Accueil Blog Page 30

Urgent – Le promoteur de lutte Gaston Mbengue n’est plus !

Gaston Mbengue
Gaston Mbengue

C’est la triste nouvelle de la soirée. Le célèbre promoteur de lutte Gaston Mbengue vient de rendre l’âme.

sanslimite présente ses condoléances à la famille éplorée.

Après sa visite, Bassirou Diomaye Faye suspend toutes les opérations sur les terrains de Mbour 4

Ce mercredi matin, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite sur le site de Mbour 4. Le chef de l’Etat était accompagné du Maire de la ville de Thiès, des Maires des communes de Thiès Est et Thiès Ouest, de quatre ministres, de plusieurs directeurs centraux, du gouverneur et de membres de l’administration de la région et du département de Thiès.

Au cours de cette visite, le Président de la République a échangé avec les directeurs centraux, les directeurs régionaux et départementaux sur la répartition des parcelles et leurs affectations », lit-on dans une note reçue à Seneweb. La première partie de ce site se trouve dans la Commune de Thiès Ouest, dans la ville de Thiès, tandis que la deuxième partie, plus récente et couvrant plus de 2000 hectares, est située dans la Commune de Keur Mousseu.
Lors de cette visite, Bassirou Diomaye Faye a constaté des distorsions et a décidé de suspendre toutes les opérations sur ces terrains de Mbour 4 et ceux dans le même cas. « Il a noté les graves distorsions à l’égalité et à l’équité entre les citoyens. Sur place, le Président de la République a également réaffirmé sa ferme volonté de mettre fin à toutes ces forfaitures. Il a donc décidé de suspendre toutes les opérations sur les terrains de M’bour 4 et sur tous les terrains présentant des situations similaires », ajoute la note. 

[Document] : Voici l’identité du chef de cabinet du président Bassirou Diomaye Faye

A travers le décret n° 2024-992, le chef de l’Etat Bassirou Diomaye a nommé Papa Mada Ndour Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République, a appris Seneweb.

« […] Article premier.- Monsieur Papa Mada NDOUR, est nommé Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République.
Article 2.- Le Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République, le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et le Ministre des Finances et du Budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel » fait à Dakar, le 30 avril 2024.

Cession d’un terrain à l’APR, endettement… : Les autres manquements relevés sur la gestion de Moussa Diop à DDD

 L’affaire de la cession polémique à l’APR d’une partie du terrain de Dakar Dem Dikk (DDD), refait surface. Dans un rapport particulier rendu public hier mardi par la Cour des comptes concernant les exercices 2017-2020, plusieurs manquements aux règles de transparence ont été relevés. 

Revenant sur les raisons de cette session, le rapport signale qu’elle intervient dans le cadre du projet intitulé « mise en valeur de la façade ouest du dépôt de Ouakam sise sur l’avenue Cheikh Anta Diop ». 
Ainsi, poursuit le document, « Dakar Dem Dikk a procédé à la cession de son droit au bail inscrit sur le TF 18935 portant sur un terrain nu d’une superficie totale de 8 000 m2 ». La direction générale avait motivé ces cessions par la recherche de ressources financières pour faire face aux besoins d’investissement de l’entreprise et le conseil d’administration a donné un avis favorable au projet en mai 2016 en recommandant « d’allouer les ressources aux projets tels que l’édification du siège, du magasin central, la mise à niveau des infrastructures et ateliers, la modernisation des équipements ».

D’après la cour, un rapport d’expertise immobilière daté du 18 novembre 2015 a été produit par un expert agréé qui a déterminé la valeur vénale du terrain à 600 000 F CFA le mètre carré. 
A cet effet, poursuit le rapport, « quatre opérations de cessions ont été notées : « En juin 2017, DDD a cédé son droit au bail sur un terrain de 2 000 m2 à Diamond Bank au prix d’un milliard F CFA, soit 500 000 F CFA/m2. En janvier et avril 2018, un terrain de 2 000 m2 a été cédé à l’Alliance pour la République (APR) au prix d’un milliard F CFA, soit 500 000 F CFA/m2. En octobre 2018, un terrain de 3 000 m2 a été cédé à l’ambassade de Chine pour 1,8 milliard F CFA, soit 600 000 FCFA/m2. En décembre 2018, DDD a accepté de céder 1 000 m2 au CETUD au prix de 500 000 F CFA/m2, soit 500 millions F CFA qui seront défalqués des arriérés de la contribution au FDTU. Mais les formalités sont toujours en cours ».

L’APR a payé hors vue et hors comptabilité du notaire
Toutes les opérations susmentionnées disposent d’actes notariés de cession du droit au bail et les règlements ont été faits à la comptabilité de notaires à l’exception de l’APR qui, signale le rapport, « a payé hors la vue et hors la comptabilité du notaire. Cependant, les écritures y afférentes ont été bien enregistrées par la comptabilité de l’entreprise, au titre de la gestion 2018 ». 

Livrant les détails de la transaction, la cour indique que « l’APR a émis deux  chèques de 600 000 000 F CFA et 178 000 000 F CFA et a payé le reliquat de 222 000 000 F CFA par espèces ». 

« Ce paiement en espèces, d’un montant de 222 000 000 F CFA viole les dispositions de la loi 2004-15 du 4 juin 2004 portant sur les mesures de promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux.

Interrogé sur la non-actualisation du rapport d’expertise immobilière élaboré en novembre 2015, le directeur général sortant, Me Moussa Diop, a estimé « qu’il n’a pas jugé nécessaire de la faire quelques mois après la première cession », lit-on, alors que « les cessions visées par la cour datent de 2018, soit trois ans après l’expertise ». 

Concernant le paiement par l’APR hors la comptabilité du notaire, Me Diop affirme : « Les notaires ne sont intéressés par le paiement, à travers leur comptabilité, que lorsqu’ils sont dubitatifs sur la bonne foi de l’acquéreur qui risque d’encaisser le chèque sans payer leur étude et que face à des clients comme Dakar Dem Dikk, la question ne s’est pas posée et la cession est bien réelle dans la comptabilité de l’entreprise puisque le produit de cette cession est bien comptabilisé pour l’exercice. »

Endettement élevé de DDD

Autre manquement relevé par la Cour des comptes dans son rapport, c’est le niveau élevé d’endettement de DDD qui se situe à 101 710 545 014 F CFA au 31 décembre 2020. « Cette situation constitue une réelle menace pour la survie de la société », fait constater la cour. Ces emprunts et dettes assimilées « d’un montant de 24 371 714 916 F CFA sont composés de l’emprunt pour l’acquisition des bus Sunlong d’un montant de 6 308 463 616 F CFA ; des dettes de crédit-bail pour l’acquisition des Ashok Leyland d’un montant de 12 433 251 300 F CFA ; de l’emprunt auprès de la BIS d’un montant de 5 630 000 000 F CFA pour le financement du Plan d’urgence de relance de DDD (PURE) ».

Quant aux dettes à court terme, souligne le rapport, « elles s’élèvent à la somme de 77 338 830 098 F CFA répartie entre les dettes fiscales (21 982 929 871 F CFA), les dettes sociales (11 363 418 586 F CFA) et les dettes fournisseurs (43 992 481 641 F CFA). Le défaut de paiement des dettes fait supporter à DDD des pénalités qui alourdissent ses charges ».

D’autres irrégularités ont été également décelées et concernent des chèques irrégulièrement libellés au nom de personnes physiques : « Chèque CBAO n°277934 d’un montant de 810 000 F CFA du 5 mai 2017 au nom de Momar Talla Bao au lieu de la Direction du matériel et du transit administratif ; chèque CBAO n°278100 de 8 500 000 F CFA du 7 août 2017 au nom d’Amadou Mamadou Diallo au lieu de CAPIO Voyages ; chèques CBAO n°278301 d’un montant 1 900 000 F CFA et n°278320 d’un montant de 1 000 000 F CFA des 19 et 22 décembre 2017 libellés au nom d’Oumy Fall au lieu du fournisseur GIE Bamar Lebougui traiteur ; chèque BRM n°0327394 d’un montant de 195 000 F CFA du 28 janvier 2019 au nom de Fatimatou Mbaye au lieu de Génie Technologie. »

De même, des transactions avec des fournisseurs ne disposant pas de NINEA ainsi que des dépenses irrégulières qui se chiffrent à des dizaines de millions de francs CFA, ont été découvertes. 

Épinglé dans ce rapport particulier de la Cour des comptes, l’ancien DG de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a convoqué la presse cet après-midi pour se prononcer sur ces nombreux manquements relevés sur sa gestion.

