L’arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang, poursuivi pour diffusion d’information de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie, suscite de multiples réactions.
Interpellé sur cette question par nos confrères d’iRadio, le chroniqueur judiciaire Daouda Mine indique que la liberté d’informer se heurte sur le secret défense. ‘’Cet article-là dispose que le journaliste, technicien des médias sans entrave sur tous les faits et intérêts publics d’investigation, ont droit au libre accès à toutes les sources d’information et d’enquête, sans entrave sur tous les faits d’intérêt public, sous réserve du secret défense, du secret de l’enquête, de l’instruction et de la réglementation applicable à l’accès à certaines structures’’.
D’après lui, le journaliste doit se conformer aux règles, surtout quand l’information est classée top secret. ‘’Ce qui veut dire quoi ? C’est que, à chaque fois que nous sommes face à une information, nous devons veiller à ce que cette information-là réponde aux critères et respecte la législation sénégalaise. Donc, nous sommes au Sénégal, dans un pays qui est régi par un certain nombre de textes et nous journalistes, nous n’avons pas le droit d’entraver ces règles-là’’.
Pour le cas de Pape Alé Niang, le chroniqueur judiciaire estime que la loi ne vise pas seulement le journaliste. Il informe que la personne qui donnerait les documents au journaliste Pape Alé Niang, est plus sanctionnée par la loi. ‘’Cet article 363 là ne vise pas principalement les journalistes ; il vise principalement les personnes qui sont dans le cadre d’une enquête, qui détiennent des secrets professionnels et qui font en sorte que ces secrets professionnels-là se retrouvent sur la place publique’’.
‘’Aujourd’hui, quoi qu’on puisse reprocher à Pape Alé Niang, il n’a pas dressé un procès-verbal, il n’a pas fait une enquête interne de la gendarmerie et, par conséquent, il n’était pas censé détenir cette information-là. La personne qui lui a donné cette information-là, c’est cette personne-là qui est passible de l’article 363. Lui, à la limite, on pourrait lui reprocher d’avoir été le complice de cette personne-là’’, précise-t-il.
Birahim Seck aussi a réagi suite à l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang, ce dimanche par des éléments de la Sûreté Urbaine.
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« Nous attendons du Procureur de la République une sortie, pour nous informer, sur les faits reprochés au journaliste Pape Ale Niang pour permettre aux Sénégalais d’en apprécier la substance en toute responsabilité« , a posté le coordonnateur du Forum Civil dans un Tweet.
Ousmane Sonko a été entendu, le 3 novembre 2022, dans le fond de l’affaire de viol qui l’oppose à la dame Adji Raby Sarr. L’audition s’est déroulée sans grand encombre. Le leader du Pastef s’est présenté normalement devant le juge, comme le font tous les justiciables qui, tous les jours que Dieu fait, vont répondre aux convocations des magistrats. Il y a eu beaucoup de peur et d’appréhension quant à cette comparution, car Ousmane Sonko avait habitué son monde à susciter du grabuge, à chaque fois qu’il était appelé à répondre de cette sordide affaire.
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Cette fois, il a changé de stratégie et pour cause ! Il n’a pas manqué d’évaluer le rapport de force. En effet, si en mars 2021 il avait semé la mort, le chaos et laissé du sang sur sa route pour aller répondre à la convocation du juge, cette fois-ci il n’a pu prendre les forces de sécurité en traitre. Les préposés à la sécurité publique ont pu tirer tous les enseignements du drame des 6, 7 et 8 mars 2021 et ont pris la mesure de la situation et surtout ont pu établir une coordination et une collaboration efficaces. Ousmane Sonko sait désormais qu’à chaque fois qu’il appellera ses foules à l’insurrection, il trouvera à qui parler. Déjà, Il avait bien eu l’occasion d’en faire l’expérience quand il s’était finalement résigné à piquer un sprint, digne de Usain Bolt, à travers les rues du quartier de la Médina à Dakar, avec le groupe des Malick Gakou, Barthélemy Dias et autres.
