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Accident de Koungheul : Le ministère de la Santé dresse le bilan…

Un effroyable drame s’est déroulé ce 25 avril 2024, aux alentours de 17 heures, à seulement 10 kilomètres de Koungheul, lorsque qu’un bus en provenance de Kédougou a été victime d’un accident tragique. Selon les premiers éléments de l’enquête, le véhicule aurait dérapé suite à l’éclatement de son pneu avant, entraînant son renversement et semant le chaos sur la route.

Selon le ministère de la Santé, le bilan de cette catastrophe est accablant, avec un total de 68 victimes, dont 14 ont perdu la vie. Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les équipes médicales ont dû faire face à une situation critique.

Parmi les victimes, 10 ont été gravement blessées et ont été transportées en urgence à l’hôpital de Kaffrine. Quatre d’entre elles ont immédiatement été prises en charge au bloc opératoire.

Par ailleurs, 44 personnes ont été blessées plus légèrement dans l’accident. D’après la même source, vingt-sept d’entre elles ont été conduites à l’hôpital de Kaffrine pour y recevoir des soins appropriés, tandis que les 17 autres ont été dirigées vers le centre de santé de Koungheul.

Comment s’installer en tant que créateur de modélisation 3D indépendant ?

Ce marché en plein essor associant la créativité et la maîtrise de l’informatique attire de nombreux travailleurs. Parmi ceux-ci, une part de plus en plus importante souhaite devenir freelance et travailler selon son propre rythme. Il faut cependant savoir se faire connaître pour pérenniser son activité.

Mettre en avant ses talents

Dans ce type de travail, il faut avant tout montrer son savoir-faire. Les images étant bien plus parlantes que les mots, créer un catalogue exposant vos travaux précédents est primordial. Pour l’exposer, vous pouvez le montrer lorsque vous postulez pour un contrat, mais vous pouvez également créer une vitrine en ligne afin que les employeurs viennent directement à vous. Pour cela, créez un site Internet qui montre des exemples variés de vos travaux. Il faudra construire le site sur un logiciel, de préférence gratuit, par exemple WordPress qui est le plus connu et le plus souvent accepté par les hébergeurs. De plus, en faisant votre site vous-même, vous saurez comment l’adapter à vos besoins au fur et à mesure de votre évolution professionnelle. Une fois le site mis en place, vous pourrez le mettre en ligne en l’hébergeant sur une plateforme spécialisée telle que Ionos. De cette façon, les contacts qui chercheront à connaître vos compétences trouveront un site sérieux, mettant en valeur vos dessins, qui pourra les convaincre de vous faire confiance. Ionos assure un hébergement WordPress fiable et sécurisé qui vous permettra de montrer votre professionnalisme et votre sérieux à vos futurs collaborateurs. N’hésitez pas à mettre à jour régulièrement votre site afin de montrer vos projets les plus récents.

Savoir transformer les contacts et contrats

Exposer ses œuvres permet d’attirer les professionnels du secteur, encore faut-il que ces rencontres aboutissent à des contrats rémunérés. Pour cela, mettez un formulaire de contact sur votre site internet afin d’obtenir des numéros et des adresses mail à ajouter à votre carnet de contacts professionnels. N’hésitez pas non plus à faire entendre que si les personnes qui vous ont fait confiance par le passé ont des connaissances intéressées par vos services, il ne faut pas qu’elles hésitent à leur transmettre votre nom. En effet, le bouche-à-oreille a toujours cours, même à l’heure d’Internet. Si vos contacts n’ont pas d’offre à vous faire à un moment donné, relancez-les par la suite. Il suffit parfois que la personne responsable des embauches ait votre nom en tête au bon moment pour décrocher un contrat. Veillez quand même à ne pas harceler vos contacts, au risque de devenir celui qui n’est plus jamais rappelé. Enfin, apprenez à chiffrer votre travail. Demander un prix trop bas ne vous permettra pas de vivre correctement de votre activité et diminuera la valeur supposée de votre travail. Demander un prix trop élevé vous rendra peu compétitif face aux autres indépendants postulant pour le même contrat.

Devenir indépendant n’est pas toujours simple, mais c’est une très bonne façon de vivre pleinement sa passion du dessin 3D. Ne vous découragez surtout pas après les premiers refus : ils sont inévitables, mais seront bientôt remplacés par des réussites.

Distribution de l’eau : La SEN’EAU annonce des perturbations dans plusieurs zones de Rufisque et Thiès

A cause de travaux de raccordement d’une nouvelle conduite à Pout, la distribution de l’eau connaîtra des perturbations dans plusieurs zones de Rufisque et de Thiès, du vendredi 26 au samedi 27 avril. 

Selon un communiqué de la Sen’Eau, les zones qui seront victimes de ces perturbations sont Rufisque avec notamment Sébikotane, Pouyenne, Soulouf, Ndoukhoura, Dougar, et la région de Thiès avec Pout ville, Lelo Sérère, Lelo Ouolof, Tougouny, Ndiakhate, Khodoba, Mboul, Kayel, Sagnafi, Bayouf, Palal, les antennes maraîchères de Michel Sami, Alphonse Nidaye, Dominique 1 et Sismar.

La situation reviendra à la normale au courant de la journée du samedi 27 avril, selon les responsables de la société Sen’Eau du Sénégal.

DAK’ART : Report de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain

Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a annoncé le report de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain, DAK’ART. Initialement prévu du 16 mai au 16 juin 2024, l’événement se tiendra finalement du 7 novembre au 7 décembre 2024.
Ce report s’explique, selon le communiqué officiel, par « la volonté des nouvelles autorités en charge du secteur d’organiser la Biennale dans des conditions optimales, à la hauteur de son envergure et de sa réputation de rendez-vous historique des amateurs d’art du monde ».
Malgré ce changement de date, le schéma organisationnel de l’événement reste inchangé. Il se tournera autour du thème général « The Wake, l’éveil, le sillage », sous la direction artistique de Salimata Diop, critique d’art et commissaire d’exposition. De plus, les expositions officielles IN mettront à l’honneur les États-Unis d’Amérique et la République du Cap-Vert.
Le gouvernement, par le biais du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, « réaffirme son engagement en faveur des arts et de la culture et marque sa profonde et inébranlable volonté d’offrir une expérience artistique exceptionnelle qui célèbre la créativité, la diversité et le dialogue ».

OFNAC: Serigne Bassirou Guèye vient de publier le rapport 2022

Donnant suite aux instructions du président de la République Bassirou Diomaye Faye qui a demandé, en Conseil des ministres, la publication des rapports des cinq dernières années des corps de contrôle, Serigne Bassirou Guèye vient de s’exécuter. 
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) vient, en effet, de publier le rapport d’activités 2022 dudit office.
Il ressort de ce document que  «treize rapports d‘enquête ont été déposés en 2022 contre 11 en 2021, soit une hausse de 18 % en valeur relative. Sur décision du président, ces rapports d’enquête sontinscrits à l’ordre du jour de l’Assembée de l’OFNAC qui délibère sur l’opportunité de les transmettre ou non à l’autorité judiciaire compétente».
A signaler que parmi ces rapports d’enquête, certains ont déjà été mentionnés dans le rapport d’activités de l’année 2021. «Ils n’ont connu leur dénouement que durant l’année 2022», précise-t-on dans le document. 
Ainsi sur les 13 rapports d’enquête transmis aux autorités judiciaires, neuf ont déjà été évoqués dans le rapport d’activités 2021. Il s’agit, entre autres, de l’affaire Thierno Diagne, maire de la commune de Sindia, celle relative à l’acquisition et à la prestation de services de transport de vivres et autres produits dans la lutte contre les effets de la pandémie COVID-19 (concernant Diop Sy et sa fille), entre autres. 

