Accueil Blog Page 324

L’intégralité de la réponse du Premier ministre Monsieur Amadou Ba à la motion de censure déposée par le Groupe Parlementaire Yewwi Askan Wi

Amadou Ba
Amadou Ba

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames, Messieurs les honorables Députés,
 

Le 12 décembre 2022, je me suis présenté devant cette auguste assemblée pour exposer à la Nation, à travers ses honorables représentants que vous êtes, la déclaration de politique gouvernementale.
 

Ce rituel républicain que j’ai eu le privilège d’accomplir devant vous m’a permis de vous partager, avec humilité et respect, l’état d’esprit qui anime l’action de ce Gouvernement d’action et de combat pour la satisfaction des besoins de nos compatriotes à travers trois orientations primordiales qui font de notre gouvernement :
 

  1. un gouvernement de consolidation, en résonance avec les réalisations majeures déjà enregistrées ;
  1. un gouvernement en synergie avec les populations, à l’écoute de leurs besoins ;
  1. un gouvernement résolument engagé, qui trace un sillon vers l’émergence.

Aujourd’hui, je reviens avec le même état d’esprit, en compagnie de l’ensemble des membres du Gouvernement, pour sacrifier à un autre rituel démocratique, celui prévu à l’article 86 de notre Constitution qui encadre la motion de censure spontanée introduite par les honorables députés du Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.
 

Cette motion de censure appelle de ma part quelques observations préjudicielles.
 

Cette motion de censure a été qualifiée par ses honorables auteurs de (je cite) « motion de défiance à l’égard du Premier Ministre qui n’a pas voulu se soumettre à un vote de confiance des députés » (fin de citation).
 

Cette qualification inadéquate se fonde d’emblée sur la volonté de transformer en obligation ce que l’article 55 de notre Constitution considère comme une faculté laissée à l’appréciation du Premier Ministre : (je cite) « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui PEUT, à la demande du Premier Ministre, donner lieu à un vote de confiance (fin de citation). Cette prérogative qui consiste pour le Premier Ministre à provoquer le vote de confiance est différente de la motion de censure qui nous réunit aujourd’hui.
 

Le fait pour eux d’écrire : (je cite) « Refuser de poser la question de confiance à la suite de sa déclaration de politique générale signifie que le premier Ministre a décidé de bloquer la démocratie par une attitude de défiance à la légitimité du suffrage universel » (fin de citation) constitue, pour ceux qui maitrisent les rouages de la communication, une véritable distorsion du langage. 
 

Les rédacteurs de ce texte ont transformé une faculté en obligation, ce qui révèle leur niveau de compréhension de l’article 55 de la Constitution, mais au-delà, ils procèdent à une lecture de pensée en ce qu’ils expriment eux, ce que le Premier Ministre a décidé de faire, interprétation qui est bien évidemment totalement erronée. 
 

Les honorables auteurs de cette « motion de défiance » (comme ils l’appellent eux-mêmes) auraient pu se passer d’établir un lien inexistant entre ces deux dispositions et se satisfaire de celles de l’article 86 qui leur confère un fondement autonome et suffisant. 
 

La lecture de l’exposé des motifs traduit une rédaction hâtive, au contenu déconnecté de la déclaration de politique générale. Cette motion paraît avoir été rédigée avant ladite déclaration et rattachée artificiellement non à son contenu, mais à leur attente déçue.
 

L’analyse de ce que ses auteurs qualifient de « motion de défiance » révèle en effet des distorsions et des projections fondées sur des biais cognitifs. Les rédacteurs pratiquent, dans un style trop direct, la pensée sélective en filtrant les informations qui sont en contradiction avec leurs croyances et en ne gardant que les informations qui vont dans le même sens. 

Mieux, par l’autocomplaisance, ils s’attribuent la capacité de restaurer, par leur motion de défiance, « l’intégrité de la fonction parlementaire » en attribuant leurs insuffisances à des facteurs extérieurs. 
 

Il n’est inconnu d’aucun de nos concitoyens que vous, rédacteurs de cette motion, et vos partisans, avez pris l’engagement de rendre le pays ingouvernable. Vous projetez sur le Premier Ministre les intentions qui sont les vôtres, vous cherchez (comme vous dites vous-mêmes) à bloquer la démocratie par une attitude de défiance à la légitimité du suffrage universel ». Ce suffrage universel par lequel le Président de la République Macky Sall a été élu et qui lui confère le droit constitutionnel de nommer un Premier Ministre pour mettre en œuvre la politique qu’il a définie.
 

Tous nos compatriotes savent que nous ne sommes pas en cohabitation structurellement impossible dans notre régime politique qui n’est pas un régime parlementaire, mais plutôt un régime dont la clef de voûte est le Président de la République élu du peuple dans son indivisibilité.
 

L’exercice du pouvoir est très sérieux pour être traité avec autant de légèreté et une quête permanente de coup d’éclat. Lorsque les critiques cessent d’être positives et constructives pour devenir systématiques et automatiques, elles perdent de leur crédibilité et de leur légitimité. 
 