Cour des Comptes : 45 rapports particuliers (2021, 2022 et 2023) rendus publics

Après l’Ofnac c’est au tour de la Cour des Comptes de se conformer aux instructions du Président de la République Bassirou Diomaye Faye. Elle vient, en effet, de rendre public, au titre des années 2021, 2022, 2023, quarante-cinq (45) rapports particuliers sur son site Internet qui est actuellement inaccessible à cause d’un dysfonctionnement.

Nous y reviendrons…

Diomaye marque une rupture : Désormais, Pas D’accueil A Son Retour De Voyage

La fin du dispositif protocolaire qui exigeait la mobilisation de toutes les hautes autorités de la République pour accueillir le Président de la République à son retour de voyage marque une nouvelle rupture initiée par les nouvelles autorités, le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko.

Selon les informations provenant de la Présidence, le Président ne souhaite pas que les hautes autorités civiles et militaires perdent une demi-journée de travail simplement pour venir l’accueillir à son retour de voyage.

Désormais, pour ses déplacements, le protocole et les honneurs ne seront accordés qu’au moment du départ.

1er Mai : Les Premiers Cahiers de doléances de Diomaye Bassirou Faye

Le 1er mai 2024, alors que le monde célèbre la journée internationale des travailleurs, le Sénégal est confronté à des tensions sociales croissantes avec la fin du règne de Macky Sall. Les nouvelles autorités, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, ont engagé des pourparlers avec le patronat et les centrales syndicales dans l’espoir de répondre aux préoccupations des travailleurs.

Cette journée est marquée par diverses activités telles que des défilés, des conférences et des journées d’études. Cependant, au Sénégal, l’année a été caractérisée par des grèves récurrentes, notamment celles des collectivités territoriales et des difficultés croissantes dans divers secteurs, y compris la presse, l’enseignement, la santé et les hydrocarbures. Les négociations sont en cours dans certains secteurs, mais les enseignants du secteur privé ne voient pas encore d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.

Ainsi, les travailleurs attendent avec impatience de présenter leurs doléances aux nouvelles autorités, soulignant que les précédentes revendications n’ont pas encore été pleinement satisfaites. Le dialogue social tripartite devrait être au cœur des discussions, avec un engagement à renforcer la protection sociale et la solidarité dans tous les secteurs.

Le 1er mai trouve son origine aux États-Unis, en particulier à Chicago, où une grève pour la journée de huit heures a éclaté le 1er mai 1886, suivie deux jours plus tard par une manifestation violemment réprimée par la police.

Mame Mbaye Niang : la Cour des comptes révèle des détails compromettants sur sa gestion du PRODAC

Le rapport définitif publié par la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) pour la période 2018-2021 a mis en lumière plusieurs irrégularités et implications financières. Ce programme, initialement conçu pour stimuler l’entrepreneuriat agricole chez les jeunes au Sénégal, s’est retrouvé au cœur d’une controverse liée à des accusations de mauvaise gestion financière sous l’égide de Mame Mbaye Niang, alors Ministre de la Jeunesse. Senego présente une analyse détaillée des découvertes du rapport.

Le PRODAC avait prévu un budget de 100 milliards de Francs CFA sur cinq ans pour le développement agricole. Cependant, des audits ont révélé des anomalies significatives dans les dépenses et les approches de financement, avec une série d’irrégularités dans la gestion des fonds.

Mame Mbaye Niang, en tant que Ministre de la Jeunesse, est apparu comme un acteur clé dans la signature d’un contrat controversé avec l’entreprise israélienne Green 2000. Ce contrat, évalué à 29.6 milliards FCFA pour la première phase et augmenté de 59.5 milliards FCFA pour la seconde phase, en tout 89 milliards, le contrat a été financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Les modalités de ce contrat ont été critiquées pour leur manque de transparence et des accusations de passation irrégulière.

État du Sénégal – Green 2000

Le partenariat entre l’État sénégalais et Green 2000, une société de construction, a été formalisé le 28 août 2015 pour développer les Domaines Agricoles Communautaires (DAC) dans diverses régions du Sénégal, tels que Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr. Mame Mbaye Niang, en sa qualité, et Daniel Pinhassi, représentant Rafael Dayan, directeur général de Green 2000, ont signé ce contrat. L’approbation fut ensuite donnée par Birima Mangara, Ministre délégué chargé du Budget, le 21 septembre 2015.

La première phase du projet a été financée par l’État du Sénégal avec une enveloppe de 29,6 milliards FCFA, grâce à une convention de financement avec Locafrique, un établissement financier local. Suite à cela, une seconde phase a été lancée avec un financement de 59,5 milliards FCFA par la Banque Islamique de Développement pour étendre le projet à d’autres DAC tels que Niombato, Dodji, Fafacourou, et Boulel.

Cependant, le projet a été entaché par des critiques concernant sa gestion. Le rapport de la Cour des Comptes a révélé que l’attribution du marché à Green 2000 s’est faite par entente directe, ce qui a soulevé des inquiétudes sur la transparence et la légitimité du processus. De plus, le manque de détails sur les critères de sélection de l’entreprise a alimenté des accusations de favoritisme. Le rapport a également mis en exergue des problèmes relatifs à l’exécution du projet, notamment des retards et des défauts dans la livraison des infrastructures, questionnant la qualité des travaux réalisés.

Coûts Inexpliqués et Paiements Irréguliers

Le rapport de la Cour des comptes a également pointé du doigt des dépassements de coûts inexpliqués et des paiements effectués sans les bases légales requises, y compris des compensations irrégulières à des membres de commissions des marchés.

Des paiements qui ne reposaient pas sur des documents justificatifs adéquats ou qui étaient en désaccord avec les accords de financement préétablis. Ces transactions incluaient des paiements importants sans explications claires ou en contradiction avec les procédures normatives.

Des problèmes spécifiques ont également été notés concernant les indemnisations versées aux membres des commissions des marchés. Ces paiements ont été effectués sans aucune base légale ou réglementaire, ce qui soulève des doutes sur leur légitimité et leur conformité avec les normes de gestion financière publique.

Le rapport a également relevé des déficiences dans la gestion des ressources financières, avec des dépenses ne respectant pas les plans budgétaires ou les allocations initiales, entraînant des dépassements de coûts et l’allocation de fonds à des postes non autorisés.

Des exemples plus spécifiques incluent des incohérences dans le financement des Domaines Agricoles Communautaires. Les montants alloués pour certaines activités excédaient souvent les prévisions sans justifications adéquates, entraînant des dépassements budgétaires importants sans documentation suffisante pour justifier ces augmentations.

Enfin, des anomalies ont été observées dans les contrats de construction attribués pour les DAC, où des paiements ont été effectués pour des travaux non terminés ou mal exécutés, sans justifications nécessaires ou en contravention avec les termes contractuels.

Les résultats des audits ont déclenché une série d’actions légales. Bien que Mame Mbaye Niang ait contesté toute implication dans ces irrégularités, les enquêtes ultérieures continuent de dévoiler des gestion défaillante des fonds publics sous sa supervision. Il est à noter que Niang a par la suite poursuivi Ousmane Sonko pour diffamation, ce qui a conduit à une condamnation qui a empêché Sonko de se présenter à l’élection présidentielle. Finalement, Bassirou Diomaye Faye, candidat soutenu par Sonko, a remporté l’élection présidentielle le 24 mars 2024.

Incendie à Walf Tv ! La télévision réduite en cendre (vidéo)

Une information du journaliste chroniqueur Pa Assane Seck, un incendie s’est déclaré à la télévision du groupe Walfadj, le studio principal a pris feu.Nous ne connaissons pas pour le moment les causes de cet incendie. Néanmoins, les sapeurs-pompiers sont déjà à pied d’œuvre pour le maitriser, renseigne Ayoba Faye, journaliste à Walf.

