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Queen Biz hausse le ton et vilipende Macky Sall : « Il était stagiaire au bureau de mon père »

Ce jeudi 30 juin, Queen Biz avait convié toute la presse au siège du mouvement MJR. Lors de déclaration, la chanteuse n’a pas raté le parti au pouvoir. En effet, Queen Biz a fait une révélation qui était restée inconnue jusqu’à ce jour.

« Mon père avait l’habitude de m’emmener avec lui à son lieu de travail lorsque j’était petite. J’étais fière de voir la richesse du Sénégal. Mais c’est après que je me suis rendu compte que tout a été vendu aux blancs« , déballe-t-elle.
Elle poursuit : « Pourtant l’actuel président de la République du Sénégal, Macky Sall était stagiaire au bureau de mon père« .

Mimi Touré : «Il n’est pas trop tard pour les leaders de YAW de faire machine arrière»

Mimi Touré

L’ancienne présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et tête de la liste proportionnelle de la coalition Benno Bokk Yakaar se réjouit de l’annulation de la manifestation de Yewwi Askan Wi (YAW) qui était prévue ce 29 juin. Selon Aminata TOURE, il n’est pas trop tard pour les leaders de YAW de faire machine arrière.

« Il faut que l’on retrouve les pratiques politiques qui font la singularité du Sénégal en Afrique » indique-t-elle. Selon l’ancien Premier ministre, ce désistement traduit la maturité des Sénégalais à ne plus être des chairs à canons pour les politiques. « Je salue surtout la maturité du peuple sénégalais qui rejette la violence. La démocratie sénégalaise est ancrée et solide. Elle s’est bâtie sur des décennies. Il ne saurait être question de la défigurer. Il y a quand même eu trois morts qui auraient pu être évités si Yewwi avait décidé le 17 juin dernier de faire ce qu’ils ont fini par faire hier, c’est-à-dire respecter les arrêtés des préfets. Ce sont des familles endeuillées et des jeunes partis à la fleur de l’âge. Et cela aurait pu être évité.
Le message de ras-le-bol des Sénégalais et en particulier les dakarois a été reçu 5/5 par Yewwi. Et bien évidemment comme tout Etat qui se respecte, la sécurité des personnes et des biens est assurée », déclare-t-elle.

La coalition Benno Bokk Yakaar qui avait prévu de faire face à la presse pour répondre à Ousmane SONKO et Cie, a finalement reporté la rencontre avec les journalistes, rapporte rewmi.com.

Moustapha Niasse quitte l’assemblée ce jeudi 30 Juin

Moustapha Niasse quitte l’assemblée ce jeudi 30 Juin

Vidéo – Triste : Gravement malade, elle cherche 29 millions pour se soigner… Franc à ses côtés pour… 

Le lutteur des Parcelles Assainies Franc est un homme social qui aide des gens qui sont dans le besoin. En effet une dame gravement malade alitée depuis des années a besoin de 29 millions pour se soigner alors qu’elle n’a pas les moyens pour se prendre en charge. Pour permettre à la patiente de recouvrer sa santé, Franc qui est à son chevet a lancé un message fort et demande aux bonnes volontés d’apporter leurs contributions.

Yewwi: Les raisons de la présence de Babacar Ngom (PDG Sedima) dans le bureau de Sonko et Cie enfin connues

Hier, lors de la conférence de presse des leaders de Yewwi Askan Wi au siège du PRP, un invité pas habitué des lieux a été aperçu. Il s’agit de Babacar Ngom, fondateur et PDG du groupe Sedima et par ailleurs Président du Club des Investisseurs Sénégalais. Peu avant la tenue de la conférence, il a été dans les bureaux de Yewwi avec les leaders tels que Ousmane Sonko ou encore Khalifa Sall. Ce jeudi, les raisons de sa présence sont enfin connues.

D’après le journaliste Mbaye Diouf, Babacar Ngom était dans les bureaux de Yewwi accompagné de Alioune Tine pour militer pour la paix sociale et préserver les acquis démocratiques du Sénégal tant chantés un peu partout dans le monde.
Si la manifestation de Yewwi a été reportée, lui et Alioune Tine y ont donc œuvré. Leur appel pour la paix au Sénégal a reçu un écho favorable auprès des différentes forces politiques impliquées.

Et, avant d’aller parler aux membres de YAW, Babacar Ngom et Alioune Tine avaient d’abord rencontré le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.

Tabaski 2022: Après la CONACOC, Touba annonce la date

La Commission nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) a réagi: «La fête de la Tabaski sera célébrée le Dimanche 10 Juillet 2022 sur l’ensemble du territoire national ». En fait, ladite commission s’est réunie le  Mercredi 29 Juin 2022 à la RTS pour scruter le croissant lunaire.

«Après avoir recueilli toutes les informations venant de nos représentants qui sont dans les différentes localités du pays, notamment dans les foyers religieux et après de larges concertations en notre sein, la commission a  déclaré : Que le croissant lunaire n’a pas été aperçu dans aucune localité du pays. Par conséquent le vendredi 01 Juillet 2022 sera le premier jour du mois lunaire Tabaski (Dhul Hididia) », a assuré le coordonnateur Général, Imam El Hadji Oumar Diène.

Vidéo-Attaqué & acculé par les patriotes,Pape Djibril Fall donne une leçon magistrale aux jeunes«adouna doü

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Vidéo-La réaction étonnante de Pape Djibril Fall sur l’annulation de la manif «niom Sonko danio.. »

La réaction étonnante de Pape Djibril Fall sur l’annulation de la manif «niom Sonko danio.. »

Vidéo-Quand SONKO se moque du Procureur de la République : « Yaw boy dèm Nguinté danguay…. »

Quand SONKO se moque du Procureur de la République : « Yaw boy dèm Nguinté danguay…. »

Dernière minute-La Date Officielle de la Tabaski retenue par la Conacoc

Aïd el-Kebir communément appelée Tabaski sera célébrée le dimanche 10 juillet 2022 au Sénégal. En effet la lune n’étant pas aperçue, ce mercredi 29 juin 2022, le vendredi 01 juillet coïncidera avec le premier jour de Dhou Al Hijja 1443 de l’hégire, renseigne un communiqué de la  Commission Nationale de Concertation sur le croissant lunaire ( Conacoc.)

La plus grande fête du calendrier musulman, fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, chaque année par tous les fidèles, rappelle la soumission d’Ibrahim à Dieu.

Lorsque celui-ci lui demande de sacrifier son fils, Ismaël. Ibrahim accepte cet impératif divin mais, au dernier moment, l’ange Gabriel apparaît et lui envoie un mouton qu’il sacrifie à la place de son fils.

Afin de perpétuer ce sacrifice D’Ibrahim, chaque musulman doit immoler un mouton le jour de la fête, après la prière. Une fois que l’imam aura tué son bélier.

TABASKI – La coordination des musulmans du Sénégal fixe la date

Pour la Coordination des musulmans du Sénégal (Cms), la Tabaski sera célébrée le 9 juillet prochain. Elle vient d’en a faire la déclaration.

« Aujourd’hui, mercredi 29 Juin 2022, correspondant au 30/11/1443 parallèle à la date de la commission lunaire de la coordination des musulmans du Senegal, et coincidant au 29/11/1443 en Arabie Saoudite, la lune y est aperçue. Demain jeudi 30 juin 2022 sera le premier du mois de  zul hijja Tabaski. Par conséquent, vendredi 08 juillet 2022 sera le jour de Arafat donc samedi le 09 juillet 2022 va correspondre à la fête de Tabaski », a indiqué la Cms dans son document ci-dessous.

Vidéo- “Tout est mystique dans cette affaire…” Sonko révèle la réaction de Macky dans l’affaire Adji Sarr

“Tout est mystique dans cette affaire…” Sonko révèle la réaction de Macky dans l’affaire Adji Sarr

conseil des ministres : Voici les fortes décisions prises par Macky Sall après le report de la Manif de Yewi

Macky Sall
Macky Sall

Le Président de la République, Son Excellence Macky SALL a présidé le Conseil des Ministres, ce mercredi 29 juin 2022, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat s’est incliné, à nouveau, devant la mémoire de migrants africains récemment disparus à Melilla. 

