Accueil Blog Page 29

« Ce que le Président Diomaye Faye nous a confié », (député de Pastef)

Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta
Bassirou Diomaye Faye à Nafi Ngom Keïta

Après sa prestation de serment, le 2 avril, au CICAD, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Le député de Pastef, Abass Fall, livre la teneur des discussions dans un entretien accordé au journal Le Témoin. 

« Alors que nous étions au palais avec lui, assis sur la chaise présidentielle, il nous a dit ‘’Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. Nous ne sommes pas là pour prendre la place de qui que ce soit, mais pour travailler. Les priorités sont ailleurs, les Sénégalais attendent autre chose de nous’’ », révèle le parlementaire. 

Abass Fall d’ajouter : « Il nous a également rappelés l’importance de nos comportements. Il a souligné en présence des ministres El Malick Ndiaye et Birame Diop, d’Ousseynou Ly et du protocole, que nous devrons avoir des comportements irréprochables envers les citoyens. »

Selon le responsable politique, le successeur du Président Macky Sall « a aussi insisté sur le fait que les gens étaient morts pour ce projet, et que nous ne devions pas faire preuve d’arrogance ni de suffisance, mais nous concentrer exclusivement sur la satisfaction des besoins et des préoccupations des citoyens 

Pour Abass Fall, la justice fait également partie des priorités car argumente-t-il : « (Celle-ci) est le fondement d’une société juste et équitable. Dans un pays démocratique comme le nôtre, il est crucial que l’accès à la justice soit accessible à tous et que son application soit perçue comme quelque chose de normal, de routinier. Cela signifie que les procédures judiciaires doivent être transparentes, efficaces et équitables pour tous les citoyens, sans exception ».

Sénégal : Les nouvelles annonces importantes du Premier ministre, Ousmane Sonko

Premier ministre, Ousmane Sonko
Premier ministre, Ousmane Sonko

Conformément aux directives du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a exposé, ce jeudi, en Conseil des ministres, les axes prioritaires autour desquels il compte orienter l’action gouvernementale dans les semaines à venir.

Selon une note du Bureau d’information gouvernementale (BIG), ces mesures urgentes, inspirées des cinq grandes orientations définies par le chef de l’État, vont de la lutte contre la vie chère à la promotion du financement des PME/PMI, en passant par des aspects tout aussi cruciaux tels que la ciblage des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers, la rationalisation des dépenses de l’État, les réformes fiscales, la révision du système de rémunération dans la fonction publique, la campagne agricole de 2024 et le « Programme 100 000 logements ».

Plus précisément, ces mesures visent à « préparer le terrain à la convocation d’un dialogue social en vue de parvenir à un pacte solide pour une stabilité sociale durable », précise-t-on. En premier lieu, le chef du gouvernement a chargé les ministres du Commerce et de l’Industrie, des Finances et de l’Agriculture de lui soumettre, avant le 15 mai 2024, un Plan d’urgence opérationnel de lutte contre la vie chère. Ce plan d’action cible des priorités majeures, notamment la proposition de mesures concrètes pour atténuer la cherté de la vie, avec pour objectif de réduire les prix des produits de première nécessité et de certains services essentiels, ce qui pourrait avoir un impact très positif sur le quotidien des Sénégalais.

« Outre la baisse des prix, le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement comptent procéder à un ciblage plus précis des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers pour lutter efficacement contre la vie chère. Cette action urgente est au cœur du Projet pour un Senegal souverain, juste et prospère, qui prévoit une refonte profonde des subventions étatiques et une meilleure allocation des recettes issues du pétrole et du gaz », indique la note du BIG.

Par ailleurs, les actions prioritaires du gouvernement concernent également les réformes fiscales. Il est souligné que, au-delà de l’équité et de la transparence visées par les autorités, ces réformes fiscales concrétisent un engagement majeur du Projet, consistant à mener des réformes fiscales au service du développement économique et social du Sénégal. Une autre réforme prioritaire concerne le système de rémunération dans la fonction publique afin de le rendre plus cohérent, équitable et soutenable sur le plan budgétaire.

Concernant la campagne de production agricole de 2024, Ousmane Sonko a souligné que l’agriculture doit désormais jouer un rôle prépondérant dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre l’émigration clandestine et la réduction de la pauvreté. Il a également rappelé l’importance accordée par le président Faye au secteur agricole, une priorité reflétée dans le Projet par la doctrine de la souveraineté alimentaire qui guidera dorénavant les interventions de l’État.

Selon la même source, les mesures prioritaires de la feuille de route du gouvernement seront également axées sur la campagne de production agricole de 2024, le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI. « La question du logement demeure l’une des préoccupations majeures des citoyens sénégalais, notamment en ce qui concerne les facilités d’accès à un logement décent, sur quoi le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a particulièrement insisté lors du Conseil des ministres du 24 avril 2024 », souligne le texte, ajoutant que la promotion du financement des PME/PMI s’inscrit également dans la prise en charge des besoins urgents de nos compatriotes.

