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Présidentielle : Le Conseil constitutionnel rejette toutes les conclusions du dialogue national

C’est officiel. Saisis pour avis, les sages du Conseil constitutionnel ont rejeté les conclusions du dialogue national.

Dans leur décision, ils ont considéré que « la fixation de la date du scrutin au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire à la Constitution ».

Le Conseil a également precisé que « seuls les 19 candidats retenus par la décision nº 4/E/2024 du 20 février 2024 participent au scrutin ».

Sur le maintien du Président Sall au-delà du 2 avril, les sages ont souligné que « l’article 36, alinéa 2 de la Constitution n’est pas applicable au cas où l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours ».

Loi d’amnistie : Thierno Bocoum tance les députés de l’ex-Pastef

En commission des lois de l’Assemblée nationale avant la plénière de ce mercredi, les députés de l’ex-Pastef se sont abstenus de voter l’adoption de l’examen de la loi d’amnistie. Une posture qui fait couler beaucoup d’encre. 
Leader du mouvement Agir, Thierno Bocoum affirme que s’abstenir de voter cette loi, c’est similaire à la voter. « Voter pour ou s’abstenir de voter contre cette loi d’amnistie c’est délivrer un permis de tuer, de saccager, de torturer en toute impunité. Quand on refuse, on dit NON », a-t-il affirmé dans un premier temps.
« Que ceux qui avaient dénoncé les morts avec véhémence soutiennent les parents dans la recherche de la vérité. Ce n’est pas le moment de se terrer ou d’être ambigu. NON AU PROJET D’AMNISTIE DE MACKY SALL », a ajouté l’homme politique ce mercredi
En ce moment, en séance plénière, les députés débattent et voteront pour ou contre cette loi d’amnistie. Le vote des députés de l’ex-Pastef sera particulièrement scruté. 

Port de bracelet électronique : Une bonne nouvelle pour El Malick Ndiaye (ex-Pastef)

La décrispation sur la scène politique est vraiment en marche. Après la libération de plusieurs détenus, c’est autour de El Malick Ndiaye de se débarrasser de son bracelet électronique. Le juge Oumar Maham Diallo a ordonné la main levée de la mesure de placement sous surveillance avec port bracelet électronique prise contre le Chargé de la communication du parti ex-Pastef.

Le juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo a répondu favorablement à la requête aux fins de mainlevée de la mesure de placement sous surveillance électronique introduite le 20 février 2024 par Me Moussa Sarr au profit de l’inculpé susnommé.

« Ordonnons la mainlevée de la mesure de placement sous surveillance avec port de bracelet électronique prise contre l’inculpé El Malick Ndiaye avec assignation à demeurer dans la région de Dakar« , a écrit le Doyen Juges

Pour rappel, El Malick Ndiaye a été inculpé pour diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois.

Vote Loi Amnistie : Pastef Entre Renforcement Impunité Et Réhabilitation Sonko

La question de l’amnistie générale au Sénégal, couvrant les incidents politiques survenus entre 2021 et 2024, dont la séance plénière est prévue ce mercredi à l’Assemblée nationale, suscite des débats et des tensions.

La proposition de loi, initiée par le Président Macky Sall, vise à apaiser le climat politique et social du pays. Certains députés, notamment ceux du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), expriment leur soutien à cette initiative, soulignant qu’elle pourrait conduire à la libération d’Ousmane Sonko et d’autres prisonniers politiques.

Cependant, des critiques émergent, dénonçant le risque d’impunité pour les responsables de violations des droits humains.

La date du vote sur ce projet de loi d’amnistie est fixée ce 6 mars en plénière à l’Assemblée nationale. Certains députés de Pastef se retrouvent dans une position délicate, hésitant entre le renforcement de l’impunité et la réhabilitation de Ousmane Sonko. Ils se sont abstenus mardi lors du débat en commission, exprimant des préoccupations non résolues et annonçant qu’ils pourraient reposer ces questions lors de la plénière.

Les débats autour de cette amnistie soulignent les divisions et les enjeux politiques au Sénégal, mettant en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre la recherche de la vérité, la justice, et la réconciliation nationale.

Urgent – Date De La Présidentielle 2024 : Le Conseil Constitutionnel A Tranché

L’information vient de tomber. Dans sa parution du jour, le journal EnQuête de révéler que le Conseil constitutionnel a tranché sur la date de l’élection Présidentielle proposée par le Dialogue national.

Ainsi, selon le quotidien, le Conseil en plus de rejeter la date du 02 juin pour la tenue de l’élection présidentielle, a maintenu l’invalidation de la candidature de Karim Wade.

Sur ce, il a confirmé la liste des 19 candidats validés.

Toujours selon le journal, il a maintenu la fin du mandat du Président Macky Sall pour le 02 avril prochain.

Pour mémoire, les Conclusions du Dialogue National ont mis l’accent sur ces accords :

Organiser l’élection présidentielle pendant le mois de juin 2024 de préférence le 02 ;

Maintenir les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel avec la réserve d’un nouvel examen des candidatures pour régler la question des éventuels cas de double nationalité et les corrections nécessaires pour les parrainages des candidats qui se considèrent lésés par le système et qui se font appelés « spoliés » ou « recalés ».

Djiby Gueye Ndiaye, chef de protocole de Sonko : « Ce que Ousmane a dit aux émissaires de l’Etat »

Interrogé par 2A TV, le chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye, est revenu sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’Etat, dont Pierre Goudiaby Atepa. 
« Atepa est venu voir Sonko deux fois. La première fois, il n’a même pas fait 10 minutes. Il ne voulait pas parler devant le garde pénitencier, Sonko lui a dit que s’il ne souhaitait pas parler en sa présence, il devait aller voir ses supérieurs parce que le garde fait son travail. Il est parti sans dire son message et il est revenu plus tard », a d’abord confié Djiby Gueye Ndiaye.
« J’ai entendu parler d’échanges (entre Sonko et le gouvernement). Je suis allé le voir, il m’a fait savoir qu’il n’a envoyé personne. Sonko m’a dit : ‘si je dealais, je l’aurais assumé et l’aurait dit publiquement. Si j’avais un message, c’est toi que j’aurais choisi pour le porter. Mais si des membres de l’Etat viennent me voir, je les écoute, mais je leur dit 3 choses : je ne demande rien, je ne négocie rien et ce dossier (son emprisonnement, ndlr) est une mascarade et le temps que je ferais ici m’importe peu », a raconté le chef de protocole de Sonko.