C’était, (drôle hasard du calendrier) en novembre 2021, un an jour pour jour. Ils bravaient les Forces de l’ordre pour aller au Tribunal de Dakar où était convoqué Barthélemy Dias pour une affaire de meurtre commis en décembre 2011 sur Ndiaga Diouf. Le groupe avait fini dans un vulgaire panier à salade et pas une mouche n’avait volé ce jour-là à Dakar ou nulle part ailleurs dans le pays.
Aussi, quand Ousmane Sonko avait appelé, durant les élections législatives de juillet 2022, à marcher pour bouter Macky Sall hors du Palais présidentiel, Dakar avait passé l’une des journées les plus calmes. C’est dire que les Forces de sécurité ont fini d’imposer le respect de l’ordre et de la loi dans les rues et que Ousmane Sonko n’a pas manqué de réaliser que plus aucun cadeau ne lui sera fait. Le Président Macky Sall avait d’ailleurs assuré les populations que plus jamais les malheureux événements de mars 2021 ne se reproduiront au Sénégal sous son magistère.
C’est ainsi que l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, semblait avoir manqué plusieurs épisodes, quand il soufflait sur les braises pour soutenir devant les caméras, le 1er novembre 2022, que la situation de la nouvelle comparution de Ousmane Sonko était explosive et que l’opposition pourrait rééditer la casse de mars 2021 qui avait, est-il besoin de le rappeler, occasionné plus de 14 morts et de graves troubles. Ousmane Sonko, qui était conscient qu’il jouait sur le coup sa propre liberté, s’était empressé de désavouer publiquement son allié politique, précisant qu’il appelait au calme et qu’il ne demandait à être accompagné que par ses avocats pour aller répondre au juge. Et comme pour mieux se faire entendre, le leader du Pastef souligna avec insistance qu’aucun leader politique n’aille l’accompagner.
Une telle déclaration a dû bourdonner dans les oreilles de Khalifa Sall, encore que Ousmane Sonko, dans la même déclaration, l’avait aussi couvert de ridicule quand il soulignait que Khalifa Sall trouvait une explication mystique dans les dates de ses convocations par la Justice. Il faisait savoir qu’il n’est pas un féticheur pour croire à de telles élucubrations. On peut parier que Khalifa Sall remuera sa langue plus de sept fois avant de parler à nouveau.
Déthié Fall et Barthélemy Dias, qui voulaient coûte que coûte aller au domicile de Ousmane Sonko qui leur avait pourtant publiquement signifié ne pas souhaiter leur présence, sont aussi apparus pathétiques en se débattant pour chercher à s’agripper à la bouée. Personne n’est dupe et il est aussi très triste de voir des rêveurs d’un «Grand soir» qui, au crépuscule de leur vie, s’assoient sur tout scrupule, toute dignité et toute morale politique pour utiliser le leader du Pastef comme le bélier qui leur défoncera les portes du pouvoir.
La bonne leçon de l’histoire est que tous les Sénégalais ont pu vaquer tranquillement à leurs affaires le 3 novembre 2022, parce que personne n’avait appelé à l’insurrection. En d’autres termes, il n’y a pas eu de violence parce que Ousmane Sonko n’a pas lancé un appel à ses militants à donner leur vie pour le soustraire à l’action de la Justice ! L’autre déconvenue de Ousmane Sonko, qui prétend avoir des yeux et des oreilles au cœur des services de sécurité, est qu’il n’a pu que constater que les éléments de sa garde rapprochée ont été cueillis par surprise, comme des fruits mûrs, par la gendarmerie qui les a conduits devant le procureur de Mbour.
Ils sont poursuivis pour de graves violences commises, le 30 octobre 2022, sur des habitants du village de Tchiky qui scandaient le nom de Adji Sarr au passage du cortège du Pastef. C’était dans le cadre du Nemekou Tour, une caravane des leaders du Pastef pour aller à la rencontre de leurs partisans. Les bodyguards avaient versé du sang en malmenant leurs victimes qui se retrouvent ainsi avec de graves blessures. Alioune Tine, défenseur de toutes les causes, peut rallonger de cinq nouveaux noms, sa liste de «détenus politiques» dont il demande la libération au ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Alors, au moment où sa garde était neutralisée, Ousmane Sonko était sagement assis dans le cabinet du juge Oumar Maham Diallo.
