Maimouna Bousso, membre de l’inter coalition Yewwi-Wallu bande les muscles et met en garde les leaders de Bby notamment Aminata Touré, tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar pour toute tentative de hold-up électoral.
« Trop c’est trop. Soyons prêts à les dégager », clame Maimouna Bousso. Selon elle, Bby se ridiculise avec les résultats avancés par Aminata Touré.
D’après elle, les résultats provisoires des élections législatives démontrent que le Président de la République Macky Sall a perdu les élections du 31 juillet 2022 et qu’il n’aura pas de majorité à l’Assemblée nationale.
Aussi demande t-elle aux responsables et les militants de rester vigilants et mobilisés, pour arrêter « les forfaitures » du tandem Aminata Touré-compagnie ».
La coalition « And Takhawou Yene Dialaw », sorti vainqueur des élections locales de janvier 2022, a brillamment soutenu le Président Macky et la coalition Benno Bokk Yakaar aux Législatives 2022.
A l’issue du scrutin de ce dimanche 31 juillet, le maire et sa coalition ont permis à la mouvance présidentielle de remporter les élections dans la commune de Yene avec un pourcentage inédit de 61,8%.
Cette belle victoire est possible grâce la jeunesse de Yene qui a répondu favorablement à l’appel du Maire suite à l’audience que le Président lui a accordée ainsi que les réalisations en un délai record dans la commune.
Voici les résultats :
Nbr d’inscrits Total 14 671 Nbre de votants Total 8 387 Valablement exprimés 8 358
A l’image des Sénégalais qui pensent que Benno Bokk Yaakaar a perdu les élections législatives du dimanche 31 juillet 2022, Bougane Gueye Dany s’est réjoui de la « belle leçon » que le peuple a administré à Macky Sall.
Voici l’intégralité de sa publication !
« J’adore mon peuple, vous avez administré hier une belle leçon à Macky Sall et sa coalition de prédateurs fonciers, de bandits à col blanc, de hauts fonctionnaires criminels financiers, de corrompus et de détourneurs de deniers publiques.
Vives félicitations à l’inter coalition Wallu – Yewi pour cette belle victoire qui règle définitivement la question du 3e mandat.
Rendez-vous en septembre pour l’installation des députés du peuple. Le Sénégal est un grand peuple. Le Sénégal est une grande nation
La tête de liste départementale de Bby à Kaolack vient de réagir sur Dakaractu, après la publication des résultats provisoires.
Pape Demba Bitèye a manifesté toute sa satisfaction avant de remercier le président Macky Sall, les guides religieux, la population de Kaolack, notamment celle de Kabatoki et féliciter les responsables politiques de Benno Bokk Yakaar.
« C’est un sentiment de satisfaction et surtout de remerciement à toutes les populations de Kaolack. On leur a parlé et elles ont compris notre message, c’est pourquoi, elles ont répondu de cette manière. Je remercie tous les responsables politiques de la commune, du département et les militants. Mention spéciale à la population de Kabatoki qui s’est distinguée avec un écart considérable. Je remercie les guides religieux, les jeunes et les femmes. C’est la victoire de toute une équipe ».
Pape Demba Bitèye a terminé en remerciant le président Macky Sall pour la confiance qu’il a placée en sa personne…
La fille de la chanteuse Sénégal Viviane Chidid s’est affichée récemment sur son compte snap, sans Make up et surtout sans filtre pour dévoiler sa beauté naturelle. Les internautes ont été surpris de la voir sans filtre. Beaucoup d’entre eux ont jugé la fille de la reine de « joloof bande »plus belle
Depuis sa querelle avec Sidy Diop, Omaro, le chanteur religieux et animateur à la 2stv a viré son affection vers le jeune Faramaren, Waly Ballago Seck.
Dans ses statuts WhatsApp visités par kawtef.com, le chanteur religieux n’arrête de lancer des piques envers Sidy Diop et fait les éloges du faramaren. « C’est le chanteur du people, respecté ko sa baay leu. Thiouthie dey khaam lékkaaam bouma yeugueul nak », écrit-il sur son statut whatsApp.