Le Président de la République, suite à la disparition de plusieurs migrants clandestins occasionnée par l’incendie et le chavirement de leur pirogue aux larges de Kafountine, présente les condoléances de la Nation, aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés et personnes secourues.  

Le Chef de l’Etat demande, par ailleurs, au Gouvernement et particulièrement au Ministre de l’Intérieur, d’accenteur la lutte contre l’émigration clandestine par un contrôle renforcé des points de départ.

Le Président de la République présente également les condoléances de la Nation aux familles des cinq (05) élèves disparus au niveau de la plage de Tivaouane Peulh et demande au Ministre de l’Intérieur, en relation avec les collectivités territoriales concernées, d’accentuer la surveillance des plages non autorisées à la baignade.

Abordant la question liée à la commémoration du centenaire de la disparition de Seydi El Hadj Malick SY, le Chef de l’Etat félicite le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour, l’ensemble de la famille et des disciples ainsi que les populations de Tivaouane, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé lors de sa visite de courtoisie et le brillant succès des manifestations marquant la célébration dudit centenaire. 

Le Président de la République rappelle qu’il a procédé, le samedi 25 juin 2022, à la pose de la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 de Tivaouane, de 300 lits, dénommé « Seydi El Hadji Malick SY ». Cet investissement public de 46 milliards de francs CFA, à réaliser en 18 mois, permettra de conforter, dans la complémentarité, le système hospitalier national.

Dans la même dynamique, le Chef de l’Etat demande, au Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, de finaliser le dossier technique et financier relatif au lancement, dans les meilleurs délais, des travaux de la nouvelle autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis.

Sur le développement des cultures fourragères et la relance de l’élevage, le Président de la République rappelle l’importance de ce sous-secteur dans la croissance et la promotion de la souveraineté alimentaire.

Sous ce rapport, le Chef de l’Etat demande, aux Ministres en charge des Finances et de l’Elevage, de poursuivre les efforts de modernisation de l’élevage, en dotant le Fonds de Stabulation (FONSTAB) de ressources conséquentes (5 milliards FCFA/an), en vue de développer l’élevage intensif, 

de consolider les filières (notamment celle avicole), de même que l’autonomisation du Sénégal en lait et en viande.

Le Président de la République demande, dans cette perspective, au Ministre de l’Elevage et des Productions animales, en liaison avec les Ministres en charge de l’Agriculture et des Collectivités territoriales, d’intensifier le déploiement national du programme de développement des cultures fourragères, à partir des zones pilotes définies en rapport, avec l’ISRA et l’Institut national de Pédologie.

Revenant sur la quatorzième édition de la Biennale de l’Art africain, le Chef de l’Etat félicite le Ministre de la Culture et de la Communication et les acteurs culturels mobilisés pour le succès de cet évènement international majeur, qui traduit la place déterminante de la culture dans le Plan Sénégal Emergent (PSE).

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République a insisté sur les points suivants :

1- le soutien de l’Etat aux populations pour assurer le bon déroulement de la fête de Tabaski et la promotion du produire et consommer local ;

2- la modernisation des infrastructures universitaires et des mesures d’accompagnement de l’ouverture prochaine de l’Université Amadou Mahtar MBOW.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et sur le suivi de la coopération et des partenariats.  

AU TITRE DES COMMUNICATIONS

– Le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur le suivi des directives et instructions présidentielles ;

– Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution du budget 2022 ;

– Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le partenariat mondial pour les infrastructures ;

– Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’adoption du plan stratégique de la gestion des urgences au Sénégal ;

– Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation pluviométrique et sur le suivi de la campagne agricole 2022-2023 ;

– Le Ministre de la Culture et de la Communication a fait une communication sur la quatorzième édition de la Biennale de l’Art africain contemporain ;

–  Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent a fait une communication sur la structuration du PSE Vert. 

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

– Le projet de loi portant Code de l’Environnement ;

– Le projet de décret portant revalorisation des pensions et rentes du régime de base du Fonds national de Retraites et des pensions militaires d’invalidité ; 

– Le projet de décret affectant le terrain d’une superficie de 4 ha 57 a 82 ca au Foirail des Grands ruminants de Diamagène/Sicap Mbao, dans le département de Pikine, à distraire des titres fonciers n°140/DP, 141/DP, 130/DP, 1416/DP et 1419/DP.

Report de la Manif du 29 juin : Comment Ousmane Sonko a déjoué la stratégie de Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

Seule la liste des suppléants de Yewwi Askan Wi (Yaw) participera aux élections législatives du 31 juillet 2022. La coalition Yaw, après plusieurs protestations à travers des manifestations et conférences de presse, va finalement se plier à la décision du Conseil constitutionnel. 
Fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal. Pour la première fois, une coalition va présenter une liste de suppléants aux élections législatives, la liste des titulaires étant invalide aux yeux des ‘’7 sages’’ du Conseil constitutionnel.
Pourtant, les leaders de Yewwi Askan Wi avaient promis de se battre pour faire passer l’ensemble de la liste. C’est en ce sens qu’une série de manifestations avait été déclenchée. 
La première, tenue le 8 juin dernier, avait connu un succès, poussant le leader de Yewwi à vouloir remettre ça le 17 juin. Ils ont cependant buté sur le refus du préfet de Dakar qui s’est appuyé sur le communiqué du (Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Lequel communiqué rappelait aux médias que le Code électoral interdisait la propagande en période préélectorale.
Malgré ce refus, l’opposition a forcé le barrage. Le face-à-face avec les forces de l’ordre a fait trois morts et plus de deux cents personnes ont été arrêtées.
Les mêmes raisons ont été invoquées par l’Administration pour aussi interdire la tenue de la manifestation qui était prévue cet après-midi. 
La nouvelle trouvaille était donc le concert de casseroles. En chef d’orchestre, le leader du Pastef. Dans toutes les régions du Sénégal, des populations ont répondu à l’appel d’Ousmane Sonko.
Il compte d’ailleurs le remettre demain jeudi 30 juin. 
Dans un contexte ne permettant plus la tenue de manifestations, Yewwi semble perdre son seul moyen de lutte pour faire accepter sa liste. La principale contrainte est la fête Tabaski qui sera probablement célébrée le jour même du démarrage de la campagne électorale. Quartier libre pour les politiques !
Tout de même, le leader du Pastef et de Yewwi appelle les Sénégalais « à sanctionner le pouvoir en place ». « Il faudra montrer votre désaccord avec le régime actuel, même si vous ne connaissez pas les personnes sur la liste nationale de l’opposition. Il faut que ce soit une défaite spectaculaire qui mettra fin en même temps au débat sur troisième mandat ».

Les confidences d’une amie de « Bachir Diop », arrêté pour trafic de cannabis…

Seneweb révélait hier en exclusivité l’arrestation à Hann Maristes de Peter Salinger, alias « Bachir Diop », personnage vedette de la série ‘’Dérapages’’, pour culture, production, transformation, détention et de trafic de cannabis de la variété dite ‘’Skunk’’ portant sur 1,538 kg. L’une de ses amis, « très touchée » par cette affaire, s’est confiée à Seneweb. 
La dame, qui dit être mise au courant de l’affaire ce mercredi même, parle d’un « bon ami ». Pour elle, le mis en cause est « quelqu’un d’introverti mais qui met les gens à l’aise. Il est très blagueur et je l’ai toujours connu sérieux, à toujours chercher à avancer dans la vie. Il peut paraître froid mais une fois qu’on apprend à le connaître, on se rend compte que c’est quelqu’un de gentil, il est toujours prêt à aider ceux qui sont proches de lui ». Quid du trafic de drogue pour lequel « Bachir Diop » est arrêté ? Notre interlocutrice, qui a eu de ses nouvelles samedi dernier, jure qu’il ne s’est jamais empêtré dans ces genres d’histoires : « On s’était perdu de vue pendant des années mais quand on s’est retrouvé pratiquement rien n’avait changé. Je suis toujours sous le choc, j’ai pleuré en lisant l’article. Je me disais que ça ne pouvait pas être vrai que ce n’était peut-être qu’une blague. Je suis tombée de très haut. Je suis certes en colère contre lui mais j’ai également très mal. Je me pose plein de questions, pourquoi il aurait fait ça ? ». Elle appelle enfin son ami à « tenir le coup », malgré tout et de savoir que « quoiqu’il puisse se passer, il n’est pas seul ». 