Faible présence des femmes dans le gouvernement : Nathalie Yamb défend Diomaye et Sonko

En nommant les 30 membres du Gouvernement (25 ministres et 5 Secrétaires d’Etat), Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko n’ont choisi que 4 femmes. Lors de la nomination de 17 nouveaux DG ce mercredi en Conseil des ministres, seules deux femmes ont été plébiscitées. Ce qui a provoqué certaines critiques contre les nouveaux dirigeants. 
Réagissant à certains posts sur les réseaux sociaux sur ce sujet, notamment avec la faible présence de femmes dans les acteurs du secteur privé présents au Palais, Nathalie Yamb a défendu le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. « D’une part, cette photo (celle prise par les acteurs du secteur privé après leur rencontre au Palais, ndlr) représente la rencontre du Président et du PM avec le secteur privé.  On ne va quand même pas accuser le Pastef si le secteur privé n’envoie que des hommes à la rencontre », a-t-elle déclaré dans un premier temps.
Selon la suisso-camerounaise, les femmes elles-mêmes sont peu présentes dans la politique, ce qui peut expliquer la domination masculine. « Pour avoir moi-même contribué à la mise en place et à l’animation d’un parti politique pendant 10 ans, je peux confirmer qu’il n’y a pas un grand intérêt des femmes à s’engager et à occuper des postes de premier plan dans ce domaine. C’est un peu normal: la politique en Afrique est malheureusement encore un monde de brutes, de haine, où l’on se fait insulter, menacer, diffamer, dénigrer, harceler, arrêter, emprisonner, les femmes encore plus que les hommes, et beaucoup veulent s’épargner cela et l’épargner à leur entourage. En plus c’est une activité qui prend du temps, et certaines ont du mal à concilier cela avec leur vie familiale », ajoute Nathalie Yamb sur les réseaux sociaux. 
Pour elle, ce qui compte, ce n’est pas le sexe, mais la compétence. « L’important, pour nos pays, ce n’est pas de savoir si les quotas hommes femmes ou d’équilibre ethnique sont respectés au sein de nos gouvernements. L’important pour nos pays, c’est d’être dirigés par des gens compétents. patriotes, intègres et courageux, qui placent l’intérêt national et collectif au dessus de l’intérêt étranger ou personnel. Peu importe leur sexe, leur âge, leur tribu et leur habillement », termine Nathalie Yamb.

Vidéo – Devant la RTS: Réaction unanime des Sénégalais après la nomination de Pape Alé Ninag « Finiou Tek

Vidéo – Pape Alé nouveau DG Rts « lign xare si mom mou réparer injustice bifa Racine Talla defon» Pa ousmane

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour ces anciens ministres de Macky Sall

siège de député
siège de député

Certains anciens ministres qui avaient quitté leur poste de député pour rejoindre le dernier gouvernement sous Macky Sall espéraient retrouver leur place à l’Assemblée nationale à la fin de son mandat. Selon Les Échos, ils auraient même pris des initiatives en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

Cependant, ils seront déçus, rapporte le journal. La même source indique que l’article 54 de la Constitution, qui stipule qu’un « député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles », n’a pas été précisé par la loi organique régissant ses modalités d’application.

« Aucun suivi n’a été donné, ni de la part du gouvernement, qui avait proposé le projet de loi, ni des députés, qui avaient la possibilité de présenter une proposition de loi pour l’adoption de cette loi organique », signale Alioune Souaré, ancien député et expert en élections. Ainsi, les députés nommés ministres dans le dernier gouvernement sous Macky Sall ont donc définitivement cédé leur siège à leurs suppléants.

Vidéo – Révélation exclusive de Ngoné sur le limogeage du Gnrl Moussa Fall « Biniouy totie auto Sonko bi »

Apix Sa, La Poste, Sn Hlm, Sicap Sa, Onas: Voici les nouveaux directeurs généraux! (photos)

Les Premières nominations de l’ère Bassirou Diomaye Faye quelques semaines après la constitution du Gouvernement. Pape Alé Niang remplace Racine Talla à la Direction de la RTS. Fadilou Keita à la tête de la CDC, Waly Diouf Bodian prend la direction du Port…

Vidéo – La pertinente analyse Ngoné et Nabou« il a tjrs été du côté du peuple, da mérité poste bi, na rakhass

Retard de salaires, conditions de travail difficile, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise….

À EMEDIA, LES TRAVAILLEURS BROIENT DU NOIR !

Le syndicat des travailleurs de Emedia tient à exprimer son indignation après avoir observé, malgré plusieurs interpellations, un énième retard de salaires qui handicape, fortement, le personnel du Groupe.

Moral au rabais, détermination au ralenti, cadence inférieure à la normale : l’environnement dans lequel baigne l’entreprise inquiète.

Et c’est pourquoi, après avoir recueilli la colère du personnel, écouté leurs doléances, le syndicat des travailleurs de Emedia a pris les décisions suivantes :

  • Dépôt d’un préavis de grève sur la table de la direction générale.
  • Port de brassards rouges à partir de jeudi 25 avril
  • Grève virtuelle à partir de jeudi 25 avril.

Une pléthore de revendications sur la table de la direction:

  • Retard répété et répétitif du paiement des salaires
  • Régularisation des travailleurs
  • Absence de RH et de DAF dans l’entreprise
  • Absence de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise
  • La logistique et la question du chef de parking
  • Manque de communication