En matière d’élections au Sénégal, mieux vaut choisir l’ère de la royauté et de l’aristocratie que le siècle des lumières. Thierno Alassane Sall, Abdourahmane Diouf, Thierno Bocoum et Ibrahima Hamidou Dème l’apprendront à leurs dépens. En voilà une coalition qui se voulait la troisième voix, une alternative à la coalition au pouvoir Benno bokk Yaakaar et la principale force d’opposition, la grande coalition Yewwi-Wallu.
Mais au vu des premiers résultats, il apparaît nettement que cette coalition ne sera pas la troisième force politique après les Législatives de ce 31 juillet 2022. Déjà, dans de nombreux bureaux de vote, ils sont devancés par le néo-politique Pape Djibril Fall. Certaines tendances lourdes indiquent même que c’est le journaliste qui est devant toutes ces personnalités politiques réunies.
Pourtant, cette coalition se voulait celle des intellectuels, les porteurs d’un programme et d’un discours qui fait appel à la raison. Durant la campagne, ils ont eu à développer des idées intéressantes qui méritaient sans doute plus d’attention de la part des Sénégalais. Mais comme le renseigne l’histoire politique sénégalaise entre Senghor et Lamine Guèye, mieux vaut savoir mobiliser les foules et faire des promesses que d’être généreux dans les idées.
Or, c’est là que réside le péché originel de cette coalition. Parmi ceux qui la composent, il n’y a pas un seul qui a une base politique solide. Thierno Alassane Sall semble être le mieux loti, mais la constitution de sa base à Thiès reste inaboutie. Il est vrai qu’avec la position de Idrissa Seck, les ambitions de l’Apr (au-delà des coalitions et conjonctures), les petits pas du Pastef, sans oublier les Guelwaars de Babacar Diop, il est difficile de se frayer un chemin dans la capitale des rails.
Qui donc pour porter la coalition ? Si on veut être lucide, ni Abdourahmane Diouf, ni Thierno Bocoum, ni Cheikh Oumar Sy encore moins Ibrahima Hamidou Dème ne peuvent être de sérieux prétendants. Personne parmi ces quatre ne peut assurer la victoire dans une localité précise. Or, en politique, il faut avant tout avoir un ancrage local. Il s’y ajoute qu’une fois les limites des centres urbains franchis, ils deviennent tous d’illustres inconnus. Comment gagner des élections dans ces conditions ?
Peut-être que le groupe des 5 a voulu croire aux Sénégalais qui se disent fatigués des politiques, en leur faisant une nouvelle offre. Le problème est que ce discours ambiant se limite à un niveau verbal, mais jusqu’ici l’électorat confie son destin aux politiciens de métiers. L’autre fait est que ceux qui font l’offre n’apparaissent pas plus légitimes que les autres. Ils sont de la même classe que les gens du pouvoir et de l’opposition. On a affaire à deux anciens responsables de Rewmi (Diouf et Bocoum), un ancien de l’Apr (Sall) et les deux les moins connus.
Il faudra donc repasser en voyant à la fois le discours et les profils. En vérité, la question des offres programmatiques est un leurre. Certains avancent l’argument du manque d’instruction d’une bonne partie de la population. Même dans les pays développés où les électeurs sont plus instruits et la démocratie plus solide, on vote sur la base de l’émotion et d’autres considérations plus subjectives que rationnelles.
Depuis des décennies, l’Amérique est divisée en deux camps : républicains et démocrates. Et ils sont nombreux à voter les yeux fermés. Les partisans de Donald Trump qui ont envahi le Capitole en sont une illustration parfaite. Les dernières élections en France n’ont pas dérogé à la règle.
Au Sénégal, des candidats comme Cheikh Anta Diop, Ibrahima Fall n’ont jamais eu leur chance. Seuls les autres intellectuels comme Senghor et Wade qui ont fait appel à l’émotion au détriment de la raison ont su captiver les foules pour ensuite capter les suffrages. Moralité : il faut sans doute avoir de bonnes idées pour développer le Sénégal, mais faudrait-il auparavant savoir mobiliser pour espérer accéder aux commandes afin de traduire la volonté en acte.