Ramadan : Les mises en garde du CNRA aux médias

Dans un peu plus d’une semaine, les musulmans vont observer le mois de Ramadan. Une période qui arrive également avec la production de mini-séries et émissions religieuses pour s’accorder au thème. Cependant, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) prévient qu’il ne laissera pas tout passer. 
« Le CNRA appelle les médias à accorder une grande attention et un soin particulier aux contenus des sketches et émissions ramadan. Le CNRA attire l’attention des médias et les invite à davantage de vigilance dans le choix des programmes à diffuser pendant le mois de ramadan », écrit l’agence dans un communiqué reçu à Seneweb.
Ainsi, le CNRA prévient qu’il sera interdit la diffusion de contenus de nature à constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, un contenu qui pourrait tourner en dérision la religion, entraîner ou provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés.
Dans ce contexte pré-électoral, le CNRA sera également vigilant concernant les contenus pouvant dénigrer ou favoriser un acteur politique. « Dans ce contexte pré-électoral, le CNRA met en garde contre l’utilisation des sketches et émissions ramadan pour la diffusion de contenus politiques, notamment ceux faisant la propagande en faveur de candidats ou s’attaquant à d’autres », lit-on.

Vote de la loi d’amnistie : Voici ce que comptent faire les députés du PDS

À travers un communiqué de presse, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement  ont réagi au projet de loi d’amnistie qui sera soumis à l’appréciation des députés, demain mercredi. Et c’est pour annoncer qu’ils voteront selon la position exprimée par les députés de Yewwi Askan Wi. 
« Le PDS, fidèle à sa longue tradition de dialogue, à ses valeurs de paix, de pardon, de réconciliation, de démocratie, est attaché à l’organisation d’une élection présidentielle inclusive. Ainsi, les députés PDS du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement entendent se conformer aux positions du groupe parlementaire Yewwi, qui est principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Par conséquent, les députés du PDS voteront selon la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi affilié à la formation politique de monsieur Ousmane Sonko », lit-on dans ce document. 
« Toutefois, ont-ils poursuivi, en cas de refus du groupe Yewwi de voter la loi d’amnistie, il serait préférable que le texte soit retiré ».
Ces parlementaires libéraux ont, par ailleurs, salué cette initiative du président de la République Macky Sall visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale suite aux événements douloureux de mars 2021.
Ils rappellent, enfin, que « ce projet de loi permettra la libération de M. Ousmane Sonko et lui offrira également une pleine et entière participation à la vie démocratique de notre pays, ainsi que la libération de nombreux jeunes Sénégalais qui pourront rejoindre leur famille à la veille du mois béni de ramadan ».

Sénégal : « le projet de loi d’amnistie ouvre la porte à l’impunité », selon Human Rights Watch

Macky Sall
Macky Sall

Un projet de loi d’amnistie soumis par  le président sénégalais Macky Sall aux membres de l’Assemblée nationale le 4 mars 2024 ouvre la porte à l’impunité pour des crimes graves, a déclaré Human Rights Watch, ce mardi, dans un communiqué.

« Le projet de loi, s’il est adopté, pourrait effectivement accorder l’impunité aux responsables responsables de graves violations des droits humains », a déclaré Ilaria Allegrozzi , chercheuse principale sur le Sahel à Human Rights Watch. « Toute amnistie qui renforce l’impunité en exonérant les responsables du gouvernement et des forces de sécurité dans de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal. »

Le projet de texte précise que l’amnistie porte sur « tous les actes pouvant être qualifiés d’infractions pénales ou correctionnelles commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, relatifs à des manifestations ou ayant des motivations politiques, notamment ». celles faites par n’importe quel média de communication, que les auteurs aient été ou non jugés.

Human Rights Watch a déjà documenté le recours excessif à la force par les forces de sécurité sénégalaises, notamment à balles réelles et à l’usage inapproprié de gaz lacrymogènes, pour disperser les manifestants en  mars 2021 , juin 2023 et février 2024 . Au moins 40 personnes ont été tuées lors d’affrontements violents depuis mars 2021, sans que personne n’ait à rendre de comptes. Selon l’opposition et la société civile, jusqu’à 1 000 membres de l’opposition, dont des chefs de parti et des candidats à la présidentielle, des journalistes et des militants, ont été arrêtés dans tout le pays entre mars 2021 et janvier 2023. Depuis l’annonce du report des élections, au moins 344 d’entre eux ont été libérés, selon à Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice du Sénégal.

Human Rights Watch a également documenté le manque de respect du droit à une procédure régulière des personnes arrêtées dans le cadre de manifestations dirigées par l’opposition depuis 2021, notamment des accusations fabriquées de toutes pièces, le manque de preuves pour étayer les accusations, la détention provisoire prolongée et les mauvais traitements et la torture dans les prisons. détention ou lors de son arrestation.

« Il existe des preuves solides indiquant que l’écrasante majorité des personnes arrêtées dans le cadre de manifestations menées par l’opposition l’ont été de manière arbitraire et que les accusations portées contre elles étaient politiquement motivées. Mettre fin aux poursuites judiciaires contre ces personnes est donc une étape positive », a déclaré un défenseur des droits humains sénégalais, avocat spécialisé dans les droits de l’homme. « Toutefois, accorder une amnistie générale, y compris à certains membres des forces de défense et de sécurité qui ont été accusés de manière crédible de violences meurtrières lors des manifestations, constitue une trahison envers les victimes et compromet leur accès à la justice.

Le projet de loi d’amnistie a été critiqué à la fois par l’opposition et par des groupes de la société civile . Plusieurs victimes des violences depuis 2021 ont également exprimé de sérieuses inquiétudes à Human Rights Watch quant au fait que la loi pourrait entraver leurs chances d’établir la responsabilité des violences qu’elles ont subies. « Je suis profondément déçu par ce projet de loi », a déclaré un opposant de 28 ans arrêté le 1er juin 2023 à Mbour, région de Thiès. « Il s’agit d’une tentative de blanchir les crimes commis par les forces de sécurité, notamment la torture, dont j’ai malheureusement été victime. »

Le projet de loi d’amnistie intervient alors que le Sénégal fait face à une crise politique majeure suite à l’annonce par le président Sall du report de l’élection présidentielle prévue le 25 février. Une décision qui a été dénoncée comme un « coup d’État constitutionnel » par l’opposition et la société civile. groupes, ont déclenché des violences meurtrières à travers le pays.

Le 6 février, le Parlement sénégalais a voté le report des élections présidentielles au 15 décembre après une session chaotique de l’Assemblée nationale au cours de laquelle les forces de sécurité ont destitué les législateurs de l’opposition. Le 15 février, le Conseil constitutionnel du Sénégal a annulé ce retard et a appelé à ce que le vote soit organisé « dans les plus brefs délais ». Sall a alors annoncé un « dialogue national », que l’opposition a rejeté et a exigéque les élections aient lieu avant le 2 juin. Les Sénégalais attendent depuis lors une nouvelle date d’élection. Le mandat de Sall prend officiellement fin le 2 avril.

