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Lancement campagne électorale : El Malick Ndiaye (Pastef) annonce un gros changement

El Malick Ndiaye
El Malick Ndiaye

Dans le cadre des élections à venir, El Malick Ndiaye, secrétaire à la Communication du Pastef, a annoncé le lancement officiel de la campagne électorale de la Coalition Diomaye Président, ce jour. L’événement inaugural sera marqué par la présentation du « PROJET ». Initialement prévue dans un cadre plus restreint, la présentation va être délocalisée.

Ci-dessous, l’annonce d’El Malick Ndiaye :

« La Coalition Diomaye démarre sa campagne électorale aujourd’hui avec la présentation du PROJET.

En raison de l’engouement suscité par cette importante activité, la Coalition Diomaye Président a décidé de délocaliser la présentation à la salle de conférence de l’hôtel Radisson à partir de 17h.

Nous vous remercions de votre compréhension et nous sommes impatients de partager avec vous le PROJET pour un Sénégal juste, souverain et prospère ».

Moustapha Diop sur l’élection du 24 mars : « S’il y a match entre les deux, Diomaye… »

Moustapha Diop
Moustapha Diop

L’élection présidentielle va sûrement se jouer entre le parti de l’ex-Pastef, avec Bassirou Diomaye Faye comme candidat, et le candidat du pouvoir. Pour le DG de Waltv et Radio, Amadou Ba, miné par la guéguerre au sein de son parti, est mal parti devant Diomaye, qui aura le soutien d’Ousmane Sonko et de la jeunesse aspirant au changement.

« Le premier adversaire d’Amadou Ba, ce sont ses frères militants d’un même parti, parce que ce sont eux qui disent qu’il est incapable… En lisant le journal Le Quotidien la semaine dernière, il informe qu’au sein de l’Alliance pour la République (APR), beaucoup disent que Macky Sall doit démissionner pour que le processus soit repris afin de changer de candidat. Ce qui signifie qu’ils n’ont pas confiance en leur candidat. En réalité, ils voulaient rebattre les cartes pour le remplacer, mais le Conseil constitutionnel a dit non », a déclaré Moustapha Diop.

Quant à Bassirou Diomaye Faye, toujours en prison, l’analyste de Walf soutient qu’il a de grandes chances de remporter les élections du 24 mars : « Aujourd’hui, il a la plus grande coalition avec la plupart des recalés. D’autres vont le rejoindre. Ensuite, la jeunesse aime la nouveauté, le changement. Donc, par quels moyens quelqu’un peut les convaincre de voter pour Amadou Ba ? », s’interroge Moustapha Diop.

S’ajoutent les nombreuses erreurs commises par le pouvoir qui favorisent Bassirou, lequel va avoir le vent en poupe sans le chercher. Également, il y a son arrestation et les nombreuses manœuvres pour empêcher sa candidature, ce qui a fait penser à de nombreux Sénégalais qu’ils ont peur de lui.

Selon lui, avec tous ses atouts, Diomaye aura forcément une ascension par rapport au candidat du pouvoir.

S’il y a un affrontement entre les deux candidats, Moustapha Diop voit Diomaye Faye largement vainqueur devant Amadou Ba…

À l’en croire, le pouvoir se prépare au deuxième tour pour se renforcer dans le camp de l’opposition, notamment chez certains qui ne supportent ni Ousmane Sonko ni Diomaye. Et il y en a parmi le camp de l’opposition, affirme le journaliste.

Urgent- Présidentielle : Les candidats ‘spoliés’ et Karim Wade veulent bloquer le processus électoral

candidats ‘spoliés’ et Karim Wade
candidats ‘spoliés’ et Karim Wade

Le Front démocratique pour Une élection inclusive ( FDPEI) envisage de bloquer le processus électoral. Ainsi, les candidats qui se disent spoliés et Karim Wade vont attaquer dès lundi « le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection présidentielle du 24 mars 2024 pour excès de pouvoir devant la cour suprême avec demande de sursis à exécution ».

Lequel décret, ils affirment ne pas avoir vu pour le moment. Ils appellent également leurs militants à se tenir prêts pour la riposte sur le terrain.

Voici en intégralité la déclaration :

La conférence des leaders du FDPEI s’est tenue hier jeudi 6 mars 2024 à l’effet d’examiner la situation politique résultant du rejet par le Conseil constitutionnel des conclusions du dialogue national que le Président de la République initiateur lui avait envoyées pour avis.

Le Président de la République de son côté a cru devoir prendre un décret de convocation du corps électoral pour le 24 mars 2024 ainsi que le décret no 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024.  

Ces deux événements, loin de résorber la crise en rajoutent. Plutôt que d’aller dans un sens d’écoute et de prise en compte des demandes raisonnables et faisables des spoliés et de Karim Meïssa Wade, le Conseil constitutionnel décide d’imposer une marche forcée à tout le peuple sénégalais pour une élection le 24 mars qui n’en sera pas une. Nous tenons dès lors à réaffirmer nos positions ci-dessous :

Premièrement : le maintien de cette attitude de mépris affiché par le Conseil constitutionnel pour des candidats qui ont été parrainés et soutenus par au moins 40% du collège électoral du pays n’est pas une posture d’inclusion créatrice de facteurs de stabilité. Nous la dénonçons et la condamnons.

