius Sagna révélé

nouveau nom de Guy Marius Sagna
nouveau nom de Guy Marius Sagna

Le député Guy Marius Sagna s’est converti à l’Islam avant de prendre une seconde épouse. Le parlementaire, par cette action, change également de nom. 
Selon Serigne Hady Touré, il ne faut plus dire Guy Marius Sagna, mais Muhammad Sagna ! « Félicitations (un grand patriote converti à l’Islam et qui s’appelle notre maître Muhammad !!) Quelle grande bonne nouvelle, et ce jour-là, les croyants se réjouiront de la victoire de Dieu… », a-t-il annoncé ce vendredi. 
Selon des sources concordantes de Seneweb, Muhammad Sagna a épousé Awa Yacine Dieng,  fille de l’Ambassadrice Itinérante, Diouma Dieng Diakhaté.

REUNION MINISTERIELLE SUR L’EVALUATION ET LA DEFINITION DES PRIORITES DES POLITIQUES DE PROMOTION ET DE SOUTIEN AUX FEMMES

COMMUNIQUÉ –

Dakar, le 1er mars 2024

Madame le Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ;

Mesdames, Messieurs les ministres,

Mesdames, messieurs les directeurs généraux des structures d’appui, d’encadrement et de financement,

Mesdames, messieurs, les directeurs et chefs de service,

Chers invités,

Mesdames, messieurs,

Je suis particulièrement heureux de présider cette réunion, en prélude à la Journée internationale de la Femme, et conformément aux directives de Son Excellence, le Président de la République Macky Sall. 

Mais avant tout, permettez-moi de présenter, au nom du Chef de l’Etat, en celui du Gouvernement et au mien propre, mes condoléances à Madame le ministre de la Femme, suite au rappel à Dieu de Monsieur Mame Ngor Diouf, Secrétaire général de son ministère.

Ce magistrat engagé est tombé, sur le champ de l’honneur, dans l’exercice de ses fonctions. Les circonstances de son décès, au beau milieu de sa carrière, prouvent à suffisance, l’esprit du grand commis de l’Etat qui l’a caractérisé tout le long de son brillant parcours.

Nous prions qu’Allah le Tout Puissant l’accueille au paradis etveille sur sa famille.

Je vous prie d’observer une minute de silence à sa mémoire.

Merci beaucoup !

Mesdames, messieurs,

La Journée Internationale de la Femme n’est pas seulement une journée de célébration, mais aussi une journée de réflexion et d’action. 

Dans notre société, les femmes jouent un rôle essentiel dans tous les domaines de la vie, que ce soit dans le domaine économique, politique, social ou culturel. Leurs contributions sont inestimables et leur potentiel est immense. 

C’est pourquoi il est crucial que nous examinions de près nos politiques actuelles, que nous évaluions ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et que nous définissions de nouvelles priorités pour garantir que les femmes bénéficient d’un soutien adéquat et de possibilités équitables.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez tous, le Gouvernement du Sénégal, sous le magistère du Président de la République Macky Sall, a réalisé des investissements massifs en faveur des femmes, démontrant ainsi son attachement constant au respect des droits des femmes ainsi que leur autonomisation.

Aux plans juridique, institutionnel, économique et social les réalisations de Monsieur le Président de la République ont sensiblement amélioré la condition des femmes tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

Pour preuve, la lancinante question de la participation politique des femmes, leur accès aux facteurs de production, la protection de leurs droits du travail, les dispositions juridiques visant l’élimination des violences basées sur le genre, entre autres ont engendré des avancées notoires dans l’agenda national pour la femme.

Mesdames, messieurs,

Au regard de ces avancées et des nouveaux enjeux déclinés dans le PAP 3, il s’avère plus que jamais important de prôner des interventions synergiques à fort impact en vue de réduireles risques de ralentissement des progrès et d’accroître nos chances d’atteindre nos objectifs de développement dans une perspective égalitaire et inclusive.

C’est dans ce sens que j’invite toutes les parties prenantes à s’inscrire davantage dans la voie de la consolidation des acquis et de maintenir le rythme optimal des initiatives et actions en faveur de la réalisation de l’Agenda de l’égalité homme-femme.

Dans la dynamique des initiatives et actions à entreprendre, je voudrais ici, inviter solennellement tous les acteurs à les adosser à nos valeurs culturelles et sociétales qui constituent le ciment de notre cohésion sociale et gage de la stabilité de notre pays. 

