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Le Sénégal au fond du gouffre économique (Par Thierno Alassane Sall)

Thierno Alassane Sall
Thierno Alassane Sall

Le Sénégal vit des moments sombres. La déchéance et la déliquescence de notre économie nationale a atteint son paroxysme, un niveau jamais égalé. Cette situation fait le lit de souffrances, multiples et multiformes, des populations. Parmi ces dernières, des franges importantes sont passées, ou sont en train de passer, de ce qu’on qualifiait naguère de classes moyennes à celles des pauvres. Celles qui étaient pauvres constatent la panne de l’ascenseur social et, subséquemment, voient le risque de durer ou d’être condamnées à vivre dans la pauvreté. La situation économique actuelle est difficile pour tout le monde à l’exception d’une minorité de privilégiés qui parvient à capter et à se partager, à son profit exclusif, une grande partie des ressources du pays. À la place de l’émergence économique tant chantée et promise, se développent une exaspération sociale et un ras-le-bol collectif, porteurs de tensions susceptibles de provoquer un cataclysme aux effets dévastateurs, impossibles à cerner dans l’immédiat.

*Un tableau économique sombre, voire apocalyptique*

En nous fondant exclusivement sur les données rendues publiques par le Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, plus particulièrement par sa Direction de la Prévision et des Études Économiques (DPEE), la situation économique du Sénégal est plus qu’inquiétante. Elle frôle la catastrophe ! Sans risque de nous tromper, nous pouvons affirmer qu’elle est dans l’abysse. Nul besoin de préciser que les statistiques officielles publiées par la DPEE sont loin de refléter toute la réalité. Donc les situations qu’elles décrivent sont pires que celles que vivent les Sénégalais dans leur quotidien.

Selon la dernière note de conjoncture publiée par la DPEE, et consacrée au premier trimestre de la présente année (2022), le Sénégal a enregistré une réduction de 7,1 % de son activité économique hors agriculture et sylviculture. Ce recul est imputable, en partie, aux ralentissements et aux contre-performances constatés dans le secteur secondaire. En effet, nous observons, par exemple, un recul des activités de 35,9 % dans la fabrication de matériels de transport, de 26,4 % dans l’industrie du caoutchouc, de 21,9 % dans la production de métallurgie et de fonderie ainsi que de 12 % dans les industries extractives. Plus inquiétant, la DPEE prévoit, déjà, une réduction des activités de 3,6 % dans le secteur primaire hors agriculture et sylviculture à la fin de 2022. Ces inquiétudes trouvent leurs origines dans les contre-performances des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche, lesquels ont connu un recul de leurs activités respectivement de 2,2 % et de 6,8 %.

Les choses deviennent inquiétantes et prennent une tournure grave lorsque la DPEE nous annonce, qu’à la fin de l’année, le Sénégal fera face à une réduction de ses activités agricoles dans la vallée du fleuve Sénégal du fait d’une diminution substantielle des financements retenus (-13,7 %) combinée à celle des superficies cultivées (-17,4 %). Cette situation s’expliquerait, d’après la DPEE, par le faible taux de remboursement de certaines organisations de producteurs et un niveau élevé de rejet de dossiers de demande de crédit présentés par ces dernières pour faute de garanties solides. Ce qui prouve que l’engagement du gouvernement auprès des organisations de producteurs n’est que factice, et que la souveraineté alimentaire tant déclamée et chantée est réduite à sa simple expression de slogan !  

Les pertes d’emplois constituent aujourd’hui l’un des plus sinistres palmarès du gouvernement de Macky Sall. Rien qu’au cours du premier trimestre 2022, le secteur moderne a perdu 1,2 % de ses emplois. Une variation, en hausse, de ces pertes d’emplois est prévue à la fin de l’année compte tenu des réductions d’effectifs annoncées dans le secteur secondaire (-4,7 %). 

C’est un euphémisme de dire que les Sénégalais éprouvent de plus en plus de difficultés pour payer leur nourriture, leur logement, leur transport, etc. La débrouillardise (le système D) est devenue la règle. En effet, durant le premier trimestre 2022, l’inflation a progressé de 0,8 % et il est prévu qu’elle atteigne 6,1 % à la fin de l’année. Le Sénégal ne respectera pas donc le critère de convergence nominale de premier rang prévu par le pacte de convergence des États membres de l’UEMOA et relatif à l’obligation de maintenir le taux d’inflation annuel moyen à moins de 3 %. Cette augmentation généralisée des prix est beaucoup plus ressentie sur certains produits de base, notamment la viande de bœuf (2,6 % pour le premier trimestre 2022 et 19,1 % prévus à la fin de l’année), le pain (8,3 % pour le premier trimestre 2022 et 11,8 % prévus à la fin de l’année), le sucre (1,4 % pour le premier trimestre 2022 et 2,9 % prévus à la fin de l’année) et les huiles (1,6 % pour le premier trimestre 2022 et 15,9 % prévus à la fin de l’année). Les mesures annoncées dans le cadre de la Loi des finances rectificative (LFR) n’y feront rien : subvention de 150 milliards FCFA pour l’énergie qui s’ajoute aux 150 milliards FCFA déjà prévus, soit au total 300 milliards FCFA ainsi qu’une autre d’un montant de 157 milliards FCFA pour soutenir les prix des denrées de première nécessité.

Les ménages, le secteur informel et les petits opérateurs économiques qui constituent la principale clientèle des systèmes financiers décentralisés (SFD) ont vu leur endettement augmenter et, en même temps, éprouvent beaucoup plus de difficultés à honorer les crédits qu’ils ont eu à bénéficier. C’est ainsi que, durant le premier trimestre de 2022, le montant des crédits accordés par les SFD s’est accru de 15,7 milliards FCFA comparativement au trimestre précédent. Pendant la même période, le taux de créances en souffrance a augmenté de 0,4 % en s’établissant à 1,1 % du montant des crédits consentis par les SFD.

Enfin, concernant l’endettement et le service de la dette, ils restent très élevés et fragilisent l’économie du pays. L’endettement dépasse maintenant le seuil des 70 % du ratio de la dette publique sur PIB, qui se trouve être l’un des principaux critères de convergence nominale de premier rang prévu par le pacte de convergence des États membres de l’UEMOA. Selon la quatrième revue du programme appuyé par l’instrument de coordination de la politique économique (ICPE) du Fonds monétaire international (FMI), l’endettement du Sénégal devrait atteindre 73 % du PIB en 2021. Concrètement, cela se traduit par un alourdissement du service de la dette : une augmentation des charges d’intérêt sur la dette de 14,2 %, soit 123,1 milliards FCFA payés dans le courant du premier trimestre de 2022 selon la DPEE.

*Les facteurs exogènes comme faux alibi, l’incompétence et l’amateurisme les principales raisons*

Il est vrai que la guerre russo-ukrainienne et l’embargo des pays occidentaux contre la Russie qui s’en est suivi ont provoqué d’importantes perturbations dans les chaînes d’approvisionnement au plan mondial. Cette situation a entraîné le renchérissement des prix de certains produits, notamment alimentaires et énergétiques. Il est vrai, également, que le monde entier sort progressivement d’un déconfinement suite à la crise pandémique de la Covid-19. Quels que soient leurs impacts réels sur notre économie nationale, ces facteurs exogènes, et bien d’autres, ne sauraient, à eux seuls, justifier la passe difficile que vit notre économie nationale. Les difficultés que le Sénégal et les Sénégalais vivent, pour l’essentiel, trouvent leurs origines dans l’incompétence et l’amateurisme du gouvernement actuel. En effet, la réduction de 7,1 % des activités économiques, hors agriculture et sylviculture, témoigne d’une absence de vision et de politiques réellement volontaristes et efficaces du gouvernement dans le domaine de l’industrialisation de notre pays. 

