Vidéo-Sonko somme macky «linga wakh 2011 louko raww lanlay deff.. » Niou ak Yaw baaa..
Sonko somme macky «linga wakh 2011 louko raww lanlay deff.. » Niou ak Yaw baaa..
Législatives : Ce qui risque d’arriver à Yewwi si elle ne vise pas les « bons à tirer » de la DGE
La participation de Yewwi Askan Wi (YAW) aux élections législatives du 31 juillet prochain est plus que jamais compromise. En refusant de viser les « Bons à tirer » des spécimens des bulletins de vote, cette coalition de l’opposition risque de voir purement et simplement ses listes absentes des bureaux de vote.
C’est, du moins, ce que croit savoir l’expert électoral Djibril Gning, par ailleurs Directeur de l’Unité d’assistance électorale du Gradec, qui s’est confié à nos confrères du quotidien L’Observateur. Non sans rappeler que « la liste électorale est une entité contenant un aspect titulaire et un aspect suppléant ».
Peut-on alors parler de vide juridique ? Djibril Gning préfère la notion de conflit juridique. Et d’expliquer : « C’est la photo de la tête de liste nationale qui doit figurer sur l’en-tête de la liste. Mais, rien n’est dit sur le cas où la liste nationale serait invalidée, parce que le Code électoral ne prévoit pas cette possibilité ».
En clair, l’expert électoral craint un blocage ou, pire encore, une situation de chaos. En tout cas, si chaque partie continue de camper sur sa position. Djibril Gning de marteler : « S’ils persistent dans leur décision, c’est la bataille politique qui va se poursuivre, et on ne sait pas où cela va mener. Ils veulent peut-être pousser Yewwi à boycotter les élections ».
Témoignage de Sonko sur le gouverneur de Dakar : « Al Hassane Sall est un homme bien,On sais connu à l’ENA mais… »
La manifestation du vendredi 17 juin organisée par la coalition Yewwi Askan Wi aura bel et bien lieu. L’assurance est du leader de Pastef Ousmane Sonko, qui compte passer outre l’interdiction du gouverneur de Dakar Al Hassane Sall.
Ousmane Sonko de dire qu’il connaît bien le gouverneur de Dakar pour avoir étudié avec lui à l’Ecole normale d’administration (Ena).
Néanmoins, il lui demande ne pas suivre « la volonté de Macky Sall dans sa dynamique d’interdire la manifestation du 17 juin ».
Regardez :
Objection, Monsieur le Président !
La force d’un État réside dans la puissance de ses symboles. Le monopole de la force (publique) qui lui est consenti, est une cristallisation de la volonté de vivre ensemble d’une communauté humaine. Le ciment du contrat social d’une nation donnée est la confiance, exprimée à travers le respect strict des institutions de la République. Afin que celles-ci garantissent l’égalité des citoyens en droits et assurent l’astreinte de tous à des devoirs.
Ces principes généraux rappelés, nous venons d’assister, dans notre pays, à la goutte d’eau qui fait déborder le vase… Définitivement ?
Le Président de la République est la clé de voûte des Institutions. Le repère qui porte, sur ses épaules, l’unité de la Nation, sa symbolique humaine. A ce titre, il est protégé par des lois constitutionnelles et des dispositions réglementaires inviolables. Il est, également, isolé de la violence physique par des cordons de sécurité, visibles et invisibles, qui font de lui une personnalité hors d’atteinte. Dans le principe.
Cette stature lui donne une aura à la limite du sacré. Cette dimension quasi mythique fait partie des socles fondateurs du Pouvoir, en tant que délégation du Divin. Nul n’à le droit de la déprécier ou de l’altérer.
Dès lors, voir Le Président Macky Sall attablé avec un activiste du Web qui l’à copieusement insulté pendant des années avec des mots cruels, excessifs et, de l’avis d’une large majorité de sénégalais, inadmissibles, est révoltant. Et je pèse mes mots. Nous avions cru à une erreur de communication de la première dame en visionnant la première vidéo. On s’était dit que ce pouvait être une faute, lourde cependant, de son entourage. Nous nous disions que les services du Chef de l’État auraient mis de l’ordre, très rapidement. En démantelant, au besoin, le service de communication de Madame Faye Sall. Mais rien ne s’est passé… On aurait pu s’en accommoder après tout. Elle n’est pas une Institution que je sache !
Mais, voir Monsieur le Président de la République, au cours ce qui semble être un dîner entre vieux amis, attablé avec un individu qui l’à lynché à l’excès, tend à valider l’idée selon laquelle on peut insulter impunément celui à qui les sénégalais ont confié la destinée de leur pays.
Et cela est extrêmement grave !