Fait à Dakar le 24 avril 2024
Le secrétaire général de Synpics-Emedia

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé que la lutte contre la cherté du coût de la vie reste une priorité de l’action gouvernementale.
Le Chef de l’Etat a constaté la dérégulation des marchés des produits et services de grande consommation en termes d’approvisionnements, de stocks et de prix. Dans ce lot, il a attiré toute l’attention du Conseil sur la situation des denrées de première nécessité. Aussi indique-t-il, les prix homologués en gros et surtout en détail du riz, du sucre, de l’huile, de la farine, du lait et du pain notamment, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière et permanente de la part du Gouvernement et des services compétents de l’Etat.
Le Président de la République a, en outre, rappelé au Conseil la forte préoccupation de ses concitoyens concernant, la baisse et la régulation des coûts des loyers et les facilitations pour l’accès à un logement décent.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, donné des instructions au Premier Ministre, aux Ministres en charge du Commerce et de l’Industrie, des Finances et du Budget et de l’Agriculture, de lui proposer, avant le 15 mai 2024, un plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère, assorti de mesures hardies de baisse des prix des denrées de consommation courante ainsi que de certains services essentiels.
Le Président de la République a, dans cette perspective, souligné la nécessité d’impliquer les associations de consommateurs, les industriels et les opérateurs économiques en vue de bâtir des consensus durables dans l’application effective de nouvelles mesures visant l’allègement du coût de la vie pour les ménages.
Il a, en outre, insisté sur l’impératif d’assurer le contrôle permanent des prix sur le terrain et la maitrise de toute velléité de spéculation, notamment à l’approche des grandes fêtes et évènements religieux.
Le Chef de l’Etat a, à ce titre, demandé au Premier Ministre de mettre en place, à la Primature, un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements du pays en produits et denrées essentiels.
Le Président de la République est également revenu sur l’impérieuse nécessité d’assurer un suivi permanent de l’évolution des coûts des loyers (baux à usage d’habitation et commercial) à Dakar et dans les capitales départementales.
Le Chef de l’Etat a, au demeurant, invité le Ministre de l’Industrie et du Commerce à veiller à la transformation du commerce intérieur qui passe par la modernisation du commerce de proximité, en l’occurrence les boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes et efficaces de promotion de la consommation des produits de nos terroirs.
Le Président de la République, après avoir analysé la conjoncture économique internationale actuelle et ses impacts sur la vie nationale, a invité le Gouvernement à engager, dès la prochaine campagne de production agricole, la mise en œuvre de la Doctrine de Souveraineté alimentaire (DSA), en cohérence avec la nouvelle politiqued’industrialisation, de valorisation et de consommation de nos produits locaux.
Le Chef de l’Etat a ainsi demandé au Premier Ministre de superviser la nouvelle vision volontariste, endogène et consolidée de nos politiques publiques dont l’objectif est d’atténuer de manière significative la cherté du coût de la vie et de soutenir durablement l’amélioration du pouvoir d’achat des populations par l’accès à des denrées et produits courants de qualité et à des prix accessibles.
Le Président de la République a d’ailleurs, sous ce chapitre, donné des instructions au Premier Ministre pour accentuer les réformes visant l’amélioration de la concurrence dans ces différents secteurs d’activité et la préservation soutenue des droits des consommateurs.
Ensuite, le Chef de l’Etat a ensuite beaucoup insisté sur la formation professionnelle et technique ainsi que l’emploi des jeunes qui demeurent, selon lui, des priorités nationales.
A ce sujet, il a demandé au Premier Ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge des Finances, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et du Travail de procéder, dans les meilleurs délais, à une revue de l’écosystème des structures, moyens d’intervention et offres de formation professionnelle et technique, en vue d’améliorer l’allocation des ressources destinées aux cibles de la formation professionnelle et technique. Il a sur ce point, indiqué l’urgence d’implémenter à la Primature un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes et de veiller à l’insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l’enseignement en français et en arabe.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d’emploi des jeunes.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Gouvernement d’engager avec les partenaires sociaux (les centrales syndicales des travailleurs et le Patronat) des concertations régulières pour une « trêve sociale ». Il a souligné la nécessité de procéder à l’actualisation consensuelle du code du travail et de la convention nationale Etat- employeurs. Il a aussi appelé à la tenue, après le 1er mai, de la conférence sociale autour du thème majeur de « l’employabilité et l’emploi des jeunes ».
Le Président de la République a, dans le même élan, informé le Conseil des audiences qu’il a accordées, le mardi 24 avril 2024, aux responsables des centrales syndicales les plus représentatives et aux dirigeants des organisations du Patronat, dans le cadre des concertations pour la consolidation de la stabilité sociale et des efforts collectifs de lutte contre la vie chère, la relance de l’économie nationale et la création d’emplois pour les jeunes.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Premier Ministre d’assurer, avec chaque ministre concerné, la coordination du suivi permanent de la prise en charge des doléances et recommandations des partenaires sociaux (centrales syndicales et organisations patronales).
Le Président de la République s’est également dit particulièrement soucieux du renforcement de la réconciliation nationale. Celle-ci passe, à son avis, par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.
A cet effet, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de mettre en place une commission d’indemnisation des victimes des évènements de janvier 2021 à février 2024. Ladite commission, indique-t-il, devra s’atteler, dans les meilleurs délais, à identifier les victimes et procéder à l’évaluation des préjudices subis, ainsi qu’à la prise en charge effective des blessés en cours de traitement. En outre, le Premier Ministre devra faire, avec les Ministres concernés, le point sur l’état d’avancement de ce dossier prioritaire tous les quinze (15) jours en Conseil des ministres.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur ses visites de travail et d’amitié effectuées en République islamique de Mauritanie et en République de Gambie, successivement les 18 et 20 avril 2024.
Le Chef de l’Etat a remercié les Présidents Mouhamed Ould Cheikh El GHAZOUANI et Adama BARRO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité généreuse qui lui ont été réservés ainsi qu’aux délégations qui l’accompagnaient dans ces deux pays frères.
Les travaux très fructueux de l’étape de Nouakchott, a informé le Président de la République, ont porté notamment sur :
– le renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité à la frontière face aux menaces transversales que sont le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic international de drogue et d’êtres humains ainsi que la migration irrégulière ;
-la redynamisation de la coopération en matière de pêche. A cet effet, le Président GHAZOUANI a assuré que son pays est disposé à partager les ressources halieutiques et prôné un échange d’expériences en matière de gestion de ces ressources. Il a également invité les deux pays à une surveillance maritime commune renforcée pour faire face aux bateaux pilleurs ;
– le retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso, chaque partie étant invitée à lever les goulots d’étranglement ;
– la coopération en matière d’énergie. L’accent a été mis sur le retard de vingt-huit mois (28) mois des travaux de GTA et la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l’opérateur BP pour ne pas décevoir les attentes des populations ;
S’agissant de l’étape de la Gambie, le Chef de l’Etat a informé le Conseil que ses entretiens très fructueux en tête à tête avec le Président Adama BARRO ont porté dans tous les domaines de la coopération avec un accent particulier sur :
-la défense et la sécurité, un domaine dans lequel le Sénégal continuera d’appuyer la Gambie dans sa quête de stabilité ;
– le renforcement de la lutte contre les actes criminels de coupe et de trafic illicites de bois qui continuent de détruire les forêts respectives des deux pays ;
– la coopération dans le domaine de la pêche, les concertations en vue de consolider les acquis notamment en termes de facilités accordées aux pêcheurs des deux pays seront poursuivies ;
– la libre circulation des personnes et des biens, les transports terrestres, aériens et maritimes qui feront l’objet d’un suivi permanent ;
– la hausse de la taxe du ciment en provenance du Sénégal dont la mesure a été suspendue en attendant la circulaire qui devrait être signée pour la rapporter.
Enfin, le Président de la République a évoqué l’audience qu’il a accordée à Monsieur Charles Michel, Président du Conseil européen le lundi 22 avril 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de l’audience qu’il a accordée à Son Excellence Mohamed Juldeh JALLOH, Vice-président de la Sierra Leone, le lundi 22 avril 2024 sur instruction de Monsieur le Président de la République. Ensemble, ils ont procédé à la revue des principaux axes de coopération entre le Sénégal et la Sierra Leone. Ils ont également échangé sur les voies et moyens de sa redynamisation en vue d’offrir plus d’opportunités aux secteurs privés des deux pays. A cet effet, ils ont convenu de proposer aux deux Présidents, de la Sierra-Léone et du Sénégal, la tenue d’une commission mixte avant la fin de l’année 2024.Le Premier Ministre a également informé de la conception d’un projet de nouveau référentiel du dialogue social conforté par les riches échanges tenus respectivement avec les organisations syndicales représentatives et patronales sous la houlette de Monsieur le Président de la République.
Ces travaux aboutiront à une gamme de mesures devant permettre une baisse conjoncturelle du prix de denrées de première nécessité et un canevas pour la refondation du dialogue social prenant en compte notamment l’équité salariale, les engagements du Gouvernement, la sécurité des emplois et les droits et devoirs syndicaux.
Conformément aux directives de Monsieur le Président de la République, formulées à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres du mardi 09 avril 2024, pour la mise en place effective et rapide des cabinets ministériels et la proposition, pour chaque ministère, d’une nouvelle organisation rationalisée ainsi que des nominations conformes d’une part, à la règlementation en vigueur et, d’autre part, aux objectifs sectoriels validés, le Premier Ministre a annoncé la mise à disposition des Ministres et Secrétaires d’Etat dès ce jeudi de trois (3) circulaires :
– une circulaire relative à la composition des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat pour rappeler les règles relatives à la constitution des cabinets des ministres et secrétaires d’Etat ainsi qu’aux fonctions et conditions de nomination de leurs membres ;
– une circulaire relative aux relations entre les ministres et secrétaires d’état pour préciser lesdites relations en vue d’éviter d’éventuels conflits et dysfonctionnements afin d’instaurer au sein du département ministériel une plus grande cohésion et une meilleure cohérence de l’action gouvernementale ;
– une circulaire relative à l’organisation du travail gouvernemental pour rappeler l’importance de l’organisation et de la méthode dans l’efficacité du travail gouvernemental (programmation, organisation, coordination, contrôle et suivi évaluation des politiques, projets et programmes).
Le Premier Ministre a, par ailleurs, fait part de l’élaboration du Plan d’action gouvernemental avec un canevas qui sera mis à la disposition de chaque ministère par circulaire. Cette dernière précisera :
– les actions les plus urgentes à exécuter par les ministères, avant le 10 juin 2024, en tenant compte des allocations budgétaires inscrites dans la loi de finances initiale 2024 ;
– les actions prioritaires au titre du second semestre de l’année en cours ainsi que les ressources budgétaires nécessaires ;– les programmes et projets à l’horizon 2029.
L’ensemble de ces informations mises en cohérence, sera la trame de la déclaration de politique générale que le Premier Ministre présentera à l’Assemblée nationale.
S’agissant du travail d’élaboration du document de référence en matière de politiques économique et sociale, le PROJET, le Premier Ministre a affirmé qu’il portera exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise et sera achevé au troisième trimestre de l’année 2024.
A cet effet, un comité technique restreint sera mis en place à la Primature. Cette instance sera composée notamment des ministères en charge du Plan, des Finances, de l’Industrie, de la Souveraineté alimentaire, de l’Emploi, de la transformation du Secteur public et du Bureau Organisation et Méthodes (BOM). A l’issue des travaux, poursuit le Premier Ministre, le cadre de référence pour la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République pour un Sénégal souverain, juste et prospère à travers la conception de programmes et projets de transformation systémique sera soumis à la validation du Chef de l’Etat avant la fin du troisième trimestre de l’année 2024. La première phase du plan d’action pluriannuel du PROJET sera inscrite, précise-t-il, dans le projet de loi de finances initiale 2025, qui sera soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre prochain.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation del’enseignement supérieur et de la recherche ;
– Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a fait une communication sur la procédure de sélection d’un opérateur pour l’exploitation des chantiers navals de Dakar ;
– Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le lancement du Projet de Résilience et de Développement Communautaire de la Vallée du Fleuve Sénégal (PRDC/VFS) financé par la Banque Mondiale ;
– Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la mise en vente publique aux enchères de la bibliothèque du Président Léopold Sédar SENGHOR en France ;
– Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la préparation de la Tabaski 2024, le bilan de la campagne agricole 2023 et la préparation de la campagne agricole 2024-2025.

Fait à Dakar, le 24 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Déclaration préalable d’importation (DPI) : Les nouvelles mesures du DG de la Douane

Le directeur général de la Douane sénégalaise, Mbaye Ndiaye, a publié un communiqué pour signaler l’importance de la Déclaration préalable d’importation (DPI). Dans le document, il est également annoncé que la production d’une DPI sera obligatoire, dès le 1er mai, pour toute importation d’une valeur de 500 000 Fcfa ou plus. Voici le communiqué de la Direction générale deq Douanes. 