3 heures chrono de ridicule devant le juge
Au sortir de son face-à-face avec le magistrat instructeur, Ousmane Sonko s’est autorisé devant les médias, une séance de publication et de commentaire de sa déposition. Il n’y aurait pas de secret de l’instruction judiciaire pour tout ce qui peut lui sembler être à son avantage ou pour fabuler. Seulement, plus il en dit, plus Ousmane Sonko se met à nu et révèle son immaturité. Il soutient avoir intimé l’ordre au juge Diallo de ne plus lui poser la question infâmante de savoir s’il a eu des rapports sexuels avec Adji Sarr car dans 16 mois, il sera président de la République du Sénégal. C’est maintenant qu’il réalise, comme nous l’apostrophions dans une chronique en date du 14 janvier 2019, que «quelqu’un qui veut devenir Président ne doit pas faire ça» ?
Si en 2024, Ousmane Sonko a la chance de devenir Président du Sénégal, ce sera fatalement une auto-humiliation pour son Peuple qui aura la honte de voir les ébats sexuels ou les images de l’anatomie intime du premier des citoyens dans les smartphones de ses compatriotes. Il sera «un Président à poil» (chronique du 23 mai 2022).
Au demeurant, quel est le juge qui se laisserait ainsi marcher sur les pieds par un justiciable en comparution devant son cabinet ou qui lui dit refuser de répondre à ses questions parce que ce juge aurait été nommé spécialement pour un dossier ? Le juge Oumar Maham Diallo a sans doute compris que, coincé par les questions, il ne restait à l’inculpé que de verser dans l’outrage, l’invective et la provocation. Ousmane Sonko fait le fanfaron, mais il semble que l’ambiance dans le cabinet du juge était tout autre. Seulement, ni le juge ni le procureur ne pourront dire en public ce qui s’était passé.
L’audition a été relativement courte car contrairement à ce qu’il claironne, Ousmane Sonko n’avait pas voulu s’expliquer sur cette affaire. C’est lui-même qui le dit devant les médias. Pourtant, il affirmait être impatient de rencontrer le juge pour enfin s’expliquer, mais quand l’occasion lui a été donnée, il a cherché à se débiner. C’est ainsi qu’il a été catégorique pour refuser le test Adn proposé par le juge ; un test qui aurait été un moyen absolu pour laver son honneur en révélant par exemple que le sperme prélevé suite à un examen vaginal n’était pas le sien.
Assurément, le cas échéant, Ousmane Sonko aurait soulagé ses partisans, jusqu’à son avocat, Me Abdoulaye Tall, qui jurait, le Coran à la main, que son client n’avait eu aucune relation intime avec son accusatrice. Le leader du Pastef cherchera la parade pour dire qu’il refuse de donner son sang à des «comploteurs». Qui lui dit qu’un test Adn ne se ferait que sur la base d’un échantillon de prélèvement sanguin ? Un petit bout de salive ou de sueur ou un frottis aurait suffi. Aussi n’avaient-ils pas la latitude, lui et ses conseils, de participer à choisir un laboratoire de confiance ?
Il a aussi refusé de répondre aux questions gênantes du représentant du Parquet (c’est son droit) et s’est attelé à débiter sa théorie du complot orchestré par de hautes autorités de l’Etat. On peut lui rétorquer qu’il avait bien facilité le travail aux «comploteurs» en se rendant de lui-même, nuitamment, dans un bordel, après s’être caché de chauffeurs, gardes du corps, épouses et en prenant le soin particulier de mettre une cagoule ou un déguisement et de surcroît en période de couvre-feu !
Les personnes privées citées dans sa liste noire de «comploteurs» auront de bonnes raisons pour le traduire en Justice. Pour sa part, il promet de leur faire leur fête quand il sera président de la République. Ousmane Sonko menace une fois de plus juges, procureurs, avocats, généraux, colonels et adversaires politiques. Une bien drôle conception de l’Etat, des rapports entre les institutions et des droits et libertés des citoyens ! Président de la République, Ousmane Sonko s’arrogera le droit de vie et de mort sur ses concitoyens.
Il reste qu’une séance de confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, son accusatrice, ne devrait pas manquer de figurer à l’agenda du juge d’instruction pour la manifestation de la vérité. Comme également une confrontation avec la tenancière du «Sweet Beauty», Ndèye Khady Ndiaye, poursuivie pour proxénétisme, entre autres chefs. Il apparaît, à l’issue des auditions, que cette bonne dame officiait à l’occasion pour tenir une autre queue que celle d’une casserole.