« En outre, dans le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère, il est prévu la mise en place d’un mécanisme souverain, innovant, inclusif et volontaire de mobilisation des ressources nationales pour soutenir les PME, entre autres mesures fortes préconisées », selon le document du BIG.

Vidéo – Nomination nouveau DG COUD , Maguette Sène Out : Réaction presque unanime des étudiants“liniouy xar

Effet Ousmane Sonko : Cheikh O Talla raconte une anecdote émouvante « bimeu démé Cameroun …» (Vidéo)

Aminata Touré : «Plus de 300 postes à appel à candidatures n’est ni réaliste ni réalisable»

Aminata Touré
Aminata Touré

L’ancienne Première ministre se dit rassurée par les premières décisions en tant que président de la République de Diomaye Faye qu’elle a soutenu dans le cadre de la coalition qui l’a porté au pouvoir le 24 mars dernier. Elles forment, selon elle, «les signes d’une gouvernance différente». «Moins de bling-bling protocolaire, la publication des rapports de contrôle, la ponctualité et l’efficacité exigées aux fonctionnaires, la prise à bras le corps de la question foncière», complète-t-elle.L’ancienne chef du gouvernement s’est confiée sur ce point dans un entretien paru ce vendredi dans L’Observateur et que nous vous proposons ci-dessous en intégralité. Elle y aborde d’autres sujets comme les premières nominations du nouveau chef de l’État, le faible nombre de femmes dans le gouvernement, son absence dans l’attelage dirigé par Ousmane Sonko…Dans cet entretien réalisé via mail, Aminata Touré, ancienne Première ministre et présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi 2024), analyse les premiers actes de gestion du nouveau pouvoir. Candidate recalée à la Présidentielle 2024 et alliée du Président Bassirou Diomaye Faye, Mimi Touré invite les Sénégalais à être patients.
L’Observateur : Vous avez participé à la victoire de Bassirou Diomaye Faye, comment analysez-vous les actes déjà posés jusque-là ?

Aminata Touré : Il faut d’abord se féliciter du fait que notre démocratie a fini par triompher en dépit de tout se qui s’est passé. Le Sénégal a fait la Une de l’actualité mondiale pendant de longs mois et beaucoup d’amis du Sénégal ont eu peur de nous rejoignions le lot des pays africains instables. Finalement, nous avons tous été fiers que le processus démocratique ait été rétabli et que notre réputation démocratique ait été sauve. Comme un roseau, notre démocratie a plié sous le poids des multiples agressions de Macky Sall mais elle n’a pas rompu. Mais hélas, de jeunes compatriotes ont perdu la vie, une cinquantaine selon des organisations de défense des droits humains. Des centaines de détenus ont injustement souffert des affres de la prison pendant des mois. Et toutes ces personnes méritent justice.

Pour en venir directement à votre question, les actes posés par les nouvelles autorités vont dans le bon sens et nous souhaitons plein succès au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier Ministre Ousmane Sonko. Il faut dire qu’ils ne sont là que depuis exactement un mois et il faut quand même leur donner le temps de s’installer. Mais déjà les signes d’une gouvernance différente se manifestent comme moins de bling-bling protocolaire, la publication des rapports de contrôle, la ponctualité et l’efficacité exigées aux fonctionnaires, la prise à bras le corps de la question foncière. Je les encourage à persévérer dans la voie du changement car c’est le vœu de la grande majorité des sénégalais. A mes compatriotes sénégalais, je dirais aussi, comme pour paraphraser l’autre,  nous devons être le changement que nous voulons voir en acceptant de changer de comportements et de mentalités, en respectant davantage les lois et règlements, en privilégiant le travail et en essayant de vivre avec nos moyens car le changement ne se fera pas seulement avec nos dirigeants mais aussi avec tous les secteurs de la Nation afin que le potentiel sénégalais dont on parle tant depuis des décennies se concrétise enfin à travers une productivité accrue, un bien-être partagé dans une  société de bienveillance.

•    Beaucoup s’attendaient à votre nomination dans le nouveau gouvernement, avez-vous été consultée ? Si oui, que vous a-t-on proposé ? Certains alliés de Pastef ont déjà été récompensés par des postes, pourquoi pas vous ?

Je me suis battue pour notre démocratie et mon combat qui a rejoint celui de très nombreux sénégalais a été récompensé par une belle victoire le 24 mars. C’est la meilleure des récompenses. Je suis une militante depuis l’âge de 14 ans et je ne m’engage pas en pensant au poste à occuper sinon le plus simple était de rester à BBY, accepter un 3ème mandat de Macky Sall et continuer à bénéficier des privilèges du pouvoir, à l’Assemblée nationale ou à un autre poste. Je me suis engagée par conviction dans des moments difficiles et quand les sénégalais nous ont donné raison contre le troisième mandat, contre le report de l’élection à dix heures de l’ouverture de la campagne électorale, la satisfaction a été grande. De plus, je pense qu’il est important d’avoir de nouvelles personnalités dans le nouveau gouvernement qui viendront avec une nouvelle énergie et de nouvelles idées. Nous ne sommes là que depuis quatre semaines et nous avons une grande coalition avec des talents multiples qui, je suis sûre, apporteront leurs  contributions à différents niveaux de l’Etat.