Les principaux traités internationaux auxquels le Sénégal est partie – notamment la Convention contre la torture et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale – prévoient que les personnes présumées responsables de crimes graves doivent être poursuivies équitablement. Une amnistie pour les crimes graves serait également contraire aux principes fondateurs de l’ Union africaine et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples .

« Le président Sall a déclaré que l’amnistie serait accordée dans un esprit de réconciliation nationale », a déclaré Allegrozzi. « Mais les tentatives de réconciliation générale ne doivent pas être un moyen d’échapper aux responsabilités. »

Le Groupe EDK triomphe aux Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024

Le Groupe EDK, un leader dans le secteur de la distribution d’hydrocarbures, célèbre une victoire historique aux Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024. Sous la direction de leur PDG, M. Demba KA, l’entreprise a été honorée pour son accord révolutionnaire sur les obligations en monnaie locale, démontrant ainsi son engagement et son excellence dans le secteur financier.

L’émission remarquable de 10 milliards de XOF en janvier 2023, avec Invictus Capital Finance en tant que chef de file/distributeurs chefs de groupe (JLMs), a marqué une étape significative. Cette opération, saluée comme la première du genre par une entreprise de distribution d’hydrocarbures dans l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a permis au Groupe EDK de concrétiser son plan de développement. Elle a également joué un rôle crucial dans l’optimisation des coûts et le renforcement de la part de marché, symbolisé par l’ouverture de 10 nouvelles stations-service au début de 2024.

Cette réussite extraordinaire est le fruit du dévouement, de l’ingéniosité et du professionnalisme de toute l’équipe du Groupe EDK. Le PDG exprime sa gratitude envers chaque membre, soulignant l’honneur de travailler avec une équipe aussi talentueuse et dévouée.

La consécration de cette réussite aura lieu lors d’une cérémonie prestigieuse les 5 et 6 mars 2024 au Zeitz MOCCA, à Cape Town, en Afrique du Sud. Cet événement offre une opportunité unique de mettre en lumière l’excellence, l’innovation et l’engagement du Groupe EDK dans le domaine financier.

Félicitations à toute l’équipe pour cette réalisation exceptionnelle. Ensemble, le Groupe EDK s’engage à repousser continuellement les limites et à atteindre de nouveaux sommets pour le bien-être des Sénégalais et de l’Afrique dans son ensemble.

Résumé (Français) : Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024

GFC Media Group (GFC) est une entreprise leader dans l’organisation d’événements en finance d’entreprise et en banque d’investissement pour les marchés émergents et frontières. Avec plus de 5000 participants chaque année, GFC se concentre sur la mise en relation d’individus avec des partenaires commerciaux et des contreparties à travers des conférences, des tables rondes, des journées d’information et des remises de prix. Établi en 2009 par Alex Johnson, GFC a observé une tendance post-crise financière mondiale, conduisant les emprunteurs d’entreprises à passer des prêts aux obligations. Le premier événement, Bonds, Loans & Sukuk Middle East, a été lancé en 2010, et GFC a depuis organisé des événements à travers le monde.

En réponse à la pandémie de COVID-19 en 2020, GFC a déplacé ses activités en ligne, organisant une conférence en ligne de 24 heures avec plus de 150 intervenants et 2000 participants. Les valeurs de GFC incluent la recherche incessante de l’excellence, le travail d’équipe et la dévotion, avec un accent sur une performance de haute qualité constante.

Les témoignages de clients soulignent la capacité de GFC à fournir des informations crédibles, honnêtes et complètes sur les marchés financiers, faisant de leurs conférences une expérience unique et précieuse pour les participants.

brochure_bonds_loans_esg_capital_markets_africa_2024_hr_28_02.pdf Brochure-Bonds-Loans-ESG-Capital-Markets-Africa-2024-HR-28.02.pdf  (6.32 Mo)

EDK Group Triumphs at Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024

The EDK Group, a leader in the hydrocarbon distribution sector, is celebrating a historic victory at the Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024. Under the leadership of their CEO, Mr. Demba KA, the company was honored for its groundbreaking local currency bond agreement, showcasing its commitment and excellence in the financial sector.

The remarkable issuance of XOF10 billion in January 2023, with Invictus Capital Finance as the bookrunner/JLMs, marked a significant milestone. This operation, hailed as the first of its kind by a hydrocarbon distribution company in the West African Economic and Monetary Union (WAEMU), allowed the EDK Group to materialize its development plan. It also played a crucial role in cost optimization and market share strengthening, symbolized by the opening of 10 new service stations in early 2024.

This extraordinary success is the result of the dedication, ingenuity, and professionalism of the entire EDK Group team. The CEO expresses gratitude to each member, highlighting the honor of working with such a talented and dedicated team.

The recognition of this achievement will take place during a prestigious ceremony on March 5th and 6th, 2024, at Zeitz MOCCA in Cape Town, South Africa. This event offers a unique opportunity to showcase the excellence, innovation, and commitment of the EDK Group in the financial domain.

Congratulations to the entire team for this outstanding accomplishment. Together, the EDK Group is committed to continually pushing boundaries and reaching new heights for the well-being of Senegalese and Africa as a whole.

Résumé (Summary): Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa 2024

GFC Media Group (GFC) is a leading corporate finance and investment banking events business for emerging and frontier markets. With over 5,000 attendees annually, GFC focuses on connecting individuals with business partners and counterparties through conferences, roundtables, briefing days, and awards. Established in 2009 by Alex Johnson, GFC observed a trend post-Global Financial Crisis, leading to the shift of corporate borrowers from loans to bonds. The first-ever event, Bonds, Loans & Sukuk Middle East, was launched in 2010, and GFC has since hosted events globally.

In response to the COVID-19 pandemic in 2020, GFC transitioned its business online, hosting a 24-hour online conference featuring over 150 speakers and 2,000 participants. The values of GFC include a relentless pursuit of excellence, teamwork, and dedication, with a focus on consistent high-quality performance.

Customer testimonials emphasize GFC’s ability to provide credible, honest, and comprehensive information about financial markets, making their conferences a unique and valuable experience for attendees.

flyer_a5_invitation_anniversaire_cercle_jaune_et_blanc.pdf Flyer A5 Invitation Anniversaire Cercle Jaune et Blanc.pdf  (25.43 Mo)

Avec Leral

Antoine Félix A. Diome: « Au Sénégal, il n’y pas de pénurie de gaz butane… »

Antoine Félix A. Diome
Antoine Félix A. Diome

Pour mettre fin aux supputations et mauvaises interprétations sur cette supposée pénurie de gaz butane annoncée depuis quelques semaines au Sénégal, le ministre du pétrole et des énergies, a tenu à faire la précision : « L’information , c’est qu’il y a un manque de bouteilles, mais pas de pénurie de gaz butane ». Antoine Félix Diome ajoute à cela que le gaz butane, comme les autres produits d’hydrocarbures, sont évalués par rapport aux stocks de sécurité qui doivent toujours exister au Sénégal et les autorisations d’importation se font compte tenu de ces évaluations. 

