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Mamadou Mouhmaed Ndiaye : « Khana Macky Sall guissoul mbana yi thia université bi » (Vidéo)

Mamadou Mouhamed Ndiaye
Mamadou Mouhamed Ndiaye

A l’université Gaston Berger (UGB), des images montrant des étudiants préparer du repas par et pour eux-mêmes font le tour de la toile. Ce, après la fermeture des restaurants suite à des saccages dans le campus.

Ce mardi, l’émission Xalass sur la RFM, Mamadou Mouhamed Ndiaye, déplorant la situation qui prévaut dans ce temple du savoir, a appelé le président Macky Sall à secourir ces étudiants même si quelques parts, ils ont fauté….

Darou Mousty : Les populations rejettent, humilient Modou Diagne Fada et chantent Sonko. Regardez

Modou Diagne Fada
Modou Diagne Fada

C’est vidéo est devenue virale dans les réseaux sociaux. Modou Diagne Fada a été hué dans son fief à Darou Mousty. « Défofi dara », «Tu n’ as rien fait ici », argue une femme.

Nafi Thiam s’offre un 2e titre mondial à l’heptathlon: “Tellement fière de tout ce que j’ai accompli”

Nafi Thiam
Nafi Thiam

Nafissatou Thiam a décroché un deuxième titre mondial de l’heptathlon lundi à Eugene aux Etats-Unis. La championne olympique s’est imposée avec un total de 6947 points devant la Néerlandaise Anouk Vetter (6867 points), vice-championne olympique. L’Américaine Anna Hall (6755 points) monte sur la 3e marche du podium.
Après sa 4e place aux Jeux de Tokyo l’année passée, Noor Vidts s’est classée 5e avec 6559 points.
Nafi Thiam a offert à la Belgique une 10e médaille aux Mondiaux, et la seconde dans l’Oregon après la médaille de bronze de Bashir Abdi dans le marathon dimanche.
Nafi Thiam abordait le 800 m en étant 2e au classement avec 6026 points, à 19 unités de la 1e place d’’Anouk Vetter. La championne olympique, en tête depuis l’issue de la hauteur dimanche, la seconde épreuve de l’heptathlon des Mondiaux d’athlétisme, a vu la Néerlandaise lui passer devant après le javelot lundi matin à Eugene.
Nafi Thiam devait donc devancer Vetter d’au moins 1.4 secondes sur le 800 mètres pour ajouter une seconde couronne mondiale, après celle acquise à Londres en 2017.
Thiam s’est classée 5e du 800 m en 2:13.00, record personnel, tandis que Vetter terminait 11e en 2:20.09, laissant les lauriers à la Belge.Anna Hall a remporté le 800 m en 2:06.67 devant la Polonaise Adrianna Sulek (2:07.18) et Noor Vidts (2:08.50, record personnel). C’est la première fois que Nafi Thiam décroche l’or en se retrouvant en position de chasseuse avant le 800 m. “J’ai donné ma vie” Lors de ses sacres olympiques (2016, 2021) et mondiaux (2017), elle avait toujours entamé la dernière épreuve avec le meilleur total. Aux Mondiaux de Doha en 2019, elle accusait un retard sur 137 points sur la Britannique Katarina Johnson-Thompson, future lauréate. Samedi, Thiam avait bouclé la 1e journée en tête avec 4071 points, 61 d’avance sur Vetter. 
Après les quatre premières épreuves samedi, Noor Vidts pointait au 5e rang avec 3921 points. “Ce titre, c’est beaucoup d’émotion. La compétition a été super intense et stressante, c’était serré jusqu’au bout. Je suis super fière de mon 800 mètres, j’ai donné ma vie. C’est une belle manière de terminer”, a lancé Thiam. Ce deuxième titre mondial, après celui acquis à Londres en 2017, a une saveur particulière pour celle qui a souffert du doigt et du dos en début de saison. 
“C’est une super récompense après tout ce que j’ai souffert, cela me donne confiance pour ce qui arrive. Au vu de ma préparation, je m’étonne moi-même. Je pleurais tous les jours en me demandant quelle était la meilleure chose à faire. Laisser tomber ce championnat pour récupérer ? Quand je vois ce que j’ai accompli, c’est fou. Je suis fière.”

UGB : Les cours finalement suspendus jusqu’au 3 octobre

UGB
UGB

Hier, à travers un communiqué, le Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) annonçait la fermeture du campus social jusqu’à nouvel ordre. Finalement, le Conseil académique de l’UGB a décidé de fixer la date du 3 octobre pour la réouverture de l’université.

La fermeture de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis sera donc effectif à partir de ce mardi 19 juillet jusqu’au 03 octobre 2022, annonce le conseil académique de l’UGB à travers un nouveau communiqué.

A noter que sur son communiqué d’hier, le Crous expliquait cette décision d’actes de pillage de masse, de saccage des infrastructures et de destructions des équipements de restauration de la part des étudiants.

(Vidéo) Le « Tassou » de Ndélla Madior sur le 5ème mariage de Nabou Dash fait polémique «kou takk dinga. »

Ndélla Madior sur le 5ème mariage de Nabou Dash
Ndélla Madior sur le 5ème mariage de Nabou Dash

Parcelles Assainies : les tristes images de la caravane de BBY. Regardez !

Parcelles Assainies : les tristes images de la caravane de BBY. Regardez !

Des mots forts, les détails de l’échange entre le Khalif Cheikh Mahi Niass et Ousmane Sonko

La caravane de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi s’est rendu ce lundi chez le khalif de la Faydatidianya Cheikh Mahi Niass à Kaolack. La délégation a été reçue en privée sans la présence de la presse. D’après des sources de SeneNews présentes lors des échanges entre le guide religieux et les leaders de l’opposition, Ousmane Sonko et compagnies ont vécu des moments empreintes de cordialité avec le patriarche de Médina Baye.

