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Macky Sall à Pape Diop : « Vous avez sauvé le Sénégal »

Macky Sall à Pape Diop
Macky Sall à Pape Diop

Le député élu, Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall après son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : « Vous avez sauvé le Sénégal », révèle Pape Diop.

Selon la tête de file de Bokk Gis Gis Liguey aux dernières Législatives, le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier :

«Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter».

 » J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation », se défend t-il.#MackySall #PapeDiop #Ralliement

Palais – En vue du prochain gouvernement : le faucon « Samuel  » reprend service !

Samuel Sarr
Samuel Sarr

Dès son retour de Bamako (Mali), de Ndjamena (Tchad) et de Libreville (Gabon), le président Macky Sall va certainement former un nouveau gouvernement de survie politique ou économique. Un solide attelage gouvernemental suite à la déroute de l’actuelle équipe lors des élections législatives de 2022. Comme la plupart des observateurs et analystes, « Le Témoin » quotidien reste convaincu que le Président Macky Sall va se débarrasser de ses tonneaux vides et autres wagons de ferraille qui ne font qu’alourdir sa locomotive à destination de 2024.

Cet inéluctable remaniement en profondeur a poussé les faucons du Palais à reprendre du service. Pour preuve depuis une semaine, des hauts responsables politiques de l’Apr et autres brillants technocrates comme Amadou Ba, Amadou Hott, Mouhamadou Makhtar Cissé, Oumar Youm, Aly Ngouille etc. font l’objet d’attaques dans certains journaux, sites en ligne, blogues et autres forums de réseaux sociaux. Des attaques gratuites pour torpiller le retour de ces poids lourds à des postes clefs dans le gouvernement.

« Le Témoin » a appris que derrière ces fausses informations et attaques gratuites se cachent la main invisible d’un ancien ministre de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur d’une société nationale. Devenu un piètre transhumant de la 25e heure aux cotés du président Macky Sall, l’homme à force de manœuvrer a fini par s’inviter dans le cercle restreint des faucons du Palais. Cet affairiste se disant un grand « leveur » de fonds fait tout pour retarder ou torpiller la formation d’un nouveau gouvernement pour que ses affaires personnelles ne soient pas menacées. Peine perdue car il a été démasqué !
LeTémoin

Pour redonner espoir à la jeunesse ! Pape Djibril Fall Président « Les Serviteurs /Marche Pour Le Renouveau (Mpr) »

Pape Djibril Fall
Pape Djibril Fall

Le Hashtag « # Il est temps que Pape soit député » largement diffusé, en Wolof, dans les réseaux sociaux, a eu des résultats positifs. Il n’a fallu qu’à peine trois mois pour que le célèbre chroniqueur de l’émission « Diakarlo » de la Télévision Futurs Médias (Tfm) soit élu député. Après avoir marqué des esprits dans ses interventions « choc » à la télé, Pape Djibril Fall est parvenu, avec sa très jeune formation politique, Les Serviteurs /Marche Pour le Renouveau (MPR) a damné le pion à des caciques, en obtenant 56 303 voix, troisième après la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), et l’inter coalition de l’opposition Yewwi / Wallu.

Le secret de « PDF » repose notamment sur sa cohérence, sa constance, son discours « véridique » mais aussi la personnalité de l’homme dont la politesse et l’ouverture d’esprit font l’unanimité dans les témoignages. Pape, c’est aussi l’espoir de la jeunesse sénégalaise.

D’ailleurs, la principale caractéristique de la campagne du leader des « Serviteurs » lors des législatives, était son équipe composée presque que de jeunes. Il avait l’équipe la plus jeune. Rien d’étonnant, car « PDF » s’est surtout engagé en politique pour « redonner espoir à cette jeunesse » qui semble perdre la boussole. Ce qui lui permettra de matérialiser sa « passion sans limite pour le développement du Sénégal et de l’Afrique ».

Il est adulé, aimé, apprécié par la majeure partie des Sénégalaises et des Sénégalais. Dans les témoignages, Pape Djibril Fall, puisque c’est lui dont il s’agit, est peint comme la perle rare en politique. Le patron des Serviteurs /Marche Pour le Renouveau (MPR) qui doit bientôt siéger dans la quatorzième législature, semble être le chouchou du public sénégalais.

Tous ceux qui le connaissent ou le suivent à la télé, ont magnifié son caractère, sa manière de faire la politique. Pourtant, le journaliste qui a souvent été « courtisé » par la classe politique regroupant les ainés, n’a eu que son courage mais aussi et surtout les nombreux soutiens qui le galvanisaient pour se lancer dans le « terrain glissant » comme un de ses camarades de promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Papa Amadou Sy, qualifie le milieu de la politique au Sénégal.

Déjà en déclarant sa candidature pour les législatives, le 22 avril 2022, Pape Djibril Fall a été clair. « Nous ne sommes dans aucune contingence politique. Nous n’avons aucun engagement politique de quelque bord que ce soit. Nous envisageons de tracer une ligne que nous allons construire avec les Sénégalaises et Sénégalaises qui sont fatigués de cette bipolarisation dans l’espace politique», a-t-il précisé. Aujourd’hui, l’histoire lui a donné raison. Pape reste cohérent dans sa démarche qui n’a pas varié depuis qu’il s’est investi en politique. Sa décision de s’inscrire sur les Non-alignés à l’Assemblée nationale le prouve aussi.

Pape Djibril Fall, malgré cette aura dont il jouit auprès du public, a souvent été sous le feu des critiques, parfois non fondées. Dès les premiers pas en politique, certains lui ont reproché d’avoir une position non claire. Mais, le jeune a vite fait de démasquer leurs jeux. Pape ne variera point dans sa logique. Il ira même jusqu’à condamner l’apologie de la violence en politique.

« J’ai l’habitude de dire que le Sénégal est une promesse de paix et de stabilité sociale que nul n’a le droit d’altérer. Conserver ou conquérir le pouvoir ne doit pas se faire au prix de la vie d’innocentes personnes. Si ce discours dérange de part et d’autre, j’en suis désolé mais c’est le discours que je continuerai de tenir parce que c’est une conviction forte en moi. Si prôner la non-violence est synonyme de ne pas appartenir à l’opposition alors je l’assume totalement et entièrement, dira-t-il au micro de Seneweb.

Pour ce magistrat ayant requis l’anonymat, Pape Djibril Fall a su mettre en profit ses chroniques dans lesquelles il défend des idées progressistes. Ce qui a, d’après le magistrat instructeur, fait engager dans la politique.

« C’est un jeune qui a un avenir prometteur », dit-il. Toutefois, le jeune magistrat, ayant la même tranche d’âge que le leader des Serviteurs /Marche Pour le Renouveau (MPR), le journaliste converti en politique doit, pour le moment, se focaliser sur son rôle de député et matérialiser les idées qu’il défend.

« Il ne doit pas prématurément se fixer des ambitions présidentielles », conclut-il. De son côté, Pape Djibril a promis de rester fidèle dans sa logique. « Le terrain politique est vicié au point que d’aucuns l’assimilent à une arène où s’affrontent de redoutables gladiateurs. Notre engagement politique par ailleurs, n’est rien d’autre que la continuité du combat que nous avons toujours porté sur les plateaux de télévision », a-t-il dit récemment lors d’une interview accordée à « Seneweb ».

Pour Ina Diariétou Sané, étudiante en deuxième année à la faculté de Droit de l’Université de Dakar, Pape Djibril Fall a su gagner son estime car « c’est un homme bien, correct, éduqué, dont les discours séduisent ». La jeune étudiante espère que PDF remplira son rôle de député comme il le faut. Pour celle qui confie n’avoir eu aucune attraction pour la politique, si demain Pape Djibril Fall candidat à une élection présidentielle, « je n’hésiterai pas à voter pour lui », tranche l’étudiante la vingtaine qui dit, avec une mine joviale et taquine vouloir un jour avoir un époux « beau, tendre, intelligent comme PDF » au teint marron.

Abdoulaye Ndiaye embouche la même trompette que InaDiarry. Pour le jeune guide touristique qui habite à Mbour, Pape Djibril Fall a une ouverture d’esprit, un charisme, qui forcent le respect. « Je l’estime beaucoup », nous confie le jeune Ndiaye non sans dire que le pays a besoin de nouveaux hommes politiques comme Pape Djibril. Toutefois, Abdoulaye conseille au patron des « Serviteurs » de ne tomber dans le piège des manipulations.