Lorsque l’outrecuidance et la parole qui dérive ouvrent les portes des lambris de la République, il y’a de quoi nourrir de nouvelles vocations ! Pire, les frontières de l’acceptable viennent de reculer d’un cran ! Il est vrai que des célébrités se sont construites sur le terrorisme verbal depuis l’avènement des réseaux sociaux. Mais la célébrité n’est pas un passeport pour l’impunité !
Je suis de ceux qui pensent que l’activiste en question aurait dû, depuis fort longtemps, humer l’air marin de la citadelle du silence. Tant ses vidéos dithyrambiques surfaient sur la vulgarité et l’insolence.
Au demeurant, un député, coupable de faits similaires, donc indéfendable, est incarcéré. En dépit de son immunité parlementaire. Il est de l’opposition, il est vrai ! Justice à géométrie variable ou injustice calibrée ? La crédibilité des institutions est en question !
En un mot d’autres questions se posent :
Qui a exposé ainsi le Chef de l’État aux griffes de cet activiste verbal ?
Qui a souillé la clef de voûte de nos institutions ?
Qui a voulu insulter l’intelligence de sénégalais ?
Que comptent faire les Institutions de la République pour restaurer la dignité de la République ?
A défaut de réponses circonstanciées et convaincantes nous serions fondés à penser que rien ne va plus !
Pour terminer, je nous rappelle la formule par laquelle le sénat romain, dans les moments de crise sociale, investissait les consuls d’un pouvoir dictatorial. La formule était :
« Caveant consules ne quid detrimenti respublica capiat. »
« Que les consuls prennent garde que la république n’éprouve aucun dommage. »
Mais à quels « consuls » se fier dans le Sénégal d’aujourd’hui ?
Par Amadou Tidiane WONE
(25 P hotos) Trophy Tour : la commune de Malicounda accueille la coupe
Les populations de Malicounda ont accueilli ce mercredi 15 juin 2022, le trophée Continental en grande pompe.
Une balade historique et exceptionnelle a été notée au niveau de la route principale de la commune.
Cette coupe est le fruit d’un dur travail abattu par nos vaillants Lions.
Ousmane Sonko : « Ce procureur de la République est pire que Serigne Bassirou Guèye»
Le député Cheikh Abdou Bara Dolly a été placé sous mandat de dépôt pour offense au Chef de l’Etat, diffusion de fausses nouvelles et diffamation. D’après les faits, il aurait tenu offensants en direction du Président de la République Macky Sall lors du dernier rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) à la place de la Nation.
Profitant de la conférence de presse des leaders de YAW, ce jour, suite à l’interdiction de leur manifestation prévue ce vendredi 17 juin, Ousmane Sonko s’est exprimé sur l’arrestation de leur camarade. « Je dis que cela n’a rien à voir avec la loi. Il (Cheikh Abdou Bara Dolly) est retenu pour des considérations strictement politiciennes. C’est la tête de liste de l’Alliance Wallu Yewwi à Mbacké. On est à quelques semaines des élections législatives. Macky Sall sait très bien qu’il va perdre encore une fois Mbacké et il pense qu’en prenant Cheikh Abdou en otage, il parviendra à réduire nos forces et à se donner une chance de remporter les 5 députés de ce département ». A l’en croire, « ce nouveau procureur est pire que Serigne Bassirou Guèye». D’autant plus qu’il a ouvert une instruction pour qu’on puisse le retenir pendant au moins 6 mois en prison.
« Macky Sall ne s’arrêtera pas. Il est obnubilé par le 3ème mandat qui va s’ouvrir sur le mandat à vie puisque… »
Selon le leader du Pastef, « c’est la seule motivation ». « Il n’y a rien d’extraordinaire que Cheikh Abdou ait dit ce jour-là. Il y a des gens qui disent pire, qui appellent au meurtre et on n’a pas vu le procureur de la République qui vient de faire son cinéma (son conférence de presse sur l’arrestation d’un supposé rebelle à Dakar), lever le petit doigt. Et c’est dans ce Sénégal que nous vivons. Un Sénégal d’injustice, de forfaiture quasi-quotidienne ». Il ajoute : « Tous ceux qui sont avec Macky que vous ayez détourné de l’argent pour remplir les chambres de vos appartements, que vous ayez blanchi de l’argent, entre autres délits et crimes, vous pouvez aller dormir tranquillement, car il ne vous arrivera rien ».
Ousmane Sonko de regretter cette tendance à emprisonner un religieux ou un politique pour l’humilier. « C’est aussi le cas de Cheikh Omar Diagne et ce sera le cas de tout le monde si on continue à laisser faire Macky Sall parce qu’il ne s’arrêtera pas. Il est obnubilé par le 3ème mandat. Il est prêt à marcher sur des cadavres pour l’avoir et ce dernier va s’ouvrir sur le mandat à vie puisqu’il va dire que c’est un nouveau mandat qui n’a rien à voir avec les autres », avertit-il. Pour lui, il y a des moments où c’est un tout peuple qui doit se dresser parce que ce sont des moments extrêmement graves qu’il ne faut pas laisser passer.