À l’unisson, la conférence des leaders de Yewwi Askan wi a magnifié la mission de réconciliation et de paix entre les ethnies belligérantes du Soudan réussie par le « Khadimoul Oummah ». Une mission qui a participé à faire encore rayonner la diplomatie du Sénégal dans le monde, selon les mots de Khalifa Sall.

Continuant sa prise de parole, le président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a exprimé toute la disponibilité et l’oreille attentive qu’ils portent aux conseils et orientations du Khalif Cheikh Mahi Niass. « Conseillez nous, donnez nous de votre sagesse mais surtout ne nous oubliez pas dans vos prières « , a-t-il conclu.

À sa suite, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a brièvement exposé la vision et les ambitions de la coalition Yewwi Askan Wi dans sa conquête de l’assemblée nationale et du pays. « Rendre au Sénégal sa souveraineté et œuvrer pour la prospérité et la paix durable, telles sont nos ambitions « , a réitéré le maire de Ziguinchor.

En outre, il a renouvelé la relation paternelle qu’il a toujours entretenue avec Cheikh Mahi Niass. « Sur n’importe quel sujet, même si je suis à des centaines de kilomètres, si vous m’appelez je me déplacerais jusqu’à Médina Baye pour prendre vos conseils, je ne veux aucun intermédiaire entre nous « , a-t-il précisé.

Très honoré par la visite de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi, le Khalif de la Faydatidianya a comblé ses hôtes du jour en donnant de ses propres mains des dattes, de l’eau bénite (zam- zam) et du parfum au président Ousmane Sonko.

Le  » Khadimoul Oummah  » a ensuite encouragé les leaders de l’opposition à préserver dans l’effort et le sens des responsabilités. « Si vous vous rappelez, lors d’une de vos visites, je vous avait dit  qu’un vrai homme est celui qui est capable de briser les obstacles et barrières pour avancer. Donc, je vous exhorte à continuer et de ne pas se laisser divertir « , conseille-t-il.

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Marème Faye « tue » Benno des Parcelles…La bataille de Dakar est perdue

La première Dame du Sénégal, Marème Faye Sall « kor Macky Sall » aurait dû rester chez elle et regarder la campagne de loin ; mais elle a préféré se rendre aux Parcelles pour assister à une rencontre politique. L’épouse du patron de l’Alliance pour la République (Apr) était au siège du parti aux Parcelles-Assainies, lors d’une rencontre entre les imams et délégués de quartier avec les leaders de Bby de Dakar. Mais Marème a été lynchée sur le net.

D’aucuns parlaient de son sac à main très coûteux mais surtout de l’inutilité de sa présence. Car d’autres y voyaient une opération de séduction pour le 3ème mandat de son mari. Elle a réduit les chances de BBY aux Parcelles Assainies, un fief important pour remporter la capitale.

BBY n’avait vraiment pas besoin de ceci. Tous les efforts que sont en train de déployer ses ténors aux Parcelles assainies, ont été réduits à néant par cette intrusion de Marème Faye. Elle serait restée au Palais de la République ou se trouver une autre occupation plutôt que de se mêler de la campagne, qu’elle rendrait un grand service aux responsables de BBY aux Parcelles assainies. En se rendant aux Parcelles assainies comme elle l’a fait pour assister à une manifestation de BBY, elle a finalement causé du tort à la coalition présidentielle.

Ce n’est pas que parce que, elle est l’épouse du Président de la République que Marème Faye doit croire qu’elle a à se mêler de tout, surtout en ce qui concerne, le fonctionnement des structures de l’APR et de BBY. Son intrusion dans la manifestation de BBY aux Parcelles assainies dans le cadre de cette campagne pour les élections législatives du 31 juillet prochain, est perçue négativement par les populations…

Marème Faye a-t-elle besoin de se montrer sur le terrain à l’occasion d’une rencontre pour les élections législatives, alors que son époux le Président de la République n’y est pas concerné ? En le faisant, elle donne encore du grain à moudre à tous ceux qui agitent la thèse que ces élections législatives servent de baromètre au Chef de l’Etat qui serait tenté de se présenter à un troisième mandat en 2024. Voilà les dégâts causés par Marème Faye.

Marème Faye s’est déplacée à la manifestation des responsables de Parcelles assainies, sa présence n’a servi à rien sauf qu’elle a été mal perçue. Elle n’a pas pris la parole au cours de la séance pour servir un discours pouvant convaincre les électeurs à voter au profit de BBY. Maintenant, c’est à elle ainsi que ceux qui l’ont envoyé de comprendre que ce n’est pas que l’on est seulement la première Dame pour séduire l’électorat. Les Sénégalais ont toujours perçu négativement l’intrusion de la famille présidentielle dans les affaires publiques.

L’opposition pour mieux jeter la désapprobation sur le régime actuel, a l’habitude dans ses discours de dénoncer la dynastie Faye – Sall qui s’installe dans ce pays. Une propagande qui porte ses fruits quand on voit à certains postes des membres de la famille présidentielle. Ceci aurait pu pousser Marème Faye à s’abstenir de faire trop sentir sa présence à des manifestations organisées par BBY dans le cadre de la campagne pour les élections législatives.

Ce n’est pas elle qui va faire gagner des élections à BBY qui regorge des cadres capables à travers des discours mobilisateurs de capter l’attention de l’électorat et le convaincre de voter au profit de la mouvance présidentielle. Seulement, même ces cadres se trouvent frustrés, parce que Marème Faye par sa présence à leurs manifestations, les relèguent au second plan.

Et sa présence a été mal perçe et les commentairessur les réseaux sociaux et dans certains sites en lignes…étaient salés. Voci quelques unes :

marème
marème
marème

Racine Talla a transformé la RTS en…officine du pouvoir

Celui que l’on surnomme Racine Brejnev Talla nous a ramenés à la télévision soviétique du temps des Tchernenko et autres Léonid Brejnev. Il a réussi le tour de force de transformer la RTS, fonctionnant avec nos impôts, en officine du parti au pouvoir et ses mercenaires, avec interdiction absolue pour l’opposition, qui représente pourtant des franges importantes de la population, de s’y exprimer. Même les émissions de lutte y sont transformées en instrument de propagande tout à la gloire du Chef !