Le développement du commerce intra-africain aurait pu nous prémunir des effets néfastes causés par les chaînes d’approvisionnement qui privilégient les pays situés hors du continent. Une volonté affirmée et réelle priorisant la mise en place de politiques de transformation de nos produits primaires, sur place, avant leur exportation, aurait certainement permis d’éviter cette situation.

L’échec le plus patent du gouvernement est dans le domaine de l’agriculture. En effet, les prévisions de mise en valeur sur la vallée du fleuve Sénégal portent sur 59 600 hectares alors que celle-ci recèle un potentiel de terres arables estimé à 240 000 hectares ! Cherchez l’erreur, ou trouvez l’incapacité du gouvernement : comment un pays comme le Sénégal dispose-t-il autant de terres arables (pas seulement au Nord) et voit sa souveraineté alimentaire menacée par une guerre qui se mène à des milliers de kilomètres de ses frontières par de tiers belligérants ? Répondre à cette question objectivement reviendrait à démontrer l’incapacité de ce gouvernement !

L’amélioration des recettes fiscales s’est faite sur le dos du peuple sénégalais : les taxes sur les biens et services intérieurs ainsi que les droits de douanes, toujours répercutés sur les prix des biens de consommation importés et donc payés, en dernière analyse, par les consommateurs, se sont accrus respectivement de 84,4 milliards FCFA et de 53,5 milliards FCFA à fin mars 2022. La hausse des taxes sur les biens et services intérieurs s’explique principalement par l’augmentation de la TVA hors pétrole au niveau du secondaire (+14,1 milliards FCFA) et du tertiaire (+13,7 milliards FCFA). Autrement dit, ce sont les populations, qui ont déjà vu leur porte-monnaie largement essoré par l’inflation, qui se font saigner à blanc pour permettre aux élites bureaucratiques et politiques de maintenir, sinon accroître, leur train de vie. Cette mauvaise répartition du fardeau de la charge des frais de fonctionnement de l’État est tout simplement scandaleuse ! Ce modèle doit être changé tout simplement.

Enfin, la chose la plus grave qui témoigne de l’amateurisme du gouvernement actuel, est son recours excessif et récurrent à une gestion des finances publiques qui ressemble, à tous égards, à la Pyramide de Ponzi. Ce que le wolof appelle « suul bukki, sulli bukki ». En effet, depuis plus d’une année, le Gouvernement du Sénégal organise ou fait organiser, à travers la BCEAO, des emprunts généralement à court terme, au moyen notamment d’émissions d’obligations et de bons du trésor, pour financer des activités qui s’inscrivent dans le long terme : fonctionnement de l’État, paiement du service de la dette, financement de projets d’investissements, etc. Ainsi, rien que dans les trois (3) premiers mois de l’année 2022, le gouvernement a déjà levé 205 milliards FCFA à travers quatre (4) émissions d’obligations et une émission de bons du trésor. Le gouvernement utilise ce pis-aller, qui alourdit notre endettement, en espérant que le gaz et le pétrole couleront rapidement pour remettre les finances publiques à flot. Encore de l’amateurisme !

Pour terminer, nous empruntons à l’ouvrage que nous avons publié en 2020 intitulé « Le protocole de l’Élyséeʺ la citation ci-après, qui est plus que d’actualité : « L’ultime rempart au naufrage de notre État réside dans la masse des citoyens, cette communauté nommée le peuple au nom duquel, mais en définitive contre lequel agit, l’oligarchie qui gouverne. » (p. 485). C’est pour cette raison que les candidats investis de la coalition AAR Sénégal, que nous avons l’honneur de diriger, comptent initier un certain nombre de réformes, pour briser les chaînes de l’inféodation de l’Assemblée nationale à l’Exécutif notamment en rendant effectif et efficace le contrôle des actions du gouvernement. 

Thierno Alassane Sall
Président de la République des Valeurs/Réewum Ngor
Tête de la liste nationale de la coalition AAR Sénégal

Trophy Tour à Kaffrine : Suivez la réaction exaltante d’Idrissa Gana Guèye

Trophy Tour à Kaffrine
Trophy Tour à Kaffrine

C’est un champion aux anges qui a accompagné la délégation du Trophy Tour dans la capitale du Ndoucoumane. Idrissa Gana Guèye se dit ébloui et fier de cette marée humaine qui a répondu à l’appel du maire de la capitale du Ndoucoumane, vice-président de la fédération Sénégalaise de Football. Ce trophée qui fait sa dernière étape dans son tour du Sénégal, a vécu une ambiance en apothéose avec un vice-capitaine des Lions en vacances qui a accepté de participer à la tournée.

Amadou Ba « Au lieu de manifester, Yewwi doit remercier le Conseil constitutionnel »

Amadou Ba
Amadou Ba

Sa parole est rare et épiée. Son propos policé et extrêmement prudent. Il s’agit de l’ancien ministre de l’économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, qui a accordé un long entretien au quotidien L’Observateur.

L’homme, qui se dit « paré au combat et concentré sur les victoires du chef de l’État », a livré, tambour battant, sa part de vérité à nos confrères sur la situation politico-économique du Sénégal.

Se prononçant sur les manifestations du 17 juin dernier qui ont fait 3 morts, le responsable de l’Alliance pour la République (APR) aux Parcelles Assainies n’y est pas allé par quatre chemins pour pointer les auteurs.

« La démocratie, c’est la liberté, mais dans le respect de la loi. Les principaux responsables sont ceux qui ont bravé la loi et utilisent les jeunes comme boucliers ou marchepieds pour leurs ambitions personnelles », a-t-il martelé.

Amadou Bâ d’enchaîner : « Yewwi veut, par le chantage et la pression, soumettre la loi et le pays à ses désirs. Au lieu de manifester, Yewwi doit remercier le Conseil constitutionnel qui l’a sauvé, en invalidant sa liste nationale, d’une défaite certaine avec le bilan plus qu’élogieuxdu Président Macky Sall ».

Étant d’avis que « l’opposition crée une tension artificielle et un brouillard politicien pour masquer le bilan exceptionnel du Président sur l’économie et la politique extérieure », l’ex-chef de la diplomatie croit dur comme fer que le camp présidentiel a toutes les cartes en main pour remporter les prochaines élections législatives à Dakar.

🔴Direct – Après sa libération : Ahmed Aïdara brise le silence et attaque

« Ce qui le préoccupe ce n’est pas un 3e mandat mais plutôt », un ministre de Macky Sall clos le débat

Est-ce la fin de l’omerta au sujet d’un éventuel troisième mandat pour Macky Sall ? Tout porte à croire que la question ne cesse d’être relancée depuis les vœux du président Macky Sall face à la presse le mardi 31 décembre 2019. « Ni oui, ni non », avait répondu le chef de l’Etat sur son intention de se représenter en 2024. Et jusqu’à ce jour le sujet reste brulant. Ministre délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO, Souleymane Jules Diop, a réagi à la polémique autour du 3e mandat de Macky Sall .