Macky Sall lance un message fort à Ousmane Sonko et cie : « Veillez au respect des… »
Le Chef de l’Etat Macky Sall ne fléchit pas. Ce mercredi, lors du Conseil des Ministres, qu’il a présidé, au Palais de la République, il a appelé au respect du Code électoral. «A l’entame de sa communication, il demande, en perspective des élections législatives du 31 juillet 2022, au Gouvernement, aux acteurs politiques et aux citoyens-électeurs, de veiller au respect scrupuleux des dispositions du Code électoral (en ce qui concerne notamment la précampagne (du 10 juin au 09 juillet 2022) et la campagne électorale (du 10 au 29 juillet 2022) », lit-on dans le document parcouru. Ainsi, le Président de la République demande, en particulier, au Ministre chargé des élections, d’informer régulièrement le public et les électeurs sur le processus électoral lié au scrutin du 31 juillet prochain.
Manifestation inderdite de YAW : Barthélémy Dias exhume un vieux post de Macky Sall
L’ expression latine d’Horace, « Verba volant, scripta manent » qui signifie « les paroles s’envolent, les écrits restent », semble trouver tout son sens.
En effet, le maire de la ville de Dakar et membre de la coalition Yewwi Askan Wi, Barthélémy Dias vient de divulguer un « vieux » tweet du Président Macky Sall, dans lequel l’homme, à l’époque opposant, appelait à une mobilisation malgré l’interdiction du préfet de manifester. Le Président Macky Sall alors farouche opposant de Me Abdoulaye Wade signalait que le combat contre les dérives du régime libéral devait se faire dans la rue.
Aujourd’hui, cette déclaration semble se retourner contre le Président Sall car ses opposants, lui ont emboîté le pas et comptent investir la rue ce 17 juin pour dénoncer la décision prise par le conseil constitutionnel qui rejette la liste nationale des titulaires de la coalition Yewwi Askan Wi. Aucune des deux parties ne veut lâcher du lest et nous allons tout droit vers des affrontements dont nul ne connait l’issue.
Manif du 17 juin : « Le gouverneur de Dakar Al Hassane Sall est un homme bien, mais… »
La manifestation du vendredi 17 juin organisée par la coalition Yewwi Askan Wi aura bel et bien lieu. L’assurance est du leader de Pastef Ousmane Sonko, qui compte passer outre l’interdiction du gouverneur de Dakar Al Hassane Sall.
Ousmane Sonko de dire qu’il connait bien le gouverneur de Dakar pour avoir étudié avec lui à l’école normale d’administration (ENA).
Néanmoins, il lui demande ne pas suivre « la volonté de Macky Sall dans sa dynamique d’interdire la manifestation du 17 juin ».
Vidéo- législatives 2022; Sortie du Procureur…. Bassirou Diomaye FAYE brise le silence
législatives 2022; Sortie du Procureur…. Bassirou Diomaye FAYE brise le silence
Direction de la Santé publique : Le successeur de Dr Marie Khémesse Ngom connu
Nommée directrice de la Santé publique depuis octobre 2017, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye a quitté ce poste, il y a quelques semaines, pour devenir ministre de la Santé et de l’Action sociale. Ce, en remplacement à Abdoulaye Diouf Sarr emporté par l’incendie qui s’était déclaré à l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Incident qui a causé la mort de 11 bébés.
Ce mercredi 15 juin, en Conseil des ministres, le Président de la République Macky Sall a trouvé un successeur à la Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye. Il s’agit du Docteur Barnabé Gning. Ce dernier occupait le poste de Coordonnateur du Programme national de Lutte contre la Tuberculose. Lequel est actuellement vacant.
Ousmane Sonko tire sur le Procureur et annonce un nouveau complot
Dans son intervention lors de la conférence de presse de Yewwi Askan Wi, Ousmane Sonko s’en est pris au procureur de la République. Le leader de Pastef révèle que Macky Sall et ses hommes concoctent un nouveau complot contre sa personne.
Pour Ousmane Sonko donc, « le procureur ment. Il fait de la politique. Il devait avoir le courage de dire que Macky Sall m’a envoyé au charbon pour cueillir Ousmane Sonko et l’accusé d’être un rebelle. C’est ça leur vraie intention ».
« Après le complot sur le viol maintenant ils essaient un nouveau coup avec les rebelles. Dire que personne n’est intouchable dans ce pays, c’est pour dire indirectement qu’ils veulent mettre la main sur moi », déclare-t-il.
