Kouthia atterrit au groupe Emedia de Mamadou Ibra Kane et Boubacar Diallo.
Comme par hasard ils ont été collègues à Walf, Tfm et maintenant à Itv. Kouthia et Dj Boubs se connaissent très bien et son travail à la télé ne va pas l’empêcher de gérer son compte YouTube qui n’arrête de décoller depuis sa création .
Entrée de choc avec sa danse de Pépé kallé, Kouthia transmet sa bonne humeur à sa nouvelle team.
« Avant tout, permettez-moi de présenter mes condoléances à la nation et aux familles éplorées des trois manifestants sauvagement tués à Dakar, Ziguinchor, Bignona et souhaiter un bon rétablissement à tous les blessés ». C’est l’entame des propos de Bougane Guèye Dany, le leader de la grande coalition Gueum Sa Bopp qui condamne fermement « des violations du droit de manifester, pourtant garanti par la constitution qui est de marcher et dire non quand on n’est pas d’accord sur le processus électoral ».
Dans une déclaration rendue publique, Bougane Guèye Dany exprime sa solidarité et appelle Macky à la raison. Face à des dérives qui frisent l’autoritarisme, nous condamnons les arrestations illégales et illégitimes des députés Déthié Fall, Mame Diarra Fam avec une violation flagrante de leur immunité parlementaire. Il a tenu à rappeler qu’hier, avec la volonté de leur rendre visite et s’enquérir de leur situation, sous délégation de note Coalition, il s’est rendu à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, mais l’accès m’a été refusé. Comme si le droit de visite reconnu aux prisonniers, n’existe pas pour des citoyens bénéficiant de la présomption d’innocence. « C’est sur cette lancée, nous condamnons l’arrestation du maire de Guédiawaye Ahmet Aïdara et le maire de Diamaguène Sicap Mbao au moment où Guy Marius Sagna est pris en otage quand il effectuait un acte de social et patriotique au commissariat pour s’enquérir des conditions de détention de ses camarades en leur apportant un petit déjeuner et son soutien au nom de toute sa coalition », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter « Je souligne que Seul le Sénégal nous préoccupe et jamais moi Bougane, je vais me réjouir de cette situation de trouble, car c’est la démocratie qui est persécutée et les droits d’honnêtes citoyens qui sont violés et bafoués par un régime en fin de règne qui veut museler toute l’opposition. »
Pour leLeader de Gueum Sa Bopp, « Une démarche à dénoncer avec véhémence, est celle anti-démocratique du président Macky Sall, par ailleurs président de l’Union Africaine, qui essaie de jouer au médiateur international alors qu’il est incapable de trouver des solutions dans une crise politico-électorale qui frappe et secoue son pays. » A cet effet, il souligne qu’un « vrai leader ne doit pas être obnubilé par le pouvoir que lui a confié le peuple. Et au Sénégal qu’il dirige les exemples de Senghor qui quitte le pouvoir en toute quiétude est une belle leçon. A l’UA qu’il dirige, Nelson Mandela est un modèle contenant, voire même mondial… » Macky Sall, un homme à deux visages, selon Bougane Et la liberté de manifestation figure au paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 8. Il est clairement établi que « chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par […] la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ». Et aucun trouble à l’ordre public n’a été noté dernièrement quand massivement l’opposition sénégalaise s’est exprimée.