[VIDEO] – « Cheikh Abdoul Ahad Mbacké  » Mouhamed NIANG Mou Serigne Saliou ( Clip Officiel)

Mouhamed NIANG Mou Serigne Saliou
Mouhamed NIANG Mou Serigne Saliou

DIOMAYE-SONKO, QUE TOUT LE MONDE MONTRE SES DOSSIERS FONCIERS (PAR MDIAMAL DIAGNE)

DIOMAYE-SONKO, QUE TOUT LE MONDE MONTRE SES DOSSIERS FONCIERS (PAR MDIAMAL DIAGNE)
DIOMAYE-SONKO, QUE TOUT LE MONDE MONTRE SES DOSSIERS FONCIERS (PAR MDIAMAL DIAGNE)

La suspension des travaux sur la Corniche est un signal dissuasif pour les investisseurs. Diomaye accepte pour Atépa ce que Diouf, Wade et Macky lui avaient refusé. Je suis totalement à l’aise sur ce sujet

Diomaye accepte pour Atépa ce que Diouf, Wade et Macky avaient refusé. L’homme d’affaires, Pierre Goudiaby Atepa, a annoncé le dimanche 28 avril 2024, une décision du président Bassirou Diomaye Faye de suspendre tous les chantiers privés en cours d’exécution sur la Corniche de Dakar. A quel titre Atepa annonce-t-il, à la place du gouvernement et des autorités compétentes, d’aussi importantes mesures, dans son propre secteur d’activités où il a des concurrents et sans doute quelques petits comptes à régler ? La dame Aby Ndour peut davantage craindre pour son petit business sur la Corniche ! N’aurait-il pas été plus décent de laisser le soin à un officiel de faire une telle annonce ! Quid des constructions qui ont fini d’être réalisées et dont certaines l’ont été avec l’implication directe de Pierre Goudiaby Atepa ? Ne faudrait-il pas les détruire pour être justes et équitables ? Voilà un parfait signal dissuasif pour tous les investisseurs qui détiennent des titres de propriété irrévocables et qui ont levé des financements auprès des banques et/ou ont recueilli l’argent d’acheteurs qui attendent le respect des délais de livraison convenus ! Au cas où l’Etat du Sénégal se risquerait à dédommager les victimes, que le budget national ne suffirait pas pour cela ! A titre d’exemple, l’Etat avait été obligé, en dépit des protestations du Président Macky Sall, de payer un terrain de 6000 m2 au prix de 9 milliards de francs, pour y ériger l’usine de dessalement d’eau de mer sur le flanc du Phare de Dakar ! Cela peut donner une idée du coût de dédommagements sur plusieurs kilomètres carrés de superficie de terrains !

Le Directeur général des Impôts et domaines (Dgid), Abdoulaye Diagne, a publié un avis indiquant les zones ciblées par la mesure de suspension des travaux. Soit dit en passant que je ne possède aucun chantier en cours dans les secteurs ciblés. On constate, à la lecture du document, qu’il y transparaît une certaine indignation sélective. En effet, pourquoi sévir seulement sur les affectations foncières postérieures à l’année 2020 ? Il aurait été plus exhaustif de passer au peigne fin toutes les affectations foncières sous le régime de Macky Sall et même de Abdoulaye Wade. Ainsi, on saurait le rôle joué par les uns et les autres comme par exemple celui de Pierre Goudiaby Atepa dans la première opération de morcellement des terres de l’aéroport Léopold Sédar Senghor ou du terrain jouxtant l’hôtel Terrou Bi de Dakar et abritant partiellement le nouvel hôtel Azalai ou encore les affectations dont avaient pu bénéficier des cadres du parti Pastef et du syndicat des agents des impôts et domaines ? Quel est l’impact économique et social de l’arrêt des chantiers ?

Ce sont des dizaines de milliers d’ouvriers et de techniciens du bâtiment qui gagnent leur vie en passant leurs journées dans ces chantiers. Qui va leur assurer des revenus ? On prendra également en compte les nombreuses personnes qui leur vendent à manger ou des boissons aux heures de travail. Et les familles qui dépendent du revenu journalier ramené par ces ouvriers ? Et les autres commerces et activités de production, de vente de ciment et de matériaux de construction, et les activités des cabinets de notaires ? L’adage dit bien que «quand le bâtiment va, tout va». En arrivant au pouvoir en 2012, Macky Sall avait agi de même que le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, en bloquant des chantiers du lotissement de l’aéroport Léopold Sédar Senghor avec les cités Mba­ckiou Faye et Cheikh Amar, entre autres. L’éva­luation faite par les services du ministère des Finances indiquait que plus de dix mille travailleurs gagnaient leur vie dans ces chantiers, à raison d’une dizaine d’ouvriers par villa. En septembre 2013, le gouvernement a laissé les chantiers se poursuivre pour ne pas faire souffrir davantage l’économie du pays.

Par ailleurs, au-delà de l’impact négatif que cela provoquera sur l’environnement des affaires et la cote du Sénégal au «Doing business», il y aurait fort à craindre qu’avec cette opération, le gouvernement fasse des milliers de victimes innocentes qui ont acquis des terrains par le circuit le plus légal. On peut bien s’imaginer que les pontes qui bénéficieraient d’affectations foncières les mettent immédiatement sur le marché. Dans sa note, le Dgid ouvre une brèche pour envisager l’examen des situations au cas par cas par un Comité ad hoc dont la domiciliation ou la composition n’est pas encore précisée. Reviendra-t-il au Premier ministre de s’occuper des discussions ou autres négociations, au cas par cas ?

Je suis volontaire pour être le premier client d’une enquête sur le foncier

L’occasion est donnée pour clarifier toutes les accusations portées, çà et là, contre des citoyens. Je n’ai eu de cesse de dire, sur tous les plateaux de radio et de télévision, et sur tous les tons, que je n’ai jamais bénéficié d’une affectation d’un seul mètre carré de foncier de la part de l’Etat. Tout patrimoine que j’ai pu acquérir dans ce secteur, l’a été par le truchement d’une transaction foncière stricte, avec des personnes privées et selon les procédures claires et transparentes, et tous les droits et taxes ont été dûment acquittés. Le nouveau gouvernement dispose de tous les leviers pour en avoir le cœur le net, d’autant qu’un responsable du parti Pastef, Abdou Gning, vient d’être nommé à la tête du service des Do­maines. Dans un texte du 22 novembre 2022, publié dans ces colonnes et intitulé : «Je ne cède pas au chantage au smartphone», j’indiquais «qu’on a immanquablement des amis et des ennemis.

Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire». J’espère fortement qu’une enquête exhaustive sera ouverte sur le foncier et ce sera une opportunité pour faire la lumière et faire taire des accusations fallacieuses et gratuites qui alimentent quelques causeries. On peut se consoler et rendre grâce à Dieu de faire partie des propriétaires et non pas de cette foule hystérique de délateurs, «livers» et autres promeneurs avec le smartphone à la main, qui prétendent dénoncer on ne sait quel scandale. On devra d’ailleurs nous dire si la propriété privée licite, pour un Sénégalais de surcroît, qui n’a jamais géré des fonds publics, n’a jamais occupé d’emplois publics ou n’a jamais bénéficié d’un contrat avec l’Etat, est prohibée dans ce Sénégal de Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye ! Dominique Strauss Kahn, excédé par des reproches ou des quolibets de ses «amis» de la gauche sur sa richesse, avait pu dire un jour : «Devrait-on s’excuser d’être quelque peu riche ?» Encore une fois, personnellement, je suis totalement à l’aise sur ce sujet et cela m’avait permis de m’insurger contre les prédations foncières, avec un article retentissant titré «Finalement, ils ont fait pire que les Wade avec nos terres», en date du 8 juin 2020. Aussi, j’évoque très largement et on ne peut plus librement le sujet dans mon livre «Macky Sall, derrière le masque», publié en septembre 2023. Certains partisans du Pré­sident Sall, courroucés, avaient espéré en vain pouvoir me confondre avec des attributions foncières. Mal leur en a pris !

Mon audition que je souhaite tant, devant une structure d’enquête sur les questions foncières, sera le lieu, documents à l’appui, de montrer que depuis que je commençais à construire des maisons et des immeubles ou que j’achetais des terrains, en 1998 (cela fait 26 ans déjà, certains lanceurs d’alerte n’étaient pas encore nés !), Abdoulaye Wade était encore opposant, que Macky Sall était chef de division à la société Petrosen ou que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye étaient étudiants à l’université de Saint-Louis et à l’université de Dakar. Mon audition comme celles de nombreux autres Sénégalais, permettront de fournir des preuves sur des attributions et autres transactions foncières, impliquant de hauts responsables du parti Pastef et portant sur des terrains dont ils ont pu bénéficier, au gré de multiples opérations de morcellement. En effet, cela permettrait également de débusquer des patrimoines fonciers opportunément occultés dans certaines déclarations de patrimoine. Et, croyez-moi, le parjure ne sera pas loin ! Il y a généralement des sujets qu’il vaudrait mieux ne pas soulever si on veut sauvegarder l’image de certaines hautes personnalités de l’Etat.

DNR : Après la Gendarmerie, Diomaye opère un changement à la tête du Renseignement sénégalais

Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta
Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta

La Délégation générale au Renseignement national (DNR) a un nouveau patron. 