La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) remporte le département de Guédiawaye, à Dakar. Ahmed Aidara, Malick Gackou et compagnies sont arrivés en tête du scrutin de dimanche avec un total de 49.297 voix sur un total de 87.595 suffrages valablement exprimées, renseigne l’APS visité par Senego.
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), représentée dans cette zone par Aliou Sall, le frère du Chef de l’Etat, arrive en deuxième position avec 29.042 voix, suivie de Wallu Sénégal qui totalise 4.554 voix.
Selon les résultats communiqués par le préfet, Ibra Fall, les Serviteurs/MPR engrange 3.120 voix, AAR Sénégal 1048 voix, Natangue Askan-Bi 535 voix, les coalitions Bookk Gis Gis Liggeey et Bunt-Bi obtenant 288 273 voix chacune.
Le département de Guédiawaye compte 197.130 inscrits dont 87.811 se sont acquittés de leur devoir civique, soit un taux de participation de 46, 8%.
Alors les scores se resserrent entre les différents camps, et qu’il est difficile de déterminer avec exactitude le prochain visage de l’Assemblée, des acteurs se penchent déjà sur l’hypothèse de la cohabitation sur le plan institutionnel et en termes de gouvernance.
« La cohabitation est une donnée de sciences politiques plus que constitutionnelle, analyse le constitutionnaliste Ngouda Mboup sur Jeune Afrique. Mais ce qui est sûr, c’est que Macky Sall sera pour la première fois contraint de négocier avec ses adversaires. » Sur un plan purement politique et en termes d’orientations, cela pourrait donner une possibilité à l’opposition d’impulser quelques réformes. « Elle pourra prendre de nouvelles orientations économiques, changer le système administratif… Ce sera l’opposition qui va gouverner ; le président ne fera qu’arbitrer cette gouvernance », explique le Pr Mboup. De son côté El Malick Ndiaye, membre du PASTEF, voit déjà son parti dérouler son programme si ce scénario se réalise : « À travers l’Assemblée, nous pourrons poser les premiers jalons de notre programme : renforcer la séparation des pouvoirs et le contrôle régalien et l’institution judiciaire, diriger les commissions d’enquêtes parlementaires, effectuer un réel contrôle sur l’exécutif ». « Nous pourrions également supprimer certaines institutions coûteuses comme le Haut conseil des collectivités territoriales afin de récupérer la manne financière. Tout ceci exigera des discussions et un travail minutieux”, poursuit-il. Du côté du pouvoir, sans donner crédit à la thèse de la cohabitation, Pape Mahawa Diouf, membre de la cellule de communication voit d’un bon œil une assemblée plurielle : “ Au vu du nombre de nos députés, il est évident que nous disposons au moins d’une majorité relative, assure Pape Mahawa Diouf, porte-parole de la coalition présidentielle. Bien sûr, on est loin de la victoire de 2017, mais dans les faits, nous avons gagné ces élections. Ce n’est pas une mauvaise chose que notre Assemblée soit plurielle. Cette situation est inédite et rendra le pouvoir législatif dynamique. Cela va aussi nous forcer à participer au jeu politique parlementaire classique”. Reste la question de l’identité du nouveau Premier ministre. Sera-t-il issu des rangs de l’opposition, comme en France, il y a quelques décennies ? “La Constitution lui impose de nommer un chef de gouvernement. Depuis la réintroduction du texte en décembre dernier, ses actes ont une légalité douteuse s’ils ne sont pas contresignés par le Premier ministre, explique Ngouda Mboup. En cas de cohabitation, le gouvernement devra forcément refléter la composition de l’Assemblée. Macky Sall devra donc nommer un Premier ministre accepté par ses adversaires, sous peine de voir son gouvernement renversé par les députés. »
Benno Bokk Yakaar a opéré une véritable razzia dans la commune de Niandane. En effet, d’après les résultats provisoires, la coalition présidentielle a obtenu 2 230 voix sur 2708 suffrages valablement exprimés, soit 82,3% des voix. L’inter coalition Yewwi-Wallu et les autres coalitions se partagent seulement 470 voix dont : Yawi 117 voix, Wallu 339 voix, Bokk Guiss Guiss 5 voix, Natangue 3 voix, coalition alternative 3 voix, Buntu Bi 00 voix et les serviteurs 5 voix. « Je remercie chaleureusement le président de la République Macky Sall dont le soutien constant a permis cette victoire écrasante. Je remercie également les populations de Niandane pour leur fidélité au Chef de l’Etat », a déclaré le maire de la localité et Directeur général de AGETIP, El Hadj Malick Gaye.