« C’est pourquoi, j’invite le Président Macky Sall au respect absolu des droits des citoyens sénégalais à l’expression, à la manifestation et à la libre circulation. C’est en ce sens aussi que nous tenons aussi à dénoncer et à condamner avec totale énergie, la mise en résidence «non notifiée par aucune décision de justice » des frères Ousmane Sonko et Barthélémy Diaz, tout en manifestant notre solidarité au peuple et aux familles éplorées’. » s’est-il exprimé Pour le leader de Gueum Sa Boop, « Macky Sall est un président aux deux visages : gentil et aimable à l’extérieur et verbalement violent et aphone au prêt de son peuple « Samba aalar», aux exigences démocratiques de son opposition, à l’appel de sa société civile. D’ailleurs, c’est ce qui explique la situation vécue par le Sénégal ce vendredi ». Il a aussi tenu à rappeler à Macky Sall que la dictature qu’il compte mener ne passera pas car ce pays ne lui appartient pas et que sa gouvernance de terreur n’aboutira point. Nous exigeons la libération immédiate des leaders et manifestants détenus dont des membres de Gueum Sa Bopp. « Toutes ces dérives, ces morts, ces arrestations reposent sur le dos du conseil constitutionnel. Ce dernier est l’unique responsable de tout ce désordre constaté avec sa mutation réussie par Macky Sall qui à fini de le transformer en institution politique. » Son appel aux FSD et aux régulateurs sociaux Aux forces de l’ordre, il a aussi lancé un appel en leur rappelant que réprimer une manifestation ne doit pas les amener à tirer à balle réelle sur les manifestants qui sont des frères et sœurs. Les forces de sécurité publique ont pour mission de veiller au respect de la loi, d’assurer le maintien de l’ordre, la protection des personnes et des biens. L’usage des armes pour la dispersion de réunions ou de manifestations non violentes est interdit. « Nous demandons à nos guides religieux, de vénérables régulateurs sociaux, de réagir avant qu’il ne soit trop tard, car nous avons la chance d’avoir au Sénégal des guides religieux exceptionnels par leur sagesse et par leur engagement pour leur pays.
Pour terminer, nous mettons en garde la communauté internationale et les partenaires financiers face aux dérives répétées du régime de Macky Sall. », a-t-il conclu.
L’ancien premier ministre est foncièrement contre les emprisonnements intempestifs des opposants. À travers un post publié sur son compte Twitter, Abdoul Mbaye fait la leçon à Macky Sall. Pour lui, « un pays ne se gouverne pas par la vengeance et la punition« .
« Un pays ne se gouverne pas par la vengeance et la punition; non plus une démocratie par une démarche d’élimination des opposants. Macky SALL n’a manifestement pas la carrure pour diriger le Sénégal. Il le mène au chaos. C’est peut-être son projet pour s’en sortir » a indiqué Abdoul Mbaye.
Le mouvement citoyen Y’en a marre est encore sorti de son mutisme, ce mardi 21 juin. Ceci pour dénoncer la non-autorisation de la dernière manifestation du 17 juin de la coalition Yewwi Askan Wi et les conséquences qui s’en sont suivies, avec les morts et la vague d’arrestations. Selon le coordonnateur Aliou Sané, il « du respect de la loi sur la liberté de manifestation ». « Y’en a marre va participer à la manifestation du 29 juin de Yewwi Askan Wi, si l’Administration ne donne pas l’autorisation », annonce-t-il. D’autant plus que, pour ces jeunes, « le prétexte évoqué par le préfet est fallacieux ». Y’en a marre a, par ailleurs, regretté l’impasse dans laquelle le Sénégal se retrouve aujourd’hui, « après les moult péripéties et combats menés depuis des années ». « Le Sénégal est la risée du monde, alors que notre démocratie était louée partout dans le monde. Aujourd’hui, des députés et des maires sont arrêtés de manière arbitraire. Guy Marius Sagna a été interpellé alors qu’il rendait visite aux manifestants arrêtés la veille », déplore Thiat. S’adressant au président Macky Sall, Thiat lui dit de « se rappeler son attitude de 2011, alors qu’il participait à toutes les manifestations ». « À l’époque, Abdoulaye Wade avait au moins la grandeur de lâcher du lest. Mais aujourd’hui, c’est Macky Sall qui assigne à résidence des opposants et empêche des citoyens à exercer un droit constitutionnel. Mais qu’il sache une chose : Y’en a marre est plus que jamais déterminé à lui faire face », fulmine le rappeur Thiat.
Ndella Madior Diouf a fait une révélation de taille, trois jours après le décès de la voyante Daba Boye. Se présentant en qualité de médecin, Ndella Madior a accusé le corps médical d’avoir sacrifié son ex- collaboratrice à la radio Saphir Fm. Suivant les allégations de la fille du Pr Madior Diouf « cette issue malheureuse de Daba Boye est due à une perfusion de sérum glucosé« . Aussi, a-t-elle ajouté, « la défunte souffrait du diabète donc, elle ne devait pas recevoir une perfusion de sérum glucosé« . Une sortie qui n’est pas du goût des médecins qui ont vite sortie un communiqué pour faire stopper net le saignement.