(Vidéo) Imam Khalifa Ababacar Ndiaye tire à boulets rouges sur Ameth Suzanne Camara, Souleymane J Diop & Kaliphone
(Vidéo) Imam Khalifa Ababacar Ndiaye tire à boulets rouges sur Ameth Suzanne Camara, Souleymane J Diop & Kaliphone
Urgent-Une cérémonie d’hommage dédiée à Serigne Moustapha Sy interdite…
Les membres du dahira Moustarchidines et le parti PUR avaient prévu de rendre hommage à leur guide Serigne Moustapha Sy. La cérémonie devait se tenir ce samedi 18 juin à Dakar Arena de Diamniadio.
D’après le leader de Pastef, Ousmane Sonko, l’administration vient de demander l’annulation de ce « grand Sargal ». Chose étonnante, la « manifestation était déjà autorisée et la location à déjà été payée » explique Ousmane Sonko
En une semaine, plusieurs manifestations ont été interdites y compris le rassemblement de Yewwi, si l’on en croit leurs leaders.
Manif’ de Yaw : Confirmation de l’arrestation d’Ousmane K. Diatta, d’autres membres du MFDC activement recherchés à Dakar (Procureur)
L’information était au stade de rumeur depuis le 8 juin dernier, jour de la manifestation de Yewwi Askan wi. Elle vient de prendre une tournure on ne peut plus sérieuse. Et pour cause ! Face à la presse, ce mercredi 15 juin 2022, pour sa première sortie publique, le nouveau procureur de la République, Amady Diouf, confirme l’arrestation d’Ousmane Kabiline Diatta, second et bras armé d’une aile dure de la rébellion dirigée par Paul Aloukassine Bassène, et fait des révélations renversantes. Celles-ci font état d’un plan de déstabilisation du pays savamment orchestré par un groupe de rebelles qui ont réussi à entrer à Dakar pour participer à la dernière manifestation de Yewwi Askan wi.
« L’arrestation de M. Ousmane Kabiline Diatta, largement médiatisée qui a suscité plusieurs commentaires dans l’opinion, parfois inexacts ou approximatifs, et il s’y ajoute la gravité incontestable des faits, justifie de notre point de vue, l’obligation et le devoir du ministère public de satisfaire le droit à l’information du citoyen sur le niveau des menaces sécuritaires alléguées et l’état d’avancement des investigations dans cette affaire », déclare d’emblée le chef du parquet de Dakar. Avant d’en venir aux faits d’une « extrême gravité ».
« De l’économie de la procédure, je tiens à confirmer à l’attention de nos concitoyens de l’arrestation effective, de la garde à vue et du déferrement de Ousmane Kabiline Diatta, haut responsable du MFDC, considéré par les forces de défense et de sécurité, comme le second et le bras armé d’une aile dure de la rébellion dirigée par Paul Aloukassine Bassène. Le mis en cause dont l’arrestation a mobilisé d’importants moyens humains et techniques a été repéré par les forces de défense et de sécurité alors qu’il s’apprêtait à venir à Dakar, assister, selon les sources numériques, à la manifestation du 8 juin 2022 », confie le procureur de la République.
« D’autres éléments du MFDC ont réussi à se fondre dans la nature »
Les mêmes renseignements, d’après le maître des poursuites, ont révélé que « d’autres éléments du Mfdc, avaient dans les mêmes circonstances, fait cap sur Dakar où ils devaient se joindre au mis en cause et participer ensemble à ladite manifestation ». Ceci, ajoute-t-il, « avec l’idée bien manifestée, dans les échanges, de profiter de toute opportunité pour s’adonner à des opérations de pillage, de destruction et d’atteintes contre l’intégrité physique de personnes vraisemblablement innocentes ».
D’ailleurs à l’heure actuelle, signale le procureur Amady Diouf, les investigations se poursuivent dans « la perspective de mettre aux arrêts les autres membres du groupe qui ont réussi à se fondre dans la nature dès l’arrestation de leur camarade Ousmane Diatta ».
Les raisons troubles d’une présence à Dakar
Auditionné par les enquêteurs sur les raisons de sa présence à Dakar, le procureur, qui rapporte les faits, souligne que Ousmane Diatta a été « très évolutif dans ses explications », « évoquant d’abord le besoin d’acheter un mouton qui l’a conduit d’abord à Kaolack puis à Dakar, en passant par Mbour. Mais paradoxalement, il aurait soutenu auprès de son logeur qu’il était de passage principalement à Dakar pour acheter des chaussures pour ses frères ».