« Il est porté à la connaissance des usagers que les importations de marchandises au Sénégal demeurent soumises à la formalité de la Déclaration préalable d’importation (DPI) dématérialisée qui est établie sur la base de la facture (pro-forma ou commerciale) ou du bon de commande.
Ainsi, dans le cadre de l’Inspection à Destination (IAD), le traitement de la DPI est confié à la Direction du Renseignement, de l’Analyse du risque et de la Valeur (DRAV) à travers le système GAINDE après la demande au préalable via le système électronique ORBUS du GIE GAINDE 2000.
En plus, la production de la Déclaration préalable d’importation (DPI) est désormais obligatoire pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500.000) francs CFA, ou pour tout conteneur personnalisé, quelle qu’en soit la valeur FOB, à compter du 01 Mai 2024.
A cet effet, les opérations se rapportant aux cas prévus par la réglementation douanière relative aux importations de marchandises au Sénégal, doivent faire l’objet d’une << ouverture de dossier > auprès du GIE GAINDE.
Sont cependant exclus de cette procédure:- les objets et effets personnels;- les privilèges diplomatiques;les opérations revêtant un caractère social (dons et aides à l’Etat ou à la Croix rouge, etc); – les véhicules d’occasion.
Le non-respect de l’obligation de production de la DPI est puni conformément aux dispositions du Code des Douanes ».

Élaboration du plan d’action du gouvernement : Le PM Ousmane Sonko instruit ses ministres à lui soumettre au plus vite « les actions urgentes »

Le Premier ministre Ousmane Sonko instruit ses ministres à l’élaboration du plan d’action du gouvernement. En Conseil des ministres ce mercredi 17 avril 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a demandé « de finaliser l’élaboration du plan d’action du gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs de transformation systémique du Sénégal. 
À cet effet, je vous invite à me soumettre, au plus tard le 26 avril 2024, un document récapitulatif des éléments suivants : les actions urgentes à mener au plus tard le 30 juin 2024, sur la base des programmes inscrits dans la loi de finances ; les actions envisageables, au cours du second semestre de l’année 2024, tenant compte des orientations du chef de l’État. Les besoins en ressources budgétaires ainsi que les contraintes éventuelles identifiées devront être mises en exergue », lit-on dans un communiqué signé par le PM Ousmane Sonko. Non sans souligner l’exécution diligente de la présente instruction.

Rencontre patronat et Diomaye au Palais – Serigne Mboup : « J’ai voulu attirer l’attention de l’autorité sur… »

Serigne Mboup
Serigne Mboup

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a rencontré, ce mardi 23 avril, des acteurs du secteur privé, au Palais. Les discussions ont porté autour de la création d’emplois au Sénégal et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État en ce sens.

Invité d’Info Matin sur la Tfm, ce mercredi 24 avril, le président de l’Union nationale des Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) s’est exprimé sur ce sujet. À la question de savoir si le président de la République pouvait compter sur le patronat, Serigne Mboup a répondu :  « Je n’y crois pas ».

Selon lui, le problème repose principalement sur la représentativité du Conseil national du patronat  (Cnp) du Sénégal. Il avance qu’un changement générationnel doit s’opérer au sein du secteur privé. « Le problème est que certains membres du secteur vivent de l’argent du contribuable. Ils ne veulent pas de changement générationnel, ils n’investissent pas et ils ne créent pas d’emplois et parlent au nom du secteur privé», fustige le candidat malheureux à la Présidentielle 2024.

Mieux, le maire de Kaolack, le Chef de l’État a la volonté et a fait ce qu’il fallait. « Mais, les acteurs qui doivent contribuer à la réduction du coût de la vie n’étaient pas tous présents à cette rencontre », indique-t-il. « Ce genre de rencontre doit être nationale, ajoute l’homme d’affaires, le Président doit aller rencontrer les acteurs de chaque région afin de pouvoir connaître qui est qui ? Et je sais qu’il va le faire. Je sais qu’il ne s’agira pas pour ce gouvernement de politiser cette affaire ».

Par ailleurs, il a déclaré qu’il veut se retirer de la présidence de l’Unccias. « Je demande qu’il y ait des changements au sein de l’Unacois. C’est cela qui peut permettre que les jeunes prennent la relève », dit-il.

En outre, Serigne Mboup considère que pour une réduction à long terme des prix, il faut s’appuyer sur le secteur agricole pour une autosuffisance alimentaire. Pour l’heure, « la seule solution reste la subvention parce que les commerçants   n’ont pas de marge de manœuvre » , affirme-t-il. 

Avec Seneweb

Affaire Cheikh Yérim Seck – Seydina Oumar Touré : La date du jugement connu..

Du nouveau dans l’affaire du procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré. L’affaire a été évoquée, ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar et le jugement a été fixé au 8 mai prochain. 

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a réagi. « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (Tgi) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 08 mai 2024. Merci », a-t-il écrit.

La partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour les faits de diffamation. Dans un livre, le journaliste a, en effet, fait des accusations contre Seydina Oumar Touré dans l’affaire Sweet Beauty.

Lamb: Balla Gaye 2 et Tapha Tine à Dakar dans quelques jours..

Après plus de deux mois passés à l’étranger pour s’entraîner, le Lion de Guédiawaye et le Géant du Baol vont faire leur premier face-à-face le dimanche 5 mai prochain à l’arène nationale, le jour du combat entre Sa Thiès et Eumeu Sène.
Une occasion pour les deux lutteurs de se jauger physiquement et mentalement, et de montrer leur détermination à l’emporter. C’est également un moment où les rivalités peuvent s’intensifier, alimentant l’excitation des fans et ajoutant une dimension supplémentaire à l’événement.
Balla Gaye 2 est actuellement en France, à l’INSEP de Paris, pour retrouver sa forme d’antan. En revanche, son adversaire, Tapha Tine, est à Abidjan, au complexe Eric Favre Gym, pour renforcer ses muscles.
Les deux protagonistes sont attendus à Dakar dans quelques jours nous informe le promoteur Baye Ndiaye .

Vidéo – DPG de Sonko à l’Assemblée nationale : Ibrahima Sall Asred répond à Abdou Mbow “ na xamni..

Moustapha Diop (DG Walf) demande aux Sénégalais d’applaudir le « président Diomaye Faye pour pris la décision de… »

Moustapha Diop, le Directeur général du groupe de presse Walfadjiri, a souligné l’importance de la visite du Président du Conseil Européen, Charles Michel, au Sénégal ce lundi 22 avril 2024.

Il a particulièrement mis en valeur la déclaration faite par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à l’issue de sa rencontre avec Charles Michel.

« Tous les Sénégalais devraient être debout pour applaudir Diomaye Faye pour cette décision : une coopération repensée ou rénovée, mais il y a mieux dans son discours ; il pense que les entreprises de l’Union Européenne, plus précisément françaises, devraient payer leurs impôts dans le pays où elles produisent de la richesse… », a déclaré le directeur de Walf.

Continuant son argumentaire, le journaliste est revenu sur la question du paiement des d’impôts des entreprises françaises établies au Sénégal. Le président Diomaye Faye avait déclaré que les entreprises françaises installés dans le pays doivent payer leurs impôts au Sénégal et non en France.

« Quand j’ai lu ce que Bassirou Diomaye Faye a dit au Président du Conseil Européen, je me suis vraiment réjoui, Macha Allah, Alhamdulillah… Que Dieu lui donne toutes les forces pour qu’il obtienne les résultats attendus, car les milliards de francs CFA qu’il va récupérer de ces entreprises peuvent construire beaucoup de choses dans le pays. De plus, cela permettra aux pays étrangers d’accorder plus de respect au Sénégal… », ajoute Moustapha Diop

Le message « secret » que les dignitaires mourides et tidianes avaient fait passer à l’entourage de Bassirou Diomaye Faye

En tant que nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a accordé sa première visite officielle aux guides religieux à Touba et à Tivaouane. Comme lui, Abdoulaye Wade et Macky Sall avaient fait de même après leur élection à la tête du pays. Un message symbolique de la part de Bassirou Diomaye Faye, pour montrer que malgré la volonté de rupture annoncée, l’importance accordée aux guides religieux reste intacte.

Pourtant, avant cette visite de Bassirou Diomaye Faye qui a finalement conforté les confréries, ces dernières avaient quelques réserves sur la posture du candidat de Pastef. Selon Jeune Afrique, les dignitaires des principales confréries sénégalaises avaient peu goûté le silence de Bassirou Diomaye Faye à leur endroit. Ainsi, après sa victoire à la présidentielle du 24 mars, les dignitaires religieux mourides et tidjanes avaient fait passer le message auprès de son entourage, révèle le média.

