Représentant résidant de l’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) au Sénégal, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Cap Vert et au Sahel, Christophe Yvetot a réagi au rapport de la Cour des comptes. Ce rapport révèle de grosses irrégularités sur la gestion du fond force Covid, pourtant déployé lorsque les Sénégalais étaient confinés et avaient le plus besoin d’aide.
Interrogé sur ce rapport par Emedia, Christophe Yvetot a fait savoir que les irrégularités soulevées par le rapport de la Cour des comptes sont graves. « Évidemment, c’est tout à fait préoccupant qu’une institution comme la Cour des comptes relève ce type d’agissements. Je suis un peu sans voix », a-t-il déclaré.
Sur la responsabilité des Dage et des ministres, il dit : « C’est vrai que nous avons des obligations, aux Nations unies, de déclarer notre patrimoine. Et on a des audits réguliers sur tous les projets. Il est clair que les agents publics ne peuvent utiliser de l’argent dans certaines conditions. Dans certaines institutions, avant de signer quelque chose, ils doivent réfléchir par deux fois ».
Cependant, il espère que le Sénégal, avec ses institutions, va « faire la lumière (sur cette affaire) et trouver toutes les solutions qui doivent être prises ».
Il a toutefois rappelé que lors de cette campagne de mobilisation des ressources pour faire face aux effets du Covid, « les Nations unies s’étaient mobilisées dès que le ministre Amadou Hott et le président de la République ont lancé le Programme de résilience économique et sociale (Pres) ». Ainsi, leur programme de 200 millions de dollars avait été réorienté vers le soutien au Covid.
Selon les informations exclusives de Kawtef.com, Cheikh Sarr, le fils du célèbre milliardaire Sénégalais, Tahirou Sarr a épousé une nymphe dakaroise. La cérémonie a été célébrée en grande pompe, ce jeudi aux parcelles assainies
Selon, les informations de Kawtef, le fils du milliardaire est juste âgé de 19ans, il est né en 2003
Interrogé sur son règne quasi éternel à la tête de son parti, l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, venu présider la rencontre du Secrétariat permanent de Benno bokk yaakaar du haut de ses 86 ans, s’est montré rassurant.
«Il faut savoir que jusqu’à présent, je ne me déplace toujours pas avec une canne ni en chaise roulante. D’ailleurs, je fais du sport tous les trois jours de la semaine. Ce parti, c’est moi qui l’ai créé. C’est moi qui ai demandé aussi à ce qu’on me remplace. Mais ça se fera démocratiquement à l’issue d’un congrès prévu en janvier. Je ne serai pas candidat à ma propre succession. Mais il y a des militants qui demandent à ce que je reste».
l était au-devant du combat dans la lutte contre la Covid-19 au Sénégal. Le Docteur Abdoulaye Bousso réclame des poursuites pour faire la lumière sur les dérives révélées par la Cour des Comptes dans la gestion du fonds Force Covid-19, informe « iGFM ».
«Il faut forcément qu’il y ait une suite à ce rapport. Il serait incompréhensible, voire inadmissible, de ne s’arrêter qu’à la publication du rapport. L’argent du contribuable a été mobilisé pour la riposte.
La période de la covid-19 était un moment extrêmement sensible. Beaucoup ont eu à souffrir. Les gens ont eu peur. C’était un contexte particulier. Il a aussi facilité la libération de ressources aussi bien par l’Etat que par beaucoup de personnes privées, qui ont donné de leur biens pour participer à cette riposte.
Quand on parle de la Covid, on parle systématiquement du personnel de santé. Et vraiment, c’est un amalgame qui est là. Mais c’est normal, c’est une urgence de santé publique. Le rapport a montré que dans beaucoup de problèmes soulevés, ce n’est pas le personnel de santé qui est incriminé.
Et je pense qu’à l’instar de tout le personnel de santé, nous avons besoin de voir clair dans cette affaire et que toute la lumière soit faite, pour éviter tout amalgame et surtout ne pas jeter le discrédit sur ce personnel de santé, qui s’est donné tant bien que mal pour apporter la riposte appropriée.
Si l’ouverture d’une information judiciaire permettra de voir clair dans cette affaire, je pense qu’il faut le faire sans délais. C’est important et je suis sûr que l’ensemble de mes collègues, pensent la même chose.»
Le Comité Exécutif (COMEX) de la Fédération Sénégalaise de Football a rendu public ce jeudi les décisions prises lors de la réunion d’évaluation des différentes catégories des équipes nationales ayant participé à des compétitions cette année. La coupe du monde a bien entendu été évoqué par les fédéraux qui ont battu en brèche plusieurs aspects.
L’année 2022 tire à sa fin et c’est le moment pour la Fédération Sénégalaise de Football de faire l’évaluation via le COMEX des différentes compétitions auxquelles le Sénégal a participé cette année. Ainsi les fédéraux qui se sont réunis ce jeudi ont rendu public les décisions prises à l’issue de cette réunion.
L’un des sujets attendu était bien évidement l’évaluation de l’équipe nationale A qui vient d’honorer une campagne de coupe du monde qui s’est arrêtée en huitièmes de finale. Et malgré la déception de beaucoup de supporters qui voyaient les Lions aller loin dans ce mondial, le Président de la FSF a confié que l’équipe a fait des progrès comparé à la coupe du monde 2018 lors de laquelle les hommes d’Aliou Cissé s’étaient arrêté en phases de poules.
