Accueil Blog Page 300

(Vidéo) Terrible, Cet homme perd «toute sa famille» lors de l’accident «sam diabar ak dom déé nagn nii rek

Cet homme perd «toute sa famille» lors de l’accident
Cet homme perd «toute sa famille» lors de l’accident

Série d’accidents…Pourquoi Macky Sall doit neutraliser Mansour Faye et les lobbys…

Macky doit neutraliser Mansour Faye
Macky doit neutraliser Mansour Faye

Les routes sénégalaises sont devenues des chemins menant à la mort. Selon l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), les accidents de circulation font 745 morts par an, soit 02 décès par jour. C’est-à-dire chaque jour, 02 sénégalais décèdent des suites d’un accident, pour la plupart, par négligence, indiscipline des chauffeurs, manque de contrôle. Chaque jour, on nous annonce des cas d’accidents à la télé, à la radio, sur les réseaux sociaux sous le regard « impuissant » de l’État. L’accident survenu sur la route de Kaffrine pose sur la table, toute la sécurité routière au Sénégal…

Un énième accident a causé la mort de 39 personnes, selon le bilan du ministère de la santé, à Sikilo, (six kilomètres de Kaffrine). Un accident qui relève de la responsabilité directe des acteurs du transport sénégalais. Il y a un grand laisser-aller dans ce secteur. Un puissant lobby a pris le contrôle du transport. Regroupés autour des syndicats de transporteurs, ils font régner leur propre loi.

gora
Gora Khouma, président de l’Union des routiers du Sénégal (URS)

Gora Khouma est à la tête de ce lobby. Le syndicaliste s’est toujours érigé en bouclier pour prendre la défense des conducteurs. Son combat contre les tracasseries routières a fait de l’axe Kaffrine-Bamako, un no man’s land. Il n’y a aucun contrôle rigoureux sur cet axe. La Police ou la Gendarmerie est presque inexistante dans cette zone. Une situation qui relève de la responsabilité première de Gora Khouma. Lui et ses camarades ont tout fait pour contraindre l’Etat du Sénégal à limiter le contrôle sur cet axe où s’est produit l’accident causant 39 morts.

Un accident qui doit servir d’excuses à l’Etat du Sénégal. Macky Sall et son gouvernement doivent neutraliser la bande à Gora Khouma pour pouvoir régler la lancinante question de la sécurité routière. Un combat qui ne peut être mené par Mansour Faye. Le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement a étalé toute son impuissance devant les syndicats de transports. Lui-même est une catastrophe au sein du gouvernement.

Mansour Faye a été lamentable dans tous les départements ministériels où il est passé. Le beau-frère du président est aussi au cœur du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des 1000 milliards du Covid. Depuis qu’il occupe le département des transports terrestres, le Sénégal ne cesse d’enregistrer des accidents meurtriers. Et à chaque fois le même Mansour Faye étale toute son incompétence avec la prise de mesures qui ne sont jamais effectives. Et si le ministre n’annonce pas des mesures, il se perd dans des déclarations gravissimes.

Envoyé en éclaireur par le Président Macky Sall, le maire de Saint-Louis s’est encore illustré de la pire des manières. Au moment où le Sénégal pleure ces 39 fils, ce ministre catastrophe n’a rien trouvé à faire que d’avouer devant les caméras que toutes les visites techniques effectuées hors Dakar sont douteuses voire fausses car ne respectant aucune norme technique pouvant vérifier les capacités techniques des voitures. Une visite technique «Taaf Yeungeul», c’est comme ça que l’appelle ce boulet de la famille présidentielle.

Une déclaration gravissime qui met l’Etat du Sénégal au banc des accusés. Ces paroles de Mansour Faye veulent dire en langage plus clair que l’Etat a une part de responsabilité dans chaque accident routier qui se produit dans ce pays. Les certificats des visites techniques délivrés dans les région engagent la responsabilité de l’Etat. Quand Mansour Faye parle de «Taaf Yeungeul», il avoue que les services de l’Etat délivrent de faux documents à des conducteurs. Cette énième dérive de Mansour peut avoir des conséquences pour le gouvernement. D’ailleurs la bourde fait grand bruit sur les réseaux sociaux.

Mansour Faye est une grosse menace au sein du gouvernement. Abdoulaye Diouf Sarr a été viré pour moins que ça. Le Président doit arrêter son beau-frère. Cet homme est un cancer au cœur de la République. Macky Sall doit prendre des mesures fortes pour endiguer le phénomène des accidents. Mais il ne doit pas confier la tâche de les appliquer au maire de Saint-Louis. Mansour a suffisamment démontré ses limites en matière de gestion.

Darou Salam remet un  »Hadya » de 365 millions et une boîte d’allumette à Serigne Mountakha

Darou Salam remet un ''Hadya'' de 365 millions et une boîte d'allumette à Serigne Mountakha
Darou Salam remet un ''Hadya'' de 365 millions et une boîte d'allumette à Serigne Mountakha

La famille de Mame Cheikh Anta Mbacké Borom Gawane a été reçue le lundi 9 janvier 2023 à Kaolack par le khalife général des mourides.  Darou Salam a saisi cette tribune pour  remettre son traditionnel  »hadya » annuel à  Serigne Mountakha Mbacké.
Le patriarche de Darou Miname a reçu un  »hadya » de 365 000 000 frs cfa  et une boîte d’allumette, de la part de ses visiteurs.
Rappelons que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké séjourne dans le Saloum depuis hier.

Différend avec Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko convoqué le 2 février au tribunal correctionnel

Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko
Mame Mbaye Niang ,Ousmane Sonko

Suite du feuilleton entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko. Selon les informations exclusives de Sanslimitesn, Ousmane Sonko a été convoqué le deux (2) février 2023 dans l’affaire l’opposant à l’actuel ministre du Tourisme.