Votre auguste assemblée, à travers une forte majorité a adopté le budget que notre Gouvernement lui avait soumis, il y a moins d’une semaine. Cette adoption du budget, à une majorité aussi confortable, constitue en soi, une marque de confiance à l’égard de notre Gouvernement. 
 

Aussi est-il curieux qu’une motion de censure soit déposée, avant même que ce même budget ne connaisse un début d’exécution, à moins qu’il ne s’agisse d’une volonté de vouloir jeter le discrédit sur nos institutions. Notre pays ne mérite vraiment pas cela.
 

Venons-en, à présent, au fond ou pour ce qui en tient lieu.

Contrairement à vos allégations, le Gouvernement dont j’ai, par la confiance du Président Macky Sall, l’honneur et la responsabilité de coordonner l’action, est au service exclusif de nos concitoyens.
 

Vous, comme nous, savez que les Sénégalaises et Sénégalais veulent la rupture :
 

  • la rupture avec cette manière de faire la politique, fondée sur le blocage systématique des institutions, ce qui rend les populations peu fières ; 
  • la rupture pour aller vers une démocratie apaisée dans laquelle les politiciens ont de la hauteur, et traitent avec respect et bienveillance leurs collègues, les institutions, leurs concitoyens et les pays partenaires du Sénégal ; 
  • la rupture en mettant l’intérêt supérieur du Sénégal au-delà de toute considération partisane, avec intelligence, organisation et méthode et non en cultivant la haine et l’adversité, la colère et les calomnies, les invectives et les médisances, les subversions et les transgressions ;
  • la rupture en consolidant l’État de droit avec une justice qui protège les plus faibles, garantit sans complaisance la sécurité et l’intégrité du territoire ;
  • la rupture pour construire avec conscience et bienveillance une nation prospère et en paix.

La rupture ne signifie pas la cécité volontaire pour refuser de voir des résultats tangibles et patents, des résultats qui profitent à nos compatriotes en matière de santé, de bien-être, de mobilité, de formation, de sécurité et de respect de leur dignité.
 

La rupture ne signifie pas non plus le fait de se mettre des œillères pour rejeter ou disqualifier tout ce que vous n’avez pas réalisé, parce que vous n’avez pas encore l’opportunité d’avoir des réalisations à votre actif. 
 

Le peuple attend de nous tous une attitude plus patriotique, plus républicaine, plus démocratique, une attitude plus intelligente.
 

Le peuple vous observe, nous observe mais vous préférez peut-être rester sourds à ses alertes incessantes face aux nouvelles pratiques que vous avez introduites dans le champ politique et dans lesquelles le peuple ne se retrouve point. 
 

Libérez le peuple, Yewwi lène askan-wi, de la désinformation, de la manipulation et de l’arrogance comme mode de communication politicienne. 
 

Libérez le peuple, Yewwi lène askan-wi, de la violence verbale, morale et physique comme moyen de pression politique. 
 

Libérez le peuple, Yewwi lène askan-wi, de l’impertinence, de l’intempérance et de la communication nébuleuse.
 

Libérez le peuple, Yewwi lène askan-wi, du discours de haine et de xénophobie à l’endroit des pays frères et amis partenaires du Sénégal qui contribuent à notre effort de développement.
 

Vous pouvez ne pas être d’accord avec notre politique parce que peut-être vous pensez pouvoir en faire autant ou mieux. Vous en avez le droit certes mais ce n’est pas une raison pour renoncer à l’appréciation lucide et clairvoyante. Peut-être qu’un jour, vous élaborerez et mettrez en œuvre votre politique pour le bien de notre cher pays. 
 

En levant le filtre sur vos observations, vous constaterez que les préoccupations des populations sont largement prises en compte par notre gouvernement, en matière de lutte contre la faim et la pauvreté, d’amélioration de la performance de l’Administration, de gouvernance transparente, d’éducation et de formation, de santé et de bien-être, de satisfaction des préoccupations des Sénégalais de l’extérieur, de gestion concertée de nos ressources naturelles.
 

En définitive, il s’agit bien d’un gouvernement à l’écoute des besoins des populations et résolument engagé vers l’émergence.
 

Honorables députés, 
 

L’exposé des motifs de la « motion de défiance » qui est soumise est plus un discours de campagne électorale réchauffé. 
 

La relecture de la déclaration de politique générale vous permettra en effet de vous apercevoir du décalage qui existe entre votre texte et la réalité du discours qui vous a été proposé.
 

Comme je l’ai dit lundi dernier, (je cite) « la configuration actuelle de l’Assemblée nationale nous lance un énorme défi de conscience, de responsabilité et nous invite à cultiver l’art du dialogue contradictoire. Autant que cela sera nécessaire, les lois et décisions d’importance cruciale seront prises à ce que je pourrais appeler « la majorité responsable et consciente ». Je pense à cette majorité qui a la capacité de s’élever pour transcender les clivages crypto personnels, les divergences partisanes, l’adversité gratuite et les intérêts éphémères, pour mettre au-dessus de toute considération en vue de le faire triompher, l’intérêt supérieur du Sénégal » (fin de citation).
 