L’Ordre National des Médecins du Sénégal condamne et tient à préciser d’abord « que la personne (Ndella Madior Diouf) se qualifiant de médecin ne figure pas dans le Tableau de l’Ordre National des Médecins du Sénégal ». La même note de faire savoir à ce sujet : « Qu’un patient diabétique, peut recevoir sur prescription médicale, sans danger, du sérum glucosé, et ceci, en parfaite conformité avec les règles de bonne pratique« .
L’Ordre National des Médecins du Sénégal rappelle dans le même sens aux populations, « qu’en cas de contentieux médical ou de suspicion de faute médicale, elles ont le droit de porter l’affaire devant l’Ordre, le tribunal des pairs ou devant les juridictions compétentes qui sont les organes habilités à statuer. »
L’Ordre National des Médecins du Sénégal « se réserve le droit de mener les actions nécessaires, pour mettre fin aux affirmations mensongères, de personnes non habilitées, sur des traitements prescrits aux malades et sur la pratique médicale« .
Disparue des radars depuis quelques temps, Madame Aminata Tall est sortie de son mutisme pour donner son avis sur la situation politique actuelle que le Sénégal est entrain de vivre. Sans mettre de gants, l’ancienne maîtresse de Diourbel met les pieds dans le plat et peint en noir le tableau politique. « la démocratie est en recul au Sénégal après des années de lutte », selon elle.
Aminata Tall de dire que la décision des 7 sages du conseil constitutionnel est incompréhensible avec un mélange de listes de titulaires et de suppléants. Une situation délicate qui met en péril la démocratie qui a été toujours cité en exemple dans l’Afrique et le monde entier. Avec un franc parlé dont elle est connue, l’ancienne présidente du Conseil Économique Social et Environnemental de dire que la validation des listes de Yewwi askane wi et de Benno Bokk Yaakar n’obéit à aucune règle de droit et ne saurait être une jurisprudence. C’est du jamais vu et un recul démocratique sans précédent. Nous ne laisserons pas faire. C’est un acte deconsolidant. Poussant le bouchon plus loin, elle dira que la démocratie est en net recul au Sénégal au regard des récents événements et avec l’imbroglio autour des élections législatives. Toujours selon elle, le président de la République a les pleins pouvoirs (l’armée, la police, la gendarmerie et la justice). Il est de sa responsabilité de ramener le calme et la stabilité dans le pays. Très en verve, Madame Aminata Tall de déclarer « Nous nous sommes battus pendant des années aux côtés de Me Abdoulaye Wade pour faire du Sénégal une vitrine de démocratie en Afrique et dans le monde. » Une sortie qui remet en scène politique la lionne de Diourbel qui était entrée en hibernation depuis plusieurs mois.
Le landerneau politique sénégalais est secoué par un imbroglio depuis le rejet de la liste nationale des titulaires de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). Une liste dirigée par le leader du Pastef Ousmane Sonko.
Comme à l’accoutumée, le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup a fait une publication sur Facebook pour s’appesantir sur ladite situation In extenso l’Intégralité de sa publication !
« Avec deux listes nationales d’un côté sans suppléants et de l’autre sans titulaires, la sincérité du scrutin risque d’être fortement affectée ;
Avec une liste nationale sans titulaires ni la photo du candidat tête de liste occupant le 1er rang des titulaires (article L.173-2), la sincérité du scrutin risque d’être fortement altérée.
Il y a des choses qu’un juge ne doit pas écrire. Le droit électoral et la science électorale recommandent la technique et la logique. »
Ces dernières années, le président Macky Sall s’est beaucoup plus exprimé avec les médias occidentaux qu’avec ceux sénégalais. A chacun de ses voyages en France, par exemple, il se prononce aux micros de Jeune Afrique, Rfi ou encore France 24.
Pour Mimi Touré, tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar, Macky Sall devrait songer à s’exprimer de plus en plus avec la presse sénégalaise. D’ailleurs, elle compte le lui suggérer, sous réserve de quelques conditions.
« Il faudra que le président passe plus de temps avec la presse nationale. Je pense qu’on doit y réfléchir, suggérer au président effectivement de le faire si tant est aussi que la presse soit véritablement une presse indépendante. Il y a des journalistes indépendants et libres mais aussi, vous le savez très bien, votre propre corporation a besoin de se réorganiser », a estimé Aminata Touré, dans un entretien accordé au quotidien Bés Bi Le Jour, ce mardi.