Ainsi, le ministre rappelle que les raisons de cette pénurie de bouteilles sont multiples. Il y a déjà cette interchangeabilité entre les différents distributeurs, mais aussi, la fuite dans certaines régions. 

Ces explications du ministre Antoine Félix  Abdoulaye Diome ont été enregistrées par les acteurs de la presse avec qui, il partageait des informations sur les enjeux pétroliers et gaziers.

Abdou Karim Gueye: « Ousmane Sonko doit tendre la main à Macky Sall »

Il faut dialoguer pour l’intérêt du Sénégal. C’est l’avis d’Abdou Karim Gueye, qui s’est prononcé sur la crise politique actuelle. D’après le leader du mouvement Nittu Dëgg, c’est Ousmane Sonko qui doit tendre la main à Macky Sall. « Macky Sall a été trompé. C’est un homme comme les autres et il a fait des erreurs. L’intérêt du Sénégal est plus important que Macky Sall et Ousmane Sonko. Il faut mettre au devant l’intérêt du pays dans tout ce que l’ont fait », a déclaré le leader du mouvement Nittu Dëgg. Contrairement à ceux qui sont contre le dialogue, Abdou Karim Gueye estime qu’Ousmane Sonko doit dialoguer, non pas pour lui, mais pour l’intérêt du Sénégal. « Il doit aider ce pays en libérant Macky Sall, qu’il nous laisse avec notre pays, parce quoi qu’on dise le Sénégal est toujours entre ses mains. Il faut qu’il tende la main à Macky Sall pour l’avenir du pays. Sinon, le pays va vers un avenir sombre », a-t-il fait savoir face à Pape Alé Niang.
Il faut dialoguer pour l’intérêt du Sénégal. C’est l’avis d’Abdou Karim Gueye, qui s’est prononcé sur la crise politique actuelle. D’après le leader du mouvement Nittu Dëgg, c’est Ousmane Sonko qui doit tendre la main à Macky Sall. « Macky Sall a été trompé. C’est un homme comme les autres et il a fait des erreurs. L’intérêt du Sénégal est plus important que Macky Sall et Ousmane Sonko. Il faut mettre au devant l’intérêt du pays dans tout ce que l’ont fait », a déclaré le leader du mouvement Nittu Dëgg. Contrairement à ceux qui sont contre le dialogue, Abdou Karim Gueye estime qu’Ousmane Sonko doit dialoguer, non pas pour lui, mais pour l’intérêt du Sénégal. « Il doit aider ce pays en libérant Macky Sall, qu’il nous laisse avec notre pays, parce quoi qu’on dise le Sénégal est toujours entre ses mains. Il faut qu’il tende la main à Macky Sall pour l’avenir du pays. Sinon, le pays va vers un avenir sombre », a-t-il fait savoir face à Pape Alé Niang.

Il faut dialoguer pour l’intérêt du Sénégal. C’est l’avis d’Abdou Karim Gueye, qui s’est prononcé sur la crise politique actuelle. D’après le leader du mouvement Nittu Dëgg, c’est Ousmane Sonko qui doit tendre la main à Macky Sall.

« Macky Sall a été trompé. C’est un homme comme les autres et il a fait des erreurs. L’intérêt du Sénégal est plus important que Macky Sall et Ousmane Sonko. Il faut mettre au devant l’intérêt du pays dans tout ce que l’ont fait », a déclaré le leader du mouvement Nittu Dëgg.

Contrairement à ceux qui sont contre le dialogue, Abdou Karim Gueye estime qu’Ousmane Sonko doit dialoguer, non pas pour lui, mais pour l’intérêt du Sénégal.

« Il doit aider ce pays en libérant Macky Sall, qu’il nous laisse avec notre pays, parce quoi qu’on dise le Sénégal est toujours entre ses mains. Il faut qu’il tende la main à Macky Sall pour l’avenir du pays. Sinon, le pays va vers un avenir sombre », a-t-il fait savoir face à Pape Alé Niang.

Affaire des Diamants : Me Moussa Diop bénéficie d’une liberté provisoire

Me Moussa Diop est libre. En détention préventive depuis le 15 décembre dernier, le candidat à la présidentielle de 2024 vient d’obtenir une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. 

L’ancien patron de Dakar Dem Dikk est poursuivi pour Offense au Chef de l’état, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, Diffusion de fausses nouvelles, Diffamation, contrefaçon de sceau de l’état, Faux et usages de faux. 

Pour rappel, lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, le président du mouvement AG Jotna a brandi des documents accusant l’ancien ministre de l’énergie, des mines et de l’industrie, d’avoir délivré une autorisation d’exploration et d’exploitation d’une mine dans le Nord du Sénégal ». Ce dernier, après « ces accusations », avait intenté une action judiciaire en déposant une plainte de même que le procureur de la République qui s’auto-saisit de l’affaire. À rappeler que l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk avait également cité d’autres supposés protagonistes notamment l’homme d’affaires Jean Claude Mimran, Mamadou Diagne Ndiaye du Cnoss, et même le président de la République. 

Avec Dakaractu

Lamb : Le prochain adversaire de Siteu déjà désigné, un combat au sommet

Le prochain adversaire de Siteu sera le vainqueur du combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux, selon l’annonce faite par le promoteur Baye Ndiaye. Albourakh Évents vient de partager cette information, suscitant l’enthousiasme dans le monde de la lutte.

La structure dirigée par Baye Ndiaye a confirmé avoir conclu un accord avec Siteu pour son prochain combat, qui sera organisé après le combat du 30 juin entre Ama Baldé et Gris Bordeaux. Ainsi, Baye Ndiaye attendra le résultat de ce choc entre Pikine et Fass pour déterminer l’adversaire futur du Tarkinda. En d’autres termes, le combat opposera Siteu au gagnant du duel entre Ama Baldé et Gris Bordeaux.

« Initialement, nous envisagions le combat entre Balla Gaye 2 et Siteu , mais cela ne s’est pas concrétisé. Depuis, nous cherchions un adversaire pour Siteu, qui a finalement accepté de recevoir une avance sur cachet et de défier le vainqueur du combat entre Ama Baldé et Gris Bordeaux », a précisé Baye Ndiaye lors d’une intervention sur Albourakh Events TV. Il est à noter que ce combat est programmé pour la saison 2024-2025.

Birahim Seck interpelle Pastef : « Votre position sur la loi d’amnistie est ambiguë »

La loi d’amnistie, sujet brûlant de l’actualité politique sénégalaise, sera au cœur des débats lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale prévue ce mercredi. Un événement décisif qui suscite déjà des controverses et des prises de position vives.