Vous êtes interpellés dans votre conscience pour laisser le Gouvernement continuer son travail sous votre contrôle vigilant et l’évaluer sur la base de ses promesses, comme vous y invite la Constitution.

Notre pays est à la croisée des chemins. Le temps est celui de l’engagement et de l’action intelligente au regard des enjeux économiques, environnementaux, socioculturels qui défient tous les États du monde. Le peuple attend de nous plus de clairvoyance et de responsabilité pour consacrer notre temps à faire œuvre utile pour le bien de l’ensemble des populations.
 

Nous devons démontrer, encore une fois, que nous sommes un grand peuple ; que nous sommes capables de mobiliser nos énergies, de rassembler nos forces pour servir les intérêts de notre cher pays. Quelles que soient nos opinions et nos divergences politiques, nous devons pouvoir nous rassembler autour de l’essentiel. Il nous faut marcher ensemble, la main dans la main, pour maintenir et consolider la cohésion sociale de notre cher pays et redonner à la jeunesse sénégalaise espoir et confiance en son avenir.
 

J’en appelle à la conscience et à l’engagement responsable des honorables représentants du peuple pour rejeter purement et simplement cette motion de défiance inopportune. Ce serait la meilleure façon de confirmer la confiance que le peuple avait déjà manifestée à l’endroit de la déclaration de politique gouvernementale.
 

Je vous remercie, honorables députés de notre mouvance pour votre engagement constant et votre soutien indéfectible. Je remercie également les députés de l’opposition républicaine qui ne voteront pas cette motion de censure. 

Dans cet hémicycle, il y a des députés, qui, bien qu’étant de l’opposition, sont des démocrates conscients et responsables ; qui critiquent objectivement les actes du Gouvernement, mais qui contribuent à la construction de notre cher pays ; des députés qui savent mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de l’intérêt partisan.
 

Aucun de nous n’est là pour lui-même, tout ce que nous faisons aujourd’hui sera fait par d’autres demain, nous sommes ici pour les Sénégalais, et pour eux, nous devons nous élever dans notre intérêt commun.
 

Je vous remercie pour l’opportunité et l’honneur que vous nous offrez au passage, pour dialoguer à nouveau avec nos compatriotes et leur renouveler notre engagement à les servir sous la haute autorité du Président de la République Macky Sall.

Motion de censure contre le gouvernement : La raison qui a poussé Aminata Touré à voter pour !

Aminata Touré
Aminata Touré

 La parlementaire du côté des non-inscrits dans cette 14e législature a été très claire sur sa position concernant la motion de censure portée par la coalition Yewwi Askan Wi et qui a été finalement rejetée avec l’approbation de plus de 80 députés contre 55 qui ont soutenu l’initiative.

Mme Aminata Touré en fait partie.  Après le vote, elle s’est confié à Dakaractu et a réitéré sa position : «Je ne pouvais que soutenir cette motion parce que je ne suis pas satisfaite de sa position sur la question de la candidature du Président Macky Sall. Je lui ai dit de prendre son courage à deux mains et de dire ouvertement au Président qu’il ne pourra pas faire un troisième mandat. Mais jusqu’à présent sa réponse n’est pas claire car il a simplement dit qu’il le soutiendra jusqu’au bout. Évidemment, le soutenir jusqu’au bout peut bien signifier jusqu’en février 2024» estime la députée. Revenant sur la sortie du Président aux Etats Unis sur sa candidature, Aminata Touré précise que c’est au peuple de décider. «Nous ne sommes pas dans un royaume.

C’est la Constitution qui est notre référentiel et j’espère qu’après toutes ces années, nous n’allons pas montrer une autre facette aux populations…» Conclut-elle sur ce sujet.

(Vidéo)  » Yalnañu Yallah Até ak Macky Sall »: un député de Yaw en colère vilipende…

député de Yaw
député de Yaw

https://youtu.be/4WFy3zQ8o5g

(Vidéo) Tremblement de terre – Cheikh Bara Ndiaye dévoile le contenu des fameux audios : « Deuk bi dina tass… »

Cheikh Bara Ndiaye
Cheikh Bara Ndiaye

Détournement ou corruption : Farba Ngom assume devant l’Assemblée nationale (vidéo)

Farba Ngom s’est-il enfoncé en voulant jeter le discrédit sur Aminata Touré ? En tout cas, sa déclaration, ce jeudi à l’Assemblée, prouve qu’il n’est pas fiable.

En effet, il a avoué publiquement qu’il a agi dans l’illégalité avec Aminata Touré, lorsqu’elle avait été nommée Première ministre.

Mieux, Farba Ngom demande à Mimi, qui désormais se comporte comme leur ennemi, de saisir la justice suite à ses dires, et qu’il est prêt à répondre.

Regardez :

(Vidéo) Confrontation avec Adji Sarr: pourquoi Pa Assane est en déphasage avec la déclaration de Sonko…?