La polémique va bon train depuis l’annonce des résultats provisoires des élections municipales du dimanche 31 juillet 2022.
Pas plus tard qu’hier, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar a animé une conférence de presse pour informer sur sa victoire. Une sortie qui n’a pas manqué de susciter la polémique au sein du landerneau politique sénégalais.
Face à cette déclaration, la coalition Yewwi Askan Wi organise, également, au moment où ses lignes sont écrites une conférence de presse. Khalifa Ababacar Sall et Cie ont balayé d’un revers de main les allégations de l’ancien Premier ministre.
L’ancien maire de la ville de Dakar est catégorique. « Nioune nio gagné té douniou nangou ken kou sathie sunu victoire », a déclaré Khalifa Ababacar Sall.
1- Le peuple sénégalais a gagné et en votant hier (dimanche 31 juillet 2022), il a sanctionné Macky Sall et a décidé de déléguer les candidats du camp patriotique incarné par l’inter-coalition YEWWI-WALLU 2- nous attendons que les institutions proclament ces résultats 3- restons mobilisés et vigilants car ceux qui volent les richesses d’un peuple sont toujours tentés de voler la Vox populi Le président Macky Sall, Mimi Touré et ses faucons devraient prendre de la graine chez Madame Victorine Anquediche Ndeye. Cette femme a accepté avec tous les risques de débattre avec moi. Quelle leçon ! Mais encore, à 20h25 minutes hier, Madame Victorine Anquediche Ndeye m’a appelé pour reconnaître sa défaite et me féliciter. Mes hommages madame Victorine Anquediche Ndeye ! C’est cette posture de Madame Victorine Anquediche Ndeye que le peuple attendait de Mimi Touré. J’ai communié hier avec les populations de Ziguinchor. Cette victoire est celle du peuple et il est tout à fait normal qu’il soit heureux d’avoir réussi à sanctionner Macky et ses options néocoloniales anti-nationales, anti-democratiques, anti-populaires. Félicitations au peuple sénégalais que je vais exclusivement servir à l’assemblée nationale. La lutte continue.
Le Président Macky Sall devra nommer un nouveau gouvernement au lendemain des législatives. Et le prochain PM sera choisi parmi les vainqueurs de la coalition Benno aux législatives. Les membres du futur gouvernement seront sélectionnés parmi ses vainqueurs pour aider le Président à terminer ses chantiers. Mais le Président va aussi nettoyer le Palais pour lui permettre de terminer en beauté avec un bilan reluisant. Et l’un des premiers à faire les frais de ce grand nettoyage est le ministre d’Etat Mahmoud Saleh qui a fait plus de mal que de bien autour du Président…
Le Président de la République Macky Sall tient vraiment à finir en beauté son actuel mandat qui court jusqu’en 2024. Il s’est abstenu depuis décembre 2021, après le vote par l’Assemblée nationale de la loi restaurant le poste de Premier ministre, de nommer un titulaire à ce poste. Macky Sall avait voulu transformer radicalement la face de son gouvernement et nettoyer son Palais, mais il a préféré finalement tout différer, remettant tout au lendemain des élections législatives.
La face du gouvernement va radicalement changer dans quelques jours. Un Premier ministre va être nommé, et un nouveau gouvernement va être mis en place. Le Président de la République s’est donné une bonne période, tout un temps pour réfléchir et observer ce qu’ont fait et font sur le terrain les hommes et femmes qu’il avait nommés. Macky Sall sait à présent les rectificatifs nécessaires à apporter à l’action de son gouvernement.