Les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam, ainsi que le maire de Guédiawaye Ahmed Aïdara, ont passé leur première nuit à la prison de Sébikotane. D’après le quotidien Source A qui donne l’information dans son édition du jour, les Procureurs de la République des Tribunaux de grande instance de Dakar et de Pikine-Guédiawaye les ont placés sous mandat de dépôt, hier, à l’issue de leurs différentes auditions. Déthié Fall et Mame Diarra Fam seront seront, demain, en flagrants délits à Dakar.
À sa sortie, l’avocat des mis en cause est revenu sur les charges retenues contre ses clients. Pour Déthié Fall, déplore la robe noire, nonobstant son statut de député, est placé en détention et il est convaincu pour le parquet d’avoir, en sa qualité de mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) à laquelle il appartient, d’avoir été le signataire de la lettre d’information à l’autorité préfectorale par laquelle la coalition voulait organiser une manifestation le 17 juin.
«À ce titre, il est poursuivi pour avoir organisé un rassemblement illicite au cours duquel des violences contre les personnes et des dégradations contre les biens ont été commises. Dans les mêmes circonstances de temps et de lieux, il est poursuivi pour avoir participé à un attroupement non armé interdit», indique Me Khoureychi Bâ.
C’est le même cas, poursuit-il, pour la député Mame Diarra Fam qui est également une représentante de la nation qui bénéficie d’une immunité parlementaire. «Vous savez tous dans quelle circonstance elle a été interpellée à Sicap Baobab. Toutefois, elle n’est pas poursuivie pour les mêmes chefs d’infraction. Elle a tout simplement participé à ce rassemblement organisé par Déthié Fall et le même rassemblement ayant les mêmes caractéristiques».
Quid de l’édile de Guédiawaye ? Le journal renseigne qu’il est retenu contre Ahmed Aïdara les délits de « manifestations non autorisées, provocation d’un attroupement et de troubles à l’ordre public ». Il sera jugé, vendredi prochain, à l’audience des flagrants délits du Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.
En conférence de presse hier lundi, les leaders de Yewwi Askan Wi ont annoncé qu’ils se rendront en Ziguinchor pour présenter leurs condoléances aux familles des victimes. Ce, après la mort de deux jeunes à Bignona et Ziguinchor. Ainsi, Ousmane Sonko et Cie vont rendre visite aux blessés dans les différentes structures de santé de la place.
Pour rappel, le bilan de la manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) s’est alourdi puisqu’il est passé de 03 à 04 morts. En effet, un jeune marchand du nom de Serigne Mame Sanké a rendu l’âme à Hôpital Fann après avoir inhalé les odeurs des grenades lacrymogènes alors qu’il était asthmatique.
M. Macky Sall joue son va-tout et le Sénégal est à la croisée des chemins avec un choix entre la paix ou la déstabilisation. Je l’ai dit et je le redis, M. Macky est le seul qui a à la fois la responsabilité et la solution pour que le Sénégal reste cet ilot de stabilité qu’il a toujours été.
Or, il ne semble toujours pas prendre la mesure de ses responsabilités, ce qui l’aurait poussé à arrêter sa fuite en avant. Pourtant, il est conscient que sa volonté de mater ses opposants farouchement déterminés et le peuple vaillamment debout débouchera sur un chaos généralisé mais cela fait partie de son plan.
En réalité, M. Sall qui ne prévoit en aucun cas de préparer quelqu’un de son parti ou un de ses alliés politiques pour la course aux présidentielles de 2024 considèrerait deux options :
Option 1 : forcer coûte que coûte un 3ème mandat. Cette option bute sur le cas Sonko car sa réussite ne pourrait se faire qu’avec l’élimination (d’une manière ou d’une autre) du leader de Pastef. Si l’objectif ne peut être atteint, il jouera l’option 2.
Option 2 : favoriser le chaos, en profiter pour liquider physiquement quelques personnes ciblées et simuler un coup d’état par quelques officiers généraux ‘connus’ qui devraient assurer ses arrières.
Ce serait une malheureuse première dans l’histoire du Sénégal mais je m’empresse de dire qu’un coup d’état par « baara yegoo » ne fonctionnera pas. Gare à ceux qui voudront comploter contre le peuple. Ils se heurteront à une forte résistance populaire.