« On a fait mieux que lors de la coupe du monde 2018 »
« L’équipe A nous a valu une satisfaction en début d’année en remportant la CAN et a enchainé une qualification à la coupe du monde ou on est parmi les 32 meilleures équipes du monde. Mais surtout quand on regarde le classement final de ces 32 équipes, le Sénégal est classé 10e alors qu’en 2018 on était classé 23e. D’un coupe du monde à l’autre, il faut saluer d’abord le fait qu’on ait enchainé deux (participations) coupe du monde de suite et qu’on ait pu faire mieux » a expliqué Augustin Senghor.
« Il est hors de question qu’on se suffise d’avoir gagné la CAN »
Ainsi l’évaluation de la coupe du monde 2022 a été fait par la présentation de plusieurs rapports, médicale mais aussi technique (DTN) du Directeur Technique Nationale relatif à la préparation et à la participation à la 22e édition de la coupe du monde.
« Le rapport technique du DTN a relevé les points positifs et les points négatifs de ce séjour qatari. Il (DTN) a mis le doigt sur ce qui n’a pas marqué à ses yeux. Plus tard le coach nous fera parvenir aussi son rapport comme il nous l’a promis et nous pourrons l’étudier en profondeur. Mais avec le DTN, nous avons échangé par rapport à un certain nombre de choses qui doivent changer pour qu’on puisse continuer Das cette spirale positive de résultat. Il est hors de question qu’après avoir atteint le graal en début d’année qu’on sen suffise. On est plus ambitieux que jamais et nous sommes entrain de travailler sur la conservation de la CAN en Côte d’Ivoire. » a fait savoir Augustin Senghor.
« Volet médical? nous devons hisser notre niveau »
Abordant le rapport médical le patron du football sénégalais d’ajouter. « Nous avons eu des échanges particulières sur le rapport médical. Aujourd’hui le football sénégalais a atteint un niveau tel que nous devons aussi hisser nos exigences à tous les domaines. Le volet médical concernant les blessures des joueurs, la maladie du coach a donc été abordé. Nous pensons qu’il y’a beaucoup de choses qu’il faudra revoir. » a t’il noté avant de parler du ticketing et la forte présence des supporters sénégalais au Qatar qu’il a magnifié.
Le gouvernement a apporté, ce vendredi, des explications sur la gestion des fonds force Covid 19. Au cours d’une rencontre avec les journalistes dans un hôtel de la place, le ministre de Finances, Mamadou Moustapha Ba et celui du commerce porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, ont livré leur version des faits après la publication du Rapport de la Cour des Comptes qui continue de susciter des réactions.
Une sortie des deux ministres qui ne satisfait nullement le coordonnateur du Forum Civil. Selon Birahim Seck : « il ne s’agit pas de servir des explications ou des dissertations aux Sénégalais. »
« Les Sénégalais ne sont pas demandeurs d’une explication de texte ou d’une dissertation sur les rapports de la cour des comptes. Les Sénégalais ont tous eu accès au contenu du rapport », a laissé entendre Birahim Seck.
Il ne s’agit pas non plus toujours d’après lui d’un exercice d’estimation du coût des « malversations » ou des « infractions » mais « d’une lutte contre l’impunité et pour la redevabilité judiciaire; de plus l’occasion a été donné aux personnes indexées de produire une réponse par le principe du contradictoire », a-t-il expliqué.
Biahim Seck assure que les Sénégalais veulent que « les mesures conservatoires soient prises par le Président Macky Sall et que la justice se saisisse du dossier ».
Le journaliste sportif, intervenant sur la polémique liée au départ de Aliou Cissé de la Tanière, rabat le caquet aux colporteurs de ce débat stérile.
Pour Doyen Laye Diaw, le sélectionneur du Sénégal est un travailleur qui se performe à chaque campagne sportive. Il a à son actif trois Can, avec respectivement un quart de finale, une finale perdue et une finale gagnée.
En Coupe du monde, il est le premier entraineur dont le pays est éliminé sur carton rouge, en matchs de poule (Mondial Russe).
Et pour Qatar 2022, le Sénégal a été éliminé par l’Angleterre en huitièmes de finale. Qui dit mieux ? s’est-il interrogé.
Pour Abdoulaye Diaw, grâce à Aliou Cissé, qui doit doit être maintenu au poste, le Sénégal a progressé pour rejoindre l’élite, la Hollande et l’ Angleterre, les pays qui l’ont battu. Regardez :
La société civile, face à la presse, demande des comptes à l’Etat du Sénégal, à la suite de la publication du rapport « désastreux » de la cour des Comptes, épinglant, ministres et anciens ministres, et DG et ex DG. Et Valdiodio Ndiaye, un des membres, est on ne peut plus clair sur la question…
Les ministres et les Dages, et autres DG, responsables des « pillages » doivent répondre de leurs actes. Et pour que ces rapports ne dorment pas dans les tiroirs, une marche pacifique de protestation, à l’initiative de la société civile, est prévue le vendredi 30 décembre 2022.
Et Valdiodio Ndiaye, membre de la société civile, de réclamer justice et démission de tous les mis en cause, ou à défaut qu’ils soient démis de leur fonction par le président de la République.
Parce que, « pour l’essentiel, poursuit-il, ceux qui ont été cités par ce rapport, bénéficient de décret présidentiel ».
A l’en croire, le remboursement des montants détournés, la confiscation des biens matériels fonciers des personnes indexées de ces détournements présumés, l’ouverture des 12 informations judiciaires demandée par la cour des Comptes, s’imposent.