Mesdames et Messieurs,

En vous exprimant toute ma satisfaction pour votreparticipation active à cette rencontre très prometteuse au regard des enjeux, je suis persuadé de pouvoir compter sur vous pour dégager de nouvelles perspectives et des recommandations en faveur de l’amélioration de l’agenda de la femme sénégalaise.

Les progrès réalisés en faveur des femmes ont été le fruit d’une collaboration intelligente entre tous les acteurs qui ont compris que l’investissement en faveur des femmes constitue un pari sur l’avenir. 

Je vous engage tous, à ne ménager aucun effort pour soutenir la synergie des acteurs pour qu’ensemble nous construisions un Sénégal prospère et inclusif avec la pleine participation des femmes.

Mesdames, messieurs,

Pour terminer, je rappelle qu’hier soir, un acte de violence odieux a été commis contre une personne qui incarne la force, le courage et la détermination. Maïmouna Ndour Faye, une journaliste dévouée et respectée, a été agressée devant chez elle, en provenance de son lieu de travail.

En cette période où nous nous apprêtons à célébrer la Journée internationale de la Femme, cet acte ignoble nous rappelle à quel point il est crucial de continuer à lutter contre toutes formes de violence à l’égard des femmes.

Je tiens à exprimer personnellement toute ma solidarité et mon soutien à Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’à sa famille. Aucune femme ne devrait jamais craindre pour sa sécurité simplement en exerçant son métier ou en allant et venant de son lieu de travail. Cette agression est non seulement une atteinte à Maïmouna en tant qu’individu, mais aussi une attaque contre la liberté d’expression et le droit des femmes à vivre sans crainte.

En tant que Premier Ministre, je condamne fermement cette agression contre Maïmouna Ndour Faye, ainsi que toutes les formes de violence à l’égard des femmes. Les dispositions seront prises pour que la lumière soit faite sur cet acte de terreur et les auteurs remis à la Justice.

Je vous remercie.

Décès de BAIDY AMAR : Mandat de dépôt requis contre ses amis

Le procureur de la République a confié le dossier, dans l’affaire Baïdy Amar, au juge du 9e cabinet, pour l’ouverture d’une information judiciaire. Le parquet a requis le mandat de dépôt.

L’étau se resserre ainsi autour des amis du défunt Baïby Amar. Déférés le mercredi 28 février 2024 par la police du Plateau pour le délit d’usage de drogue, leur dossier a été corsé par le procureur de la République. Le parquet a visé d’autres infractions, dont l’homicide involontaire. 

Selon les informations de Seneweb, le maître des poursuites a opté pour l’information judiciaire. Il a confié l’affaire au juge du 9e cabinet du tribunal de Dakar. 

Dans son réquisitoire introductif, le chef de parquet a visé les délits d’usage de drogue, de facilitation à l’usage et celui  d’homicide involontaire. Il a demandé le mandat de dépôt contre tous les mis en cause. Le magistrat cherche un greffier ad hoc pour l’inculpation. Reste à savoir s’il va suivre le réquisitoire du parquet  pour les envoyer en prison ou s’il va les placer sous contrôle judiciaire.

L’ami du défunt Baïdy Amar, Z. F. et sa copine algérienne, son amie française et son chauffeur sont dans de beaux draps.

Le jeune Baïdy Amar est décédé des suites d’une overdose, dans un appartement de Dakar-Plateau. Les éléments de l’enquête, diligentée par la police du Plateau, ont révélé qu’il participait à une soirée arrosée avec ses amis. Sa petite amie M. D., de nationalité algérienne, son ami Z. F. et sa copine J. M. de nationalité française, et le chauffeur A. S. ont été arrêtés pour usage de drogue. Une quantité de 25 g de cocaïne a été retrouvée dans l’appartement.

Avec Seneweb

Vidéo – Ça chauffe très fort entre Pa Assane et Aliou Sow sur la date du 2 Juin proposé lors du dialogue National

Vidéo – Sortie de Sidiki Kaba, Cas Amadou Mame Diop : Pa Moussa avertit “article 39 bi Sidiki Kaba di wax

Affaire Maimouna Ndour Faye : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans

Madiambal Diagne tire directement sur « Ousmane Sonko et ses partisans » après l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye.