•    Les premières nominations effectuées ont suscité une certaine polémique, rappelant l’appel à candidatures promis, quel est votre avis ?

 Dans un monde idéal, l’appel à candidature serait l’idéal mais laissez-moi vous dire qu’à l’heure où on se parle le portefeuille de l’Etat du Sénégal est ainsi composé : vingt (20) sociétés nationales,  vingt(20) sociétés à participation publique majoritaires, vingt quatre (24) sociétés publiques minoritaires, quinze (15) établissements publics à caractère industrie et commercial, trois (3) établissements publics à caractère scientifique et technologique, quinze (15) établissements publics à caractère administratif, un (01) établissement public de formation professionnelle et technique, sept (07) Centre des Œuvres universitaires et sociales, quarante-six (46) agences d’exécutions et de structures administratives similaires ou assimilées, trente-neuf (39) établissements publics de Santé et quatre (4) établissements à caractère spéciale. Soit 188 postes de directions d’agence à pourvoir ! Si on voulait faire passer tous ces postes par appel à candidature dans les règles de l’art dans 2 ans on n’aurait pas fini l’exercice de recrutement, sans compter les directions générales des ministères. Or il y’a urgence à prendre en charge des besoins de sénégalais qui sont fatigués à l’extrême.

•    N’est-on pas entrain de faire face à la réalité, loin des promesses électorales ?

Non, s’éloigner des promesses électorales serait de faire du népotisme, nommer des parents, amis ou militants incompétents. Il a fallu faire preuve de pragmatisme pour remettre rapidement le pays au travail. Certains postes pourraient être mis en appel à candidature, mais mettre TOUS les postes de directions d’agence et de ministères, plus de 300 postes à candidature, ce n’est ni réaliste ni réalisable à cette étape de notre pays où il faut urgemment prendre en charge la campagne agricole qui pointe son nez, le spectre des inondations, la jeunesse qui attend impatiemment, etc. Le plus important et je pense que c’est le cas, c’est de nommer des cadres dont la compétence ne souffre d’aucun doute.

•    Après les premières nominations, d’aucuns parlent déjà de partage du gâteau, est-ce là le signe de la rupture systémique promise ?

Au USA, on parle de l’Administration Biden, de l’Administration Obama ou de l’Administration Trump, cela veut tout simplement dire que quand un président part, il part avec ses collaborateurs qui mettaient en œuvre sa vision et le nouveau président qui arrive arrive avec ses nouveaux collaborateurs. Les deux présidents désignent chacun une équipe de transition et les deux équipes font la passation des dossiers entre le mois de l’élection, novembre et le mois de janvier, mois de l’investiture du nouveau président. Les USA c’est quand même un pays démocratique. Lorsqu’on gagne, on gouverne avec ses compagnons de combat, chacun à son niveau de compétence et d’expertise car ces compagnons sont les plus aptes à mettre en œuvre votre mission et méritent d’être mis aux commandes pour réaliser le changement pour lequel ils se sont battus.  Encore une fois chacun à son niveau de compétence et d’expertise. Ce n’est pas un partage du gâteau mais un partage de responsabilités entre personnes qui partagent une même vision. Vous connaissez un pays où une coalition gagne et ce sont d’autres qui dirigent ? Le plus important c’est de mettre des personnes compétentes et honnêtes.

Il y’a peu de femmes dans le gouvernement et les nominations de directeurs généraux, cela ne vous choque pas ?

Il va falloir effectivement que l’on fasse plus et mieux car il y’a suffisamment de femmes compétentes et engagées dans le pays. J’invite aussi les femmes intellectuelles à s’engager davantage en politique car, comme je l’ai dit plus haut, on gouverne avec ses compagnons de combat. En tout état de cause, je souhaite voir beaucoup plus de femmes dans les prochaines nominations en tant que militante de la parité.  

•    L’attente de la réduction des prix des denrées et du loyer se fait longue.  Pensez-vous que ce soit facile ?

Loin s’en faut ! l’essentiel de notre inflation est importé puisque nous importons presque tout ce que nous consommons donc nous ne contrôlons pas les prix fixés par les pays qui fabriquent les produits que nous choisissons de consommer.  Pour baisser les prix dans l’immédiat, il faudrait subventionner les prix ; pour cela, il faudrait trouver des niches d’économies dans le budget. Donc les mesures de réductions du train de vie de l’Etat, telles que amorcées, sont à saluer et encourager.  Ce n’est pas un exercice simple face au urgences multiples dans tous les secteurs du pays. Il va falloir que nous soyons résilients et j’appelle nos concitoyens qui ont massivement voté pour le changement à accorder leur patience à la nouvelle équipe qui, comme je l’ai dit, n’est là que depuis 4 semaines.