Des directs en veux-tu, en voilà pour des inaugurations ou poses de première pierre. Ou encore la tribune électorale intitulée « Jokko ak Macky ». Personne ne s’indigne que le Président mène ouvertement campagne pour ses troupes. Ce que la pudeur devrait lui interdire. Surtout quand des titulaires combattent avec des remplaçants et avec en renfort la Première Dame. Bien entendu, rien ne sera de trop pour jouer sur la misère de gens qui ne vont pas bouder la petite monnaie en ces périodes de disette. Allez donc demander aux braves imams des Parcelles Assainies ! (Lire l’intégralité du Billet sur Racine et la RTS en cliquant ici)
Source KACCOOR BI (LE TEMOIN)

Trahison de Sidy Diop et Omaro ça ch@uffe entre Pawlish, Mbaye Kouthia et Cheikh Sarr « sagno dem si »

Trahison de Sidy Diop et Omaro ça ch@uffe entre Pawlish, Mbaye Kouthia et Cheikh Sarr « sagno dem si »

En vacances, l’actrice Adja dévoile enfin le visage de ses deux petits anges, telle une maman poule (photos)

Adja profite de ses vacances avec ses enfants. Sur Instagram, l’actrice a posté de nouvelles photos avec ses garçons.

« On déplace le Takussanou Ndakarou à Saly dans ce petit bout de bonheur », écrit-elle sur la légende de ces beaux clichés.

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« C’est moi qui ai dit à mes enfants d’être avec Sonko, parce que c’est un homme juste, digne » Mère…

« C’est moi qui ai dit à mes enfants d’être avec Sonko, parce que c’est un homme juste, digne » Mère..

Tout savoir sur ce DG qui a pris Nabou Dash comme 3e épouse

Le week-end dernier, la célèbre jet-setteuse sénégalaise, Nabou Dash, célébrait son 5e mariage, en grande pompe à Dakar. L’ex de coco est devenue officiellement « Madame Mbacké » dimanche après le mariage religieux.

Deux jours après le mariage, l’identité de son époux est enfin connue. D’après nos confrères de Leral, il n’est pas Mbacké-Mbacké, mais se nomme Yaram Mbergane.
Il est le Directeur général de la société CCE SARL. C’est un homme peint comme très discret. Il a pris Nabou Dash comme 3e épouse.

🔴Revue de presse Zik Fm du mardi 19 juillet 2022 avec Mantoulaye Thioub Ndoye

🔴Revue de presse Zik Fm du mardi 19 juillet 2022 avec Mantoulaye Thioub Ndoye

https://youtu.be/uYPXojvitsw

Direct -Ousmane Sonko fait une démonstration de force à Kaffrine

Ousmane Sonko fait une démonstration de force à Kafrine et convaincre la population

Vidéo-Les révélations fracassantes de Pape Djibril Fall sur les conditions dans les prisons «Nigou Fass..»

Les révélations fracassantes de P Djibril Fall sur les conditions dans les prisons «Nigou Fass..»

Adama Beye PDG AB Corporation et Président (NGSM) « Le president Macky Sall est déterminé à mettre ce pays sur le rang des pays émergents »

Adama Beye PDG AB Corporation et Président (NGSM)

Elections Législatives 2022- 10 raisons pour ne pas voter Benno Bokk Yakaar

10 raisons pour ne pas voter Benno Bokk Yakaar:

1- Voter la liste BBY c’est cautionner la flambée des prix des denrées, la vie chère et l’augmentation programmée des prix du carburant. 2-

Voter la liste BBY c’est légaliser la troisième candidature anticonstitutionnelle de Macky Sall.

3- Voter la liste BBY c’est renforcer la loi anti-démocratique sur le parrainage. C’est accepter une sélection et non des élections libres et transparentes.

4-  Voter la liste BBY c’est cautionner une législature de propagande du troisième mandat de Maky Sall, c’est élire des députés du Président et non des députés du peuple.

5- Voter la liste BBY c’est encourager Macky Sall à faire l’apologie et la promotion de l’homosexualité et la cause LGBT.

6- Voter la liste BBY c’est protéger les criminels financiers de tous bords et surtout les hauts fonctionnaires politiciens, légitimer la corruption et le pillage des deniers publics.

7- Voter la liste BBY c’est soutenir une législature des contres-valeurs (trafic de passport diplomatique, faux billets, etc…)

8- Voter la liste BBY c’est tuer le secteur de la pêche artisanale (Accords de pêche avec l’UE). C’est dire non à une renégociation des contrats de nos ressources naturelles ( Gaz- pétrole- zircon- phosphate – Or -lithium-fer -cuivre- marbre etc…).

9- Voter la liste BBY c’est tuer l’Etat de droits (interdictions des marches, emprisonnements des opposants, promouvoir une justice à géométrie variable).

10- Voter la liste BBY c’est encourager Macky Sall à continuer d’instrumentaliser la justice et d’avoir une administration partisane donc toujours au service du parti au pouvoir. Votez Benno et vous ferez de Macky un Roi !

Vidéo-La Déclaration d’Ousmane Sonko à Kaolack fait vibrer ses partisans

La Déclaration d’Ousmane Sonko à Kaolack fait vibrer ses partisans

Vidéo: les révélations chocs de Ndella madior Diouf sur la fille de Fatoumta Fouta Tempi

Exclusif: les revelations chocs de Ndella madior Diouf sur la fille de Fatoumta Fouta Tempi

Ousmane Sonko à ses militants : « Ne touchez aux journalistes de la RTS mais… »

Son acte avait suscité une vague d’indignations notamment du côté du monde la presse. Samedi dernier, Ousmane Sonko, leader de Yewwi Askan Wi, avait retiré le micro de la Rts, en pleine campagne électorale. Mais à Kaolack, ce lundi, le responsable politique a apporté des précisions.