Le Président de la République Macky Sall a compris depuis les évènements violents de mars 2021, et les résultats des élections locales de janvier 2022, le message qu’a bien voulu lui lancer le peuple sénégalais. Macky Sall a bien noté toutes les défaillances de l’équipe qu’il a mise en place. Le temps est venu pour lui de procéder à tous les changements nécessaires qui répondent aux aspirations du peuple sénégalais.
Il va falloir effectuer pour lui le grand nettoyage. Le gouvernement sera conduit par un Premier ministre qui puisse traduire en actions tout ce qu’il aspire pour le reste de son mandat à l’endroit du Sénégal. Un gouvernement qui sera composé d’hommes et de femmes constamment sur le terrain, suffisamment à l’écoute et qui sont proches du peuple. Ces hommes et femmes sont ceux qui se distinguent déjà sur le terrain à l’occasion de ces élections législatives.
Le Président de la République Macky Sall a suffisamment eu le temps par lui-même de les distinguer. Il sait à présent les hommes et femmes qu’il faut à quelle place. Une bonne chose qu’il ait su les distinguer lui-même. Comme ça, personne ne pourra influencer sur ses choix. On dit que le Sénégal a longtemps souffert du fait que le Président de la République se laisser influencer dans le choix des hommes et femmes qu’il devait nommer.
En effet, la composition de l’actuel gouvernement a souffert du fait que la plupart de ceux qui la composent, sont des hommes du ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République. Mahmoud Saleh est présenté comme étant celui qui fait nommer et dégommer à des postes stratégiques au Sénégal. Avec lui, le Sénégal vit sous l’ère de complots et de dénonciations.
Là également, le Président de la République a eu le temps d’observer. En effet, Macky Sall ne va pas seulement transformer radicalement la face de son gouvernement dans les prochains jours. Il a l’intention de se débarrasser du Palais, de tous ses « cafards ». Et Macky Sall va commencer par se débarrasser de Mahmoud Saleh. Il a compris qu’à cause des complots concoctés par ce dernier, il s’est éloigné de plusieurs hommes et femmes de valeur qui avaient pour seul et unique but, de lui servir loyalement.
Ce Dimanche 31 Juillet, les sénégalais sont appelés aux urnes en perspective des élections législatives. Ils devront exprimer leur choix en votant pour la coalition qu’ils auront choisie. Ce dimanche est un jour décisif et irréversible qui demande beaucoup de réflexions, de lucidité, d’intelligence et de stratégies pour ne pas tomber dans le piège du rouleau compresseur des vendeurs d’illusions et des marchands de conscience. Mais au lendemain de ces joutes électorales, deux coalitions partent favorites à ces élections.
Après deux semaines de campagne, les candidats aux législatives font face à leur destin. Huit (8) listes sont en compétition pour avoir des places à l’hémicycle. L’opposition fait le tout pour imposer la cohabitation à Macky Sall. Yewwi Askan Wi dirige le contingent de cette armée qui veut s’imposer au locataire du Palais. Si cela ne dépendait que de Sonko et ses camarades, L’Assemblée nationale serait sous leur contrôle. Et il forcerait le président de la République à rendre le tablier…
Portée par beaucoup de sénégalais, la coalition Yewwi Askan Wi a tous les atouts pour s’imposer à l’hémicycle. Ousmane Sonko, qui n’est pas candidat pour ces joutes, a battu une campagne impeccable pour YAW. Ces prises de positions ont réussi à faire de cette coalition de l’opposition la première force de l’opposition. Pour maximiser ces chances face à Benno Bokk Yakaar, Yewwi a mutualisé ses forces avec la grande coalition Wallu Sénégal de Me Abdoulaye Wade. Ces deux forces combinées ont toutes les chances de renverser la tendance à l’Assemblée.