Dans un post sur X, le patron du groupe Avenir Communication explique que « depuis trois ans, (il) attire l’attention sur les menaces sur la paix civile et sur les journalistes libres du fait de Ousmane Sonko et de ses partisans ».

Madiambal Diagne regrette en outre le projet de loi d’amnistie au bénéfice de “ces agresseurs”.

En réponse à l’agression de MNF: La presse se mobilise

La Coordination des Associations de Presse (CAP) a appelé à un large rassemblement ce vendredi en réponse à l’agression contre la journaliste Maïmouna Ndour Faye.

Un rassemblement prévu devant les locaux de la 7tv à Ouakam. La CAP en appelle à la mobilisation de tous les professionnels de l’information et de la communication ainsi que tous les citoyens épris de liberté et de justice.

Pour rappel, la patronne de la 7tv a été agressée et poignardée alors qu’elle rentrait chez elle après une émission. Ayant perdu beaucoup de sang, elle a été évacuée en urgence. Les dernières nouvelles sur son état de santé sont rassurantes.

El Malick Ndiaye condamne l’agression de Maimouna Ndour Faye

Le secrétaire national à la communication du parti dissous Pastef a fait un post sur X pour s’insurger contre l’agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye.

El Malick Ndiaye souhaite « un prompt rétablissement » à la patronne de la 7tv tout en condamnant « fermement cet acte de violence ».

Par ailleurs, il espère que la journaliste se remette « rapidement » et que « justice se fera ».

Agression Maimouna Ndour Faye : « Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité », Barthelémy Dias

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, condamne fermement l’agression du journaliste Maimouna Ndour Faye.

Dans un post, le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement condamné l’agression brutale dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye. Pour lui, cet acte odieux témoigne du mépris envers ceux qui osent dire la vérité.

« Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité », dénonce Barthelémy Dias.

Agression de Maimouna Ndour Faye: Lorsque Cheikh Yérim Seck prévenait la journaliste… (Vidéo)

Maimouna Ndour Faye a été agressée devant chez elle, ce jeudi soir. Un acte dénoncé pour bon nombre de Sénégalais. D’ailleurs, certains d’entre eux ont revisité une vidéo de Cheikh Yérim Seck, lors d’une émission avec la journaliste, où l’analyste politique avertissait la patronne de 7TV.

« Lorsque les téléphones ont parlé, des personnalités dont vous, moi et Madiambal Diagne étions sur la liste (des gens à abattre)… Ils étaient en possession des numéros de nos véhicules, nos géolocalisations…« , prévenait Cheikh Yérim Seck.

La vidéo de l’agression de Maimouna Ndour Faye appelant au secours – « Woooy, wol ma, médecin ! »

Dans un événement troublant survenu dans la nuit du jeudi à vendredi, Maimouna Ndour Faye, directrice de la chaîne de télévision 7 TV, a été victime d’une agression violente après avoir animé une émission avec Farba Ngom, un des responsables du parti Alliance pour la République (APR). Une vidéo, diffusée par un journaliste de la même chaîne, a capturé les moments d’après l’agression, montrant des images choquantes de Maimouna Ndour Faye ensanglantée et entendant ses appels désespérés à l’aide.

Dans cette vidéo alarmante à laquelle Senego a eu accès, on entend clairement Maimouna Ndour Faye, affaiblie et en détresse, dire: « Woooy Wol ma médecin », ce qui se traduit par « aïe, appelez-moi un médecin » en français. Malgré sa douleur évidente, elle parvient à élever un peu plus la voix pour implorer: « Héé wol wool ma médecin, héé wool ma tax, je perd du sang », appelant à l’aide pour qu’on lui envoie un médecin et un taxi, signalant qu’elle perdait du sang. Ces mots, exprimés avec le peu de force qu’elle semblait avoir, témoignent de la gravité de son état.

L’agression s’est déroulée tard dans la nuit devant son domicile par une personne non identifiée qui lui a asséné trois coups de couteau et un coup sur la têt, selon le récit fait par son entourage. Maimouna Ndour Faye était au téléphone avec une personne qui, alertée par l’incident, a prévenu ses proches. La séquence vidéo montre également Maimouna Ndour Faye au sol, tentant de montrer l’ampleur de ses blessures en filmant son bras ensanglanté.