Une citation à comparaître a été servie au leader de Pastef, l’audience correctionnelle à Ousmane Sonko. Et selon

Pour mémoire, lors de sa première convocation à la DIC, Ousmane Sonko avait demandé un report afin de s’imprégner davantage du dossier; Ces derniers lui avaient alors donné 24 heures pour se préparer. Le lendemain, c’est-à-dire jeudi, il est allé répondre à sa convocation. Dès la reprise des auditions, il avait fait savoir qu’il a avait commis un lapsus quand il parlait de l’IGE, lors de sa conférence de presse où il accusait Mame Mbaye Niang d’avoir détourné 29 milliards, lorsqu’il était ministre de la Jeunesse.

Et c’est par la suite que Sonko a voulu rectifier le tire en indiquant qu’il parlait plutot d’un rapport de l’IGF. Sur les preuves sur lesquelles il s’est fondé pour accuser Mame Mbaye Niang, Sonko dit détenir des documents et qu’il attend d’être convoqué devant le tribunal pour les exhiber.

Une convocation qui, sans doute permettra de faire la lumière sur ces accusation et les supposés documents qui seraient en sa possession.

Kaffrine: Sous le choc , le médecin craque « 3 nit nio dé sama kanam té lima guiss ci niom… » (Vidéo)

(Vidéo) Kafrine: Geste classe, yewwi Askaan Wi volent au secours des victimes «on va prendre en charge… »

Kafrine: Geste classe, yewwi Askaan Wi
Kafrine: Geste classe, yewwi Askaan Wi

Accident de Kaffrine – Les avertissements de Me Abdoulaye Wade : « Il faut absolument se… »

Me Abdoulaye Wade
Me Abdoulaye Wade

Le Parti Démocratique Sénégalais de Me Abdoulaye Wade exprime sa vive émotion après le grave accident qui s’est produit à Kaffrine. C’est avec consternation et avec une grande tristesse que le Parti Démocratique Sénégalais a appris le bilan de cette collision entre 2 bus et qui se porte à 40 morts et 78 blessés graves.

Me Abdoulaye Wade, le candidat du parti ainsi que l’ensemble des militantes et militants du Parti Démocratique Sénégalais, adressent toutes leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes et forment des vœux de rétablissement pour les personnes durement blessées lors de ce douloureux accident.

Le Secrétaire Général National a instruit des responsables du parti, de se rendre, dès que possible, auprès des familles des victimes pour leur apporter son soutien et leur transmettre toute sa compassion. Me Abdoulaye Wade demande, également, à l’ensemble des militantes et militants, de se conformer scrupuleusement, aux trois jours de deuil national qui ont été décrétés.

(Vidéo) Révélation inattendue du frère de Mollah Morgun «Mollah diabaram ak domam nekouniou fi,Loubax lay def » .Regardez

frère de Mollah Morgun
frère de Mollah Morgun

Sa maison incendiée, le père de Mollah Morgun critique son fils: « je suis contre ses agissements » (vidéo)

Mollah Morgun
Mollah Morgun

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, la maison familiale de l’activiste Mollah Morgun, à Kaolack, a été incendiée. Des pneus aux abords de la concession montraient que le feu a été provoqué en guise de protestation.

Interrogé, le père de l’activiste a lâché ses vérités. Il a clairement fait savoir qu’il est contre les agissement de son fils, actuellement domicilié au Canada. « Sa mère et moi ne sommes pas d’accord avec ses déclarations. Il ne vit pas avec nous, il n’a mis aucun franc sur cette maison et nous ne cautionnons pas ses déclarations. Donc nous ne devons pas subir les conséquences de ses propos avec cet incendie », a déclaré M. Niasse.

« Je l’ai appelé, je lui ai demandé d’arrêter d’insulter les gens. Ce n’est pas bon », a ajouté le père de l’activiste.

Les lundis de Madiambal : Les 100 reniements de Sonko pour plaire à la Françafrique

Madiambal
Madiambal

C’était comme écrit, pour chercher à se présidentialiser, Ousmane Sonko a été obligé de se renier, de renier ses «convictions» portées en bandoulière et même de renier les siens. L’entretien qu’il a accordé à deux journalistes de France 24 et de Radio France internationale (Rfi), diffusé le 6 janvier 2023, est un condensé de reniements. Ce furent quatorze longues minutes de reniements ; décidément, un lourd prix pour chercher à plaire à… la France.

PUBLICITÉ

Se faire accepter par la France vaudrait-il autant de sacrifices ?

Le leader du parti Pastef avait juré de ne plus jamais s’adresser aux médias publics français, comme Rfi et France 24, qu’il accusait d’être les porte-voix de la France à travers le monde, particulièrement de sa politique «néfaste» en Afrique. Il ajoutait à sa liste de médias bannis, des journaux comme Le Monde, Le Monde Diplomatique et Jeune Afrique. Ces médias avaient eu l’outrecuidance de donner la parole à la jeune dame Adji Sarr qui accuse Ousmane Sonko de viols et d’autres sévices sexuels dans un lupanar. En acceptant de s’adresser donc à France 24 et Rfi, Ousmane Sonko revient sur ses résolutions, alors que rien n’a changé sur ce registre. Sans doute, pour se donner bonne conscience, il a essayé de distiller de manière sibylline, au cours de l’entretien, que ces médias, notamment des responsables de Rfi, auraient eu à lui confier admettre leur traitement déséquilibré de l’affaire Adji Sarr. La direction de Rfi ne pouvait laisser passer cette affirmation et diffusera immédiatement un communiqué pour s’inscrire en faux. En effet, nul ne voit Rfi jeter en pâture le professionnalisme et la rigueur morale de ses journalistes.
Ousmane Sonko s’est systématiquement dédit sur le plateau de France 24 et Rfi et a poussé son souci de bienséance en adoptant des postures empruntées, jusqu’à concéder à son punching-ball, Macky Sall, une certaine révérence. Ainsi, il a pu surprendre quand il s’évertuait à chaque fois à servir du «le Président Macky Sall» ou du «le président de la République». Il ne nous avait pas habitués à autant de respect et de considération dans son langage à l’endroit du chef de l’Etat.

