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Macky Sall Nouvel an : Un discours sans âme (Par Lansana Gagny Sakho)

Lansana Gagny Sakho
Lansana Gagny Sakho

Je n’avais jamais douté que le Président Macky SALL allait nous servir le même discours avec les mêmes rhétoriques sulfureuses d’émergence. Je n’arrive toujours pas à trouver les bonnes réponses aux questions qui m’assaillent. Je m’interroge, je m’inquiète, je deviens de plus en plus sceptique sur « leurs capacités intellectuelles » à relancer l’économie de ce pays. Ils sont plus dans une logique d’une économie recettes/ dépenses. Mais qui, bon sang, peut leur expliquer ce qu’est un système de création de richesses ?

Bientôt près de dix (10) ans et rien de concert. Je pensais naïvement que Macky SALL allait faire le point dans son discours du 31 décembre 2022. Ce fut un 31 décembre, la fin d’une année civile. Comme dans toutes les organisations, « les actionnaires » ont droit à un bilan. Mais que nenni, Macky SALL a décidé de faire passer l’année 2022, par pertes profits…Le bon sens aurait voulu qu’il fasse au moins le point sur le Plan Sénégal Émergent (PSE). La platitude du discours peut laisser penser qu’il a été conçu par le couple Farba NGOM & Khadim SAMBE les nouveaux spins docteurs du palais.

Aucun des problèmes de fond du pays n’a été abordé, le Président Macky SALL s’étant plutôt évertué à lister une série de réalisations. Pas un mot sur le secteur privé national ; je peux comprendre qu’il ait jugé de ne pas en parler car l’ayant réduit à sa plus simple expression. La problématique de l’emploi des jeunes ne semble pas non plus être la tasse de thé du Président Macky SALL… Ayant passé de transformation structurelle de l’économie au concept bateau « xeyu ndawy »i qui traduit un échec patent, la meilleure attitude fut de ne pas faire mention de cette problématique. Tétanisé par ceux qui tapent sur les bols et qui lui ont montré que c’est lui qui ne faisait plus partie de l’avenir du Sénégal, le Président Macky SALL donnait l’impression d’un capitaine sur un navire sans gouvernail dans le flot des océans… il donnait l’impression de vouloir nous prouver qu’il avait appris ses leçons et qu’il avait bien travaillé. Face à un jury que représente le peuple sénégalais, le Président Macky SALL donnait l’impression d’implorer la clémence dans la mesure où ce même peuple ne semblait pas convaincu de son bilan annuel et ne ressentait pas les bienfaits de ses réalisations. Mais la plus cocasse, c’est qu’après onze (11) années de pouvoir, Macky SALL se mette à nous rappeler ce qu’est une Nation… Un ressort a dû probablement se casser quelque part.

Croissance, Le Président Macky SALL semble avoir un problème de compréhension de ce concept qui était l’axe central de son message. La répétition étant pédagogique il serait judicieux de lui rappeler que malgré son PSE, un nombre croissant de Sénégalais ont tenté l’année dernière de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations de fortune, avec à la clé des pertes de vies humaines que les ONG estiment à des centaines, faute de chiffres officiels. Malgré son PSE, le taux d’analphabétisme au Sénégal dépasse les 50% ; réussir à l’université ne garantit pas de s’extraire de la pauvreté, soulignait Yves Nzalé, coordonnateur d’un collectif de diplômés sans emploi. Malgré son PSE, quelques trois cent mille (300.000) Sénégalais décrochent chaque année un diplôme de l’enseignement supérieur, mais seuls un tiers d’entre eux trouvent du travail, explique-t-il en évoquant une situation « compliquée », « déplorable » et même « de désespoir », malgré le PSE du Président Macky SALL. Selon Charles Robertson, économiste à la banque d’affaires Renaissance Capital, le modèle de développement du Sénégal, avec l’accent mis sur les infrastructures et porté par les investissements étrangers, a certes créé de la croissance, mais pas nécessairement de l’emploi. « En termes macroéconomiques, le Sénégal fait bonne figure, mais l’homme ou la femme de la rue n’a rien ressenti de fantastique ».

Ces discours lénifiants sur la croissance que tient le Président Macky SALL à des populations sénégalaises désespérées, affamées et humiliées n’ont aucun rationnel. Il doit arrêter de leurrer les populations et de se leurrer lui-même, en agitant ces histoires de taux de croissance. La bonne question est donc celle de savoir qui a vraiment profité de cette richesse qui déjà été distribuée du côté des acteurs privés qui ont contribué à créer ce surplus de richesse. Tous les Sénégalais seraient très curieux de connaître l’impact des investissements comme le stade Abdoulaye WADE, l’ARENA, le TER (structurellement déficitaire), Air Sénégal (un mort-né qui a couté une fortune au contribuable sénégalais) sur leur pouvoir d’achat, mais également sur l’insertion des jeunes diplômés…

Le Président Macky SALL doit savoir que, se développer, c’est sortir du modèle de l’exportation des matières premières ; se développer, c’est faire du secteur secondaire et industriel une priorité. Quand on parle de développement, on ne brule pas les étapes, chaque chose se fait selon un ordre, priorité par priorité : une bonne politique de santé, une bonne politique de jeunesse, une bonne politique pour d’éducation. L’ensemble doit être soutenu par un secteur privé national fort.

Le Sénégal est moins industrialisé aujourd’hui qu’il ne l’était du temps des Socialistes. L’investissement privé dans les industries modernes, en particulier dans les biens échangeables, reste trop faible pour soutenir la transformation structurelle de notre économie. Baldy AGNE, le Président du Conseil National du Patronat (CNP), le 9 septembre 2022, sonnait l’alarme en ces termes : «Nous plaidons pour plus d’engagement à nos côtés de l’administration publique, plus de patriotisme économique, moins de haine de soi, moins de stigmatisation et de suspicion des privés nationaux qui gagnent des marchés et, enfin, de nouvelles règles de complémentarité avec l’investissement direct étranger». Abdoulaye SYLLA, le patron du club 50% préférence nationale (C 50% PN), explique en ces termes ‘l’objectif du Club : «Le but de C 50% PN est de placer l’entreprise sénégalaise au cœur de l’économie nationale. Il s’agit de travailler à la création de champions nationaux qui relèvent le défi de l’émergence par la croissance, l’emploi et l’inclusion sociale ». A défaut de museler l’opposition, ils sont quand même arrivés à réduire le secteur privé à sa plus simple expression. Ce gouvernement a atteint ses limites : ce n’est pas qu’ils ne veulent pas, mais ils ne peuvent pas et ne savent pas travailler.