La perspective de séances de confrontation devrait être fort redoutée par l’inculpé. On sait que Adji Sarr entend mener le combat de sa vie et puis, quel homme sensé peut snober une femme qui l’a vu nu ? Le juge devra sans doute mieux veiller à l’intégrité pour ne pas dire l’inviolabilité de ses auditions car des extraits de vidéos filmées, à l’intérieur du bureau du juge au moment de l’audition, ont circulé alors qu’il n’y avait dans ledit bureau que le juge, son greffier et le substitut du procureur, avec l’inculpé et ses conseils.
* Ousmane Sonko a baptisé sa dernière caravane politique, «Nemekou Tour». En langue wolof «Nemeku» signifie, rendre visite, prendre des nouvelles et «tur dereet» signifie verser du sang.
Parmi les soutiens de Pape Alé Niang suite à son arrestation, figure Edwy Plenel. Dans un Tweet, le patron de Médiapart estime que ce n’est pas « bon signe ».
« L’arrestation d’un journaliste n’est jamais bon signe. C’est s’en prendre à la liberté d’enquêter de la presse dont le devoir est de révéler les faits d’intérêt public que les pouvoirs cachent à leurs concitoyens« , a fait savoir Edwy Plenel.
Sénégal : l’arrestation d’un journaliste n’est jamais bon signe. C’est s’en prendre à la liberté d’enquêter de la presse dont le devoir est de révéler les faits d’intérêt public que les pouvoirs cachent à leurs concitoyens.https://t.co/SfjeJ0PaRB
Dans le cadre de la tenue, le 19 novembre prochain, de la Journée culturelle et religieuse dédiée à Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara Mbacké, une avant première de l’événement s’est tenue ce 6 novembre, au Cices.
La rencontre a réuni plusieurs personnalités issues des différents foyers religieux du pays afin de manifester leur intérêt par rapport à la journée culturelle et religieuse. Dans sa prise de parole, Serigne Djily Mbacké, Président du comité d’organisation, a rappelé l’action de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké à l’endroit de toute la Oumah islamique. Le président du comité d’organisation a renseigné également sur les efforts consentis avec des innovations pour la 15ème édition de cette journée culturelle dédiée à Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké. Serigne Djily Mbacké n’a pas manqué de décliner l’agenda de la journée avec des récitals de Coran et des poèmes (Khassaïdes) de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul. Une exposition sur la vie et l’oeuvre de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké sera également au rendez-vous. Des hommes religieux ayant beaucoup contribué au rayonnement de la religion dont, Serigne Abass Mbacké, Khalife de Darou Mounty, Serigne Pape Malick Sy, Chérif Abdoulaye Thiaw Laye, Serigne Moustapha Massamba Mbacké entre autres, recevront un hommage à travers cette journée. Serigne Mame Cheikh Anta Mbacké et Serigne Afia Mbacké sont désignés parrains de l’événement.
Dans son discours à l’occasion de l’avant première de la Journée culturelle et religieuse dédiée à Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara Mbacké, au Cices, le coordonnateur et initiateur de l’événement, Serigne Bassirou Khadim Awa Ba a rappelé l’intérêt de la journée. Selon le guide religieux, le rendez-vous prévu le 19 novembre prochain, a pour sens de perpétuer la volonté de Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara Mbacké dans la l’apprentissage et l’enseignement des connaissances mais surtout son action à l’unité des fidèles.