•    Avec la conjoncture économique mondiale et la tension financière au Sénégal, est-ce qu’il sera possible d’agir sur les prix des denrées ?

Je pense que le Président et le Premier ministre ont fait de la question de la réduction du coût des denrées une super-priorité et ils y travaillent. Il ne s’agit pas de faire des annonces politiciennes et de ne pas pouvoir tenir après deux ou trois mois ; c’est pour cela qu’il faut leur laisser le temps de trouver des solutions pérennes. Heureusement que nous ne sommes pas loin de nos premières productions de pétrole et de gaz et qu’avec une bonne gouvernance de nos ressources les sénégalais, les jeunes en particuliers, verront les retombées bientôt.

•    La publication des rapports 2023 de la Cour des comptes et de l’Ofnac a révélé beaucoup de cafards de l’ancien régime, pensez-vous qu’une suite sera réservée à ces rapports ?

Ma réponse sur cette question est invariable : l’impunité en matière de mauvaise gouvernance doit définitivement prendre fin. Je pense qu’en toute sérénité, les lois et règlements en la matière doivent suivre leur cours normal. Que ceux qui ont pris l’argent public rendent compte comme c’est le cas dans tous les pays qui fonctionnent normalement. Je suis pour un audit annuel de tous les organes qui utilisent l’agent public. Ces audits accompagneraient la loi de règlement soumise chaque année par le ministère des Finances à l’Assemblée nationale, loi qui présente la manière dont les budgets votés l’année précédente ont été exécutés.

•    L’avocat Me Ciré Clédor Ly a évoqué la possibilité d’accuser le président Macky Sall de haute trahison, qu’en pensez-vous, sachant que vous avez travaillé avec lui durant près de 10 ans ?

Je dois dire que j’ai été choquée par les tous derniers actes du Président Macky Sall qui dans les tous derniers jours de son mandat a tenu à engager financièrement notre pays à hauteur de centaines de milliards et en signant des décrets tout azimut. On ne fait pas cela à un pays qui vous a tout donné !

•    Le problème de la cohabitation à l’Assemblée nationale est également agité, Pastef n’ayant pas la majorité, à votre avis comment le pouvoir devrait agir ?

Le pouvoir va présenter des projets utiles aux sénégalais et les députés qui ne sont pas des députés de Macky Sall mais des députés du Peuple sénégalais devraient voter les lois qui vont impacter favorablement nos compatriotes. En tout cas, c’est ce que je leur recommande de faire. Macky Sall est parti s’installer au Maroc, nous vivons ensemble au Sénégal et nous nous préoccupons tous ensemble du sort de nos compatriotes d’ici et de la diaspora quelque soient nos obédiences politiques respectives.  

•    Quelle relation entretenez-vous avec le Président et le Premier ministre ? Est-ce qu’ils vous consultent sur certains sujets ?

Nous entretenons de très bonnes relations ; nous nous sommes battus ensembles, nous avons gagné ensemble et nous souhaitons un succès jamais égalé à notre régime afin que toute l’espérance populaire se réalise au niveau de tous les segments de la Nation, tout particulièrement au niveau des jeunes, des femmes et des couches les plus vulnérables de notre pays.

•    Comment voyez-vous votre avenir politique ? Allez-vous rester aux côtés de Pastef ou faire cavalier seul ?
Nous sommes dans notre grande coalition et nous souhaitons que la dynamique unitaire qui nous a porté au pouvoir se renforce et même s’élargisse afin que nous  travaillons ensemble à réaliser nos promesses faites aux sénégalais. 

Campagne agricole 2024 : Voici les 23 décisions issues du Conseil interministériel préparatoire

Premier ministre, Ousmane Sonko
Premier ministre, Ousmane Sonko

Présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi à Diamniadio, le Conseil interministériel consacré à la préparation de la campagne de production agricole a été un riche moment d’échanges entre État et acteurs. Pour le succès de cette campagne 2024, les 23 décisions ci-après ont été prises par le chef du gouvernement de concert avec les acteurs à différentes échelles de la chaîne de valeur. Voici in extenso les 23 mesures issues du conseil interministériel :

Au titre des dettes dues aux opérateurs

Le Premier ministre engage le ministre des Finances et du Budget :

1- à prendre les mesures nécessaires pour : solder la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs pour les campagnes 2021/2022/2023, au plus tard au cours de la semaine du 6 au 10 mai 2024 ; de procéder à un audit de la dette au titre de la campagne agricole 2023-2024 et soumettre à validation un plan d’apurement de la dette validée ; d’organiser des concertations entre, d’une part, les opérateurs et, d’autre part, les banques et l’administration fiscale, en vue de trouver des solutions à l’impact des retards de paiement de la dette de l’État aux opérateurs, en termes d’intérêts de retard imputés par les banques et de pénalités sur le recouvrement des impôts et taxes dus.