« Ces moyens de défense pour le moins puérils sont d’autant plus fragiles qu’ils n’ont été confortés par aucun élément de la procédure dans la mesure où la personne citée censée lui vendre le mouton a pris la poudre d’escampette dès l’arrestation du mis en cause et n’a pour le moment pu être retrouvée en dépit des recherches intenses lancées par les enquêteurs. Et il s’y ajoute que le nommé Maurice, l’autre personne évoquée, a tenu lors de son audition des déclarations contradictoires à celles du mis en cause sur bien des points essentiels », renseigne le magistrat.
Un mandat de dépôt requis, les personnes en lien avec sa présence traquées
Au terme de l’enquête, signale le procureur Amady Diouf, « il reste établi que le parcours de Ousmane Kbaline Diatta, à l’image probablement de ses acolytes en fuite, traduit à coup sûr l’idée d’un individu tenace, déterminé et aguerri par les épreuves et les longues années de combat vécues. Dès lors, il apparaît sous ce rapport comme un individu dangereux représentant une menace pour la paix, la tranquillité et la sécurité publique au même titre que ses acolytes en fuite ».
Ainsi, le ministère public a demandé aux forces de sécurité agissant sous son autorité dans le cadre de la police judiciaire de « poursuivre les investigations avec rigueur et détermination », afin de lui « présenter toutes les personnes impliquées dans cette affaire, en lien avec les rebelles, afin qu’ils répondent de leurs actes ».
« Pour l’instants, signale le procureur, j’ai ouvert une information judiciaire contre Ousmane Kabiline Diatta et ses acolytes qui est confiée au doyen des juges d’instruction pour complot et autre infraction contre l’autorité de l’Etat, participation à un mouvement insurrectionnel, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, culture et trafic de chanvre indien ». Le mandat de dépôt a ainsi été requis contre le mis en cause. De même, une délégation judiciaire a été activée « pour poursuite des recherches en cours ».
Manifestation de YAW: Comment Ousmane Sonko a débarqué d’urgence à Dakar (vidéo)
Manifestation de YAW: Comment Ousmane Sonko a débarqué d’urgence à Dakar (vidéo)
Les nominations du conseil des ministres de ce mercredi 15 juin
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Docteur Barnabé GNING, Spécialiste en Santé publique, précédemment Coordonnateur du Programme national de Lutte contre la Tuberculose, est nommé Directeur général de la Santé publique, poste vacant.
• Monsieur Serigne MBACKE DIOP, Spécialiste en Management et en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, en remplacement de Monsieur Edmond KAMARA, appelé à d’autres fonctions
• Monsieur Lat Grand NDIAYE, est nommé Professeur titulaire à l’UFR des Sciences et Technologies de l’Université Assane SECK de Ziguinchor.
Conseil des ministres : Les fortes décisions prises par Macky Sall
Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 15 juin 2022, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat, en perspective des élections législatives du 31 juillet 2022, demande au Gouvernement, aux acteurs politiques et aux citoyens-électeurs, de veiller au respect scrupuleux des dispositions du Code électoral (en ce qui concerne notamment la précampagne (du 10 juin au 09 juillet 2022) et la campagne électorale (du 10 au 29 juillet 2022).
Le Président de la République demande, en particulier, au Ministre chargé des élections, d’informer régulièrement le public et les électeurs sur le processus électoral lié au scrutin du 31 juillet prochain.
Abordant la question liée à l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie d’industrialisation du Sénégal, le Chef de l’Etat rappelle que cette dernière reste une priorité majeure du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le Président de la République salue l’adoption (en Conseil des Ministres) de cette stratégie dont la mise en œuvre doit être intensifiée, à travers l’exécution optimale sur l’ensemble du territoire national, des projets de parcs, d’agropoles et de plateformes industrielles intégrées.
Le Chef de l’Etat demande, dès lors, au Ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, d’engager, avant la fin du mois de juin 2022, une première évaluation des résultats et impacts (sur la création d’entreprises, la croissance et l’emploi) de la stratégie nationale d’industrialisation en relation avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie, du Suivi du PSE et le patronat.
Le Président de la République insiste sur la nécessité d’un positionnement renforcé et d’un déploiement optimal du Parc industriel de Diamniadio, infrastructure de référence, qui s’érige en pilier du renouveau industriel du Sénégal.