Le face-à-face entre le juge et les 05 gardes du corps d’Ousmane Sonko arrêtés jeudi dernier faisant suites à des violences sur des personnes à Tchicky se déroule au Tribunal de Grande Instance de Mbour…
Présentement, il y a un impressionnant dispositif de force de l’ordre sur place… Situé au quartier Grand Mbour, l’accès au Tribunal de Grande Instance est quasiment impossible avec la présence massive de gendarmes, policiers qui ont fini de ceinturer les lieux… Les prises de photos ou d’images sont formellement interdites au risque de voir son matériel confisqué…
Bref tout le quartier est «Bunkerisé»… affaire à suivre
À l’occasion de l’avant première de la 15ème édition de la journée culturelle dédiée à Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara Mbacké, prévue le 19 novembre prochain, Serigne Mame Cheikh Mbacké Awa Ba a insisté sur une démarche participative tendant à la promotion de l’événement religieux. Il a renseigné du déploiement de personnalités déléguées dans les différents plateaux de média afin de vulgariser la journée inscrite dans l’agenda culturel musulman du Sénégal. Plusieurs orateurs qui ont pris part, ce 6 novembre, à l’avant première de la célébration de la journée culturelle, ont témoigné de leur implication à accompagner l’initiative portée par Serigne Bassirou Khadim Awa Ba, coordonnateur de l’événement.
Dans son discours, le guide religieux a rappelé le sens du rendez-vous qui a pour objectif de perpétuer la volonté de Cheikh Mouhamadoul Lamine Bara Mbacké dans l’apprentissage et l’enseignement des connaissances islamiques, mais surtout son action pour l’unité des fidèles musulmans…
Pape Djibril Fall s’est fendu d’un tweet, lundi, pour témoigner son soutien à Pape Alé Niang. Le député a, dans la foulée, condamné l’arrestation du journaliste.
« Depuis hier, j’ai suivi avec beaucoup d’inquiétude l’interpellation puis le placement en garde à vue du journaliste Pape Alé Niang. Je lui témoigne tout mon soutien et condamne avec la dernière énergie cette arrestation« , a-t-il d’emblée posté.
Appel à la libération
Pape Djibril Fall d’appeler également à la libération – du journaliste d’investigation – dans les meilleurs délais. « La liberté de la presse ne saurait se négocier, au Sénégal notamment« , a conclu le parlementaire.
Un fils d’une haute autorité de l’Etat a été arrêté à Thiès pour trafic de faux billets par la Section de recherches de la gendarmerie. Il s’agit bien de Cheikh Ndiaye, fils de l’ex ministre de l’intérieur, Mbaye Ndiaye, directeur des structures de l’Apr.
Selon des sources exclusives de Senenews, le montant des faux billets saisis est estimé à 1 milliard de FCFA en fausse monnaie. Il nous revient de sources judiciaires que les faussaires avaient déjà lavé 500 millions FCFA quand ils ont été alpagués par les pandores.
Ils ont été interpellés suite à une dénonciation anonyme. Ils avaient demandé à leur dénonciateur s’il détenait par devers lui du mercure pour laver les faux billets.
A signaler que ce fils d’une haute autorité de l’Etat et ses acolytes ont été interpellés, hier, dans la nuit du vendredi au samedi, vers les coups de 9 heures du matin au quartier Mbour1 non loin de la mairie de Thiès-Ouest par la Section de recherches de la gendarmerie de Thiès.
Cheikh Issa Ndiaye, fils de l’ancien ministre de Macky Sall est arrêté en compagnie de Abdoulaye Faye. Ce dernier serait le cerveau de la bande de six membres. Les faux billets étaient cachés dans un véhicule de la présidence de la république.
Après leur audition, Cheikh issa Ndiaye et ses acolytes ont été présentés au procureur de la République du tribunal de grande instance de Thiès. Ils sont poursuivis pour les délits d’association de malfaiteurs, tentative de lavage de faux billets noirs, trafic de faux billets en coupure en euro et en dollars
Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a été désigné par ses pairs pour présider aux destinées de l’association des collectivités territoriales du département de Saint-Louis (Act/Sl) lors de l’assemblée générale constitutive, informe L’AS.
Pour M. Faye, « cette organisation constitue une opportunité majeure pour le développement économique du département ».
Il s’agit d’une belle initiative, dit-il, qui va permettre de développer les voies de l’émergence du département qui regorge de potentialités énormes.
A l’en croire, l’avantage du département, c’est qu’il n’est constitué que de six collectivités territoriales.
La Section de Recherches de Thiès vient de procéder à une saisie record de faux billets ! Selon les informations exclusives de Seneweb, ces redoutables pandores ont démantelé un puissant réseau de trafiquants et saisi un milliard FCFA en billets noirs.