Deuxièmement : Nous attaquerons dès lundi le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la cour suprême avec demande de sursis à exécution. Au demeurant, au moment où nous parlons, le fameux décret portant convocation du collège électoral ne semble pas encore officiellement publié. En tout cas, nous ne l’avons vu sur aucun support de presse.

Troisièmement : Nous engageons l’ensemble de nos militants et sympathisants à se tenir prêts pour répondre à tout mot d’ordre de nature à montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés mais des acteurs politiques qui portent l’espoir de millions de Sénégalais qu’on veut rejeter comme des malpropres au nom de la paix et de la stabilité.

« Bonne mission pour la suite » : les adieux de Macky Sall aux gendarmes qui assurent sa sécurité

Macky Sall
Macky Sall

Inaugurant hier l’état-major de la Maison militaire, le chef de l’État, Macky Sall, a fait ses adieux aux agents de la Gendarmerie qui assurent sa sécurité ainsi que celle de sa famille, en présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais.

« C’est avec plaisir que je m’adresse à vous, d’abord pour vous exprimer ma fierté, ma satisfaction sur le sens de l’honneur que vous donnez à votre mission, celle d’assurer la protection du président de la République et les membres de sa famille que vous faites avec honneur et dignité », a-t-il dit, repris par Les Échos.

Il ajoute : « J’ai vécu la réorganisation et la montée en puissance de la Maison militaire. J’ai vu l’évolution des effectifs mais également du matériel, la logistique et les conditions. On ne fera jamais assez pour les conditions afin que vous puissiez en tout temps et en tout lieu servir dans les meilleures conditions » avant de poursuivre : « Nous tâcherons toujours d’être attentifs et même si je dois quitter mes fonctions parce qu’ainsi va la vie des institutions. »

Pour finir, il les a exhortés à servir son successeur comme ils l’ont fait avec lui : « Encore une fois merci et bonne mission pour la suite. Je vous invite à toujours servir l’État et la République comme vous le faites si bien parce que la Gendarmerie nationale et particulièrement la Maison militaire restent les derniers remparts de la République. »

Mouhamadou Makhtar Cissé nouveau ministre de l’Intérieur

Mouhamadou Makhtar Cissé
Mouhamadou Makhtar Cissé

Mouhamadou Makhtar Cissé a été nommé ministre de l’Intérieur. L’ancien Directeur général de la Senelec aura donc la charge d’organiser la prochaine élection présidentielle.

M. Cissé était jusque-là Directeur de cabinet du Président Macky Sall.

Ismaila Madior Fall, nouveau Directeur de cabinet de Macky Sall

Ismaila Madior Fall
Ismaila Madior Fall

Ismaila Madior Fall est le nouveau Directeur de cabinet du chef de l’État Macky Sall. Le juriste quitte ses fonctions de ministre des Affaires étrangères et atterrit à la Présidence de la République.

M. Fall avait également été ministre de la Justice.

Dernière minute – Mankeur Ndiaye revient aux affaires étrangères

Mankeur Ndiaye
Mankeur Ndiaye

Mankeur Ndiaye est le nouveau ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. L’ancien ministre conseiller remplace Ismaila Madior Fall, nommé Directeur de cabinet du Président.

Mankeur Ndiaye retrouve un département qu’il connaît bien puisqu’il a occupé la fonction entre 2012 et 2017.

Gouvernement : Macky Sall limoge Samba Sy

Samba Sy
Samba Sy

Samba Sy, désormais ex-ministre du Travail, paie-t-il son opposition à la loi portant amnistie générale ? Tout porte à le croire.

Le leader du PIT avait, lors du lancement du dialogue national, déclaré qu’il était contre cette loi, exigeant également la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, c’est-à-dire la fin du mandat de Macky Sall.

Il est remplacé par Mme Annette Seck Ndiaye.

Doudou Ka, Lat Diop, Fatou Diane…: Ces ministres qui sortent du gouvernement

Doudou Ka, Lat Diop, Fatou Diane
Doudou Ka, Lat Diop, Fatou Diane

Les membres du nouveau gouvernement dirigé par Sidiki Kaba sont connus, ce vendredi 8 mars. 
Lat Diop, qui n’a fait que quelques mois à la tête du département des Sports. Ce secteur est maintenant entre les mains de Mame Mbaye Niang, qui gère en même temps le Tourisme. 
C’est également le cas pour Fatou Diane, désormais ex-ministre de la Femme. Ce département est rattaché au Développement communautaire, conduit par Thérèse Faye Diouf.
Doudou a également quitté ses fonctions de ministre de l’Économie. Mamadou Moustapha Ba hérite de ce département et conserve son poste au Budget. 
Comme déjà annoncé, Samba Sy a aussi quitté le Gouvernement. Il est remplacé à la tête du ministère du Travail par Annette Seck Ndiaye.