Les journalistes Marc Perelman et Christophe Boisbouvier se sont montrés incisifs. Ils ont démarré l’entretien par la question qui fâche, celle des accusations de viols. Histoire de montrer d’entrée de jeu qu’aucun cadeau ne sera fait à l’hôte du jour ? Ousmane Sonko a accepté de répondre sans broncher à cette question, encore qu’il a eu à rabrouer un journaliste sénégalais qui l’avait interpellé sur le sujet. Ousmane Sonko considérait que c’était, de la part du journaliste sénégalais, un manque de respect que de lui poser une pareille question. Mais devant le plateau des médias français, il n’a pas fait la moindre objection devant cette question. Le complexe du Blanc ou bien devrait-on considérer que quand on se résigne à avaler des couleuvres, aucune n’est trop grosse ? Qu’à cela ne tienne ! Les relances, remarques et piques des intervieweurs ont aussi été des plus assassines ; comme sur le test Adn qui «reste la voie ultime pour clore cette affaire» ou pour «clarifier définitivement cette affaire» ou encore sur les graves accusations de complot dans lequel la France aurait trempé, à en croire le leader du parti Pastef. Dans ses réponses, il a éludé cette dernière remarque ou avalé sa langue. La France ne serait plus partie prenante au complot laisserait-il ainsi deviner. Le comble pour un candidat à l’élection présidentielle est de commencer à répondre à une interview par une question sur une accusation de viol et son refus de faire un test Adn qui allait clore le débat sur cette affaire !

En outre, le plus surréaliste, pour ceux qui pouvaient croire que Ousmane Sonko allait rester droit dans ses bottes, est qu’il a enfermé, à double tour, dans le guéridon sur lequel il a posé de manière ostentatoire un poster du capitaine Thomas Sankara, toute la rhétorique guerrière contre la France. Pas une fois, il ne s’en est pris à la France. Au contraire, il a osé dire : «Nous n’avons rien contre la France !» Assurément, son allié Guy Marius Sagna et les autres membres du mouvement «Frapp-France Dégage» apprécieront cet autre reniement.

Ousmane Sonko a cherché à donner des gages pour trouver la France fréquentable et a renié la politique pro-russe des militaires putschistes au Mali ou au Burkina Faso ou les slogans des «Transformateurs» au Tchad. Il leur a fait la leçon, quant aux drapeaux russes qui flottent régulièrement dans les rassemblements pour vouer aux gémonies la France et les partenaires occidentaux. Il en a véritablement dit plus que ne pouvaient espérer de lui des diplomates français.

Les journalistes de France 24 et de Rfi, pince-sans-rire, ont mis Ousmane Sonko en face de ses déclarations antérieures sur la France. Il a toujours soutenu que «nos relations avec la France devaient cesser et non changer de format», que «le colonialisme français avait assez duré», que «la France doit lever son genou du cou des Africains», faisant sans doute allusion à la technique policière brutale, devenue tristement célèbre après la mort de George Floyd. Il s’est gardé de prononcer ses mots fétiches : «colonialisme» ou «néocolonialisme» ou «impérialisme français». Il n’a pas non plus cité la moindre entreprise française opérant en Afrique, surtout pas Total, Eiffage ou Auchan, alors qu’il les accusait de sucer le sang des Africains et les désignait du doigt à la vindicte populaire en mars 2021 et par la suite. En effet, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu ! Il est aussi étonnant ou effarant de voir Ousmane Sonko s’interdire sa rengaine contre le franc Cfa, «monnaie coloniale», responsable de tous les maux des pays africains qui continuent de l’utiliser. Ousmane Sonko mettait sur la balance le sort des pays africains colonisés par la France et celui des autres pays colonisés par les Britanniques. Dans son entendement, les anciennes colonies britanniques s’en sortiraient mieux. L’actualité de ces derniers jours, avec la retentissante débâcle économique et monétaire du Ghana, un pays jadis régulièrement cité en exemple, montre que l’herbe n’est pas toujours plus verte chez le voisin.

Aussi, n’avait-il eu de cesse de faire des offensives de séduction ou des appels du pied à la Russie. Le nouvel Ousmane Sonko en arriverait maintenant à douter de la maturité des alliés russes en Afrique, quand il en juge par leurs méthodes et approches.

Une opération séduction perdue d’avance

La sortie médiatique de Ousmane Sonko ne devrait pas avoir l’effet escompté. On se retrouve dans la situation que nous avions décrite dans une chronique, en date du 13 décembre 2021, intitulée : «De France dégage » à «France sauve nous». Mais assurément, personne ne devrait s’y tromper. On ne voit pas la France être si naïve au point d’accorder du crédit à des dénégations aussi désinvoltes et subites de Ousmane Sonko. Son hostilité maintes fois répétée à l’endroit de la France a nourri son discours politique mâtiné d’un populisme on ne peut plus démagogique. Toute personne qui pouvait trouver un quelconque mérite à la France, passait aux yeux des «patriotes» pour être un valet de la France, un renégat aux intérêts de l’Afrique. Cette posture revancharde a pu leur attirer la sympathie de quelques élites intellectuelles ou politiques africaines qui avaient de vieux comptes personnels à régler ou solder avec la France ou ses citoyens. Ousmane Sonko a ravalé ses diatribes, pour ne pas dire son vomi de la France.