Et si le gouvernement ne réagit pas, ajoute Valdiodio Ndiaye, le prochain Président va faire le nécessaire.
Le gouvernement a réagi aux conclusions du rapport de la Cour des comptes. Il est annoncé une instruction judiciaire ou des sanctions administratives pour les mis en cause.
« A nous, concernant, les poursuites judiciaires et administratives préconisées la réglementation en la matière sera appliquée et les mesures appropriées prises » a fait savoir Mamadou Moustapha Bâ, le ministre des finances et du budget, note Le quotidien.
Ainsi, les fautes de gestion commises par les gestionnaires seront traitées devant la chambre des disciplines financières. Le gouvernement préconise aussi la saisie du ministère de la justice pour les dossiers requérants une instruction judiciaire.
Ces recommandations du gouvernement restent conformes aux procédures de la Cour des Comptes.
Le ministre des Finances et du budget informe aussi de l’adoption de mesures pour corriger certains manquements relevés. Selon lui, la Cour des comptes n’a pas instruit une enquête judiciaire pour certains cas. Entre autres, le remboursement des Tva indûment restituées aux entreprises, le défaut d’enregistrement de contrat et le défaut de décompte des Tva sur les marchés. Le gouvernement va, de cette manière, recouvrer environ un milliard de francs Cfa.
Les lampions viennent de s’éteindre sur le Mondial 2022, Lionel Messi a eu sa consécration largement méritée après tous les services rendus au foot par un talent sublimé. Ce succès le départage définitivement avec son ami Christiano Ronaldo, un autre footballeur très talentueux ; Léo est définitivement le boss.
Le mondial 2022, c’est également quatre (4) semaines durant lesquelles le Qatar a mené tambour battant une organisation s’affichant sans failles, meilleure par certains aspects logistiques (stades, transports, etc.). Certains spécialistes parlent même de la meilleure organisation de la coupe du monde de tous les temps. Pourtant, dans un passé relativement récent, le Qatar vivait essentiellement de l’industrie perlière et de la pêche. La population, très pauvre, souffrait de malnutrition, et connut une période particulièrement difficile dans les années 1920. L’organisation de la coupe du monde et l’histoire économique du Qatar permettent de mettre en évidence ce qui porte réellement la vision d’un pays dans le domaine de la gestion des hydrocarbures. Cet événement a coïncidé avec l’examen du projet budget 2023 du ministère du Pétrole et des Energies du Sénégal. Le responsable dudit ministère en a profité pour décliner ‘la vision’ de Macky SALL dans le domaine de la gestion des ressources gazières et pétrolières. La Qatar a obtenu son indépendance en 1971. Dans la même période, Shell découvre sur la côte du Qatar le gisement offshore North Dome, le plus grand réservoir de gaz naturel au monde qui n’est pas exploré immédiatement. En 1995, un coup d’État destitue l’émir Khalifa bin Hamad et c’est le Cheikh Hamad bin Khalifa Al-Thani qui prend le pouvoir. L’une de ses premières mesures consistera à accélérer le développement du gisement North Dome. En décembre 1996, le Qatar fait sa première livraison de gaz liquéfié. Il a fallu 25 ans entre la découverte des ressources gazières et leur mise en exploitation effective. De 2014 à 2016, d’importantes quantités de pétrole et de gaz ont été découvertes au Sénégal. Cependant, seules des estimations provisoires importantes ont été annoncées. En juillet 2017, le pétrolier Ecossais Cairn Energy déclarait avoir trouvé «un important gisement d’or noir dans le puits FAN South-1 ». Dans le rapport soumis aux députés sénégalais portant examen du budget 2023 du ministère du Pétrole et des Energies, le ministre nous apprend que les premiers contrats ont été rédigés conformément au Code pétrolier de 1998, modifié (SIC). Vingt-cinq (25) années avant de commencer l’exploitation des ressources gazières, ce fut assurément le temps d’une réflexion stratégique pour bien poser les jalons du développement d’un pays comme le Qatar.
A la différence du Sénégal qui signe des contrats sur la base d’un Code pétrolier datant de plus de 20 ans pour des ressources découvertes il y a juste huit années… On peut se poser beaucoup de questions sur cette précipitation que rien ne justifie, notre pays ayant vécu plus de 50 ans sans une goutte de pétrole. Le mandat de Macky Sall se termine en février 2023, pourquoi vouloir coûte que coûte signer les contrats avant de quitter le pouvoir. Cette situation est, à juste raison, à l’origine de toute la cacophonie et des suspicions autour des contrats pétroliers. Rien n’empêchait de rêver d’un Sénégal à l’image du Qatar dans une vingtaine d’années, mais tout est une question de leadership, de vision et de générosité pour les générations futures. Ce qui fut novateur dans la démarche du Qatar, c’est qu’en quinze ans, quatorze usines de gaz liquéfié ont été construites en partenariat avec des compagnies pétrolières occidentales, concomitamment à une diversification de la clientèle. Le PIB du Qatar grimpe alors en flèche, porté par la stabilité de sa production pétrolière et sa forte production de gaz naturel. Les mots ont tout leur sens, à la différence du Sénégal qui, comme la grande majorité des pays africains, s’est inscrit dans une approche de collecte de recettes… exploitez et payez la dîme, cette approche primaire, mercantile résume une stratégie simpliste qui caractérise une absence de vision mais surtout un manque notable de générosité.