Pa Assane
Pa Assane

3e mandat : Alioune Tine et Cie vilipendent Macky devant Serigne Mountakha

Alioune Tine et Cie vilipendent Macky devant Serigne Mountakha
Alioune Tine et Cie vilipendent Macky devant Serigne Mountakha

Dans le cadre de leur tournée auprès des foyers religieux du Sénégal, les membres du collectif Jàmm a Gën 3e mandat ont été reçus ce jeudi par Serigne Mountakha Mbacké à Touba.
Alioune Tine  d’AfrikaJom Center, Aliou Sané de Y’en a marre,  Mouhamadou Mbodj, ex-Coordonnateur du M23, Denis Ndour de la Ligue sénégalaise de défense des Droits de l’homme et Aisha Dabo (Africtivistes), entre autres, ont expliqué au khalife les éventuels dangers d’une troisième candidature du président Macky Sall, a appris Seneweb.
Après cette audience, le coordonnateur du collectif a fait face à la presse pour revenir sur l’objet de leur  visite à Touba.
« Nous sommes venus pour recueillir les prières du khalife, mais également parler de notre mission consistant à créer des conditions, afin que la paix puisse être préservée. Une nouvelle candidature du président Macky Sall serait une violation de la Constitution », alerte Mamadou Mbodj.
Selon l’ex-coordonnateur du M23, « en tant que gardien de la Constitution, il a le devoir de préserver la stabilité en déclarant qu’il n’est pas candidat à un troisième mandat. Il est important que la parole donnée et le serment soient respectés. Nous voulons éviter qu’il y ait des morts, des dégâts et des blessés comme ç’a été le cas en 2012 ».
Les détails dans cette la vidéo.

Macky Sall décline à Joe Biden les six priorités de l’Afrique

Macky Sall décline à Joe Biden
Macky Sall décline à Joe Biden

Ce jeudi 15 décembre, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a prononcé son discours lors du sommet USA-Afrique, qui se déroule à Washington. S’adressant à Joe Biden, le Président en exercice de l’Union africaine a décliné les six priorités du continent africain.
La première première priorité  est la paix, la sécurité et la lutte contre le terrorisme en Afrique. “Nous souhaitons que la lutte contre le terrorisme en Afrique fasse partie intégrante du combat global contre ce fléau, en tant que menace à la paix et à la sécurité internationales, a souligné Macky Sall. Nous attendons un engagement fort du sommet de Washington sur cette question vitale et un appui de votre pays, afin que le Conseil de Sécurité des Nations Unies place la lutte contre le terrorisme en Afrique dans le cadre du mécanisme de sécurité collective de la Charte des Nations Unies”. 
Seconde priorité, la  réallocation partielle des Droits de Tirages spéciaux et la mise en œuvre effective de l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette. “A travers le monde, y compris dans les pays développés, des millions de personnes n’arrivent plus à supporter le coût de la vie et basculent dans l’extrême pauvreté. La situation est encore plus difficile pour des économies beaucoup plus faibles comme les nôtres.   A l’image des plans massifs déployés par les pays développés en soutien aux ménages et aux entreprises, nous avons aussi mis en place des mesures de résilience économique et sociale, mais avec des capacités limitées devant l’ampleur de la crise. C’est pourquoi nous plaidons pour une action solidaire internationale en soutien à nos efforts de résilience et de relance économique. Je dois dire que la crise actuelle affaiblit l’idéal démocratique sur le continent. En effet, sans un mieux-être économique, l’ancrage démocratique restera toujours fragile et vulnérable aux risques d’instabilité”, a-t-il indiqué.
Comme troisième priorité, selon Macky Sall, l’Afrique “souhaite un engagement plus soutenu des Etats-Unis dans l’investissement sur les infrastructures de développement : routes, autoroutes, ports, aéroports, chemins de fer, centrales électriques et infrastructures numériques”. “L’Afrique est le dernier grand chantier du monde, avec les projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont certains sont achevés et d’autres en cours. Ce sont autant d’opportunités d’investissements pour une croissance et une prospérité partagées”, a martelé le Président de l’UA.
Quatrième priorité, Macky Sall a réclamé davantage de soutien pour permettre à l’Afrique d’être plus résiliente aux effets du réchauffement climatique. Il a réitéré son appel pour une transition énergétique plus juste et équitable :  “Je rappelle que selon les estimations du GIEC, l’Afrique a besoin de 86 milliards de dollars américains par an d’ici 2030, pour financer ses besoins d’adaptation.Puisque les engagements financiers convenus pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement tardent à se concrétiser, nombre de nos pays continuent de recourir à la dette pour financer leurs projets verts et leurs stratégies de mix énergétique. Mais l’Afrique demande une transition énergétique juste et équitable, pour satisfaire ses besoins d’industrialisation à des coûts compétitifs et assurer l’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’africains restent encore privés”. 
Comme cinquième priorité, Macky Sall a signifié à Joe Biden que “l’Afrique souhaite travailler avec les Etats-Unis pour gagner la bataille de la souveraineté alimentaire”. “Dans l’immédiat, l’Afrique souhaite la prise de mesures urgentes pour faciliter l’accès au marché des engrais et des produits agricoles, a-t-il observé.  À moyen et long termes, nous voulons surtout travailler avec vous pour l’amélioration de la production, y compris par des investissements massifs dans la diversification des chaînes de valeurs et le renforcement des infrastructures agricoles. Le projet de Déclaration conjointe sur la sécurité alimentaire qui sera issu de notre sommet constitue un bon cadre d’action commune à cet effet. Avec les leçons apprises de la crise, le moment est propice pour prendre une action vigoureuse dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Je propose que notre sommet lance une Initiative présidentielle sur l’Agriculture en Afrique”.
Enfin comme dernière priorité pour l’Afrique, Macky Sall a lancé  un appel pour une “gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, notamment par l’accélération du processus de réforme du Conseil de Sécurité et l’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20”. “Avec le soutien des Etats-Unis, dont je vous remercie chaleureusement, Monsieur le Président, nous espérons que l’adhésion de l’Afrique au G20, que j’avais soumise à l’attention du sommet de Bali, sera actée au prochain sommet du G20 en Inde”, a-t-il plaidé.  