Macky SALL a terminé son discours en ces termes : « Nul ne doit s’imaginer plus grand ou plus fort que cette Nation qui nous abrite tous ». Celui qui se croit plus fort que notre Nation, est tout désigné par Alioune Ndao, ancien Procureur spécial de la CREI : « Je manifeste mon soutien total à Ousmane Sonko dans cette épreuve injuste que Macky SALL est entrain de lui faire subir. Pour Macky SALL, le seul CRIME qui existe au Sénégal c’est le fait d’être OPPOSANT. C’est pourquoi il a sous son aile protectrice tous les délinquants à col blanc qui ont volé les milliards ».

Je ne peux terminer mon texte sans avoir une forte pensée pour Papito Kara, Othmane Diagne, Fadilou Keïta et tous ces jeunes privés de liberté à cause de leur choix politique.

Patriotiquement…..

Lansana Gagny SAKHO

Membre du Cabinet du Président

PASTEF les Patriotes

Les emprisonnements et disparitions sont devenus un outil politique, dénonce Khalifa Sall

Khalifa Sall
Khalifa Sall

L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a dénoncé les emprisonnements et disparitions qui sont devenus, selon lui, un outil politique au service d’un pouvoir inique, décidé à inhiber les droits et libertés des citoyens, dans une note adressée à la nation.

« L’année 2022 qui s’achève a été, pour les citoyens épris de justice et de libertés, une période sombre. Jamais dans l’histoire du Sénégal, les fondements de l’État de droit n’ont été autant malmenés au point d’exposer notre Nation à des crises d’une grande ampleur. L’instrumentalisation de l’appareil d’État, les menaces et la traque n’épargnent plus personne », a regretté le leader de Taxawu Sénégal.

Pour lui, « les emprisonnements et disparitions sont devenus un outil politique au service d’un pouvoir inique, décidé à inhiber les droits et libertés des citoyens ». « Au demeurant, M. Sall estime que « notre pays a toujours trouvé les ressorts pour opposer aux tentatives autoritaires les solides fondations de notre vivre ensemble. Car dans une démocratie, le commentaire, le débat, la critique sont l’hygiène de la liberté. C’est pourquoi, notre volonté à faire vivre l’idéal démocratique demeure inébranlable ».

Pour cette nouvelle année, au-delà des réjouissances et des fêtes, est un moment de « réflexion et de perspectives ». « Nous accueillons celle-ci avec espoir et la force de la détermination. Espoir que le régime actuel se ressaisisse et comprenne qu’on ne gouverne pas un pays par la menace, l’intimidation, la censure et l’emprisonnement ».

« En ce qui me concerne, 2023 sera l’occasion d’aller à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais. Je suis porteur d’un projet de société qui ambitionne de recoudre nos différences et de soigner les balafres qui déchirent notre tissu social. J’irai à la rencontre de chacune et de chacun d’entre vous, dans les coins et recoins du Sénégal et de la diaspora, dans le cadre de la tournée de la plateforme Taxawu Senegaal «Dox mbokk, Ngir mottali yéene ». Ce projet, s’il plaît à Dieu, portera notre candidature à la magistrature suprême en 2024 », a-t-il laisser entendre.

Salif SAKHANOKHO

Urgent – Pape Alé Niang entre la vie et la mort

Pape Alé Niang
Pape Alé Niang

La santé du journaliste Pape Alé Niang va de mal en pis. Depuis son refus de suivre le traitement des médecins qui sont à son chevet, le directeur du site Dakarmatin a « gravement rechuté », selon des membres de la Coordination des associations de presse (Cap). Une situation qui inquiète ses proches. Le journaliste est cloué au lit poursuivant sa grève de la faim entamée depuis 14 jours. En fin de semaine, il a dit être prêt au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement « arbitraire et injuste ».

(Vidéo) État de Forme: Kona démonte Balla Gaye «Dafa Yapp Ay supporters Ram, Dafa Wara… »

Kona démonte Balla Gaye
Kona démonte Balla Gaye

Pr Babacar Gueye se veut clair  » Macky Sall est à son deuxième et dernier mandat »

Pr Babacar Gueye
Pr Babacar Gueye

Le constitutionaliste Babacar Gueye est clair, Macky Sall est à son deuxième et dernier mandat. Et que la révision constitutionnelle de 2016 proposée par lui même, ne concerne pas la limitation des mandats mais leur durée. Il précise que l’ajout de la phrase de transition tant souhaité, était juste de rendre Superfétatoire ou empêcher une tentative d’interprétation de l’article 27 pour éviter la polémique, les constations et troubles causés par la candidature Me Abdoulaye Wade .

« La modification instruite par l’article 27 en 2016, ne remet nullement en cause le nombre de mandat. La modification de 2016 ne porte pas sur la limitation du nombre de mandat, mais sur la durée du nombre de mandat qui devait passer de 5 à 7 ans », a d’emblée précisé Pr Babacar Gueye.

Le constitutionnaliste explique qu’ il n y a pas de changement fondamental par rapport à l’article 27, ancien de la constitution. « Le président de la République, après avoir fait un premier mandat de 7 ans, est en train d’assumer son 2e mandat. « 

C’était également une occasion pour le constitutionnaliste de battre en brèches les propos des partisans du pouvoir et du 3e mandat sur la phrase de transition qu’il avait émis.