Par décret en date du 24 avril 2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a, en effet, nommé le Général de division El Hadji Daouda Niang, nouveau délégué général au Renseignement national. 

Ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal en République de Côte d’Ivoire, le Général Niang remplace à la tête du DNR l’ancien haut-commandant de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée (2s) Cheikh Sène.

Créée en 2014 par le décret 2014-940/PR, la DNR regroupe tous les services qui étaient logés dans divers ministères et à la Présidence de la République. Placée sous l’autorité directe du chef de l’État, elle chapeaute la Direction générale du renseignement intérieur (DGRI) et la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE). 

Selon le décret 2014-940/PR qui fixe ses attributions, « la Délégation générale au Renseignement national, en abrégé la DRN, est un service spécial de renseignement qui a pour mission de collecter, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national, d’analyser et de diffuser auprès du Président de la République et des autorités de décision concernées, les renseignements relatifs aux menaces contre la sécurité et les intérêts fondamentaux de la Nation ».

Elle est également chargée de «centraliser, de recouper, d’analyser et de transmettre au Président de la République les productions qui lui sont adressées par les autres services de renseignement ». 

Sa création fait suite à la dissolution des services qui l’ont précédée à savoir : le Centre d’Orientation stratégique (COS), l’Agence nationale de sécurité (ANS) et la Direction de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE).

Affaire Senelec-Akilee : L’Ofnac livre les conclusions de son enquête

Revoilà l’affaire Senelec-Akilee ! Le contrat décennal d’un montant de 187 milliards F CFA , signé en février 2019 entre la Société nationale d’électricité et son partenaire pour l’installation de compteurs intelligents, est loin de connaître son épilogue.

En effet, le dossier a été abordé dans son rapport d’enquête n°02/2023 rendu public, ce mardi. Les services de l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, ont conclu des faits d’« escroquerie et tentative d’escroquerie portant sur les deniers publics », de « détournement de deniers publics et complicité », de «comptable de fait et complicité », de « violation des dispositions du Code des marchés publics » et de « fraude fiscale ».

Toutefois, il est précisé à la page 33 dudit rapport, que cette affaire n’est pas encore transmise au maître des poursuites.

« A la différence des années précédentes, le présent rapport d’activités s’est gardé de publier les résumés des rapports d’enquête n’ayant pas fait l’objet d’une délibération définitive de la part de l’Assemblée de l’Ofnac », lit-on dans le document.

Il est aussi rappelé que les membres de l’Ofnac ont, le 6 décembre 2023 dernier, estimé qu’aucun rapport d’enquête ne devra être publié dans le rapport d’activités annuel s’il n’a été préalablement l’objet d’une délibération définitive.
« En conséquence, poursuit-on, les résumés suivants concernent les affaires sur lesquelles l’Assemblée des membres a statué et pris une décision de transmission au procureur de la République ou de classement sans suite ».
A ce titre, « les autres rapports d’enquête mentionnés dans le document et dont les extraits ne sont pas publiés dans la présente, sont en instance d’examen par l’Assemblée des membres », selon le président de l’organe.
Dans le cadre de son enquête, pas mal de responsables de la Senelec ont été auditionnés par l’Ofnac.
Pour rappel, le syndicat des cadres de la Senelec avait saisi les autorités des corps de contrôle de l’État (Cour des comptes, Ige, Ofnac et Armp) les invitant à envoyer une mission à la Direction générale de ladite société nationale en vue d’enquêter, en plus du contrat entre Senelec Sa et Akilee Sa, sur les autres contrats signés à l’époque avec Excelec, Nsic, Blf, Edf-in, Sonam, Amsa.
L’opposition avait dénoncé ce contrat « attribué sans appel d’offres », alors même que la Senelec est actionnaire à 34 % d’Akilee. Ce qui constitue selon les opposants un «délit d’initié ». 

Litige foncier: l’inspecteur des impôts, la décision du juge Mamadou Seck et le terrain à Mermoz

Juge d'instruction chargé du deuxième cabinet
Juge d'instruction chargé du deuxième cabinet

Un grand scandale foncier autour d’un terrain situé à Mermoz implique un inspecteur des impôts et domaine. Il est avec son complice inculpés d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans des documents administratifs par le Juge d’instruction chargé du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Sur les faits I. Cissé propriétaire d’un terrain de 1375m², a été surpris lorsque son terrain est partitionné en 5 parties. Les trois ont rendu leur terrain lors de la décision du juge mais P. Diouf et Ngom refusent de rendre leur terrain. P Diouf est un inspecteur des impôts et domaines, chef du bureau de recouvrement à la direction générale et nous renseigne-t-on, il refuse catégoriquement de rendre le terrain après la délibération du juge du deuxième cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Quant à Bassirou Ngom, il est inconnu jusque-là…
Pourtant au niveau du deuxième cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance Hors classe de Dakar, une ordonnance de mesures conservatoires est rendue en faveur du propriétaire (Voir documents). Le juge Mamadou Seck, dans la procédure suivie contre Bassirou NGOM et Pape DIOUF a inculpé ces derniers d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans des documents administratifs et de complicité de ce chef.  Ces faits sont prévus et punis par les articles 238,239,130 du CP.
Il faut noter que selon l’article 87 bis du code de procédure pénale, le juge, lorsqu’il est saisi d’un dossier d’information, peut d’office ou sur demande de la partie civile ou du ministère public ordonner des mesures conservatoires sur les biens de l’inculpé. Par ailleurs, une bonne administration de la justice a interdit toute transaction, inscription, occupation sur les Lots 1C et 2C du TF 976/GR ex TF 1306/DG en attendant une décision de justice.

Et conformément à l’article 87 bis du code de procédure pénale a placé sous-main de justice les lots 1C (TF22664GR) et 2C (TF22665GR) respectivement au nom de Bassirou NGOM et Papa DIOUF. Il a par la même occasion interdit toute transaction, inscription, occupation les Lots 1C et 2C du TF 976/GR ex TF 1306/DG en attendant une décision de justice. L’ordonnance remonte au 25 Avril 2024.

Entretien téléphonique entre le président Diomaye Faye et le Premier ministre canadien Justin Trudeau

Diomaye Faye et le Premier ministre canadien Justin Trudeau
Diomaye Faye et le Premier ministre canadien Justin Trudeau

Hier, lundi 29 mars 2024, une discussion significative a eu lieu entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Cette rencontre, qui s’est déroulée virtuellement, marquait une des premières actions diplomatiques majeures du président Faye depuis son élection.

Le Premier ministre Trudeau a félicité le président Faye pour sa victoire électorale et a mis en avant le rôle modèle du Sénégal en tant que démocratie sur le continent africain. Il a exprimé l’engagement du Canada à collaborer avec le nouveau gouvernement sénégalais pour renforcer les relations bilatérales, avec un accent particulier sur leur appartenance mutuelle à la Francophonie.

Au cours de leur dialogue, ils ont abordé des sujets comme le renforcement des institutions démocratiques et la nécessité de forger un avenir solide pour les jeunes générations, notamment à travers des initiatives de lutte contre les changements climatiques.

Les deux dirigeants se sont montrés impatients de se rencontrer lors des prochains événements multilatéraux prévus pour l’automne.

Il est à noter que les informations disponibles proviennent uniquement du compte-rendu des services de communication du Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Aucun compte-rendu de la présidence sénégalaise n’a encore été publié.

Construction sur le littoral : Les sites concernés par la suspension dévoilés

Construction sur le littoral
Construction sur le littoral

L’Etat du Sénégal a demandé la suspension provisoire des constructions sur le littoral suite à de nombreuses dénonciations des populations riveraines. Prenant acte, le Directeur général des Impôts et Domaines Abdoulaye Diagne a fait mieux en indiquant les sites concernés.

D’après Abdoulaye Diagne, les Hautes Autorités de l’État estiment nécessaire d’établir une situation exhaustive du foncier dans les zones géographiques les plus sensibles, dans lesquelles la paix sociale est menacée par des conflits en cours ou à venir.

Par conséquent, en attendant la réalisation de cet exercice et en application des directives contenues dans la lettre susvisée, il a demandé aux services de différentes directions des impôts et domaines de procéder à une suspension provisoire de l’instruction des dossiers domaniaux et fonciers dans certaines zones.