(Vidéo) Confidences surprenantes de Major Kandj sur Didié Badj « C’est un excellent gendarme ,il fait partie de l’élite… »

Major Kandj sur Didié Badj
Major Kandj sur Didié Badj

Retournement de situation : Comment Sidi Ahmet, Mamour Diallo et Gaby So sont passés de témoins à commanditaire

bandit
bandit

Sur requête des avocats de Sonko, les limiers de la Division criminelle dirigés par le commissaire Aly Kandé ont lancé des réquisitions téléphoniques concernant Mamour Diallo, Gaby So et Sidy Ahmet Mbaye.

D’après le journal Yoor-Yoor Bi, Sidy Ahmed Mbaye et Mamour Diallo se sont connus bien avant la plainte de la fille. Les appels téléphoniques ont parlé et mis à nu les mensonges du neveu de Maodo Malick Mbaye qui disait n’avoir jamais connu Mamour Diallo.

Les réquisitions téléphoniques ont montré que Sidy Ahmed a appelé Mamour Diallo le 18 janvier 2021 à 13h11mn, et il a reçu des appels de Mamour Diallo : le 29 janvier 2021 à 19h15, le 1er février 2021 à 14h37, le 2 février 2021 à 16h26.

Sidy Ahmed Mbaye a également reçu des appels de Me Pape Samba So dit Gaby, beau frère de Mamour Diallo à ces dates bien précises : le 02 février 2021 à 22h52, le 03 février 2021 à 00h14.

baleine échouée sur la plage de Diamalaye: réaction de Guy Marius Sagna

baleine échouée sur la plage de Diamalaye
baleine échouée sur la plage de Diamalaye
https://youtu.be/wZexOiPTL54

Vidéo – Après les larmes de Mandiaye, Pawlish revient à la charge « Wakhna Wally lou lérr Sou Sagané baa.. »

Vidéo – Problème entre Bouba Ndour et Aïssatou Diop Fall, l’animatrice Amina Poté très remontée par les propos d’Ahmeth Khalifa Niasse « Niom louniou fi def… »

Dernière minute – Le verdict est tombé pour les députés Massata Samb et Mamadou Niang

Les députés Massata Samb et Mamadou Niang ont été placés sous mandat de dépôt suite à l’agression de leur collègue Ami Ndiaye Gniby. Ils étaient auditionnés depuis quelques jours par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Ils seront jugés en flagrant délit…

(Vidéo) : Amina Poté :  » Youssou Ndour diouroul sathie wala goordjiguen koukay khass danga… »

Inna lillah wa inna ilayhi raaji’uun : Serigne Ahmad Dame Gadji n’est plus !

C’est une triste nouvelle qui vient de nous parvenir. Serigne Ahmad Dame Gadji, Khalife général de Nguith, a été rappelé à Dieu.

La triste nouvelle est survenue hier soir, vers 3 heures du matin. Serigne Ahmad Dame Gadji est décédé en Italie, des suites d’une longue maladie. Le Khalife de Nguith, localité religieuse située à un kilomètre de la commune de Linguère, était âgé de 82 ans.

Urgent – Libéré après plusieurs heures à la police de Kaolack, Major Kandji réagit «on m’a dit de.. » (Vidéo)

Vidéo – Amadou Ba corrige sévèrement Barthélémy et Guy à l’assemblée , les députés applaudissent

(Vidéo) : La mère de Mandiaye chez Ousmane Seck pour présenter ses excuses :  » Magui toub magui diégalou… »

Mansour Faye, DiouF Sarr, Matar Ba épinglés par la Cour des comptes : « Je suis choqué « , Mamadou Ibra Kane

Mamadou Ibra Kane n’en revient plus, après les révélations choquantes du rapport de la Cour des comptes sur les détournements de fonds de Force Covid-19 par des ministères dirigés par Mansour Faye, Diouf Sarr, et même Matar Ba à l’époque.