Lors de l’examen du projet de loi par la Commission des Lois ce mardi 5 mars, une tendance s’est dégagée : la majorité des députés présents ont exprimé leur soutien au texte. Toutefois, une abstention notable a marqué les débats, principalement de la part des députés de l’ex-Pastef, connus pour leur opposition systématique aux projets de loi. Parmi eux, Birame Souleye Diop, président du groupe Yewwi Askan Wi, a choisi de s’abstenir, tout comme un député du Parti démocratique sénégalais.

Selon des informations internes à la coalition Yewwi Askan Wi, seuls les députés du Pur ont exprimé un vote défavorable. Cette diversité de positions soulève des interrogations quant à l’unité des différentes factions politiques face à cette question cruciale.Birahim Seck via son compte sur X (anciennement Twitter), n’a pas tardé à réagir en pointant du doigt ce qu’il qualifie d’ambiguïté de l’ex-Pastef vis-à-vis du projet de loi d’amnistie. « A l’ex Pastef, votre ambiguïté sur le projet de loi d’amnistie ne vous différencie pas des politiciens habituels. Nous verrons à la plénière », a-t-il déclaré, laissant présager un débat animé lors de la séance plénière.

Cependant, des clarifications ont été apportées par Jotna Media, un média proche de l’ex-Pastef. Selon leurs informations, les rumeurs de boycott des députés de Pastef lors de l’examen du projet de loi en commission des lois sont infondées. Tous les députés membres de la Commission des Lois de l’ex-Pastef étaient présents lors de cette séance. Cette mise au point vise à rectifier toute confusion quant à la participation des membres de l’ex-Pastef dans le processus décisionnel.

La séance plénière pour l’examen définitif du projet d’amnistie est ainsi attendue avec impatience, prévue pour le mercredi 6 mars. L’issue de ce débat crucial pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais et influencer les choix électoraux à venir.

Affaire Maïmouna Ndour Faye : les caméras de surveillance refusent de parler

Aucun suspect n’a encore été identifié par la Section de recherches (SR) qui mène l’enquête dans l’affaire Maïmouna Ndour Faye. Libération, qui donne l’information, précise que les images tirées des caméras de surveillance sont « difficilement exploitables » en raison de « leur mauvaise qualité » due à « l’heure très tardive » à laquelle la scène a été filmée.

Pour rappel, la journaliste et patronne de 7TV a été sauvagement agressée au couteau jeudi dernier dans la soirée. Elle venait de terminer son émission dont l’invité était Farba Ngom. Elle a été évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam après avoir reçu trois coups de couteau. Son pronostic vital n’est pas engagé.

L’enquête se poursuit, toutefois, après l’audition des témoins dont les premiers à porter secours à la victime, indique le journal. Qui rappelle que l’agresseur s’est emparé du sac à main de la victime. Celui-ci a été retrouvé abandonné quelques mètres plus loin vidé de son contenu dont une somme d’argent. Le montant n’a pas été précisé.

Projet de loi d’Amnistie : la réunion secrète des députés de Taxawu Sénégal

L’Assemblée nationale en mode fast-track. Saisie en procédure d’urgence, la Conférence des présidents du Parlement s’est réuni hier pour fixer la date de la plénière à l’effet d’examiner le projet de loi portant amnistie des faits ayant eu lieu entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024.

Les Échos informe que les députés de Taxawu Sénégal étaient en réunion hier « jusque tard dans la nuit » avec leur leader Khalifa Sall. Le journal croit savoir qu’il était question de la position à adopter par rapport au vote dudit projet de loi.

La source prédit que « la bataille entre Pastef et Taxawu va se poursuivre (au sein) de l’hémicycle après la rue. »

Pour rappel, des échauffourées ont mis aux prises des partisans de Khalifa Ababacar Sall et d’Ousmane Sonko, samedi, lors du rassemblement organisé par le Front de résistance, une structure regroupant plusieurs entités pour la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, le 2 avril prochain.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Les enquêteurs ont récupéré les images des caméras de surveillance

La Section de Recherches qui a hérité de l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye s’active et déploie les gros moyens pour mettre la main sur l’agresseur présumé de la directrice de la 7TV. Ainsi, les enquêteurs ont pu récupérer les images des caméras de surveillance. Mais selon nos confrères de Senenews, elles sont difficilement exploitables en raison de leur mauvaise qualité due à l’heure très tardive.

Toutefois, les gendarmes ne désespèrent pas après avoir entendu plusieurs témoins dont les premiers à venir au secours de Maimouna Ndour Faye. Mais jusqu’à hier, aucun suspect n’a été encore arrêté.

La patronne de la 7TV a été sauvagement agressée au couteau jeudi dernier dans la soirée. Elle a été évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Loi d’amnistie : Ousmane Sonko va retrouver son éligibilité

Ousmane Sonko va-t-il retrouver ses droits civiques et politiques avec le vote de la loi d’amnistie ? C’est la question que se posent beaucoup de Sénégalais suite à l’adoption du projet de loi, qui sera incessamment présenté à l’Assemblée nationale. S’il est sûr que l’affaire ‘Sweet Beauty’ de nature privée est exclue du projet de loi, il n’en est pas ainsi de l’affaire Mame Mbaye Niang à l’origine de l’invalidation de la candidature du leader de l’ex Pastef.

Projet de loi

A lire le projet de loi d’amnistie, on peut même dire sans risque de se tromper, qu’il a été bien « taillé » pour permettre à Ousmane Sonko de retrouver son éligibilité. En effet, dans ce projet de loi, les faits qui seront amnistiés ne concernent pas seulement ceux relatifs aux manifestations politiques, mais aussi ceux ayant des « motivations politiques », y compris faites par tout support de communication.

« Sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non« , prévoit l’article premier du projet de loi d’amnistie.

Affaire de diffamation

Les propos diffamatoires d’Ousmane Sonko contre Mame Mbaye Niang ont été tenus lors d’une conférence de presse politique, donc la motivation est politique, aussi, ils ont été repris à travers les médias, support de communication.

Par conséquent, cette condamnation rentre dans la cadre de l’article premier ci-dessus, elle sera donc effacée par la loi d’amnistie si elle est adoptée par l’Assemblée nationale. Mieux, cette loi d’amnistie va également permettre à Ousmane Sonko de retrouver ses droits civiques et politiques.

En effet, dans cette affaire, le leader de l’ex-pastef a été définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis. Et c’est cette condamnation qui a justifié l’invalidation de sa candidature, comme l’a dit le Conseil constitutionnel à travers son considérant 18 dans sa décision consacrant la liste définitive des candidats pour la présidentielle de 2024.