Ces mesures de suspensions concernent les zones qui suivent :

  • le lotissement dit « BOA » à Dakar
  • le lotissement dit « Hangar des pèlerins » à Dakar
  • le lotissement dit « EOGEN 1 et 2 » à Dakar
  • : le lotissement dit « Terme sud » à Dakar
  • le lotissement dit « Recasement 2 » à Dakar,
  • le lotissement dit « Cité Batterie » à Dakar:
  • le lotissement dit « EGEBOS » à Dakar
  • le lotissement dit « Diamalaye » à Dakar
  • la zone du littoral du département de Dakar (Corniche-Ouest et Corniche-Est)
  • le Plan d’urbanisme de détails de Guédiawaye
  • le Plan d’urbanisme de détails de Malika
  • les pôles urbains de Diacksao Bambilor, Deny Birame Ndao et Daga Kholpa
  • la partie de la zone du Lac Rose se situant hors du titre foncier de la DGPU
  • le Plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès
  • le lotissement dit Mbour 4 à Thiès
  • le site de Pointe Sarène à Mbour, hors zone SAPCO:
  • la zone de Ndiébène Gandiole sur l’assiette foncière du titre foncier 136/SL, A Saint-Louis.

Ces suspensions provisoires dureront jusqu’à instruction contraire, précise  le Directeur général des Impôts et Domaines Abdoulaye Diagne

(Vidéo) Regardez l’arrivée du Président Bassirou Diomaye Faye à Bissau

Président Bassirou Diomaye Faye à Bissau
Président Bassirou Diomaye Faye à Bissau

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye vient d’arriver à Bissau où il effectue une visite d’amitié et de travail d’une journée. Ce voyage s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage entre le Sénégal et ses voisins.

Regardez!

Changement radical à l’OFNAC : l’organisme décide de ne plus publier les noms dans les rapports d’activité

Changement radical à l’OFNAC

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal, dans son rapport d’activités pour l’année 2023, a annoncé un changement significatif dans sa méthode de rapportage en choisissant de ne plus publier les noms des personnes impliquées dans des affaires de corruption et d’infractions connexes. Ce rapport révèle plusieurs enquêtes importantes qui soulignent l’engagement de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.

Pour la première fois, l’assemblée des membres de l’OFNAC a pris la décision de ne plus citer de noms dans le rapport, conformément à une délibération en date du 06 décembre 2023.. Selon le texte du rapport, « Par une autre délibération prise à la même date, l’Assemblée des membres, soucieuse du respect du principe de présomption d’innocence et consciente de ce que seules les autorités judiciaires sont habilitées à prononcer des condamnations, a également ordonné que les noms des personnes mises en cause ne soient plus publiés dans les rapports d’activités et qu’en lieu et place, des indications soient données sur les titres de ces derniers ou sur la date ou période des faits pour éviter les malheureux amalgames. »

Cette nouvelle politique marque une rupture radicale avec les pratiques antérieures où les noms de personnalités politiques et d’autres figures publiques étaient régulièrement cités. Cette décision pourrait cependant être mal interprétée par le public sénégalais, qui est en demande de transparence et souhaite être informé des actions de leurs dirigeants, notamment en ce qui concerne la gestion des fonds publics.

Les cas mentionnés dans le rapport incluent des accusations graves telles que la corruption, la manipulation et la fraude fiscale, montrant l’étendue des activités de l’OFNAC dans l’année écoulée. Toutefois, les détails spécifiques des individus impliqués ne seront plus accessibles au grand public, ce qui soulève des questions sur l’équilibre entre la protection de la présomption d’innocence et le droit à l’information.

APR : Macky Sall lance l’opération remobilisation

L’ex-Président va envoyer une délégation de l’Alliance pour la République (APR), samedi prochain, dans les régions de Kolda, Kaffrine et Tamba. «Malgré son absence du pays, Macky Sall mobilise ses troupes. Il ne veut pas laisser l’APR mourir avec la perte du pouvoir», décrypte L’AS, qui donne l’information dans son édition de ce mardi.

Le journal précise qu’il s’agira pour les émissaires du président des Marron-Beige «de remobiliser et remercier les militants et sans doute les préparer aux combats futurs». L’AS ajoute que «la délégation de Macky Sall va le représenter au Daaka de Médina Gounass. Elle va transmettre le message de l’ancien chef de l’État au khalife».

Réunion du Parti Pastef : Sonko et Diomaye ont dirigé les discussions

La réunion politique du Parti Pastef, qui s’est déroulée samedi dernier, a réuni divers membres du parti, y compris le bureau politique, les députés, les élus locaux, les coordonnateurs départementaux et d’autres représentants. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont dirigé les discussions avec les militants sur une gamme de sujets.

Parmi les points abordés figuraient le financement des activités du parti, y compris la construction d’un siège, les nominations aux postes de direction, et la restructuration de Pastef, rapporte Source A.

Cette restructuration débutera par la tenue d’un Congrès, visant ultérieurement à obtenir une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale.

Cette réunion indiquerait une volonté du Parti Pastef de consolider ses structures internes et de se préparer pour des défis politiques futurs, notamment en vue d’accroître sa représentation au Parlement.

Réglementation secteur foncier : « Nous ferons détruire toutes les constructions illégales » (Dscos)

Les nouvelles autorités du pays ont pris des mesures décisives pour réglementer le secteur foncier et lutter contre les constructions illégales dans plusieurs zones, notamment à Dakar, Thiès, et Saint-Louis. La suspension temporaire des procédures domaniales et foncières vise à examiner attentivement les documents liés aux constructions en cours et à déterminer leur légalité. Mais la Dscos alerte…

Le Directeur de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) a clairement indiqué que les constructions illégales seront détruites, ce qui témoigne d’une volonté ferme d’appliquer les réglementations en vigueur.

« Nous ferons détruire toutes les constructions illégales », a indiqué le colonel Pape Sabouri Ndiaye, le patron de la Dscos dans les Echos.

A Dakar, les constructions concernées sont les travaux sur la Corniche Ouest qui s’étend (du Cap Manuel à Diamalaye en passant Terrou-Bi, la mosquée de la Divinité, l’hôtel King Fahd et la plage de la Bceao) et la Corniche Est qui part du (Cap Manuel à la plage longeant la route de Rufisque en passant par le Palais et le Port de Dakar). La bande des filaos est aussi concernée par cette décision.

Ces mesures, dit-on, sont initiées par le nouveau ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, saisissant le directeur des Impôts et Domaines, dans le but de résoudre les litiges fonciers et de mettre de l’ordre dans ce secteur.

Ces mesures seront-elles une réponse aux préoccupations concernant l’urbanisation non réglementée et les problèmes de propriété foncière dans ces régions ?

En tout cas, la décision de suspendre temporairement les procédures domaniales et foncières indique également une volonté d’examiner de près les processus de délivrance de documents et de veiller à ce qu’ils soient conformes à la loi.

Monnaie : La nouvelle prise de position forte de Ousmane Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a accueilli Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour une réunion axée sur la question de la souveraineté monétaire, en particulier sur le franc CFA.

Au cœur des discussions, Ousmane Sonko a remis en question la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA. « Le fondement de notre programme qui nous a valu l’élection par les Sénégalais tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous nos atouts. C’est pourquoi nous avons initié ce débat avec le président de la Commission de l’UEMOA et sa délégation. Sur le plan statistique, la zone a été particulièrement résiliente et a pu maintenir une croissance correcte. Mais à qui profite cette croissance ? C’est là toute la question et nous pensons qu’une réflexion approfondie doit être menée pour que nos richesses bénéficient réellement à nos populations », a déclaré le Premier ministre.

Ces propos ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop. Lors de son intervention, le président de la Commission de l’UEMOA a confirmé les dires de Sonko. « Ce qui ressort de cette rencontre, c’est une volonté très forte de répondre aux besoins des populations, d’avoir une croissance économique plus forte comme l’a souligné le Premier ministre, mais surtout une croissance économique qui impacte davantage les populations », a-t-il affirmé.

Abdoul Mbaye et Cie décident de « quitter le camp de l’opposition radicale »

Abdoul Mbaye
Abdoul Mbaye

« Quitter le camp de l’opposition radicale » , c’est l’une des décisions phares prises à l’occasion du Conseil national organisé , ce samedi 27 avril 2024, par l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) dirigé par l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye.

Dans une note publiée après son Conseil national, l’ACT de Abdoul Mbaye veut adopter une nouvelle posture politique et réorganiser ses instances. Sur ce, l’ACT estime que «les programmes politiques des partis de l’ancienne opposition, doivent permettre de bâtir une véritable démocratie représentative dont le fondement sera une réelle séparation des pouvoirs », afin de bâtir un nouveau Sénégal.