BOUGANE GUEYE DANY: « Macky est en train d’écrire les pages les plus sombres de notre démocratie »

BOUGANE GUEYE DANY
BOUGANE GUEYE DANY

Bougane Guèye Dani est un homme très révolté de la gestion politique du pays par le président Macky Sall. Le leader de « Geum Sa Bopp » durcit le ton. Il indique que le chef de l’Etat met en place une stratégie de répression jamais vue dans l’histoire politique du Sénégal rien que pour brimer des opposants. L’administration sénégalaise et les institutions de la République sont partisanes et gèrent uniquement les intérêts de la coalition présidentielle. Pour le patron de D-Média, Macky Sall agit en tyran, c’est un despote éclairé qui doit pousser toute l’opposition à une synergie d’actions pour engager la bataille de la restauration de la démocratie sénégalaise qui vit les pages les plus sombres de son existence depuis les indépendances. Selon le leader de Guem Sa Bopp, le Sénégal est devenu de la vitrine démocratique de l’Afrique à la risée du monde par la seule responsabilité de Macky Sall. Et de personne d’autre ! « De Yonou Yakaar, on est arrivé à Yonou Yakkuté. Il nous avait promis l’espoir, le yakaar, l’espoir, aujourd’hui, c’est le yakkuté » s’étrangle Bougane Gueye Dani  sur un ton dur et déterminé. Entretien…
 