Alors que les partisans de Macky Sall et du Troisième m’avaient fait dire que j’ avais admis en 2017, la possibilité pour Macky Sall d’être candidat à nouveau pour 2024 en prétextant sur le dispositif transitoire, sur le principe de l’application immédiate de la loi, de la non rétroactivité et éventuellement évoqué le résonnement fait pas la Conseil constitutionnel sur la candidature de Me Abdoulaye Wade.

« La phrase de transition était juste de rendre Superfétatoire ou empêcher une tentative d’interprétation l’article 27 pour éviter la polémique, les constations et troubles causés par la candidature Me Abdoulaye Wade » démonte-t-il.

Mais malheureusement avance-t-il, Macky Sall a aiguisé son inquiétude en dissipant la question. Et pour tant , avant 2019, il avait déclaré et en précisant lui même dans une de ses ouvrages qu’il avait fait un premier mandat de 7ans et qu’il briguera son second et dernier mandat. Et d’ajouter si le peuple me fait confiance à nouveau, j’exercerai un dernier mandat.

Ces déclarations sont importantes, selon le constitutionnaliste, car « le président est l’auteur de l’interprétation authentique de la loi et de cette révision constitutionnelle…« ,laisse-t-il entendre avant d’encourager le président à maintenir ses propos de ne pas forcer un 3e mandat.

Madiambal Diagne : « Point de gloire pour les ministres Mansour Faye et Moustapha Diop »

Madiambal Diagne
Madiambal Diagne

« Le Président Macky Sall a eu la posture la plus républicaine qui consiste à saluer le travail effectué par la Cour des comptes dans le cadre de l’examen de la gestion des fonds dégagés par l’Etat du Sénégal pour la riposte contre la pandémie du Covid-19. Le chef de l’Etat a tenu à manifester le respect dû aux différentes institutions publiques et déclare s’évertuer à faire jouer à chacune d’entre elles la plénitude de ses missions et prérogatives. Il réitère ainsi son engagement pour la transparence et la bonne gouvernance et peut se targuer d’avoir mis en œuvre d’importantes réformes tendant à renforcer les compétences et pouvoirs des institutions de contrôle de l’Etat. Mais le Président Sall aurait bien besoin de partager son sens de l’Etat et du respect des institutions avec nombre de ses proches collaborateurs et surtout, mettre le holà sur les attaques régulièrement proférées contre les hauts magistrats et autres fonctionnaires.

Point de gloire pour les ministres Mansour Faye et Moustapha Diop

C’est connu, «l’insulte est souvent l’argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire». Dans l’édition du Journal L’Observateur du 22 décembre 2022, le ministre Mansour Faye était monté au créneau pour réagir au rapport de la Cour des comptes qui pointe un doigt accusateur sur la gestion des fonds publics mis à sa disposition. Le ministre a balayé d’un revers de main les conclusions des magistrats en accusant ces derniers d’être des «politiciens encagoulés» qui mèneraient des «combats politiques». L’insulte est grave, un affront outrageant qui n’honore pas son auteur. Seulement, quelle est la dignité d’attaquer une personne qu’on sait incapable de se défendre ? Les magistrats de la Cour des comptes vont rester stoïques.

La Chambre des affaires budgétaires et financières de la Cour des comptes, qui a produit le rapport sur la gestion des fonds de riposte contre le Covid-19, n’a pas rendu une décision juridictionnelle. Elle a formulé un certain nombre de recommandations dont la traduction d’auteurs de faits susceptibles d’être qualifiés de fautes de gestion ou d’actes pénalement répréhensibles devant les institutions compétentes. C’est dire que le rapport ne saurait être un document définitif et toute personne mise en cause demeure présumée innocente et aura, le cas échéant, la latitude d’assurer ses moyens de défense devant les juridictions appropriées. A ce niveau, il faudra une autre attitude que l’injure à la bouche ou l’arrogance.

La sortie du ministre Mansour Faye pour pourfendre les membres de la Cour des comptes est d’autant plus regrettable et condamnable qu’elle semble indiquer une assurance, une garantie d’impunité que sa situation personnelle de membre de la famille du président de la République pourrait laisser croire. Néanmoins, on devrait être plus exigeant vis-à-vis de lui car «la femme de César doit être irréprochable», comme le disait un adage. Pourtant, Mansour Faye, réputé colérique, aurait pu apprendre de ses propres turpitudes. Il avait suscité le tollé en avril 2020 en accusant, avec les mêmes mots, les médias et toutes les autres personnes qui s’interrogeaient sur les opérations d’achat et de manutention de gros tonnages de vivres acquis par le ministère du Développement communautaire et de l’équité sociale et territoriale. Sincèrement, quand on le voyait suer à grosses gouttes pour répondre à ces interpellations, on se persuadait que Mansour Faye rendrait une feuille immaculée à la fin de l’exercice.

Le Président Macky Sall et son Premier ministre Amadou Ba ont fait comme s’ils n’avaient pas entendu les attaques du ministre Mansour Faye contre la Cour des comptes. C’était sans doute suffisant pour qu’un autre ministre, Moustapha Diop, rembobine le vieux disque des insultes contre ces mêmes magistrats. Lui aussi s’est permis de dire, le 30 décembre 2022, devant le Conseil municipal de Louga, que les membres de la Cour des comptes dirigent contre sa personne une opération politique. Il a agrémenté l’insulte avec la dérision, en affublant cette haute institution du titre de «Cour des règlements de comptes». Le propos a été largement repris par les médias. Il n’est pas non plus certain que le président de la République et son Premier ministre daigneront relever cette grave incartade.