Au titre des fournitures de semences, engrais et produits phytosanitaires

Le Premier ministre demande au ministre chargé de l’Agriculture :

2-    À prendre toutes les dispositions requises, pour le démarrage effectif de la distribution des intrants en quantités et en qualité, dans les plus brefs délais, en accordant une attention toute particulière à l’implication active des coopératives et des sociétés de coopératives.

3-    À veiller, en relation avec le ministre des Finances et du Budget, au respect des principes de transparence, d’intégrité, d’économie et d’efficacité, dans l’octroi des agréments, en portant une attention particulière à la solvabilité des Opérateurs.

4-    À renforcer dans les délais requis, les capacités d’intervention de la Direction de la Protection des végétaux, pour la protection des cultures et des récoltes ; accorder une attention particulière à la lutte contre les oiseaux granivores dans les zones de culture de riz.

5-    À assurer, en relation avec le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, et le ministre des Forces armées, chacun en ce qui le concerne, la mise en place des intrants dans les conditions de stricte transparence, auprès des réels ayants droit, en veillant à identifier et à sanctionner tout détournement d’objectif. Un accent particulier devra être accordé, par les services déconcentrés (DRDR et SDDR), au respect strict des critères de choix des Gros producteurs.

6- En relation avec le ministre des Finances et du Budget, à mettre des moyens logistiques à la disposition des directions nationales et des services techniques déconcentrés, et à veiller à la disponibilité sur l’ensemble du territoire national des plannings de distribution des intrants (semences et engrais) auprès de chaque DRDR.

7- En relation avec le ministre des Télécommunications et du Numérique, et dans le strict respect de la réglementation régissant la protection des données personnelles, à instaurer un identifiant (carte d’identité) pour chaque producteur bénéficiaire de la subvention de l’État et pour chaque opérateur fournisseur d’intrants agricoles,  par la mise en place d’une plateforme de gestion et de suivi en temps réel, assurant une traçabilité complète des subventions agricoles, de la définition des objectifs de campagnes, jusqu’aux mises à disposition des intrants aux producteurs, en passant par les notifications aux fournisseurs. 

8- En relation avec le ministre des Forces armées, à redynamiser dans les plus brefs délais, la cellule logistique militaire détachée au sein du ministère de l’Agriculture.

Au titre du matériel agricole

Le Premier ministre engage le ministre chargé de l’Agriculture :

9-    À veiller à fixer des conditions et modalités de cession du matériel agricole récemment acquis par l’État, garantissant la stricte transparence, l’équité, et l’efficacité aux producteurs réels ayant droit en mettant un dispositif de suivi de leur utilisation aux fins et lieux déclarés ; plus spécifiquement, accélérer la distribution du matériel agricole dans la vallée du fleuve Sénégal.

10- Renforcer la dotation en petits matériels agricoles dans le cadre du programme de mécanisation.

11- À commanditer un audit du Programme Intermaq et Sismar d’acquisition et de distribution de matériels agricoles, de magasins de stockage d’intrants agricoles et de chambres frigorifiques.

Au titre des commissions de distribution

Le Premier ministre engage le ministre chargé de l’Agriculture :
12- À diligenter, sécuriser, en relation avec le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, et le ministre des Forces armées, la mise en place des commissions de cession des intrants avec les autorités administratives au plus tard le 13 mai 2024 ;

13- À mettre en place un dispositif de contrôle du respect des règles fixées pour la distribution des intrants aux ayants droit et identifier toute anomalie en vue de sa correction, sans préjudice des mesures à prendre par l’État pour la préservation de ses intérêts.

Au titre des infrastructures de stockage

Le Premier ministre engage le ministre chargé de l’Agriculture :

14- À recenser, en relation avec le ministre des Forces armées, les infrastructures de stockage de semences et d’engrais existantes sous tutelle des différents départements ministériels, et à les mettre à disposition pour la campagne agricole.

Au titre de la mobilisation des financements

Le Premier ministre engage le ministre des Finances et du Budget :
15- À prendre les dispositions appropriées en relation avec le ministre de l’Agriculture, pour permettre la mobilisation par les opérateurs, des financements appropriés de la campagne de production agricole 2024 ;

16- À inscrire dans le budget, les montants requis pour la subvention de 120 milliards retenus pour la campagne de production agricole 2024 ;

17- À entreprendre les concertations nécessaires avec l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEFS), l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (APSFD), La Banque Agricole (LBA), la BNDE et les institutions de microfinance, en vue de leur implication renforcée dans le financement de la campagne de production agricole 2024.

18- À Sensibiliser la BCEAO et le Conseil des ministres de l’Union sur la nécessité d’adapter, dans les meilleurs délais possibles, la réglementation prudentielle applicable aux banques et établissements financiers ainsi qu’aux institutions de microfinance, aux spécificités du secteur agricole.