Nouveau Gouvernement : Voici la liste complète des 34 ministres nommés par Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

Voici la composition complète du nouveau gouvernement de Macky Sall :

Sidiki Kaba, Premier ministre

Aissata Tall Sall, ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la promotion des Droits humains

Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre de l’Intérieur

Oumar Youm, ministre des Forces Armées

Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur

Mouhamadou Moustapha Ba, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan

Antoine Félix Diome, ministre du Pétrole et des Énergies

Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement

Mame Mbaye Niang, ministre des Sports et du Tourisme

Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation

Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement

Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion

Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie

Samba Ndiobene Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire

Thérèse Faye Diouf, ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire

Annette Seck, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions

Marie Khemess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale

Abdoulaye Saidou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique

Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique

Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte parole du gouvernement

Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires

Aliou Sow, ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs

Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries

Birame Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel

Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreunariat et de l’emploi

Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Economie maritime

Antoine Mbengue, ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires

Victorine Ndéye, ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire

Daouda Dia, ministre de l’Elevage et des Productions animales

Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public

Pape Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer

Mamadou Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile

Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations

Angélique Manga, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur

Ismaila Madior Fall, ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Malicounda : Lancement du Poste de santé de Sinthiou Mbadane Serere

Ce samedi 9 mars 2024 marque le début des activités du Poste de santé de Sinthiou Mbadane Serere, situé dans la commune de Malicounda, en présence de monsieur le maire Maguet Sene.

Cet événement symbolise le lancement de la première phase d’un ambitieux projet de développement urbain, dénommé le « cœur de ville », qui comprendra : un Collège, un stade, un Centre socio-collectif, un foyer des femmes, une case des Tout-petits, une place publique, une esplanade, un poste de santé, ainsi qu’une réserve de 3 hectares dédiée à des projets commerciaux. Ce complexe urbain vise à améliorer les infrastructures et les services de la commune, favorisant ainsi le bien-être et la santé des résidents tout en stimulant le développement économique local.

La Série Adja Menacée par les Jeux de Pouvoir : Un Ramadan Sans la Traditionnelle Favorite des Sénégalais ?


Depuis plusieurs années maintenant, la série « Adja » a été une véritable institution pendant le Ramadan au Sénégal. Suivie par des millions de téléspectateurs, elle a su conquérir les cœurs avec son humour et ses messages publicitaires ingénieusement intégrés. Cependant, cette année, les choses pourraient bien prendre un tournant inattendu.
Selon des sources proches de la production, la série « Adja » risque de ne pas être diffusée cette année, et les raisons invoquées ne sont pas sans susciter des interrogations. En effet, au-delà des simples négociations commerciales, des jeux de pouvoir semblent entrer en jeu, mettant en péril la diffusion de cette série tant aimée.
Il est rapporté que la production de « Adja », co-produite par le géant de l’agroalimentaire Patisen et la maison de production MARODI, a été lésée au profit du sponsoring de la lutte. Derrière cette décision, se cacheraient les manœuvres d’individus influents tels que Aziz Ndiaye et certains proches de la famille Omais. Ces derniers, réputés pour leurs liens étroits avec le monde de la lutte au Sénégal, auraient exercé des pressions pour privilégier le sponsoring de ces événements au détriment de la série « Adja ».
De plus, Patisen, le géant de l’agroalimentaire coproducteur de la série « Adja », a été récemment racheté par le royaume marocain, ajoutant une dimension supplémentaire aux enjeux politico-économiques qui entourent la diffusion de la série.
Cette situation a plongé la production de la série dans l’incertitude, alors même que les préparatifs pour le Ramadan sont en cours. Pour de nombreux Sénégalais, l’absence potentielle de « Adja » représenterait un véritable coup dur, privant les familles d’un divertissement apprécié et d’une tradition bien établie pendant ce mois sacré.
Pourtant, au-delà de l’aspect divertissant, « Adja » jouait également un rôle économique important, offrant une plateforme publicitaire à de nombreuses marques locales. Son absence pourrait donc avoir des répercussions non seulement sur le paysage médiatique, mais aussi sur le secteur commercial.

En attendant, l’avenir de « Adja » reste incertain, laissant les Sénégalais dans l’attente et l’espoir que leur série favorite pourra trouver un chemin vers les écrans cette année encore après deux années sans la série ramadan préférée des sénégalais.

L’expert électoral Ndiaga Sylla : « Le président Macky Sall restera en fonction jusqu’à… »

L’expert électoral Ndiaga Sylla a réagi suite à la décision du Conseil constitutionnel de rejoindre le président Macky Sall qui, lors du Conseil des ministres, a fixé la Présidentielle à la date du 24 mars 2024.

« Le Conseil constitutionnel a décidé sagement de s’aligner sur la date retenue par le Président de la république. Il y a lieu de noter l’antériorité de l’avis livré au Président sur l’examen des recours des candidats », a déclaré l’expert électoral.

« En tout état de cause, ajoute Ndiaga Sylla, il n’y a plus de carence. Par conséquent, le Président exerce la plénitude de ses fonctions. En décidant d’organiser l’élection avant l’expiration du mandat, le Président de la république restera en fonction jusqu’à l’installation du Président élu (considérant 18 de la décision du du Conseil du 6 mars 2024) ».

« En termes simplifiés, j’ai un RV mais mon chauffeur ne s’est pas présenté à temps. Je sors pour prendre un taxi. Et il se gare devant moi. Je choisis de partir avec le taximan ou mon chauffeur ? Le Conseil a finalement laissé son chauffeur conduire », conclut Ndiaga Sylla.