«Dans cet environnement politique nouveau, le CN a retenu que l’ACT devait adopter une posture politique claire consistant à quitter le camp de l’opposition radicale, à accorder davantage de place à l’émission d’avis et de conseils de contribution, tout en restant sentinelle de la protection des intérêts de nos compatriotes et de leur volonté de voir s’instaurer une gouvernance de type nouveau », indique la note.

Toujours dans le cadre du renforcement du parti, l’ACT annonce une «nouvelle ligne de conduite politique; prépare les prochaines échéances électorales; met un fort accent sur sa démarche visant l’éveil des consciences citoyennes à ce que doit être ‘la politique autrement’ au service de l’intérêt général et non de celui des politiciens ».

Après la Mauritanie et la Gambie, le Président Faye à Bissau ce mardi

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, est attendu, ce mardi 30 avril 2024, en Guinée Bissau, pour une visite de travail et d’amitié. “Ce déplacement, qui fait suite aux premiers voyages du Chef de l’Etat en Mauritanie et en Gambie, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Il traduit, par ailleurs, la place de choix qu’occupe l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye”, renseigne une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG).

La source renseigne que “la Guinée Bissau figure parmi les pays clients du Sénégal en Afrique, avec des exportations estimées, en poids net, à 108 257 tonnes en 2022, soit 55, 201 milliards FCFA (NACE 2022). Ce qui représente une amélioration de +33,5%, par rapport à l’année 2021”.

Douanes : Entrée en vigueur prochaine d’une nouvelle mesure

À partir du 1er mai 2024, la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire pour toute importation de marchandises d’une valeur Free on board supérieure ou égale à 500 000 FCFA et pour tout conteneur personnalisé. Cette annonce qui marque une avancée dans la modernisation douanière a été faite dans un communiqué de la direction générale des douanes publié ce 29 avril. Cette mesure vise à sécuriser les recettes douanières et garantir un traitement équitable des opérateurs, conformément aux standards internationaux. Des exclusions sont prévues pour certains biens spécifiques. Selon la note, la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) n’engendre pas de nouveaux frais et renforce l’efficacité du système douanier « le rendant plus équitable et plus efficace ».
Plus d’informations dans ce communiqué :
Dans le cadre de l’amélioration continue de la qualité du service offerts aux usagers, la Direction générale des Douanes (DGD) informe qu’à compter du 1er mai 2024, la Déclaration préalable d’Importation (DPI) est obligatoire pour toute importation de marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale à cinq cent mille (500.000) francs CFA. Il est de mêmepour tout conteneur personnalisé, quelle qu’en soit la valeur FOB. 
A travers cette mesure, l’Administration des Douanes entend franchir un nouveau pas dans la modernisation de ses procédures et la sécurisation des recettes douanières.
Pour rappel, la DPI est le résultat d’un long processus enclenché depuis plus trois (3) décennies, trente-trois (33) années plus exactement, conformément au décret n°91-1221- du 14 novembre 1991 portant institution d’un Programme de Vérification des Importations (PVI) à travers les contrats Etatdu Sénégal-SGS signé en 1994, puis Etat du Sénégal-COTECNA signé en 2000.
La fin du dernier contrat en date arrivé à échéance le 31 décembre 2020, a ouvert une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris entièrement en charge ce volet essentiel du dédouanement, permettant ainsi à l’Etat d’économiser annuellement 04 milliards de francs CFA et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.
A la faveur de l’arrêté n°003620/MFB/DGD du 15 mars 2021 portant organisation de la DGD, la Direction du Renseignement, de l’Analyse du Risque et de la Valeur (DRAV) a été créée pour prendre ainsi le relais de la société d’inspection COTECNA dans la gestion de la DPI en vue de se conformer avec les meilleures pratiques et standards internationaux, notamment en matière de l’analyse du risque et de souveraineté des données.
En vue d’accompagner cette dynamique innovante de changement, des rencontres régulières d’information et d’échanges se sont tenues depuis novembre 2023 et ont regroupé tous les acteurs du dédouanement (agents des Douanes, commissionnaires en Douane agréés, importateurs/commerçants etc.) autour de la question.
La généralisation de la DPI, qui vient d’être actée, présente plusieurs avantages pour les acteurs de la chaine logistique internationale : 
– une garantie de traitement équitable des opérateurs économiques ( en mettant fin au traitement inégal entre acteur du secteur formel et informel en matière de procédures de dédouanement);
– une disponibilité anticipée des informations et statistiques permettant aux autorités en charge du Commerce de prévoir les stocks de denrées de première nécessité ;
– une analyse du risque mieux structurée en vue de lutter contre la fraude commerciale et sécuriser davantage les recettes douanières ; 
– un respect de la règlementation des changes, notamment l’obligation de domiciliation bancaire pour le règlement des importations d’une valeur supérieure ou égale à 10 millions de francs CFA;
– une plus grande transparence optimale dans la gestion des formalités de dédouanement ; 
– une meilleure visibilité sur la nature, la valeur et le volume des importations de marchandises en direction de notre pays.
Il est à noter que certaines catégories de marchandises et certains types d’importation, du fait de leur caractère spécifique, sont cependant exclus de cette nouvelle procédure. Il s’agit :
– des objets personnels et effets personnels ; 
– des privilèges diplomatiques ; 
– des opérations revêtant un caractère social ( dons et aides à l’Etat ou à la Croix rouge, entre autres) ;
– des véhicules d’occasion.  
Il convient de souligner que la généralisation de la DPI n’impose aucune nouvelle taxation ni frais supplémentaire dans les opérations de dédouanement. Elle n’a également aucune incidence sur le prix de revient des marchandises et donc sur le pouvoir d’achat des consommateurs. 
En revanche, elle renforce la résilience de notre système de dédouanement, en le rendant plus équitable et plus efficace. 
Par ailleurs, la production de la DPI permet de régler les surcoûts liés aux pénalités pour contournement et de renforcer ainsi le partenariat entre la Douane et les acteursdu commerce international. 
L’Administration des Douanes salue l’adhésion massive et spontanée des organisations patronales, des commerçants et industriels, ainsi que des commissionnaires en douanes à cette mesure et renouvelle son engagement à œuvrer au mieux pour une protection optimale de l’économie nationale.
La Division de la Communication et des Relations publiques

Video – Révélation inattendue de Pa Assane sur Aminata Touré à l’assemblée nationale“ Wa APR niogui wadial..

Événements politiques de mars 2021 à février 2024: Justice Sans Frontières lance une pétition pour l’ouverture d’une enquête

Événements politiques de mars 2021
Événements politiques de mars 2021

Pour dire « Non à l’Impunité », « Justice Sans Frontières », dans son rôle de développement et de promotion des projets qui soutiennent les droits de l’homme en vue de la réalisation d’une société juste, a décidé de s’impliquer sur les récents événements qui ont traversé le Sénégal entre mars 2021 et février 2024. L’organisation appelle toute personne éprise de justice, à signer la pétition qui est trouvable sur le lien: https://forms.office.com/r/X65sJA6YVP, pour l’ouverture d’une enquête sur ces événements politiques. 

Justice sans frontières est une organisation non-gouvernementale qui rassemble des avocats bénévoles, les professionnels du droit et des individus passionnés qui croient aux principes des droits humains et sont dédiés à travailler à poursuivre les contrevenants et soutenir les victimes qui n’ont pas accès à la justice, aux niveaux national, régional et international.

Foncier: L’Etat du Sénégal ordonne la suspension des demandes de baux à Dakar, M’bour, Thies et Saint-Louis

L’Etat du Sénégal ordonne
L’Etat du Sénégal ordonne

Sur instructions du ministre des finances, les services des domaines et du cadastre ont suspendu les demandes de baux dans les localités dans la capitale et environs. C’est entre autres Ndiobéne Gandiole ( Saint-Louis), à Mbour 4 Thiès ,Pointe Saréne à Malicounda, dans le département Mbour . 

À Dakar, c’est la Boa , le lotissement de l’entreprise Egbos qui sont concernés de même qu’à Guédiawaye PUD ,  Malika PUD , VDN 3 , le Hangar Pèlerins, et aux Mamelles. Mais également au niveau de l’école des officiers de la gendarmerie nationale de Ouakam, le Lac Rose , Dagua Kholpa, au Termes Sud, au site du recasement 2 de la cité Tobago, à Déni Biram Ndao, et au niveau de la littoral de Dakar. 

Une série de décisions comme celles prises il y’a quelques jours concernant l’arrêt de plusieurs travaux sur le littoral, comme l’a confirmé hier dans une émission, l’architecte, Pierre Goudiaby ATEPA.