Pour la question du 3ème mandat, Souleymane Jules Diop se dit avoir compris le président Macky Sall qui retarde sa déclaration sur le 3ème mandat. « Il redoute une perte d’autorité et une campagne anticipée qui ajoute aux confusions » a expliqué le ministre conseiller qui ajoute que : « Après les élections, Macky Sall avait dit que s’il donnait sa réponse sur le 3e mandat, sa coalition ainsi que son parti seront dissous. Parce que tous les partisans allez suspendre leur travail pour être dans un dynamique de le remplacer. Il a alors dit de le laissez d’abord terminer mon mandat, le fait de rester à la tête du Sénégal ne l’intéresse pas. Les Sénégalais ont eu confiance en lui en le donnant deux mandats consécutifs« .
En plus, précise le ministre délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO « Macky Sall n’habite pas au palais, c’est juste son lieu de travail. Mais ce qui préoccupe réellement Macky Sall, c’est celui qui pourra le remplacer« .

VIDEO : La première réaction inattendue de Mame Diarra Fam après sa libération” Macky mofi guenaa bonn té..”

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Urgent: tribunal le beau geste de Sonko à 2h du matin pour la liberté de Mame diarra, Déthié et cie

Urgent: tribunal le beau geste de Sonko à 2h du matin pour la liberté de Mame diarra, Déthié et cie

Bassirou Diomaye Faye à Macky Sall: « Cet homme, qu’Allah lui accorde longue vie et lui arrache le pouvoir très rapidement »

« Cet homme, qu’Allah lui accorde longue vie et lui arrache le pouvoir très rapidement _ Amen« . C’est le vœu est formulé par le président du mouvement national des cadres patriotes (Moncap). Bassirou Diomaye Faye s’exprimait sur le twitter du président Macky Sall sur la tragédie de Mellila survenue au Maroc le vendredi dernier. « Et quand, en désespoir de cause, les bras valides s’en vont mourir dans la Méditerranée ou dans le désert, il se précipite à pleurer des larmes de crocodile sur leurs cadavres et joue au choqué avec une fausse compassion. Quel domu adama ! Il parle de mort tragique sans se rendre compte que la tragédie vivante c’est bien lui« , a assené le leader de Pastef.

Dans un autre registre, Bassirou Diomaye Faye estime que Macky Sall doit être bouté dehors. « Par le hasard d’une malédiction dont nous nous remettons à Dieu et à notre détermination à le bouter dehors, il est le Président de notre pays, le Sénégal« .
Pour autant, il assène »cet homme préside le Sénégal, pays où le Procureur est plutôt occupé à nous alarmer avec un rebelle pris en train d’acheter, non pas des armes ou des substances explosives, mais plutôt, selon ses propres propos, de la bonne viande de mouton« .

En plus, Bassirou Diomaye Faye n’a pas raté le maître des poursuites, il accuse d’amuser la galerie. « Pendant ce temps, le même Procureur, saisi d’un rapport d’enquête de l’OFNAC portant sur détournement de 94 milliards de FCFA, ne bouge aucunement pour assurer la sauvegarde des deniers publics« .

Et d’ailleurs, Bassirou Diomaye Faye s’interroge, « combien de jeunes auraient pu être financés avec tous ces milliards détournés par des responsables de son camp et épinglés par des rapports des corps de contrôle mais que lui-même place habilement sous le gros coude de l’impunité?

Dernière minute : Le Journaliste Pape Alé Niang en deuil !

Pape Alé Ndiaye est en deuil. Le journaliste et chroniqueur vient de perdre un de ses proches, Pape Ndiaye Galgou. C’est lui même qui a posté la nouvelle sur sa page facebook. Toute l’équipe de Senegal7 présente ses condoléances au confrère et à la famille éplorée.

Publication in-extenso….

Je viens de perdre une partie de moi. Un grand frère, un ami, un confident, un conseiller essentiel , spécial et particulier. La seule personne qui savait tout de moi. Pape Ndiaye Galgou. Un homme BIEN qui se plaisait de dire à mon épouse » je suis ton avocat qui en 10 ans de mariage n’a pas encore porté sa robe.

Pendant la journée Nous avons profondément echangé sur la situation préoccupante du pays pendant un tour d’horloge. Et la nuit la mauvaise nouvelle est tombée tel un couperet. je n’avais qu’une seule envie dormir profondément et se réveiller en me disant j’ai fait un cauchemar. Les sénégalais ne vous connaissent pas. Jammu Rewmi que tu portais tel un étendard etait sincère en toi. Et tu as toujours œuvré dans ce sens . Ndiaye comme je t’appelais affectueusement, qui va partager desormais mes moments de tristesse, de spleen pour parler comme le poète . Tu avais l’art de me remonter le moral avec des paroles de sagesse. Je souffre et je vais souffrir. Au risque de blasphémer tu ne méritais pas de partir de sitôt. Tu avais tellement de projets pour ta famille. Je suis sûr que Dieu va t’ouvrir grandement les portes du Paradis.

Que ton âme repose en paix et qu’il demeure éternellement dans les jardins de Firdawss .Merci pour TOUT

Mr le Président, c’est à cause de dirigeants insatiables que ces migrants vont mourir à Melilla.(Par Boubacar SALL )

La dernière tragédie enregistrée à Melilla fait état d’une trentaine de morts, dont des sénégalais, de nombreux blessés, et des survivants bien plus maltraités que des esclaves. En effet des centaines d’africains sont entassés à même le sol, parfois tous nus, ligotés, battus, torturés, par des forces de l’ordre marocaines. Certains de ces migrants reçoivent même des coups de matraque alors qu’ils ont déjà perdu conscience. Le bilan réel est certainement bien plus tragique que les chiffres avancés.

Face à une telle catastrophe humanitaire, Monsieur le Président de la République, doublé de votre casquette actuelle de Président de l’Union Africaine, vous avez eu pour seule réaction un TWEET, dont les termes sont les suivants : « Je suis choqué par la mort tragique de plusieurs migrants africains à Melilla. J’exprime ma compassion et mes condoléances à leurs familles éplorées. Je souhaite prompt rétablissement aux blessés ».
Ce simple TWEET en dit long sur votre pleine conscience de la responsabilité que vous avez dans ces vagues migratoires, et il démontre aussi votre indifférence pour ces citoyens sénégalais et africains qui meurent en masse. Vous n’avez ni la volonté, encore moins le courage de ne fusse que convoquer l’ambassadeur du Maroc au Sénégal en signe de protestation contre l’attitude de l’état marocain envers des africains. Quelle honte, pour le Sénégal, comme pour l’Afrique !!! Soyons sûr que si les forces de l’ordre sénégalaises avaient juste blessé un marocain ou son chien, notre ambassadeur à Casa serait convoqué, et vous dépêcheriez au Maroc la transhumante Aissata Tall Sall s’excuser à genoux au nom de la république.

Il est vrai que vous n’avez que du mépris pour le peuple sénégalais que vous faites réprimer mortellement chaque fois que vous en avez l’occasion, que vous jetez dans les prisons déshumanisées en guise de vengeance contre les honnêtes citoyens pour qui elles sont désormais réservées, que vous appauvrissez par le pillage extraordinaire et la vendange de leurs ressources aux étrangers.