Dernière minute : Le CNRA fixe la date du démarrage de la campagne électorale

Présidentielle 2024
Présidentielle 2024

Quelques heures après la décision du Conseil constitutionnel de se conformer à la proposition du président Macky Sall qui a fixé la Présidentielle à la date du 24 mars 2024, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a fixé le démarrage de la campagne électorale.

Voici l’intégralité du communiqué !

«  Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel,

Vu la Constitution ;

Vu la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel ;

Vu la loi no 2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, modifiée ;

Vu le décret n° 2024-690 du 6 mars 2024 portant fixation de la date de l’élection présidentielle ;

Vu le décret n° 2024-691 du 6 mars 2024 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;

Vu la décision n° 4/E/2024 du Conseil constitutionnel en date du 20 février 2024 portant modification de la liste des candidats à l’élection présidentielle ;

Vu la décision n° 0001 CNRA/P/DC./rb du 31 janvier 2024 fixant le nombre, la durée, les horaires ainsi que les modalités de réalisation de l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à l’élection présidentielle diffusée par la Radio Télévision sénégalaise (RTS) ;

PRECISE

Le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 est diffusé dans les conditions fixées par la décision n° 0001 CNRA/P/DC./rb du 31 janvier 2024.

Au premier tour,

le temps d’antenne à la Radio et à la Télévision publiques, mis à la disposition des candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, est de trois (03) minutes par jour et par candidat, du dimanche 10 mars 2024 à 00 heure au vendredi 22 mars 2024 à minuit ;
la première émission réservée aux candidats à l’élection présidentielle sera diffusée le dimanche 10 mars 2024 et est produite à partir des seules déclarations des candidats ;
l’enregistrement de la première déclaration de campagne des candidats est fait obligatoirement dans les studios de la RTS, le vendredi 8 et le samedi 9 mars 2024 suivant l’ordre de tirage retenu par le CNRA en présence des mandataires des candidats et le planning horaire fixé par la RTS et remis aux mandataires des candidats ;
les émissions relatives à la campagne électorale pour le premier tour sont diffusées en deux (02) tranches, tous les jours : la première à partir de 18h40, la deuxième à partir de 20h40.
S’il y a un deuxième tour de scrutin,

le temps d’antenne, mis à la disposition des candidats, est de sept (07) minutes et il est diffusé en une (01) tranche, tous les jours à partir de 21 heures ;

le temps d’antenne des candidats est diffusé à compter du deuxième jour suivant l’affichage de la liste des candidats au greffe du Conseil constitutionnel et sa diffusion s’arrête la veille de l’élection à minuit ;

l’ordre de passage à la première émission est établi suivant le classement issu du tirage au sort effectué le 29 janvier 2024 au siège du CNRA en présence des mandataires des candidats retenus pour le premier tour de scrutin ;
la première émission est produite à partir des seules déclarations des candidats et elle est enregistrée dans les studios de la RTS le jour suivant celui de l’affichage de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel, selon la programmation retenue par la RTS et portée à la connaissance des candidats par le CNRA.

Présidentielle : Le CNRA publie le planning de diffusion du temps d’antenne des Candidats

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a rendu public, ce jeudi 07 mars 2024, le planning de diffusion du temps d’antenne des candidats en vue de la Présidentielle prévue le 24 mars 2024.

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Mauvaise nouvelle : Encore un revers pour le journaliste Madiambal Diagne

Madiambal Diagne
Madiambal Diagne

L’affaire opposant le juge Souleymane Téliko à l’administrateur du groupe Avenir Communication est maintenant close de façon définitive. Cette querelle entre le magistrat et le journaliste a duré trois ans de procédure.

Ce matin, la Cour suprême a entériné la décision de la Cour d’appel de Dakar, qui avait rejeté la plainte du journaliste contre l’ancien président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS). Madiambal Diagne, accusé de diffamation, avait été condamné à six mois de prison, dont trois fermes, le 17 juin 2021, en première instance. Le tribunal lui avait également infligé une amende de 600 millions de francs CFA et lui avait ordonné de verser cinq millions de francs CFA à Souleymane Téliko.

Dernière minute – Sénégal : L’annonce tombe finalement pour Aliou Cissé

Aliou Cissé
Aliou Cissé

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, va entamer sa dixième année à la tête de l’équipe nationale. L’annonce a été relayée par nos confrères de LeSoleil, il a prolongé son contrat. « La récente prolongation de son contrat jusqu’à la Can 2025, au Maroc, renforce son statut de technicien le plus capé au niveau continental », écrit ladite source. « Aujourd’hui, son principal défi est d’insuffler une nouvelle dynamique à l’équipe pour la maintenir au haut niveau », ajoutent nos confrères.

C’est donc un nouveau chapitre qui commence pour le technicien sénégalais… Malgré la dernière Can, remportée par la Côte d’Ivoire, qui a été fatale à plusieurs entraîneurs, Aliou Cissé a survécu à la tempête, malgré son échec à conduire les « Lions » à un deuxième triomphe, après celui obtenu au Cameroun en 2022. Durant la 34e édition de la Can, le brillant parcours de Cissé a été terni par la « malédiction des champions ». L’élimination prématurée de son équipe en huitièmes de finale par le pays hôte a suscité de vives critiques quant à sa longévité à la tête de la sélection, ses détracteurs estimant qu’il avait atteint ses limites et exigeant son départ.