Que l’on cesse d’indexer l’opposition véritable qui ne fait que jouer son rôle démocratique de contre-pouvoir contre un président qui, il est clair, cherche un troisième mandat et pour qui ce sera lui ou le chaos. Il ne doit pas faire moins que ces prédécesseurs et devrait d’ores et déjà informer le peuple sénégalais que son deuxième et dernier mandat prend fin en février 2024. Cela contribuerait largement à décrisper la situation politique. Qu’il mette ensuite une personnalité neutre et consensuelle à la tête du ministère de l’intérieur pour l’organisation des élections présidentielles de 2024. Mais avant tout cela, qu’il sorte le pays de l’imbroglio politico-judiciaire autour des élections législatives en permettant une participation inclusive de toutes les coalitions à ces élections et qu’il mette fin aux atteintes graves et répétées aux libertés de manifester garanties par la constitution.
Puisse M. Macky Sall venir à résipiscence pour ramener sur les rails notre démocratie dangereusement malmenée et éviter le tribunal de l’histoire.
Ce sera une contre-attaque. C’est le mot d’ordre donné par le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Abdou Karim Fofana suite à la demande formulée, ce lundi 20 juin, par le leader du Pastef/Les patriotes, au cours d’une conférence de presse organisée par les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Ousmane Sonko c’est de lui qu’il s’agit, a annoncé un concert de casseroles, le mercredi 22 juin entre 20h et 20h 10 sur toute l’étendue du territoire national.
«Face à l’infantilisation de notre démocratie par Ousmane Sonko, j’invite ceux qui sont attachés à la République et à notre processus électoral à un concert de vuvuzela et de sifflets mercredi entre 20h et 20h10 et montrer que YAW et ses idées anti-républicaines sont minoritaires », a riposté Abdou Karim Fofana, membre de l’Alliance pour la République ( APR), sur son compte Twitter.
Selon El Malick Ndiaye de Pastef, l’opposition compte tenir ce «concert de marmites, casseroles, klaxon, Tamas, Assicos, bongos, sifflets, entre autres, pour attirer l’attention de l’Afrique et du monde sur le forcing d’une 3ème candidature de Macky Sall, les tentatives de blocage des leaders de l’opposition dont Ousmane Sonko, Aida Mbodji, Habib Sy, Déthié Fall, Docteur Cheikh Ahmed Tidiane Youm et la prise d’otages des leaders de l’opposition (6 candidats aux législatives dont des députés, maires en plus de plusieurs jeunes)».
»Les mandats de dépôt contre Mame Diarra Fam, Déthié Fall et Ahmed Aidara sont intolérables », dénonce le Forum Civil
Les arrestations contre les leaders de Yewwi Askan Wi sont des pratiques qui ne contribuent pas à la pacification de l’espace public, s’est désolé le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck.
»La démocratie sénégalaise doit évoluer qualitativement et non régresser. Le droit Constitutionnel à la marche doit être respecté. L’option de pénalisation prise par l’Etat de la participation à la marche est une atteinte grave à la démocratie et une réelle entorse à la liberté », a indiqué Birahime Seck.
Ainsi, pour lui les mandats de dépôt contre Mame Diarra Fam, Déthié Fall et Ahmed Aidara sont intolérables ».
Ousmane Sonko, leader du PASTEF a appelé la population sénégalaise qui est contre le régime de Macky Sall, Président de la République du Sénégal à tenir un concert de casseroles. Il aura lieu ce mercredi 22 juin 2022 de 20h à 20h10. Une annonce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. C’est quoi un concert de casseroles ? De quoi s’agit-il ? SeptAfrique vous répond dans cet article. Origines Un concert de casseroles ou casserolade est une forme de protestation populaire pratiquée en France par les opposants à la monarchie de Juillet, puis à la fin de la guerre d’Algérie, et utilisée plus tard dans certains pays hispanophones comme le Chili, l’Argentine, le Venezuela, l’Uruguay, la Colombie. Le Concert de casseroles consiste à frapper des ustensiles domestiques de métal, dont des casseroles, lesquelles nomment la pratique. Cette manifestation a pour intention d’appeler l’attention par le biais du bruit produit. Les casserolades sont une technique populaire collective ancienne de protestation, pour créer un tapage. Les concerts de klaxon peuvent jouer le même rôle. Concerts de casseroles en Afrique Le Sénégal ne sera pas le premier pays à faire un concert de casseroles et de Klaxons. Il a eu lieu au Gabon au début de l’année 2021 pour contester les mesures de restriction décrétées par le gouvernement visant à lutter contre la progression de la Covid-19. Jugées liberticides, ces mesures impopulaires poussent une partie de la population gabonaise à organiser des concerts de casseroles devants les fenêtres durant le couvre-feu pour exprimer son mécontentement. Bien qu’il se veuille et qu’il soit majoritairement non violent, ce mouvement donne lieu à des débordements à Libreville, des jeunes en colère ayant violé l’interdiction, érigés des barricades, allumé des incendies et jeté des projectiles sur les forces de l’ordre ; les affrontements avec la police font deux morts du côté des contestataires et plusieurs blessés. Auparavant au Togo, en 2012, les femmes opposante de Faure Gnassingbé ont manifesté quotidiennement à partir de midi dans les marchés de la capitale togolaise avec des casseroles et des ustensiles de cuisine en tout genre pour faire le plus de bruit possible. Ces actions, auxquelles se joignent des marchandes et des clientes, ont lieu dans les plus importants marchés de la ville, comme celui d’Assiganmé. Le tapage pouvait durer de 10 minutes à 1 heure.