Au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) où Pape Djibril Fall a effectué un « brillant » parcours selon ses camarades de de la 42ème promotion (2014), les témoignages sont presque unanimes quant à cette curiosité et cette envie inextinguible de la quête de connaissances de l’homme. Si l’engagement en politique du boss des « Serviteurs » a surpris certains, ce n’est point le cas pour ses camarades qui voyaient déjà, au temps de l’école, que PDF comme ils aiment l’appeler, avait des qualités qui le prédestinaient à ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Pape Amadou Sy, se remémore de ces temps nostalgiques, où lui et ses collègues de la 42ème Promo du Cesti, étaient presque « éblouis » à chaque fois que leur camarade PDF monopolisait la parole pour débattre d’un sujet dont la pertinence et la manière dont le célèbre chroniqueur de la Télévisions Futurs Médias (Tfm) le disséquait point par point. Journaliste à la télévision « 7TV », Papa Amadou Sy est submergé par un sentiment de fierté. Et pour Sy, c’est sûr que ce même sentiment habite la presque totalité de la 42ème Promo d’où est issu Pape Djibril Fall et dont les initiales « PDF » seraient une appellation que lui ont donnée ses camarades du Cesti. « PDF était un friand de débats », se souvient Papa Sy pour qui leur collègue était d’ailleurs parmi les « plus grands débatteurs de la classe ».

Mais, PDF c’est aussi quelqu’un qui sait et aime défendre les couches vulnérables du Sénégal. A en croire Papa Amadou Sy, « en classe, quand il (PDF) prenait la parole, on sentait sa soif inextinguible de la connaissance, il aime la perfection. PDF prônait toujours l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises les plus défavorisées. »

« En classe, dans les débats, PDF prônait toujours l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises les plus défavorisées »

Pour Papa Amadou Sy, PDF mérite ce qu’il a eu aujourd’hui en politique, à savoir son poste de député. « C’est quelqu’un de très ambitieux. Il est jeune, il est constant dans ses convictions, il est bien éduqué et c’est un homme affable au sourire facile », confie le journaliste de 7TV, visiblement satisfait des résultats (du scrutin législatif) qu’a obtenus son camarade de promotion à qui il souhaite un avenir radieux dans la politique. « Car, c’est un jeune qui a un avenir prometteur », Mais, pour faire un long chemin PDF doit être vigilant. Car, il est entré dans un terrain glissant, avertit son ami et collègue Papa Amadou Sy non sans lui souhaiter un mandat réussi à l’Assemblée nationale.

Les témoignages de Papa Amadou Sy semblent avoir échos ces dires de PDF qui disait sur Seneweb : « Un coup d’éclat de projecteurs jaillira sur toutes leurs préoccupations, une fois à l’Assemblée nationale, avec des propositions concrètes qui iront dans le sens de leurs résolutions. Notre engagement n’est motivé en rien d’autre si ce n’est être au service exclusif du peuple sénégalais. »

PDF ne s’adjuge guère d’être le meilleur. « Docile et humble », le sortant du Cesti n’a qu’un seul justificatif pour s’être engagé en politique : C’est le peuple sénégalais. Le contraire aurait étonné. Car, comme l’a témoigné son camarade de promo Papa Amadou Sy, PDF a toujours défendu le peuple, même en étant étudiant.

Pour Seydou Diao qui a connu Pape Djibril Fall, au physique moyen, un peu élancé, le sourire en coin, projeté sur un visage affable et jovial, à travers ses interventions dans l’Émission « Diakarlo » à la TFM, le journaliste était « pertinent » à fois qu’il prend la parole et « j’espère que ses prises de position peuvent lui apporter quelque chose en étant député à l’Assemblée nationale.»

Aussi paradoxal que cela puisse sembler, Pape Djibril Falljouit même d’une certaine considération au sein d’autres militants de l’opposition.
C’est le cas de Moussa ThiendallaDiouf, « récalcitrant » de Bess Du Niakk de Sérigne Mansour Sy Diamil qui a récemment décidé de rejoindre le camp du pouvoir pour travailler avec Macky Sall. Pour le nouveau sympathisant de Yewwi Askan Wi, enseignant de son état, Pape Djibril a un avenir prometteur. Le jeune instituteur est d’avis que PDF peut devenir président de la République. Mais, selon Moussa Diouf, il faut, pour cela, que le jeune Pape soit ancré dans l’opposition, qu’il reste cohérent…

Même dans la jungle politique, Pape Djibril Fall est chanceux d’être jusque-là épargné d’acerbes animosités. Le jeune PDF a plutôt des « conseillers » qui, à l’instar de la majeure partie des populations notamment les jeunes, magnifient son engagement politique et saluent sa manière de faire.

Pour Mamour Cissé, un collaborateur du président Macky Sall et président de la formation politique Parti Social Démocrate(PSD/Jant-Bi) « Pape Djibril Fall en train de faire son petit bonhomme de chemin en politique et on le suit avec attention ». M. Cissé estime que « s’il (PDF) créée sa proprevoie, tout en évitant de suivre des pyromanes qui sont dans des logiques guerrières, et qu’il sache que être dans l’opposition ne veut pas systématiquement dire tirer sur tout ce qui bouge, avec une posture républicaine, oui avec l’alternancegénérationnelle il peut faire son petit bonhomme de chemin ».

Cependant, le chef du PSD Jant-Bi souligne qu’ « il faudra qu’il sache aussi que la politique n’est pas une fin en soi, que la politique n’est pas un métier, il faudra plus que jamais qu’il ait un métier, qu’il ne vive pas de politiquer, car c’est le fait de vivre de politique qui mène à des compromissions ».

Enfin, l’ainé de PDF en politique, estime qu’« il faut qu’il trace sa voie, qu’il soit au service du peuple avec qui il a signé un contrat déterminé de cinq ans à l’issue des législatives ».

Aujourd’hui, « PDF » a du pain sur la planche. Le chroniquer de l’émission « Diakarlo » qui l’a rendu célèbre auprès de beaucoup de Sénégalais, n’a pas droit à l’erreur. Ses prises de positions à la télé doivent se refléter à l’Assemblée nationale. Pape ne doit point chercher à plaire mais il doit continuer à être constat et cohérent pour que les Sénégalais qui l’ont poussé à être député puisent encore, s’il le faut, faire de lui un président de la République. De toute façon un jeune politique aguerri est né. Le chemin ne fait que commencer !

S dakartimes.net

Réhabilitation de la maternité du village Teumb Mbaye : quand une pluie de prières et remerciements retombe sur Bougane

Bâtiments remis à neuf, salle d’accouchement newlook, de nouveaux équipements et matériels à sa disposition, le moins que l’on ne puisse dire est que la maternité du village Teumb Mbaye renait de ses cendres. Bougane Guèye Dany, le leader de la Coalition Gueum Sa Bopp est passé par-là…Même si quelle que soir la grandeur d’un acte, seul, « merci- le petit mot » peut exprimer sa gratitude, une pluie de prières et remerciements semble retomber sur Bougane.