« Il n’a pas eu un mot envers les khalifes généraux, Serigne Touba en particulier. Ils se sentaient mal à l’aise de voir qu’il n’était même pas passé le saluer lors de la campagne électorale », confirme Cheikh Guèye, chercheur et spécialiste du mouridisme. « Mais le voir si respectueux a rassuré tout le monde », renchérit le chercheur.

Bassirou Diomaye Faye a donc bien reçu le message et a décidé, pour marquer le coup de son respect envers les chefs religieux du pays, de leur accorder sa toute première visite officielle comme chef de l’Etat.

Nomination Recteurs université : Le SAES-UASZ dénonce le retard

Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) de l’Université Assane Seck de Ziguinchor qui sonne l’alarme a tenu un point de presse pour demander au ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, de prendre toutes les mesures tendant à lancer l’appel d’offre pour le choix du nouveau recteur. Selon les syndicalistes, «aucun dilatoire ne sera toléré à ce propos».

«Ni le comité de validation et de sélection n’est mis en place ni ledit appel à candidatures n’est élaboré», dénonce Alexandre Coly porte-parole du jour. Par ailleurs, le SAES-UASZ demande à l’administration de payer immédiatement les dettes dues au PER notamment les heures supplémentaires, les voyages d’étude et les vacataires. 

Sur demande d’Interpol Guinée…Le blogueur et activiste Djibril Agil Sylla cueilli par la DIC

C’est une situation préoccupante pour Djibril Agil Sylla. Être retenu par la Direction des investigations criminelles (DIC) du Sénégal sur demande d’Interpol Guinée soulève des inquiétudes sérieuses quant à sa sécurité s’il devait être renvoyé en Guinée.

La condamnation initiale pour séjour irrégulier au Sénégal semble avoir été le déclencheur de cette situation, bien que les accusations de diffamation et d’injure publique formulées par l’homme d’affaires KPC aient été initialement à l’origine de la convocation de M. Sylla.

La révélation que M. Sylla n’avait pas de titre de séjour valide au Sénégal est également un facteur clé. Cependant, la décision de la DIC d’agir sur demande d’Interpol Guinée laisse penser que les autorités guinéennes pourraient avoir un intérêt particulier à son égard, peut-être en raison de ses activités de blogueur et d’activiste.

Le fait que son avocat, Me Amadou Aly Kane, exprime de vives préoccupations quant à la sécurité de M. Sylla en Guinée renforce l’idée qu’il pourrait être en danger s’il est renvoyé dans son pays d’origine.

« Il devait sortir dans l’après-midi mais finalement il a été retenu jusqu’aux environs de 22 h30. La Dic qui représente le bureau national d’Interpol est venu le récupérer pour l’amener dans ses locaux. Il semblerait que la DIC agirait à la demande d’Interpol Guinée dans le cadre d’une remise simplifiée de police à police. Dès que le procureur général donne son feu vert Djibril Sylla est remis à la police qui en a fait la demande. M. Sylla et en très grande danger dans la mesure où il avait fui la guinée pour ses opinions ».
Le Guinéen serait en danger dans son pays », lâche dépité la robe noire.

La justice sénégalaise va t-elle prendre en compte ces préoccupations et examiner attentivement la demande d’Interpol Guinée ? Les prochaines heures édifieront.

Mais, il est également essentiel que les droits de M. Sylla soient respectés tout au long de cette procédure, en particulier son droit à un procès équitable et à la protection contre les persécutions potentielles dans son pays d’origine.

Les Députés Bby renouvellent leur engagement envers le Président Macky Sall

La réunion des députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) mardi à l’Assemblée nationale et leur renouvellement d’engagement envers le Président Macky Sall reflètent la solidité de leur soutien politique envers le chef de l’État et la Coalition Benno Bokk Yaakaar.

Dans ce contexte de changement de régime à la tête de l’Exécutif, les députés Benno cherchent à réaffirmer leur position et leur loyauté envers leur leader et la coalition. Leur volonté de « privilégier la concertation et le dialogue sur les questions d’intérêt national » est également une démarche positive, car cela peut contribuer à la stabilité politique et sociale du pays.

Cependant, à en croire le communiqué qui a sanctionné la réunion, il est essentiel « cette concertation et ce dialogue » soient inclusifs et représentatifs de l’ensemble de la société sénégalaise. Il est important que toutes les voix, y compris celles de l’opposition et de la société civile, soient entendues et prises en compte dans le processus décisionnel.

In fine, ajoute le communiqué, le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit doivent rester au cœur de toute décision ou action entreprise par les députés et le gouvernement.

Mission à Dakar : ce que le FMI va dire à Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Des experts du Fonds monétaire international (FMI) vont séjourner une semaine au Sénégal partir de vendredi prochain. D’après Le Quotidien, qui donne l’information, cette visite fait suite à la prise de contact à Washington, aux États-Unis, avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, celui de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur collègue secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô.

Le journal rapporte que la mission à Dakar sera mise à profit par la délégation du Fonds pour poursuivre les discussions déjà entamées entre les deux parties dans le cadre des orientations de politiques économiques et financières du nouveau régime.

Repris par Le Quotidien, le représentant-résident de FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, précise : «Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques.»

Selon le journal du groupe Avenir communication, la délégation de l’institution de Bretton Woods rencontra le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Parmi les sujets annoncés, la même source évoque la revue du programme 2023-2026 que l’ancien régime avait conclu avec le FMI, prévoyant un décaissement total de 1150 milliards de F CFA.

Reste à savoir, si le nouveau régime acceptera de poursuivre le programme, s’interroge Le Quotidien. Il y a deux possibilité, selon le journal : le programme est maintenu et une autre mission sera envoyée à Dakar en juin en vue du suivi. Sinon, la coopération sera suspendue pour de «nouvelles négociations», avance le quotidien d’information.

Guédiawaye: Des chauffeurs de taxi clandestins décrètent une grève illimitée

Les rues de Guédiawaye ont été, hier, le théâtre d’une mobilisation inhabituelle après l’arrestation de plusieurs chauffeurs de taxi clandestins.Ce mardi, ces chauffeurs de taxi clandestins ont déclenché une grève illimitée pour protester contre les mesures répressives et la corruption policière qui entravent leur activité. Réunis devant le commissariat de Wakhinane-Nimzatt, ces chauffeurs ont exprimé leur mécontentement face aux pressions constantes des forces de l’ordre et aux abus perpétrés à leur encontre.

Cette action, qui a paralysé une partie du réseau de transport informel de la ville, a eu des répercussions significatives sur la population, obligeant certains citoyens à rechercher une alternative de transport pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Les chauffeurs de taxi clandestins affirment que cette grève constitue leur dernier recours pour attirer l’attention sur les difficultés croissantes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier. Ils dénoncent les obstacles rencontrés sur la voie de la régularisation de leur activité et appellent à des réformes pour mettre fin à cette situation insoutenable.

Assemblée nationale : Les députés de Bby déterminés à assumer leur rôle en toute responsabilité

Assemblée nationale
Assemblée nationale

Réunis ce mardi 23 avril 2024 à l’Assemblée nationale, les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) ont abordé leur mission dans un contexte de changement de régime à la tête de l’Exécutif.

Saluant, en effet, la maturité du peuple sénégalais magnifiée partout dans le monde, Abdou Mbow et ses collègues ont estimé que le Sénégal est un pays à la tradition républicaine exemplaire, capable de faire preuve de résilience après toutes les épreuves.

« Le groupe parlementaire est plus que jamais déterminé à assumer son rôle et ses missions en toute responsabilité et en ayant pour seule boussole la République et les intérêts du Sénégal et des Sénégalais. », lit-on dans un communiqué.

Sous ce rapport, ils « entendent privilégier la concertation, le dialogue interne, dans le souci d’harmoniser leur position sur toutes les questions d’intérêt national sans compromis ni compromission ».

Selon toujours le président du groupe Bby, Abdou Mbow et les siens ont réitéré leur attachement au respect de la Constitution et des lois républicaines.

Enseignement à distance : Les recommandations du ministre Abdourahmane Diouf

Le Sénégal fait face à des difficultés pour orienter ses nouveaux bacheliers qui attendent de longs mois avant de trouver une place dans une université. D’après le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, en visite lundi à l’Ucad, la solution passe par l’enseignement à distance.

Le ministre, interpellé sur le quota important alloué chaque année à l’Ucad, pense que l’université numérique Cheikh Hamidou Kane ne doit pas être seule dans le distanciel. Pour lui, les autres universités doivent connaître une montée en puissance dans ce domaine.