Il est tout aussi vrai que vous n’avez que du mépris pour les africains en général, en commençant pas nos voisins les maliens que vous espérez affamer par un embargo ordonné par la France, tout en espérant accentuer la pauvreté de vos propres concitoyens qui commerçaient avec le Mali.

Mr le Président, si ces sénégalais et africains préfèrent aller risquer leurs vies au milieu de l’océan dans des embarcations de fortune, s’ils préfèrent miser le tout pour le tout aux portes de Melilla, s’ils vont même jusqu’à se cacher dans des trains d’atterrissage d’avion, c’est parce que des dirigeants cupides, insatiables, lâches, inconscients, serviles ont introduit l’hyper pauvreté dans leur pays au profit de leurs familles, de leurs amis, de leurs partisans, de leurs patrons occidentaux.

Il n’y a que dans les pays d’origine de ces migrants que des fonctionnaires, des ministres, et des griots de président stockent dans leurs maisons des centaines de milliards volés.

Il n’y a que dans les pays d’origine de ces migrants que des dirigeants impopulaires et incompétents s’accrochent au pouvoir par le tripatouillage des constitutions et l’instrumentalisation de la justice.

Il n’y a que dans les pays d’origine de ces migrants où des dirigeants dictateurs mettent de façon assumée le coude sur tous les dossiers judiciaires qui auraient pu faire récupérer des milliers de milliards et des terres dérobés aux populations.

Il n’y a que dans les pays d’origine de ces migrants où les dirigeants dénués de patriotisme entrainent les entreprises locales à la faillite au profit de sociétés étrangères ou au profit de sociétés familiales créés avec l’argent publique.

Monsieur le Président de la République, si vous n’avez rien d’autre qu’un TWEET méprisant en guise de solution à chaque tragédie qui touche vos concitoyens ou nos voisins africains, s’il vous plait abstenez-vous de ce type de réaction publique qui sème la honte sur le vaillant peuple sénégalais, d’autant plus que quand il s’agit de défendre la liberté de Charlie Hebdo à insulter le monde musulman et son Prophète (PSL), vous dépensez des centaines de millions de l’argent public pour aller manifester sous la pluie à leurs côtés et presque avec les larmes aux yeux

Boubacar SALL
E-mail : [email protected]

Manif Yewwi : « Nous n’allons pas manifester pour… », la sortie de Thierno Alassane Sall qui ne va pas plaire à Sonko et Cie

Il y a visiblement des divergences au sein même de l’opposition sénégalaise. La coalition Aar Sénégal ne compte pas soutenir Yewwi Askan Wi qui a appelé, ce mercredi 29 juin 2022, à une manifestation.

En effet, l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, estime qu’il n’est pas question de manifester pour repêcher une liste. Selon lui, la hausse des prix des denrées de première nécessité n’a rien à voir avec les motivations des protestataires.
« Cela fait plus de deux mois que les prix ont augmenté. Ici, il est question de liste qui n’a pas été validée », a dit le Leader de la République des valeurs. Ce dernier remet en cause les décisions du Conseil constitutionnel qui, selon lui, devait invalider et la liste de Benno et celle de YAW, appelle, cependant, au respect de la Loi.

« S’il y a maintenant une horde de gens qui viennent dire qu’on veut éliminer certains. Le plus grave, des gens de la société civile, des universitaires qui disent que YAW doit aller aux élections qu’on repousse les élections s’il le faut. Pourquoi ils devraient participer aux élections ? Parce qu’il ya des gens au-dessus de la loi? Je ne l’accepterai pas » lance-t-il.

Urgent : Triste Nouvelle ! Le monde politique en Deuil 

Sanslimitesn vient d’apprendre la triste nouvelle. L’homme d’affaires Papa Ndiaye Ngalgou est rappelé à Dieu. Il est décédé ce lundi soir à Abuja au Nigéria où il séjournait pour son business.

Le défunt, Grand-frère de Abdoulaye Ngalgou, était le président du mouvement Jammi Rewmi.

La rédaction de Sanslimitesn présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et prie pour le défunt.

Macky Sall : La grosse demande de Bougane Gueye Dany au Khalife général des Mourides

Le Sénégal traverse un imbroglio politique depuis le rejet de la liste nationale des titulaires de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) dirigée par le maire de la ville de Ziguinchor Ousmane Sonko.

Alors que les élections législatives prévues le 31 juillet s’annoncent en grande pompe, ladite coalition de l’opposition a organisé une série de manifestations pour dire non à « cette forfaiture du gouvernement de Macky Sall ». Récemment, la manifestation non-autorisée par le Préfet et organisée par des membres de ladite coalition s’est soldée par la mort de pas moins de trois (03) manifestants.
Suffisant pour que le Président du mouvement Geum sa Bopp lance un appel au Saint homme Serigne Mountakha Mbacké. « Le Président Bougane Gueye demande au khalife Général de parler à Macky Sall qui est sur le point de « brûler » ce pays de par les actes antidémocratiques qu’il ne cesse de poser en direction des législatives. »

C’est ce lundi 27 juin qu’une délégation conjointe Gueum Sa Bopp et Jammi Gox Yi a rendu visite au Guide religieux de la communauté Mouride. Serigne Moustapha Mbacké a prié pour un Sénégal stable.

Barth’ convoie 50 personnes à La Mecque

Le maire de Dakar s’illustre encore dans des œuvres sociales. Barthélémy Dias a envoyé, cette année, 50 personnes à La Mecque pour effectuer le Haj.

Les premiers pèlerins ont embarqué dans le premier vol, le 24 juin dernier, indique Les Echos qui donne la nouvelle.
Les bénéficiaires des bienfaits du maire de Dakar se répartissent comme suit : une vingtaine de retraités et une trentaine d’agents en service. L’affaire est gérée par Imam Khalifa Babacar Ndiaye, conseiller spécial chargé des affaires religieuses.

Ce n’est pas tout. L’édile de la Ville de Dakar va envoyer trente autres personnes aux lieux saints de la chrétienté.

Réponse aux 51 juristes censés enseigner rien d’autre que le droit par (Mamadou NDIONE)

En février 2021 déjà, comme pour baliser le chemin aux douloureux évènements de mars, 102 juristes avaient théorisé avec une légèreté tendancieuse ce qu’ils qualifiaient injustement de « crise de l’Etat de droit ». Votre serviteur leur avait servi une réponse pour rappeler ceci : « Au nom de notions plus englobantes comme la Nation, la Patrie, l’État et l’Honneur, la théorisation d’une volonté la fragilisation de l’Exécutif incarné par la clef de voûte des institutions n’est pas une idée géniale même venant d’éminences grises à la neutralité manifestement suspecte ».

Les revoilà ces juristes récidivistes qui sont passés entretemps de 102 à 51. Où est passée entretemps l’autre moitié ?

Il est clair que le manifeste des 51 compatriotes n’est pas à but scientifique. Ils sont dans l’opinion beaucoup plus que dans la science.

En préambule, quand ils évoquent la notion de « restriction des libertés et d’affaissement de l’Etat de droit », il aurait suffi de leur faire lire l’Article 7 de la Constitution pour qu’ils comprennent un peu mieux l’imbrication entre les notions de liberté et de sécurité. Cet article 7 de la Constitution dit ceci : « La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à l’intégrité corporelle notamment à la protection contre toutes mutilations physiques ».