En marge de la conférence de presse tenue ce lundi 20 juin 2022, le leader du Pastef Ousmane Sonko a ainsi invité les Sénégalais à un concert de marmites, casseroles, klaxon et sifflets.
Quelques minutes après cet appel, des Sénégalais ont déjà commencé à animer les réseaux sociaux en publiant des vidéos ou des images mettant en évidence des casseroles, sifflets…
Cet appel d’Ousmane Sonko fait suite à la manifestation interdite par le Préfet de Dakar….
Au cours des prochaines 24 heures, des manifestations pluvieuses seront notées par endroits sur les régions Sud et Centre-ouest; ailleurs, le ciel sera couvert avec des risques de pluies faibles, annonce l’Anacim.
En raison de la couverture nuageuses, les températures journalières accuseront une baisse notamment dans les localités proches de la côte avec des températures qui varieront entre 30 et 34° C. Les visibilités seront généralement bonnes.
Les vents seront de secteur Sud-ouest à Sud et d’intensité faible à modérée.
Les conditions météorologiques en mer resteront favorables sur le long des côtes sénégalaises durant la période due validité du bulletin.
Une presse corrompue est un danger pour son pays. Elle renonce à son rôle sociétal : celui de veiller au respect des principes démocratiques, de cultiver la diversité, d’encourager les discours contradictoires, d’éclairer le choix du peuple en donnant des informations de qualité, in fine, de servir l’intérêt général.
Elle ne réfléchit plus, ne voit plus, n’entend plus. Elle est dans la connivence et la compromission. Sa «dignité» à un prix. Sans état d’âme, elle se transforme en pyromane ou en sapeur-pompier, selon la direction du vent.
La logique du ventre le transforme en chien de garde prêt à montrer ses crocs lorsque le système qui le nourrit est attaqué. Elle se retourne contre l’intérêt général qui fonde, en principe, sa crédibilité. La villa, la voiture, le terrain, les virements bancaires, les séjours dans les hôtels étoilés, ont fini de le transformer en monstre, insensible à la souffrance du peuple au nom duquel il a juré de se battre lorsqu’il a décidé d’embrasser la profession de journaliste.
Certes, la liberté de presse demande des sacrifices, synonymes de renoncement à une vie de bling-bling que le simple salaire ne saurait justifier. C’est d’ailleurs trop demander à un journaliste corrompu. Mais l’engagement à travailler pour l’intérêt général, vaut tous les sacrifices. C’est une richesse inégalable. *Journaliste Mondeafrik.com
Lors de sa prise de parole à la conférence de presse, ce lundi, des leaders de Yewwi Askan Wi, Ousmane Sonko a invité ses militants à une autre stratégie de lutte. Il s’agira de prendre des casseroles et procéder à un bruitage assourdissant pour se faire entendre.
En réponse à cette invite que Sonko a faite à ses militants et surtout à ceux de l’opposition, Madame Thérèse Faye Diouf de rappeler, en minimisant cette stratégie et sur un ton certes d’humour, « qu’en milieu sérére, les concerts de casseroles sont interdits en hivernage. »
« Concert casseroles en plein hivernage c’est interdit en milieu sérére », a indiqué Thérèse Faye sur sa page Facebook, ce lundi.
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