 
Le Témoin : Le Sénégal est secoué par une crise politique inquiétante. Quelle lecture faites-vous de cette situation politique ?
Bougane Gueye Dani : La situation politique actuelle est un coup dur pour la démocratie sénégalaise. Nous avons toujours été une étoile en matière de démocratie en Afrique. Le Sénégal a été toujours côté comme étant un bon élève en la matière. En débarquant en Afrique, beaucoup d’autorités de pays occidentaux choisissent le Sénégal parce qu’on est un modèle de démocratie exemplaire. Aujourd’hui, le Ghana, le Kenya, le Botswana et j’en passe nous ravissent la vedette. Ce qui est vient se passer, des manifestations réprimées dans le sang, le concert de casseroles, ternissent l’image du Sénégal et dégradent la signature de notre pays. Si des pays comme le Niger sont obligés de nous donner des leçons de démocratie, il y a de quoi revoir notre copie. Il faut oser le dire que celui qui en charge de préserver cette image de la démocratie sénégalaise, c’est le président Macky Sall qui malheureusement est en train d’écrire des pages sombres de notre histoire politique. Comment pouvez-vous comprendre qu’on soit à un recul démocratique à telle enseigne qu’on interdise des manifestations sachant que le Sénégal est soumis à un régime déclaratif ? Si le gouvernement est obligé de mobiliser 6000 agents des forces de l’ordre pour interdire une manifestation, alors qu’il en faut moins de 100 pour pouvoir l’encadrer après une déclaration. Je crois que le seul et unique responsable de cette barbarie, de cette tuerie, de ces martyrs, c’est encore une fois le président Macky Sall. Pourtant, il pouvait avoir de la hauteur et permettre à l’opposition d’organiser ses manifestations, ses contestations. Et je crois qu’aujourd’hui,  si nous sommes arrivés à un concert de casseroles, c’est parce que tout simplement l’opposition veut se faire entendre. C’est le moment de rappeler à tout le monde que ce pays nous appartient, chacun doit faire de son mieux pour renforcer les institutions. Au premier chef, cette mission incombe au président de la République. Ce qui est clair également, c’est que personne n’a intérêt à ce que nos institutions soient atteintes. Opposants que nous sommes, nous sommes appelés demain à diriger cette charmante et belle République. L’Etat, certes doit rester fort, mais cela ne sert à rien d’être dans une logique de bras de fer là où il est bien possible d’autoriser des manifestations et de permettre à des Sénégalais qui ont pignon sur rue, qui ont une adresse et qui ont envie d’exprimer une liberté garantie par notre Constitution.
La situation de chaos engendrant mort d’hommes n’est-il pas un très mauvais signal que le Sénégal envoie au monde…
Au-delà de l’aspect politique et démocratique, venons-en d’abord à la question de l’environnement économique. Je suis un entrepreneur qui estime que pour que les investisseurs locaux fassent leur travail, il faut qu’il ait climat politique et social apaisé. Cela encore une fois incombe au président de la République. Si aujourd’hui il y a une tension politique au Sénégal, nos investisseurs locaux auront assez d’arguments pour ne pas investir. Il en est de même pour les investisseurs étrangers. Le président de la République n’a aucun intérêt à placer le pays dans une situation délicate telle que nous la vivons actuellement. Les yeux et les caméras du monde sont braqués sur le Sénégal qui a toujours été un pays modèle en matière de démocratie. Ce qui me désole dans la stratégie de Macky Sall, c’est cette tyrannie de la peur. Cette stratégie pour apeurer les Sénégalais. On nous parle d’infiltration, de tentative de sabotage, de rébellion, d’actes de sabotage etc… Des choses et autres éléments de langage qui consistent  à apeurer les populations. Pour le peu qu’on sait, les tyrans utilisaient souvent ces pratiques.
Pour vous Macky Sall est un tyran…
Mais à la limite, c’est un despote éclairé. L’autre jour, je disais à quelqu’un  que l’Armée est en train d’être équipée avec du matériel de maintien de l’ordre. Je lui disais 62 ans après notre indépendance, c’est la première fois que notre Armée soit équipée pour aller maintenir l’ordre public, cela veut dire que nous avons un problème. Jamais, l’Armée n’a été appelée en renfort dans des situations électorales ou pré-électorales. C’est vraiment je ne m’en rappelle pas peut-être j’étais encore très jeune. 62 ans après notre accession à la souveraineté internationale, c’est la première que l’intendance des Armées soit dotée du matériel de répression ou de maintien de l’ordre. C’est une indication extrêmement dangereuse. Je voudrais attirer l’attention de tous les acteurs. Attention au chaos !
Quand vous dites « tous les acteurs », vous faites aussi référence à l’opposition ou à la mouvance présidentielle ?
J’ai bien dit tous les acteurs. Si on est dans une logique de combat et en un moment on se retrouve face à un concert de casseroles pour se faire entendre, cela veut dire tout simplement qu’on devrait se tourner autour de l’écoute. Mais cette écoute attentive doit provenir du président de la République. Quand je dis attention aux acteurs et au chaos. Si notre Armée est dotée de matériels pour faire des missions de maintien de l’ordre, 62 ans après notre indépendance, cela pousse à réfléchir. Personne n’a intérêt à ce que les choses s’enveniment. Il faut beaucoup plus de recul et d’analyse par rapport à cette situation. Mais je dis et répète que le seul et unique responsable, celui qui peut décanter la situation tout de suite, c’est le chef de l’Etat, le président Macky Sall. Et c’est le lieu de l’interpeller pour lui dire que le Sénégal mérite beaucoup plus que ça. Le président Macky Sall ne doit pas faire moins que ces prédécesseurs en matière de préservation de nos acquis démocratiques.
Les institutions judiciaires notamment la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel sont pointées du doigt sur leurs rôles dans cette crise. Elles ont sanctionné votre coalition Geum sa Bopp. Elles ont été accusées d’être partisanes. Ces accusations sont-elles  fondées ?
A travers ces décisions rendues par des institutions judiciaires, tous les acteurs et Sénégalais sont interpellés. Il nous faut aller vers une refonte de l’Etat au Sénégal. Nous avons une administration couchée, partisane, à la solde des tenants du pouvoir. L’Etat, c’est nous tous, mais ceux qui incarnent le pouvoir aujourd’hui, c’est Macky Sall et sa coalition. Il est important que l’Administration comprenne qu’elle soit équidistante de tous les états-majors politiques. C’est exactement le contraire de ce qui est en train de se passer, les dysfonctionnements notés sur les listes des coalitions de l’opposition qui les ont découverts, c’est l’administration. Et pourtant BBY dans ses listes avait les mêmes impairs. Mais on a laissé passer. C’est le mandataire de Yewwi qui a découvert les incongruités dans les listes de BBY. Cela veut dire que l’Administration a passé les impairs de BBY sous pertes et profits. C’est extrêmement dangereux. L’administration doit jouer le rôle de soupape pour garantir la stabilité dans notre pays. Je suis pour une refonte totale de l’administration sénégalaise. Depuis une trentaine d’années, nous avons des autorités administratives politiciennes. La preuve, dans plusieurs corps de l’Etat, il faut faire la politique pour gravir les échelons. Ce n’est plus le mérite qui paie, non c’est l’accointance, c’est la couleur de la casquette que tu arbores qui te permet de gravir les échelons. Regardez ce qui s’est passé au niveau du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême. Tout le monde sait que les juridictions régionales et internationales ont un poids supra sur l’Etat du Sénégal. J’ai été stupéfait le 23 juin dernier avec la Cour suprême quand le président de la Chambre administrative faisait sa délibération, il n’osait même pas citer l’arrêté de la Cour de justice de la Cedeao sur l’élimination du parrainage parce que tout simplement il sait de manière incontestable qu’il ne peut pas dire aux Sénégalais que la Cour de justice de la Cedeao ne peut pas donner des injonctions à l’Etat du Sénégal. Si l’Etat du Sénégal a ratifié des conventions, il se doit de les respecter. Malheureusement on a une justice aujourd’hui au service du président de la République parce que tout simplement c’est le chef de l’Etat qui dirige le Conseil supérieur de la Magistrature. La carrière de ces magistrats sont entre les mains du président de la République et de son bon vouloir. Il faut mettre un terme à cela et c’est exactement ce qu’il y a dans le programme de Geum Sa Bopp.
Justement pourquoi continuez-vous de dénoncer la mise à l’écart de Geum Sa Bopp qui n’aurait pas respecté les critères de la loi du parrainage…
C’est parce que Macky Sall a plusieurs cordes à son arc. Geum sa Bopp, c’est le parrainage, une autre coalition, c’est la parité, une autre c’est peut-être les erreurs de confection des listes ou des histoires de caution. Alors qu’en réalité, une élection, l’administration et les institutions judiciaires doivent être dans une logique d’encadrement et non dans un postulat d’élimination des candidats qui postulent. Je disais tout de suite que Macky Sall est un tyran et un despote qui fait tout en s’adossant sur un levier juridique. C’est pourquoi d’ailleurs ces différentes marches que l’opposition a initiées, il a la police, la gendarmerie, la justice, il suffit qu’il interdise ou qu’il demande au Préfet d’interdire la manifestation. Si vous bravez cette interdiction, vous tombez sous le cout de la loi et du désordre. Il ne faut pas qu’on permette à Macky Sall de mater et d’utiliser la justice contre nous qui sommes des opposants et qui avons envie de changer les choses. Pour éliminer ses adversaires juridiques, Macky Sall active le levier juridique. L’apartheid, c’était une loi, même si cette dernière était illégitime, c’était une loi. Malheureusement nous avons en face de nous quelqu’un qui n’a pas de scrupules, qui est prêt à marcher sur des cadavres pour se maintenir au pouvoir. Souvent d’ailleurs, et c’est le moment de pointer du doigt la classe politique, on nous dit que Macky Sall ne doit être dans une logique de choisir ses candidats, mais il n’a pas été le seul. Rappelez-vous le président Abdoulaye Wade a éliminé des candidats sur la base de ce système de parrainage réservé aux candidats indépendants. Ce système de filtre a été élargi. C’est cela qui nous a couté notre participation aux législatives. Nous continuons à nous battre parce que nous avons une correspondance à la Cena avec les copies des cartes d’identités de parrains rejetés par la Dge en disant qu’ils ne sont pas électeurs, alors qu’ils sont bel et bien des électeurs, un numéro, un bureau et un lieu de vote. La Cena nous a écrit en nous demandant de lui renvoyer les documents qui ont été transmis à la Dge. Ce qui fut fait. Au moment où je vous parle, et cela depuis deux semaines, nous n’avons aucun document de la Cena. Pourquoi ? Parce que tout simplement la Cena ne peut pas dire que ces parrains ne sont pas des électeurs. Une fois qu’on aura l’information comme quoi ils sont des électeurs, cela veut dire que tout simplement qu’il y a un fait nouveau et que le Conseil constitutionnel devrait valider la candidature de Geum Sa Bopp. Nous avons fait la même procédure pour le ministère de l’Intérieur qui a reçu les copies des pièces d’identité de parrains qui ont été rejetés disant qu’ils ne sont pas des électeurs. Au moment où je vous parle, cela fait 20 jours, nous n’avons même pas d’accusé de réception du ministre de l’Intérieur. Cela montre qu’ils avaient planifié l’élimination de Geum Sa Bopp. Mais qu’ils se le tiennent pour dit, notre coalition n’est pas obnubilée par une représentation à l’Assemblée nationale. C’est pourquoi nous avons continué le combat pour la préservation des acquis démocratiques au Sénégal.
L’opposition incarnée par Yewwi pointe du doigt l’autre opposition incarnée par vous entre autres comme quoi votre engagement pour la préservation des acquis démocratiques reste encore faible. Ces accusations sont-elles fondées ?
J’ai toujours défendu et crié sur tous les toits que chaque chef de parti, nous autres mouvements citoyens, chacun peut avoir ses ambitions, mais il y a des luttes qui doivent être communes. La dernière manifestation autorisée de Yewwi Askan wi, notre délégation a participé. D’ailleurs, c’est le moment de décrier, de dénoncer l’arrestation arbitraire, la prise d’otage de Déthié Fall, de Mame Diarra Fam, de Ahmed Aïdara, de Guy Marius Sagna et de tous ces prisonniers qui sont des prisonniers politiques. Je rappelle qu’on a des sympathisants de Geum Sa Bopp arrêtés lors de ces manifestations. Cela veut dire tout simplement que nous sommes dans une logique de combats pour la préservation des acquis démocratiques. Nous avons été les premiers à dénoncer cette histoire de parrainage. Nous avons été les premiers à être éliminés par le parrainage. Il y a d’autres qui ont été éliminés suivant d’autres manipulations et pièges tendus par l’Administration qui est à la solde du président de la République. Tout cela doit s’arrêter, c’est pourquoi je demande la création d’une plateforme unique de lutte de toutes les forces vives de la Nation pour la défense des acquis démocratiques, en un mot pour la défense du peuple sénégalais qui est aujourd’hui détenteur d’une démocratie légendaire, acquise après des dizaines d’années d’âpres luttes. Des martyrs. Plusieurs personnes ont laissé leur sang. On se rappelle de l’épisode des 15 morts dont Mamadou Diop, mais rappelez-vous qui a payé les avocats du Commissaire Arona Sy alors que les organisations de droits de l’homme avaient esté en justice contre ce commissaire dont les frais d’avocat ont été payés par Macky Sall. Alors que ces jeunes sont morts pour permettre à Macky Sall d’accéder au pouvoir.
La posture de Macky Sall était-elle une trahison ?
Vous savez s’il y avait un mot plus lourd, je l’aurai utilisé. Macky Sall a tué l’espoir des Sénégalais. Le Yaakarr qu’’il nous a vendu est devenu désillusion. Je vous renvoie dans les premières déclarations de Macky Sall où il disait je le cite « Je ne suis pas là pour construire des routes, pour faire de grandes infrastructures, mais je suis là pour restaurer l’Etat de droit ». La démocratie n’est pas que politique, ni électorale, elle est sanitaire, économique, culturelle, religieuse. Aujourd’hui force est de reconnaitre que sur le plan économique, nous avons un Etat qui surfe sur des chiffres. Le vécu du Sénégalais lambda ne les intéresse pas. Comment vous pouvez comprendre qu’on est 529.000 familles dans la famine qu’on leur distribue 43 milliards à raison de 80.000 frs par famille et au même moment on prend 18 milliards de frs pour l’embellissement de la Corniche Ouest de Dakar, que le centre de santé de Diakhaye n’est toujours pas terminé et cela fait 11 ans que ce centre de santé est en construction. Et que vous savez que le bloc opératoire de l’hôpital Dalal Jamm n’est toujours pas opérationnel, à Diamnadio vous avez des abris provisoires, à Diakhaye 12 B à la cité Gendarmerie, ce sont des gens qui n’ont pas d’eau potable. Voilà le tableau de Macky Sall. On a l’impression que c’est quelqu’un qui assouvit ses rêves de jeunesse, dans la folie de grandeur, de faire du show off, mais comment faire pour bâtir l’homo-senegalensis, ce n’est pas son affaire. Vous allez les entendre dire qu’on a construit X hôpitaux de niveau 2, ou 3,  et combien on devait en avoir. Le problème, ce n’est pas d’être dans une logique d’énumération, mais dans une logique de performance. Combien il en a fait et combien on devrait y en avoir ? Aujourd’hui, il a fait le voyage pour aller en Ukraine commander du blé comme si on n’est pas capable nous autres Africains de produire du blé. L’autre aberration. J’ai entendu le Mali autoriser 5500 moutons pour le Sénégal et 5500 pour la Côte d’Ivoire, c’est insulter le Sénégal. Nous avons une verdure, un fleuve, de l’eau, ce qu’il faut. Depuis 1960, le Sénégal est incapable de reconstituer le cheptel, cela veut dire tout simplement que ces autorités que nous avons devant nous, ce qui les intéresse, ce n’est pas le vécu du Sénégalais lambda, mais leur propre confort visuel. Si Macky Sall se permet de mettre 18 milliards de frs pour embellir le passage qu’il emprunte chaque jour, cela veut dire tout simplement que c’est cela qui l’intéresse. La maternité de Teumbe Mbaye dans la commune de Kabb Gaye qui n’a même pas de lits, à Samé Kanta dans la région de Kolda, ils ont un poste de santé terminé depuis 3 ans, il n’y a pas de personnel de santé. Voilà le Sénégal. Si Macky Sall se permet de doter nos forces de défense du matériel de maintien de l’ordre, cela veut dire tout simplement ce qui l’intéresse, c’est de voir comment réprimer, mais pas comment encadrer les populations pour leur permettre de voir le bout du tunnel sur le plan économique. Et surtout d’avoir de l’espoir pour des lendemains meilleurs. Ce n’est pas ce qui l’intéresse. Je ne suis pas nihiliste, certes, il a eu à faire, mais ce qu’il a fait par rapport à ce qu’il devait faire, c’est trop minime et ce n’est pas là qu’on l’attendait. Une question de priorités. J’ai dit dans une interview qu’il faut les états-généraux des priorités au Sénégal et celles-ci doivent être ciblées sur chaque secteur. Chaque année prendre deux à trois priorités, il ne faut pas en avoir 100 vous serez éparpillés. Par exemple sur le plan de l’éducation nationale, l’environnement académique, éradiquer problème des abris provisoires. Un programme a été lancé depuis trois ans, cela n’a rien donné parce que tout simplement les gens sont dans du faux. Une salle de classe est construite à 5 millions de frs, donc il faut alors 30 milliards de frs pour régler définitivement la question des abris provisoires. Les table-bancs, le contenu. Ils ont dégagé 10 milliards de frs pour les blouses. Si on parvient à mettre ces 10 milliards de frs en 2500 lots, dans chaque commune du Sénégal, 8 tailleurs seront capables de confectionner les blouses. Mais quand vous prenez ces 10 milliards de frs que vous remettez à un investisseur étranger, vous donnez un coup de pouce à un entrepreneur étranger au même moment vos entrepreneurs ici sont en train de chercher le diable pour lui tirer la queue. C’est dommage, c’est cela la recette Macky Sall. De Yonou Yakaar, on est arrivé à Yonou Yakkuté. Il nous avait promis l’espoir, le yakaar, l’espoir, aujourd’hui, c’est le yakkuté.
Propos recueillis par El Hadji SOW ( Témoin