Publication des rapports : Birahim Seck interpelle la cour des comptes

Birahim Seck
Birahim Seck

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, a pris la parole ce dimanche pour lancer un appel pressant aux autorités compétentes concernant les rapports en suspens.

Sur sa page X, il a directement interpellé les responsables de la Cour des comptes et de l’Inspection Générale d’État (IGE), les exhortant à respecter la sacralité de la parole présidentielle et à se conformer scrupuleusement à la loi.

Dans son message, Birahim Seck souligne l’importance cruciale de la publication des rapports, affirmant que cela relève de la responsabilité des institutions chargées de ces missions. Il insiste sur le fait que la transparence et le respect des lois sont des piliers essentiels de toute société démocratique.

« Aux responsables de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale d’État (IGE), la préservation de la sacralité de la parole présidentielle vous incombe tout autant que le respect de la loi. Publiez les rapports », a-t-il écrit sur X (Twitter), un appel clair à l’action.

Hommage au Général Moussa FALL ( Par Ibrahima SOW )

Général Moussa FALL
Général Moussa FALL

Il peut arriver, dans la vie d’un Etat, que des épisodes d’instabilité, liés à la contestation du peuple, dégénèrent au point d’entrainer un affaiblissement de l’autorité de l’Etat. Cela témoigne d’une vitalité de la démocratie certes, mais peut aussi apparaitre comme l’expression d’une défaillance de ceux qui dirigent ou de ceux qui s’opposent. La force et la puissance de l’Etat doivent résider dans sacapacité à imposer sa volonté au peuple, quoi que cela coûte ; parce que le peuple ne sait pas toujours ce qu’il veut ni ce qui est bon pour lui. Cela est peut-être une dictature exercée par l’Etat sur ses administrés, mais toute soumission à l’Etat est une dictature subie volontairement. Le grand paradoxe du peuple est de croire qu’il élit un dirigeant pour lui imposer sa volonté, ses caprices, ses désidératas ; il élit plutôt pour se condamner à la soumission, pour subir le joug de celui qui dirige.

De mars 2021 au mois de février 2024, notre pays a connu une épidémie de crises politiques jamais enregistrée dans le passé. Crises qui ont miné tous les secteurs d’activité, parce qu’une certaine opposition les avait entretenues et encouragées en les amplifiant auprès d’une jeunesse désemparée en laquelle couve une haine et une violence inouïes. On a une nouvelle jeunesse, programmée et formatée par le délinquant politique en chef, pour piller, saccager, incendier… et défier l’Etat. Et cette leçon est désormais sue et assimilée. Voilà pourquoi depuis trois ans, les FDS n’ont eu droit à aucun répit pour contenir la furie des jeunes afin de préserver la sécurité et l’autorité de l’Etat.

Dans les grands pays, quand l’Etat s’écroule sous l’effet de crises provoquées par les fossoyeurs de la République, quand la Nation s’affaisse sous l’effet de divisions consécutives au sectarisme, quand lasociété se fragmente et se réduit en lambeaux, c’est dans ces conditions que souvent surgissent ceux que Hegel appelle « des conducteurs d’âmes » ou encore « les grands hommes » qui viennent porter sur leurs frêles épaules, les destinées de leur peuple pour restaurer tout ce qui fut défait, rétablissent la paix et l’ordre avant de s’en aller. Sur le moment, le peuple ne se rend pas compte des actions salvatrices de ces « grands hommes » qui agissent toujours pour le bien des autres. Mais on découvre leur travail titanesque sur le tard, quand arrive le moment des regrets et du désenchantement.

Le Général Moussa FALL fait partie de ces grands hommes dont les actions façonnent l’histoire et la vie de leur peuple. Officier modèle, Soldat accompli, le Général Moussa FALL s’est, pendant trois ans, dévoué entièrement à la cause de l’Etat pour lui servir de rempart contre ses propres fossoyeurs dont les discours irresponsables tendaient vers la désacralisation de la République. Homme cultivé, mesuré et discret, le Gl Moussa FALL est le prototype achevé du chef que tout pays rêve de voir à la tête de son armée. Il a été au service de la tranquillité et de la quiétude de son pays pendant plus de trente ans durant lesquels il a agi pour s’acquitter de son devoir de soldat envers son pays. Ce qui frappe dans la conduite de cet officier, c’est son courage toujours en bandoulière comme la cordelière qui orne sa majestueuse tenue : il ne s’en départit jamais.

Nos nouvelles autorités, alors dans l’opposition, voulaient que le Gl Moussa FALL se range du côté des manifestants en donnant certainement ordre à ses hommes de ne pas intervenir pour encourager les casses et les pillages afin que s’installent le chaos et l’anarchie. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en mars 2021 lors des manifestations durant lesquelles les jeunes auraient pu facilement marcher vers le Palais parce que les manifestants n’ont trouvé presque aucune résistance. Ce furent 48h de désordre indescriptible.

Les trois ans de son Commandement ont prouvé que le Gl Moussa FALL est un homme intègre qui s’acquitte de ses devoirs quoi que cela lui coûte. Il a préservé la sécurité et a maintenu l’ordre jusqu’à la tenue de la présidentielle qui a consacré la victoire du nouveau Président. Pour cette seule raison, il mérite tous les honneurs. S’il avait failli à sa mission de préservation de la sécurité intérieure et que cela débouchait sur l’anarchie, il n’y aurait certainement pas eu d’élection jusqu’à ce jour, et que peut-être même la situation de notre pays serait pire que celles du Mali, du Burkina ou du Niger.

Soyez fier de vous-même et de tout ce que vous avez accompli en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie. Vous êtes venu à temps pour rappeler que les contradictions politiques ne doivent pas déteindre sur la sacralité de l’Etat, parce que vous êtes un républicain attaché à toutes les valeurs qui renforcent la grandeur de notre Nation. Des hommes comme vous doivent être célébrés chaque jour, et montrés en exemple de dévouement à toute nouvelle recrue de l’armée. On ne tarit pas d’éloges quand on veut magnifier tout ce que ce natif de Ngaye Mekhé a accompli de manière belle et bonne. C’est avec plaisir que j’ai d’ailleurs appris le décret qui met fin à ses fonctions de Haut
commandant de la Gendarmerie. Cette joie s’explique par le fait de trouver absurde qu’un grand homme comme lui soit sous les ordres de populistes et d’amateurs qui se croit encore dans l’opposition et qui ignore tout du commandement. Vous êtes plus grand, plus éloquent et plus instruit que ce cercle de syndicalistes des Impôts et domaines dont l’élection constitue la plus grande catastrophe politique de notre pays. Le temps étant le meilleur juge, le peuple s’apercevra très tôt de la grande bêtise qu’elle a commise.

Le Gl Moussa FALL restera à jamais un héros qui a mis sa vie et celle de sa famille en danger, pour sauver son peuple, son pays, sa patrie de toutes les actions posées par une certaine opposition irresponsable et malsaine.

Nous vous remercions Général, et soyez conscient qu’il y a des Sénégalais qui reconnaissent votre travail remarquable à la tête de la Maréchaussée. Vous êtes déjà un grand homme, et vous le resterez toute votre vie. Nous vous savons gré des grands services que vous avez rendus à la Nation.

Ibrahima SOW, professeur de philosophie au lycée de Tivaouane Peulh

Monnaie : La nouvelle prise de position forte de Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a accueilli Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour une réunion axée sur la question de la souveraineté monétaire, en particulier sur le franc CFA.

Au cœur des discussions, Ousmane Sonko a remis en question la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA. « Le fondement de notre programme qui nous a valu l’élection par les Sénégalais tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous nos atouts. C’est pourquoi nous avons initié ce débat avec le président de la Commission de l’UEMOA et sa délégation. Sur le plan statistique, la zone a été particulièrement résiliente et a pu maintenir une croissance correcte. Mais à qui profite cette croissance ? C’est là toute la question et nous pensons qu’une réflexion approfondie doit être menée pour que nos richesses bénéficient réellement à nos populations », a déclaré le Premier ministre.

Ces propos ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop. Lors de son intervention, le président de la Commission de l’UEMOA a confirmé les dires de Sonko. « Ce qui ressort de cette rencontre, c’est une volonté très forte de répondre aux besoins des populations, d’avoir une croissance économique plus forte comme l’a souligné le Premier ministre, mais surtout une croissance économique qui impacte davantage les populations », a-t-il affirmé.