Les gendarmes ont réussi à faire chuter six délinquants dont un fils du ministre Mbaye Ndiaye, membre fondateur de l’Apr.
Tout est parti lorsque les éléments de SR de Thiès ont reçu un renseignement relatif à un vaste réseau de faux-monnayeurs.
Sans désemparer, les agents de cette unité d’élite de la gendarmerie nationale, basée à Thiès, ont tendu un piège aux faussaires qui voulaient laver les billets noirs.
Ainsi Cheikh Issa Ndiaye, fils de l’ancien ministre de l’Intérieur sous Wade, a été arrêté en compagnie de Abdoulaye Faye, cerveau de cette mafia très dangereuse pour l’économie du pays. Le reste de la bande a été neutralisé le même jour.
D’après les sources de Seneweb proches du parquet, les six faussaires sont passés aux aveux.
Au terme de l’enquête, le fils du ministre Mbaye Ndiaye, Cheikh Issa Ndiaye et les cinq autres malfaiteurs, ont été présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la capitale du Rail. Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative de lavage de faux billets noirs, trafic de faux billets noirs en coupure en euro et en dollars selon nos sources proches du parquet.
Bonjour, Hier, très tard dans la nuit, les portables de Monsieur Pape Ale Niang, journaliste d’investigation étaient très actifs. Aux amis qui étaient là dessus, leur informer juste que lors de son dernier passage en France, avec ses avocats et des associations de défense des droits de l’homme, Monsieur Niang a bien pris les devants. Dites vous qu’à chaque fois que vous consulterez ces portables, nous le saurons. Entre spécialistes, vous savez que nous savons, donc bon fouinage. Free Pape Ale Niang
Ousmane Sonko a réagi à l’arrestation de Pape Alé Niang. Après avoir exigé sa libération immédiate, le leader de Pastef a fait une grosse révélation qui éclabousse le gouvernement. Sanslimitesn vous publie in extenso sa déclaration.
« Chers compatriotes,
Voici ce qui serait finalement reproché au journaliste Pape Alé Niang :
1- d’avoir divulgué un document de la police nationale, pris en prélude à l’audition d’un leader politique et instruisant des mesures sécuritaires;
2- d’avoir publié un autre document concernant les sapeurs-pompiers;
3- d’avoir détenu un document volé, estampillé confidentiel.
Pape Alé Niang a soutenu avoir vu le document de la police en question sur Internet, comme tout le monde, et n’avoir jamais publié le document des sapeurs-pompiers.
Après des heures de concertation, le pouvoir a finalement abandonné le vrai motif de l’arrestation : le rapport interne de la gendarmerie qui met sens dessus-dessous toute la sphère des comploteurs d’Etat. C’est parce qu’ils en connaissent toutes les implications et ont peur de mettre en exergue ce document explosif. Peine perdue ! Ce document est bien là où il faut.
Pape Alé Niang ne sera pas une autre victime de la bêtise étatique et de leur volonté de bâillonner toutes les voix discordantes.
Je lui apporte mon soutien total, car injustement et illégalement interpellé par la police sur instruction du parquet politique de Macky Sall. Libérez le et édifiez plutôt les Sénégalais sur le scandale des achats d’armes et sur vos relations douteuses avec la famille Peretz et ses entreprises. »
Me Ciré Clédor Ly, avocat de Pape Alé Niang, s’est exprimé sur les raisons de l’arrestation de son client. D’après la robe noire, qui a parlé d’un enlèvement, Pape Alé Niang a été arrêté pour avoir divulgué des informations de nature militaire sans autorisation.
« Pour l’instant nous en sommes à un enlèvement. Mais rien à faire apparemment ils attendent des instructions de la hiérarchie. Il n’est pas encore entendu. On lui reproche d’avoir divulgué des informations de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie militaire et de nature à nuire à la défense nationale. Par ailleurs des actes qui sont de nature à troubler l’ordre public, à créer des troubles pouvant entraver le fonctionnement normal des institutions et enfin la violation du secret professionnel », a-t-il expliqué.
→ A LIRE AUSSI : Pape Alé Niang a été arrêté alors qu’il changeait le pneu de son véhicule
« On n’a pas besoin d’être juriste pour savoir que c’est une montagne d’hérésie qui a été accumulée pour attenter à la liberté de la presse et au devoir de communication. C’est extrêmement grave », a ajouté la robe noire.