Moustapha Diop est un coutumier des faits. Il s’illustre régulièrement pour faire de la Cour des comptes son «punching ball». Le 8 juin 2015, le président de la Commission des comptes et de contrôle des entreprises publiques, Abdoul Magib Guèye, et ses collègues, s’étaient rendus au siège du Fonds de promotion de l’entrepreneuriat féminin (Fpef), pour rencontrer le nouveau directeur, Abdoulaye Dahibou Ndiaye, et son staff, et leur présenter le programme de travail de la vérification. Ils comptaient effectuer leur mission d’audit qui faisait partie du programme annuel de vérification de la commission, approuvé en début d’année et soumis à l’approbation du chef de l’Etat. Le Fpef était une structure du ministère de la Femme et de la famille dont Moustapha Diop était le directeur avant d’être nommé au gouvernement. C’est ainsi que le ministre-délégué à l’époque, Moustapha Diop, informé de la présence des enquêteurs, s’était invité à la réunion. Le président de la commission lui avait fait alors remarquer que sa présence ne s’imposait pas du fait que ce n’était qu’une réunion de prise de contact. Suffisant pour que le maire de Louga sortît de ses gonds et balançât aux vérificateurs : «Vous êtes de petits magistrats de rien du tout, payés pour me déstabiliser.» Piqué par on ne sait quelle mouche, il poursuivit son monologue en disant à ses hôtes qu’ils ne font pas partie «de la Cour des comptes, mais de la Cour des règlements de comptes», mais qu’il ne se laissera pas faire. Ne s’arrêtant pas en si mauvais chemin, il mit fin à la réunion et intima l’ordre aux vérificateurs de prendre la porte. On note bien qu’il vient de reprendre sa «formule».

La révélation de cet esclandre par Le Quotidien avait ému l’opinion et dans ces colonnes, nous l’avions vivement flétri. Moustapha Diop, conduit par un de ses amis, s’était alors déplacé jusqu’à mon domicile pour s’expliquer sur sa «méprise». Je lui avais dit, dans le blanc des yeux, qu’il aurait intérêt à arranger la situation avec les magistrats car je ne voyais pas le Président Macky Sall souffrir un bras de fer avec les magistrats à cause des turpitudes d’un ministre délégué. L’Union des magistrats sénégalais (Ums) annonça par la suite déposer une plainte contre Moustapha Diop. La plainte n’aura pas de suite judiciaire car le Président Macky Sall et le ministre de l’Economie, des finances et du plan d’alors, Amadou Ba, s’étaient beaucoup investis pour arrondir les angles avec le président Ady Sarr et les autres membres de la Cour des comptes effarouchés. Moustapha Diop gagnera régulièrement du galon dans le gouvernement. Qui devrait alors s’étonner que Moustapha Diop fasse encore dans la récidive ? Le silence coupable du Président Sall et de son chef de gouvernement devant les attaques récurrentes de membres du gouvernement contre les institutions judiciaires, rend désormais illégitime leur colère quand d’autres citoyens désacralisent les institutions républicaines. Le pari peut être très risqué pour le gouvernement, d’autant que la Cour des comptes aura toute la latitude d’enfoncer le clou si cela lui chantait, au moment de l’examen de la loi de règlement de la gestion 2021, ou encore dans ses prochains rapports annuels.

Les leçons de républicanisme de Serigne Mountakha Mbacké et de Serigne Babacar Sy

Au gré du jeu politique, les institutions républicaines et leurs serviteurs sont pourfendus, agressés même. Rien n’est plus frustrant que cela, surtout qu’il est rare de trouver des voix qui comptent les défendre publiquement et que les mécanismes légaux pour assurer défense et protection à ces fonctionnaires n’opèrent pas toujours efficacement. Les opposants au régime du Président Sall n’auront pas l’excuse de leur posture pour vilipender les juges à chaque fois qu’une décision ne leur est pas favorable alors qu’ils ne manquent pas de se féliciter des autres verdicts en leur faveur. Nous avons régulièrement fustigé ce vulgaire opportunisme, notamment durant le traitement judiciaire de l’affaire Khalifa Sall, pour nous étonner : «S’il faut en arriver à huer les juges» (16 juillet 2018). Mais le plus affligeant est que certaines attaques sont dirigées contre ces institutions par des acteurs judiciaires, «Ces juges qui se moquent de la Justice» (4 septembre 2020). «Les coups portés à la crédibilité des institutions judiciaires sont souvent, et au premier chef, du fait même des acteurs de la Justice. Ils donnent ainsi le bâton pour se faire battre (…) Au gré des verdicts, les juges sont applaudis ou on fait siffler leurs oreilles si ce qu’ils rendent ne nous agrée pas. Si nos juges, du fait de rivalités personnelles, de luttes d’influence ou de conflits d’une toute autre nature, ne cessent de s’empoigner et de se fusiller, c’est la crédibilité d’un pan majeur de notre République qui perd au change (…). Il y a eu un terrorisme médiatique sur les magistrats, au point que certains chefs de juridiction éprouvent de la peine à composer des Chambres pour juger certaines affaires. Ce qui est à regretter dans cela reste que les magistrats soient tombés dans ce jeu de duel sur la place publique, d’une quête de vedettariat et que la fonction soit de nos jours marquée au fer d’une rivalité infondée entre des magistrats d’une vieille garde qu’on accuse de tous les péchés possibles et de jeunes magistrats à la probité des dieux.»