Malgré la gravité de son état, il est à noter que Maimouna Ndour Faye a été hospitalisée et sa vie n’est plus en danger. Cet incident soulève de sérieuses préoccupations concernant la sécurité des personnalités publiques et des journalistes.

Sanslimites a préféré ne pas diffuser la vidéo sur son site.

« Président intérimaire » : Macky Sall va-t-il confier le pouvoir à Amadou Mame Diop ?

Le brouillard plane sur l’avenir politique du Sénégal. Alors que le dialogue national a proposé le 2 juin pour la tenue de l’élection présidentielle, le chef de l’État sortant a juré, ce jeudi, qu’il va quitter ses fonctions le 2 avril. Son  »ami » Madiambal Diagne va plus loin. Il révèle que Macky Sall compte saisir, ce vendredi, le Conseil constitutionnel pour lui demander d’installer un président par intérim.

« Président intérimaire ». L’expression a tout son sens, surtout qu’elle est avancée, et pour la première fois d’ailleurs, par l’un des proches du chef de l’État Macky Sall. Pourtant, celui-ci affirmait clairement, le 22 février dernier, qu’il écartait toute idée de démission, non sans annoncer et réitérer qu’il allait quitter ses fonctions de président de la République le 2 avril prochain, à la fin de son second et dernier quinquennat.

Pour Madiambal Diagne, le chef de l’État compte saisir les sept sages, demain vendredi, pour leur demander d’installer un président intérimaire. « Sa décision est irrévocable. Macky Sall nous a annoncé qu’il va écrire au Conseil constitutionnel le 1er mars 2024 pour préciser qu’il quitte ses fonctions au terme de son mandat et qu’il invite le CC à installer un président intérimaire à la date du 2 avril 2024 », a-t-il posté sur X.

Mais, que va-t-il se passer, si tel est le cas ? Le président de l’Assemblée nationale, le Dr Amadou Mame Diop, sera-t-il le cinquième président de la République du Sénégal ? Pour cette interrogation, les experts semblent divisés.

Un juriste contacté par Seneweb précise que si le président quitte ses fonctions le 2 avril, il ne s’agit pas de vacance de pouvoir prévue par la Constitution. Il rappelle que la charte fondamentale prévoit un intérim à la tête de l’État dans son article 39 : « En cas de démission, d’empêchement ou de décès, le président de la République est suppléé par le président de l’Assemblée nationale. » « Au-delà du 2 avril, nous ne serons plus dans le cadre de suppléance, en tout cas pas tel que mentionné dans les dispositions constitutionnelles c’est-à-dire ‘’démission’’, ‘’empêchement ou ‘’décès’’», a ajouté notre interlocuteur, préférant attendre de voir l’appréciation que le Conseil constitutionnel fera de cette situation.

« Le seul cas de suppléance prévu par la Constitution concerne le président de l’Assemblée nationale qui est la deuxième personnalité de l’État. Donc, s’il y a lieu de choisir un président par intérim, ce sera sans nul doute le président de l’Assemblée nationale », explique un autre juriste.

«Macky Sall peut, à deux, trois jours de la fin de son mandat, démissionner »

« Nous ne sommes pas dans le cadre de l’article 39 qui prévoit la vacance du pouvoir. Personne ne va le remplacer durant la période du report », appuie l’analyste politique Babacar Ndiaye. Il s’agit d’un cas de figure sans précédent. « On va vers l’inconnu », a-t-il notamment prévenu sur TV5.

Toutefois, du côté de la majorité, l’on annonce une autre stratégie qui pourrait être favorable au successeur de Moustapha Niasse au niveau du Parlement sénégalais. « Il nous a habitués à des surprises, laisse entendre un proche du Premier ministre Amadou Ba. Il peut, à deux, trois jours ou à une semaine de la fin de son mandat, rendre le tablier et dans ce cas, le Conseil constitutionnel sera tenu de constater la vacance du pouvoir et installer le président de l’Assemblée nationale ».

Installé dans le fauteuil présidentiel, le suppléant aura 60 à 90 jours pour organiser le scrutin présidentiel. Une situation que beaucoup d’observateurs de la vie politique considèrent comme une prolongation du mandat par autre moyen. « On sait tous qu’Amadou Mame Diop est un poulain du président Macky Sall et il est très proche de la famille de la première dame Marième Faye Sall. Donc s’il est installé à la tête du pays, c’est comme si c’est son mentor qui restait au pouvoir », ajoute notre informateur membre de l’entourage du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY).