La cour constate que les délais de livraison de plusieurs marchés passés par le ministère de la Santé et de l’action sociale et par le ministère du Développement communautaire de l’équité sociale et territoriale n’ont pas été respectés. 

S’agissant du ministère de la Santé, sur un échantillon de 48 marchés des retards de plus de 100 jours ont été relevés, et au niveau du ministère dirigé par Mansour Faye, les achats de denrées ont accusé des retards de 130 voire 170 jours.

Mais, il y a plus loin constate le rapport, il s y ajoute au ministère de la santé, la dérogation au CMP qui a entrainé une absence de mise en concurrence avec pour effet de faire bénéficier des entreprises de parts de marchés plus importantes en les concentrant sur un nombre restreints de Fournisseurs. 

Le rapport donne un exemple; les entreprises Mdine SARL, NKG, SONABI, NABIYOU VOYAGE appartenant à la même personne, nommée Ndeye Madane Katy Gadiaga. Ont fourni en 2020 des matériels médicaux et des équipements de protections individuelles au ministère de la santé pour un montant total de 15 MILLIARDS Fcfa. 

Les marchés du riz dirigés par le ministre de Mansour Faye, qui devait être distribués à la population, ont été surfacturés. 

Mame Ibra Kane soutient que le rapport exige que beaucoup de Dage soient poursuivis dans les ministères. Et que le ministère de la justice, Ismaila Major Fall a été saisi pour l’ouverture d’une Enquête judicaire contre toutes ses personnes. Des médecins même également ont été recadrés, signale-t-il.

Vidéo – Les piques de Pape Alé Niang à Marieme Faye Sall « Macky sou Amon Diguén bou Bakh Si Wétam dou… »

VIDEO : Devant Amadou Ba – Guy Marius Sagna liste les nombreux scandales du régime de Macky Sall

« Les Sénégalais sont fatigués », ce sont les premiers mots de Guy Marius Sagna ce jeudi, lors du vote.

A son avis, laisser ce gouvernement en place, c’est cautionner la continuité des nombreux scandales du régime.

C’est la raison pour laquelle, avance-t-il, les députés de Yewwi ont introduit une motion de censure examinée en plénière en vertu de l’article 86 du règlement intérieur pour faire partir le gouvernement.

Regarder !

Dernière minute : Les résultats du vote de la motion de censure publiés

Après près de 4 heures de débats suivi du vote, les résultats du vote de la motion de censure vient d’être publié. L’Assemblée, à sa majorité, a décidé de voter contre cette motion de censure pour la destitution du gouvernement d’Amadou Ba. Le Pouvoir a donc remporté cette « bataille » contre la coalition Yewwi Askan Wi, qui n’a recueilli que 55 votes.

Pour rappel, il en fallait 83 pour faire passer cette motion de censure.

Commissariat central de Kaolack : Le Major Kandji a finalement déféré à la convocation et accepté de rembourser la somme .

Selon une source de Dakaractu, Alioune Kandji, le Major de la Gendarmerie à la retraite a finalement déféré à la convocation du Commissariat central de Kaolack. 

Il a ainsi décidé de rembourser la somme due relative au préjudice subi par le plaigant. Il va ainsi payer la moitié de l’argent et le reliquat sera versé dans un mois.

Pour rappel, le Major Kandji avait été cité dans une affaire d’escroquerie foncière liée à la dépendance du domaine ferroviaire de Kaolack. La rondelette somme est estimée à 28 millions de Fcfa. Le plaigant avait introduit une plainte à la suite de la non délivrance d’une autorisation de construire par le service régional de l’urbanisme de Kaolack qui avait rejeté la demande au motif qu’il ne peut pas faire des constructions sur ce site relevant du domaine public ferroviaire…

Arrestation des députés du PUR : Incroyable! Mame Diarra Fam démolit le Président Amadou Mame Diop «Yay Kann, Meuneloniou Dara, Ya def lepp…. »

Arrestation des députés du PUR : Mame Diarra Fam démolit le Président Amadou Mame Diop

3e mandat : « Wakh day leer, assumez si vous changez de veste », Aminata Touré ne lâche pas Amadou Ba

Une position et une posture claires au sujet du troisième mandat. Voilà la requête de Aminata Touré au Premier ministre, Amadou Bâ, de retour à l’Assemblée nationale pour examen de la motion de censure déposée par le groupe Yewwi contre le Gouvernement.

« Wakh day leer ». Précision et concision au sujet du 3e mandat, c’est ce que demande l’ancienne Présidente du CESE au sujet du 3e mandat à Amadou Bâ.

« Clarifiez votre position sur le 3e mandat. Nous voulons une position claire, est-ce que Macky va faire un 3e mandat ou pas ? C’est l’unique question des Sénégalais.