Pour autant, une banale interview arriverait-elle à effacer tout le passif et assurer de refonder de nouvelles relations ? Au demeurant, cet exercice médiatique a révélé, si besoin en était encore, l’incohérence ou l’inconstance de Ousmane Sonko dont les positions valsent au gré de ses humeurs ou de ses lubies. Ousmane Sonko a même pu paraître pathétique en donnant l’occasion au «système» de le tourner en dérision, pour ne pas dire de le ridiculiser. Quel crédit accorder à un personnage de cet acabit ? Voilà qu’il est prêt à se renier en tout, à adopter toutes les contritions, pour être bien vu par la France, un pays auquel il n’avait rien épargné ! De toute façon, sa stratégie de présidentialisation (inspirée de la sauce «Marine Le Pen») par le truchement de médias français ne saurait prospérer. En France, l’histoire contemporaine montre que Dominique Strauss Kahn, qui avait le vent en poupe pour remplacer Nicolas Sarkozy en 2012, avait vu son destin présidentiel se fracasser sur l’opprobre d’accusations de viol portées par Nafissatou Diallo, une employée d’un hôtel new-yorkais. De même, l’autre président élu avant l’heure par les sondages d’opinions, François Fillon, a été stoppé net dans sa marche vers l’Elysée en 2017 par une inculpation par un juge français. Le Président François Hollande s’était résigné à renoncer à se représenter en 2017, une fois que ses escapades à bord d’un scooter pour des rendez-vous galants avaient été révélées par les médias. C’est dire que Ousmane Sonko, qui a le malheur de rassembler toutes ces trois fautes (accusations de viols, escapades nocturnes, inculpation judiciaire), aura beau donner tous les gages qu’il ne sera plus pris au sérieux dans les milieux français. C’est justement la raison pour laquelle il n’aurait pas dû perdre son âme dans cette opération séduction qui sera fatalement infructueuse. Si la France a pu prendre quelque part Ousmane Sonko pour un ennemi, elle peut se féliciter que ce dernier se soit livré pieds et poings liés. Il serait désormais malvenu d’accabler la France. Après avoir regardé cet entretien, j’ai eu une discussion avec un responsable de Rfi qui se réjouit que Ousmane Sonko ait fini par réaliser que «Rfi et ses journalistes ne font que leur travail et ne peuvent être ignorés». Est-il besoin de rappeler que les chaînes de radio et de télé ainsi que les journaux sénégalais attendent toujours que Ousmane Sonko daigne leur accorder une interview ? Lui qui ne rate jamais une occasion de faire parler de lui, préfère des médias littéralement couchés à ses pieds, à boire ses paroles sans aucune réplique ou relance, à l’image de ces nombreuses «télés patriotes» du web. Ce qui lui évite de se retrouver face à des organes de presse crédibles et ayant pignon sur rue, qui pourraient avoir la mauvaise idée de lui poser des questions qui fâchent… et en wolof !

Par Madiambal DIAGNE – [email protected]

Kémi Seba est « profondément préoccupé » par l’intervention de Sonko sur France 24

Kémi Seba ,Sonko
Kémi Seba ,Sonko

Le militant anticolonialiste franco-béninois Kémi Séba, fondateur et président du mouvement Urgences panafricanistes est « profondément préoccupé » par l’innervation de Ousmane Sonko sur France 24. Mais aussi, les messages de félicitations de l’ex-directrice générale adjointe de RFI, Geneviève Goëtzinger à l’encontre du leader de Pastef.

Ousmane Sonko a expliqué n’être pas contre la France. Dans une interview accordée à Rfi et France 24, le leader du parti Pastef estime que la coopération ne «va pas être interrompue», mais il souhaite des échanges gagnants-gagnants avec Paris. A propos de la Russie, il prône «un partenariat avec beaucoup plus de perspectives de développement».

Une déclaration saluée par l’ex-directrice générale adjointe de RFI, Geneviève Goëtzinger qui estime que le leader de Pastef a très bien dit ! Mieux, c’est une réflexion sous forme d’affirmation d’un leadership.

Des propos que déplore Kémi Seba. Selon lui, voir Ousmane Sonko être félicité par Geneviève Goëtzinger le préoccupe. Pour le président du mouvement Urgences panafricanistes, ce qui se passe en Afrique au sein de la jeunesse n’est pas une volonté de changer de colon. Et c’est une insulte de dire cela.

« De plus, ce n’est pas en allant raconter cela sur les médias numéros 1 de la Françafrique (France24 et RFI Afrique) (au moment où une grande partie des africains les vomissent) que nous ferons évoluer les mentalités. On n’a pas besoin de leurs micros tendus ou de leurs approbations », a tweeté M. Seba.

Très remontée par les propos de Kémi Seba, Geneviève Goëtzinger n’a pas pas tardé à répondre au président du mouvement Urgences panafricanistes. « Comme ça, vous ne me suiviez pas, mais vous m’avez bloquée. Ensuite, vous me bloquez, mais vous me commentez. Kemi Seba, vous n’en êtes pas à une contradiction près. Là ça fait plus que frôler le ridicule ! Vous avez sauté à pieds joints dedans », répond-elle.

Macky Sall: « Diott na gnou khol naka la gnouy diokhé permis yi (…) Sénégal meunatoul baayi li di continué »

Macky Sall
Macky Sall

Macky Sall annonce une batterie de mesures suite au grave accident qui a engendré 39 morts ce dimanche sur la route de Kaffrine. Le Chef de l’Etat a fait le déplacement pour s’enquérir de la situation. Il estime qu’il est temps de prendre des mesures concernant le secteur des transports en commun.

« Revoir les conditions de transport en commun, la délivrance des permis de conduire mais aussi l’âge des conducteurs. Nous avons tous vu comment sont ces voitures de transports en commun. Donc nous devons faire un effort et renouveler le parc automobile et que l’on modernise le système de transport de passagers », a laissé entendre le président de la République dans cette vidéo décryptée par Sanslimitesn.