Le leader de la Coalition Gueum Sa Bopp surprendra toujours son monde. Cachés derrière une grande humilité et discrétion, le côté talibé oblige, l’élan de solidarité de Bougane Guèye est difficilement mesurable. Non seulement, il a convoyé du matériel tout neuf pour la maternité du village Teumb Mbaye, situé dans la commune de Kab Gaye, département de Kébémer, mais à le voir modestement vêtu et très impliqué dans les travaux comme un ouvrier, certains n’ont pas manqué de se poser la question : « Est-ce que c’est vraiment le Bougane dont on parle ? »
Pourtant, si ! Et à l’arrivée, non seulement Le leader de la Coalition Gueum Sa Bopp a remis à neuf cette maternité, mais il vient de soulager toute une population, non seulement de Teumb Mbaye, mais aussi d’autres villages environnants.
Et surprise ! Au lieu de s’attendre à des félicitations, c’est lui qui a remercié les autres avec ce post :
« Grand merci à tous ceux qui ont participé hier aux travaux de réhabilitation de la maternité du village Teumb Mbaye (Département. de Kebemer) dont le matériel datait de 1982. Tout le matériel médical et d’assistance a été renouvelé grâce aux concours des membres du Mouvement Gueum Sa Bopp. A très bientôt pour une autre action avec le projet « Seddo Thiono yi ». »
Mais du coté des populations, comme de ses militants, des témoignages et remerciements lui sont revenus. C’est comme si une pluie de prières et bénédictions se déversait sur Bougane
« Pour cet élan solidaire et patriotique. Qu’Allah swt vous soutienne dans vos initiatives sociales et solidaires. Un geste noble vraiment venant d’un homme qui ne cesse de surprendre les sénégalais de par sa grandeur » « Vraiment président on est fier de vous qu’Allah vous comble de ses bienfaits. » Disent les uns

« Le mérite vous revient très cher président merci infiniment pour cet acte de noblesse et de citoyenneté. On vous réitère notre engagement c’est un grand plaisir de travailler avec vous », témoignent d’autres
Mais la cerise sur le gâteau, c’est ce témoignage de Boubacar Camara, un leader de parti et membre d’une autre coalition qui dit dans un post sur son apport incontestable à la victoire de l’opposition:
« Une mention spéciale doit être accordée à la Coalition Gëm sa Bopp, injustement éliminée de la course. Malgré cette mise à l’écart, dans une cohérence et avec une mobilisation qui forcent le respect, elle a constitué un soutien de taille pour l’opposition. »

[Exclusif] Gabrielle Kane n’à pas donné de l’argent au KhalifeTouba : Le détail de ses dons …

Gabrielle Kane
Gabrielle Kane

Gabrielle Kane n’a pas donné au khalife général des mourides 67 millions F CFA cfa comme annoncé par certains. 
Le démenti a été fait par une source autorisée de Seneweb proche de l’entourage de Serigne Mountakha Mbacké. 
Toutefois, notre interlocuteur de préciser que Gabrielle Kane a mis à la disposition du district sanitaire de Touba un important lot de matériels. Par ailleurs, la valeur totale de don est en deçà de la somme avancée, d’après la même source. 
Seneweb vous livre les détails du lot de matériel réceptionné par Dr M.N au nom du médecin-chef Ndèye Maguette Diop. 
« 17 lits d’hospitalisation, 19 matelas, 3 lits de pédiatrie accompagnés de matelas, 2 déambulateurs, 40 plateaux de soins, 2 chariots de visite, 7 chaises roulantes, 13 chevets pour lit, 12 fauteuils roulants, 2 cartons de gants d’examen, 10 tables mobiles pour malade hospitalisé, 3 chariots de soins, 6 tabourets pour soins infirmier , 4 tables de consultations  » lit-on dans un document  signé par la donatrice et le récepteur. 

Vidéo-Enterrement de François Mancabou: Les prédictions mystiques de son frère « Kép kou Tak si Dé Gui dingaa »

Enterrement de François: Les prédictions mystiques de son frère « Kép kou Tak si Dé Gui dingaa »

Cumul des mandats : Birame Soulèye, Bara Gaye, Ahamed Aidara, Barth face à la charte de l’opposition

Birame Soulèye, Bara Gaye, Ahamed Aidara, Barth
Birame Soulèye, Bara Gaye, Ahamed Aidara, Barth

La principale coalition de l’opposition s’est engagée dans sa charte, à ne pas accepter de cumul des mandats de député et de maire, de la part de ses membres. Au vu des contraintes que cet engagement impose à certaines de ses figures les plus importantes, on se demande si ces personnalités pourraient tenir leur parole.

Par Mohamed GUEYE – La nouvelle Assemblée nationale qui sera bientôt installée, présentera un visage inédit dans l’histoire du Sénégal, avec une majorité des plus relatives pour le pouvoir, et surtout une opposition radicale décidée à lui mener la vie dure. Néanmoins, la question que beaucoup se posent actuellement, est de savoir quels visages vont représenter ladite opposition radicale.

On se rappelle en effet que Pastef/les Patriotes, dirigée par Ousmane Sonko, avait préconisé le non-cumul des mandats électifs, ce qui a été adopté par la charte de Yewwi askan wi. Il était entendu, par tous les acteurs et observateurs, que les nouveaux entrants de l’Hémicycle devraient, s’ils ont des mandats d’élus locaux, de faire le choix de se délester de l’une de leurs casquettes.
Il n’y a guère, M. Abass Fall, Conseiller municipal Yewwi de Dakar, rappelait certains de ses camarades à l’ordre, en disant que certains des nouveaux députés avaient un choix à faire : «Birame Soulèye Diop devra choisir entre son mandat de maire et celui de député, parce qu’il ne pourra pas cumuler les deux. La charte est claire sur ce point.» M. Fall ajoutait même qu’en cas de résistance, la coalition avait les moyens de contraindre le récalcitrant, au point même d’envisager son éventuelle exclusion !

Cependant, le maire de Thiès-Nord n’est pas le seul dans cette situation. Parmi les autres personnalités remarquables de Yaw qui seront affectées par cette convention interne, on peut citer Ahmed Aïdara, le maire de la Ville de Guédiawaye et élu Yaw du département.

Il y a aussi Bara Gaye, le maire de Yeumbeul et député Yaw de Keur Massar, Oumar Cissé, maire de la Ville de Rufisque et député du département éponyme. Sans oublier, enfin, la figure la plus remarquable du lot, le maire de la Ville de Dakar, Barthélemy Toye Dias, élu député.

Au cours d’une émission télévisée, M. Dias se vantait du travail remarquable qu’il allait accomplir à l’Assemblée, en compagnie de ses pairs, Guy-Marius Sagna et Ahmed Aïdara, et commentant que «Macky aura enfin une Assemblée digne», par la qualité des débats sans doute. Est-ce à dire que dans sa tête, Barth’ aurait déjà choisi d’aller siéger à l’Assemblée, en renonçant à son moelleux fauteuil à la mairie de la Ville et l’énorme budget qui va avec ? Personne n’est convaincu de cette hypothèse. Même si certains de ses proches faisaient état en privé, de son rêve d’occuper le fauteuil de président de l’Assemblée. Quid alors de cet engagement de non-cumul ? La même question est valable pour les maires de Yeumbeul, Guédiawaye et Thiès-Nord. Aussi prestigieux que soit le poste de député du peuple, il n’offre pas autant de leviers politiques qu’une station de maire, même d’un quartier d’une agglomération moyenne comme Thiès.

D’autre part, pour des gens qui ont professé qu’ils allaient faire la politique différemment de ce qui a été fait jusqu’à présent par «le Système», qui se sont fait un malin plaisir de rappeler à Macky Sall ses reniements et revirements, entamer un ou des mandats par un parjure n’augurerait pas d’une ferme volonté de changer radicalement les choses. Mais on a le temps de voir venir !
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Soutien financier à Sonko : Pape Diop raconte ce qui s’est passé

Pape Diop est formel : il n’a jamais apporté un soutien financier au président de Pastef. «Je n’ai jamais aidé Sonko (Ousmane). Il n’a jamais reçu un franc de moi», a déclaré le président de Bokk Gis Gis dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

Le député nouvellement élu admet qu’il a eu des contacts avec le maire de Ziguinchor, juste après son licenciement de la Fonction publique et à la veille de la dernière présidentielle. Mais, s’empresse-t-il de préciser, il n’a jamais été question d’argent.

Il raconte : «Sonko, après avoir quitté la DGID (Direction générale des impôts et domaines) est venu me voir deux ou trois fois. Il m’a dit, à l’époque : ‘Je viens d’entrer en politique et je voudrais avoir une collaboration avec vous’.»

Il y a eu une autre rencontre entre les deux hommes. Pape Diop : «En 2019, après les parrainages, il est venu et m’a dit : ‘Je n’ose pas vous demander de me soutenir, je sais que vous ne vous mettrez pas derrière moi, mais si vous pouvez m’aider, il faut m’aider’. Malheureusement, il n’a pas eu cette chance. J’aurais bien voulu à l’époque, mais on était tous dans l’opposition.»