Grosse révélation – Antoine Diome victime d’un complot…Des activistes payés pour le « liquider »

Antoine Diome
Antoine Diome

Des politiciens jaloux payent des activistes pour « attaquer » Antoine Diome

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome doit surveiller ses arrières. Il ne se passe plus un seul meeting de l’opposition où les personnalités les plus attaquées sont le président de la république et son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome. Le premier flic du Sénégal qui abat un travail important serait la cible de politiciens tapis dans l’ombre. Ces derniers seraient jaloux du travail titanesque abattu par lui. Des activistes et membres de la société civile n’ont que ces mots à la bouche : « Antoine Diome démission ». Tout comme les Mimi Touré, Mahammed Dionne, Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Ba, Makhtar Cissé et Omar Youm, Antoine Diome serait la cible de politiciens qui veulent isoler le Président de la République.

antoine

Antoine Diome est un magistrat de formation qui se voit nommer à la tête du ministère de l’Intérieur. Ce qui n’arrange guère les affaires des politiciens, notamment ceux de l’opposition. Ces derniers savent que pour parler et débattre avec le ministre de l’Intérieur, ils ont en face d’eux, un magistrat qui maîtrise mieux que quiconque les textes et lois du pays. Cela sème la panique dans les rangs de tous ces politiciens qui ne souhaitent nullement avoir en face d’eux¸ un tel interlocuteur capable.

Un interlocuteur capable sur tous les sujets abordés, de leur apporter des répliques. Cela semble nouveau, mais le Sénégal a enfin un ministre de l’Intérieur, capable de déceler la moindre faille sur les dossiers de candidature à des élections. L’on a tous suivi la polémique qui enfle le landerneau politique avec le rejet de plusieurs listes de candidature en direction des élections législatives du 31 juillet. Oui, c’est bien nouveau ! Et, il faudra s’y habituer au Sénégal dorénavant. Il ne faudrait pas s’étonner de voir par exemple, le ministre de l’Intérieur s’en prendre, à des partis, des syndicats, des organisations de la société civile, des ONG qui ne seraient pas en règle vis-à-vis des textes de la République.

C’est pour toutes ces raisons que l’actuel ministre de l’Intérieur dérange. Il ne se passe plus de manifestations, sans que son nom ne soit traîné à la boue. Antoine Diome est la cible favorite en ce moment des manifestants de l’opposition. Certains politiciens qui sont des jaloux, préfèrent même payer des activistes ou être derrière eux, rien que pour se payer la tête du ministre de l’Intérieur devenu « l’ennemi public numéro 2 » à abattre derrière le Président de la République Macky Sall, lors des manifestations de l’opposition.

Et ils vont jusqu’à payer des « community managers » pour coller à la peau d’Antoine Diome, le rôle de celui qui lorgne le fauteuil de Macky Sall. Sur les réseaux sociaux, on voit apparaître ces mêmes accusations qui ont valu le limogeage de Mahammed Dionne, Mimi Touré, Aly Ngouille Ndiaye et Amadou Ba. Antoine Diome est aujourd’hui accusé de vouloir ce fauteuil. Et l’on connaît ce faucon qui est derrière ces inventions assassines…(voir copie d’écran)

antoine

Seulement, la manœuvre devient étroite pour ces politiciens jaloux qui tentent de mener des campagnes de dénigrement à son endroit. La tâche ne leur est guère aisée. Car, il est difficile de convaincre le Président de la République Macky Sall à se séparer d’un si précieux collaborateur redouté, et considéré par certains comme un empêcheur de tourner en rond. Antoine Diome, ministre de l’Intérieur, cela ne fait certainement pas les affaires de certains qui souhaitent le voir éloigné de tout, afin de mieux s’en prendre au Président de la République Macky Sall…

antoine

En fait, ceux qui connaissent mieux l’homme, savent qu’Antoine Diome est un homme de dossiers qui maitrise à souhait les textes et lois de la République. Révélé en sa qualité de Procureur adjoint à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) lors du procès contre Karim Wade, Antoine Diome avait mis tout le monde d’accord grâce à la manière dont il avait réussi à démonter tous les arguments de la défense. Sa nomination à la tête de l’Agence judiciaire de l’Etat, avait vu comme il réussissait à se mettre tout le temps au-devant de la scène pour défendre l’Etat.