Exposé des motifs

Toujours pour dire qu’Ousmane Sonko a marqué l’esprit du législateur, dans l’exposé des motifs du projet de loi d’amnistie, il a été émis la volonté de « permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ». L’exposé rappelle que « certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entraîné des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d’élection. » Et c’est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient « pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024« , a motivé le législateur.

Avant le 2 avril : L’entourage de Macky Sall le pousserait à démissionner

Macky Sall
Macky Sall

Des pressions importantes seraient exercées sur le président sénégalais Macky Sall pour qu’il démissionne avant le 2 avril, date de la fin de son mandat.

Certains membres influents de son parti, l’Alliance pour la République (APR), le pousseraient à prendre cette décision, ce qui pourrait entraîner des changements significatifs sur la scène politique du pays.

Selon le journal Le Quotidien, la motivation derrière cette stratégie semble être le désir de relancer le processus électoral en cours et ouvrir la voie à de nouvelles candidatures au sein du parti APR.

Cependant, la démission de Macky Sall pourrait avoir des conséquences incertaines sur sa réputation après douze années à la présidence, s’est empressé d’alerter le média.

Loi d’amnistie : Ousmane Sonko va-t-il retrouver son éligibilité ?

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Ousmane Sonko va-t-il retrouver ses droits civiques et politiques avec le vote de la loi d’amnistie ? C’est la question que se posent beaucoup de Sénégalais suite à l’adoption du projet de loi, qui sera incessamment présenté à l’Assemblée nationale. S’il est sûr que l’affaire ‘Sweet Beauty’ de nature privée est exclue du projet de loi, il n’en est pas ainsi de l’affaire Mame Mbaye Niang à l’origine de l’invalidation de la candidature du leader de l’ex Pastef.

Projet de loi

A lire le projet de loi d’amnistie, on peut même dire sans risque de se tromper, qu’il a été bien « taillé » pour permettre à Ousmane Sonko de retrouver son éligibilité. En effet, dans ce projet de loi, les faits qui seront amnistiés ne concernent pas seulement ceux relatifs aux manifestations politiques, mais aussi ceux ayant des « motivations politiques », y compris faites par tout support de communication.

« Sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non« , prévoit l’article premier du projet de loi d’amnistie.

Affaire de diffamation

Les propos diffamatoires d’Ousmane Sonko contre Mame Mbaye Niang ont été tenus lors d’une conférence de presse politique, donc la motivation est politique, aussi, ils ont été repris à travers les médias, support de communication.

Par conséquent, cette condamnation rentre dans la cadre de l’article premier ci-dessous, elle sera donc effacée par la loi d’amnistie si elle est adoptée par l’Assemblée nationale. Mieux, cette loi d’amnistie va également permettre à Ousmane Sonko de retrouver ses droits civiques et politiques.

En effet, dans cette affaire, le leader de l’ex-pastef a été définitivement condamné à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis. Et c’est cette condamnation qui a justifié l’invalidation de sa candidature, comme l’a dit le Conseil constitutionnel à travers son considérant 18 dans sa décision consacrant la liste définitive des candidats pour la présidentielle de 2024.

Exposé des motifs

Toujours pour dire qu’Ousmane Sonko a marqué l’esprit du législateur, dans l’exposé des motifs du projet de loi d’amnistie, il a été émis la volonté de « permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ». L’exposé rappelle que « certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entraîné des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d’élection. » Et c’est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient « pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024« , a motivé le législateur.

Projet de loi portant amnistie : Les détails clés de l’exposé des motifs

Macky Sall
Macky Sall

Le projet de loi portant amnistie annoncée par le chef de l’État lors du dialogue national, vise l’apaisement du climat politique et social, le renforcement de la cohésion nationale,la consolidation du dialogue national, afin de permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique.  Si elle est votée à l’Assemblée nationale, la loi sera exécutée comme loi de l’État.

En effet, dans l’exposé des motifs il est mentionné que certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entraîné des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d’élection. C’est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024. « La volonté du législateur a toujours été de favoriser l’exercice démocratique dans un contexte de dialogue et d’ouverture politique. Cela s’est traduit à chaque fois par l’adoption de lois portant amnistie des infractions criminelles et correctionnelles ayant un lien avec des événements politiques conflictuels ».
 Par ailleurs, mentionne-t-on dans le projet adopté en Conseil des ministres, cela permettra à des personnes privées de leurs droits civiques et politiques d’être rétablies dans leurs droits. D’ailleurs, l’article 1er stipule : « Sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non. » 
Dans l’article 2, il est précisé que « l’amnistie entraîne, sans qu’elle ne puisse jamais donner lieu à restitution, la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine ». 
Avant que le 3e article de ladite loi n’informe que l’amnistie ne préjudicie pas aux droits des tiers et que la contrainte par corps ne peut être exercée contre les condamnés ayant bénéficié de l’amnistie, si ce n’est à la requête des victimes de l’infraction ou de leurs ayants droit. 
Autres précisions, notamment dans les articles 4 et 5, « les contestations relatives à l’application de la présente loi d’amnistie sont jugées par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar, dans les conditions prévues par l’article 735 du Code de procédure pénale.  Il est interdit à tout magistrat ou fonctionnaire de rappeler ou de laisser subsister, sous quelque forme que ce soit, dans un dossier judiciaire ou de police ou dans tout document officiel, les condamnations, déchéances, exclusions, incapacités et privations de droit attachées à la peine effacée par l’amnistie, sauf dispositions prévues à l’article 3 de la présente loi ».
Toutefois, les minutes des jugements ou arrêts ainsi que les décrets, arrêtés et décisions pris dans le cadre de la Fonction publique ou des ordres nationaux échappent à cette interdiction lorsqu’ils ont été déposés dans les greffes ou aux Archives nationales.

Date de la Présidentielle : Macky Sall évoque l’article LO 137 du Code Électoral

Macky Sall
Macky Sall

En recevant les conclusions du dialogue national ce lundi, Macky Sall a évoqué la date de la Présidentielle, qui pourrait être fixée le 2 juin si le Conseil constitutionnel valide la demande des acteurs du dialogue. Si cette date a été prise et non une autre plus proche de la fin du mandat (le 2 avril), c’est par respect à l’article LO 137 du Code électoral, a fait savoir Macky Sall. 
« Il était essentiel qu’on revienne aux bases légales d’une élection. On ne peut organiser une élection en faisant fi des dispositifs du code électoral, qui organisent le processus. La première exigence, quand on parle du collège électoral, c’est les dispositifs de l’article LO 137 : la nécessité d’avoir 80 jours entre la date du décret et la date de la Présidentielle », a déclaré le chef de l’Etat. 
En effet, l’article LO 137 du Code électoral stipule  : ‘Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel au moins quatre-vingt (80) jours avant la date du scrutin. En cas de deuxième tour, où de nouveau tour de scrutin après l’annulation des élections, la publication du décret de convocation a lieu au plus tard huit (8) jours avant la date du scrutin. Toutefois, en cas de vacance de la Présidence, par démission, empêchement définitif ou décès, le décret est pris dans les soixante (60) jours avant le scrutin’.
En tenant compte de cet article, si le 2 juin est choisi comme date de la Présidentielle, Macky Sall est dans l’obligation de publier son décret d’ici 10 jours, soit au plus tard le jeudi 14 mars 2024, coïncidant au 80e jour avant le 2 juin. 