AMA BALDÉ VS GRIS BORDEAUX FICELÉ

AMA BALDÉ VS GRIS BORDEAUX
AMA BALDÉ VS GRIS BORDEAUX

Battu le 07 août dernier par Balla Gaye 2, Gris Bordeaux a encore décroché un autre combat contre Ama Baldé ficelé par Cadior Production. Une belle opportunité pour le fassois de refaire surface et faire plaisir à ses fans qui attendent sa victoire avec impatience. Les managers des deux lutteurs à savoir Khalifa de Gris Bordeaux, Abdou Bakhoum d’Ama Baldé et le promoteur ont paraphé le contrat ce matin. Suivez les images.

https://youtu.be/mGpMFMhWRZU
https://youtu.be/Mwsj8UtNQlI

Serigne Abdou Samad Mbacké : « On doit davantage protéger Serigne Mountakha parce que… »

Serigne Abdou Samad Mbacké : « On doit davantage protéger Serigne Mountakha parce que… »

Reçu par Serigne Mountakha : Le marabout de Sonko fait un témoignage fort sur…

Le représentant sur terre du défunt troisième khalife de Darou Mousty était, hier lundi, l’hôte de Serigne Mountakha Mbacké.
Serigne Cheikh Abdou Mbacké, fils de feu Serigne Cheikh Khady Mbacké, a été reçu par le patriarche de Darou Miname à Touba, a appris Seneweb.
Le marabout du leader politique Ousmane Sonko a profité de son audience avec le guide des mourides pour faire un témoignage fort sur le khalife.
Regarder les temps forts de la visite du marabout de Sonko auprès de Serigne Mountakha Mbacké, à travers cette vidéo :

Carnet Rose : L’arrivée du fils de Ndella Madior né à travers une mère porteuse, Moïse très content(Vidéo)

Carnet Rose : L’arrivée du fils de Ndella Madior né à travers une mère porteuse, Moïse très content(Vidéo)

Vidéo-Émouvant: les moments tristes de l’enterrement de François Mancabou

Émouvant: les moments tristes de l’enterrement de François Mancabou

Communiqué bureau municipal de Diass à propos des terres de l’ex CET

Par voie d’huissier, le maire de la commune de Diass avait le 7 juillet 2022 envoyé des sommations de déguerpir aux occupants des terres qui devaient à l’époque accueillir l’ex-Centre d’enfouissement technique.

A ce jour, aucun titre de propriété appartenant à des tiers n’a été produite à l’issue de ces sommations.

Toutes les informations en notre possession montrent qu’il n’y a pas eu de délibération en règle du Conseil municipal de Diass affectant tout ou partie de ce site à des tiers.
Par conséquent, tout acte produit pour soutenir le contraire relèverait du faux et exposerait ses auteurs et bénéficiaires au rigueur des lois et règlement du Sénégal.

Le bureau municipal informe l’opinion que toutes les dispositions seront prises pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire dans le seul intérêt de la Commune et en strict respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal, mais surtout que l’intérêt de la collectivité soit prise en charge.

Fait à Diass le 15 août 2022
Le bureau municipal

Obsèques de François Mancabou « Va François ! Va à notre Seigneur ! Va te reposer ! » Le message fort du député Guy Marius Sagna

La messe est dite. La cérémonie religieuse s’est déroulée à l’église des Martyrs de l’Ouganda à Dakar. Et elle sera suivie de l’enterrement de François Mancabou au cimetière catholique Saint-Lazare de Béthanie. Député à l’Assemblée nationale, Guy Marius Sagna a pris part aux obsèques. « Nous sommes allés aujourd’hui accompagner notre frère François Mankabou à sa dernière demeure et soutenir sa famille, sa communauté mancagne en ces moments difficiles de tristesse, de douleur. À Clémentine Coly femme d’un époux assassiné par Macky Sall et des policiers tortionnaires, aux enfants de François Mankabou, enfants d’un père assassiné par Macky Sall et des policiers tortionnaires, je vous présente à nouveau mes condoléances », a-t-il déclaré.
Cependant, l’activiste compte mener le combat jusqu’au bout. « Nous exigeons à nouveau lumière et justice sur les conditions inhumaines, cruelles et dégradantes ayant causé la mort de notre frère François Mankabou », lâche-t-il.
Sur ce, Guy Marius Sagna a ajouté : « Macky Sall, range ton épée avec laquelle tu as assassiné François Mankabou, Alexis Abdoulaye Diatta, Idrissa Goudiaby, nos 14 martyrs de mars 2021…et n’oublie jamais : qui tue par l’épée périra par l’épée ».

Doudou Ka a menti sur la dette de l’AIBD…un expert dévoile tout

Doudou Ka
Doudou Ka

Il n’est pas bon de mentir. Et surtout quand on est un DG d’une grande société publique comme L’AIBD SA. Doudou ka peut mentir aux profanes mais pas aux experts.

Au sortir des élections Législatives où il a été battu à Ziguinchor, Doudou Ka, le Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a trouvé une astuce pour ne pas être dans le viseur du Palais qui doit virer tous les ministres et DG qui ont perdu dans leur localité. Il a inventé de toutes pièces une info sur la dette de l’AIBD. (Voir sa publication sur les réseaux sociaux ci-dessous)

doudou

Mais comme le mensonge ne dure pas éternellement, la supercherie de Doudou Ka a été découverte par un cadre sûreté de l’aviation civile. Lisez attentivement comment la dette de l’AIBD a été remboursée…

Ce remboursement n’est ni du cash-flow dégagé par la Direction de AIBD qui est la société de patrimoine des infrastructures aéroportuaires du Sénégal dans sa nouvelle mission, ni une rubrique du service de la dette de l’Etat.

C’est une redevance dénommée RDIA (Redevance pour le Développement des Infrastructures Aéroportuaires) donnée en garantie auprès de banques internationales qui a servi au remboursement de la dette.

La RDIA est collectée depuis le 1er Avril 2005 jusqu’au remboursement complet de la dette financière contractée dans le financement de la construction et du développement du nouvel aéroport international Blaise Diagne

Cette taxe est perçue sur les billets d’avion au départ sur un taux actualisé de

54 € vers l’international en classe eco

68 € en classe affaire destination Afrique

81€ en classe affaire destination hors Afrique

2€ à destination d’un aéroport du Sénégal et de la Gambie.

Les ressources tirées de la Taxe RDIA étaient versées directement au niveau d’un compte séquestre d’une banque basée à Genève pour le remboursement de la dette contractée auprès des banques

Papa Lamine Diop

Cadre Sûreté de l’Aviation Civile

Kaolack : Une taxe de 1000 Fcfa au cœur d’un conflit entre la mairie et les chauffeurs de camions

Les responsables des camions « gros porteurs » et la municipalité de Kaolack sont en conflit ouvert depuis ce lundi. La taxe journalière de stationnement réclamée par les services du maire Serigne Mboup est au cœur du conflit.

Face à la presse, ces derniers ont déploré avec la dernière énergie, la nouvelle politique de la municipalité visant à imposer des taxes de stationnement aux gros porteurs à un coût jugé exorbitant parce que s’élevant journalièrement à 1.000 fcfa.

« La mairie nous a demandé de quitter l’ancienne gare routière de Kaolack sans cela, nous allons payer des taxes journalières de stationnement. Nous nous sommes levés pour manifester notre désaccord face à une telle décision « , a tapé du point sur la table Baye Niass Diagne, responsable des chauffeurs.

Une décision qui n’est pas du goût des routiers qui accusent la mairie de Kaolack d’avoir brûlé les étapes car elle n’a pas encore aménagé un endroit de recasement comme une piste ou une gare pour tous les véhicules qui passent dans la zone centre vers l’intérieur du pays ou la sous-région.

« Ils nous ont demandé de payer des frais de stationnement mais ceux-ci ne sont pas à la portée de nos bourses parce qu’ils l’ont fixés à 1.000 cfa par jour. Nous ne sommes pas prêts à s’acquitter de cette taxe et nous refusons de suivre la mairie dans sa logique« , a ajouté M. Diagne.

Comme si ce refus de payer ne suffisait pas, les chauffeurs comptent organiser une grande marche dans la commune de Kaolack si la municipalité persiste. D’ailleurs, ils n’excluent pas de délocaliser leurs activités vers Ndiaffate ou Kahone, deux communes périphériques du département de Kaolack.

Pape Diop : « Je n’ai jamais aidé Sonko… »

Pape Diop est formel : il n’a jamais apporté un soutien financier au président de Pastef. «Je n’ai jamais aidé Sonko (Ousmane). Il n’a jamais reçu un franc de moi», a déclaré le président de Bokk Gis Gis dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

L’ancien maire de Dakar, reconnaît qu’il a eu des contacts avec Ousmane Sonko, juste après son licenciement de la Fonction publique et à la veille de la dernière présidentielle. Mais, il précise, qu’il n’a jamais été question d’argent.