19- En relation avec le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, mettre en place les conditions d’une intervention accrue des institutions de microfinance y compris celles de petite taille au financement aux campagnes de production et de commercialisation agricoles.

Au titre des moyens logistiques et de leur mutualisation

Le Premier ministre engage le ministre chargé de l’Agriculture :

20- À mutualiser les moyens et les interventions des projets et programmes au niveau local, par une meilleure coordination et synergie d’actions.

Au titre des autres problématiques de renforcement des rendements agricoles

Le Premier ministre engage le ministre chargé de l’Agriculture :

21- Intensifier le programme de phosphatage des sols.

22- Accorder une urgence absolue à la reconstitution, dans les meilleurs délais possibles, du capital en semences sélectionnées d’arachides sous la direction de l’ISRA.

Au titre du suivi de la mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel

Le Premier ministre engage le ministre, secrétaire général du Gouvernement :

23- À assurer, en rapport avec le ministre chargé de l’Agriculture et les ministres concernés, le suivi de la mise en œuvre des mesures ci-dessus retenues, et de lui en faire régulièrement le compte rendu.

Economie: La croissance économique pour 2024 est maintenant projetée à 7,1 % contre 8,3 % (FMI)

FMI au senegal
FMI au senegal

« La croissance économique du Sénégal pour  l’année 2024 est maintenant projetée à 7,1 % contre 8,3 % auparavant, reflétant une activité économique impactée au premier trimestre par le contexte électoral et un démarrage retardé de la production de gaz jusqu’en décembre 2024 », telles sont les prévisions de l’équipe du Fond Monétaire International (FMI), qui vient de boucler son séjour d’une semaine  au Sénégal du 25 avril au 3 Mai. 

Le document du FMI révèle que « des dépenses élevées de subventions à l’énergie (620 milliards de francs CFA, soit 3,3 % du PIB) et d’intérêts sur la dette ont été compensées par des réductions des dépenses d’investissements afin de contenir le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB, conformément à l’objectif du programme ». 

Néanmoins, renseigne le communiqué de l’institution financière, exploité par Dakaractu, « le gouvernement a constitué des réserves de liquidités en prévision de l’élection présidentielle, ce qui a contribué à une augmentation de la dette du gouvernement central (73,4 % du PIB) au-delà du plafond de dette fixé dans le cadre de l’UEMOA. Le déficit du compte courant est resté important (18,8
% du PIB), reflétant la faiblesse persistante des exportations de biens ».

Enfin, l’équipe du Fond Monétaire International (FMI) souligne que ,  » ‘exécution du budget a été marquée par une moins-value au niveau des recettes et un dépassement du coût des subventions à l’énergie par rapport à l’enveloppe budgétaire initiale ». 

Rappelons que l’équipe du FMI, dirigée par M. Edward Gemayel a été reçue en audience par le Premier Ministre Ousmane Sonko, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que de hauts fonctionnaires de l’Administration.

Conseil interministériel sur l’agriculture : Les 23 recommandations du premier ministre, Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Au terme du conseil interministériel sur la préparation de la campagne agricole hivernale 2024, 23 recommandations ont été prises pour guider les interventions de l’État au profit de l’agriculture vers la doctrine de souveraineté alimentaire. Le premier ministre après avoir pris acte des suggestions des techniciens et des ministres concernés a émis des recommandations particulièrement au titre des dettes dues aux opérateurs, des fournitures de semences, des engrais et produits phytosanitaires, du matériel agricole, des commissions de distribution, des infrastructures de stockage, de la mobilisation des financements, des moyens logistiques et de leur mutualisation ainsi qu’au titre du suivi de la mise en œuvre des décisions issues du conseil interministériel.

A. Au titre des dettes dues aux opérateurs :
J’engage Monsieur le ministre des Finances et du Budget :
1. À prendre les mesures nécessaires pour :
– solder la dette de l’Etat vis-à-vis des Opérateurs pour les campagnes 2021/2022/2023, au plus tard au cours de la semaine du 6 au 10 mai 2024,
– procéder à un audit de la dette au titre de la campagne agricole 2023-2024 et soumettre à validation un plan d’apurement de la dette validée.
– organiser des concertations entre, d’une part, les opérateurs et, d’autre part, les banques et l’administration fiscale, en vue de trouver des solutions à l’impact des retards de paiement de la dette de l’Etat aux opérateurs, en termes d’intérêts de retard imputés par les banques et de pénalités sur le recouvrement des impôts et taxes dus.

B. Au titre des fournitures de semences, engrais et produits phytosanitaires
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :
2. A prendre toutes les dispositions requises, pour le démarrage effectif de la distribution des intrants en quantités et en qualité, dans les plus brefs délais, en accordant une attention toute particulière à l’implication active des coopératives et des sociétés de coopératives.

3. A veiller, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, au respect des principes de transparence, d’intégrité, d’économie et d’efficacité, dans l’octroi des agréments, en portant une attention particulière à la solvabilité des Opérateurs.