Nécrologie : Terrible nouvelle, la communauté Tidiane frappée par une grosse perte (Photos)

Une terrible nouvelle vient de s’abattre sur la communauté musulmane, en particulier la communauté Niassène. En effet, Thierno Abdoulaye Dia est rappelé à Dieu.

Le grand Moukkadam et érudit Tidiane a tiré sa révérence, selon Barham Universel média TV. Une disparition qui constitue une grosse perte pour la communauté Tidiane.

La rédaction de Sanslimitesn.com présente ses sincères condoléances à toute la famille éplorée ainsi que la communauté Tidiane et prie pour le repos éternel de son âme.

(Photos)- Alkhayri: L’international sénégalais Pape Ousmane Sakho s’est marié

L’international sénégalais Pape Ousmane Sakho s’est marié, selon les informations obtenues par Kawtef.com.

Le joueur de Quevilly Rouen Métropole (QRM) en ligue 2 française, a uni sa destinée à celle de Ndeye Diallo, une jeune femme résidant dans la banlieue de Dakar, plus précisément à Pikine.

Urgent – Amy Dia vient d’être libérée

Amy Dia
Amy Dia

Placée sous mandat de dépôt depuis le 15 juillet 2022, dans l’affaire dite des « Forces spéciales », Amy Dia  vient d’être libérée de prison, a appris Seneweb de son avocat Me Moussa Sarr.
La responsable de l’ex-Pastef bénéficie  d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.

« 1- émargement une fois par mois,2- remise de son passeport dans les 15 jours à compter de la notification de la décision,3 – autorisation pour sortir du territoire,4- aviser de tout changement d’adresse », confie Me Sarr à nos confrères de Seneweb.

(Vidéo)- La 1ère femme de Dame Dieng surpasse Adja et gâte son mari avec un anniversaire incroyable.

Ce week-end, Dame Dieng, PDG du groupe Leral média, a célébré son anniversaire en grande pompe. Sa deuxième femme, qui n’est autre que l’actrice Adja, avait organisé une fête grandiose pour son mari.

De son côté, la première femme, Amira Niass, a également organisé un anniversaire somptueux en son honneur. Cette double célébration a été hautement appréciée par les internautes, certains affirmant même qu’Amira Niass a surpassé Adja en organisant une fête digne de ce nom

Marée humaine lors de ses soirées : Momo Dieng devient le roi des Almadies.

L’artiste chanteur Momo Dieng maintient son emprise sur la boîte de nuit Cop21, située aux Almadies. Alors que Wally Seck est plongé dans le deuil suite au décès de sa mère, Momo Dieng voit ses soirées affluer de monde.

Sa popularité grandissante commence à éclipser celle de Wally Seck et Sidy Diop, qui étaient autrefois considérés comme les rois des Almadies. Avec ses performances captivantes et sa capacité à attirer la foule, Momo Dieng est en train de prendre la tête de la scène nocturne dans ce quartier animé de Dakar.

Affaire Maïmouna Ndour Faye : révélation choc sur un message suspect

L’arrestation de l’agresseur de Maïmouna Ndour Faye ne devrait pas tarder. D’après L’AS, qui fait ce pari dans son édition de ce lundi, les enquêteurs de la Section de recherches de Colobane, chargés de l’affaire, «sont sur une piste prometteuse».

Le journal précise : «Les gendarmes ont capté un message invitant l’agresseur à se planquer, une heure avant la fin de l’émission qu’animait la victime, aux alentours de sa maison. C’est dire que les pandores sont aux trousses du bourreau de Maïmouna Ndour Faye.»

L’AS souligne que l’auteur de l’agression «aurait la quarantaine».

La patronne de la 7TV a été sauvagement agressée au couteau jeudi dernier dans la soirée. Elle venait de terminer son émission dont l’invité était Farba Ngom. Elle a été évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam. Son pronostic vital n’est pas engagé, d’après des informations concordantes.

Sous contrôle judiciaire : de nouveaux ennuis pour Rose Wardini

Un nouveau front s’ouvre contre Rose Wardini, la candidate qui s’est retirée de la présidentielle quelques jours après son arrestation suivie de sa détention puis de son placement sous contrôle judiciaire pour parjure au sujet de sa nationalité. Un huissier lui a servi un commandement valant saisie réelle à la requête de la Bicis. Cette banque réclame à la présidente du mouvement Sénégal Nouveau, 95 millions de francs CFA, représentant l’encours d’un prêt de 150 millions de francs CFA.

D’après le journal L’Observateur, qui donne l’information, Rose Wardini dispose de 20 jours pour s’exécuter. À défaut, rapporte le journal, son immeuble situé à la cité Bellevue sera saisi et mis en vente.

Le quotidien du Groupe futurs médias rapporte qu’en tant que gérante de la société Keyna Spa Sarl, la désormais ex-candidate «avait contracté à la dite banque un prêt de 150 millions de francs CFA». «Une créance que la Bicis dit avoir du mal à recouvrer après de nombreuses propositions de règlement» restées sans lendemain. Après plusieurs mises en demeure, la banque a décidé de passer à la vitesse supérieure.

Interrogé par L’Observateur, l’avocat de Rose Wardini, Me Abou Abdoul Daff, déclare n’avoir reçu aucun document concernant sa cliente. «Le seul document que j’ai reçu date du 28 février 2024, concernant la Bicis contre Kenya Spa. Je peux considérer que cette affaire ne concerne que Kenya Spa contre la Bicis», corrige la robe noire.

Avant le 2 avril : L’entourage de Macky Sall le pousserait à démissionner

Des pressions importantes seraient exercées sur le président sénégalais Macky Sall pour qu’il démissionne avant le 2 avril, date de la fin de son mandat.

Certains membres influents de son parti, l’Alliance pour la République (APR), le pousseraient à prendre cette décision, ce qui pourrait entraîner des changements significatifs sur la scène politique du pays.

Selon le journal Le Quotidien, la motivation derrière cette stratégie semble être le désir de relancer le processus électoral en cours et ouvrir la voie à de nouvelles candidatures au sein du parti APR.

Cependant, la démission de Macky Sall pourrait avoir des conséquences incertaines sur sa réputation après douze années à la présidence, s’est empressé d’alerter le média.