En tout état de cause, si l’on se fie aux informations relayées par la presse de ce jeudi, Macky Sall semble prêt à tous les scénarios, s’il toutefois il se heurtait au niet des sept sages. « Si le Conseil constitutionnel lui impose une date, il peut ne pas prendre un décret pour convoquer le corps électoral. Parce que rien ne l’y oblige », croient savoir des voix du palais qui se sont confiées au journal « L’Observateur ». Ces dernières rapportent qu’en Conseil des ministres mercredi, « Macky Sall n’a pas manqué de relever que les prérogatives électorales prêtées au Conseil constitutionnel [précisément celle d’envoyer les Sénégalais aux urnes] ne sont inscrites nulle part. Il a rappelé que la mission du Conseil se limite à valider les candidatures, vider les contentieux liés au scrutin et publier les résultats des élections».

« L’Observateur » rapporte que le président de la République est allé plus loin. Il «a utilisé un ton menaçant au cas où le Conseil constitutionnel prendrait une décision contraignante».

Chavirement d’une pirogue à St-Louis: Le Pm Amadou BA au chevet des rescapés (Photos)

Arrivé aux environs de 17h à Saint Louis, le Premier Ministre Amadou BA s’est directement rendu au Centre régional hospitalier aux chevets des rescapés. Après avoir recueilli leurs témoignages et rencontré des proches de victimes, le Chef du Gouvernement est allé à la Grande Mosquée, puis au poste frontalier de Gokhou Mbadj. À l’issue de sa visite, le Premier Ministre Amadou BA a présenté, au nom du Chef de l’État et du Gouvernement, ses condoléances émues aux familles éplorées, non sans fustiger l’attitude des passeurs. Les recherches ont permis pour l’instant de retrouver 26 corps sans vie et 47 rescapés dont plusieurs ressortissants de la sous région. Ces derniers ont reconnu qu’ils ont cédé à l’appel des sirènes malgré leurs activités qui leur assurent un revenu correct.
Le Chef du Gouvernement était accompagné d’une forte délégation avec notamment le Ministre des Infrastructures, des Transports et du Développement, Mansour FAYE, par ailleurs Maire de Saint Louis, la Ministre de la Santé Marie Khémesse NGOM NDIAYE, le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Écologique, Alioune NDOYE, le Ministre des Pêches et de l’Économie Maritime, Pape Sagna MBAYE, le Ministre de la Jeunesse et de l’Entrepreneuriat, Pape Malick NDOUR, la Ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité Nationale et de l’Équité Sociale et Territoriale,
Thérèse DIOUF FAYE et du Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement, Seydou GUEYE…

Loi d’amnistie : Bougane Gueye Dany s’oppose radicalement

Bougane Guèye Dany et Macky
Bougane Guèye Dany et Macky

Lors de la conférence de presse des entités politiques opposées aux décisions issues du dialogue national convoqué par le président Macky Sall en vue des élections présidentielles, Bougane Gueye Dany a pris une position franche et ferme, appelant au départ du président actuel et à un changement radical dans la gouvernance du pays.

Après avoir adressé ses félicitations au front pour la démocratie, Bougane Gueye Dany s’est directement adressé au président Macky Sall, lui demandant de quitter le pouvoir et de laisser le pays tel qu’il l’a trouvé. Il a souligné que les spoliés ne doivent pas être utilisés comme prétexte, et que si une loi est décidée, elle doit être acceptée par tous. Il a également rappelé que parmi les 19 candidats présents, l’un d’eux deviendra le prochain président le 2 avril, et que cette décision sera respectée.

« Nous avons une lourde responsabilité dans la lutte contre cette loi d’amnistie. Les politiciens ne sont pas les propriétaires de ce pays. Ce front doit rester uni, avec pour seul adversaire le président Macky Sall. Restons unis », a-t-il déclaré avec détermination.

Bougane Gueye Dany a ainsi appelé à l’unité et à la résistance contre les décisions prises lors du dialogue national, affirmant que le véritable pouvoir appartient au peuple, et que l’heure du changement radical a sonné.