“Sonko dou meuss nek président » Cette voyante rectifie Selbe Ndomb et alerte pour le concert Casserole de ce Jeudi

“Sonko dou meuss nek président » Cette voyante rectifie Selbe et alerte pour le concert Casserole de ce Jeudi

Sécurité de Sonko : les révélations de Aïda Mbodj sur cette dame qui voulait … (Vidéo)

Aïda Mbodj
Aïda Mbodj

Avec la tension politique qui sévit dans le pays, tout le monde est presque inquiet. Si certains craignent pour leur propre sécurité ou celle de leur famille, enfants et proches, d’autres sont préoccupés par la sécurité de leurs leaders. C’est le cas de cette dame que nous raconte l’ancienne maire de la ville de Mbacké. Aida Mbodji qui s’exprimait ce mercredi matin mors de la conférence des leaders de la coalition Yaw, a laissé entendre qu’une dame voulait vaille que vaille s’approcher de Ousmane Sonko pour lui passer un message, un conseil disons. 

«Une dame qui se préoccupait de la sécurité de Sonko était venue juste devant lui pour lui conseiller de faire très attention le jour du 29 juin, date du rassemblement de Yaw. Elle a dit a Sonko faut pas être seul. Il faut toujours être accompagné d’un groupe .», raconte-t-elle.

Photos : La tiktokeuse Fah Aidara abandonne son voile et devient top modèle…

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Aïsssatou Diop Fall : «Sonko mo yakh jikko yi…Macky xalé you guénnone mars, def concert casseroles juin nioka fiy djeulé » (Vidéo)

Aïssatou Diop Fall
Aïssatou Diop Fall

Vidéo – Serigne Cheikh Baye « kadduy deug yimou wakh…Réw bi buniou lako diokhé dokhel yeurmandé sinon »

Mercato: Saliou Ciss annonce sa nouvelle destination?

Saliou Ciss
Saliou Ciss

Relégué en National avec Nancy, Saliou Ciss est sur le point de quitter le club Français. Le champion d’Afrique dont le contrat avec Nancy arrive à terme ce 30 juin est annoncé en Turquie.

Sous contrat avec Nancy jusqu’au 30 juin, Saliou Ciss ne va pas prolonger son bail. Mais dans quel club va t-il s’engager?

Il y’a encore rien d’officiel mais tout porte à croire qu’il va rejoindre la Super Lig Turc. Dans sa story Instagram, l’arrière gauche a affiché un message énigmatique en rapport avec son avenir. «Istanbul is bea», a posté le joueur formé à Diambars.

En Istanbul, Gala­tasaray, Fenerbahçe et Besiktaş, sont les seuls clubs capables de l’accueillir.

Législatives 2022 : Ibrahima Fall tape sur la table et dénonce

Ibrahima Fall
Ibrahima Fall

« Notre système électoral est frappé d’illégalité. L’interprétation et l’application du code électoral par le gouvernement et par le Conseil constitutionnel sont tronquées et crisogènes ». C’est l’avis du professeur Ibrahima Fall, qui a fait ses observations sur le parrainage électoral.

In extenso

1- En ma double qualité de citoyen et de professionnel du droit public, je suis interpellé par les tensions qui affectent notre pays en cette période de préparation des élections législatives du 31 Juillet 2022.

2- Aussi longtemps que des voies et moyens pacifiques étaient encore ouverts et des recours étaient possibles devant les tribunaux, je me suis volontairement abstenu de me prononcer sur la situation. En effet, j’étais confiant dans l’habileté de nos acteurs politiques et sociaux à surmonter leurs divergences par un sursaut patriotique, et confiant aussi dans la compétence de nos juridictions à dire le droit en toute indépendance, confiant enfin dans la volonté commune des acteurs et des tribunaux, de contribuer à sauvegarder notre démocratie ainsi que la paix et la sécurité nationales.

3- Aujourd’hui, suite aux derniers évènements politiques violents, et aux récentes décisions du Conseil Constitutionnel et de la Cour suprême qui épuisent toute possibilité de recours devant les tribunaux, force est de constater qu’une impasse dangereuse s’est installée et menace notre pays. Cette impasse renvoie, sur le strict plan juridique, à deux facteurs, à savoir : d’abord notre système électoral actuel dans son fondement, ensuite les décisions surprenantes du Conseil Constitutionnel et leurs conséquences troublantes.

Notre système électoral est frappé d’illégalité

4- Au cœur de notre système électoral actuel, il y a le parrainage, consacré notamment par le code électoral en son article L.57. Aux termes de cet article, « toute candidature à l’élection présidentielle et aux élections législatives est astreinte au parrainage par une liste d’électeurs » et « un électeur ne peut parrainer qu’un (01) candidat ou une liste de candidats et qu’une seule fois »

5- Le parrainage dont l’adoption et l’application ont suscité beaucoup de controverses et d’agitations parfois violentes, a fait et continue de faire l’objet de vives contestations au niveau national depuis son application lors de l’élection présidentielle de 2019, marquée par l’élimination de nombreux candidats. Par la suite, la cour de justice de CEDAO a été saisie pour se prononcer sur sa légalité.

6- Dans un arrêt en date du 21 avril 2021, la Cour a considéré que le parrainage « constitue un véritable obstacle à la liberté et au secret de l’exercice du droit de vote d’une part, et une sérieuse atteinte au droit de participer aux élections en tant que candidat d’autre part ». La Cour a ordonné au gouvernement du Sénégal de supprimer « le système de parrainage électoral » ; Elle a également fait injonction à notre gouvernement de soumettre dans un délai de 6 mois un rapport sur l’exécution de sa décision. Et, selon l’article 15 du traité révisé de la CEDEAO du 24 juillet 1993, ratifié par le Sénégal, « les arrêts de la Cour de Justice ont force obligatoire à l’égard des Etats membres… », donc à l’égard de notre pays qui a l’obligation de prendre les mesures d’exécution de la décision de la Cour.

7- Au lieu de s’exécuter, par respect du droit et par respect de son propre engagement international tiré du traité révisé de la CEDEAO et du protocole relatif à la Cour de justice, notre gouvernement a décidé de refuser d’appliquer l’arrêt de la Cour. Il a décidé de maintenir le système de parrainage, en toute illégalité internationale

8- A cette illégalité internationale du parrainage, s’ajoute une illégalité nationale. En effet, le maintien du parrainage, malgré l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, viole notre loi fondamentale qui, en son article 98, reconnait aux traités ou accords régulièrement ratifiés par le Sénégal une « autorité supérieure à celle des lois » nationales, ce qui est le cas à la fois pour le traité révisé de la CEDEAO et pour le protocole relatif à la Cour de justice de la CEDEAO.

9- Le droit et la sagesse voudraient donc que notre gouvernement se conforme à la décision de la Cour de justice de la CEDEAO, et qu’il procède avec courage et responsabilité, au moins à la suspension de l’actuel processus électoral doublement illégal, avec son lot de violence, de tensions et troubles graves, aux conséquences désastreuses en termes de morts, de blessés, de destructions et d’impacts négatifs sur les plans économique, social, sécuritaires et autres.

L’interprétation et l’application du code électoral par le gouvernement et par le Conseil Constitutionnel sont tronquées et crisogènes.

10- La décision du Conseil Constitutionnel , portant distinction, séparation et autonomie de deux listes (une de titulaires et une de suppléants) pour chaque coalition de partis politiques ou de personnes indépendantes est certes fondée sur l’alinéa de 6 de l’article L149 dont les dispositions, claires et précises, stipulent que « Les listes de candidatures, titulaires comme suppléants, doivent être alternativement composées de personnes des deux sexes ». Toutefois isoler cet alinéa et s’en tenir exclusivement à ces dispositions revient à faire, une lecture incomplète, tronquée et non différenciée de l’ensemble de l’article L 149 et du code électoral lui-même.