Malheureusement, Ousmane Sonko et ses camarades traînent des casseroles qui handicapent leur avancée. Le leader de Pastef au cœur d’une affaire de viol est un boulet que traîne la coalition. Inculpé dans l’affaire de la caisse d’avance, Khalifa Sall est loin d’être un modèle de changement. Même s’ils ne figurent pas sur la liste de Yewwi, ils vont fortement handicaper cette coalition qui, depuis les injures contre les Khalifes généraux, est au creux de la vague. Les Sénégalais sont indignés des vidéos de certains partisans de la coalition Yewwi Askabn Wi qui insultent les Khalifes qu’ils soupçonnent de rouler pour le parti au pouvoir…un scandale jamais vu dans l’espace politique Sénégalais.
Premier sur le podium des coalitions en compétition, Benno Bokk Yakaar a tous les avantages de garder sa majorité à l’Assemblée. Aminata Touré et ses camarades peuvent compter sur les réalisations du président Macky Sall pour arriver à un tel résultat. Hormis les réalisations du chef de l’Etat, la tête de liste nationale a fait une campagne impeccable. L’ancienne première ministre a séduit partout où elle est passée. Des analystes voient en elle-même la future présidente de l’Assemblée.
Avec la question de la légalisation de l’homosexualité, une partie de l’opposition a réussi à les mettre en mal avec certains foyers religieux. Mais cette stratégie de certaines associations comme And Samm Jikko commence à être déconstruite par des imams comme Ahmed Lo. Mais la treizième législature sous la houlette de Benno est entachée par des scandales à ne plus en finir. Des députés de la mouvance présidentielle ont été mis en prison pour trafic de visas. D’autres se sont donnés en spectacle par des bagarres et des insultes. Alors la nouvelle législature, si elle est dirigée par Benno, doit changer de disque.
Le Sénégal est face à son destin, les élections de ce dimanche constituent un tournant décisif dans la marche de ce pays. Les sénégalais réclament une Assemblée de rupture. Les deux coalitions en compétition ont la lourde tâche de relever le niveau de l’hémicycle. La 13ème législature était une honte. Cette 14ème législature devra remettre les pendules à l’heure en votant pour des députés qui seront au service des populations qui les ont élus et non au service d’un homme ou d’un parti politique.
À Louga, les responsables de la grande coalition YEWWI/WALLU ne peuvent s’en vouloir qu’à eux-mêmes. En effet, pour ce département, l’option était de voter YEWWI, mais contre toute attente, les deux listes sont allées chacune de son côté. Résultats des courses, elles ont ouvert la voie à BBY. Et c’est le scénario de Linguère qui se reproduit.
En effet, avec 42.513 voix, BBY remporte de justesse le département, contre 41.302 pour YAW, soit une différence de 1.211 voix.
Ce différentiel de voix aurait pu être comblé si les 2.968 électeurs de WALLU avaient voté pour YAW.
Le ministre de l’environnement Abdou Karim Sall a perdu la commune de Mbao au scrutin législatif. Il avait lui-même reconnu sa défaite, sur sa page Facebook. Publication qu’il a par la suite supprimée.
« Je félicite la coalition Wallu pour sa victoire dans la commune de Mbao. Il faut savoir gagner et perdre dans la dignité. Merci à tous ceux qui ont voté BBY », avait-il posté sur Facebook, avant de supprimer la publication.
A noter que Wallu Sénégal a gagné la Commune de Mbao, selon les résultats provisoires. En effet, sur un taux de participation de 43,82 %, Wallu Senegal a obtenu 10.990 voix ; Benno Bokk Yakaar a obtenu 6592 voix ; Yeewi AskanWi 3480 voix ; MPR/Serviteurs 575 voix ; Aar Sénégal 387 voix; Bokk Guiss-Guiss 70 voix; Natangue 52 voix.
Pour la 14ème législature, c’est-à-dire la prochaine, Moustapha Niasse ne sera pas le seul député sortant à dire adieu à l’Assemblée Nationale. A la tête de la chambre des députés depuis 2012, le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) rentre avec, au moins, une dizaine de députés de la 13ème Législature. Ils ont perdu leurs sièges.