Le triste témoignage d’Allé Sèye, père du chauffeur et de l’apprenti décédés dans le terrible accident

'Allé Sèye, père du chauffeur et de l'apprenti
'Allé Sèye, père du chauffeur et de l'apprenti

« Je m’appelle Allé Sèye, je suis le président de la gare routière de Mbour. Je viens de perdre mes deux enfants Baye Moussa et Mame Mor Sèye, respectivement chauffeur et apprenti du bus qui a quitté, le samedi après-midi, la capitale sénégalaise pour se rendre au marché hebdomadaire de Diaobé, qui a lieu tous les lundis.
Malheureusement, avant même qu’ils n’arrivent à destination, le destin en a décidé autrement. À 3 h 10, juste après l’accident, j’ai été joint au bout du fil par un commerçant qui partage le même véhicule que mes deux enfants pour m’annoncer la triste nouvelle. Dans un premier temps, il n’a pas voulu me dire que mes deux fils sont morts sur le coup. Il m’a rassuré en me disant qu’ils étaient sous le choc.
Seulement, dans mon intime conviction et surtout à la lecture de la gravité de l’accident, je me suis dit que mes enfants sont morts. J’ai attendu la prière de l’aube pour annoncer la nouvelle à ma famille. Quand je suis arrivé à la morgue de la structure sanitaire de Kaffrine, je suis tombé sur le corps sans vie de mon fils Mame Mor Séye, apprenti du bus, allongé à même le sol. Je suis sorti de la morgue pour me ressaisir.
C’est par la suite que j’ai découvert le corps sans vie de Baye Moussa dans un des tiroirs de la morgue. Il faut le reconnaître, ce sont de jeunes garçons à la fleur de l’âge. Je ne cessais de leur donner des conseils sur le comportement que doit adopter un bon chauffeur ayant en charge la responsabilité de la survie de ses clients.
Rien que le jour des faits, avant d’aller à une cérémonie religieuse à Thiès et comme si je sentais le malheur toquer à ma porte, je les ai appelés dans ma chambre pour leur donner des conseils. Avant qu’ils ne prennent la direction de Dakar où leur départ était prévu.
C’est ainsi que j’ai confié à Baye Moussa, qui porte d’ailleurs le nom de mon papa, qu’il doit toujours être vigilant au volant, car les passagers sont des gens à qui il doit beaucoup de respect et de considération. Ce qui pourra d’ailleurs lui permettre de faire une bonne carrière de chauffeur. À Mame Mor, je lui ai souvent dit de ne jamais se précipiter pour obtenir son permis de conduire, d’attendre d’avoir l’âge d’obtenir un permis de poids lourd.
Je leur ai surtout recommandé la prudence au volant. Ce qu’ils m’ont rassuré avant que nous nous séparions. Ce n’est pas parce qu’ils sont mes fils que je ferai un faux témoignage sur eux. J’avoue que ce sont des garçons qui ont toujours appliqué mes consignes.Hier, contre toute attente, Mame Mor et Baye Moussa Sèye, le chauffeur qui a baptisé son deuxième enfant avec son épouse, il y a deux semaines, meurent dans un si grave accident. C’est pénible et difficile à supporter, mais je ne peux que me résigner et prier pour le repos de leurs âmes. »

Accident à Sikilo : La cellule de la Zawiya Tijaniyya invite l’État à plus de responsabilités

Zawiya Tijaniyya
Zawiya Tijaniyya

La cellule de la Zawiya Tijaniyya exprime sa peine, après l’accident survenu dans la nuit du samedi au dimanche à Kaffrine.
Dans un communiqué rendu public, elle invite l’État à prendre ses responsabilités et sermonne les transporteurs. Non sans inviter «les populations, conformément aux recommandations et exhortations du khalife général des tidianes, exprimées par Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz Dabakh, mais également celles de toutes les communautés religieuses du Sénégal, au recueillement et à la prière pour le repos éternel des disparus, tout en appelant à l’introspection et à la catharsis  pour bannir l’inconséquence, l’insouciance face à la préciosité de la vie et l’indiscipline de notre société», recommande-t-on.
De plus, la cellule exprime tout son soutien aux familles des victimes et souhaite «un prompt rétablissement aux blessés».
La cellule de la Zawiya Tidjaniyya appelle à l’introspection de chacun d’entre nous. Car ce «drame, aussi insupportable qu’il puisse apparaitre, interpelle encore une fois notre conscience humaine et citoyenne quant au respect des droits des autres et notre rapport à la légalité, nous poussant très souvent à braver les interdits pour assouvir notre appât du gain, voire notre cupidité, au risque de mettre en danger la vie d’autrui».
C’est sans doute, pour eux, ce qui renvoie à «l’image d’une société  prompte à s’émouvoir et à s’indigner devant l’intolérable, mais jamais assez conséquente pour impulser en son sein les ruptures idoines et prendre les mesures correctionnelles qui pourraient décourager ceux qui seraient tenter de récidiver».
C’est pourquoi «la cellule  invite l’État à la sévérité dans le cas de manquements graves aux règles qu’il a édictées, pour que la vie en société, dans  le respect des droits de chacun, puisse être possible et pour que la sécurité du citoyen qui est de son ressort ne puisse jamais être banalisée, ni hypothéquée».
Ainsi, «elle interpelle également les forces vives de la nation, notamment les religieux, les syndicats, les organisations de la société civile à soutenir l’État dans l’application stricte des lois, pour tout ce qui met en danger les fondements de la société, en s’interdisant la conciliation, l’intervention et le corporatisme lorsqu’il y a péril dans la société, lorsque la vie d’autrui pourrait être menacée».
Mais cela se fera «si l’État accepte d’assumer son pouvoir régalien, sans pression, sans compromission aucune, faisant s’appliquer la loi dans sa toute sa rigueur».
En sus, «il importe aux acteurs du transport de crédibiliser leur corporation par la sensibilisation et la formation adéquates des chauffeurs et la nécessité de s’acquitter des règles édictées par l’administration des transports, en matière d’acquisition du permis de conduire, de respect du Code de la route et d’agrément du matériel de transport, seules conditions pour que la prévention et la sécurité routière puissent porter leurs fruits».