11- Tout d’abord, le même article L149 en son alinéa 3, consacre formellement le caractère unique de la liste de candidats aux élections législatives, en précisant que l’obligation faite aux partis politiques et coalitions de partis politiques…,de recueillir la signature de 0,5 % à 0,8% des électeurs inscrits est une condition préalable « pour pouvoir valablement présenter UNE liste de candidats » (et non deux). De même, l’article L149, en son alinéa 8, qui traite, entre autres, du nom ou du titre de la coalition, dispose que ce nom ou ce titre. « doit être notifié au ministre… et figurer en tête de la liste des candidats présentés aux élections » On observe aussi que les alinéas 1 et 2 dudit article L149, qui font référence à DES listes de candidats, n’affirment ni n’impliquent que les candidats titulaires et les candidats suppléants relèvent de deux listes séparées pour la même coalition et pour le même scrutin.

12- En dehors de l’article L149, le code électoral comporte d’autres dispositions qui, également, confirment l’unicité de la liste et, donc le caractère indissociable de ses deux composantes que sont les titulaires et les suppléants unique. C’est également le cas, notamment, de l’article L153 qui spécifie que le scrutin proportionnel porte « sur une liste nationale ». Faut-il aussi rappeler l’obligation faite par l’article L154 à CHAQUE liste de candidats au scrutin majoritaire et à CHAQUE liste de candidats au scrutin proportionnel de comprendre des suppléants, ce qui illustre, à l’évidence, l’unicité de la liste de chaque coalition pour chaque mode de scrutin. Il en est de même de l’article 157, alinéa 6, qui précise que dans une élection, un électeur ne peut parrainer qu’UN candidat ou UNE liste de candidats. Enfin l’article L173, alinéa 2 relatif aux déclarations de candidatures aux élections législatives, fait expressément référence à LA liste nationale et à LA liste départementale, tout en rappelant qu’elles doivent être complètes.

13- Ce bref rappel des dispositions de l’article L149 et de celles d’autres articles du code électoral qui consacrent l’unicité de la liste des candidats, aux côtés de l’alinéa 6 de l’article L149 qui, lui, consacre l’existence de deux listes de candidats pour chaque scrutin, offre l’avantage de constater d’abord les incohérences évidentes des dispositions du code électoral sur une question aussi importante que l’unicité de la liste des candidats ou la dualité des listes des candidats pour les élections législatives. Il permet, surtout de conclure que l’unicité de la liste est bien le principe fondamental et que la dualité des listes tirée de l’alinéa 6 de l’article L 149, représente l’exception, ce qui remet en cause la pertinence de la décision du Conseil Constitutionnel fondée sur l’exception et non sur le principe.

14- A la lumière de ses incohérences contenues dans le code électoral et du caractère peu pertinent, des décisions du Conseil Constitutionnel en la matière, le gouvernement devrait suspendre le processus électoral actuel et initier une concertation nationale inclusive avec entre autres objectifs celui de supprimer toutes les incohérences relevées et qui sont liées au système de parrainage, et refondre l’ensemble du code électoral.

15- Le rappel des dispositions du code électoral sur l’unicité de la liste de candidats de chaque coalition pour chaque scrutin et le caractère indissociable des deux composantes titulaires et suppléants de la liste est par ailleurs révélateur de conséquences crisogènes des décisions du Conseil Constitutionnel

16- La décision du Conseil Constitutionnel basée sur l’alinéa 6 de l’article L 149 qui distingue deux listes séparées et autonomes de candidatures l’une composée de titulaires et l’autre de suppléants pose problème non seulement par rapport aux dispositions de l’article L57 qui spécifie que « dans une élection un électeur ne peut parrainer qu’UN candidat (01) ou UNE liste de candidat et qu’une seule fois », mais aussi dans sa rationalité.

17- En effet, comment concevoir sur le strict plan de la rationalité juridique qu’une liste de candidats (composée de titulaires et de suppléants), de caractère unique au moment de sa signature par un électeur parrain, peut, au moment de son examen par le Conseil Constitutionnel, se transformer, par la magie d’une mutation génétique, en deux listes distinctes et autonomes de titulaires et de suppléants. Ne faudrait-il pas, alors, réécrire les dispositions de tous les articles qui consacrent l’unicité de la liste de candidature afin de permettre à chaque électeur de parrainer, en toute connaissance de cause non pas UNE mais DEUX listes de la même coalition, pour non pas chaque mode d’élection mais désormais pour chaque mode de scrutin.

18- D’autres conséquences crisogènes, à la limite étranges, peuvent également être relevées à propos des décisions du Conseil Constitutionnel fondée sur la dualité et l’autonomie respective des listes titulaires et de suppléants. C’est par exemple l’impossibilité de remplacer, en cas de décès, un candidat élu sur une liste de titulaires sans suppléants, ou de remplacer, en cas de décès, un candidat élu sur une liste de suppléants.

19- En conclusion, tout comme les observations faites sous la première partie, les remarques contenues dans cette deuxième partie relativement aux incohérences du code électoral et au caractère tronqué et crisogène des décisions du Conseil Constitutionnel illustrent l’impasse grave qui affecte le présent processus électoral fondé sur le parrainage. Comme elles, les remarques ci-dessus suggèrent au moins, la suspension du processus électoral et la tenue de concertations nationales inclusives en vue de l’adoption d’un nouveau code électoral consensuel, cohérent et débarrassé du système de parrainage.

L’Appel de Darou Salam : Naissance d’un Mouvement de Résistance contre le régime de Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

Dans un contexte marqué par la paupérisation, la violation des droits humains et un système corruptogène, il urge de faire face au gouvernement de Macky Sall. Non seulement, nous nous devons d’accomplir une mission de sauvetage de notre pays mais nous devons contribuer à l’approfondissement de notre démocratie sur laquelle pèsent de gros risques.

C’est pourquoi je lance un appel solennel aux familles Fall, Mbacké, Mboussobé, afin que nous barrions la route au régime criminel de Macky Sall. C’est pourquoi nous demandons aux jeunes, aux femmes, aux organisations syndicales et à tous les partis d’opposition de faire bloc derrière Ousmane Sonko symbole de la résistance et de l’œuvre de libération nationale.

Il est temps de mettre un terme aux dérives autocratiques du régime dont les méthodes n’ont jamais été conventionnelles. Celles-ci consistent à liquider par tous les moyens ses adversaires politiques ; en attestent l’exil forcé de Karim, l’emprisonnement sans autre forme de procès de Khalifa Sall, et aujourd’hui la volonté manifeste de liquider son adversaire principal à savoir le teigneux et preux Ousmane Sonko.

Nous avons décidé de porter sur les fonts baptismaux un mouvement dénommé Nio Ko Fallon nio koy folli. Comme l’indique son nom, ce mouvement exprime la désillusion du peuple, à la suite du régime de Macky,mais aussi il contribuera à la résistance dans laquelle s’ est engagé le Sénégal épris de paix.

Ce mouvement participera à tous les combats que mènera le peuple pour arracher à Macky Sall ses droits. C’est le lieu d’inviter le peuple, toutes catégories confondues, à dire non aux dérives de Macky et à ses penchants pouvoiristes.

Demain 29 Juin est un jour de vérité, de restauration de la justice sociale et de libération pour tous ceux que Macky Sall a opprimés, déçus et trahis. Nous devons nous constituer en boucliers autour de Yewwi Askanwi, protéger Sonko et montrer que le Sénégal ne sera jamais la propriété privée d’un roitelet aux mains tachetés de sang.

Nous exhortons les Sénégalais, dignes héritiers de Nder et des grands résistants contre l’oppression coloniale, à se dresser sur le chemin honteux de la monarchisation de l’Etat que Macky Sall a emprunté depuis longtemps.

Tous pour la résistance
Non à la résignation
Macky, le peuple ne dort pas.