Le Chef de l’Etat demande, enfin, au Ministre en charge de l’Industrie, de proposer, sur la base des axes stratégiques validés, un projet de loi de promotion de l’industrialisation du Sénégal, au regard des enjeux de souveraineté (alimentaire, pharmaceutique, numérique,…) dans le contexte économique actuel.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :
1- le renforcement de la régulation de l’exploitation des carrières: à ce sujet, le Président de la République invite les Ministres en charge des Domaines, des Collectivités territoriales, des Mines, des Infrastructures et de l’Environnement, à proposer, dans les meilleurs délais, un cadre réglementaire pour d’une part, assurer la préservation, au nom de l’Etat, des sites d’exploitation identifiés et, d’autre part, harmoniser la gestion des carrières de latérite, pour les besoins d’intérêt public ;
2- la relance du programme national de lutte contre le paludisme : à ce titre, le Chef de l’Etat demande, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager, avec toutes les parties prenantes, l’intensification de la distribution des moustiquaires imprégnées et des activités de plaidoyer auprès des communautés, en vue d’accentuer la mise en œuvre efficace du Programme national de lutte contre le paludisme ;
3- la mobilisation des acteurs pour le bon déroulement de la semaine nationale de l’Enfant : sur ce point, le Président de la République rappelle, au Gouvernement, son attachement particulier à la protection, aux droits et au bien-être des enfants et demande, à cet égard, au Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, de veiller, en liaison avec tous les acteurs impliqués, au bon déroulement des manifestations marquant la célébration de la Journée de l’Enfant africain (le 16 juin 2022), ainsi que de la Semaine nationale de l’Enfant.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;
- Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2023-2025 ;
- Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur les opportunités d’investissements avec le Fonds des Investissements publics du Royaume d’Arabie Saoudite ;
- Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’audit des installations électriques et des règles de sécurité contre les risques d’incendie dans les structures sanitaires du Sénégal et sur la réunion du comité consultatif d’experts de l’observatoire du Sida en Afrique ;
- Le Ministre de l’agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et sur la campagne agricole 2022 ;
- Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation a fait une communication sur l’extension du réseau des Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) ;
- Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur le Hub logistique intégré Bus Rapid Transit (BRT).
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
- Le projet de décret relatif à l’interconnexion, au partage d’infrastructures et à l’accès
Excellente nouvelle – Ouverture De EDK Sédhiou (Photos)
Ouverture edk sédhiou ce matin, c’était magnifique, le Gouvernement Pape Demba Diallo, le préfet le Commissaire central le DG de l’hôpital et tout les chefs de services pour un investissement de presque 400millions 50emplois stations fast-food boutiques graissage lavage point de transfert d’argent une grande Mosquée
ZAPPE DES LISTES POUR LES LÉGISLATIVES : Ousmane Noël Dieng continue de servir Kaolack
Ousmane Noël Dieng continue de servir Kaolack
Plus une manière de gérer la cité,la politique est un art de servir ses semblables. Et le chef de cabinet de la DGPU a manifestement compris ce sacerdoce, cette responsabilité. Malgré ses frustrations liées aux investitures pour les locales et récemment pour les législatives où il a été de manière surprenante zappé, Ousmane Noël Dieng n’en demeure pas moins un humanitaire au service de sa region Kaolack.Apres les actions sociales menées au mois de ramadan pour soulager les populations , et le » Korite pour tous », il réitère ses actes de bienfaisance en initiant le » Tabaski pour Tous » pour aider les populations démunies de son Saloum Natal.
Un golden boy conscient de son parcours
Issu d’une famille modeste, le »fils » politique du ministre Diene Farba Sarr a gravi les échelons malgré les difficultés pour avoir une place au banquet des sommités de ce pays .Mais malgré ce succès, ce play-boy qui ne badine pas avec la sape est conscient que les populations de sa région natale ont besoin d’être aidées. C’est pourquoi il ne ménage aucun effort pour endosser cette responsabilité qui est tout sauf une sinécure. Et depuis plusieurs années, il a fait du social, sa contribution au développement de Kaolack et du Senegal.
L’APR de Kaolack sera avec lui ou ne sera pas..
Pieux et affable , Ousmane Noël Dieng est dans le » coeur » des kaolackois.Et vouloir gagner cette région sans lui serait une mission hasardeuse pour le président Macky Sall.Il a sans aucun doute plusieurs jeunes qui le soutiennent sans réserves. Et ils ont déjà tiré la sonnette d’alarme pour sa non désignation sur les listes pour les élections législatives . Invitant le chef de l’Etat a avoir plus de considération pour leur leader. Sinon instent-tils ils sont prêts à voter pour l’opposition dans une région où BBY est en perte de vitesse deja. Néanmoins , le chef de cabinet du ministre Diene Farba Sall continue d’impressionner par son calme et son désir ardent d’aider les populations de sa localité.
Manif du 17 juin – Maïmouna Dièye (Pastef) : « Bessou Dèh Kou Doundou do gor… »
« Bessou déh kou doundou do gor ». Cette expression Wolof est reprise aujourd’hui par Maimouna Dièye, la présidente du Mouvement national Jigéeni Pastef ce mercredi au siège du Prp lors de la conférence de presse conjointe des femmes YAW et Wallu en prélude à la manifestation du 17 juin prochain. Ce n’est pas un appel à la violence mais plutôt un appel à la mobilisation, a-t-elle souligné.