4. A renforcer dans les délais requis, les capacités d’intervention de la Direction de la Protection des végétaux, pour la protection des cultures et des récoltes ; accorder une attention particulière à la lutte contre les oiseaux granivores dans les zones de culture de riz.
5. A assurer, en relation avec le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, et le ministre des Forces Armées, chacun en ce qui le concerne, la mise en place des intrants dans les conditions de stricte transparence, auprès des réels ayants-droits, en veillant à identifier et à sanctionner tout détournement d’objectif. Un accent particulier devra être accordé, par les services déconcentrés (DRDR et SDDR), au respect strict des critères de choix des Gros producteurs.
6. En relation avec le Ministre des Finances et du Budget, à mettre des moyens logistiques à la disposition des Directions nationales et des services techniques déconcentrés, et à veiller à la disponibilité sur l’ensemble du territoire national des plannings de distribution des intrants (semences et engrais) auprès de chaque DRDR.
7. En relation avec le Ministre des Télécommunications et du Numérique, et dans le strict respect de la règlementation régissant la protection des données personnelles, à instaurer un identifiant (carte d’identité) pour chaque producteur bénéficiaire de la subvention de l’État et pour chaque opérateur fournisseur d’intrant agricole, par la mise en place d’une plateforme de gestion et de suivi en temps réel, assurant une traçabilité complète des subventions agricoles, de la définition des objectifs de campagnes, jusqu’aux mises à disposition des intrants aux producteurs, en passant par les notifications aux fournisseurs.
8. En relation avec le Ministre des Forces Armées, à redynamiser dans les plus brefs délais, la cellule logistique militaire détachée au sein du Ministère de l’Agriculture.

C. Au titre du matériel agricole
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :
9. A veiller à fixer des conditions et modalités de cession du matériel agricole récemment acquis par l’Etat, garantissant la stricte transparence, l’équité, et l’efficacité aux producteurs réels ayant droit en mettant un dispositif de suivi de leur utilisation aux fins et lieux déclarés ; plus spécifiquement, accélérer la distribution du matériel agricole dans la vallée du fleuve Sénégal ;
10. Renforcer la dotation en petits matériels agricoles dans le cadre du programme de mécanisation.
11. A commanditer un audit du Programme Intermaq et Sismar d’acquisition et de distribution de matériels agricoles, de magasins de stockage d’intrants agricoles et de chambres frigorifiques.

D. Au titre des commissions de distribution
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :
12. A diligenter, sécuriser, en relation avec le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, et le ministre des Forces Armées, la mise en place des commissions de cession des intrants avec les autorités administratives au plus tard le 13 mai 2024 ;
13. A mettre en place un dispositif de contrôle du respect des règles fixées pour la distribution des intrants aux ayant-droit et identifier toute anomalie en vue de sa correction, sans préjudice des mesures à prendre par l’Etat pour la préservation de ses intérêts.

E. Au titre des infrastructures de stockage
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :
14. A recenser, en relation avec le ministre des forces armées, les infrastructures de stockage de semences et d’engrais existantes sous tutelle des différents départements ministériels, et à les mettre à disposition pour la campagne agricole.

F. Au titre de la mobilisation des financements
J’engage Monsieur le Ministre des Finances et du Budget :
15. A prendre les dispositions appropriées en relation avec le Ministre de l’Agriculture, pour permettre la mobilisation par les Opérateurs, des financements appropriés de la campagne de production agricole 2024 ;
16. A inscrire dans le budget, les montants requis pour la subvention de 120 milliards retenus pour la campagne de production agricole 2024 ;
17. A entreprendre les concertations nécessaires avec l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Sénégal (APBEFS), l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD), La Banque Agricole (LBA), la BNDE et les institutions de microfinance, en vue de leur implication renforcée dans le financement de la campagne de production agricole 2024.
18. À Sensibiliser la BCEAO et le Conseil des Ministres de l’Union sur la nécessité d’adapter, dans les meilleurs délais possibles, la réglementation prudentielle applicable aux banques et établissements financiers ainsi qu’aux institutions de microfinance, aux spécificités du secteur agricole.
19. En relation avec le Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, mettre en place les conditions d’une intervention accrue des institutions de microfinance y compris celles de petite taille au financement aux campagnes de production et de commercialisation agricole.

G. Au titre des moyens logistiques et de leur mutualisation
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :

20. A mutualiser les moyens et les interventions des projets et programmes au niveau local, par une meilleure coordination et synergie d’actions.

H. Au titre des autres problématiques de renforcement des rendements agricoles
J’engage Monsieur le Ministre chargé de l’Agriculture :
Intensifier le programme de phosphatage des sols.
Accorder une urgence absolue à la reconstitution, dans les meilleurs délais possibles, du capital en semences sélectionnées d’arachides sous la direction de l’ISRA.