Réintégration de Sonko dans le fichier électoral : Le pourvoi de l’Etat du Sénégal sera jugé le 14 mars

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Condamné et radié des listes électorales, le juge de Ziguinchor avait ordonné la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier avant d’être confirmé par le juge d’instance de Dakar. Mais l’Etat du Sénégal avait introduit un pourvoi contre cette décision. Ce qui sera jugé le 14 mars prochain.

Le processus électoral est déjà arrêté et Ousmane Sonko ne peut plus être candidat à cette présidentielle de 2024, mais le tribunal va examiner le pourvoi de l’Etat du Sénégal, qui contestait la décision du tribunal d’instance de Dakar, confirmant la décision de Ziguinchor demandant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral. 
Cet examen de ce pourvoi aura lieu le 14 mars prochain. Ousmane Sonko sera représenté par Me Bamba Cissé et son pool d’avocats, pendant que l’Etat du Sénégal sera représenté par l’Agent judiciaire d’Etat (AJE), accompagné des avocats de l’Etat dont Me El Hadji Diouf. 

Manifestations au Sénégal : Al Jazeera fait des révélations accablantes et publie ses preuves

Le média arabe, Al Jazeera, a publié ce jeudi un article accablant sur la gestion des forces de défense et de sécurité lors des manifestations au Sénégal ces dernières années. Selon le média, les forces de l’ordre ont utilisé des véhicules offerts par l’Union Européenne destinée à la protection frontalière entre plusieurs pays, notamment le Sénégal et le Mali, pour réprimer ses citoyens à l’intérieur du pays. Le projet était nommé GAR-Sl Sahel et a coûté 75 millions d’euros, soit 49 milliards de FCFA. 

« GAR-SI Sahel était un projet régional s’étalant entre 2016 et 2023 et financé à hauteur de 75 millions d’euros (81,3 millions de dollars / 49 milliards Fcfa ndlr) du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique (FFUE pour l’Afrique), un fonds de développement dédié à la lutte contre les causes profondes de la migration en Afrique », écrit le média, après une enquête de ses journalistes, dont Andrei Popoviciu.

Au lieu d’utiliser ces unités d’élite pour lutter contre la migration qui fait d’énormes ravages au Sénégal et dans la sous-région, les moyens ont été utilisés dans la répression lors des manifestations. « Les moyens, initialement prévus pour la cellule criminelle, ont été de facto intégrés aux commandements territoriaux et utilisés par les forces de sécurité sénégalaises, selon une source policière espagnole travaillant au Sénégal. Un ancien officier supérieur de la police sénégalaise a également confirmé l’utilisation de l’unité GAR-SI lors de manifestations en faveur de la démocratie au Sénégal. Lorsqu’on leur a montré les preuves, les groupes de défense des droits de l’homme ont été alarmés », lit-on sur Al Jazeera.

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Selon le média arabe, le projet GAR-Sl Sahel a été créé dans plusieurs pays, mais celui du Sénégal a coûté plusieurs milliards Fcfa. « Des unités GAR-SI ont été créées dans toute la région, dans des pays comme le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal, « comme condition préalable à leur développement socio-économique durable ». L’unité sénégalaise de 300 hommes, créée en 2017, a coûté plus de 7 millions d’euros (4,5 milliards Fcfa) et visait à créer une unité spéciale d’intervention dans la ville de Kidira, à la frontière du Mali, pour protéger le Sénégal. des incursions potentielles de groupes armés et des crimes transfrontaliers, y compris le trafic de migrants ».

Et ces unités d’élite n’ont pas seulement été utilisées pour réprimer les manifestations après le report de la Présidentielle. Elles ont également permis de réprimer une caravane d’Ousmane Sonko en 2023, confirme Al Jazeera. « Dans une vidéo, on voit des membres du personnel de sécurité à bord du même type de véhicules blindés que l’UE a acheté pour le GAR-SI Sénégal tirer des gaz lacrymogènes sur une caravane de protestation organisée par Sonko en mai dernier. Al Jazeera a confirmé que l’incident s’est produit dans le village de Mampatim, au sud du Sénégal, à environ 50 km de Kolda, dans la région de Casamance. Les unités d’élite financées par l’UE étaient plutôt censées être basées dans les zones frontalières du Sénégal avec le Mali pour lutter contre la criminalité transfrontalière », ajoute le document. 