« Il faut s’assumez, si vous estimez soutenir un 3e mandat, c’est votre droit, au lieu de tourner autour du pot. Non, ce n’est pas une affaire personnelle. C’est la Constitution qui stipule que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ».

Motion de censure : L’intervention musclée de Birame Souleye Diop

Les 53 députés de Yewwi Askan Wi sont très déterminés à en découdre avec le gouvernement pour démettre le ministre Amadou Ba. Ce jeudi, au pupitre de l’Assemblée nationale, Birame Souleye Diop a exposé les motifs de la motion de censure.

Pour Birame Souleye Diop, cette motion de censure se présente comme une motion de défiance à l’égard du Premier ministre qui n’a pas voulu se soumettre à un vote de confiance des députés. «Voter la censure du gouvernement, c’est confirmer que les sénégalais, dans une large majorité, ne sont pas convaincus de la déclaration de politique générale du Premier Ministre», a-t-il déclaré.

Le président du groupe parlementaire de Yewwi estime que le Premier ministre Amadou Ba n’est pas à la hauteur des attentes de sénégalais. Selon lui, la mal gouvernance a pris des proportions inquiétantes.

« Avant-hier ou il y a quelques jours, le Premier ministre des Ils vierges Britanniques a déclaré qu’il est en relation d’affaires avec une autorité politique sénégalaise, ça c’est sur la corruption et concussion, ça c’est des fonds qui disparaissent alors que justice n’a jamais été rendue», a-t-il ajouté.

En clair, Birame Souleye Diop estime que le Premier ministre doit accepter les résultats des urnes et se soumettre à un vote de confiance des députés. Il y va de la dignité et de la crédibilité de l’institution parlementaire.

Fonds Covid : Voici les ministères champions du détournement

Dans son rapport sur la gestion des fonds destinés à la riposte anti-pandémie (Force Covid-19), la Cour des comptes a pointé plusieurs anomalies. Parmi celles-ci, la prise en charge de dépenses non éligibles. La facture est estimée à 19 milliards 727 millions 96 mille 727 francs CFA. D’après Libération, qui donne l’information, quatre entités, dont trois ministères, sont en haut du hit des structures coupables des écarts signalés par la Cour des comptes dans son rapport.

Le journal précise que l’Agence pour la gestion du patrimoine bâti de l’État (AGPBE) est en tête des quatre structures épinglées. Elle a englouti 17 milliards 370 millions 402 mille 500 des fonds destinés à la riposte aux effets de la pandémie. Ce montant a servi au paiement de… loyers des sphères ministérielles de Diamniadio. En deuxième position arrive le ministère des Mines et de la Géologie, épinglé pour des dépenses non éligibles de 800 millions 461 mille 445. Cette enveloppe a été dégagée dudit fonds pour financer l’achat de matériel n’ayant aucun rapport avec la riposte à la Covid-19. Le ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a été dénoncé par la Cour des comptes pour le même type d’écart. Ce département a détourné de son objet 570 millions 618 mille 420 pour la… réparation de véhicules, notamment.

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ferme la marche avec des dépenses non éligibles de 299 millions 587 mille 598. Ces fonds ont servi à couvrir, entre autres, des dépenses d’hébergement et de location d’avion effectuées dans le cadre des tournées organisées par le département durant cette période.

Contrôle judiciaire : Voici les conditions fixées à Pape Alé Niang par le juge

Pape Alé Niang
Pape Alé Niang

Pape Alé Niang a obtenu hier une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Le journaliste d’investigation est ainsi rentré chez lui, mais le juge d’instruction lui a fixé certaines conditions qu’il devra respecter.

Le contrôle judiciaire de Sonko est assorti de certaines mesures à savoir : le directeur de publication de DakarMatin doit émarger au bureau du juge une fois par mois ; il lui est interdit de quitter le territoire et de communiquer sur le dossier de l’instruction. Dit autrement, il lui est fait interdiction de se prononcer publiquement sur le dossier.

Pape Alé Niang a été arrêté depuis le dimanche 6 novembre 2022. Il est poursuivi pour les chefs d’inculpation de diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, de recel de documents administratifs et militaires et de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques.

Vote de la motion de censure : Yewwi fait signer aux députés du PUR une procuration

Placés en garde à vue à la DIC, les députés Massata Samb et Mamadou Niang n’assisteront pas au vote de la motion de censure contre le gouvernement de Amadou Bâ initié par le Groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi.

S’agissant du vote de la motion de censure qui doit se dérouler aujourd’hui, l’avocat Me Abdy Nar Ndiaye des députés du PUR déclare que ses clients vont voter par procuration. «Tant qu’ils ne seront pas condamnés définitivement et que le ministre de la justice ordonne leur radiation, ils pourront remplir leur fonctions de député», renseigne-t-il.

A ce sens, Yewwi a fait signer aux députés mis en cause dans l’agression de Amy Ndiaye des procurations pour leur vote.

Il reste maintenant à savoir si le président de l’Assemblée nationale acceptera la procuration. Selon certains députés de BBY joints par SourceA, l’article 88 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne prévoit pas une procuration, dans un tel cas de figure.