« Ces agents là que vous voyez devant vous sont des reporters. Ils ont été envoyés par leur responsable. Ils ne font que leur travail. Ils ne sont pas des adversaires. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux sont avec nous », a-t-il déclaré.

Ousmane Sonko ajoute: « Ce que je déplore, cependant, c’est la politique de la Rts menée par Macky Sall et le directeur général [Racine Talla] ».
Poursuivant, il a réitéré ses propos estimant que « la Rts est une chaîne hors la loi. Car, 100% de son budget est tiré de nos impôts et pourtant ils ne nous donnent des temps d’antenne que pendant la campagne électorale », promettant de continuer à dénoncer le traitement qu’il juge inéquitable de la télévision nationale. 
Ousmane Sonko a, par ailleurs, demandé à ses militants de ne pas s’attaquer aux agents de la Rts qui, rappelle-t-il, qui ne sont responsables de rien.

(Vidéo) Touba : Serigne Modou Bousso Dieng révèle les non-dits de l’audience entre le Khalife et Macky

(Vidéo) Touba : Serigne Modou Bousso Dieng révèle les non-dits de l’audience entre le Khalife et Macky

(Vidéo) Comment BBY va gagner Yéwwi à Dakar ? Adama Fall explique la nouvelle stratégie du MACKY !

(Vidéo) Comment BBY va gagner Yéwwi à Dakar ? Adama Fall explique la nouvelle stratégie du MACKY !

(Vidéo) Omaro sur le service de transfert d’argent KPAY 100% sénégalais: « Kep kouy sénégalais war ngako ame »

(Vidéo) Omaro sur le service de transfert d’argent KPAY 100% sénégalais: « Kep kouy sénégalais war ngako ame »

(Vidéo) Risque de dissolution de Pastef, 3e candidature : Serigne M. Bousso Dieng met en garde le « Macky »

(Vidéo) Risque de dissolution de Pastef, 3e candidature : Serigne M. Bousso Dieng met en garde le « Macky »

Vidéo-Depuis la Kaaba, Seny Séne envoie un message fort à Ousmane Sonko

Sonko
Sonko

Depuis la Kaaba, Seny Séne envoie un message fort à Ousmane Sonko

Évasion de Pape Mamadou Seck : Ce que la police cherchait à la cité Aliou Sow

La police est bien déterminée pour retrouver Pape M. Seck, qui s’est évadé, il y a une semaine, du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. Des sources proches de l’enquête renseignent que les enquêteurs ont effectué ce weekend une descente à la Cité Aliou Sow où habite le fugitif.

En effet, cette descente des limiers avait pour objectif d’auditionner les habitants de l’immeuble où vit la famille de Pape Mamadou Seck.

Si les policiers ont suivi cette piste, c’est qu’ils ont été manifestement aiguillonnés par l’ancien député Cheikh Oumar Sy. Ce dernier habite depuis dix ans dans le même immeuble que Pape Mamadou Seck. Sur le plateau de Jakarlo (TFM), vendredi dernier, il a affirmé qu’un de ses voisins lui avait confié avoir vu le fugitif sur les lieux la veille de la Tabaski.

Interpellé sur cette affaire, l’ancien député a confié qu’au début, il n’avait pas foi en l’information. Mais le lendemain, il se rendra compte qu’elle est avérée en apprenant que le membre de Pastef s’était évadé du Pavillon spécial.

Justice : Le promoteur Aziz Ndiaye risque la prison

Aziz Ndiaye
Aziz Ndiaye

Ces derniers jours risque d’être très mouvementé pour le promoteur Aziz Ndiaye dont le nom est impliqué dans l’affaire du bateau d’engrais détourné à la société Transcontinentale Transit, dont la valeur est estimée à 3 milliards Fcfa. La directrice Ndèye Nancy Niang, avait mouillé le célèbre promoteur de le lutte et son frère Massata Ndiaye.
Selon les informations , le procureur demande l’inculpation des frères Ndiaye pour recel. Dans les premières informations judiciaires, Allé Ndiaye et d’autres personnalités pourraient être entendus par la Sûreté Urbaine (SU) en charge de l’enquête.

Apres les premières auditions, on révèle que la transitaire Nancy Ndiaye a confié qu’elle avait vendu une bonne quantité d’engrais à Aziz Ndiaye et Cie, à des prix en-deçà de ceux en cours dans le marché.Mais, ces derniers ne lui ont versé aucun centime. Massata Ndiaye a affirmé avoir acquis 400 tonnes d’engrais à 640 000 000 Fcfa auprès de Nancy Niang. Le frère de Aziz Ndiaye a aussi soutenu avoir payé en espèces, sans montrer de factures informe la source.

Après cette audition, le chef du parquet de Dakar a aussi réclamé l’inculpation du troisième adjoint au maire de Mbacké Aliou Diouf Lambaye par ailleurs commerçant.

La directrice Ndèye Nancy Niang, présumée responsable de la fraude, a été également

arrêtée et placée sous mandat de dépôt pour escroquerie et association de malfaiteurs.

Nitdoff déballe : « Si Sonko devenait Président je serai le premier à lui dire ça »

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Connu pour ses prises de position en faveur du leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) Sonko, le rappeur Mor Tallah Gueye, alias Nitdoff ne cesse de multiplier ses sorties sur les réseaux sociaux.

Le rappeur de Louga est catégorique ! « Si Sonko devenait Président je serai le premier a lui dire bul fatalikou bul fayantu. », a-t-il assuré.

Nitdoff de poursuivre : « Laisses ces pauvres types avec leur conscience et leur honte . La meilleure punition serait de faire un resultat rapide et visible wané ni ñi djité woon dañudan tapalé »

Affaire micro RTS – L’énorme coup de gueule de la journaliste Arame Touré : « où était la RTS quand… »

Arame Touré

La journaliste Ndeye Arame Touré a poussé un énorme coup de gueule sur son compte Twitter. Elle s’est appesantie sur le geste de Ousmane Sonko qui a écarté le micro de la RTS au moment où il devait s’adresser aux Sénégalais.