A l’en croire : « Sonko, après avoir quitté la DGID (Direction générale des impôts et domaines) est venu me voir deux ou trois fois. Il m’a dit: je viens d’entrer en politique et je voudrais avoir une collaboration avec vous ».

Il y a eu, après une autre rencontre. Cette fois-ci, explique Pape Diop : «En 2019, après les parrainages, il est venu et m’a dit : ‘Je n’ose pas vous demander de me soutenir, je sais que vous ne vous mettrez pas derrière moi, mais si vous pouvez m’aider, il faut m’aider. Malheureusement, il n’a pas eu cette chance. J’aurais bien voulu à l’époque, mais on était tous dans l’opposition »

Interpellé en plein discours, les images de l’arrestation de Karim Xrum Xax (vidéo)

« Je suis là parce que j’ai un entretien avec le DG (de l’Hôpital Le Dantec). N’ai-je pas le droit de le voir? ». C’est après avoir prononcé ces mots que l’activiste Abdou Karim Guéye (Karim Xrum Xax) a été interpellé par la police à la porte de l’Hôpital Le Dantec, bunkerisé par les forces de sécurité. Il a été arrêté tout comme plusieurs de ses camarades, venus protester contre la vente d’une partie de l’assite foncière de l’Hôpital.

(Vidéo) : Mya (Maabo) fraîche et stylée après sa perte impressionnante de poids

Mya a impressionné ses followers sur Tik Tok. Canon, la perte de poids de la chanteuse a surpris ses fans.

En jean et body de couleur noire, Mya est juste magnifique. Rappelons que la chanteuse et son époux ont dernièrement sorti un clip à la gloire du Prophète.

https://youtube.com/watch?v=Ffw6rtGZ6Ps

Acclamée «Yaye Sen Yaye», Titi émue demande à ses fans de ne pas gâcher la soirée

Après sa belle performance à Bercy de Youssou Ndour, Titi la lionne de la musique sénégalaise a encore tapé fort sur la table ce dimanche au Five.

Organisée Diéry Ngoné Production en partenariat avec Prince Art, la soirée a refuse du monde avec les fans de Titiyé .

Vêtue en robe rose classe et chic, Titi a montré qu’elle est vraiment une bête de scène avec une voix captivante.

Kawtef – Bagarre entre un ex-ministre et un militant de l’Apr

L’Apr est en mode rififi dans le Ferloo. Le Témoin fait cas d’un échange pour le moins houleux entre un militant de la première heure de l’Alliance pour la République et une haute autorité de l’Etat et ex-ministre dont le retour est annoncé pompeusement dans le prochain gouvernement de Macky Sall.

Ce dernier a occupé plusieurs postes ministérielles dont le plus en vue est le ministère de l’intérieur.

Et les mots ont volé très bas entre les deux hommes. En effet, relate le journal, tout est parti d’un article paeu hier sur le site Lavoixplus.com et dans lequel le militant et responsable de l’Apr indexe la timide implication de l’ancien ministre dans la campagne des législatives.

L’ancien ministre a alors pris son téléphone pour abreuver d’injures et menacer le militant de la première heure. Une plainte contre l’ancien ministre devrait même atterrir ce mardi sur la table du procureur de la République. Affaire à suivre !

Urgent – Arrestation musclée de Karim Xrum Xax devant l’hôpital Le Dantec

Abdou Karim Gueye alias Karim Xrum Xax a encore été arrêté par la police sénégalaise. L’activiste qui s’était rendu devant l’Hôpital Aristide Le Dantec “pour rencontrer le Directeur général Babacar Thiandoum avec qui il avait un rendez-vous”, selon lui, a été interpellé par les limiers sur place.
Karim Xrum Xax a été arrêté en pleine interview avec les journalistes. Il est accusé d’avoir organisé une conférence de presse devant l’hôpital Aristide Le Dantec dont le projet de reconstruction alimente les débats ces derniers temps.

Visite au Mali : Ce que Macky Sall et Assimi Goïta se sont dit

Hier, le président Macky Sall était au Mali pour rencontrer son homologue de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Une rencontre qui a permis aux deux chefs d’Etat de parler de plusieurs points.

Le premier concernait la question de la Transition malienne, rapporte Rewmi. Assimi Goïta s’est montré pragmatique et a affiché sa bonne volonté. Cela a permis au président en exercice de l’Ua, Macky Sall, de comprendre que la Transition est en bonne voie malgré les offensives terroristes dont la dernière sans précèdent, a visé une caserne militaire située à moins de 500 km de la frontière avec le Sénégal. Le Président Sall a estimé que la situation impose au reste de l’Afrique d’être au chevet du Mali et de l’aider à réussir sa Transition et à lutter contre le terrorisme.

La question des 49 soldats ivoiriens interpellés au Mali a également été évoquée dans les échanges entre les dirigeants malien et sénégalais. Le Président Sall a demandé à Goïta, au nom de l’Afrique et des relations de bon voisinage, de tout faire pour trouver une solution à cette crise. Il s’est aussi engagé à faire la même démarche auprès du Président Ouattara afin qu’on trouve rapidement une issue à cette mésentente pour que la sous-région puisse se concentrer sur la lutte contre le terrorisme qui est la question la plus importante. Le Colonel Goïta a salué l’initiative du chef de l’Etat sénégalais, et déclaré être ouvert à toute solution équitable.

L’inculpation des 49 militaires pour tentative de coup d’Etat ne signifie pas qu’une solution satisfaisante ne puisse être trouvée, et il n’est donc pas exclu qu’un dénouement heureux n’intervienne dans les jours à venir. Sur ce point, comme sur les autres, le Colonel Assimi Goïta s’est réjoui que le président de l’Ua privilégie une solution africaine car, assure le dirigeant malien, le continent ne doit pas être prisonnier de la géopolitique mondiale.

→ A LIRE AUSSI : Mali : Les touchantes images de Macky Sall, de passage chez feu Ibrahima Boubacar Keïta (photos)

A l’issue de la rencontre, le Colonel Assimi Goïta a remercié M. Macky Sall dont il dit qu’il a été le meilleur avocat du Mali depuis le début de la crise. Il a rappelé que le Sénégal s’était dès le début, opposé aux sanctions draconiennes que la Cedeao voulait imposer au Mali en août 2020, après le coup d’Etat contre l’ancien président IBK.

Dettes de l’AIBD : les chiffres que Doudou Kâ n’a pas dévoilés

Sept ans avant l’échéance, l’AIBD SA a réussi à rembourser les 600 millions d’euros (390 milliards de francs CFA) qu’il devait à ses partenaires financiers. Une prouesse qui permet au Sénégal de devenir propriétaire de son principal aéroport et de faire des économies substantielles qui seront consacrées au financement du projet Hub aérien. Mais ça, c’est la version servie par la direction générale de l’Aéroport. La réalité est bien différente. Et beaucoup moins reluisante.

Pour marquer la première année de sa fusion avec les Aéroports du Sénégal (ADS), la direction générale de l’AIBD SA a sorti un film intitulé «AIBD vision 2035 : Chronique d’une ambition annoncée». La vidéo tire le bilan d’étape de la fusion et trace les grandes lignes des projets en cours au niveau de la plateforme aéroportuaire, dans le cadre de la stratégie «Sénégal hub aérien».

Le directeur général de l’AIBD SA, Doudou Kâ, en a profité pour annoncer une bonne nouvelle. «AIBD est propriétaire entièrement de son principal aéroport pour avoir soldé l’ensemble des dettes contractées en 2011 auprès des partenaires financiers», a-t-il confié aux médias qu’il avait conviés à la projection de film.

Les dettes en question s’élèvent à 600 millions d’euros (390 milliards de francs CFA). Elles devaient être entièrement remboursées en 2029. Avec leu paiement anticipé, l’AIBD gagne sept ans. Il fait même mieux : «Nous avons pu négocier avec l’ensemble de nos partenaires financiers pour rembourser cette dette sans frais», a ajouté le patron de l’aéroport de Diass.

Ce qui permet au Sénégal, selon Doudou Kâ, au-delà de la souveraineté retrouvée en matière aéroportuaire, de faire des économies substantielles qui permettront de financer des projets comme la réhabilitation et la construction des aéroports de l’intérieur du pays ainsi que le Centre de maintenance aéronautique et l’Académie internationale des métiers d’aviation.