(Vidéo) – Niarél de Guy Marius Sagna: Quand Cheikh Sarr et Fatou Waré raillent le député…

Les mots forts de Oustaz Alioune Sall à Guy Marius Sagna : « Je lui dis que l’Islam ne… »

Dans un geste salué par la communauté musulmane, Guy Marius Sagna a annoncé sa conversion à l’Islam, suscitant des réactions positives et des conseils bienveillants. Parmi ceux-ci, Oustaz Alioune Sall, figure respectée de la communauté religieuse, a exprimé sa joie et offert des conseils empreints de sagesse.

« Je suis heureux de cette nouvelle. J’ai voulu l’embrasser, pour lui témoigner ma joie. C’est pourquoi je l’ai mis en statut sur mon WhatsApp lui disant que l’Islam est fier. Félicitations et du courage, Guy Marius Sagna. Dis Al Hamdoulilahi en toute circonstance », a partagé Oustaz Alioune Sall, manifestant ainsi son soutien et son enthousiasme face à cette conversion

Cependant, conscient des défis que peut représenter ce nouveau chemin spirituel, Oustaz Alioune Sall a également prodigué des conseils avisés à Guy Marius Sagna. « Ce qu’il faisait en termes d’actes sociaux qu’il ne l’arrête pas », souligne-t-il, encourageant ainsi Guy Marius à poursuivre son engagement en faveur des causes sociales qui lui sont chères, même après sa conversion à l’Islam.

Insistant sur l’importance de l’apprentissage et de la connaissance dans la pratique de l’Islam, Oustaz Alioune Sall met en garde contre une approche superficielle de la religion. « L’Islam ne s’apprend pas par la rue. C’est de la recherche. La recherche sur le Coran, sur les hadiths, sur la Sira pour pouvoir bien la pratiquer », conseille-t-il à Guy Marius Sagna.

Loi d’amnistie : La position de Idrissa Seck connue

Idrissa Seck
Idrissa Seck

Lors du dialogue national, Macky Sall a annoncé qu’il va proposer une loi d’amnistie générale pour les faits politiques liés aux manifestations. Une loi qui fait déjà polémique et qui divise les différents acteurs politiques, tout comme les détenus « politiques » censés en bénéficier. 
Sur la Rfm, Ass Babacar Guéye, mandataire national de Idrissa Seck, a dévoilé la position du leader de Rewmi. Selon lui, Idrissa Seck n’est pas favorable à cette loi. « Le parti Rewmi l’a rejeté fermement parce que le président Idrissa Seck croit qu’une loi d’amnistie est une bonne chose, mais elle est toujours clivante. C’est-à-dire qu’elle divise souvent… Idy veut d’abord que les responsabilités soient établies, qu’on répare les torts, qu’on demande pardon avant de parler de l’union des cœurs. Si tel n’est pas le cas, il n’est pas d’accord »,  a fait savoir Ass Babacar Gueye.
Idrissa Seck devient donc la dernière personnalité politique à se dresser devant la loi d’amnistie. Reste désormais à savoir si les députés voteront son adoption. 

« Discussions avancées » entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Il y a quelques jours, Cheikh Yérim Seck annonçait que Macky Sall et Ousmane Sonko étaient en discussions très avancées, ce qui a conduit à la libération des détenus « politiques ». Sur la 7TV, Fadilou Keita, qui a bénéficié de la libération massive de détenus, dément ces informations de CYS.
« Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall », affirme le membre du parti dissous Pastef. 
Pour le silence de Sonko, qui n’a pas démenti ces affirmations par le biais de son mandataire, Fadilou Keita fait savoir que le leader de l’opposition se concentre sur des affaires plus importantes que de répondre à des allégations.

Avec Seneweb

Madiambal Diagne : « Macky Sall invite le Conseil constitutionnel à installer un président intérimaire »

Après le tweet inattendu du président Macky Sall, ce jeudi matin, annonçant qu’il allait rendre le pouvoir le 2 avril, Madiambal Diagne en rajoute une couche en faisant une révélation de taille.
 Selon le journaliste et patron du groupe Avenir Communication, le chef de l’Etat compte saisir les sept sages, demain vendredi, pour leur demander d’installer un président intérimaire. 
« Sa décision est irrévocable. Macky Sall nous a annoncé qu’il va écrire au Conseil constitutionnel ce 1er mars 2024 pour préciser qu’il quitte ses fonctions au terme de son mandat et qu’il invite le CC à installer un président intérimaire à la date du 2 avril 2024 », a-t-il posté sur X. 