In extenso l’Intégralité de la publication de Arame Touré !

« Soyons conséquent avec nous-mêmes. Je n’ai jamais vu la RTS nous soutenir quand l’un d’entre nous des difficultés. Cette solidarité doit être agissante dans les deux sens. Une télévision nationale qui vit dans sa bulle. Tout n’est pas rose dans ce pays et tout n’est pas mauvais.

Mais elle devrait commencer à jouer la carte d’équilibre. Et tous les organes de presse qui tanguent dangereusement. On est pas des pions. On est journaliste. Commençons à nous respecter et à mesurer pleinement que nous détenons un pouvoir entre nos mains. Non ! Je ne suis pas cette RTS !

Sonko a été discourtois, inélégant… les qualificatifs ne manquent pas. Personnellement quand j’ai vu l’extrait je me suis dit : dioum na nak. Il n’aurait pas dû. Cependant où était la RTS quand les signaux de la SenTv et de ZikFm ont été coupés par le CNRA ? Où était la RTS quand les journalistes de la TFM ont été insultés par des manifestants de YAW ?

Où était le RTS quand les agents du Soleil se plaignaient de la gestion de la direction de l’APS ? Où était la RTS quand les agents de Excaf de Telecom exigaient des arriérés de salaire ? Et je pourrai continuer ces questionnements.

Cette même RTS qui n’est apparemment pas « outillée » pour mener à bien un entretien avec le PR. Ce dernier préfère aller chez les médias étrangers. Ce soutien aveugle à la chaîne publique, comme si elle ne traine pas de casseroles, me donne l’impression d’avoir été téléportée dans une autre dimension. »

Législatives à Guédiawaye : Mamadou Ndiaye, ex-cadre de Pastef et proche de Lat Diop, réagit à la visite de Sonko

La visite du leader de Pastef, Ousmane Sonko, à Guédiawaye, la semaine dernière, s’est passée dans un climat paisible et calme. Une situation qui a étonné une frange de la population qui craignait des échauffourées entre militants, puisque dit-elle, le Directeur général de la LONASE et ses partisans réagiront à la présence du maire de Ziguinchor dans cette localité de Dakar.

Pour Mamadou Ndiaye, ex-membre de Pastef et du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP-PASTEF), le Directeur général de la LONASE n’a pas le temps de la violence. « Il consacre plutôt son temps et ses attentions à la bonne marche de Guédiawaye et du Sénégal et non aux agissements de Ousmane Sonko », dira M. Ndiaye, désormais proche de Lat Diop.

« Nous tenons à préciser que le DG Lat Diop n’a jamais dit que Ousmane Sonko ne viendra pas à Guédiawaye et repartir sain et sauf. Il a plutôt dit que si Sonko revient à Guédiawaye et prononce son Nom, s’il en ressort, ce sont ses parents qui vont l’amener. Et vous pouvez le remarquer, Sonko étant malin n’a pas prononcé le nom du DG Lat Diop. Nos militants n’ont pas aussi réagi. Et c’est de bonne guerre. »

Et d’ajouter : « Une occasion pour moi, ex-cadre de Pastef de témoigner les agissements de mon ancien mentor Ousmane Sonko. A Pastef, il y a une hypocrisie et une contorsion de la démocratie à l’interne. Je le dis par expérience pour avoir côtoyé pendant des années ce parti. Les membres de Pastef sont de fins manipulateurs à l’image de leur guide ».

Pour conclure, Mamadou Ndiaye par ailleurs Responsable politique à Golf-Sud qui avait appelé à voter BBY lors des dernières Locales invite à nouveau les populations de Guédiawaye à accorder leurs voix au DG de la Lonase. Car dit-il « voter Benno Bokk Yaakar c’est voter le travail qui doit continuer par contre l’opposition compte bloquer les efforts du président Macky Sall si elle parvient à l’hémicycle. Nous devons faire bloc derrière BBY pour dire non à cette pratique qui pourra porter atteinte à notre démocratie et nuire aux efforts déjà entamés par le Président Macky Sall en terme de réalisation ».

Caravane Yewwi-Wallu à Fatick : « Ce que nous allons faire si vous nous donnez la majorité à l’hémicycle » (Ousmane Sonko)

Le président de Pastef Ousmane Sonko était à Fatick pour une caravane en vue des élections législatives du 31 janvier.
Malgré l’heure tardive, il a sillonné les quartiers de la ville du Président Macky Sall accompagné d’une foule. 

 Nous ne devons pas voter par affection mais on doit choisir les meilleurs profils, ceux qui œuvrent pour les bonnes causes de la population, dit-il. Vous savez très bien que les députés de Yewwi Askan Wi comme moi, Aida Mbodj, Déthié  Fall, Guirassy, lorsqu’ils étaient à l’Assemblée nationale, ont bien représenté les Sénégalais malgré notre minorité « . Sonko a tenu ces propos à la place Les berges du Sine où il a terminé sa caravane.Poursuivant, il ajoute: « Si vous nous donnez la majorité à l’hémicycle, vous n’allez pas le regretter. » car, dit-il,  » nous allons voter des projets de loi pour diminuer la cherté des denrées alimentaires, préserver notre patrimoine foncier, nos ressources halieutiques , pétrolières et gazières ».
Il estime également que ‘ si la coalition Yewwi-Walou est majoritaire à l’Assemblée, c’est équilibrer les pouvoirs ».

Dans ces propos, Ousmane Sonko n’a pas raté le président Macky Sall qui selon lui,  » n’a rien fait à Fatick hormis d’avoir  » inauguré une mosquée construite par le président Abdoulaye Wade ».
Le leader de Yewwi Askan Wi demande ainsi aux Fatickois de ne pas voter pour la coalition Bby pour ces élections législatives afin de barrer la route au Chef de l’Etat qu’il accuse de vouloir briguer un troisième mandat.