Rien de surprenant, avec son machin pompeusement appelé ‘COS-PETROGAZ’ niché à la Présidence de la République la grande majorité des fameux ‘experts’ autour de la stratégie « Pétrole et gaz » du Sénégal mettent plus en évidence leur attribut ‘bling-bling’ et les moins mauvais ont un passé de ‘commerçants’.
Un expert pétrolier, c’est avant tout, la parole rare avec une très bonne maîtrise des stratégies industrielles à l’échelle d’un pays. Produire et vendre seulement sont des pratiques archaïques, il faut aller chercher la valeur ajoutée créatrice d’emplois où elle se trouve. Je ne doute pas un seul instant de l’existence de certaines personnes compétentes autour de la gestion des ressources pétrolières, mais si le Premier ministre se comporte comme un talibé à la vue de Macky Sall, quid de ceux qui sont au bas de l’échelle ? « Macky Sall va dans le mur avec sa stratégie laissons le aller dans le mur », semble être leur logique… Le problème c’est juste que l’on sacrifie de façon inéluctable l’avenir d’un pays et des générations futures. Sur un autre registre, Madame la Ministre dira que le Sénégal est à̀ l’avant-garde d’une malédiction du pétrole ; elle informera que les ressources appartiennent au peuple et que 90% seront inscrites dans le budget et 10% alloués au fonds intergénérationnel. Pour rappel, le samedi 29 octobre 2022, Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen Exploration & Production disait : « Le Sénégal devrait tirer des revenus globaux de l’ordre de 20 000 milliards sur 30 ans d’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures ». Madame le ministre parle d’un fonds intergénérationnel de 2.000 milliards de F CFA sur trente années (près de 67 milliards par année, soit moins de 94 milliards qu’ils ont décidé de passer en pertes et profits) , pour ne pas dire des cacahuètes.
La modestie de cette somme montre juste le peu d’intérêt que ‘ces gens’ ont pour l’avenir de ce pays. Dans 30 ans, notre pays sera peuplé de près de 40 millions d’habitants, mais dans trente (30) années ils ne seront plus là pour rendre compte. De toute façon, dans leur gouvernance de tous les jours, ils nous montrent que l’avenir de cette nation n’est pas leur tasse de thé. Dans sa note, Madame le ministre a embrayé sur la malédiction du pétrole dont le Sénégal serait à l’abri en raison de l’implication de la société civile et d’un code pétrolier transparent (Sic). Je me demande juste si ces gens comprennent ce qu’est la malédiction du pétrole…. Il serait judicieux de les renvoyer aux mesures prises par le Qatar pour justement éviter la malédiction des ressources naturelles. En effet, toute la stratégie du Qatar repose sur une très grande diversification de son économie. En 1998, le Qatar construit Education City, une zone proche de sa capitale, Doha, pour l’établissement de campus de plusieurs universités américaines, mais aussi pour quelques organisations locales d’éducation et de recherche. Parallèlement, il crée en 2003 son fonds souverain, le Qatar Investment Authority (QIA), pour recycler ses revenus du pétrole et du gaz. Le fonds procède ensuite à de gros investissements dans Barclays Bank, Crédit Suisse, Harrod’s, Porsche, Volkswagen, et le PSG. QIA devient aussi un important propriétaire de biens immobiliers à Londres et à Paris. Le Qatar mobilise par ailleurs toutes ses forces pour séduire les investisseurs étrangers en créant en 2005 la Qatar Financial Center Authority (QFCA). Ce n’est pas la malédiction du pétrole qui est le problème de notre pays mais plutôt, les contrats mal ficelés, l’absence de vision stratégique, la peur de donner son avis sur des problématiques importantes. Il ne s’agit pas de copier le Qatar. Cependant deux pistes de réflexions pourraient permettre de sortir de la logique « marché Sandaga » de la gestion des ressources pétrolières et gazières du Sénégal. La priorité des priorités doit porter sur la baisse des facteurs techniques de production comme l’énergie. La baisse du prix de l’énergie pour la branche industrie aura comme conséquence certaine et immédiate l’arrivée et l’installation massive de filiales des grandes firmes mondiales. L’effet induit majeur de ces arrivées massives de sociétés industrielles sera la création d’emplois et une distribution de salaires et de revenus indirects pour les entreprises contractantes. Le second point devrait porter sur le développement des métiers de la raffinerie, bien connus au Sénégal du fait de la présence de la SAR. Il s’agira de développer des compétences prioritaires afin de faire face à une demande urgente pour la construction d’une nouvelle infrastructure du genre et adaptée aux volumes d’un pays exportateur. Dans la même logique, les formations dans le domaine technique constituent également une priorité pour nous adapter aux arrivées attendues de nouveaux industriels. De manière générale, les filiales ont toujours des attentes de compétences autres que techniques (Finances, Informatique, Gestion du Personnel, Gestion de la Sécurité́ et de l’Environnement, etc…). Cependant, la SAR, tout comme la SENELEC, sont des nids d’inefficacité à cause de leur mode de gouvernance (comme dans la grande majorité des établissements publics). Des réformes majeures doivent être entreprises…. C’est triste mais il faut se rendre compte qu’il n y a pas eu une réflexion stratégique de fond, l’urgence du gouvernement étant purement mercantile : marché Sandaga, engranger des ressources financières. Nelson Mandela de l’Afrique du Sud, Hamad bin Khalifa Al-Thani du Qatar, Sereste Khama du Botswana, Daniel Arap Moï du Kenya ne seront jamais considérés comme des accidents de l’histoire de leur nation ; ils resteront à jamais gravés comme des modèles dans la mémoire de leur concitoyens. Ils ont su faire preuve de générosité, oublier leur intérêt personnel, et prendre les bonnes décisions au bon moment pour l’avenir des générations futures de leurs pays respectifs. Cette question sur la gestion des ressources gazières et pétrolières montre en réalité une incapacité à comprendre les enjeux qui guident la problématique du développement de nos pays. L’histoire retiendra que Macky Sall a raté le seul tournant qui aurait permis à notre pays de sortir de la pauvreté.