Vidéo – D’une voix tremblante, un rescapé raconte «pneus auto bi mo tothie..nëew bima ndieukeu guiss ci auto

En colère à son arrivée sur les lieux de l’accident à Kaffrine, Macky Sall lance ses vérités

Après l’accident qui a fait 39 morts et 100 blessés selon les chiffres officiels, le président Macky Sall a fait le déplacement à Kaffrine. Sur les lieux, le chef de l’Etat n’a pas caché sa colère avant d’annoncer de fortes mesures.

«Cet accident nous montre qu’il y a des ruptures à opérer et il y a des mesures à prendre, et ces mesures seront prises pour mettre un terme à cette situation. On ne peut pas exposer la vie de nos compatriotes dans un système de transport qui fait fi du respect de la vie humaine. Nous avons perdu beaucoup de jeunes dans cet accident», a déploré le Président Macky Sall, rapporte Le Quotidien.

Le chef de l’Etat, qui a annoncé un Conseil interministériel avec notamment les acteurs du transport, souhaite avoir des mesures concernant l’état des véhicules, le contrôle technique, les conditions d’établissement des permis de conduire, les visites techniques et les horaires de transport. «Toutes ces mesures devront être identifiées et nous prendrons toutes les mesures que requiert cette situation. Sinon nous allons revivre le même drame à l’avenir. L’usure des pneus, l’usure des véhicules, la transformation des véhicules en violation des normes de sécurité doivent cesser dans notre pays», a-t-il fait savoir.

« Après 5ans, où sommes-nous avec le conseil de Macky Sall sur la sécurité de 2017 », par Fatou Blondin Diop

conseil des ministre
conseil des ministre

Le dernier Conseil interministériel du gouvernement de Macky Sall consacré à la sécurité routière date du 09 février 2017 et il y avait 10 recommandations majeures adoptées. Cinq ans après nous en sommes où ?

Demain 9 janvier 2023 le Président Macky Sall va présider un conseil interministériel consacré à la sécurité routière.

Les 10 RECOMMANDATIONS MAJEURS du Conseil interministériel du 09 février 2017

  1. immobilisation et mise en fourrière de tout véhicule en circulation dont :

a. le propriétaire n’a pas présenté son véhicule à la visite, sans motif valable, à l’expiration du délai de visite technique ;

b. l’état de vétusté est tel que la circulation du véhicule compromettrait gravement la sécurité des personnes ou des biens.

Les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des visites de la zone géographique où l’infraction a été commise. Une mise en demeure d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire.

  1. les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises sont suspendus à titre provisoire sur tout le territoire national ;
  2. il est formellement interdit toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule de transports de passagers ;
  3. les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont interdites ;
  4. une « tolérance zéro » est appliquée contre les surcharges de personnes et de bagages pour l’ensemble des véhicules
  5. l’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers taxis urbain est fixé à 25 ans au minimum ;
  6. l’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de marchandises est fixé à 30 ans ;
  7. tous les véhicules motorisés à deux roues doivent se faire immatriculer gratuitement auprès des services compétents du Ministère chargé des Transports terrestres pendant 06 mois, à partir du jeudi 16 mars2017. Passé ce délai, aucun véhicule motorisé deux roues ne sera admis à circuler ;
  8. tout conducteur de véhicule à deux roues qui circule sur la voie publique, avec ou sans passager, sans porter un casque homologué verra son véhicule immédiatement immobilisé sans préjudices de l’amende forfaitaire prévue à son encontre par les dispositions réglementaires du Code de la route ;
  9. les dispositions du Code de la route relative à l’usage du téléphone au volant, au port de la ceinture de sécurité, à l’excès de vitesse, au respect de la signalisation horizontale et verticale seront rigoureusement appliquées.

Mme DIOP Blondin Ndeye Fatou NDIAYE

Accident Tragique : Une délégation de Yewwi débarque à l’hôpital de Kaffrine (Vidéo)

Accident Tragique : Une délégation de Yewwi débarque à l’hôpital de Kaffrine (Vidéo)

Tragédie à Kaffrine : »Le ministre des transports doit engager sa responsabilité », Mamadou Ibra Kane (vidéo)

Comme tous les Sénégalais, Mamadou Ibra Kane est attristé par cet incident à Kaffrine qui a emporté plus 40 vies…

Selon le journaliste, cet accident est une catastrophe nationale et ne doit pas rester impunie comme le naufrage du Diola ou l’évènement de Sonacos.

Mamadou Ibra Kane a demandé aux autorités de situer les responsabilités, même s’il nécessite la démission de l’actuel ministre du transport qui doit engager sa responsabilité.

Kafrine un r€scapé tr@umatisé retrace le film des fait « Dama dok bayi yagg rekk… » (Vidéo)

Kafrine un r€scapé tr@umatisé retrace le film des fait « Dama dok bayi yagg rekk… »

Dernière minute : Drame de Sikilo- Serigne Mountakha Mbacké va remettre aux familles des victimes et aux blessés la somme de …

Quelques heures après son ndigël adressé aux populations de Touba à envahir mosquées et daara ce lundi pour y organiser des récitals de Coran, Serigne Mountakha Mbacké vient de consentir un autre geste . Le Khalif Général des Mourides va, dans les minutes qui suivent, dégager une somme de 40 millions qu’il octroiera aux blessés et aux familles des victimes de l’accident qui s’est produit dans la nuit du 07 au 08 janvier à Sikilo dans le département de Kaffrine. Un accident qui a causé 39 décès.