Les perfusions du ministère des Finances

Ce tableau idyllique ne colle pas avec la réalité, selon des informations de Seneweb. A en croire nos sources, l’Aéroport est «loin d’avoir payé ses dettes». «Au contraire, s’exclame une de nos sources. AIBD SA doit aux partenaires financiers plus de 100 milliards de francs CFA, rien que pour le financement des projets du Hub aérien. Il s’agit, notamment,du Centre de maintenance des avions, du Centre de formation aux métiers aéronautiques, et d’une partie des dépenses relatives à la réhabilitation et à la construction des aéroports régionaux.»

Notre interlocuteur informe que «le remboursement de ces 100 milliards devait être supporté par la Redevance pour le développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA) et payable sur huit ans». «A ce jour, poursuit-il, aucun remboursement n’a été payé. C’est l’Etat par le biais du ministère des Finances, qui se substitue à AIBD qui ne peut pas payer pour le moment du fait des conséquences de la crise de la Covid-19qui a foudroyé le secteur.»

A preuve, soufflent nos sources, quatre gros postes de dépenses sont supportés, pour le compte de l’AIBD, par les services de Abdoulaye Daouda Diallo. «Pour l’Académie international des métiers de l’aviation, entre février et septembre 2022, le ministère des Finances et du Budget a décaissé 19 milliards 754 millions 674 mille 912 francs CFA. Un autre versement de 11 milliards 503 millions 116 mille 609 est prévu pour 2023», renseigne nos informateurs.

Ces derniers précisent que «ces montants comprennent l’acquisition de huit hélicoptères pour 8 milliards de francs CFA, dont un peu moins de 6 milliards qui doivent déjà être payés par l’Etat courant 2022 ainsi que l’acquisition de huit avions type DA 40 DA et simulateurs FSTD pour 5 milliards 763 millions 444 mille francs CFA, déjà inscrits dans le budget 2022».

Il faut compter en plus, d’après nos informations, le financement d’une partie du projet des aéroports régionaux (plus de 30 milliards), du Centre de maintenance aéronautique (plus de 68 milliards) etde la construction et l’équipement de l’aérogare Fret de l’AIBD (12 milliards). «Sans compter que AIBD a contracté une dette de 11 milliards auprès d’une banque de la place, pour financer des projets biométriques et de sécurité, et les reversements non encore effectués auprès des acteurs de la plate-forme aéroportuaire des redevances collectées», soulignent nos interlocuteurs.

3 ha de Le Dantec : le prix du mètre carré dévoilé

Sur les six hectares et quelques de l’hôpital Aristide Le Dantec, trois seront mis en vente pour financer la rénovation de l’établissement de santé. Depuis l’annonce de la nouvelle, les rumeurs vont bon train au sujet de l’identité de présumés acheteurs et du prix du mètre carré.

Dans un entretien paru ce mardi dans les colonnes de L’Observateur, Papa Demba Diallo, le directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), qui conduit le projet, a apporté des précisions en ce sens. «Ce foncier ne sera pas vendu à moins d’un million de francs CFA le mètre carré», a-t-il révélé avant d’assurer qu’à la date du vendredi 12 août, «le terrain n’a été vendu à personne».

L’idée de vendre une partie de l’hôpital Le Dantec pour financer la réhabilitation de l’infrastructure vient du FONSIS, selon son directeur général. «Nous avions plusieurs options, mais le facteur temps est très important. Aujourd’hui, Le Dantec fonctionne au tiers de sa capacité», justifie Papa Demba Diallo.

Ce dernier ajoute : «Il y a beaucoup de bâtiments non occupés. Et parmi les bâtiments occupés, il y en a qui sont très vieux et l’équipement dès fois n’y est pas. Notre souhait est que Le Dantec soit le plus moderne et le plus rapidement possible.»

Ralliement à Benno : Pape Diop raconte les deux coups de fil de Macky Sall

Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

(Vidéo) Les tristes confidences de Gouy Gui sur Balla Gaye2 «Dama yobouwon si Serigne pour…«

(Vidéo) Le manager d’Ama Baldé tire sur Modou Lô : « Il a gâché le combat… »

manager d’Ama Baldé
manager d’Ama Baldé

Abdou Bakhoum, manager du lutteur Ama Baldé, ne manque jamais de tirer sur Modou Lô du fait de leur combat reporté sur blessure.

Il pense que Modou Lô est à l’origine de la non tenue de ce derby Pikine-Parcelles Assainies.

Il est au micro de Pape Maguette Bâ.

Regardez :

Boubacar Camara « Il est temps que le champ politique soit clarifié et que ceux qui s’opposent au pouvoir le fasse sans s’asseoir entre deux chaises »

Boubacar Camara
Boubacar Camara

Les résultats des élections législatives du 31 juillet 2022 rendent compte d’un changement historique avec la percée de l’opposition.
J’adresse mes vives félicitations aux coalitions YEWWI ASKAN WI et WALLU SENEGAAL pour ces résultats et surtout pour avoir fait preuve de pragmatisme politique et de dépassement en concluant l’alliance électorale dont je suis l’initiateur. C’est toujours une fierté de voir une idée mûrie dans le secret de son cerveau prendre une forme vivante. Cette inter coalition mérite les acclamations de tout le peuple sénégalais pour avoir montré que, malgré les atteintes flagrantes à ses droits et libertés, les injustices subies, la répression féroce ayant entrainé des morts atroces, l’élimination de la liste des titulaires de YEWWI et les multiples diabolisations, le combat légitime pour obtenir la majorité à l’Assemblée nationale était juste et réalisable. Il me plaît de souligner le leadership, le courage et la mobilisation de Ousmane SONKO pour arriver au résultat obtenu.

Une mention spéciale doit être accordée à la Coalition GËM sa BOPP, injustement éliminée de la course. Malgré cette mise à l’écart, dans une cohérence et avec une mobilisation qui forcent le respect, elle a constitué un soutien de taille pour l’opposition. Il en est de même de la coalition AAR SENEGAAL dont la démarche innovante, le profil des leaders et l’offre programmatique crédible ont réussi à l’imposer sur la scène politique. Au décompte final, on assiste à une cuisante défaite de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) du pouvoir en place qui ne dispose plus d’une majorité absolue (moitié des députés plus un).
Pour rattraper ce revers et tenter de « corriger » la volonté des électeurs, les tenants du pouvoir s’activent pour le ralliement des « députés ambulances » de la 9e liste. Même si une demi-douzaine de députés confirmaient leur migration vers les prairies marron-beige et que les élus qui paniquent devant la pression de l’opinion et refusent de décrocher le téléphone après avoir encaissé les moyens de campagne et bénéficié de la facilitation pour le parrainage, franchissaient le pas, ces ralliements et les combinaisons futures au sein de l’Hémicycle ne changeraient en rien le fait constant que la majorité des électeurs est favorable au changement déjà clairement exprimé à travers le nombre total de suffrages exprimés, supérieur à celui collecté par le pouvoir en place.

Néanmoins, il se pose un vrai problème d’identification des camps des acteurs politiques. Sous le fallacieux prétexte de la liberté de choix, l’opposition est en train de devenir une rocade où se côtoient, dans la suspicion quotidienne, des acteurs politiques sincères et engagés avec de vrais projets de changement de gouvernance, des acteurs en attente de changement de camp, des signataires de protocoles ou accords secrets, des « bras extérieurs » du pouvoir et de ses alliés, des groupes qui s’opposent le jour et complotent contre l’opposition le soir autour du bol de couscous, des « agents spéciaux de renseignement » pour rendre compte des faits et gestes de leurs « camarades », dresser des pièges et autres stratagèmes contre eux, former des blocs « anti-X » ou « anti Y » et des frustrés dans leurs relations avec les tenants du pouvoir.

Les alliances tactiques dictées par certaines circonstances et pour certaines élections sont parfaitement fondées. Mais, elles ne doivent pas servir de prétexte pour justifier la constitution d’un nid de transhumance qu’il convient de briser définitivement par tous les moyens, y compris par une loi anti-transhumance bien pensée.
Il est temps que le champ politique soit clarifié et que ceux qui s’opposent au pouvoir le fasse sans s’asseoir entre deux chaises, chacun à sa façon, en conformité avec ses convictions et chaque candidat à l’élection présidentielle constituant son propre plan A, et ceux qui rejoignent ou renforcent le pouvoir en place, le fassent ouvertement. Les Sénégalais ont besoin de cohérence et de constance, de tout simplement comprendre.