DG Omar Ba de L’ASERGMV effectue un voyage important avec des chercheurs de l’Isra, du CSE, de l’UCAD et de l’USSK sur la question énergétique

Dans le cadre de la convention ASERGMV/Fondation OCP signée le 27 juin dernier à Dakar, une équipe de chercheurs sénégalais a été déployé à l’Université Mouhamed VI Polytechnique de Ben Guerir depuis dimanche pour réfléchir sur des thématiques de recherche et des solutions aux questions hydrauliques et énergétiques liées à la reforestation et à la réalisation de la Grande Muraille Verte au Sénégal.

Ce matin, l’équipe de chercheurs a visité différents centres de recherche dont les différents laboratoires de recherche en sciences de l’agriculture biologique, le Centre de solutions digitales et le Green Energy Park.

La visite de la plateforme de test, de recherche et de formation en énergie solaire, Green Energy Park de Ben Guerir développée par l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN) avec le soutien du Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc ainsi que du Groupe OCP s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions durables adaptées aux conditions climatiques en zone tropical de la problématique de l’eau.

Selon le Directeur Général de l’ASERGMV, M Oumar Abdoulaye Ba, qui dirige la délégation sénégalaise, « l’accès à l’eau dans le tracé de la Grande Muraille Verte, la concrétisation du modèle intégrateur de la reforestation au niveau national et la démultiplication des tolou-keur sont conditionnés en premier par l’accès à l’énergie abordable. Il faut des solutions simples, peu coûteuses et durables et des mécanismes d’intelligence collective qui permettent aux populations sénégalaises de gagner en expérience et développer une économie verte locale en plus de préserver leur environnement. »

Les technologies qui permettent d’avoir de l’eau, d’automatiser certaines tâches lourdes et d’accélérer les processus doivent être accessibles, abordables, faciles de maintenance et préservatrices de l’environnement pour impulser la dynamique collective du développement socio-économique voulue par le PSE vert.

La convention avec la Fondation OCP permet, à travers l’acquisition de trois laboratoires mobiles équipés et le financement de projets de recherche d’institutions sénégalaises sur des thématiques de recherche de la reforestation et de la grande muraille verte, de disposer de données scientifiques et de proposer des solutions adaptées à nos réalités climatiques, socio-économiques et culturelles.

La reforestation et la grande muraille sont une opportunité socio-économique d’une importance capitale, mais elle doit reposer sur une recherche scientifique.

(Vidéo) Affaire Sonko-micro RTS – Les vérités de Pape Djibril Fall : » Je condamne l’acte mais… »

Les vérités de Pape Djibril Fall
Les vérités de Pape Djibril Fall

Ëttu Ndaw Yi : Karim Fofana et le DG de l’ASPT face à la jeunesse de Sicap Liberté 6….

Karim Fofana et le DG de l’ASPT
Karim Fofana et le DG de l’ASPT

La plateforme « Ëttu Ndaw Yi », initiative de jeunes sénégalais, conscients et soucieux de l’avenir de leur cher pays et des conditions de sa jeunesse dirigée par Khalil Ndiaye, a réuni hier les jeunes de la commune de Sicap Liberté 6 en présence du ministre Abdou K Fofana et du DG de l’ASPT, Pape Mahawa Diouf.

Une occasion d’écoute, mais aussi d’échanges avec pour objectif de promouvoir le potentiel de la jeunesse sénégalaise. Cette initiative permet aussi aux jeunes de pouvoir rencontrer des opportunités au niveau des services publics, des structures d’emploi, de financement et d’orientation…

Madiambal Diagne sur l’affaire François Mancabou : «A tous les coups, la responsabilité de la police est engagée»

Madiambal Diagne
Madiambal Diagne

Il a été interpellé à son domicile le 17 juin 2022, jour d’une marche annoncée par l’opposition regroupée au sein de la Coalition Yewwi askan wi (Yaw). François Mancabou fait donc partie des éléments d’un groupe appelé «Force spéciale» qui auraient commis divers actes de sabotage d’infrastructures publiques et planifié des actions terroristes et de subversion. A l’issue de l’enquête de police, François Mancabou n’avait pu être déféré avec ses autres compagnons arrêtés, car il était interné en urgence à l’hôpital pour cause de graves blessures subies pendant son séjour dans les locaux de la police. Il a malheureusement fini par succomber le 13 juillet 2022.