Patriotiquement Lansana Gagny Sakho, Membre du Cabinet du Président Sonko Pastef-Les-Patriotes.
Le dimanche 25 décembre sera célébré noel. Le président Mackuy Sall a donc décidé de déclarer le lundi prochain jour férié.
Le Chef de l’Etat a décidé de déclarer férié, chômé et payé le lundi 26 décembre 2022, conformément aux dispositions de l’article 8 du décret n°74-1125 du 19 novembre 1974 fixant le régime de la fête nationale et du 1er Mai et celui des autres fêtes légales, renseigne le communiqué du conseil des ministres.
Selon le député Guy Marius Sagna, le gouvernement du président Macky Sall s’est expliqué sur le rapport de la Cour des Comptes sans convaincre.
« Comme il nous y a habitués, le gouvernement du président Macky Sall a essayé de s’absoudre par le mensonge. Les fautes de gestion sont jugées par la Chambre de discipline financière de la Cour des Comptes », explique le parlementaire. Il estime que si la cour demande l’ouverture d’informations judiciaires, c’est notamment pour la répression d’infractions. Notamment « d’abus de biens sociaux, d’abus de confiance, de détournements de deniers publics, d’association de malfaiteurs, de prévarication des ressources, de malversations financières, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux, d’escroquerie sur les derniers publics. Délits prévus et punis par le Code pénal », liste-t-il. Guy Marius Sagna assure que « le président Macky Sall lui-même devrait faire l’objet d’une mise en accusation, car il est le principal responsable de tout cela, d’autant plus qu’à l’époque, il avait supprimé le poste de Premier ministre ».
La Conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi dénonce les scandales qui se succèdent au Sénégal, les uns plus retentissants que les autres. « Le dernier en date, après le contrat nébuleux de 45 milliards F CFA pour l’achat d’armement par le ministère de l’Environnement, est celui du pillage des fonds du Force-Covid-19 révélé par le rapport de la Cour des Comptes intitulé ‘Contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force-Covid) gestions 2020 et 2021′ », lit-on dans le communiqué. La coalition Yewwi Askan Wi va passer à l’offensive qui la conduira à l’élection présidentielle de 2024, qui va consacrer le départ de Macky Sall du pouvoir et la délivrance du peuple sénégalais. La coalition décline ses prochaines actions comme suit : mercredi 28 décembre 2022, concert de casseroles pour manifester l’indignation du peuple sénégalais par rapport au carnage financier révélé par la Cour des Comptes et exiger que justice soit rendue. Ensuite, le vendredi 30 décembre 2022, un grand rassemblement populaire se tiendra à la place de la Nation, accompagné d’un concert avec les organisations de la société civile sur le carnage financier. Enfin, le vendredi 6 janvier 2023, un rassemblement national du peuple sera organisé partout au Sénégal et dans la diaspora. Ils marcheront ensemble pour le départ de Macky Sall du pouvoir en 2024. La Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi tiendra une conférence de presse le mercredi 28 décembre 2022 pour décliner son plan d’action en direction de 2024.
Sur instruction du Président de la République, le gouvernement a apporté ce vendredi des explications sur la gestion des fonds force Covid 19, lors d’une rencontre avec la presse au Radisson. Sous l’égide du ministre de Finances, Mamadou Moustapha Ba, le gouvernement a apporté sa version des faits de manière détaillée après la publication du Rapport de la Cour des Comptes qui défrayé la chronique. En intégralité les arguments du gouvernement.
La Cour des Comptes vient de publier son rapport sur l’audit de la gestion des fonds Covid-19, conformément à ses missions d’assistance au Président de la République, au Gouvernement et à l’Assemblée Nationale, missions prévues par la Constitution ainsi que par la loi n° 2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi organique n° 99-70 du 17 février 1999 sur ladite Cour.
Tout d’abord, il convient de rappeler que la transparence, la promotion de la bonne gouvernance et la reddition des comptes demeurent des piliers de la politique de la Nation définie parMonsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL, depuis son accession à la magistrature suprême.
La Cour des Comptes contribue ainsi par son action permanente de vérification, d’information et de conseil, à la transparence et à la sincérité de la gestion des finances publiques, de même qu’à l’amélioration des méthodes et techniques de gestion des organismes publics et des entreprises du secteur public.
C’est dans ce contexte que les textes (loi organique et statut des magistrats) de la Cour des Comptes ont été rénovés en 2012, dans le but de conférer à cette juridiction une capacité d’action plus large et plus pointue, y compris en revalorisant fortement le traitement financier de ses membres dans le but de rendre plus attractive la Cour et de lui permettre d’attirer les meilleurs cadres de l’administration sénégalaise.
Dans le même temps,le Chef de l’Étata doté la juridiction financière d’un siège flambant neuf et a renforcé ses moyens matériels et humains(ouverture annuelle depostes budgétairespour le recrutement de 15 magistrats et 15 assistants vérificateurs).
C’est dire donc que si aujourd’hui la Cour des Comptes se montre aussi performante, c’est parce que le Président de la République croit fortement en cette institution et n’a de cesse, sous son magistère, d’améliorer ses conditions de travail.