La député et non moins ancien Premier ministre, Aminata Touré a réagi sur l’affaire du journaliste Pape Alé Niang. « Notre démocratie a dépassé le stade d’arrestation de journaliste dans l’exercice de sa fonction »,affirme-t-elle dans un post sur son compte twitter. Pour la député qui s’est désormais inscrite sur la liste des non-inscrits après avoir tourné le dos à la coalition Benno Bokk Yakaar, « Pape Alé Niang doit être libéré immédiatement ». Pour rappel, Pape Alé Niang qui est en garde-à-vue depuis dimanche, est poursuivi pour « publication de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale », selon son avocat Me Ciré Clédor Ly.
Ndakhté s’est mariée ce week end en présence de sa famille, amis et connaissances. Devenue Mme Mbaye, la belle chanteuse était radieuse avec sa taille basse.
Sur Instagram, son photographe a partagé les belles images de son union avec Mme Mbaye. Toute souriante, la mariée était aux anges.
“La place d’un journaliste n’est pas la prison” (Déthié Fall)
Chers compatriotes,
Nous condamnons sans réserve l’arrestation cet après-midi du journaliste Papa Alé NIANG par la Sûreté Urbaine sur instruction du procureur de la République.
Nous lui témoignons notre soutien sans faille et inconditionnel.
Nous ne pouvons accepter que La démocratie sénégalaise qui est le fruit d’une longue lutte menée depuis plusieurs décennies soit quotidiennement agressée par le régime actuel.
La place d’un journaliste n’est pas la prison.
Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de Papa Alé NIANG et de l’ensemble des détenus politiques.
Arrestation de Pape Alé Niang : Me Ciré Cledor Ly dénonce un enlèvement
Hier Dimanche, Pape Alé Niang a été arrêté puis placé en garde à Vue. Son avocat, Me Ciré Clésdor Ly, s’est exprimé sur les raisons de l’arrestation de son client.
«Pour l’instant nous en sommes à un enlèvement. Mais rien à faire apparemment ils attendent des instructions de la hiérarchie. Il n’est pas encore entendu.
On lui reproche d’avoir divulgué des informations de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie militaire et de nature à nuire à la défense nationale.
Par ailleurs des actes qui sont de nature à troubler l’ordre public, à créer des troubles pouvant entraver le fonctionnement normal des institutions et enfin la violation du secret professionnel.
On n’a pas besoin d’être juriste pour savoir que c’est une montagne d’hérésie qui a été accumulée pour attenter à la liberté de la presse et au devoir de communication. C’est extrêmement grave.»
Hier Dimanche, Pape Alé Niang a été arrêté puis placé en garde à Vue. Son avocat, Me Ciré Clésdor Ly, s’est exprimé sur les raisons de l’arrestation de son client.
«Pour l’instant nous en sommes à un enlèvement. Mais rien à faire apparemment ils attendent des instructions de la hiérarchie. Il n’est pas encore entendu.
On lui reproche d’avoir divulgué des informations de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie militaire et de nature à nuire à la défense nationale.
Par ailleurs des actes qui sont de nature à troubler l’ordre public, à créer des troubles pouvant entraver le fonctionnement normal des institutions et enfin la violation du secret professionnel.
On n’a pas besoin d’être juriste pour savoir que c’est une montagne d’hérésie qui a été accumulée pour attenter à la liberté de la presse et au devoir de communication. C’est extrêmement grave.»
«Pourquoi les filles ne me suivent pas », Mame Balla Mbow
Le jeune humoriste et influenceur Mame Balla Mbow n’est plus à présenter sur les réseaux sociaux et surtout sur la scène cinéphile, dont Arrêt mère Thiaba, Infidèles, entre autres.
Invité sur la chaîne de CNM, le fan numéro 1 de Sadio Mané a révélé qu’il n’est pas charismatique, cause pour laquelle il n’est pas suivi par les filles. Aussi il a dénoncé le silence de la presse sur son show à Paris. Selon l’enfant chéri de Boune, aucun des médias n’a pas parlé de la réussite de son événement.