Au moment où ce récit est fait , ses instructions allant dans le sens de prier pour les personnes disparues et pour le prompt rétablissement des blessés sont strictement suivies dans la cité religieuse. Affaire à suivre…

Sécurité routière : La liste des ministres convoqués au Conseil interministériel (Document)

Le Premier ministre Amadou Ba préside ce lundi 9 janvier un Conseil interministériel sur la sécurité routière. C’est suite à l’accident survenu, la veille, à Sikilo dans le département de Kaffrine. Onze ministres sont convoqués pour cette réunion qui se tient aux sphères ministérielles de Diamniadio.

Outre ces ministres, d’autres personnes dont des directeurs généraux, des directeurs de Cabinet, des Conseillers techniques entre autres sont convoqués.

La liste

Accident à Kaffrine : Le message du Khalif des Tidjanes à Macky Sall, “le jour du jugement dernier, il sera…”

Accident à Kaffrine : Le message du Khalif des Tidjanes à Macky Sall, “le jour du jugement dernier, il sera…”

Son fils accusé de m£urtre: Mansour Diop réagit « Sama Dome la, Na yonn def kep si mom », mako yobou

Son fils accusé de m£urtre: Mansour Diop réagit « Sama Dome la, Na yonn def kep si mom », mako yobou

🔴Direct- Kafrine: la réaction des blessés et la famille des victimes

🔴Direct- Kafrine: la réaction des blessés et la famille des victimes

https://youtube.com/watch?v=k1haZEZKUv4

VIDEO : Son neveu emporté par l’@cc!d€nt, cet homme pleure «ohhh lane lay wax Wa Touba »

Son neveu emporté par l’@cc!d€nt, cet homme pleure «ohhh lane lay wax Wa Touba »

Accident à Kaffrine – Abdoulaye Dia raconte une triste scène: « Dans le bus, une vieille dame m’a tendu la main mais… »

Dans la nuit du samedi au dimanche, le Sénégal a connu l’un des accidents routiers les plus tragiques de son histoire dans la nuit de samedi à dimanche. Deux bus sont entrés en collision sur la route de Kaffrine, à auteur du village de Siliko. On parle de 39 morts et une centaine de blessés selon le bilan officiel.

Abdoulaye Dia, habitant de Siliko et un des premiers à arriver sur le lieu de l’accident, a raconté une scène déchirante sur l’Observateur. A son arrivée dans le bus, il a trouvé une vielle femme qui lui demandé de l’aide. Mais hélas…

« Je pense surtout à une vieille dame qui m’a tendu la main pour que je la sauve. J’ai réussi à la faire sortir du véhicule. Mais, dès que je l’ai déposée au sol, elle a commencé à vomir du sang. Elle décédera la seconde d’après. Après l’avoir enveloppée avec un drap, je suis retourné dans le véhicule. Je ne pouvais pas supporter le fait de voir des êtres humains comme moi pris en otage entre les sièges des véhicules. Les victimes étaient pour la plupart des jeunes âgés entre 35 et 40 ans. Le sol était rouge de sang. On s’est mobilisé pour mettre du sable sur les lieux », a-t-il raconté.

Une histoire qui le hantera à vie.

Drame de Sikilo : les recommandations de Serigne Mountakha, le Khalife des Tidianes s’adresse à la Nation

Le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour va délivrer un important message, à la suite de l’accident tragique survenu ce week-end, sur la route de Kaffrine, faisant état de 39 morts et 100 blessés.

Serigne Mbaye Sy Mansour s’adressera à la Nation, ce lundi à 10h 30. Le message sera porté par Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz.

Du côté de Touba, le Khalife Général des Mourides a recommandé, dès ce lundi, un récital de Coran dans toute la cité religieuse mettant en avant les mosquées et les daara.

« C’est un drame qui s’est abattu sur le Sénégal. Que tout le monde sache que ceci relève de la volonté divine. C’est Lui qui en a décidé ainsi. Nous Lui demandons de descendre Sa miséricorde sur les défunts et de porter assistance aux blessés. Nous recommandons aux populations aussi un récital de Coran et donnons instruction à la Rabita de s’y atteler et de veiller à ce que cela soit organisé dans les mosquées et écoles coraniques», a déclaré Serigne Mountakha par la voix de Serigne Modou Khabane Mbacké

Le Khalife de Touba et des Mourides invite les chauffeurs à un meilleur respect du code de la route.

Accident à Kaffrine : le chauffeur de l’un des « horaires » de avait cédé sa place à son apprenti

Nouvelles révélations dans le dramatique accident survenu dans la nuit du samedi à dimanche à Sikilo près de Kaffrine.

Des sources proches des témoins contactées par L’OBS, le bus conduit par Samba Ndiaye, en provenance de Tamba, avait quitté la station d’essence Total vers 22 heures.

Il a pu récupérer certains clients en cours de route pour rallier Dakar. Quant au bus conduit par Moussa Soumboundou, activiste qui lutte contre l’indiscipline routière a quitté Dakar pour rallier Linguère.

Selon les témoignages, c’est une fois arrivé à Kaffrine que le chauffeur activiste a passé le volant à un de ses apprentis. Et l’irréparable s’est reproduit.

C’est à 10 km de Kaffrine, présentement au village de Sikilo que le véhicule en provenance de Tamba a eu un éclatement de pneu avant gauche et le chauffeur a perdu le contrôle du volant est allé heurté le bus en provenance de Dakar.

Ils sont entrés en collision frontale.