Cour suprême : Bocar Samba Dièye engage des poursuites contre la Banque Atlantique

Bocar Samba Dièye et sa société Faoura SA ont engagé des poursuites contre la Banque Atlantique devant la Cour suprême, réclamant une réparation de plus de 600 milliards de francs pour un litige concernant un prêt non utilisé, mais pour lequel la banque aurait réalisé une hypothèque sur un immeuble évalué à plus de 600 millions, selon les allégations de Dièye.

L’affaire remonte à 2020, lorsque Bocar Samba Dièye avait contracté un prêt auprès de la Banque Atlantique via sa société Faoura SA. Cependant, le prêt n’ayant pas été utilisé, la banque aurait malgré tout procédé à l’hypothèque sur l’immeuble mis en garantie, puis l’aurait vendu, d’après les affirmations de M. Dièye, rapporte Les Echos.

Le commerçant a alors porté l’affaire devant le juge pénal, accusant les directeurs généraux de l’époque ainsi que ceux en poste au moment de sa plainte, et impliquant également la banque en tant que responsable civile pour escroquerie, alléguant qu’ils auraient trompé le juge lors de l’audience d’adjudication.

Malgré la relaxe des directeurs généraux prononcée par le juge correctionnel, ce dernier a souligné la responsabilité de la banque, estimant qu’elle aurait dû savoir que le prêt n’était pas positionné. Le juge d’instance a ensuite condamné la banque à réparer le préjudice subi, en vertu de l’article 457 alinéa 2 du code de procédure pénale.

Cependant, cette décision a été contestée en appel. La Cour d’appel a confirmé la relaxe des directeurs généraux mais a infirmé la décision du juge de première instance, arguant que ce dernier ne pouvait pas d’office invoquer l’article 457 à la place de la partie civile. Cette décision a donc motivé Bocar Samba Dièye à saisir la Cour suprême pour obtenir justice.

Le juge d’appel reconnait pourtant la faute ainsi que le lien de causalité entre la faute et le préjudice subi par Faoura SA. Une décision incompréhensible que le juriste peut comprendre, cependant.

Quoi qu’il en soit, Bocar Samba Dièye et la société Faoura SA ont saisi la Cour suprême pour que justice leur soit rendue.

Transport : Dakar Dem Dikk en grève, les employés en colère contre la direction

Ce lundi matin, les bus Dakar Dem Dikk n’ont pas circulé. Et pour cause, une grève entamée par les syndicalistes de la boîte. Ces derniers fustigent des mesures prises par la direction. D’après Mbaye Diaw, « la direction a rendu des notes de service, annonçant la promotion de certains employés qui battaient campagne pour le directeur lors de la dernière élection ». « Une promotion dans une entreprise doit être basée sur le mérite, la compétence, l’ancienneté. Mais aujourd’hui même ces anciens sont lésés », déclare M. Diaw.

Après cette grève, les employés menacent de passer à la vitesse supérieure si une solution n’est pas trouvée en urgence : « Nous voulons l’annulation des notes de services prises vendredi dernier. Nous n’excluons pas de passer à la vitesse supérieure et d’aller vers une grève illimitée. Nous interpellons le président de la république et son premier ministre ». En plus de dénoncer des promotions jugées partisanes, ces employés de Dakar Dem Dikk, réclament de meilleures conditions de travail et des salaires décents.

Haute trahison : Macky Sall dans le viseur de…

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisagerait-il des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall ? L’actuel président de la République et son Premier ministre n’ont donné aucune indication précise de ce côté-là. Mais un de leurs avocats- et pas des moins illustres-, Me Ciré Clédor Ly, semble plaider en ce sens.

Dans une tribune abondamment reprise dans les médias, «Cri du cœur», la robe noire peste : «Plusieurs actes de dernières minutes ou post-électoraux savamment pensés et froidement exécutés pour des objectifs de déstabilisation socio-économique ne relèvent pas seulement de l’inélégance ou de l’indélicatesse princière, mais de la haute trahison et méritent une mise en accusation, en raison des conséquences désastreuses qu’ils induisent si la nouvelle gouvernance ne trouve une parade.»

Me Ly fait référence aux décisions de Macky Sall prises à quelques encablures du terme de son mandat et bénissant, notamment l’attribution de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, la nomination de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, l’élargissement de la liste des ayants droit au passeport diplomatique.

La deux premières ont été annulées, respectivement, par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) et le Président Diomaye Faye. La troisième a poussé les nouvelles autorités à prendre des mesures conservatoires qui soumettent son application à certaines conditions.

«En s’attaquant à l’anarchie juridique et aux injustices enrobées d’une fausse légalité par le pouvoir battu démocratiquement à plate couture, lors des dernières élections, le tandem Diomaye-Ousmane, qui a commencé par abroger les décrets de la dernière heure, a donné un signal fort sur le sort réservé à tous les actes administratifs et contractuels qui lèsent les intérêts des citoyens, ne sont pas compatibles avec la bonne gouvernance et les intérêts de la nation, ou puent la corruption à mille coudées, le délit d’initiés, le népotisme ou le favoritisme», charge l’avocat dans sa tribune.

Et comme pour annoncer une traque contre Macky Sall, qui s’est établi au Maroc après la fin de son mandat et a déjà arboré sa casquette d’envoyé spécial du Pacte de Paris, Me Ciré Clédor Ly d’ajouter : «L’Amérique et l’Occident, le monde arabe et le monde asiatique ainsi que les gouvernants africains, ont le devoir de ne protéger personne sous peine de complicité et de recels de malfaiteurs […].»

Réforme des institutions : Le président Faye invité à appliquer les recommandations du « Pacte national de bonne gouvernance démocratique »

Des associations de la société civile réunies autour du collectif Sursaut citoyen et demain Sénégal, ont déclaré, ce dimanche, attendre du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye l’application des recommandations contenues dans le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique » issu des Assises nationales tenues du 1er juin 2008 au 24 mai 2009 et portant sur une « réforme des institutions ».

Le collectif, qui dit avoir envoyé une lettre au président de la République dans ce sens, est prêt à mobiliser des intellectuels afin d’accompagner les décideurs dans la mise en œuvre des recommandations dudit pacte.

Selon ces membres de la société civile, le Bassirou Diomaye Faye, alors candidat à la Présidentielle du 24 mars dernier, est signataire.

« Nous avons adressé une lettre au président de la République Bassirou Diomaye Faye pour une rencontre d’échanges, afin de l’inviter à la mise en œuvre du ‘Pacte national de bonne gouvernance démocratique’», a notamment déclaré Mamadou Ndoye, un des membres fondateurs du collectif Sursaut citoyen et demain Sénégal. Des propos repris par Pressafrik.

Il a, à cet effet, rappelé, en présence de plusieurs membres du collectif, que « ce pacte vise la refondation des institutions pour l’approfondissement et la pérennisation de la démocratie, de l’État de droit, de la gouvernance responsable et de la centralité du citoyen ».

Ainsi, dans l’optique de la concrétisation du pacte, le collectif dit avoir développé deux axes de stratégie, dont le premier consiste à obtenir l’adhésion des segments les plus importants des forces vives de la nation et de l’opinion publique en général ».

S’agissant du deuxième axe, « une stratégie de veille est prévue allant dans le sens d’une vigilance constante en vue de l’application du pacte et de tenir informé l’opinion sur le processus de prise de décision », a indiqué Mamadou Ndoye.

À l’en croire, l’objectif, dans cette stratégie de veille, consiste à détecter à temps les signaux de menace pour le pacte.

Barthélémy Dias et président Bassirou Diomaye Faye, les raisons d’une audience au Palais

Lors de la séance du conseil municipal de la Ville de Dakar qui s’est tenue le vendredi 26 avril, le Maire Barthélémy Dias a exprimé son intention de solliciter une rencontre avec le nouveau Président nouvellement installé, Bassirou Diomaye Faye.

Cette démarche vise à présenter au Chef de l’État les grandes lignes de sa politique municipale ainsi que les obstacles rencontrés dans l’administration de la ville. Cette initiative s’inscrit dans une continuité de la pratique de Barthélémy Dias, qui avait déjà adopté cette approche avec l’ancien Président Macky Sall.

Outre cet aspect politique majeur, Barthélémy Dias a informé les membres du conseil de ses récentes interactions avec les responsables de Ageroute et de l’Agence française de développement (Afd), dans le cadre des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’Été 2026 qui se dérouleront à Dakar. Il a annoncé l’organisation prochaine d’un atelier d’information pour mieux imprégner les différentes parties prenantes des enjeux et de l’organisation de cet événement international.