Depuis qu’il a pris les rênes de l’équipe en mars 2015, succédant à une Can désastreuse sous la direction d’Alain Giresse, Aliou Cissé a été confronté à de nombreuses difficultés et a essuyé de nombreuses critiques pour ses choix tactiques, son jeu défensif et son apparente incapacité à tirer le meilleur parti des talents disponibles. Néanmoins, l’ancien capitaine des « Lions » a montré qu’un triomphe nécessite du temps, même si cela peut sembler une éternité. Le dimanche 6 février 2022, il est devenu une légende du football sénégalais après avoir perdu une finale de Can (2002) en tant que capitaine des « Lions » et une autre en 2019, en tant que sélectionneur.

Après la Can décevante en Côte d’Ivoire, Aliou Cissé a conservé son poste. Récemment, la Fédération sénégalaise de football (Fsf) lui a accordé sa confiance jusqu’à la Can 2025, au Maroc. Son principal défi sera de ramener l’équipe au sommet, avec une nouvelle génération de joueurs qui commence à émerger et qui demande à être bien utilisée.

La longévité de Cissé se mesure autant par le nombre d’années que par le nombre de matches. En neuf ans, de 2015 à 2024, il a dirigé l’équipe lors de 94 rencontres officielles, avec un bilan éloquent de 61 victoires, 21 nuls et 12 défaites, et deux finales de Can, dont une remportée en février 2022, ainsi que deux phases finales de Coupe du monde (2018 et 2022). Pendant 49 mois consécutifs, soit en 31 périodes, de novembre 2018 à décembre 2022, son équipe a occupé la première place du classement Fifa et a dominé le continent africain.

Aliou Cissé a entamé hier sa dixième année à la tête de la sélection nationale et suscite de grandes attentes quant à sa capacité à maintenir l’équipe au plus haut niveau. Il doit maintenant prouver sa valeur, notamment le 22 mars, lors d’un match amical contre le Gabon, en France, suivi quatre jours plus tard d’un autre contre le Bénin, toujours en France. Ces deux rencontres seront des tests significatifs avant d’affronter, en juin prochain, la Rd Congo et la Mauritanie lors des éliminatoires de la Coupe du monde Usa-Mexique-Canada. En vue de la prochaine compétition continentale au Maroc, un renouvellement de l’effectif est nécessaire, car de nombreux habitués ont disputé leur dernière Can en Côte d’Ivoire. Cissé a déjà ouvert les portes de l’équipe à de nouveaux talents tels que Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson, Pape Matar Sarr, Dion Lopy, Abdallah Ndour, Mory Diaw, Noah Fadiga, Ismaël Jakobs, Formose Mendy, Pathé Ciss et Pape Ousmane Sakho. Cette dynamique devra se poursuivre, notamment avec les joueurs qui ont émergé des catégories juniors et aspirent à progresser.

Après l’échec à Yakro, Aliou Cissé est peut-être conscient que son temps est compté et qu’un nouvel échec pourrait sceller son sort. Il devra relever de nombreux défis et s’appuyer sur les jeunes prometteurs pour insuffler cette fraîcheur et cette détermination qui semblent faire défaut au Sénégal aujourd’hui.

Alioune Tine magnifie la sagesse politique du Conseil constitutionnel

Alioune Tine
Alioune Tine

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé par communiqué que la date de l’élection présidentielle a été fixée au dimanche 24 mars 2024 par décrets présidentiels numéros 2024-690 et 2024-691 du 6 mars 2024. Alioune Tine a salué l’acte  des 7 sages en s’alignant sur la date du chef de l’État.

Le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, a souligné que la décision de convoquer le corps électoral relève des prérogatives légales du Président de la République.

Alioune Tine a magnifié l’acte des 7 sages, soulignant que le Conseil constitutionnel a contribué à soigner vigoureusement la démocratie malade et qu’il est sage et politique de reconnaître et d’accepter le pouvoir de l’autre pour contribuer à la stabilité du pays.

« Le Conseil constitutionnel est le héros collectif de notre démocratie malade qu’il a contribué à soigner vigoureusement. Le Conseil constitutionnel est sage et politique car reconnaître et accepter le pouvoir de l’autre, contribuer à la stabilité, rehausse encore le prestige, l’autorité et la légitimité du Conseil constitutionnel », se félicite le Président d’AfrikaJom Center sur X

Le choix reviendra aux sénégalais, et aux sénégalais seuls… (Par Juan Branco)*

Juan Branco
Juan Branco

J’invite les forces politiques qui se montrent, depuis quelques heures, fort préoccupées par les violences commises au Sénégal depuis 2021, à bien vouloir me faire part de ce que, ces trois dernières années, elles auraient fait pour les empêcher, les condamner, ou simplement, faire la vérité à leur sujet.

Je les invite à me faire part des procédures qu’elles auraient lancées, appuyées, financées, afin de lutter contre cette l’impunité

Je les invite à m’indiquer quelles victimes enfin elles auraient, sur ce long chemin, accompagnées, appuyées, protégées.