Jean Baptiste Diouf, maire de Grand-Dakar, ne sera pas de la prochaine équipe parlementaire. Investi sur la liste départementale de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar de Dakar, le responsable socialiste n’a pas été élu pour un nouveau mandat à l’Assemblée nationale. Pareil pour Juliette Paul Zingan, investie sur la même liste à Dakar. Ndèye Fatou Diouf, responsable de l’alliance pour la république (Apr) dans la commune de Hann Bel Air, investie également sur la liste départementale de Bby Dakar, ne sera pas aussi de la partie. Tous sont renversés par la liste départementale de Yewwi Askan Wi de Dakar, dirigée par le maire Barthélémy Dias.
D’un autre côté, Awa Niang, aussi, responsable de l’Apr à Dalifort (département de Pikine), rentre après deux mandats successifs à l’Assemblée nationale. Elle s’incline devant la grande coalition Wallu Sénégal. Défaite partagée avec Pape Sagna Mbaye, de l’Alliance des forces de progrès (Afp).
Il y a également le maire de la commune de Bambilor, Ndiagne Diop, qui perd les élections alors qu’il était tête de liste de BBY dans le département de Rufisque.
Enfin, Aymérou Gning, président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar lors de la 13ème Législature, n’aura pas de nouveau mandat à l’Assemblée nationale, après sa défaite dans le département de Tivaouane où il était investi tête de liste de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
Le fondateur de AfrikaJom Center a été victime de vol dans la nuit de dimanche à lundi. Le brigand en question s’est introduit dans le bureau de Alioune Tine, emportant avec lui son ordinateur. Il a révélé l’incident sur Twitter.
Vol avec effraction de mon bureau à @afrikajom Center cette nuit. Le voleur a emporté mon ordinateur Macbook, mon instrument de travail. Doyna waar.
Sous ce post, les soutiens mais surtout les commentaires vont bon train. Et les plus téméraires vont jusqu’à vouloir créer un rapport entre ce vol et les dernières positions de Alioune Tine contre le, pouvoir en place principalement.
Il a été vice-président durant la treizième législature. Malgré cela, Abdou Mbow a été battu jusque dans son bureau de vote. Même s’il ne s’agit que de tendances, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a accepté les résultats qui se dessinent en défaveur de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Thiès. Un département qui était pourtant favorable à la coalition présidentielle lors des élections locales. Même s’il reste mitigé s’agissant de la cohabitation tant vantée par l’opposition, Abdou Mbow accepte le fait que le pouvoir soit en difficulté. « Pour le moment, j’exclus toute possibilité de cohabitation. Je dis bien pour le moment. Mais il faut accepter que la configuration de l’Assemblée nationale va changer », reconnait Abdou Mbow dans une édition spéciale sur Seneweb. Par ailleurs, Abdou Mbow considère normal que le mandataire national de Benno Bokk Yakaar fasse une sortie pour proclamer des résultats. « J’appuie les résultats annoncés par Aminata Touré parce qu’étant issu des PV que nous avons reçus. Nous attendons tout de même les confirmations des commissions de recensement du département… Il faut aussi dire que de la même manière que la presse a la latitude de proclamer des résultats au fur et à mesure, le candidat a aussi le droit de donner les premières tendances qu’il a reçues ». S’agissant de la leçon qui doit être tirée du scrutin, Abdou Mbow préfère attendre les résultats définitifs pour une analyse plus lucide.
e félicite l’ensemble de nos compatriotes pour le scrutin du dimanche 31 juillet 2022 qui, globalement, s’est bien déroulé, dans le calme et la sérénité. Cela illustre, une fois encore, la maturité de Notre Peuple et la force de la démocratie sénégalaise qui a valeur d’exemple dans le monde entier.
Je magnifie l’engagement et la détermination de tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Ils ont su, conformément aux directives du Président Macky Sall, s’investir pleinement dans un formidable esprit de solidarité tout au long du processus électoral. Je les exhorte tous, forts de cette unité retrouvée, à toujours maintenir cette formidable mobilisation, en perspective des échéances électorales futures.
Pour terminer, je salue le travail remarquable accompli par l’Administration qui s’est traduit par une bonne organisation du scrutin.
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