A tous les coups, la responsabilité de la police est engagée
Dans quelles conditions ce grave incident, qui lui a coûté la vie, était-il survenu ? Ses proches et ses avocats avaient fait diverses sorties médiatiques pour alerter sur son état de santé critique, en alléguant des actes de torture qu’il aurait subis. Le Procureur de Dakar, Hamady Diouf, a déclaré à la presse, le 14 juillet 2022, que François Mancabou se serait fait mal lui-même en cognant les grilles et murs de sa cellule et qu’une enquête est ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Le premier regret est que le Parquet ait attendu de faire le constat du décès pour annoncer l’ouverture d’une enquête ; elle aurait dû être ouverte depuis le jour où les blessures avaient été observées, d’autant que l’état de la victime avait nécessité une hospitalisation en urgence. C’est le lieu de regretter la prise de parole tardive des autorités de l’Etat qui restaient aphones, pendant de longues semaines, alors que tous les jours les médias se faisaient l’écho de nouvelles alarmantes sur le sort de François Mancabou. Cette attitude désinvolte et laxiste est bien regrettable, surtout que dans sa sortie face à la presse, le procureur n’a rien dit qui n’aurait pu être dit depuis presque un mois. De surcroît, la prestation du procureur devant les médias a laissé tout le monde sur sa faim du fait de son impréparation manifeste ou du manque de sérénité visible. Du reste, quelle est cette stratégie de communication du procureur d’avoir insisté sur l’implication certaine de François Mancabou dans la commission des faits criminels pour lesquels la «Force spéciale» est poursuivie et de dégager toute responsabilité des policiers dans les circonstances du drame ? Le procureur aurait fait montre de neutralité et serait plus crédible s’il laissait la porte ouverte à une quelconque responsabilité de la police. De même, la compassion de l’Etat envers la famille du défunt aurait pu être plus manifeste au cas où le procureur, après avoir parlé en langue nationale wolof, eût pensé faire traduire séance tenante son intervention en langue mancagne. Ce serait un acte de contrition qui pourrait avoir le mérite d’apaiser la famille et les proches par la reconnaissance de l’appartenance nationale de cette communauté. On ne dira jamais assez que les minorités, dans toute société, ont une tendance atavique à se sentir exclues, non reconnues par les autres et se réfugient dans un communautarisme, surtout dans des situations de malheur. La déclaration apaisante de Joao Mancabou, oncle du défunt et chef traditionnel de la communauté mancagne, est à saluer.
Un climat de suspicion pèse sur la police dans cette affaire. François Mancabou a-t-il été victime d’un interrogatoire trop musclé ou, se sentant cerné, s’était-il fracassé délibérément le crâne dans un geste de désespoir ou même dans l’objectif de «foutre le bordel» dans l’enquête ? Toutes les éventualités sont à envisager et seule une enquête exhaustive et impartiale pourrait lever les équivoques. Seulement, l’enquête annoncée ne semble pas être conduite dans des conditions qui rassureraient toutes les parties. En effet, le temps long qui s’est écoulé depuis la survenance des faits laisserait la latitude de fabriquer une version ou de faire disparaître des éléments compromettants. En outre, en raison de la gravité des faits et des circonstances troubles, le choix d’une enquête de police peut apparaître inapproprié, encore que cette enquête soit confiée à des policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) qui auront à enquêter sur des faits mettant en cause leurs collègues policiers de la Sûreté urbaine. Le procureur aurait été plus inspiré ou donnerait de bons gages en ouvrant directement une information judiciaire confiée à un juge qui, au besoin, aurait la latitude de donner une délégation judiciaire à la gendarmerie. En outre, depuis l’éclatement de cette affaire, aucune mesure conservatoire, comme la suspension par exemple des personnes ayant participé ou ayant assisté à la survenance des faits, n’est encore connue du public. Quel est le rôle et la place de la prévôté ou les autres services de l’Inspection générale de la police ?

En tout état de cause, la responsabilité de la police est engagée dans cette affaire car, même s’il s’avérait que François Mancabou se serait infligé lui-même ses blessures, la police a l’obligation d’assurer la sécurité absolue de toute personne placée sous son autorité. Les lois en vigueur au Sénégal interdisent tout acte ou geste de maltraitance contre la personne détenue, mais aussi les préposés à sa surveillance doivent s’interdire de la laisser s’infliger du mal. Quand on entre sur ses deux pieds dans les locaux de privation de liberté, on ne doit pas en sortir sur une civière. Mieux, c’est enfoncer une porte ouverte que de dire qu’une attention particulière devait être accordée à des personnes présumées fortement dangereuses, capables de tout extrémisme et qui sont poursuivies pour des actions de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

De graves dysfonctionnements se sont révélés dans la gestion de ce dossier comme par exemple l’évasion rocambolesque du présumé cerveau de la bande, Pape Mamadou Seck, qui se serait fait la malle après son hospitalisation au Pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec. Si le détenu a pu s’évader sans assistance, c’est sans doute parce que les motifs de son hospitalisation étaient fallacieux et/ou que le sérieux et la rigueur ont manqué dans sa surveillance dans une enceinte pénitentiaire. Si Pape Mamadou Seck a pu s’évader dans de telles conditions, c’est qu’il aurait pu aussi se suicider pendant qu’il était en détention et cela en rajouterait au charivari. D’un autre côté, la pilule serait encore plus difficile à avaler au cas où il aurait bénéficié de complicité.

Tout cela fait accuser assez facilement les autorités de l’Etat de toutes les ignominies. La mort de François Mancabou met de l’eau dans le moulin des proches, notamment les compagnons politiques de Pape Mamadou Seck qui persiflent, se demandant s’il n’aurait pas été tué et que les autorités cacheraient son corps. Il faut dire que les autorités prêtent le flanc à la critique. Quelle est cette idée de faire visionner par des personnes privées, étrangères à une enquête judiciaire, une vidéo, pièce essentielle de la procédure ? C’est le geste maladroit de certaines autorités de l’Etat qui ont fait voir à des responsables d’organisations humanitaires, un enregistrement vidéo dont le procureur avait parlé et qui montrerait que François Mancabou se serait volontairement cogné la tête. Si au nom de la transparence on se permettrait ainsi de violer allégrement le secret de l’instruction judiciaire, pourquoi ne pas alors montrer cet élément à tous les Sénégalais à travers les nombreuses chaînes de télévision ? La démarche est non seulement illégale et révèle un grand amateurisme ; les autorités de l’Etat ne sauraient se permettre de faire tout ce qui leur passe par la tête. Les avocats de la famille de François Mancabou ont le beau rôle de crier à une orientation ou des influences sur l’enquête. De même, la durée de l’enregistrement de 13 minutes, comme indiqué par le procureur (ironie du sort, le même temps qu’a duré sa déclaration devant la presse !), est un facteur d’interrogations. Si un extrait a pu être versé au dossier, pourquoi ne pas verser au dossier l’intégralité de tous les enregistrements disponibles ? Aussi, les personnes présentes au moment des faits pourraient être tenues pour non-assistance à personne en danger.