L’espoir peut encore être permis car l’actualité de ces derniers mois révèle que le devoir de protection de l’idéal républicain, des institutions et des agents publics est endossé par des acteurs nouveaux, provenant paradoxalement des milieux religieux pourtant connus pour un certain conservatisme, pour ne pas dire féodalisme. La gestion de la pandémie du Covid-19 a révélé la posture républicaine et éminemment responsable du Khalife général des Tidianes, «Serigne Mbaye Sy Mansour, l’exemple» (19 juillet 2021). Le Khalife général des Tidianes a eu le discours approprié et pertinent quant à la protection des agents de santé publique et les Forces de l’ordre, pour la réussite des campagnes de vaccination et autres mesures de prophylaxie, notamment la fermeture des lieux de culte. Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, n’a pas été en reste. Non seulement il n’a pas écouté des illuminés qui cherchaient à le dresser contre notre chronique «Mille coups de fouet à combien d’hommes sénégalais» (24 octobre 2022), mais Serigne Mountakha Mbacké a pris à son propre compte notre propos qui préconisait la restauration de l’autorité des services de sécurité de l’Etat au niveau de la ville de Touba. «La passivité de l’État a fait le nid de la prolifération de milices d’obédience religieuse qui ont fini par se muer en polices religieuses pour arrêter et bastonner jusqu’à des personnes trouvées en train de fumer une cigarette ! Des femmes présumées être des travailleuses du sexe, trouvées dans des lieux privés, ont été molestées et certains de leurs bourreaux les ont punies en profitant de ces proies pour satisfaire leur libido. D’autres femmes mal vêtues à leur goût, se font arracher publiquement leurs coiffures ou leurs faux-cils (…). Les autorités publiques marchent sur des œufs et poussent le «ponce pilatisme» jusqu’à proscrire l’intervention des Forces de l’ordre dans des localités. On a vu des milices religieuses arrêter (on ne sait dans quelles circonstances et conditions) des personnes et les conduire, dans un rare instant de mansuétude, devant la police d’Etat qui prend ainsi la suite. Quelle forme de coopération pourrait-on envisager entre une police religieuse et une police républicaine d’un Etat démocratique, alors qu’elles ne partagent pas les mêmes règles de droit positif ? Le Président Abdou Diouf avait eu l’habileté de convaincre le Khalife général des Mourides, Serigne Abdoul Ahad Mbacké (1968-1989), d’installer les forces de police d’Etat dans la ville de Touba, qui tendait à devenir un repaire de malfrats, de bandits de tout acabit et de trafiquants de drogue. Par exemple, quand des unités cynophiles avaient été déployées dans la ville, l’émoi était tel que le khalife a pu instaurer d’autorité et faire accepter la présence des chiens renifleurs dans toute l’enceinte de la ville, avec une formule restée dans les mémoires : «Ces chiens ne traquent que leurs semblables !»

Serigne Mountakha Mbacké a fait le 27 décembre 2022, une déclaration, ferme et avec le sourire, pour dissoudre la police religieuse à Touba, la Dahira Safinatoul Aman, et demander que les missions régaliennes de sécurité publique soient désormais exclusivement assurées par les services de l’Etat. On ne peut que s’en féliciter quand on voit le désastre provoqué en Iran par exemple, par les conséquences d’actions des unités de police religieuse.
Par Madiambal DIAGNE – [email protected]

Rapport Cour des comptes : Le ministre Ismaila M Fall choque les sénégalais « L’ouverture d’une information judiciaire n’est pas forcée… »

Ismaila M Fall
Ismaila M Fall

« Le travail est en cours et il va se terminer cette semaine. D’ici vendredi au plus tard ». La précision est faite par le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, saisi par le premier Président de la Cour des comptes suite à la publication du rapport de la juridiction sur la gestion du Fonds Force Covid-19, réclamant l’ouverture d’informations judiciaires contre douze responsables épinglés, dans un entretien accordé à Source A.

En attendant ses conclusions, le garde des Sceaux n’a, toutefois, pas manqué, dans les colonnes du journal, de recadrer la Cour des comptes, indiquant qu’elle a outrepassé ses prérogatives. Il dit : « L’article 79 de la Loi organique sur la Cour des comptes dit que la Cour saisit la Chambre de discipline financière en référé. Pour les faits susceptibles d’être qualifiés de délits et crimes, la Cour saisit, par référé, par le garde des Sceaux, ministre de la Justice. Point. Il ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire. « 

D’ailleurs, a-t-il poursuivi, « une information judiciaire n’est pas forcément la voie la plus appropriée. En matière pénale, on peut recourir à une information judiciaire par le Parquet qui fait un réquisitoire introductif. «  Avant d’enchaîner : « Mais, on peut aussi aller en flagrant délit, si la personne reconnait les faits incriminés. Si c’est pour défaut de production de pièces, le ministre de la Justice peut dire qu’on va faire une enquête complémentaire. »

« Enquête complémentaire, ce n’est pas une information judiciaire », a-t-il tenu à préciser. Avant d’expliquer qu’une autre voie est possible : celle de la médiation pénale. « On dit que oui c’est vrai, ces gens-là sont d’accord de ce dont on les accuse. Maintenant, on va faire une médication pénale ; ils vont rembourser. Il y a des cas où on peut passer directement à la citation directe « , a-t-il dit.

Birahime Seck à Macky Sall « il faut arrêter de se jouer du peuple ».

Birahime Seck à Macky
Birahime Seck à Macky

Après le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Aïssata Tall Sall, qui a réuni la semaine dernière les Ambassadeurs de l’Union Européenne accrédités au Sénégal pour une séance de travail avec en toile de fond les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid, le chef du gouvernement entre lui aussi en scène. 

En effet, comme l’avait révélé la presse la semaine dernière, Amadou Ba va tenter de désamorcer la bombe que constitue le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de lutte contre les effets de la Covid-19 en recevant demain la société civile, avant de poursuivre avec les partenaires techniques et financiers. 

Birahime Seck, le Coordonnateur du Forum Civil, qui avait émis des réserves à l’annonce de la rencontre du MAESE, récidive et s’interroge. Il rappelle que « le Gouvernement avait transmis au juge le rapport de l’IGE sur la Caisse d’avance de la mairie de Dakar sans concertation. Pourquoi donc, organiser des concertations autour de ce rapport sur la Covid-19? » Pour Birahime Seck enfin, « il faut arrêter de se jouer du peuple ».

Boy Niang révèle le temps resté loin de sa femme

Boy Niang
Boy Niang

Boy Niang a battu Balla Gaye 2 hier, dimanche, à l’Arène nationale. Pour obtenir cette victoire, qui lui permet d’intégrer la «cour des grands», le Pikinois a dû se plier à de nombreux sacrifices. Par exemple, s’éloigner de sa famille durant sa préparation. «Pendant trois mois, a-t-il déclaré dans des propos repris par Sunu Lamb, je n’ai pas vu ma père, ni ma femme, encore moins mon enfant.»