Le journaliste Pape Alé Niang, interpellé hier par les éléments de la Sûreté urbaine, a été placé en garde-à-vue. Il lui est reproché de détenir des éléments ultra confidentiels de la gendarmerie, ayant un rapport avec l’affaire Sonko-Adji Sarr.
Pour l’heure, il n’est pas question de déferrement mais de mener une enquête rigoureuse, souligne Les Echos. Le journal renseigne que le ministère public a donné des instructions fermes au commissaire Bara Sangaré et ses hommes. Le procureur de la République, qui vise les chefs d’appel à la subversion, recel et diffusion de documents estampillés ‘’secret défense’’ et propagation de fausses nouvelles, estime que Pape Alé Niang s’en est pris aux officiers et aux gendarmes et que cela risque de saper le moral des troupes.
Pendant ce temps, l’administrateur du site Dakarmatin restera en garde-à-vue.
Mariage de Ndakhté Lo: Découvrez la surprise des membres de Sen Petit Gallé
La starlette de Sen Petit Gallé, Ndakhté Lo s’est mariée, ce dimanche devant Dieu et les Hommes. La compère de Aïcha Koné et de Mbeugué a dit un grand OUI à Mr Mbaye.
Les fillettes de Sen Petit Gallé lui ont réservé une surprise.
Assemblée nationale : les précisions du remplaçant de Pape Diop
Pape Diop a démissionné de l’Assemblée nationale pour «convenance personnelle». Il est suppléé par Moussa Diakhaté, le porte-parole du parti qu’il dirige, Bokk Gis-Gis.
Ce dernier a déclaré dans les colonnes de les Échos qu’il va suivre la ligne tracée par son leader. «Je suis l’ombre de Pape Diop. (…) Tous les engagements qu’il a pris me lient», a-t-il confié au journal.
Moussa Diakhaté se dit prêt à faire «face à l’opposition avec la courtoisie et le sérieux» qui font, selon lui, sa réputation.
Le nouveau député révèle avoir été informé de son entrée à l’Assemblée nationale par son leader lui-même. «C’est le président Pape Diop qui m’a appelé le jour où il a signé sa lettre de démission pour m’informer», confie-t-il en soulignant avoir accueilli la nouvelle «avec joie, humilité et responsabilité».
Justice : Pourquoi Pape Alé Niang ne sera pas déféré
Le journaliste Pape Alé Niang, interpellé hier par les éléments de la Sûreté urbaine, a été placé en garde-à-vue. Il lui est reproché de détenir des éléments ultra confidentiels de la gendarmerie, ayant un rapport avec l’affaire Sonko-Adji Sarr.
Pour l’heure, il n’est pas question de déferrement mais de mener une enquête rigoureuse, souligne Les Echos. Le journal renseigne que le ministère public a donné des instructions fermes au commissaire Bara Sangaré et ses hommes. Le procureur de la République, qui vise les chefs d’appel à la subversion, recel et diffusion de documents estampillés ‘’secret défense’’ et propagation de fausses nouvelles, estime que Pape Alé Niang s’en est pris aux officiers et aux gendarmes et que cela risque de saper le moral des troupes.
Pendant ce temps, l’administrateur du site Dakarmatin restera en garde-à-vue.
Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, et allié du président Macky Sall, est en train de battre le rappel de ses troupes. Il a présidé samedi une réunion du Secrétariat national élargi aux coordonnateurs départementaux et aux autres instances de son parti. Hier dimanche, il a enchaîné, recevant plus de 600 responsables des régions de Dakar et Thiès.
L’Obs renseigne que chaque commune a été représenté par son coordonnateur, ses responsables femmes et jeunes, des anciens, des cadres et des enseignants. A l’occasion, le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), déclinant le seul point inscrit à l’ordre du jour, a signalé que « ceux qui doutaient du dynamisme de son parti, ont leur réponse ». Dopé par la mobilisation, il a ajouté que « l’entrisme du parti dans le gouvernement n’a, en rien, entaché la souveraineté de sa formation politique.
En revanche, le journal rapporte que ses militants, qui lui ont renouvelé leurs engagements, lui ont demandé d’être le candidat du parti Rewmi à la présidentielle 2024, au mieux celui de la Coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY), avec la « bénédiction » du Président Macky Sall. Idy a esquivé.
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