Je les invite en somme, si elles sont sincères, plutôt que de basculer en wolof dès que nos procédures sont invoquées, à nous transmettre les éléments de preuve, témoignages et document qui pourraient nourrir nos démarches auprès de la CPI et les multiples juridictions qui auront à se prononcer sur ces trois dernières années.

Et de, ce faisant, effectivement démontrer au peuple sénégalais qu’elles sont attachées à la lutte contre l’impunité.

Et qu’elles ne sont pas de simples pilleuses de cadavres, prêtes à tout pour se distinguer.

Autrement, je leur suggère l’hypothèse du silence et de la décence, et de respecter le travail de ceux qui, au quotidien, se battent pour la vérité.

Ousmane Sonko n’a jamais concédé à la violence.

Ousmane Sonko n’a jamais concédé à l’impunité.

Cet homme, enfermé et silencieux face au pitoyable spectacle qui nous est actuellement proposé, aura demain, si dieu le veut, à présider aux destinées du peuple sénégalais.

Il aura alors à trancher sur le devenir de ceux qui, persécutant le peuple sénégalais, auront fait usage de la violence pour se perpétuer.

Le choix reviendra aux sénégalais, et aux sénégalais seuls, une fois leur souveraineté retrouvée.

Entre temps, ne nous laissons pas distraire par ceux qui, s’abreuvant du sang et des larmes, de la chair et de la peine des cadavres fécondés par leur silence et leur complicité, cherchent contre vents et marées à se perpétuer.

Liberté pour Ousmane Sonko. Liberté pour les prisonniers politiques.

Liberté et souveraineté pour le peuple sénégalais.

* Par Juan Branco

Dernière minute – Sénégal : L’annonce tombe finalement pour Aliou Cissé

Le sélectionneur national, Aliou Cissé, va entamer sa dixième année à la tête de l’équipe nationale. L’annonce a été relayée par nos confrères de LeSoleil, il a prolongé son contrat. « La récente prolongation de son contrat jusqu’à la Can 2025, au Maroc, renforce son statut de technicien le plus capé au niveau continental », écrit ladite source. « Aujourd’hui, son principal défi est d’insuffler une nouvelle dynamique à l’équipe pour la maintenir au haut niveau », ajoutent nos confrères.

C’est donc un nouveau chapitre qui commence pour le technicien sénégalais… Malgré la dernière Can, remportée par la Côte d’Ivoire, qui a été fatale à plusieurs entraîneurs, Aliou Cissé a survécu à la tempête, malgré son échec à conduire les « Lions » à un deuxième triomphe, après celui obtenu au Cameroun en 2022. Durant la 34e édition de la Can, le brillant parcours de Cissé a été terni par la « malédiction des champions ». L’élimination prématurée de son équipe en huitièmes de finale par le pays hôte a suscité de vives critiques quant à sa longévité à la tête de la sélection, ses détracteurs estimant qu’il avait atteint ses limites et exigeant son départ.

Aida Mbodj : « Lors de notre entretien en prison, Diomaye m’a révélé… »

Aida Mbodji, faisant référence à l’amnistie adoptée lors de la session de l’Assemblée nationale hier, a révélé une information importante concernant le soutien apporté aux victimes des manifestations, en réponse aux critiques formulées par le leader de l’ex-Pastef. Elle a précisé que « 240 millions de F CFA ont été dépensés en faveur des blessés et des familles ayant perdu des proches ».

« Lors de ma conversation avec Diomaye en prison, il m’a informé que, au moins, 240 millions de F CFA ont été alloués pour prendre en charge les blessés et les familles des victimes des manifestations », a-t-elle déclaré sur les ondes de Sudfm. Cette déclaration vise à répondre aux critiques dirigées contre les députés de l’ex-Pastef avant le vote sur la loi d’amnistie.

Elle a souligné que contrairement à ce que certains politiciens affirment sur des arrangements entre Sonko et Macky Sall, le maire de Ziguinchor est le seul à soutenir activement les victimes.

Aida Mbodj a également noté que les événements survenus à l’Assemblée nationale, après le rejet du projet de loi d’amnistie, ont mis fin aux critiques à l’encontre des députés de l’ex-Pastef. « Yalla leral na leup. »

Elle a également exprimé son indignation face au fait que c’est la première fois dans l’histoire du pays que plus de 1500 personnes sont détenues dans les prisons.

Décisions du Conseil constitutionnel, loi d’amnistie : La réaction de la plateforme F24

Dans un communiqué, le F24 a salué les décisions prises par le Conseil constitutionnel ce mercredi. Le mouvement demande également la nomination d’une personnalité neutre pour l’organisation du scrutin et s’est indigné, en même temps, de la loi d’amnistie votée à l’Assemblée nationale. 
« F24 salue la décision du Conseil constitutionnel. Ce dernier a rendu à la démocratie sénégalaise ses lettres de noblesse et a maintenu le Sénégal dans le rang des pays d’État de droit.  F24 exige des autorités compétentes de prendre les dispositions idoines pour la matérialisation de cette décision pour qu’enfin l’élection présidentielle se tienne à la date indiquée. F24 exige aussi le choix d’une personnalité neutre et indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle et appelle les candidats à faire bloc pour la sécurisation du scrutin afin d’avoir une élection libre, transparente et démocratique. F24 s’indigne par ailleurs de la mascarade d’hier à l’Assemblée nationale avec le vote de cette loi d’amnistie et demande au président de surseoir à la promulgation de celle-ci pour qu’une enquête sérieuse puisse être menée et les responsabilités situées.   La paix avant tout ! La Paix au-dessus de tout ! La paix adossée à la vérité ! ».