Le membre de sa famille qu’il côtoyait au quotidien, c’est son père. C’est pourquoi Boy Niang déclare lui devoir sa victoire devant le Lion de Guédiawaye. «Mon père a tout entendu à cause de ma petite personne, a-t-il révélé, en pleurs. Il s’est battu toute sa vie pour moi. Je sais tout ce qu’il a fait pour moi, je ne cesserai jamais de le remercier. Ma mère aussi n’est pas en reste, mais mention spéciale à mon père.»

Vidéo – La réponse de la Mère de Boy Niang à Balla Gaye 2 et révèle « Avant d’aller au stade j’ai reçu un IPHONE… »

La belle complicité entre Boy Niang 2 et sa maman est très appréciée. En effet, lors de ses sorties, le jeune lutteur fait des témoignages touchants sur sa maman. Cette dernière qui a été interrogée hier suite à la victoire de son fils sur le Lion de Guédiawaye, a prié pour sa réussite et révèle que Boy Niang 2 cherche toujours à satisfaire ses besoins d’ailleurs avant d’aller à l’arène nationale, il l’a offerte un téléphone de marque IPHONE 11. Concernant Balla Gaye 2 qui, lors de son open press a exprimé son affection et son amour à l’endroit de la mère de son adversaire, elle l’encourage et ajoute qu’elle n’a pas démérité mais c’est la loi du sport tout simplement puisqu’ils sont des frères. Et considère le Lion de Guédiawaye comme un fils.

Après la victoire face à BG2 Boy Niang veut affronter ModLô « Sou Paré Rék Niougui.. » Balla Mom kou (Vidéo)

Après la victoire face à BG2 Boy Niang veut affronter ModLô « Sou Paré Rék Niougui.. » Balla Mom kou (Vidéo)

(Vidéo) – Chute de Balla Gaye 2 : Eumeu Séne et sa femme jubilent

Aprés la victoire de Boy Niang 2 sur le Lion de Guédiawaye Balla Gaye 2, le lutteur Eumeu Séne et sa famille explosent de joie.

Pour rappel, Eumeu Séne a battu à deux (02) reprises Balla Gaye 2. Leur troisième combat est prévu pour bientôt.

Regardez!!!

Question sur Ousmane Sonko: Découvrez la surprenante réaction de Khadim Samb “Damkoy Nianal Mou…” (Vidéo)

Question sur Ousmane Sonko: Découvrez la surprenante réaction de Khadim Samb “Damkoy Nianal Mou…” (Vidéo)

Battre Sa Thiès et son grand-frère Balla Gaye 2 : le grand exploit de Boy Niang 2 le vrai Thiapathioli !

Boy Niang 2 (école Boy Niang) a terrassé Balla Gaye 2 (école du même nom), après avoir battu en mars 2018 son petit-frère Sa Thiès. Un grand exploit de Thiapathioli !

La manière de lutter de Balla Gaye 2 arrange Boy Niang 2. Ce dernier préfère que l’adversaire marche sur lui pour le piéger et l’envoyer au sol. Le Lion de Guédiawaye lui a offert l’opportunité et il l’a saisie avec brio.

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Après la victoire face à Balla Gaye 2, le clan de Boy Niang désigne son prochain adversaire : « C’est lui qu’on veut »

Ce dimanche 1er janvier, Boy Niang 2 a signé son entrée dans la cour des grands en terrassant Balla Gaye 2. D’une belle prise, le lutteur pikinois a envoyé celui de Guédiawaye au sol après 2 minutes?

Après ce combat, le clan de Boy Niang 2 a u objectif très claire : rencontrer l’actuel roi des Arènes, Modou Lô. Interpellé sur le sujet, De Gaulle, le père de Boy Niang 2, a lancé un message clair au clan de Modou Lo.

« Si le staff est d’accord, on signe le contrat », a-t-il déclaré. Pour rappel, Modou Lo n’a plus livré de combat depuis 3 ans (après plusieurs reports de son combat avec Ama Baldé).

Candidature de Macky Sall en 2024 – Ismaïla Madior Fall « le président peut attendre jusqu’en octobre pour se prononcer »

Le mandat présidentiel a fait l’objet d’un débat à travers un symposium initié par le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf, qui a mis à contribution différents juristes partagés sur le sujet. En effet, certains ont signalé que la candidature de Macky Sall était irrecevable en donnant des arguments tandis que d’autres la considèrent comme tout à fait recevable. Ces derniers considérant qu’il n’y pas de disposition transitoire qui exclut le premier mandat, en plus pour l’article 27 de la constitution, la durée du mandat a été exclue.

Le ministre de la justice, garde des sceaux, Ismaïla Madior Fall, a bien suivi les interventions de ces juristes et se fait, en tant qu’universitaire et constitutionnaliste, sa propre interprétation. C’est dans l’émission du dimanche « Point de Vue » diffusée sur la chaîne nationale, la RTS1, que le ministre abordera la question de la 3e candidature de Macky Sall. Pour le Pr Ismaïla Madior Fall, en droit aucun texte n’est clair et la raison juridique est une raison dialectique.

Il est dès lors important, selon le ministre de la justice, de préciser que dans l’histoire du Sénégal, il n’y a pas eu un président de la République, de Senghor à Abdoulaye Wade qui a été empêché de participer à une élection parce qu’il y a la limitation des mandats. « Moi, je faisais partie par contre des gens qui pensait que le présent Abdoulaye Wade ne devait pas être candidat et j’avais un argumentaire simple : Je disais, qu’il l’a déclaré et la parole du président est importante. Mais le conseil constitutionnel m’a répondu en disant que la parole présidentielle n’est pas une source de droit et que la constitution de 2001 exclut le premier mandat. Ce ne sont ni les débatteurs, ni les journalistes qui ont autorité sur la question, la candidature, c’est l’affaire du Conseil constitutionnel. Quelle que soit sa décision, il faut se plier à cette institution judiciaire », souligne Ismaïla Madior Fall.