Alle Sèye, père du chauffeur et de l’apprenti d’un des 2 bus : «Comment j’ai appris la mort de mes deux enfants»

Dans un témoignage, Allé Sèye, père du chauffeur et de l’apprenti d’un des 2 bus raconte comment il a appris la mort de ses deux fils.

«Je m’appelle Allé Séye, je suis le président de la gare routière de Mbour. Je viens de perdre mes deux enfants Baye Moussa et Mame Mor Sèye, respectivement chauffeur et apprenti du bus qui a quitté, le samedi après-midi, la capitale sénégalaise pour se rendre au marché hebdomadaire de Diaobé qui a lieu tous les lundis.

Malheureusement, avant même qu’ils n’arrivent à destination, le destin en a décidé autrement. A 3H10, juste après l’accident, j’ai été joint au bout du fil par un commerçant qui partage le même véhicule que mes deux enfants pour m’annoncer la triste nouvelle. Dans un premier, il n’a pas voulu me dire que mes deux fils sont morts sur le coup. Il m’a rassuré en me disant qu’ils étaient sous le choc.

Seulement, dans mon intime conviction et surtout à la lecture de la gravité de l’accident, je me suis dit que mes enfants sont morts. J’ai attendu la prière de l’aube pour annoncer la nouvelle à ma famille. Quand je suis arrivé à la morgue de la structure sanitaire de Kaffrine, je suis tombé sur le corps sans vie de mon fils, Mame Mor Séye, apprenti du bus, allongé à même le sol. Je suis sorti de la morgue pour me ressaisir.

C’est par la suite que j’ai découvert le corps sans vie de Baye Moussa dans un des tiroirs de la morgue. Il faut le reconnaître, ce sont de jeunes garçons à la fleur de l’âge. Je ne cessais de leur donner des conseils sur le comportement que doit adopter un bon chauffeur ayant en charge la responsabilité de la survie de ses clients.

Rien que le jour des faits, avant d’aller à une cérémonie religieuse à Thiès et comme si je sentais le malheur toquer à ma porte, je les ai appelés dans ma chambre pour leur donner des conseils. Avant qu’ils ne prennent la direction de Dakar où leur départ était prévu.

C’est ainsi que j’ai confié à Baye Moussa qui porte d’ailleurs le nom de mon papa qu’il doit toujours être vigilant au volant.

Car, les passagers sont des gens à qui il doit beaucoup de respect et de considération. Ce qui pourra d’ailleurs lui permettre de faire une bonne carrière de chauffeur. A Mame Mor, je lui ai souvent dit de ne jamais se précipiter pour obtenir son permis de conduire, d’attendre d’avoir l’âge d’obtenir un permis de poids lourd.

Je leur ai surtout recommandé la prudence au volant. Ce qu’ils m’ont rassuré avant que nous nous séparions. Ce n’est pas parce qu’ils sont mes fils que je ferai un faux témoignage sur eux. J’avoue que ce sont des garçons qui ont toujours appliqué mes consignes.

Hier, contre toute attente, Mame Mor et Baye Moussa Séye, le chauffeur qui a baptisé son deuxième enfant avec son épouse, il y a deux semaines, meurt dans un si grave accident. C’est pénible et difficile à supporter, mais je ne peux que me résigner et prier pour le repos de leur âme.

Vidéo – Accident Kaffrine : Rescapée , Amina tr@umatisée, fond en larmes«woy lima guiss ci morgue bi sama aduna touki na.. »

Vidéo – Alahou Akbar Lou doy war: Images you graw ci biir niari bus yi def accident Kaffrine,regardez ce que le chauffeur a laissé..

Vidéo-Cri de cœur de Mbaye Pekh sur l’accident de Kaffrine «Macky Sall defna lep liko war na chauffeur yi

Cri de cœur de Mbaye Pekh sur l’accident de Kaffrine «Macky Sall defna lep liko war na chauffeur yi

ACCIDENT KAFFRINE : YOUSSOU NDOUR ET SADIO MANÉ COMPATISSENT ET PRÉSENTENT LEURS CONDOLÉANCES AUX FAMILLES ÉPLORÉES

L’accident qui a fait 39 morts à Sikolo, dans la région de Kaffrine continue de susciter des compassions. Le chanteur Youssou Ndour a exprimé sa tristesse suite à ce tragique accident survenu, le dimanche 8 janvier 2023, sur la route de Kaffrine. 

  » En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Que le Tout-Puissant accueille les défunts dans son paradis. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés », s’est exprimé Youssou Ndour. 

Comme ce dernier, l’international sénégalais, Sadio Mané n’est pas resté indifférent à cette tragédie de Sikilo, un village situé, dans l’arrondissement de Gniby (Kaffrine). « En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances aux familles éplorées mais aussi à l’ensemble du peuple sénégalais. Que la terre leur soit légère », écrit le footballeur. 

Bilan de l’accident à Sikilo ( Kaffrine): Le procureur de Kaolack arrête le nombre provisoire de décès à…

Plusieurs bilans de l’accident survenu à Sikilo dans la région de Kaffrine circulent. Face à la pluralité des bilans, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack, Cheikh Dieng a rendu public un communiqué aux fins de rétablir la vérité des faits. 

« Le Procureur de la République de Kaolack précise que le bilan de l’accident de ce jour sur la RN 1 s’établit comme suit :- 39 personnes décédées- 101 blessés dont 10 dans un état grave.Toute évolution sera rendue publique selon les canaux officiels » précise le chef du parquet de Kaolack à travers une note transmise à Seneweb.

Vidéo-Accident Kaffrine: Terribles révélations de Khadim Samb «hier demna Tamba mais lima guiss ci yon bi

Accident Kaffrine: Terribles révélations de Khadim Samb «hier demna Tamba mais lima guiss ci yon bi