Amadou Ba exprime sa reconnaissance à son leader Macky Sall

Après avoir été libéré de ses fonctions de Premier Ministre afin de lui permettre de se consacrer pleinement à la préparation de l’élection présidentielle, Amadou Ba a adressé un message au Président Macky Sall. Il lui a exprimé toute sa reconnaissance.

« Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky Sall, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation. Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien- être des populations.

Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et de la coalition BBY », s’est exprimé Amadou Ba, candidat à l’élection présidentielle.

Désormais, le candidat de la Coalition Benno Book Yaakaar va se consacrer pleinement à la préparation de l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une victoire dès le premier tour.

« Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays », a lancé l’ancien Premier ministre.

La présidentielle aura bien lieu le 24 mars ; le Conseil constitutionnel a pris acte

Le Président de la République, Macky Sall, en Conseil des ministres, a annoncé le 24 mars comme date du scrutin présidentiel. Cette décision a été opposée à une contre-décision du Conseil constitutionnel, qui, répondant à la requête des candidats à la présidentielle, a fixé l’élection au 31 mars. Le Conseil constitutionnel a justifié son choix en soulignant une carence de la part du Président de la République dans le choix de la date et a affirmé son rôle de régulateur de l’élection présidentielle et garant de la bonne marche des institutions.

Cependant, cette divergence de dates a semé le doute et soulevé des questions quant à la date effective du premier tour de l’élection présidentielle, soit le 24 ou le 31 mars. Quelle que soit la date retenue, il est clair que l’élection se tiendra avant la fin du mandat du Président de la République, prévue pour le 2 avril, évitant ainsi une crise institutionnelle potentielle.

Le Conseil constitutionnel a finalement opté pour la date du 24 mars, se ralliant à la décision du président de la République. Selon le journal Sud Quotidien dans son édition du 7 mars : « les ‘7 Sages’ ont fini par prendre acte de la décision du Chef de l’Etat d’envoyer les Sénégalais aux urnes le 24 Mars ». Cette décision nous évite une crise institutionnelle, car,, nombreux étant les juristes qui estiment que la fixation de la date du scrutin relève de la prérogative présidentielle. De plus, le choix du 31 mars posait problème en raison de sa concomitance avec le dimanche de Pâques, une date d’importance majeure pour la communauté chrétienne, risquant ainsi d’augmenter l’absentéisme aux bureaux de vote.

Toutefois, la décision du Président de la République de fixer la date au 24 mars réduit la période de campagne électorale à seulement 15 jours, débutant le 8 mars, contrairement aux 21 jours habituels. Cette réduction du temps de campagne pourrait ne pas poser de problème pour certains candidats, désireux de voir l’élection se tenir avant la fin du mandat présidentiel. Néanmoins, il est regrettable que le Président de la République ait pris la décision de reporter puis de fixer la date de l’élection sans consulter les candidats, affectant directement leurs droits.

Abass Fall : « Sonko va sortir et battre campagne pour Diomaye Faye… »

Le vote du projet de loi d’amnistie, soumis à l’appréciation des députés ce mercredi, a suscité une vague de réactions, notamment de la part du coordonnateur du parti Pastef/Dakar, Abass Fall.

Ce dernier a exprimé son mécontentement face à cette décision, mettant en lumière les implications de cette loi controversée.

« Des sénégalais sont morts lors de ces manifestations et nous, Pastef sommes les plus touchés. Tous les députés de notre camp ont posé un à un des questions précises au ministre. C’était pour lui dire que les crimes entre février 2021 et mars 2024 ne seront pas effacés. Le ministre nous a fait savoir le contraire », explique Abass Fall.

Abass Fall a également évoqué la conduite future du parti après le vote de cette loi. Il a affirmé que malgré cette décision, le parti reste confiant et prêt à agir.

Abass Fall a annoncé la formation d’une grande coalition et la préparation de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye. De plus, il a souligné que le leader du parti, Ousmane Sonko, va sortir et mener campagne pour Diomaye Faye.

Urgent : Le bureau des archives du Palais de Justice de Dakar prend feu

Dans une tragédie inattendue, le bureau des archives du Palais de Justice de Dakar a été englouti par les flammes, déclenchant une crise majeure alors que les autorités s’efforcent de contenir les dégâts et de sauver des documents cruciaux.

L’incendie serait parti de l’utilisation d’une bonbonne de gaz domestique dans ladite salle. Les sapeurs-pompiers n’ont pas encore maitrisé le feu. Et une ambulance a été aperçue sur le lieu du sinistre….

Nous y reviendrons !