Et selon lui toujours, la candidature du président Macky Sall ne dépend de qui que ce soit. « Le président est élu pour un mandat de 5 ans. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Cette disposition s’applique au mandat en cours. » Le professeur Ismaïla Madior Fall rappelle le référendum de 2016 et précise que le Conseil constitutionnel a enlevé la disposition et dira que « le mandat en cours échappe à la loi nouvelle ».

De son avis, c’est un débat à banaliser. Aujourd’hui, au Sénégal, l’opinion publique est divisée sur cette question et alimente un débat. Il est donc à attendre la décision d’un juge. Théoriquement, le ministre Ismaïla Madior Fall révèle que le président Macky Sall peut attendre jusqu’en octobre pour se prononcer car, il peut attendre le moment du dépôt des candidatures pour apprécier s’il va déposer sa candidature ou pas. Il a son propre agenda et il choisira le moment…

Victoire contre Balla Gaye: L’accolade émouvant entre Boy Niang et sa maman

Victoire contre Balla Gaye: L’accolade émouvant entre Boy Niang et sa maman

Degaule père de Boy Niang brise le silence: La video sur la mère de Balla Gaye c’était juste une…

Degaule père de Boy Niang brise le silence: La video sur la mère de Balla Gaye c’était juste une…

Première réaction de Balla Gaye 2 avec la fille de Aziz Ndiaye après sa défaite sur Boy Niang

Première réaction de Balla Gaye 2 avec la fille de Aziz Ndiaye après sa défaite sur Boy Niang

ENJEU ET JEU DU MONDE (PAR MAMADOU NDIONE MAIRE DE DIASS)

ENJEU ET JEU DU MONDE

Par MAMADOU NDIONE
MAIRE DE DIASS

«La passion de l’extrémisme, en art comme en politique, est désir déguisé de mort» : Milan Kundera dans « L’insoutenable légèreté de l’être»

Face à la complexité du Monde, l’enjeu, comme dirait l’autre, est d’aller à la source sans nécessairement traverser le désert si tant est que ce soit possible.

L’humanité a toujours connu, surfant sur le choc des impatiences, des discours empreints de populisme qui, hélas, ont enfanté de heurts tragiques et fratricides.

Les deux grandes guerres étaient nées de cocktails faits de négation de l’autre que des populistes fous avaient attisée et récupérée à coups de communication mielleuse et de bonnes intentions sur les chemins de l’enfer.

Le ressort du populisme est dans l’exacerbation des impatiences et la négation de l’autre souvent perçu comme bouc émissaire des frustrations dans un Monde où l’autarcie est rendue impossible par la globalisation via Windows et le reste.

Le populisme, en marchand d’illusions, est vendeur en bandoulière d’autarcie heureuse farcie de chimères !

Les populistes savent qu’il n’est plus possible pour une nation de vivre seule et pourtant, ils surfent gaiement encore et partout au Monde sur leurs nuages faits d’utopie et de nombrilisme proches du nez scotché sur le guidon et fonçant tout droit vers l’impasse.
Face aux tentations populistes, il faut comprendre le Monde et opposer au jeu l’enjeu qui consiste à construire et dynamiser sans forcément dynamiter.
Dynamiser sans dynamiter. Voilà la quête intelligente !

La déstructuration n’est pas forcément mère d’avenir radieux. La dynamite passe par les ruines avant de vouloir bâtir alors que le réaliste bâtit, corrige en amélioration continue et préserve le bâtiment.

Le populisme est dans l’incantation rétrograde alors que le pragmatisme est dans l’action progressiste.

L’enjeu est là : bâtir face aux assauts du jeu des extrêmes qui ont pour mission la recherche effrénée de la petite faille à agrandir pour faire de l’œuf un bœuf.

Cet enjeu de l’amélioration continue est plus puissant que le jeu hasardeux ; et il vaut (cet enjeu) plus que la chandelle (ce jeu).

Le populisme a le sort de la chandelle alors que le pragmatisme a celui de la flamme éternelle qui reste et restera sur la rampe du progrès.

Le populiste passe à côté de l’enjeu de la complexité du Monde obnubilé qu’il est par le jeu qui fait qu’il ne voit pas au-delà de son bout de nez.

L’enjeu du Monde est dans la contenance paisible du jeu des populistes dresseurs de barrières dans et entre les pays et qui doivent (ces populistes) rester dans les limites éphémères du feu de paille.

MAMADOU NDIONE
MAIRE DE DIASS
Auteur de «Esquisses de certitudes»

Vidéo : réaction de la maman de Boy Niang après la victoire « Combat bi defnasi lou… « 

Boy Niang 2 : « J’encourage beaucoup Balla, c’est un champion confirmé »

Dans la foulée de son indiscutable victoire sur Balla Gaye 2, Boy Niang 2 a rendu un bel hommage à son adversaire.

Boy Niang 2 après sa victoire sur Balla Gaye 2:

« J’encourage beaucoup et félicite Balla, c’est un grand champion, un champion confirmé. Il a tout fait dans la lutte. On rêve de devenir comme lui ou le dépasser. Je prie pour lui et pour ses supporters, et je veux m’excuser si on lui a dit du mal. Je lui rendrai visite. Il sait que je suis son petit frère. »

wiwsport.com

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Ismaïla Madior Fall à Barthélémy Dias : « L’enregistrement audio que j’ai… »

Lors du passage du ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall à l’Assemblée nationale, Barthélémy Dias lui avait mis un fichier audio, lui rappelant sa position initiale sur la question du 3e mandat. Le juriste précisait, alors, que le président Macky Sall ne peut faire acte d’une troisième candidature. Ismaila Madior Fall a évoqué cet épisode qu’il n’a pas semblé digéré. «Celui qui a mis un audio pour dire que j’avais dit que le président ne peut pas faire un troisième mandat, mais c’est lui-même qui a démontré que le président pouvait faire un troisième mandat», a déclaré Ismaïla Madior Fall.

«Il m’a mis un audio, si ce n’était pas l’Assemblée nationale, on ne parlait pas de budget, je lui aurait mis son audio», a craché le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, sur le plateau de la télévision nationale.