Parallèlement, le Président de la République a mis en place à la fin de l’année 2012 l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et a fait adhérer en 2013 notre pays à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE),créée en 2003.
Pour revenir au contexte de la gestion des fonds Covid, il faut rappeler que jamais, le Sénégal, comme du reste la totalité des Etats du monde, n’avait été confronté à une crise aussi soudaine et aussi brutale, qui avait paralysé la planète et entraîné des perturbations profondes dans nos façons de travailler, de vivre en société, avec :
· des contraintes fortes en matière de limitation des déplacements,
· des pertes de milliers d’emplois,
· des fermetures d’entreprises,
· des pertes d’activités et de revenus affectant des milliers de personnes,
· une hausse de la mortalité,
· la nécessité de prendre en charge des milliers de cas de malades dans des structures de santé saturées.
Le Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES) a été initié en avril 2020 par Monsieur le Président de la République, comme une réponse exceptionnelle de par l’ampleur des ressources mobilisées au plan interne et externe, des opérations menées à l’échelle du territoire, des décaissements effectués, des acquisitions faites, dans un délai très court.
C’est à la suite de l’habilitation de l’Assemblée Nationale, que Monsieur le Président de la République a approuvé l’Ordonnance n° 07-2020 du 17 juin 2020 (faisant office de loi de finances rectificative pour l’année 2020) prenant en compte le PRES, doté de 1 000 milliards francs CFAà travers le véhicule financierqu’est le Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19, (FORCE-COVID-19) réparti en :
–dépenses décaissables d’un montant de 628 milliards FCFA, soit63% et
– en mesures fiscales et douanières avantageuses pour l’entreprise, pour un montant de 372 milliards FCFA, soit 37%.
La mise en œuvre du PRES, a permis à notre économie de ne pas entrer en récession, avec une croissance économique à 1,3%, mais aussi de gérer la crise au mieux. Les résultats suivants ont été enregistrés, par axe du PRES :
– A l’axe 1 : le soutien au secteur de la santé a permis :
– de renforcer notre système de santé en équipement, d’acquérir des millions de doses vaccins, d’équipements médicaux, de prendre en charge des milliers de malades, supporter des charges liées aux mesures de confinement et de mettre en œuvre des projets de réhabilitation et d’équipement du service des maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital Fann, de Construction et d’Équipement du Centre International de Formation et de Recherche sur les Agents Infectieux et la Génomique, de réhabiliter l’HOPITAL MATLABOUL FAWZENY DE TOUBA, etc ; pour plus de 105,173 milliards FCFA.
– A l’axe 2 : le renforcement de la résilience des populations et de la cohésion sociale, y compris l’appui à la diaspora sénégalaise, pour environ 97,726 milliards FCFA, ayant permis :
– de faire bénéficier à plus d’un million cent mille (1 100 000) ménages d’une assistance alimentaire, pour 64,192 milliards FCFA ;
– de mettre en œuvre d’importantes mesures sociales de paiement des factures d’eau et d’électricité en milieu urbain comme en milieu rural, pour 18,778 milliards FCFA ;
– de soutenir la diaspora, pour 11,756 milliards FCFA ;
– desoutenir l’élevage et les productions animales, pour2 milliards FCFA,
– d’appuyeraux Pêcheurs artisanaux, femmes transformatrices, mareyeurs et aquaculteurs, pour un montant de 1 milliard FCFA.
– A l’axe 3 : la sauvegarde de la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, pour un montant de 365,223 milliards FCFA, ayant eu pour résultats :
– de payer les obligations impayées dues aux entreprises, pour plus de 269,538 milliards FCFA et de permettre la poursuite de leurs activités et de sauvegarder des milliers d’emplois. Il s’agit principalement des BTP, des loyers, des intrants agricoles, des compensations tarifaires, des pertes commerciales.
– de faire bénéficier aux acteurs économiques (secteurs du transport aérien et terrestre, de la culture, des établissements d’enseignements privés à tous les niveaux, de la culture, de l’artisanat, de l’hôtellerie, des transports….) pour plus de 70,685 milliards FCFA;
– de mettre à disposition des financements aux entreprises affectées pour 25 milliards FCFAà travers leFONGIP, le Crédit Hôtelier et le Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire.
– A l’axe 4 : la sécurisation des circuits d’approvisionnement et de distribution pour les denrées alimentaires, les médicaments et l’énergie, qui a permis :
– de sécuriser l’approvisionnement du pays en hydrocarbures et en denrées alimentaires, dans un contexte de tensions sur les prix et de désorganisation des chaines d’approvisionnement, pour un montant de 103,898 milliards FCFA.
En ce qui concerne les mesures fiscales prises en appui aux entreprises et aux ménages, elles ont porté sur un montant de 372 milliards FCFA et comprennent :
(i) des remises fiscales pour les entreprises et personnes physiques dûment constatée et arrêtée à la date 31 décembre 2019;
(ii) du remboursement accéléré des crédits de TVA ;
(iii) de différés voire de suspensions de paiement d’impôts ;
(iv) de la déductibilité fiscale des dons faits au profit du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de COVID-19 ;
(v) de la prorogation de 12 à 24 mois du délai généralement admis de paiement de la TVA suspendue ;
(vi) de la possibilité pour les entreprises de conserver, en guise de subvention publique, les impôts retenus à la source sur les salaires de leurs employés, sous condition de maintien de l’emploi ou de paiement au personnel mis en chômage technique d’au moins 70% du salaire.