D’ailleurs l’article 8 de la même Constitution prend le soin de rappeler que « Ces libertés et ces droits s’exercent dans les conditions prévues par la loi ».
Au nom de quoi la bande des 51 doit-elle lire et insister sur liberté en occultant vie, sécurité et protection ?

On sent dès l’entame des « hostilités épistolaires » le fort parfum de partialité des juristes signataires.

Venons-en aux quatre fléchettes tirées par les 51 sur le Préfet, le Gouverneur, la cour Suprême et le Conseil Constitutionnel !  

Mesdames Messieurs les 51, sachez que le Préfet du département de Dakar a bel et bien appliqué le droit que vous êtes sensés enseigner.

En invoquant les menaces de troubles à l’ordre public, le Préfet est totalement dans l’esprit et la lettre de la loi n° 78-02 du 29 janvier 1978. 

D’ailleurs l’arrestation préventive de la bande qui, selon les dires, voulait avec violence s’en prendre à la centrale électrique du Cap des Biches et aux personnes et biens publics et privés suffit amplement pour démontrer que la mesure prise par le Préfet est largement justifiée. L’article 61 du Code électoral évoqué aussi par le Préfet est un motif tout aussi valable. 

L’invocation de l’obligation d’encadrement des manifestations est assujettie à l’appréciation du Préfet détenteur d’informations qu’il n’est pas obligé de divulguer sur la place publique.

Mesdames Messieurs les 51, sachez que la Cour suprême a bel et bien dit le droit que vous êtes sensés enseigner.

Les 51 soutiennent qu’en matière de police, la liberté est la règle et la restriction de police l’exception. Ici la cécité collective et sélective des 51 est flagrante puisque la disposition de l’article 61 du Code électoral ne vise pas uniquement les médias. Comme écrit noir sur blanc dans cet article 61 : « Durant les trente jours précédant l’ouverture officielle de la campagne électorale, est interdite toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés. Sont considérés au sens de la présente loi comme actes de propagande électorale déguisée, toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques, faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère ». Cet article ne vise pas que la médiatisation. Il y a un paragraphe distinct sur la notion de manifestation ou publique. D’ailleurs une manifestation sur la voie publique attire naturellement les médias et violerait du coup le principe d’obligation de respect des 30 jours avant le début de la campagne.

Mesdames Messieurs les 51, sachez que le Gouverneur de Dakar a bel et bien appliqué le droit que vous êtes sensés enseigner.

Le Gouverneur l’a fait en parfaite compréhension de l’article 61 sur la base de la notion de propagande déguisée. Comme rappelé plus haut, tenir une manifestation sur la voie publique 30 jours avant le démarrage de la campagne électorale tombent fatalement sous le coup de l’article L61 du Code électoral. Une manifestation faite dans les locaux des partis politiques n’est pas concernée parce qu’étant privée.

Mesdames Messieurs les 51, sachez que le Juge constitutionnel sénégalais dans sa décision n° 9/E/2022 a bel et bien dit le droit que vous êtes sensés enseigner.

Malgré la pénibilité suspecte de votre argumentaire, vos étudiants pourront lire et voir que l’article 149 du code électoral parle de « listes de candidatures, titulaires comme suppléants. ». C’est le pluriel et non le singulier qui est utilisé ici. Donc il y’a distinguo entre les deux listes que même des cas de jurisprudence ont eu à dissocier par le passé. D’ailleurs dans le code électoral, il n’y a pas une disposition qui interdit la recevabilité d’une liste de titulaires sans celle des suppléants ou vice versa. Des cas de jurisprudence ont eu à interpréter le droit dans le sens de cette distinction des listes. Ce qui n’est pas interdit pouvant être   permis par le Juge constitutionnel qui, comme toute juridiction suprême exerce un certain pouvoir normatif. À moins que ce pouvoir normatif du Juge constitutionnel ne soit mis aux calendes grecques par la bande des 51.

En vérité, nos 51 sont dans une bulle imbibée de juridisme, au moment où notre pays est dans un registre spécial dû à une nouvelle forme d’opposition enfourchant des méthodes anarchistes pour des raisons cousues de fil blanc.

La République est interpellée pour dire stop à ces dérives anarchistes. « L’anarchie est l’abus de la démocratie » disait Voltaire.  Il avait raison. Il a encore raison. Au soir du 31 juillet 2022, le Conseil constitutionnel Sénégalais sera à sa septième élection législative et aura déjà conduit quatre élections présidentielles ponctuées par deux alternances. C’est dire que certains nihilistes, même sous couvert académique, ont tort de s’en prendre avec légèreté aux décisions des sages en oubliant que cette institution judiciaire joue un rôle très important dans notre vie démocratique.

Depuis 1993, il y a toujours eu des contestations en amont et le plus souvent en aval des décisions de cette institution. Le principe de contestation des décisions de justice est l’apanage de toutes les grandes démocraties. Chaque acteur politique de façon opportuniste peut librement commenter les décisions de justice, mais de là à vouloir dynamiter l’institution ou à vouloir régler les problèmes par des formes de violence, on entrerait dans la « non-république » des anarchistes. Dans chacune de ses décisions rendues depuis 1993, le Conseil constitutionnel du Sénégal a donné des arguments dans des « considérants » que tout juriste sérieux peut valablement justifier aux yeux des lois et règlements en vigueur. Les huit décisions rendues récemment par le Conseil constitutionnel rejetant tous les recours du pouvoir et de l’opposition avec des arguments juridiques clairs devraient suffire pour convaincre de la neutralité des sages.

La Coalition d’opposition qui fait tout ce bruit actuellement, avec malheureusement des justifications dans le temple du savoir a reconnu urbi et orbi ses propres erreurs lors de la confection de ses listes avant d’inviter les populations à des rassemblements avec le risque de subversion. Ce droit reconnu de manifestation, aussi légitime soit-il, ne saurait primer sur le droit de chaque citoyen à une sécurité et à une quiétude à garantir par l’Autorité administrative ? Les arrestations faites avant le rassemblement du 17 juin 2022 semblent montrer qu’un groupe appelé « force spéciale » détenait des armes pour s’attaquer à des cibles comme la centrale électrique du Cap des Biches. Qu’aurait été le scenario sans l’arrestation préventive de cette bande aux visées manifestement terroristes ? Ne serait-ce que pour la sécurité des citoyens, l’État du Sénégal ne devrait pas permettre une escalade dangereuse érigée en modus operandi dans le contexte actuel.

Les citoyens doivent comprendre que ces adeptes de la subversion ne sont pas seulement contre Benno Bokk Yaakar. Ils sont clairement contre la République du Sénégal parce que le scénario qu’ils entretiennent avec leurs « gourous du Grand soir » est celui du chaos. Ils cherchent le blocage d’un processus démocratique qui doit mettre en lice huit coalitions et partis politiques dans une élection qui aura lieu dans quelques jours. La bande des 51 semble multiplier par zéro le droit des sept coalitions prêtes pour le jeu démocratique.

Que des universitaires avec un texte conjoncturel manifestement partisan jusqu’à vouloir fragiliser l’institution judiciaire est le symptôme d’une dégringolade morale académique et intellectuelle. La prise de position de la bande des 51 relève et révèle une désinvolture dangereuse et partiale. 