Ce qui réfute les députés de Yewwi qui précisent que ledit article prévoit, en effet, que des députés peuvent être suppléés par leurs collègues qu’ils ont désigné.

(Vidéo) Incroyable, Pape Alé Niang parle des gendarmes disparus «Juge Ladiou Mako Bén Yone..»

(Vidéo) Incroyable, Pape Alé Niang parle des gendarmes disparus «Juge Ladiou Mako Bén Yone..»

Ousmane Sonko entendu hier à la DIC

Alors que les affaires Sweet Beauty et de l’agression de la député Amy Ndiaye dominent l’actualité, un autre dossier suit son cours loin des projecteurs. Il s’agit de la plainte pour diffamation déposée par Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.

D’après Les Échos, la DIC, qui est chargée de l’affaire, a interrogé le président de Pastef. Le journal précise que l’audition a eu lieu hier, mercredi, dans les locaux de la DIC.

Ousmane Sonko avait déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il détient un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) mettant en cause Mame Mbaye Niang dans la gestion du Programme de gestion des domaines agricoles communautaires (PRODAC).

Faux, avait rétorqué l’actuel ministre du Tourisme. Qui a porté plainte contre le maire de Ziguinchor.

Dérives de Cheikh Oumar Hanne : « Les couleurs de l’Ofnac sont celles de Pastef » (Vidéo)

Le journaliste Pape Ngagne Ndiaye a été sûrement surpris par la réponse formulée par Cheikh Oumar Hanne à la question du fameux rapport 2016 de l’Ofnac. Qui met en cause sa gestion au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) avec de graves irrégularités qui motiveraient qu’il ne lui soit plus confié la gestion d’un organe public.

Sans arguments convaincants et dans la tergiversation, l’actuel ministre de l’Education a reposé la question à Pape Ngagne Ndiaye : « Est ce que tu connais les couleurs de l’Ofnac? avant de répondre : « C’est le vert, le Blanc, et le mauve, qui sont les couleurs de Pastef ».

Après la libération de Pape Alé Niang « plassou journaliste dou kasso, souniouko bayi won deuk bi dina.. » Mansour Diop Sentv

Retour de parquet pour les députés du PUR

Les députés Massata Samb et Mamadou Niang arrêtés dans l’affaire de l’agression de leur collègue Amy Ndiaye Gniby devaient faire face, hier mercredi, au procureur de la république.

Mais, les mis en cause ont bénéficié d’un retour de parquet. C’est aujourd’hui qu’ils feront face au chef du parquet de Dakar qui décidera de leur sort.

En plus de ‘’coups et blessures ayant entrainé une ITT de 23 jours’’, ils sont aussi visés pour ‘’menaces de mort’’.

Ils ont été entendus une seconde fois mais les deux députés ont refusé de répondre aux enquêteurs en brandissant leur immunité.

Les deux députés du PUR accusé d’avoir agressé physiquement une parlementaire du camp au pouvoir à l’Assemblée nationale le 1er décembre ont été placés mardi en garde à vue.

Massata Samb a giflé la parlementaire Amy Ndiaye et Mamadou Niang lui a donné un coup de pied au ventre le 1er décembre au cours du vote du budget du ministère de la Justice, après qu’elle eut tenu des « propos irrespectueux » contre leur chef religieux dirigeant leur parti

Fonds Covid : 19 milliards égarés, l’agence et les trois ministères champions du détournement identifiés

Dans son rapport sur la gestion des fonds destinés à la riposte anti-pandémie (Force Covid-19), la Cour des comptes a pointé plusieurs anomalies. Parmi celles-ci, la prise en charge de dépenses non éligibles. La facture est estimée à 19 milliards 727 millions 96 mille 727 francs CFA.

D’après Libération, qui donne l’information, quatre entités, dont trois ministères, sont en haut du hit des structures coupables des écarts signalés par la Cour des comptes dans son rapport. Le journal précise que l’Agence pour la gestion du patrimoine bâti de l’État (AGPBE) est en tête des quatre structures épinglées. Elle a englouti 17 milliards 370 millions 402 mille 500 des fonds destinés à la riposte aux effets de la pandémie. Ce montant a servi au paiement de… loyers des sphères ministérielles de Diamniadio.

En deuxième position arrive le ministère des Mines et de la Géologie, épinglé pour des dépenses non éligibles de 800 millions 461 mille 445. Cette enveloppe a été dégagée dudit fonds pour financer l’achat de matériel n’ayant aucun rapport avec la riposte à la Covid-19.

Le ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a été dénoncé par la Cour des comptes pour le même type d’écart. Ce département a détourné de son objet 570 millions 618 mille 420 pour la… réparation de véhicules, notamment.

Le ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ferme la marche avec des dépenses non éligibles de 299 millions 587 mille 598. Ces fonds ont servi à couvrir, entre autres, des dépenses d’hébergement et de location d’avion effectuées dans le cadre des tournées organisées par le département durant cette période.