Pour lui, «il faut banaliser» le débat sur la candidature. Mais, «l’opinion publique, il faut le reconnaître, est divisée» sur cette question, réenconnait-il. Raison pour laquelle, il faut s’en remettre au Conseil constitutionnel, estime le juriste qui est, pourtant, l’auteur de la réforme constitutionnelle.

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Vidéo – Suivez en direct l’entrée explosive de BG2 , Boy Niang très serein…Thiey Bi combat !

Vidéo – Le départ très mystique de Balla Gaye 2 chez lui «Wa BG 2 lane lay sekh ni😱..Thiey Lamb »

Vidéo – «Kheutio Billets Chez Balla Gaye2 » des pompes à gaz dispersent la foule, Boucher Ketchup en colère… »

Vidéo – Bou Siteu lâche une B0mb€ «  Balla Gaye Moma Wo » Sou Beugué May Dém Bir Keur Boy Niang Déf Wa ay. »


Vidéo – Le Mara de Bombardier recruté, Balla Gaye 2 en parfaite complicité avec Aziz Ndiaye« Yay Sen Bayy »

Affaire Sweet Beauté : Ce que Mimi Touré pense d’Ousmane Sonko

C’est une Mimi Touré très en verve qui a fait face au journaliste Babacar Fall, dans l’émission « Grand Jury » de ce dimanche 1er janvier 2023 sur la Rfm. 
Interpellée sur sa relation avec le leader du Pastef Ousmane Sonko et l’affaire Sweet Beauté, la députée Aminata Touré a préféré centrer sa réponse sur ce qui les réunit, à savoir la question du troisième mandat, l’avenir de la démocratie…
« C’est un acteur politique qui est là. Je n’ai pas de fixation particulière. Ce n’est pas des questions personnelles. Dès que vous personnalisez les questions. J’ai passé beaucoup de temps avec le président Macky Sall, mais sur une question fondamentale qui concerne le pays, la nation, nous n’avons pas d’accord du tout et je considère qu’il ne doit pas se présenter, c’est tout », a recadré l’ancienne PM Aminata Touré.
Ainsi, poursuit-elle, « ce n’est pas une affaire personnelle. Ne personnalisons pas les questions, c’est le pays qui nous préoccupe, c’est l’avenir du pays qui nous préoccupe, l’avenir de notre démocratie qui nous préoccupe et lorsque nous avons une communauté de points de vue, les gens se parlent. (…) Les Sénégalais sont des gens raisonnables. C’est un peuple très sophistiqué, j’ai l’habitude de le dire, qui a beaucoup de tolérance, mais qui sait s’arrêter net sur des questions qu’il considère comme étant fondamentales. En 2012, nous avons perdu des êtres humains, 12 sur la question du 3e mandant. Nous étions tous à la place de l’Obélisque. On ne peut pas avoir un retour en arrière de 10 ans. En tout cas moi, ce n’est pas le sens de mon engagement ».
Sur sa position dans l’affaire dite « Sweet Beauté », l’ancienne ministre de la Justice se veut claire : « Ce que je dis, c’est qu’il faut que la lumière soit faite sur cette affaire. Que la justice soit rendue de manière  équitable, sans aucune interférence. C’est tout ce que l’on peut dire sur une affaire en cours. »

Ibrahima Lissa Faye : « L’état de santé de Pape Alé Niang se détériore »

Le journaliste Ibrahima Lissa Faye alerte sur l’état de santé du journaliste Pape Alé Niang. Ce dernier, d’après le président de l’association de la Presse en ligne (Appel), « a gravement rechuté, son état devient préoccupant quatre (4) jours après son refus de suivre le traitement des médecins à son chevet ».
Ibrahima Lissa Faye qui craint le pire : « Le journaliste est cloué au lit poursuivant sa grève de la faim entamée depuis 14 jours. Il se déclare prêt au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement arbitraire et injuste ». Pour rappel, Pape Ale Niang a été évacué en urgence dans la nuit du samedi au dimanche 25 décembre  à l’hôpital Principal de Dakar.Le directeur de publication de Dakar Matin a  été emprisonné dans un premier temps, le 6 novembre dernier. Il  a été libéré puis remis en prison le mardi 20 décembre 2022. Ibrahima Lissa Faye : « L’état de santé de Pape Alé Niang se détériore »

Présidentielle 2024 : Aminata Touré annonce sa candidature

L’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré est candidate à l’élection présidentielle de 2024. La députée, ancienne directrice de campagne de Macky Sall en 2012 a fait l’annonce, ce dimanche 1er Janvier 2023 , lors de l’émission Grand Jury sur la Rfm. Face au journaliste Babacar Fall, Mimi Touré dit avoir discuté avec des amis et des Sénégalais sur la question. 
« Je considère qu’après réflexion, qu’effectivement  je souhaite être candidate  à l’élection de février 2024. Après aussi avoir discuté avec des amis, des Sénégalais, qui ont mis en place un mouvement MIMI 2024 ; Et nous irons discuter avec les sénégalais », a indiqué Mimi Touré.  
La parlementaire explique, ainsi, les raisons de sa décision : « J’ai parcouru le pays, je suis allée à la rencontre de femmes, de jeunes, je pense connaitre notre terroir. J’ai vu également les progrès qui ont été faits. J’ai vu également ce qui nous reste à parcourir  en termes de progrès. Toutes ces catégories, femmes, jeunes, agriculteurs, pêcheurs, secteur informel, mon expérience internationale également, me permet de percevoir dans quelle dynamique le Sénégal arrimé à l’Afrique  doit s’engager dans des  rapports plus égalitaires, des rapports gagnant-gagnant ».

Fin d’année : Ya Awa Diéye sublime en mauve

La célèbre présentatrice fait partie des animatrices les plus belles et posées de la place. Ya Awa Diéye a le don d’adopter des tenues toujours plus classe. Même avec les vêtements les plus simples, elle arrive à faire baver d’admiration téléspectateurs et followers.

Dans une tenue mauve, la présentatrice vedette de la tfm étale élégance, classe et beauté angélique pour cette fin d’année 2022