Présidentielle 24 mars : La nomination d’une personnalité indépendante au Ministère de l’Intérieur…

Suite au rejet du dialogue proposé par le Président Macky Sall, le Conseil Constitutionnel a fixé la date des élections présidentielles au 24 mars 2024, abandonnant ainsi la date initiale du 31 mars. Et des organisations de la société civile de militer pour un ministre de l’Intérieur indépendant.

La nouvelle date Présidentielle sénégalaise est connue depuis hier mercredi. En conséquence, le gouvernement de Amadou Ba a été dissous.

Des organisations membres de Aar Sunu élection, Sursaut Citoyen et Demain Sénégal, qui militent pour des élections transparentes, plaident également en faveur de la nomination d’une personnalité indépendante au ministère de l’Intérieur.

Ces organisations demandent également l’engagement des candidats à réformer les institutions pour une gouvernance démocratique, juste et équitable, en se basant sur le Pacte National de Bonne Gouvernance Démocratique, inspiré des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI.

Sursaut Citoyen et Demain Sénégal soulignent l’importance de rester mobilisées pour garantir l’application des décisions du Conseil Constitutionnel et éviter toute crise juridique et politique.

Gouvernement dissout : Amadou Ba brise le silence

Macky Sall et Amadou Bâ
Macky Sall et Amadou Bâ

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation. 

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations. 

Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une victoire dès le premier tour. 

Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA

Candidat à l’élection présidentielle

Loi d’amnistie : Les députés de l’ex-Pastef ont voté contre

Les députés de l’ex-parti Pastef ont finalement voté contre la loi n°05/2024 portant amnistie. Ces derniers ont rejoint leurs collègues du PUR et de Taxawu Sénégal, après s’être abstenus durant les travaux en commission des lois.
Pour rappel, dans leur majorité, les députés de l’ex-Pastef avaient demandé à la ministre de la Justice Aïssata Tall Sall d’apporter des éclairages sur les infractions qui seront prises en compte par la loi d’amnistie. 
À ce propos, la ministre de la Justice avait rappelé les dispositions de l’article 1er du projet de loi et que toutes infractions criminelles et correctionnelles qui se sont produites durant les manifestations entre 2021 et 2024 entraient dans le champ d’application. 
La loi d’amnistie a finalement été votée par 94 députés essentiellement de la majorité et du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, contre 48 députés qui ont dit non. Deux députés se sont abstenus. 

La nomination du Conseil des ministres du 06 Mars 2024

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

• Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;• Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.• Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.• Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.• Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.• Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Communiqué du Conseil des ministres du 06 Mars 2024

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

• la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
• le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
• le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
• la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

• le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

• le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
• le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
• le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;

• le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;

• le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;

• le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 !

C’est acté. Le Président sortant Macky Sall a fixé la date du scrutin. Ce, après avoir reçu l’avis du Conseil constitutionnel.

« Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024 », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, selon la même source.

Gouvernement : Me Sidiki Kaba nommé Premier ministre

Comme annoncé un peu plus tôt, le président de la République, Macky Sall, a dissous le Gouvernement à l’issue de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi.

Selon la Rts qui confirme l’information, c’est le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Me Sidki Kaba qui est nommé Premier ministre en remplacement de Amadou Ba.

Nous y reviendrons

Macky Sall dissout le gouvernement !

Macky Sall
Macky Sall

L’information est donnée par Madiambal Diagne. Selon le journaliste et patron de Avenir Communication, le chef de l’Etat Macky Sall a dissous le gouvernement au terme du Conseil des ministres de ce mercredi.

Présidentielle : Le Conseil constitutionnel rejette toutes les conclusions du dialogue national

C’est officiel. Saisis pour avis, les sages du Conseil constitutionnel ont rejeté les conclusions du dialogue national.

Dans leur décision, ils ont considéré que « la fixation de la date du scrutin au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire à la Constitution ».

Le Conseil a également precisé que « seuls les 19 candidats retenus par la décision nº 4/E/2024 du 20 février 2024 participent au scrutin ».

Sur le maintien du Président Sall au-delà du 2 avril, les sages ont souligné que « l’article 36, alinéa 2 de la Constitution n’est pas applicable au cas où l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours ».

Loi d’amnistie : Thierno Bocoum tance les députés de l’ex-Pastef

En commission des lois de l’Assemblée nationale avant la plénière de ce mercredi, les députés de l’ex-Pastef se sont abstenus de voter l’adoption de l’examen de la loi d’amnistie. Une posture qui fait couler beaucoup d’encre. 
Leader du mouvement Agir, Thierno Bocoum affirme que s’abstenir de voter cette loi, c’est similaire à la voter. « Voter pour ou s’abstenir de voter contre cette loi d’amnistie c’est délivrer un permis de tuer, de saccager, de torturer en toute impunité. Quand on refuse, on dit NON », a-t-il affirmé dans un premier temps.
« Que ceux qui avaient dénoncé les morts avec véhémence soutiennent les parents dans la recherche de la vérité. Ce n’est pas le moment de se terrer ou d’être ambigu. NON AU PROJET D’AMNISTIE DE MACKY SALL », a ajouté l’homme politique ce mercredi
En ce moment, en séance plénière, les députés débattent et voteront pour ou contre cette loi d’amnistie. Le vote des députés de l’ex-Pastef sera particulièrement scruté.