Les faiblesses du dispositif de gestion judiciaire du phénomène du terrorisme
Si la thèse selon laquelle François Mancabou s’est lui-même blessé prospère, il restera à s’interroger sur l’état du lieu où il avait été gardé pour savoir s’il répondait à toutes les normes sécuritaires. De même, on aura certainement constaté que nombre des errements déplorés ci-dessus relèvent d’une certaine impréparation à adresser la question du terrorisme. Une loi avait été votée à grands renforts médiatiques en 2016 et modifiée l’année dernière, en vue de l’adapter davantage au nouveau contexte politique, national comme international, mais pour autant, l’Etat du Sénégal n’a pas encore mis en place un dispositif élaboré ou suffisant pour prendre en charge plus efficacement les dossiers liés à ce phénomène. Avec quels moyens ? En effet, quelles formations de spécialisations ont été offertes aux gendarmes, policiers et magistrats qui ont à s’occuper de ces dossiers ? Quels sont les personnels d’appoint, en l’occurrence des travailleurs sociaux et autres spécialistes du comportement de la personne humaine pour cerner les personnalités des présumés terroristes ? Est-ce que les lieux de détention ont été préparés et particulièrement dédiés à accueillir ce genre d’individus et quelles mesures de sécurité ou autres protocoles spécifiques ont pu être adoptés pour la gestion de ces lieux ? Aucun pays ne devrait pouvoir désormais se dire surpris par les manifestations du terrorisme.

La belle symphonie de 2012 interrompue
En arrivant au pouvoir, le Président Macky Sall avait hérité d’un lourd passif, celui des relations exécrables entre les Forces de sécurité et les populations. Les cas d’exaction contre les populations par des éléments de la police ou de la gendarmerie garnissaient le quotidien des médias. Entre 2000 et 2012, durant le magistère du Président Abdoulaye Wade, quinze civils avaient perdu la vie dans les commissariats de police et les casernes de gendarmerie pour torture. Les actes d’exaction des Forces de sécurité exaspéraient tout le monde. Nous-mêmes, dans ces colonnes, nous en faisions l’écho, le 19 novembre 2013, dans une chronique intitulée : «La police pense tout se permettre.»
Le nouveau chef de l’Etat avait annoncé la fin de l’impunité, le bannissement de tous actes ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté. La ministre de la Justice de l’époque, Mme Aminata Touré, avait engagé ce chantier fort délicat. Un accent particulier avait été mis sur la formation et la sensibilisation des fonctionnaires de sécurité et un programme spécial avait été dédié à cette activité. La culture des droits humains et de la citoyenneté a été promue et des réformes structurelles de la police engagées. C’est ainsi que les niveaux de recrutement des agents et inspecteurs de police ont été relevés. Aussi, l’Etat n’avait pas hésité à prêcher par l’exemple et des arrestations de policiers et gendarmes, impliqués dans des actes de torture et de violence à l’encontre des populations, sonnaient le glas de l’impunité. Pour rappel, quatre policiers de Touba avaient par exemple été arrêtés, sur ordre du procureur de Diourbel, pour avoir participé à une opération ayant occasionné la mort de Ibrahima Samb. A la fin de l’année 2013, ces arrestations portaient à vingt le nombre de policiers et gendarmes qui étaient jetés en prison pour meurtre ou encore abus de pouvoir. On comptait dans le groupe quatre chefs de brigade de gendarmerie. Les procédures judiciaires avaient été conduites et on peut penser que les droits des différentes parties avaient été sauvegardés d’autant qu’aucun remous n’a été entendu sur le traitement de ces nombreux cas. Le chef de l’Etat se montrait avenant à l’égard des Forces de sécurité et de défense et le concept d’une police de proximité a été développé. Aussi, la confiance semblait s’être réinstallée entre les populations et les acteurs des Forces de sécurité. Le Sénégal était cité en bon exemple et avait reçu le satisfecit du Comité contre la torture et pouvait être à l’aise pour accueillir le procès de l’ancien dictateur tchadien, Hissein Habré, pour actes de torture entre autres crimes contre l’humanité. Dans le même élan, un secrétariat d’Etat aux droits humains a été institué.
Malheureusement, un relâchement a pu être la cause de la détérioration des nouveaux bons rapports entre les populations et la police. Il est alors fort regrettable que le gouvernement se trouve aujourd’hui mal à l’aise, parce qu’accablé par des accusations qui voudraient faire croire que la torture serait une politique systématique au Sénégal. C’est assurément injuste !

Malheureusement, un relâchement a pu être la cause de la détérioration des nouveaux bons rapports entre les populations et la police. Il est alors fort regrettable que le gouvernement se trouve aujourd’hui mal à l’aise, parce qu’accablé par des accusations qui voudraient faire croire que la torture serait une politique systématique au Sénégal. C’est assurément injuste !
Il serait sans doute impossible de trouver un pays épargné par des crises nées de rapports difficiles entre la police et les populations, et les cas de violence et de torture allégués contre la police suscitent toujours l’émoi et sont des facteurs «tensiongènes». En conséquence, ils appellent à une gestion prudentielle et le manque de justice et d’équité dans ces situations peut favoriser des soubresauts majeurs. Le droit de ne pas être torturé est un droit «indérogeable». Des cas emblématiques marquent toujours la vie des nations et pèsent durablement sur leur marche ou évolution. La mort de George Floyd continue de hanter l’Amérique et le monde. Au Sénégal, par exemple, la radiation des policiers en 1987 par le régime du Président Abdou Diouf, avait été consécutive à une grogne des fonctionnaires de police, suite à l’arrestation de leurs collègues mêlés à la mort, en 1982, dans les locaux de la police, d’un certain Baba Ndiaye. Le gouvernement du Sénégal s’était senti obligé par une forte pression d’autorités religieuses nationales mais aussi par une grande campagne internationale menée notamment par Amnesty international, pour traiter et vider l’affaire de la mort de Baba Ndiaye. A l’époque les sections nationales de Amnesty international avaient formellement interdiction, au titre de la charte de l’organisation, pour des raisons évidentes de sécurité mais surtout d’impartialité, de se prononcer sur les cas concernant leur propre pays. On ne sait si cette règle est toujours de mise.
Par Madiambal DIAGNE