Serigne Modou Mamoune Mbacké
Chef religieux à Darou Salam
Fils de Serigne Modou Rokhaya

(Vidéo) Coumba Gawlo touchée par le témoignage poignant de Dieyla

Coumba Gawlo
Coumba Gawlo

Invitée à Fem Fm, Dieyla a fait un témoignage émouvant sur son idole Coumba Gawlo. Touchée, la grande diva a partagé la vidéo de Dieyla sur son Instagram.

Coumba Gawlo est toujours en France pour suivre ses traitements. Depuis plus d’un an, la chanteuse n’a pas repris le micro. Néanmoins, elle fait des apparitions sur les réseaux sociaux pour donner de ses nouvelles.

https://www.instagram.com/tv/CfYwud-KKcN/?utm_source=ig_web_copy_link

https://www.instagram.com/accounts/login/?next=/p/CfYwud-KKcN/

(Vidéo) : La question gênante du fils de Poté à sa maman : « Mann ak yaw koussi geune nekk Kilifa »

Rébellion et «Force spéciale» : « L’Etat n’a pas le droit, pour des raisons de pure politique politicienne, mouiller l’opposition » (Abdourahmane Diouf)

« En fait, ce dont je ne suis pas d’accord, c’est qu’on dise que ces gens qui préparaient des actes terroristes sont de Yewwi askanwi ». Dixit  Abdourahmane Diouf, coordonnateur de la coalition Aar Sénégal, entretien dans BES BI.

« Que des gens aient l’intention de saboter les centrales, cela est fort possible. Le travail de la police et de l’armée, c’est qu’il n’y ait pas de rébellion au Sénégal. Depuis 1980, il œuvre pour cela, avec plus ou moins de succès.

« D’un autre côté, la «force spéciale» dont vous parlez. je suis convaincu qu’il y a des gens qui ne veulent pas la paix au Sénégal, car c’est un pays qui a du pétrole et du gaz et il y a certains intérêts  des pays étrangers qui sont menacés, ces derniers peuvent infiltrer la marche de l’opposition pour nous causer du tort.

« Depuis quelques temps, on avait plus entendu parler de rébellion et cela veut dire que les forces de sécurité et de défense au Sénégal faisaient bien leur travail. A un certain moment, la rébellion était très active, mais n’empêche les gens manifestaient.

« Là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’on dise que la rébellion casamançaise est avec Yewwi askan wi pour brûler le pays. Parce que les gens qui sont à Yaw et que je fréquente, sont assez responsables. L’enquête dira ce qu’il en est, mais le diagnostic ou l’hypothèse de départ dont je ne suis pas d’accord encore une fois, c’est qu’on dise que ces gens-là sont de Yewwi Askan Wi.

« L’Etat du Sénégal, n’a pas le droit, pour des raisons de pure politique politicienne, mouiller l’opposition dans la rébellion casamançaise.
La rébellion est une chose assez grave et on n’a jamais utilisé la rébellion  casamançaise pour en faire de la politique. Sur ce plan, on est totalement en phase avec l’Etat du Sénégal. Mais en retour, que l’Etat n’utilise pas cela contre l’opposition. »

Rafet djiko endeuillée avec le rappel à dieu de Badou Mbengue : “Yallah Nako Yallah Yeureum…”(Vidéo)

Conférence de Yewwi : Que faisait Babacar Ngom (PDG Sedima) dans les bureaux de Ousmane Sonko et Cie ?

Ce mercredi matin, les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi ont organisé une conférence de presse au siège du PRP pour annoncer le report de leur manifestation prévue ce mercredi soir. Fait surprenant, Babacar Ngom, fondateur et président de Sedima, était sur les lieux.

Ce mercredi, au siège du PRP lors de la conférence de presse de Yewwi Askan Wi, un invité pas habitué des lieux y a été noté. Il s’agit du fondateur et président du groupe Sedima, Babacar Ngom. D’après les informations de Dakaractu, il a passé plusieurs minutes dans les bureaux des leaders de Yewwi Askan Wi avec Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie.


Interpellé, il n’a pas voulu s’épancher sur les raisons de sa visite. En tout cas, après sa rencontre avec les leaders de YAW dans les bureaux où ils se réunissaient avant leur face à face avec la presse, Babacar Ngom est vite reparti sans attendre la déclaration des membres de YAW.

Aida Mbodj : « Pourquoi nous avons décidé de reporter la manifestation de ce mercredi »

Membre de la coalition Yewwi Askan Wi, Aida Mbodj a pris la parole ce mercredi, lors de la déclaration des leaders de la coalition YAW. Elle a expliqué les raisons qui ont poussé les membres de la coalition Yewwi Askan Wi à reporter leur manifestation.

« On est dans un contexte de la fête de la tabaski et beaucoup de personnes comptent sur cette fête pour s’en sortir. Je pense aux tailleurs, aux coiffeuses, aux vendeurs de moutons etc. Il y a aussi cette période qui correspond au pèlerinage à la Mecque et l’approche des examens surtout du Bac technique. Il parait qu’il y a des écoles qui avait annoncé à leurs élèves de suspendre leur cours malgré les examens. Et nous, nous n’allons pas accepter cette situation », a-t-elle déclaré.
Aïda Mbodj d’ajouter qu’à cause de l’intervention de plusieurs forces vives de la nation, ils ont décidé de surseoir à leur manifestation en attendant de trouver une nouvelle date beaucoup plus favorable. Une décision appuyée par Ousmane Sonko qui considère que toutes ses raisons sont bien valables.

“Dafa mélni Ousmane Sonko Dafa am katanou am ay Talibé…”, Oustaz Maoda Faye sur le leader de YAW

“Dafa mélni Ousmane Sonko Dafa am katanou am ay Talibé…”, Oustaz Maoda Faye sur le leader de YAW

https://youtube.com/watch?v=sw4kBo3sq9U

Urgent: Sonko lance l’opération « Dogali Macky » concert des casseroles demain 20h «Teug boll «

Urgent: Sonko lance l’opération « Dogali Macky » concert des casseroles demain 20h «Teug boll «

Manif du 29 : L’arrivée de Ousmane Sonko et Assane Diouf au Siège de Dethié Fall(Vidéo)

A la limite les manifestatiοns de Yewwi Askan Wi cοmmencent réellement à semer la psychοse du côté des autοrités de la République.

Pοur cause, dans une nοte lue par Senegal7, alοrs que ces autοrités interdisent sοuvent de tels rassemblements pοlitiques arguant un manque d’effectif des fοrces de sécurité, mais s’agissant de réprimer, les fοrces de sécurité et de défense essaiment cοmme des abeilles.

Ainsi, avec cette énième manif de YAW interdite par le Préfet de Dakar,les autοrités οnt déplοyé un dispοsitif de sécurité de feu impressiοnnant en quadrillant tοus les quartiers réputés les plus chauds de la capitale.

En d’autres termes, les leaders de Yewwi Askan Wi et leurs leaders devraient se réveiller de bοnne heure s’il espèrent pοuvοir rallier la Place de la Natiοn.

Car, les Casernes de la Gendarmerie et de la Pοlice sοnt presque vidées de leurs οccupants dans cette bataille pοur le cοntrôle des rues ,enseigne Sοurce A.

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Cérémonie de remise de décorations dans l’Ordre national du Lion:Le maire de Malicounda Maguette Sène honoré par le ministre des finances et du budget (Photos)

« Cet après-midi au Grand Théâtre, j’ai reçu des mains du Ministre des Finances et Budget la décoration de Chevalier dans l’ordre national du Lion.
Rien n’est plus honorable pour un fonctionnaire que d’être décoré dans les ordres nationaux.

Je partage cette distinction avec tous les collègues et collaborateurs avec qui j’ai partagé le sacerdoce de servir les populations sénégalaises.

Aux collègues enseignants des écoles de Saraya, Koussanar, Louly Mbafaye et Mbour Maures, aux collègues Secrétaires d’administration et Administrateurs civils avec qui j’ai servi au Ministère des finances et du Budget (DMTA), aux Agents municipaux de la Mairie de Malicounda et aux vaillants PATS du COUD, je dédie cette décoration. » conclut-il