Loi d’amnistie en procédure d’urgence à l’Assemblée : Convocation de la Conférence des présidents…

Les députés de Benno Bokk Yakaar (Bby) ont été reçus ce samedi par Macky Sall en audience au Palais.

Dans son édition de ce jeudi, Les Échos rapporte qu’il s’agit d’une dernière réunion entre le président, qui doit quitter ses fonctions le 2 avril prochain, et les députés. Cette rencontre a également servi à expliquer les tenants et aboutissants de la loi d’amnistie, qui sera soumise en procédure d’urgence à l’Assemblée nationale.

La conférence des présidents est convoquée ce lundi pour établir le calendrier de travail des députés sur cette question.

La source a déclaré : «Macky Sall, qui doit normalement quitter ses fonctions le 2 avril prochain, souhaitait prendre congé de ses parlementaires. Dans le même temps, il tenait à les remercier et, surtout, à leur expliquer la justification du projet de loi sur l’amnistie».

Hôpital de Ouakam : Des nouvelles rassurantes de Maïmouna Ndour Faye

 Agressée vendredi dernier, notre consœur Maïmouna Ndour Faye va mieux. Son état de Santé s’est bien amélioré, renseigne un de ses collaborateurs directs.

«Maïmouna Ndour Faye va beaucoup mieux», assure Mamadou Awa Ndiaye, journaliste à la 7Tv. Au micro de la Rfm, il informe que les médecins s’occupent bien de sa Directrice. Bien qu’ils ne permettent que les visites de la famille proche de la victime, les médecins sont cependant rassurants quant à l’état de Santé de notre consœur.

«Sachez que les heures d’inquiétude sont maintenant derrière nous, comme nous l’a d’ailleurs confirmé son médecin de l’hôpital militaire de Ouakam. Il est même allé plus loin en nous disant qu’il pouvait la laisser rentrer chez elle mais qu’elle a besoin de repos», indique M. Ndiaye qui remercie les confrères, les politiques et tous ceux qui ont apporté leur soutien à Maïmouna Ndour Faye.

YOFF : Le Premier Ministre Amadou BA annonce de belles perspectives pour les acteurs de la pêche

Le Premier Ministre Amadou BA a présidé ce samedi 02 mars 2024 un Grand Panel sur le secteur de la pêche au niveau du quai de pêche de Yoff.
La cérémonie a débuté par une minute de silence destinée aux disparus de Saint Louis.
Ouvrant les débats, le Ministre El Hadj Momar SAMB a souhaité la bienvenue au Chef du Gouvernement. Il a dit agir en parfaite synergie avec Abdoulaye DIOUF SARR, maître d’œuvre du panel.
Ensuite, c’est au tour du Ministre Alioune NDOYE de prendre la parole. Devant le Premier Ministre, il a révélé que : “celui qui est avec le monde de la mer, le pays ne va pas vous échapper”. Il a plaidé pour que le secteur soit davantage renforcé en louant les réalisations du Président Macky SALL. “Monsieur le Premier Ministre, une fois que vous serez Président, aidez davantage les acteurs de la pêche”,a-t-il déclaré. Il a également rappelé les réalisations du Chef de l’État avec les quais de pêche et les subventions de moteur accordées aux pêcheurs. Il a aussi évoqué la problématique de la surveillance de nos côtes avec les navires de la marine et des avions de surveillance. Ensuite, c’est l’ancien Ministre des pêches Oumar GUÈYE de prendre la parole. Il est revenu sur les réalisations du Président Macky SALL dans le secteur de la pêche.
« 97 milliards ont été investis dans le secteur de la pêche », a-t-il indiqué avant d’enchaîner :
« ce que le Président a fait dans la pêche personne ne l’a fait ».
Il a également rappelé les phases tests de géolocalisation débutant à Yoff.
Répondant à ceux qui dénoncent les accords de pêche, à Oumar GUÈYE de préciser qu’« il n’y a que 19 bateaux étrangers sur 500 donc ceux qui disent qu’on a vendu la mer n’ont rien compris ».
« Le premier allié du secteur de la pêche est le Président Macky SALL et nous sommes sûrs que le Premier Ministre Amadou BA va poursuivre l’œuvre du Chef de l’État »,a-t-il conclu.
Par la suite, les différents acteurs de la pêche de la localité ont magnifié la venue du Premier Ministre Amadou BA et lui ont demandé d’appuyer davantage les pêcheurs une fois qu’il sera élu Président de la République.
De même, le représentant des plongeurs a demandé au Premier Ministre de former davantage les plongeurs.
À l’issue des échanges, c’est le maître d’œuvre de la cérémonie Abdoulaye DIOUF SARR, DG du FONSIS qui a pris la parole pour introduire le Premier Ministre Amadou BA pour le discours de clôture. Devant le Premier Ministre, il s’est réjoui de la mobilisation des Yoffoises et Yoffois notamment les notables de la localité.
« Monsieur le Premier Ministre, je vous confie le peuple de Yoff, un peuple digne et fidèle », a-t-il ajouté.
Sur ce, il a appelé les populations locales à se mobiliser pour élire le Premier Ministre Amadou BA comme 5eme Président afin de poursuivre les réalisations du Président Macky SALL.
Introduit par Diouf SARR, Amadou BA a remercié les populations de Yoff pour la forte mobilisation.
Dans la foulée, il a magnifié les différentes interventions des acteurs de la pêche et a remercié Diouf SARR d’avoir instauré ce panel.
« En faisant ce panel, Abdoulaye démontre qu’il aime Yoff et le porte dans son cœur », a-t-il ajouté. Devant accueillir le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé avoir le feu vert du Chef de l’Etat qui lui a demandé de rester jusqu’à la fin du panel . Ensuite, le Premier Ministre a salué les excellents panélistes en l’occurrence les anciens ministres de la pêche, Alioune NDOYE et Oumar GUEYE. «  Il y’a trois secteurs clés à Dakar : la pêche, la couture et la coiffure. Ce sont les activités les plus prisées dans la capitale », a-t-il souligné.
Revenant sur la pêche , il a évoqué que la pêche artisanale est l’une des activités les plus importantes dans le secteur de la pêche.
« Le secteur mobilise beaucoup d’acteurs et comme l’ont annoncé les panelistes le Président Macky SALL a beaucoup fait pour le secteur », a-t-il expliqué. Ainsi, il promet de poursuivre les réalisations du Président Macky SALL en mettant l’accent sur les ressources humaines et les infrastructures.
Dans cette lancée, il a rappelé que le Chef de l’Etat a créé 600 000 emplois et qu’il compte porter la barre à 1 million d’emplois, une fois qu’il accédera à la magistrature suprême. « Sur le plan économique vôtre situation va globalement changer », a-t-il promis.

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Vidéo – Sortie de Sidiki Kaba, article 59 soulevé : Analyse pertinente de Cheikh Omar Talla“possibilité yimou wax