L’autre leçon à tirer du succès de l’opposition est qu’elle aurait été plus nette si le schéma d’une liste unique à tous les niveaux (national et départemental) était retenu. Malheureusement, l’accord s’est limité au niveau départemental, chaque coalition conservant sa propre liste nationale. Cette présence simultanée de deux listes (YEWWI et WALLU) a entraîné une dispersion des votes sans laquelle l’inter coalition aurait devancé la liste de Benno Bokk Yaakaar (coalition du pouvoir) et remporté huit (8) sièges supplémentaires : les deux (2) du département de Louga, les quatre (4) de Mbour et les deux (2) de Bounkiling. Ainsi, on aurait 88 députés au lieu de 80 pour YEWWI-WALLU et 74 au lieu de 82 députés pour BBY.

Il était évidemment plus facile pour l’électeur de choisir l’unique liste présentée par la coalition YEWWI-WALLU et non de voter pour l’une des deux listes séparées, en faveur celle ayant investi les candidats dans le département, même si ce n’est pas la liste de sa coalition. En plus, il a manqué du temps pour une bonne communication autour de cette combinaison inédite. De plus, l’effet d’entraînement inévitable du vote utile renforcerait les suffrages obtenus pour la répartition des députés sur la liste nationale proportionnelle.

Finalement, en dehors de l’épisode de notre liste de Dakar qui a failli se noyer dans les sueurs froides de la piscine olympique, l’opposition s’est tirée deux balles dans les pieds. D’une part, elle a perdu huit (8) députés à cause de la dispersion des votes sur deux listes séparées, ratant ainsi l’occasion de détenir la majorité absolue, de prendre la présidence de l’Assemblée nationale avec toutes les prérogatives qui s’y attachent sans compter le positionnement décisif dans la gouvernance de l’Assemblée et d’imposer la cohabitation (n’en déplaise à ceux qui s’adonnent à un juridisme insipide !) au pouvoir en place qui aurait été contraint à la retraite anticipée et son chef à s’acquitter d’un minuscule calendrier dominé par des voyages internationaux pour vanter la démocratie sénégalaise et les dernières inaugurations avant les discours d’adieu, des « baalu aq » et autres remords.

D’autre part, l’opposition, notamment la coalition YEWWI ASKAN WI a raté l’occasion d’envoyer à l’Hémicycle des figures marquantes qui se sont battus vaillamment, à cause d’un mauvais remplacement d’une personne mineure. La façon dont le pouvoir a profité de cette erreur mineure qui aurait pu être régularisée montre qu’il avait bien compris l’enjeu,

L’opposition doit froidement admettre ces manquements aux graves conséquences et situer les responsabilités pour l’avenir. L’essentiel est que les leçons soient tirées de ces revers historiques que nous ne pouvons pas imputer au régime de Macky SALL, avec humilité et objectivité. Maintenant que nous avons raté la course avant le sifflet final, de grâce ne ratons pas le dernier virage !

La situation laisse un goût d’inachevé. Le pouvoir a perdu la majorité absolue et tente de se rattraper par le jeu de la transhumance tandis que l’opposition a perdu la cohabitation et doit se rattraper par une posture de chevalier dans sa dignité légendaire en hommage à nos anciens qui se sont battus pour la démocratie et la liberté et à la mémoire des morts pour la noble cause.

Dans tous les cas, le pouvoir panique car le ciel s’assombrit sur le projet d’une troisième candidature de Macky SALL. La porte de sortie lui a été clairement indiquée et la chaussée législative du tripatouillage de la Constitution se rétrécit et est devenue glissante.

Au regard des résultats des élections législatives, le Sénégal a l’opportunité d’apprendre par l’expérience, à vivre une situation inédite, à considérer, tout compte fait, comme entrant dans l’ordre normal des choses que le suffrage universel ait produit une Assemblée nationale équilibrée. Jouons tous la carte de l’apaisement et faisons maintenant de la vraie politique en confrontant nos idées et propositions, dans le respect réciproque de nos convictions.
Le pays a besoin de se mettre au travail dans la continuité de l’État et la stabilité. Le pouvoir en place a l’obligation d’accepter cette nouvelle configuration de l’Assemblée nationale. Le monde et surtout l’Afrique, nous regardent.

Aujourd’hui, il appartient au Président de la République de mettre en place un Gouvernement (Premier ministre et ministres), dont la fréquentation de l’Assemblée nationale ne doit pas être marquée par des heurts durables et fréquents au point d’installer un bras de fer entre les acteurs politiques, source de blocages persistants. C’est à ce prix que le Sénégal réussira à passer ce virage sensible en garantissant le fonctionnement correct des institutions. Mais tout indique que le Président Macky Sall optera pour un gouvernement de survie politique de son régime et ne ménagera aucun effort pour conserver le pouvoir, notamment en déposant directement sa candidature en 2024.
A bon entendeur, salut !

Bien évidemment, c’est le moment pour l’opposition disposant d’un projet alternatif de société crédible de se souder et de fixer d’ores et déjà les orientations conformes aux promesses faites aux électeurs et d’indiquer clairement au pouvoir que « rien ne sera plus comme avant » et qu’il faut mettre de l’ordre dans ce pays dont elle est actionnaire majoritaire.

Dans plusieurs domaines, les urgences se bousculent mais tout ne peut pas se conclure et avoir un effet immédiat et appréciable pour les populations en peu de temps. Qui trop embrase, mal éteint !
La nouvelle opposition parlementaire doit rapidement mettre sur la table sa vision en matière de défense des libertés publiques, de soutien aux personnes vulnérables particulièrement les enfants, les femmes et les personnes âgées, de transparence électorale, de protection de la société, notamment la jeunesse contre les travers sociaux, de promotion du secteur privé national, d’impartialité de la justice, de financement alternatif du développement à la place de l’endettement public excessif, de sauvegarde des ressources naturelles, d’équité territoriale, de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et de priorisation adéquate des investissements.

Enfin, les élections législatives de 2022 ont mis à nu les obstacles artificiels à la libre participation qui pèsent sur le système électoral sénégalais à travers la caution, le parrainage et la parité. Il ne s’agit point de les supprimer. Il convient de les réformer dans une démarche consensuelle. En ce qui concerne la caution, il faut alléger les modalités de sa constitution (montant fixé par la loi, constitution par anticipation avec un système de provision sur une durée à déterminer, acceptation de toute forme de paiement sous réserve du contrôle de l’origine licite des fonds entre autres). Quant au parrainage, il doit être maintenu au moins pour l’élection présidentielle avec un changement fondamental consistant à accepter que tout électeur puisse parrainer au plus, trois candidats. Le système de contrôle du parrainage doit être transparent, doit associer les acteurs politiques au contrôle, être entièrement automatisé et validé en temps réel. Pour la parité, elle doit connaître une grande souplesse pour la régularisation en cas d’erreur dans la confection des listes jusqu’à la délivrance des bons à tirer du bulletin de vote qui doit désormais être un bulletin unique.

Deux réformes majeures sont également souhaitables pour faciliter l’inscription des primo votants et améliorer le contrôle effectué par la Commission électorale nationale autonome (CENA). Il s’agit d’une part de procéder automatiquement à l’inscription de tous les citoyens en âge de voter, de procéder aux radiations d’office pour ceux qui ont perdu leur droit et d’ouvrir une période de radiation volontaire pour les citoyens qui ne veulent pas exercer leur droit de vote dans la mesure où le vote n’est pas obligatoire au Sénégal.

Il s’agit, d’autre part, d’ouvrir la CENA aux représentants des partis, listes ou candidats dans la phase du recensement des procès-verbaux et de créer des commissions locales de dépouillement et de recensement des votes à la tête desquelles siègent des magistrats.
Pour terminer, on ne cessera pas de réclamer que l’organisation des élections soit placée sous la tutelle d’une autorité indépendante.