Ils ont oublié les 51 que la République est ce beau socle qui, comme écrivait Victor Hugo « affirme le droit et impose le devoir ». 

Il est triste de constater que des juristes arrivent à en oublier que droit et devoir sont indissociables. Le devoir de sécurité  et d’intégrité territoriale dans un contexte mondial dégradé invite à une lecture des règles de droit à la lueur d’une réalité plus ample que le confort des amphis. Le faisant, les 51 resteraient un peu plus sur terre avec moins d’effets aériens  de manche et plus d’humilité surtout quand ils jugent par la plume ceux qui pratiquent nuit et jour le Droit. Entre le théoricien et le praticien, il y a l’énorme fossé de la mise à l’épreuve qui forge ceux qui sont à la manette. Il est inadmissible pour un universitaire  de prendre  nos Préfets, Gouverneurs et Juges pour des non-sachants. A moins que ce ne soit un clin d’œil pour ne dire un coup de pouce aux velléités anarchistes qui, déjà, font plus que balbutier avec un énorme risque pour notre beau pays. 

Mamadou NDIONE

Economiste Ecrivain Logisticien 

Urgent- Le verdict est tombé pour Déthié Fall et Cie

Déthié Fall Prend 6 mois assorti de Sursis et 100 000 F D’amende… Il Est Reconnu Coupable De Participation A L’organisation D’une Manifestation Non Autorisée… Les Autres Sont Relaxés…

Video – Après sa sortie de prison,Ahmed Aïdara jubile avec sa famille,ses proches avertissent Macky«na bayi »

LE BAL DES MILLIARDS: BARTH,, BEN KANE ,AUCHAN BELEL et SMK se partagent le site de la Boulangerie Jaune

LE BAL DES MILLIARDS: BARTH,, BEN KANE ,AUCHAN BELEL et SMK se partagent le site de la Boulangerie Jaune

Il est loin le temps où le terrain de la boulangerie jaune servait de Maracana aux jeunes du quartier qui s’y adonnaient à des matchs de football passionnés. Ce site est devenu en l’espace de quelques années un espace commercial très convoité où sont en train de pousser des constructions valant des milliards.
Economiquement c’est une bonne chose. Le hic est plutôt moral car Barthélemy Dias a cherché à récolter les fruits du travail d’un autre et ce, en tentant de manipuler la justice. En un mot comme en mille, le Maire de l’époque n’est pas à l’origine de cette transformation et amélioration du cadre de vie sur ce site. C’est la société 37,5° qui a entamé les travaux qui allaient changer la face de ce terrain. Lorsqu’il a entrevu le potentiel que la société 37,5° avait débloqué en obtenant le permis de construire que l’administration avait publiquement décidé de ne pas lui accorder, celui qui disait à la télévision et à qui veut l’entendre qu’il avait loué à 37,5° un terrain qui était une poubelle à ciel ouvert, a voulu lancer et se porter leader du Bal des milliards. Le problème quand on veut à tout prix régler des problèmes de milliards c’est que l’on génère souvent des milliards de problèmes, et ni le site de la boulangerie jaune, ni le maire Barthélemy Dias ne semblent pouvoir faire exception.
Il faut dire qu’ayant déjà l’ambition de briguer la Mairie de Dakar, Barthélemy a mis les petits plats dans les grands. Pour commencer il a profité du retournement de veste de la société AUCHAN qui a discrètement et irrégulièrement signé un contrat avec la Mairie de Mermoz Sacré-Cœur alors qu’elle en a un en cours avec la société 37,5° pour le même site et le même objet. Le double jeu de la société AUCHAN va sûrement donner du grain à moudre au mouvement AUCHAN DEGAGE car on peut se demander si ce comportement qui est très éloigné de nos valeurs culturelles n’est que la marque d’un manque de respect par rapport à l’entreprise partenaire 37,5° qui l’a amené sur ce site, ou si c’est dans le seul but de plaire au Prince, à moins que ce ne soit par peur de ses représailles. Il faut dire que le Maire de l’époque n’a pas hésité à faire des opérations coup de poings comme lors du blocage à l’accès du magasin AUCHAN par des éléments de la Mairie le 31 décembre 2018.
Par la suite, Barthélemy a cassé unilatéralement le contrat avec la société 37,5° et fait venir son ami de longue date Ben Kane, qui avait acheté puis cédé le terrain des mécaniciens déguerpis sur l’ancienne piste à la même société AUCHAN. Barthélemy a ensuite invité à entrer dans la danse la société SMK qui est le principal prestataire de la SONATEL pour Orange Money et pour finir la société BELEL le plus grand importateur de Getzners de la place, qui est en train d’y construire le plus grand centre commercial de Dakar qui sera presque deux fois plus grand que le Sea Plaza.
Les contrats à milliards ainsi que les milliards investis sur ce site de la boulangerie jaune donnent le tournis surtout si on tient en compte que ces investissements sont faits sur un terrain actuellement l’objet d’un lourd contentieux.
Malheureusement pour Barthélemy, la société 37,5° a fait appel, a eu gain de cause, et la décision de rupture du contrat entre 37,5° et la Mairie de Mermoz Sacré-Cœur a été invalidée par le tribunal. La valse des milliards risque de se transformer en Mbalax pour ces entreprises qui ont pris le risque de signer trop vite des contrats aujourd’hui sans effets. C’est un pari pour le moins surprenant à prendre pour des sociétés déjà prospères à moins qu’elles n’aient de l’argent à perdre ou une réelle volonté et un intérêt supérieur à collaborer avec Barthélemy et qu’elles aient obtenus des promesses sérieuses de la part de celui qui se présentait alors, même devant les juges, comme le futur Maire de Dakar.
Malgré la réputation de va-t’en guerre de Barthélemy dont l’université BEM, les mécaniciens de l’ancienne piste, les propriétaires de panneaux d’affichages sur la VDN, la SONATEL ou encore SENTV ont subi les foudres, ces entrepreneurs ont pris, en toute connaissance de cause, le risque de signer des contrats et d’investir sur un site faisant l’objet d’un contentieux connu de tous. Le plus surprenant étant que tous ces milliards dépensés, le sont sur un terrain dont ils ne pourront jamais acquérir le moindre centimètre carré ! En effet, ce terrain de 12.000m² appartenait à la SICAP qui l’a cédé à la Commune de Mermoz Sacré-Cœur pour UN franc symbolique. Déjà soucieuse de potentiels détournements de destination des surfaces foncières par les Mairies, la SICAP avait eu l’heureuse idée de conditionner cette vente symbolique à une interdiction irrévocable de céder ou d’aliéner les terrains vendus sous ce régime du Franc Symbolique.
Ce qui est certain, c’est que malgré cette interdiction de vendre le terrain, et les contentieux juridiques, la Mairie a signé des contrats de longues durées portant sur des milliards de Francs CFA.
A cause de la signature de ces contrats, la Mairie de Mermoz Sacré-Cœur fait face à l’opposition de plusieurs associations de riverains qui contestent son utilisation du patrimoine foncier de la commune. Si on y ajoute les contentieux devant les cours de justice, pour lesquels la Mairie encours le risque d’une condamnation de plusieurs milliards qui ne l’oublions pas ne sont que les impôts des contribuables de la commune, on peut légitimement se poser la question à savoir ce qui peut bien pousser un grand groupe comme AUCHAN et des investisseurs privés sénégalais à mettre autant d’argent sur un terrain qui est en contentieux et sur lequel la commune de Mermoz Sacré-Cœur ne peut céder un seul mètre carré !
Nous y répondrons très prochainement après avoir pris l’attache de tous les intervenants sur site en attendant de lire les éventuelles conclusions de l’IGE qui est déjà sur site. Le Bal des milliards risque bientôt de prendre une tournure très Rock’n’Roll.