 « À mon avis, chacune de nos universités, l’UCAD notamment, doit avoir en son sein une dimension enseignement à distance beaucoup plus importante. On ne doit pas avoir d’un côté les universités qui font de l’enseignement à distance et de l’autre des universités plus classiques ».

Certes, la tutelle reconnaît que l’UCAD fait déjà des efforts à ce niveau, mais il pense que ce n’est pas encore suffisant. « Ça doit arriver à un niveau assez exponentiel qui fait que, par exemple, l’UNCHK ne serait pas la seule université dépositaire de 25 000, 30 000, 40 000 étudiants à y être orientés chaque année ».

De l’avis du Dr Abdourahmane Diouf, si chaque université a cette dimension distancielle, le problème de l’orientation des bacheliers pourrait être réglé rapidement. Il se dit d’autant plus optimiste que « maintenant tout ce biais cognitif autour du fait que l’enseignement à distance n’est pas très valorisant a été définitivement réglé ».

D’après lui, ni les étudiants, ni les PATS, ni les enseignants-chercheurs n’ont plus aucun complexe à dire qu’ils travaillent dans une université à distance. 

Adji Mergane Kanouté tacle un ministre : « Il ne mérite pas son poste dans ce gouvernement »

Adji Mergane Kanouté
Adji Mergane Kanouté

Vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté était l’invitée de l’émission Tolluwaay de Seneweb. L’opposante la plus en vue depuis la chute du gouvernement de Macky Sall a attaqué Moustapha Sarré, ministre porte-parole du Gouvernement. Pour Adji Mergane Kanouté, Sarré ne mérite pas son poste. Elle lui reproche sa déclaration de dimanche dernier sur la motion de censure.

« Ce n’est pas parce que tu as accompagné le président qu’on doit te récompenser avec certains postes. Ce ministre porte-parole du gouvernement (Moustapha Sarré), on aurait dû le récompenser d’une autre manière, en lui confiant un autre poste. C’est dommage, mais il n’a pas la carrure et les compétences pour occuper cette fonction de porte-parole du Gouvernement. Et sa première sortie nous l’a prouvé », a déclaré Adji Mergane Kanouté sur Seneweb.
En effet, Moustapha Sarré, dans l’émission ‘Grand Jury’, a lancé dans la place publique la polémique sur la motion de censure. Il a déclaré : « Si jamais il arrivait que des personnes cherchent à faire tomber le gouvernement, ils auraient certainement en face d’eux toute l’opinion publique. Je crois que nos amis de l’opposition actuelle, qui sont majoritaires à l’Assemblée nationale, ne commettraient pas l’erreur de déposer une motion de censure ».
Pour Adji Mergane Kanouté, il n’y a aucune pertinence à ce que le porte-parole du gouvernement lance une polémique sur une possible motion de censure, deux semaines seulement après la nomination du nouveau gouvernement. « Est-ce qu’il a été envoyé pour dire ça ? A-t-il fait cette déclaration pour nous pousser à faire tomber le gouvernement ? A-t-il des vues sur le poste de Premier ministre de Sonko ? A-t-il été envoyé par un autre qui a des vues sur ce poste de Premier ministre ? C’est autant de questions que je me pose parce que ç’aurait été à nous, opposition, de parler d’une motion de censure et non à un porte-parole du Gouvernement », a ajouté Adji Mergane Kanouté dans Tolluwaay.

Problématique de l’emploi, pouvoir d’achat… : Les secrétaires généraux des organisations syndicales reçus au palais

Les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives ont été reçus en audience par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce matin.

Les préoccupations du monde du travail et la recherche de pistes de solution, les problématiques liées à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat et les conditions de travail ont été au cœur des échanges.
Au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat.

De l’urgence de sauver Air Sénégal de sa douloureuse agonie ( Par Papa Ibrahima Diassé)

Papa Ibrahima Diassé

C’est fini le « Tog mouy Dox !

Air Sénégal serait le parfait endroit pour l’expérimentation et l’application de cette nouvelle doctrine du gouvernement Diomaye-Sonko.

Au seuil d’une nouvelle ère prometteuse, le Sénégal emprunte avec beaucoup d’espoir, les sillons d’un changement de paradigme radical dans sa bonne gouvernance.  Affichant audace et témérité, les nouveaux dirigeants du pays, ont décliné sans attendre, leur ambition et prouver par leurs premiers actes posés, une volonté politique réelle de transformation qualitative de l’économie du pays. De la présidence à la nomenclature des départements ministériels mis en place en passant par la primature, les pièces du puzzle de la nouvelle administration se dessinent dans la rigueur, la transparence et la fermeté. Avec beaucoup de maîtrise, rien ne semble les distraire de cette dynamique de travail. C’est d’ailleurs là, la raison qui a attiré notre attention, car si l’ensemble des éléments constitutifs du dispositif de l’État et de la nouvelle administration prend forme au fur et à mesure, il urge de faire noter que la situation des structures composant l’écosystème du transport aérien est en grand danger et, en particulier Air Sénégal, la compagnie nationale est en effet dans une position « d’agonie » malgré des centaines de milliards du contribuable investis dans ce projet structurant pour l’attractivité du Sénégal. 

Depuis octobre 2022, suite au plan de relance validé par l’État du Sénégal, plus de quatre-vingt milliards de francs CFA ont été versés à Air Sénégal avec comme objectif d’atteindre l’équilibre en décembre 2023. La réalité du moment est toute autre, Air Sénégal affiche un déficit cumulé de plus de cent milliards (100 milliards). De la gestion catastrophique du DG (Directeur Général… NDLR) avec des abus de biens sociaux et un enrichissement illicite, de l’absence de leadership du DG, en passant par un département des ressources humaines au solde de tous les actes frappés d’illégalité et de d’illicéité du DG, et par une direction commerciale et marketing sans compétences incapables de définir une politique et un réseau structuré, et des services au sol (Maintenance et escale) déstructurés, des salariés démotivés, opprimés, harcelés et inquiets de leur avenir…..-la liste est longue-, tous les indicateurs sur la compagnie nationale sont au ROUGE. Le vent du renouveau et de l’espoir qui souffle depuis quelques semaines  au Sénégal doit toucher et, RAPIDEMENT, le secteur névralgique et structurant du transport aérien et en priorité Air Sénégal SA qui est en balbutiement perpétuel et dans une profonde turbulence du fait d’un management chaotique. 

Que se passe-t-il à Air Sénégal ?

Les dirigeants d’Air Sénégal pour ne pas les nommer, complètement en déphasage avec la nouvelle signature de l’État, basée sur une dynamique de rigueur sous tendue par une gestion transparente axée sur le résultat, campent sur leurs anciennes méthodes peu orthodoxes, tant décriées et dénoncées. Des sources proches de la direction affirment que le DG, Alioune Badara FALL ne dort plus depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye  à la magistrature suprême et la nomination de Ousmane SONKO à la primature.

Il semblerait que les premiers actes de gouvernance, éclairés et transparents du Président de la République et du Premier Ministre ne soient pas de son goût. Lui qui est adepte de mauvaise gestion et qui, de jour en jour, enfonce dans le trou de l’agonie, le pavillon national par son inaptitude notoire et ses nombreux actes d’enrichissement sans cause. Malheureusement employés, passagers, partenaires et même l’État vont devoir le temps qu’il restera au poste, souffrir. Souffrir parce que le DG d’Air Sénégal ne dispose pas de vision stratégique pour faire tourner le moteur de la compagnie et faire rayonner celle-ci en Afrique.

Une flotte amputée, décimée !

A ce jour, seuls deux avions de la flotte sont opérationnels (l’A330 Néo nommée « Sine-Saloum » immatriculé 6-ANB et le A321 immatriculé 6V-AMC). L’un des 2 ATR immatriculé 6V-AMS est loué à Cabo Verde Airlines qui l’utilise pour ses dessertes dans les iles du Cap-Vert. Dans le même temps, Air Sénégal affrète la compagnie aérienne TRANSAIR pour effectuer ses vols entre Dakar et Saint-Louis. Quelle incohérence ! Comment une jeune compagnie avec une si petite flotte peut se permettre de mettre en location ses appareils acquis en achat et de les mettre en vente sans pouvoir justifier de l’opportunité d’une telle décision ? Le deuxième avion gros porteur l’A330 Néo dénommé « Casamance » quant à elle, prend la poussière et le soleil sur le tarmac de l’aéroport International Blaise DIAGNE de DIASS  depuis plusieurs mois pour défaut de moteurs, Air Sénégal connaissant des difficultés de trésorerie pour payer les nouveaux moteurs. Le cout des affrètements d’avions impacte aussi négativement sur la situation financière de la compagnie avec des contrats ACMI avec HIFLY pour effectuer les vols sur New York et couvrir les vols vers Paris les jours où le seul A330 opérationnel effectue la destination vers JEDDAH. Les pertes se chiffrent ainsi à plusieurs milliards par mois.