Avec Seneweb

Fadilou Keita : « Quand j’ai prévenu Ousmane Sonko que Barth allait nous trahir, il m’a répondu que… »

Récemment libéré de prison, Fadilou Keita était l’invité de Maimouna Ndour Faye sur la 7TV. L’occasion pour le membre de l’ex-Pastef de charger Barthélémy Dias et Khalifa Sall, qu’il accuse d’avoir trahi Ousmane Sonko. Il avait prévenu Ousmane Sonko, dit-il, mais ce dernier a préféré suivre ses convictions.

« Avant les élections locales, nous nous sommes réunis en comité très restreint avec Ousmane Sonko. Ce jour-là, je lui avais dit de ne pas donner Dakar à Barthélemy Dias car il allait nous trahir. Je lui avais clairement dit que Barthélémy allait nous trahir parce qu’il n’était pas stable dans ses propos. Et il y avait un budget très important en jeu…. C’était avant les élections locales, et je l’ai dit devant des témoins ! À l’époque, Ousmane Sonko m’a dit de ne pas faire opposition compte tenu du compagnonnage avec Barthélémy. Je peux dire qu’il a fait preuve d’honnêteté et de fraternité envers des personnes qui n’en valaient pas la peine. En politique, certaines erreurs se paient cash, mais Ousmane Sonko est parfois victime de ses fortes convictions », a raconté Fadilou Keita.

Il a également accusé l’actuel maire de Dakar d’avoir modifié une liste de députés arrêtée qui lui a été remise. « Lors des élections locales, la liste de Yewwi Askan Wi que nous avions remise à Barthélémy Dias pour la destination des conseillers municipaux a été modifiée. Je parle de la liste qui a été validée par Yewwi Askan Wi et remise à Barthélémy Dias. Il l’a changée pour la remplacer par sa propre liste. Lorsque nos responsables à Mermoz Sacré-Cœur l’ont informé de la situation, le président Ousmane Sonko leur a dit de laisser couler. Nous avons vécu ce genre de situation à plusieurs reprises… », a-t-il ajouté.

Cependant, pour Fadilou Keita, ces péripéties ont été un mal pour un bien. « Aujourd’hui, beaucoup pensent que c’était une erreur politique (de s’associer avec Barthélémy Dias et Khalifa Sall, ndlr), mais avec le recul, on peut dire que cela nous a permis de montrer au peuple sénégalais que nous avons été sincères et loyaux envers ces personnes et qu’en retour, elles nous ont trahis. Ils ont trahi Ousmane Sonko et le projet Yewwi Askan Wi ».

Fin de son mandat: Macky Sall s’en va le 2 avril

Conseil constitutionnel : Macky Sall prend une décision radicale

Lors de l’entretien accordé à la RTS, ITV, Le Soleil et Seneweb, jeudi dernier, le Président Macky Sall a déclaré qu’il quittera le pouvoir le 2 avril, martelant que sa décision est irrévocable. Il avait cependant entrebâillé une fenêtre, attachant une condition à l’éventualité d’aller au-delà au cas où l’élection ne se tiendrait pas avant le terme officiel de son mandat : un consensus autour de sa personne pour assurer la transition jusqu’à l’installation de son successeur.

Cette fenêtre serait désormais fermée. À double tour. En effet, rapporte Le Quotidien dans son édition de ce jeudi, «Macky Sall s’en va le 2 avril, [il] a décidé ne pas rester à la tête de l’État une minute de plus».

«Sa décision est irrévocable, car il va la notifier au Conseil constitutionnel dès aujourd’hui [jeudi]. Ce sera aux ‘7 Sages’ de trouver le Président qui va assurer la transition», rapporte le journal du groupe Avenir communication.

Dans les conclusions du dialogue national, organisé lundi et mardi, les participants ont proposé le 2 juin pour la tenue de la présidentielle et que, d’ici à cette date, Macky Sall reste en poste. Le chef de l’État, qui reçoit officiellement les conclusions desdites concertations lundi prochain, prévoit de les soumettre pour avis au Conseil constitutionnel, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

Mais avec l’information rapportée par Le Quotidien, le président de la République va filer une patate chaude aux «Sages».