LE BAL DES MILLIARDS: BARTH,, BEN KANE ,AUCHAN BELEL et SMK se partagent le site de la Boulangerie Jaune 
LE BAL DES MILLIARDS: BARTH,, BEN KANE ,AUCHAN BELEL et SMK se partagent le site de la Boulangerie Jaune 
LE BAL DES MILLIARDS: BARTH,, BEN KANE ,AUCHAN BELEL et SMK se partagent le site de la Boulangerie Jaune

Les premiers mots de Ahmed Aïdara à sa sortie de prison de Sébikotane (Vidéo)

Les premiers mots de Ahmed Aïdara à sa sortie de prison de Sébikotane (Vidéo)

Seydi Gassama : «Les magistrats du parquet reçoivent des instructions du ministre de la Justice»

Ce lundi 27 juin, plusieurs membres de l’opposition notamment des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) sont jugés pour participation à une manifestation non-autorisée, provocation d’un attroupement et trouble à l’ordre public. Ainsi, le parquet a requis des peines d’emprisonnement contre les prévenus. 

Droit de l’hommiste, par ailleurs membre d’Amnesty International, Seydi Gassama a voulu, on ne peut plus clair, prévenir le tribunal. «Un juge indépendant ne peut pas condamner une personne interpellée à son domicile, au siège de son parti ou à un lieu situé à plusieurs kilomètres du site prévu d’une manifestation, pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation interdite », a-t-il affirmé sur Twitter.

Il a, ainsi, fait un rappel de taille. «Les magistrats du parquet sont sous l’autorité du ministre de la Justice et reçoivent des instructions de lui. La loi accorde l’indépendance aux magistrats du siège qui doivent rendre des décisions en leur âme et conscience et au nom du peuple », a déclaré Seydi Gassama, tout en lançant à l’endroit de ces derniers chargés de statuer sur les affaires: «le peuple vous regarde».

Vidéo- “Défoul dara loudoul défendre Sénégal… kou bax la ,ndax…”, Jaraaf Youssou Ndoye encense Sonko

“Défoul dara loudoul défendre Sénégal… kou bax la…”, Jaraaf Youssou Ndoye donne raison à Sonko

Vidéo: Ses frères ambulants arrêtés: Moustapha Dramé verse sa colère sur macky “ Sonko koukou bagne doo..”

Vidéo: Ses frères ambulants arrêtés: Moustapha Dramé verse sa colère sur macky “ Sonko koukou bagne doo..”

3e mandat De Macky: La Position intrigante des dignitaires  »lébous »

Macky Sall
Macky Sall

Si le Président Macky SALL veut briguer un 3eme mandat, il peut compter sur le soutien du  »Jaraff » Youssou NDOYE, ainsi que sur l’operateur économique Mame Ousmane NDOYE. Ces derniers l’ont fait savoir lors du lancement de leur mouvement politique  »sunu gaal ca kanam ».

« Son premier mandat est un septennat. Apres, il y a eu une reforme constitutionnelle. L’interprétation que j’en fais, après avoir consulté d’éminents professeurs de droits, c’est qu’il a le droit de se présenter en 2024 », a soutenu Ousmane NDOYE.

Pour sa part note SourceA, « Jaraaf » Youssou NDOYE prie pour que M. SALL reste au pouvoir jusqu’à l’exploitation du pétrole gaz.

Manif du 17 juin et non-arrestation de Sonko : l’analyse pertinente de Oustaz Alioune Sall qui sème le doute sur … (Vidéo)

Massage de Ousmane SONKO : Oustaz Alioune Sall clôt le débat "Daganoul bou féké..."

Manif du 17 juin et non-arrestation de Sonko : l’analyse pertinente de Oustaz Alioune Sall qui sème le doute sur … (Vidéo)

Vidéo-3e mandat et visite nocturne à Touba : Les révélations explosives de Serigne Modou Bousso Dieng sur Macky

3e mandat et visite nocturne à Touba : Les révélations explosives de Serigne Modou Bousso Dieng sur Macky

Dernière minute- Procès Manif du 17 juin : Lourd réquisitoire contre les gardes du corps de Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le procureur de la République a prononcé divers réquisitoires contre les six agents de la sécurité rapprochée de Ousmane Sonko arrêtés lors de la manifestation interdite du 17 juin.

Lors de son réquisitoire, le procureur de la République a requis six mois ferme pour les cinq gardes rapprochés. Alors que pour l’un d’eux, à savoir Abdou Mbathie Ndiaye, le représentant du ministère public a requis un an ferme. Cette décision est surtout motivée par le port d’arme de ce dernier au moment de son arrestation.

Ces six agents de la sécurité rapprochée de Ousmane Sonko ont été arrêtés le jour de la manifestation du 17 juin. Ils ont été interpellés alors qu’ils se rendaient au domicile de Ousmane Sonko qui s’apprêtait à manifester pour lutter contre le rejet de leur liste aux prochaines élections législatives du 31 juillet.

Ils sont poursuivis dans le cadre de la traque des participants et organisateurs de la manifestation interdite de Yewwi Askan Wi.

Cheikh Bamba Dièye : « Nous sommes toujours dans la coalition Yewwi mais…. »

Cheikh Bamba Dièye
Cheikh Bamba Dièye

Alors qu’il a soutenu l’ancien ministre Mary Teuw Niane lors des locales, le leader du Front pour le Socialisme et la Démocratie Benno Jubel (FSD/BJ) Cheikh Bamba Dièye réclame toujours son appartenance à la coalition Yewwi Askan wi.
« Nous sommes toujours dans Yewwi Askan Wi mais nous continuons d’exiger les principes qui ont prévalu à son existence. Nous continuerons d’exiger la transparence et le respect  que nous devons les uns aux autres, la démocratie et la reddition des comptes. Le jour où je parlais, les membres de YAW, en dehors de ceux qui étaient dans la combine des listes, n’étaient pas au courant de ce qui s’est réellement passé. Tout ce qu’ils ont su, ce n’est qu’après», soutient l’ancien ministre de la Communication dans le journal Walf Quotidien.

Cheikh Bamba Dièye de poursuivre : « YAW est une très grande ambition pour le pays et regroupe beaucoup de citoyens qui espèrent, avec cette alliance au moins, créer les conditions pour une alternative crédible, de rupture. Une alternative qui va construire l’Etat de droit, la démocratie et le développement. C’est pourquoi je suis exigeant, comme d’ailleurs beaucoup d’autres membres. Nous n’avons pas le droit d’être antidémocratiques, de manquer de transparence et de respect à nos partenaires ».
S’agissant des manifestations organisées par YAW, Cheikh Bamba Dieye estime que celle-ci est dans son droit. « Le fond du problème c’est que Yewwi ne peut aller à des élections amputées de ses titulaires. L’alternative n’est autre chose que de reculer les élections », indique-t-il dans la même source .