 De l’absence d’une stratégie réseau

Air Sénégal aujourd’hui ne dispose pas d’une stratégie réseau claire basée sur un modèle réfléchi et soutenable en intégrant ses capacités opérationnelles. Comment comprendre dans un contexte de grandes difficultés financières avec perfusion de l’Etat, que le DG décide d’ouvrir une nouvelle destination JEDDAH avec des remplissages très faibles, de maintenir la ligne Dakar-New-York avec d’énormes pertes, de supprimer les lignes Milan, Marseille, Lyon, Barcelone ? Après la fermeture de ces destinations vers l’Europe du Sud, les compagnies concurrentes ont immédiatement augmenté leurs fréquences sur Dakar, ce qui témoigne du potentiel passagers sur ces lignes.

Dans un communiqué récent, Air Sénégal a à nouveau décidé de rouvrir ces lignes à compter du mois de juin. Quelle cacophonie ! Les passagers, les salariés, de même que tous les experts, se perdent dans ce yoyo entre ouverture, fermeture, réouverture et les nombreuses conséquences qui en découlent en terme de notoriété. Changement d’organigramme au lendemain de l’élection présidentielle et recrutements pléthoriques. Si rien n’est fait, le gouvernement risque de se heurter à la première grande déception de son régime et voir s’arrêter d’un cran, le sentiment de progrès décliné et vendu aux Sénégalais. Il faut dire que  le pavillon national file droit vers la faillite en effet. Chaque nouveau soleil apporte un lot de scandales dans cette boite, minée par le népotisme, l’amateurisme, le copinage et la gabegie. 

Le 25 mars 2024, au lendemain de l’élection présidentielle, le DG a illico presto fait un nouvel organigramme dénudé de sens et, qui promeut ses fidèles « béni OUI OUI » qui valident toutes ses décisions empreintes d’irrégularités et non-conformes notamment le Directeur de l’ administration générale et support , Hanne Samba SALL qui s’approprie les RH, la responsable juridique promue Directrice juridique, la scission de la Direction commerciale et Marketing en deux directions après l’avoir fusionnée à sa nomination en juillet 2022, la nomination comme Directeur des Opérations aériennes (DOA) de son ami le Commandant THIOR après avoir éjecté, sans raison valable, le rigoureux et expérimenté Commandant GUEYE dont le tort a été d’avoir refusé le paiement indu d’honoraires de prestations de Pilote réclamés par le DG en sus de son salaire. Il reprocherait aussi au Commandant GUEYE de n’avoir pas accéléré son vœu ardent de passer commandant de bord après plus de trente ans comme officier pilote de ligne. Beaucoup de nominations à tout-va à des postes de hautes responsabilités sont faites pour des personnes qui n’ont pas le niveau de compétences requis. Leur seul mérite : être proche du super puissant « maréchal » qui fait et défait selon ses humeurs et le degré de soumissions.

Faudrait-il noter que les recrutements inopportuns de navigants et au sol se poursuivent en mode « fast-track » pour caser des connaissances pendant que  l’activité connait une baisse suite aux suppressions de plusieurs lignes et réduction de fréquences. Pour ce faire, contre toute logique, le DG décide d’ouvrir des agences dans les régions (Mbour/Saly, Thies, Touba etc…) ce qui augmentera drastiquement les charges fixes avec des recrutements et les charges d’exploitation (bail, véhicule, électricité, téléphone, gardiennage, internet et vidéosurveillance etc….). La réalité du marché, de même que les tendances actuelles dans l’ère du digital, auraient accepté une décision allant dans le sens de mettre en place une politique digitale pour faciliter l’achat de billets aux passagers en développant des plateformes sécurisées et optimales en temps.

Tous les recrutements se font dans des conditions nébuleuses et sans aucun processus transparent. Le récent recrutement du Directeur commercial, un marocain, en est une parfaite illustration. Les salariés y compris l’équipe des ressources humaines ont su ce recrutement qu’à son arrivée. Au moment où, il charge la masse salariale, il met aux placards des salariés, cadres qui auraient pu occuper ce poste (pour exemple, l’ancien Directeur commercial et marketing est au frigo depuis deux ans). Au rythme où évoluent les choses, les travailleurs risquent même d’être sevrés subitement de salaires car l’état financier de la boite est catastrophique avec une situation de trésorerie tendue.

L’absence de leadership et un style de management autoritaire

Dans un autre régistre, le système de management autoritaire du DG Alioune Badara FALL porte un réel préjudice à la productivité des employés de Air Sénégal. Il les divise pour mieux régner, optant de fait, pour une interaction et une communication descendantes.  Il concentre les pouvoirs sur lui et les cadres sont réduits à de simples exécutants. L’absence de leadership du DG s’illustre aussi par la non-tenue de manière récurrente comme un rituel de réunions hebdomadaires de CODIR (Comité directeur) pour partager et échanger de manière constructive avec ses directeurs qui auront la charge de cascader toutes les décisions issues de cette instance. Le management moderne n’est qu’un art relationnel avec une capacité à décliner une vision, motiver et inspirer ses collaborateurs et faire preuve d’exemplarité dans ses attitudes et comportements et de bâtir un environnement propice à la performance sur la base de valeurs qui constitueront l’ADN de la compagnie.

Le scanning social d’Air Sénégal révèle un cadre de travail peu épanouissant et un climat social suffoquant et toxique, comme en témoignent beaucoup des employés avec qui nous nous sommes entretenus et qui désignent sans trembler le DG et ses affidés les directeurs commercial et marketing, le directeur support qui fait office de DRH, la responsable juridique, le DOA comme les principaux responsables. Ses confusions nombreuses et ses changements d’humeurs guidés par sa pratique de direction abusive avec des faits comme le harcèlement sont souvent décriés. Le DG règne en « empereur » surtout avec l’absence de délégués du personnel que la Direction appuyée par son directeur administration générale et support feint de ne pas organiser pour une entreprise d’un effectif de plus de cinq cent salariés. Le DG met de ce fait Air Sénégal en situation d’irrégularité vis-à-vis de la législation du travail. Le niveau de motivation des salariés reste ainsi très bas entraînant une inhibition totale de toutes initiatives et implications des salariés.

Des fautes de gestions à foison !

La gestion du DG Alioune Badara FALL est teintée d’innombrables manquements qui exposent et fragilisent la compagnie nationale. Il s’est fait, avec l’implication douteuse du Conseil d’administration, augmenter  au mois d’aout 2023 son salaire qui passe à plus de onze (11M) millions net par mois auquel s’ajoutent des honoraires mensuels de plus de trois millions (3 M) soit plus de quatorze (14M) millions nets perçus par le DG chaque mois. Comment justifier juridiquement deux contrats dans une seule et même entreprise pour une même personne ? Comment percevoir des honoraires sans qu’il y ait prestations faites ? Comment justifier du paiement rétroactif de ces honoraires depuis sa nomination en juillet 2022 ?

En guise de régularisation, le DG a perçu indument un montant de plus de cinquante millions pour un mois y compris son salaire mensuel revu à la hausse. Concomitamment, le PCA (Président du Conseil d’administration), le Général DIOP a vu ses émoluments mensuels augmentés et bénéficie cumulativement aussi d’un contrat de prestation de service en tant que pilote alors qu’il est nommé pour exercer pleinement la fonction de PCA. Il touchera à son tour de manière rétroactive un pactole de plus de 20 millions (20M) pour un mois.

Comme si ces agissements ne suffisaient pas, le DG se fait payer des indemnités de congés payés sans disposer des droits relatifs à la période de référence et toujours avec la complicité fautive de son directeur administration générale et support. Le DG s’est permis d’accorder un car plan à son ancien chargé de mission et ami Commandant THIOR à hauteur de près de trente millions (30M) alors qu’en tant que simple pilote il n’était pas éligible au car plan. Quid de l’énorme commande relative au matériel de handling à hauteur de plusieurs milliards de franc cfa dans la projection « avortée » d’acquisition des parts de LAS dans 2AS dont Air Sénégal détenait déjà les 49% ? Selon nos sources, malgré le paiement de plusieurs milliards, il n’ y a à ce jour aucun matériel livré. A Air Sénégal, il n’existe plus une gestion basée sur les procédures et, cela s’est exacerbé depuis que le DG a licencié abusivement le directeur audit il y a un an de cela. Ce dernier de même que d’autres directeurs injustement licenciés du fait de leur posture de conformistes, ont traduit Air Sénégal devant la juridiction du travail. Ce qui risque d’avoir un impact financier lourd pour la compagnie exposée à des sanctions pécuniaires.