Boubacar CAMARA
Kamâh
Août 2022

Dettes de AIBD à SENELEC : Quand Doudou Ka mélange les pédales

Doudou Ka
Doudou Ka

Si seulement, le ridicule pouvait tuer ! Le tonitruant Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD.SA) Doudou Ka vient de se fendre d’un communiqué de presse à propos d’une supposée dette à Sénélec. Doudou Ka a tenté maladroitement de démentir les propos de Alassane Bâ, secrétaire général du Syndicat unique et démocratique des travailleurs de l’énergie (SUDTE) qui a fait une sortie sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM).

Alassane Bâ a ainsi soutenu : « L’administration ne paye pas. Nous avons les foras, les collectivités locales, la DM, AIBD. Vous avez entendu avant-hier le directeur dire qu’ils ont déjà payé leur créance. Ils nous doivent concernant l’AIBD 5 milliards de F CFA. Au moment où ils sont en train de se glorifier pour dire qu’il a réglé avant 2022, nous lui demandons de passer à la caisse ».

Il n’en fallait pas rajouter plus pour que Doudou Ka se mette dans tous ses états et sorte de ses gonds.  Lui qui, il y a quelques jours encore déclarait à qui voulait l’entendre que l’AIBD.SA a épongé toutes ses dettes, ne peut accepter de se faire contredire si facilement par un impertinent syndicaliste de la SENELEC.

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Doudou KA Directeur général de la Société « Aéroport International Blaise DIAGNE » (AIBD SA)

Surtout qu’il est dans une opération de rachat, de charme auprès de l’opinion publique nationale et du Chef de l’Etat Macky, après avoir honteusement mordu la poussière, avec tous les moyens à sa disposition face à Guy-Marius Sagna à Ziguinchor, lors des élections législatives. Doudou Ka sait que le Président de la République Macky Sall va prendre des sanctions à l’encontre de tous les responsables de son parti à qui des postes de responsabilité sont confiés, et qui ne peuvent même pas gagner dans leur localité.

Doudou Ka cherche à attirer les attentions ailleurs, et à distraire. Malheureusement pour lui, il va payer pour sa réponse très maladroite à l’endroit du syndicaliste Alassane Bâ. Ainsi, argue-t-il dans son communiqué de presse : « AIBD.SA se désole profondément que des syndicalistes de Senelec puissent confondre des dettes d’une société anonyme à capitaux privés majoritairement étrangers, LAS.sa, concessionnaire et exploitant de notre aéroport de Diass avec celles de la société anonyme détenue à 100% par l’État, AIBD.SA, qui est propriétaire et concédant de l’aéroport AIBD et qui n’a à ce jour, aucune dette envers SENELEC. C’est comme si on demandait au bailleur de payer les dettes de son locataire ».

Vraiment, c’est le monde qui se trouve à l’envers. Doudou Ka avait-il besoin d’un tel exercice pour ne rien dire finalement. Alassane Ba ne fait pas de différence, dans un jargon propre aux syndicalistes, ne fait pas de différenciation entre AIBD et AIBD.SA. Il parle d’une dette que l’on doit à la SENELEC, qu’il s’agisse de LAS.SA à proprement parler, la responsabilité de AIBD.SA ne saurait être dégagée. LAS.SA est adjudicataire auprès de AIBD.SA d’un contrat d’exploitation. Doudou Ka doit revoir sa copie et ses leçons apprises à l’école.

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La Société nationale d’électricité (Senelec)

Comment peut-il dégager la responsabilité de AIBS.SA dans cette affaire, en soutenant que : « C’est comme si on demandait à un bailleur de payer les dettes de son locataire » ? Dans ce cas de figure qui est une affaire commerciale, le bailleur est tout aussi fautif que le locataire. Si LAS.SA traîne des dettes et que demain, son contrat avec AIBD.SA est rompu, cette dernière doit répondre de tous ses passifs.

La SENELEC peut bien en représailles, pour recouvrer les dettes que lui doit LAS.SA couper le courant à l’AIBD. Dans ce cas, qui va en subir les conséquences ? Naturellement, tous les services aéroportuaires. Que Doudou Ka aille revoir sa copie et trouver ailleurs les prétextes pour son opération de rachat auprès du Chef de l’Etat Macky Sall, après avoir perdu lamentablement à Ziguinchor, lors des législatives.

(Vidéo) 15 Août à Ngor: Scène p0lémique «gel bi Amna fitt » soumako Diapé damakay…. »

15 Août à Ngor
15 Août à Ngor

Vidéo-Transhumance de Pape Diop: Abou Diallo verse sa colère sur Sonko et avertit Pape Djibril Fall

Transhumance de Pape Diop: Abou Diallo verse sa colère sur Sonko et avertit Pape Djibril Fall

Ngouda Mboup : « Depuis 8 mois, l’Etat fonctionne avec un Gouvernement démissionnaire »

Ngouda Mboup
Ngouda Mboup

Dans un post, dimanche, Ngouda Mboup a annoncé que depuis 8 mois, l’Etat fonctionne avec un Gouvernement démissionnaire.

« La nomination d’un premier Ministre à la tête d’un nouveau Gouvernement est une exigence constitutionnelle depuis le 21 décembre 2021« , a indiqué l’enseignant-chercheur en Droit public à l’Ucad.

Il ajoute que le président de la République – Macky Sall – est juridiquement contraint.https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fmboup.mouhamadoungouda%2Fposts%2Fpfbid02qaBSs1vPiibreYfNN6dx2sX6LnjBTz9bCWnPLXTd5E5xig74tpvei8DenjPFQUmBl&show_text=true&width=500

Retour Premier ministre

Le président Macky Sall avait annoncé le rétablissement du poste le 24 novembre 2021. L’Assemblée nationale a voté le projet de loi en ce sens le 10 décembre. La fonction de chef de gouvernement avait été supprimée à la surprise générale en 2019. Le chef de l’État a justifié son retour par ses nouvelles responsabilités à la tête de l’Union africaine. Mais jusque-là, pas de Premier ministre.#Gouvernement #NgoudaMboup 

(Vidéo) La réponse salée de Akhloul Brick à Pape Sidy Fall « Dou yaw yagnouy wakh lougnouy deff… »

Akhloul Brick à Pape Sidy Fall
Akhloul Brick à Pape Sidy Fall

Le célèbre animateur Pape Sidy Fall avait fait une sortie pour avertir le groupe de Rap Akhloul Brick. Lequel prépare un featuring avec Ndiolé Tall pour un nouveau single « Na Yakou ».

Le groupe indexé a fait une sortie pour répondre sévèrement à Pape Sidy Fall.
« Le hip-hop n’a jamais été une bonne mœurs et tu es trop petit pour nous dire ce qu’on doit faire », déclare Ara

Fête de l’Assomption : Bougane Guèye Dany magnifie l’élan de la communauté chrétienne, un modèle achevé du dialogue interreligieux.

Bougane Guèye Dany
Bougane Guèye Dany

Célébrée annuellement, le 15 août, l’Assomption est une des grandes fêtes de la communauté chrétienne. C’est la commémoration de la gloire de Sainte Vierge Marie, la mère de Jésus Christ, avec DIEU au terme de sa vie terrestre. Dans un message posté sur Facebook, Bougane Guèye Dany a magnifié l’élan de la communauté chrétienne. Un modèle achevé du dialogue interreligieux, selon le leader du mouvement Gueum Sa Bopp.
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A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré ce lundi 15 août, l’Assomption qui est une des grandes fêtes de la communauté chrétienne. Une occasion saisie par Bougane Guèye Dany, le leader du mouvement Gueum Sa Bopp pour adresser un message à cette communauté.
« En ce jour, solennité de l’assomption qui marque la « montée au ciel de la bienheureuse Vierge Marie », la mère de Jésus ; je souhaite à la communauté catholique une bonne fête. Que les grâces de ce jour inondent vos familles et que le Tout-puissant accepte la dévotion de ce jour. », A-t-il posté sur sa page Facebook.

Bougane Guèye Dany a aussi magnifié le contrat moral pour une stabilité du pays, du continent, qui semble lier la communauté chrétienne au peuple sénégalais
« Occasion saisie aussi pour vous exprimer notre fierté pour votre engagement sans faille dans le dialogue islamo- chrétien. Vive le Sénégal… modèle achevé du dialogue interreligieux. » A magnifié le leader de la Coalition Gueum Sa Bopp, qui malgré sa détermination pour un profond changement et un Sénégal meilleur, s’est toujours éloigné de la violence et du radicalisme…