Drame de Melilla : Boubacar Sèye répond à Moise Sarr

https://youtu.be/AyxsParMH98
https://youtu.be/AyxsParMH98

Le président d’Horizon sans frontières (Hsf), Boubacar Sèye a apporté sa réplique au le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Moise Sarr suite à sa sortie sur le drame de Melilla.
Selon Boubacar Sèye, les chiffres avancés par le Secrétaire d’Etat ne sont pas avérées. Boubacar Sèye ne comprend pourquoi des gens se précipitent pour enterrer dans l’anonymat ces jeunes qui n’ont cherché qu’à vivre dignement. Le président d’Horizon sans frontières informe qu’il détient des preuves d’un survivant sénégalais. Ce dernier lui a avoué qu’il y aurait « au moins deux ou trois Sénégalais qui étaient tombés ».

Toutefois, il attend qu’une enquête nous éclaire sur la question des victimes sénégalaises. Il ne doute point qu’il y ait des Sénégalais parmi les 2000 ou 3000 migrants qui ont essayé de forcer.
Boubacar Sèye a dénoncé avec vigueur cet énième drame de l’émigration clandestine tout en condamnant l’attitude du Sénégal qui, au lieu de prendre ce leadership en main tout en assurant la présence de l’Union africaine, a pris une posture d’autodéfense. Pour lui, « dire que il n’y a pas de victimes ce n’est pas respecter les Sénégalais. Je crois quand même il faut qu’on apprenne dans ce pays là à respecter la souffrance des autres. Il y a des familles qui souffrent. Il y a des familles qui sont dans le désarroi.  Il faut faire taire ces idées irrationnelles et leurs instrumentalisation politique », a-t-il lâché.
Face à cette situation, il interpelle le Premier ministre espagnol, Pédro Sanchez qui parle de « Mafia » à procéder à une enquête très sérieuse.

Par ailleurs, il a aussi appelé à « un sursaut africain pour qu’on détermine les circonstances. Il faut qu’on détermine exactement le nombre de mort ». Non sans dénoncer le mutisme des états africains et des Nations Unies. Cependant, Boubacar Sèye considère cela comme un « échec de nos dirigeants africains dans leur politique de jeunesse ».
Il a saisi cette occasion pour présenter ses condoléances à toute l’Afrique.
 « J’interpelle la conscience africaine pour que cette affaire soit tirée au clair. Je ne peux pas compter sur les Etats africains sinon ça fait trois jours, plus de 3 jours aucune réaction », a-t-il lancé.

Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun : Triste nouvelle, la communauté mouride est en deuil (photo)

touba en deuil
touba en deuil

La communauté mouride est en deuil. Nous venons d’apprendre le rappel à Dieu de Baye Sa Walo Gadiaga.

Le défunt est un très grand disciple de Serigne Saliou Touré, diewrine du khalif général des Mourides à Thiès. La rédaction de Sanslimitesn présente ses très sincères condoléances à la famille de feu Baye Sa Walo Gadiaga et à toute la communauté mouride.

Que son âme repose en paix.

rr - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Procès de Dethié Fall et Cie : Ce que demande le représentant du ministère public

Démarré à 10 heures et quelques minutes, le procès des 84 prévenus (dont Dethié Fall et Mame Diarra Fam) arrêtés lors de la manifestation du 17 juin se poursuit en audience spéciale au palais de justice.

Divisés en différents groupes, les manifestants ont fait face au juge pour répondre aux questions du procureur, du juge et des conseils. Ce qui a le plus frappé dans ce procès de trouble à l’ordre public, c’est le fait que les 84 prévenus qui n’ont jamais eu maille avec la justice ont tous nié avoir participé à la manifestation du 17 juin.

Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a demandé à ce que Déthié Fall et Mame Diarra Fam soient déclarés coupables des faits de participation à une manifestation interdite, trouble à l’ordre public.

Au regard de l’étendue du trouble observé sur l’étendue du territoire, le procureur a demandé la condamnation de Dethié Fall à un an de prison dont 6 mois ferme. Pour la députée Mame Diarra Fam, le parquetier a requis six mois ferme. Place maintenant à la plaidoirie des conseils des mis en cause.

Bougane Guéye Dany et Fadel Barro en visite chez Serigne Mountakha pour clamer Macky Sall

Fermement opposé à une troisième candidature de Macky Sall à la présidence, mais fidèle à sa stratégie inaliénable pour la stabilité du pays, Bougane Guèye Dany était avec Fadel Barro et une délégation conjointe de sa Grande Coalition Gueum Sa Bop et Jammi Gox Yi pour rendre visite au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou. Un retour à la stabilité du pays, mais aussi les actes antidémocratiques du pouvoir étaient au cœur des échanges avec le Guide religieux qui a prié pour la paix du Sénégal.

Une délégation conjointe de la Grande Coalition Gueum Sa Bop et Jammi Gox Yi s’est rendue à Touba chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké ce lundi.
Ce fut, selon les premières informations reçues, un moment d’échanges chaleureux avec le guide religieux, pour Bougane Guèye Dany et Fadel Barro et compagnie.
L’occasion a été saisie par Bougane Gueye Dany, le président de la Grande Coalition Gueum Sa Bopp pour demander au Khalife Général des Mourides de ramener Macky Sall à la raison, car de par ses actes posés envers ces législatives qui se dessinent, il est sur la voie de bruler de ce pays jadis envié pour sa stabilité. Serigne Mountakha, après ces échanges a prié pour la paix et la stabilité du pays.
Pour l’opposition sénégalaise, cette initiative dirigée par le leader de la Coalition Gueum sa Bopp est non seulement à saluer mais à multiplier. Car besoin est d’entendre l’autre version de l’opposants, parce que par leurs sorties, les arrestations accompagnées d’accusation de tentatives de déstabilisation du pays, les voix du pouvoir semblent leur faire porter entièrement l’instabilité actuelle du Sénégal.
Et comme il l’avait récemment déclaré en échanges avec la presse, Bougane Guèye Dany mène à travers sa stratégie un autre combat pour démonter les facettes de Macky Sall, l’homme aux multiples visages qui se veut un ange chez les chefs religieux et régulateurs socio-traditionnels, mais une terreur pour ses opposants…

Dernière minute : Ahmed Aidara libre,son avocat Maitre Bamba Cisse reagit “ Danio wakh ni..” (Vidéo)

Urgent – Direct : Ahmed Aïdara libéré:Découvrez la folle ambiance à Guediawaye (Vidéo)

Urgent – Arrêté depuis quelques jours,le juge vient de rendre sa décision,Ahmed Aidara et Cie fixés…

Ahmed Aïdara et les autres prévenus jugés devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye depuis ce matin, rentrent chez eux. Ils ont été condamnés à un mois de prison avec sursis. Le tribunal n’a pas suivi le parquet qui avait requis 6 mois d’emprisonnement dont 1 mois de prison ferme.

Avec Libération Online

Direct: situation du pays les vieux sages du Pastef brisent le silence (Vidéo)

LIVE-DUPLEX : Tribunal Dakar et Pikine Les députés Dethié Fall et Mame Diarra et Le maire Ahmed …(Video)