La mairesse de la commune de Patte d’Oie, à l’instar de ses camardes de la coalition est plus que jamais dévouée pour doubler voire tripler; en termes de mobilisation, la manifestation du 08 juin dernier qui a avait refusé du monde.
Revenant sur les motifs de ce rassemblement, Maimouna Dièye de dénoncer les dérives du régime en place non sans se fixer des objectifs en lançant son slogan «Sopi jotna, Yewwu Wallu Askan Wi».
Pour elle, la mobilisation doit comme d’habitude être de mise. Enfin, elle précise bien que ce n’est pas un appel à la violence mais plutôt à une mobilisation de taille.
Urgent – Manifestation du 17 juin : Le verdict est tombé pour YEWWI ASKAN WI
Le préfet de Dakar a interdit le rassemblement de l’inter coalition Yewwi Askan Wi/Wallu initialement prévu, ce vendredi 17 juin, à la place de la Nation.
Le communiqué du préfet du département de Dakar motive sa décision en évoquant le viol de l’article L61 du Code électoral, interdisant toute campagne déguisée, et trouble à l’ordre public.
A rappeler que le Gouverneur de Dakar avait, dans son communiqué repris la semaine dernière du CNRA, appelé les acteurs politiques à s’abstenir de toute activité, durant les 30 jours qui précèdent la campagne électorale.
YAW de son côté, a martelé urbi et orbi qu’elle va tenir son rassemblement, le jour-j, avec ou sans autorisation. Un mot d’ordre rappelé à chaque instance de cette coalition de l’opposition.
Aussi bien à Dakar qu’à Ziguinchor, les préparatifs battent leur plein pour « succès retentissant ».
Les leaders de la conférence des leaders qui feront face à la presse à 19 heures, vont édifier davantage, suite à cette nouvelle donne.
Nous y reviendrons…
Alioune Tine montre ses inquiétudes sur les tensions politiques : « ça pourrait profiter à des forces obscures »
Alors que les élections législatives s’annoncent en grande pompe, le Président fondateur de Afrikajom Center a, à travers un communiqué rendu public, exprimé sa préoccupation concernant la situation qui prévaut actuellement dans le landerneau politique sénégalais.
La structure dirigée par Alioune Tine d’exprimer « sa grave préoccupation par rapport aux logiques de surenchère, d’escalade et de confrontation politiques qui se manifestent avec les décisions de l’administration d’interdire les manifestations publiques et la volonté ferme de la coalition Yewwi Askan Wi de défier cette interdiction ».
Selon les services d’Aliou Tine, la situation actuelle risque de « compromettre dangereusement l’organisation d’élections législatives transparentes et apaisées. Elle risque aussi d’installer le pays dans un cycle de violences dont il est difficile de mesurer les conséquences sur la paix, la sécurité et la stabilité du pays. »
Face à cette situation, Afrikajom Center invite les acteurs politiques de tous bords, à suspendre toute activité publique susceptible d’engendrer la violence et l’instabilité. Ainsi, Il attire « également l’attention sur le contexte sécuritaire volatile, fragile et précaire de la région qui constitue un facteur aggravant de déstabilisation qui pourrait profiter à des forces obscures, d’autant que la découverte de ressources de gaz et d’hydrocarbures fait du Sénégal un objet de convoitise de forces internes et externes. »
L’Ong demande à l’administration du Sénégal de faire de la « neutralité un puissant moyen de régulation de la paix sociale. Et aux coalitions des partis politiques de l’opposition et du pouvoir, elle invite au recours au dialogue pour sortir, de façon démocratique et pacifique, de l’impasse politique actuelle porteuse de lourdes menaces sur la stabilité politique du Sénégal. »
Afrikajom Center a aussi lancé un appel solennel aux leaders religieux afin qu’ils exercent leur influence auprès des dirigeants politiques pour sortir rapidement le pays de la crise actuelle.
Mamoudou Ibra Kane : « L’audience de Macky Sall à Kaliphone disqualifie la procédure contre Bara Doly »
Activiste établi en France, Kaliphone Sall avait traité Macky Sall, son épouse Marième Faye Sall et le gouvernement sénégalais de tous les noms d’oiseau. Ses insultes avait résonné partout sur les réseaux sociaux. Devenu pro-Macky, Kaliphone a même été reçu par le chef de l’Etat, au moment où le député Bara Dolly est en garde à vue pour offense au chef de l’Etat, après des propos déplacés à l’encontre de Macky.