Encore des histoires de mœurs…

Des histoires de mœurs s’invitent dans la gestion

Les scandales à Air Sénégal ne se limitent plus aux finances, des faits de mœurs s’invitent dans l’entreprise selon nos sources. Des faits récents de trafic supposés de bagages par des personnels navigants de cabine que le DG et son actuel DOA voulaient licenciés ont été étouffés dans l’œuf. La raison de cette reculade trouverait son explication du fait de vidéos et photos compromettantes du DG que détiendraient certains personnels navigants qui auraient menacé de les divulguer si le DG passait à l’acte.

Malgré tous ces scandales dissimulés, le directeur général d’Air Sénégal et sa team tentent désespérément de faire les yeux doux au nouveau régime. Ils ont affûté leurs armes et par le biais d’émissaires, ils font des pieds et des mains auprès des nouvelles autorités pour les convaincre du bien-fondé de leur présence afin de pouvoir continuer et surtout bénéficier d’un énième soutien de l’État. Impensable, à l’heure des rapports et de la reddition des comptes, le mieux pour eux serait de prouver aux sénégalais comment la compagnie a été gérée durant tout ce temps et justifier des énormes dépenses, des licenciements abusifs ordonnés, des recrutements injustifiés et des promotions douteuses à certains employés  à l’allure de cadeaux …

Il résulte de tous ces faits avérés que le DG Alioune Badara FALL est tout bonnement en panne de solutions, lui et son équipe formée de béni-oui-oui toujours empressés d’approuver ses initiatives par peur de faire les frais de son autoritarisme et de sa bipolarité. Ce désordre profond ayant mené Air Sénégal, qui n’existe plus que de nom désormais, dans une situation incertaine peut à coup sûr, freiner l’élan de travail et l’énergie positive apportée par le tout nouveau régime inscrit résolument dans l’ère du « Juub, Juubeul, Juubeuneti ». L’heure est grave et il urge pour le nouveau gouvernement de prendre une décision rapide et immédiate pour sauver ce qui peut encore l’être, sauver des emplois et sauver cet instrument national qu’est Air Sénégal et espérer redonner un nouvel élan à tout un secteur, celui du transport aérien du Sénégal, en situation de déliquescence. Mr Le Président, Mr le Premier ministre, la balle est dans votre camp, sauvez notre patrimoine, Air Sénégal, en faisant le choix d’une compétence qui a du leadership et la qualité d’un meneur d’hommes.

Papa Ibrahima Diassé

OFNAC : La proposition de Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta…

Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta
Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta

L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) pourrait être de nouveau réformé. En effet, rapporte Le Quotidien, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a invité la première présidente de l’institution, Nafi Ngom Keïta, a travailler dans ce sens et de reprendre les rênes de l’entité créée à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, en 2012.

Le journal renseigne que le chef de l’État a fait la proposition à l’ancienne Inspectrice générale d’État lors d’une audience qu’il lui a accordée.

«Pour l’instant, on ne connaît pas sa réponse, mais ce serait une revanche pour [Nafi Ngom Keïta] si elle décidait de revenir. En même temps, on ne connaît pas les contours de la future réforme souhaitée par le Président Bassirou Diomaye Faye», confesse Le Quotidien.

Motion de censure : Lourd Silence de Taxawu Sénégal

Taxawu Sénégal
Taxawu Sénégal

La situation politique actuelle au Sénégal est marquée par des incertitudes, notamment en ce qui concerne la position des différents partis et groupes parlementaires vis-à-vis du gouvernement de Ousmane Sonko qui doit présenter à l’Assemblée nationale sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée. 

La possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement de Ousmane Sonko est évoquée, bien que celui-ci n’ait pas encore présenté sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette motion pourrait être initiée par le groupe Benno Bokk Yakaar, qui dispose de 82 députés, ce qui lui confère une majorité parlementaire.

Le parti Taxawu Sénégal, ancien allié de Yewwi, semble adopter une position d’attente et n’a pas encore pris de décision officielle concernant une éventuelle motion de censure. A en croire Les Echos, il n’y a pas eu d’initiative de la part du régime pour aborder la situation avec les députés de Taxawu Sénégal.

Avec la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale, où le groupe Benno Bokk Yakaar est devenu l’opposition et où les 14 députés de Taxawu Sénégal sont non-inscrits, la situation est complexe. Yewwi Askan Wi, auquel appartient Pastef, se retrouve en minorité lors des votes.

Malgré un rapprochement entre Yewwi Askan Wi et les députés de Taxawu lors de certains votes, les relations entre les militants des deux camps ont été tendues pendant la campagne électorale, ce qui complique la situation.

Depuis l’élection présidentielle, Ousmane Sonko n’a pas pris d’initiative envers Taxawu Sénégal pour améliorer les relations. Cette absence de démarche pourrait compliquer les efforts du gouvernement pour rallier les députés non-inscrits à sa cause.

En dernière analyse, les relations entre les différents partis et groupes parlementaires sont tendues, et le gouvernement doit faire preuve de tact et de diplomatie pour naviguer dans ce contexte politique délicat.

Motion de censure : Guy Marius Sagna botte en touche

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

D’ici 3 mois, Ousmane Sonko fera sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Après celle-ci, les députés de Benno Bokk Yakaar, actuellement majoritaires, songeraient à déposer une motion de censure pour provoquer la démission du Gouvernement d’Ousmane Sonko.

Interrogé à ce sujet lors d’un face-à-face avec la presse, le député Guy Marius Sagna a jugé qu’il y avait d’autres sujets beaucoup plus importants à traiter que de parler de la possible destitution d’un gouvernement mis en place, il n’y a même pas 2 semaines. 
« L’Assemblée nationale a mieux à faire. Elle doit être plus préoccupée par les 10 mois d’arriérés de salaire des travailleurs du Fera, les arriérés de salaire des travailleurs de l’Anpej, les 3 mois d’arriérés de salaire des travailleurs de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane… On doit orienter le débat sur ça, et non sur une motion de censure contre le Premier ministre, qui n’a même pas encore fait 2 semaines », a déclaré le parlementaire.

Fraude fiscale : comment l’ancien et l’actuel DG d’une société pétrolière dribblaient la DGID

actuel DG d’une société pétrolière dribblaient la DGID
actuel DG d’une société pétrolière dribblaient la DGID

L’actuel directeur général de FS Oil, Mamadou Bâ, et son prédécesseur, Daouda Gaye, ont été arrêtés et déférés au parquet par la DIC. Les hommes du commissaire Adramé Sarr ont ainsi exécuté un soit-transmis du procureur de la République, consécutif à une plainte de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) pour fraude fiscale et détournements de deniers publics contre les mis en cause.

Il est reproché au premier une dette fiscale de 412 millions 264 mille 516 francs CFA, pour la période durant laquelle il était à la tête de FS Oil, 2019 et septembre 2020. Le second, actuel patron de la société, devait régler pour sa part au niveau de la DGID un passif de 513 millions 427 mille 617 francs CFA pour la période mai 2021-septembre 2022.

FS Oil est une entreprise de distribution de produits pétroliers. Elle achète du carburant à la Société africaine de raffinage (SAR) et le revend, notamment à des stations.

D’après Libération et L’Observateur, qui évoquent cette affaire ce mardi, il ressort de l’enquête que Mamadou B et Daouda Gaye ont usé du même mode opératoire pour dribbler le fisc : ils reconnaissaient l’ardoise à effacer, demandaient et obtenaient un moratoire (10 jours pour chacun en l’occurrence), vidaient les comptes de l’entreprise avant d’émettre à l’ordre de la DGID des chèques qui revenaient, naturellement, impayés.

S’ils reconnaissent les montants dus, les deux mis en cause ont tenté de s’en tirer à moindres frais devant les enquêteurs. Daouda Gaye a déclaré qu’au moment de quitter la tête de FS Oil, vendue juste après à un certain Sékou Fofana, la dette fiscale qui était imputable à sa gestion serait de 51 millions de francs CFA. Le reste des 412 millions 264 mille 516 francs CFA s’est accumulé alors que l’entreprise était aux mains de Fofana, qui devait donc, selon lui, régler le passif.

Mamadou Bâ de son côté a invoqué des problèmes de trésorerie pour justifier le non règlement du montant dû au Fisc sénégalais. En attendant de pouvoir payer sa dette, il a proposé de faire une avance de 5 millions de francs CFA par chèque.

Gaye et Bâ devront s’expliquer devant le procureur de la République. Au terme de leur garde à vue, ils ont été déférés au parquet, selon Libération et L’Observateur.

Le premier journal renseigne que Sékou Fofana, également visé pour les mêmes chefs que l’ancien et le nouveau DG de FS Oil, serait actuellement en Guinée.