En définitive, il était important, à posteriori, d’analyser avec du recul, la réponse apportée par notre pays dans la gestion d’une telle crise, riche en enseignements à tout point de vue.
C’est à ce titre que le Gouvernement a respecté ses engagements de gouvernance relatifs aux dépenses des ressources du fonds Force COVID-19.
· Les rapports d’exécution budgétaire du 3ème et 4ème trimestres 2020 incluant des informations détaillées sur l’exécution des dépenses du fonds, notamment l’objet des dépenses, les montants engagés et effectivement payés ont été publiés.
· L’ARMP a conduit en 2021 un audit sur la régularité des procédures de passation des marchés avec les ressources du Fonds Force COVID-19.
Ledit rapport a d’ailleurs beaucoup facilité le travail d’audit de la Cour des Comptes.
L’ordonnance n° 07-2020 du 17 juin 2020 a été ratifiée par l’Assemblée Nationale et son contenu repris dans le projet de loi de règlement pour l’année 2020, qui a été transmis à l’Assemblée Nationale et à la Cour des Comptes, avant d’être pbulié sur le site du ministère des finances et du budget.
Le rapport de la Cour des Comptes a procédé à une analyse détaillée et mis en relief des points positifs, comme des dysfonctionnements et des insuffisances, en pointant notamment le non-respect de certaines règles afférentes aux procédures de la dépense publique dans des cas bien précis.
Les analyses sont assorties de 85 recommandations forts pertinentes, qui seront capitalisées et internaliser au titre des bonnes pratiques en matière de gouvernance des ressources publiques, dans des situations d’urgence et de crise.
– 18 recommandations concernent le dispositif de pilotage et de contrôle ;
Elles vont toutes dans le sens :
o d’éviterles régimes dérogatoires en matière de marchés publics;
o de mettre en place, dans le cadre de la gestion des crises, de cadres d’orientation, de suivi et de contrôle plus opérationnelles.
– 55 recommandations concernent la mobilisation des ressources et les modalités d’exécution des dépenses :
Elles portent sur :
o le respect des engagements dans le cadre des conventions de financement sur ressources extérieures ;
o la justification des dépenses liées aux Caisses d’avances dans les délais prescrits par la réglementation ;
o la mise en place de dispositifs pour une meilleure traçabilité des ressources au niveau des structures déconcentrées ;
o l’assurance de la production de toutes les pièces justificatives requises avant tout paiement d’une dépense, conformément à la réglementation ;
o la nécessité de faire jouer la concurrence dans les procédures de marchés afin de réduire, notamment, les risques de surfacturation;
o l’exigence d’enregistrement des contrats de marchés avant leur exécution ;
o la proscription du maniement des ressources publiques par des personnes non habilitées.
Le rapport a également mis en exergue des fautes de gestion et formulé des recommandations pour une instruction judiciaire concernant des auteurs. Sur les 1 000 milliards FCFA du PRES, les manquements relatés par la Cour des Comptes et pour lesquels une suite judiciaire est recommandée portent sur un montant de 6 686 784 410 FCFA, soit 0,7% du montant total du PRES décaisséet se répartissent comme suit par département ministériel :
LES MANQUEMENTS POUR LESQUELS L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE EST SOLLICITEE
MINISTERE / STRUCTURE
RECOMMANDATIONS
MONTANT DU PREJUDICE (FCFA)
Ministère de la Santé et l’Action sociale
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du Comptable sortant de l’établissement de santé de Kaffrine pour non production des pièces justificatives des dépenses
45 000 000
Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance pour absence de pièce justificatives de dépenses
11 191 532
Ministère des Mines et de la Géologie
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du MMG pour paiement sans service fait, relatif au marché de construction d’une unité de traitement gravimétrique pour lequel le fournisseur a été payé alors que les travaux n’ont pas été réalisés
73 200 000
Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MDCEST pour une « surfacturation » sur l’achat 110 001,5 tonnes riz
2 749 927 498
Ministère de la Jeunesse
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MJ pour une « surfacturation » sur l’acquisition de Gel hydro-alcoolique
41 217 580
Ministère du Commerce et des petites et moyennes entreprises
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du Ministère du Commerce pour une « surfacturation » sur l’achat de gel hydro-alcoolique
805 000
Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MFFGPE pour défaut de justification de dépenses pour des montants respectifs de 36 147 500 FCFA, 52 233 300 FCFA, 52 233 300 FCFA et 4 828 700 FCFA
145 442 800
Ministère de la Culture et de la Communication
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre de l’ex DAGE du MCC pour absence de certaines pièces justificatives relatives aux appuis accordés aux acteurs culturels
1 120 000 000
Ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
Demande d’ouverture d’une information judiciaire sur les retraits répétitifs sur le compte du Fonds d’appui à la promotion de la petite et moyenne industrie (FAPPMI), effectués par l’aide comptable pour un montant cumulé de 2 500 000 000 FCFA
2 500 000 000
Demande d’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du DAGE du MDIPMI et du gestionnaire du FAPPMI sur les conditions d’acquisition de masques payés en espèce pour un montant de 2 500 000 000 FCFA
TOTAL (impact financier des manquements à soumettre à l’autorité judiciaire)
6 686 784 410
– 12 recommandations concernent les mesures fiscales
Elles portent essentiellement sur des améliorations à apporter, notamment sur :
– le recouvrement par la DGID des surplus de subvention d’impôts accordées à certaines entreprises ;
– l’encadrement de mesures fiscales ayant des impacts budgétaires ;
– la rationalisation de la délivrance des titres d’exonération ;
– le respect des critères d’éligibilité aux subventions d’impôts et aux financements.