Alors que les Sénégalais dénoncent ce deux poids deux mesures, l’avis du journaliste de Emedia, Mamoudou Ibra Kane, était attendu. Ce dernier, sur Itv, a enfin donné sa position. Pour lui, l’entretien accordé à Kaliphone disqualifie la procédure contre Bara Doly.
« Quand Bara Doly a proféré ces propos envers Macky Sall, nous étions tous indignés. Mais ce qui m’a surpris, c’est que dans ce contexte, le président Macky Sall a accordé une audience à Kaliphone. Ce gars je ne le connais pas, mais c’est après l’audience que j’ai vu tout ce qu’il avait dit au chef de l’Etat. Cette audience qui lui a été accordée disqualifie la procédure contre Bara Doly et abroge de fait l’article 80. Les propos de Cheikh Bara Doly et ceux de Kaliphone, je ne les compare pas, mais tous les deux sont des offenses à la société, pas seulement au chef de l’Etat« , explique-t-il.
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D£c£s Daba Boye, ce Mara Peulh confirme les propos Ndella « dagn ko sacrifier, si loxo bi dag bi lagn ko…
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Présidentielle 2012 : comment les querelles Niasse-Tanor ont ouvert la voie à Macky Sall
Macky Sall a remporté haut la main (plus de 65% des voix) la présidentielle de 2012. Son face-à-face avec Abdoulaye Wade au second tour n’était qu’une simple formalité. Avec l’engagement de tous les candidats de l’opposition, scellé en amont, de soutenir celui d’entre eux qui arriverait en finale, l’affaire était pliée face au Président sortant.
Ce qui était moins évident à l’époque, c’était la deuxième place de Macky Sall à l’issue du premier tour de la présidentielle. Le candidat de l’Alliance pour la République (APR) n’était pas, en effet, le plus attendu. D’aucuns voyaient plutôt Moustapha Niasse, voire Ousmane Tanor ou Idrissa Seck, défier Wade au final.
Dans ses mémoires, «Passion de Liberté» (Présence africaine), publiés récemment, Abdoulaye Bathily revient sur les tractations dans les rangs de l’opposition qui ont débouché sur la deuxième alternance démocratique au Sénégal. Il révèle dans des extraits repris par le journal Enquête, comment les querelles entre Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (PS) et Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) ont ouvert la voie du Palais à Macky Sall.
«Une motivation quasi mystique»
Abdoulaye Bathily était à l’époque secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (LD/MPT, devenu Ligue démocratique, LD). Il était l’une des principales figures de la grande coalition de l’opposition dénommée Benno Siggil Senegaal (BSS) dont le programme de gouvernance devait puiser sa substance des conclusions des Assises nationales.
Les membres de BSS avaient pour ambition de présenter un candidat à la présidentielle de 2012. Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse étaient les mieux placés pour porter cette candidature. Malheureusement pour BSS, ni le patron du PS ni celui de l’AFP n’étaient disposés à s’effacer au profit de l’autre. «De toute évidence, participer à cette élection présidentielle semblait relever pour chacun d’eux d’une motivation quasi mystique», commente Abdoulaye Bathily dans ses mémoires.
L’auteur de «Passion de Liberté» explique : «Lui, Tanor, trahirait la mémoire de Senghor, fondateur du PS, s’il ne se présentait pas. Quant à Moustapha Niasse, il disait avoir exercé toutes les plus hautes fonctions administratives et gouvernementales. Il ne pouvait donc pas renoncer à briguer la seule qui ne fut pas inscrite à son palmarès, qui plus est la plus prestigieuse de toutes. Il ne pouvait se contenter d’un simple poste de Premier ministre, et encore moins de parlementaire.»
Bathily ajoute : «Rien ne put convaincre l’un de renoncer au profit de l’autre, pas même la nécessité d’un sacrifice pour l’intérêt supérieur de la nation.»
Macky Sall, «le troisième larron»
Beaucoup d’initiatives ont été prises pour trouver une solution. Parmi celles-ci, la mise en place d’un «groupe de facilitation pour la désignation de la candidature commune». Abdoulaye Bathily était chargé de sa coordination. Il reçoit Niasse et Tanor à son domicile, «en terrain neutre, pour leur permettre de discuter directement».
Après quatre rencontres, constat d’échec : «Chacun campa sur sa position», rembobine l’ancien secrétaire général de la LD/MPT. Niasse ira de son côté avec l’étiquette BSS et Tanor prendra sa voie sous l’étiquette «Benno ak Tanor». Macky Sall s’engouffra dans la brèche pour arriver deuxième au premier tour, derrière Wade, avant de s’imposer au second.
«Pendant que les deux larrons se battaient, ‘arrive un troisième larron/Qui saisit maître Aliboron’, comme dit la fable», conclut Abdoulaye Bathily.