Tout compte fait, force est de reconnaitre que les manquements relevés par la Cour des Comptes ne peuvent pas remettre en cause les résultats probants obtenus par notre pays dans la mise en œuvre du PRES.
Toutefois, conformément aux procédures, pour les fautes de gestion commises par les gestionnaires, le Premier Président de la Cour des Comptes saisira la Chambre de Discipline Financière (CDF) tandis que pour les faits susceptibles d’être qualifiés de délits ou de crimes, il saisira le Ministre de la Justice.
Les autres manquements relevés par la Cour des Comptes se rapportent à :
AUTRES MANQUEMENTS
Ministère de la Santé et l’Action sociale
A l’encontre du DAGE: un montant de 313 100 000 FCFA indument payé à des agents de santé ne faisant pas formellement partie des membres du comité national de gestion de l’épidémie
313 100 000
A l’encontre du Responsable du laboratoire national de Santé publique (LNSP) : avantages pécuniaires injustifiés à autrui
4 274 004
A l’encontre du Responsable du LNSP: absence de pièces justificatives pour une commande à l’IRESSEF
7 595 000
A l’encontre des responsables de structures de santé ayant reçu des avances de fonds du MSAS dans le cadre de la lutte contre la pandémie: transmettre au MSAS les pièces justificatives de l’utilisation des fonds reçus
A l’encontre du DAGE du MSAS: cesser tout engagement de dépense sans couverture budgétaire
A l’encontre du DAGE du MSAS: production de réquisitions dûment signée par l’autorité administrative avant le paiement de toute dépense afférente aux hôtels dans le contexte de crise sanitaire
A l’encontre du MSAS: fixer, à l’avenir, par arrété interministériel cosigné par le Ministre chargé des Finances les modalités de paiement des primes
A l’encontre du DAGE: supprimer la double prise en charge d’agents dans le cadre du paiement de primes liées à la lutte contre la COVID
A l’encontre du DAGE: cesser le paiement de primes aux agents des structures ne faisant pas partie des CTE formellement mis en place (SAMU, SNEIPS, PNA, COUS, Institut Pasteur)
115 650 000
Faire jouer la concurrence pour la commande d’équipement de protection individuelle (EPI)
983 450 000
A l’encontre du responsable du SMIT du CHU de Fann: respecter les disposition du Code des marchés publiques et mettre un terme à la gestion des deniers public du SMIT par un cabinet privé
A l’encontre du responsable de l’Unité de Parositologie- Mycologie de Aristide Dantec: respecter le CMP et arrêté la gestion des ressources publiques par une personne non habilitée
A l’encontre du Directeur de l’HopitalDalalJamm: procéder à la réception du matériel médical de l’unité de procréation médicalement assitée
A l’encontre du DAGE: s’assurer de l’exactitude des montants payés pour le marché de construction du CTE de DalalJamm
A l’attention du Directeur de la Prévention: Rembourser au trésor Public le montant décaissé et non justifié
10 740 000
Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale solidaire
Défaut de précompte de la TVA sur des marchés
17 728 177
Ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale
Retrait d’espèces d’un montant de 399 000 000 FCFA, en violation de la réglementation sur la bancarisation et l’utilisation des moyens scripturaux de paiement
Ministère des Sports
Paiement en numéraire d’un montant de 190 000 000 FCFA aux associations et fédérations sportives en violation de la réglementation sur la bancarisation et l’utilisation des moyens scripturaux de paiement,
Ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industrie et Ministère des Mines et de la Géologie
Défaut d’enregistrement de contrats
32 475 507
Ministères chargés de la Fonction publique, de l’Urbanisme, du Commerce, des Mines, de la Microfinance ainsi que des agences (ANAMO, ANIDA, AGPBE, ANPEJ)
Exécution de dépenses sans lien avec la Covid 19 pour un montant de 19 727 096 727 FCFA,
Unité de Coordination et de gestion des déchets solides (UCG)
S’assurer du remboursement de TVA indument restituée à des entreprises
122 264 586
TOTAL (impact financier des autres manquements)
1 607 277 274
Au regard de ces considérations, le Gouvernement donnera suite aux recommandations de la Cour et s’attachera à les capitaliser, pour améliorer ses procédures et dispositifs d’exécution des marchés prenant en compte les enseignements de la gestion telle que nous l’avons vécu avec la COVID.
En outre, concernant les suites judiciaires et administratives préconisées, la réglementation en la matière sera appliquée et les mesures appropriées prises.
Au total l’exploitation de ce rapport devra contribuer à raffermir notre option en matière de redevabilité, tout en permettant une amélioration significative de la gestion de nos finances publiques.
Audio Fuité n2 «Adji sou guéné si tiow li té dofoul wala mou « Dé » dinama diaxal, Mc Niass da begon teudé xalé bi les graves révélations de cette voyante choquent (vidéo)
Après la divulgation des audios de MC Niass, Adji Sarr a fait une nouvelle sortie. Après le live avec Maty 3 pommes, la masseuse a publié une vidéo, avec ses pas de danse.
Mais cette vidéo n’a pas été bien accueillie par le public, comme en témoigne les commentaires. LA quasi-totalité des Sénégalais considèrent qu’après l’affaire qui a fait 14 morts sur le territoire national, Adji Sarr se devait, au moins, de faire profil bas.
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