I. Au titre du suivi de la mise en œuvre des décisions issues du Conseil interministériel

J’engage le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement :
A assurer, en rapport avec le Ministre chargé de l’Agriculture et les Ministres concernés, le suivi de la mise en œuvre des mesures ci-dessus retenues, et de m’en faire régulièrement le compte rendu.

Vente de kits pour dialyse : Serigne Mboup nie son implication dans l’affaire

Serigne Mboup
Serigne Mboup

Accusé d’avoir participé à la revente de kits pour dialyse, Serigne Mboup et son staff démentent.

La cellule de communication du groupe CCBM a sorti un communiqué pour laver leur président directeur général et apporter des éclaircissements.
«Serigne Mboup n’a jamais été impliqué dans une telle affaire », tranche la cellule. Elle informe que le groupe CCBM ne commercialise pas de matériels médicaux et n’a jamais travaillé dans ce sens avec une quelconque structure sanitaire.
«Carrefour médical est une société agréée et valable pour faire ces genres d’opérations, elle appartient effectivement au frère de Serigne Mboup », déclarent les collaborateurs de Serigne Mboup. 
Ils signalent que ce dernier n’est en aucun cas actionnaire dans les sociétés de ses frères et sœurs et n’a aucune « influence directe ou indirecte vis-à-vis de celles-ci. Ils sont entièrement autonomes », tranchent-ils.

Aminata Touré : «Plus de 300 postes à appel à candidatures n’est ni réaliste ni réalisable»

Aminata Touré
Aminata Touré

L’ancienne Première ministre se dit rassurée par les premières décisions en tant que président de la République de Diomaye Faye qu’elle a soutenu dans le cadre de la coalition qui l’a porté au pouvoir le 24 mars dernier. Elles forment, selon elle, «les signes d’une gouvernance différente». «Moins de bling-bling protocolaire, la publication des rapports de contrôle, la ponctualité et l’efficacité exigées aux fonctionnaires, la prise à bras le corps de la question foncière», complète-t-elle.L’ancienne chef du gouvernement s’est confiée sur ce point dans un entretien paru ce vendredi dans L’Observateur et que nous vous proposons ci-dessous en intégralité. Elle y aborde d’autres sujets comme les premières nominations du nouveau chef de l’État, le faible nombre de femmes dans le gouvernement, son absence dans l’attelage dirigé par Ousmane Sonko…Dans cet entretien réalisé via mail, Aminata Touré, ancienne Première ministre et présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi 2024), analyse les premiers actes de gestion du nouveau pouvoir. Candidate recalée à la Présidentielle 2024 et alliée du Président Bassirou Diomaye Faye, Mimi Touré invite les Sénégalais à être patients.
L’Observateur : Vous avez participé à la victoire de Bassirou Diomaye Faye, comment analysez-vous les actes déjà posés jusque-là ?

Aminata Touré : Il faut d’abord se féliciter du fait que notre démocratie a fini par triompher en dépit de tout se qui s’est passé. Le Sénégal a fait la Une de l’actualité mondiale pendant de longs mois et beaucoup d’amis du Sénégal ont eu peur de nous rejoignions le lot des pays africains instables. Finalement, nous avons tous été fiers que le processus démocratique ait été rétabli et que notre réputation démocratique ait été sauve. Comme un roseau, notre démocratie a plié sous le poids des multiples agressions de Macky Sall mais elle n’a pas rompu. Mais hélas, de jeunes compatriotes ont perdu la vie, une cinquantaine selon des organisations de défense des droits humains. Des centaines de détenus ont injustement souffert des affres de la prison pendant des mois. Et toutes ces personnes méritent justice.

Pour en venir directement à votre question, les actes posés par les nouvelles autorités vont dans le bon sens et nous souhaitons plein succès au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier Ministre Ousmane Sonko. Il faut dire qu’ils ne sont là que depuis exactement un mois et il faut quand même leur donner le temps de s’installer. Mais déjà les signes d’une gouvernance différente se manifestent comme moins de bling-bling protocolaire, la publication des rapports de contrôle, la ponctualité et l’efficacité exigées aux fonctionnaires, la prise à bras le corps de la question foncière. Je les encourage à persévérer dans la voie du changement car c’est le vœu de la grande majorité des sénégalais. A mes compatriotes sénégalais, je dirais aussi, comme pour paraphraser l’autre,  nous devons être le changement que nous voulons voir en acceptant de changer de comportements et de mentalités, en respectant davantage les lois et règlements, en privilégiant le travail et en essayant de vivre avec nos moyens car le changement ne se fera pas seulement avec nos dirigeants mais aussi avec tous les secteurs de la Nation afin que le potentiel sénégalais dont on parle tant depuis des décennies se concrétise enfin à travers une productivité accrue, un bien-être partagé dans une  société de bienveillance.

•    Beaucoup s’attendaient à votre nomination dans le nouveau gouvernement, avez-vous été consultée ? Si oui, que vous a-t-on proposé ? Certains alliés de Pastef ont déjà été récompensés par des postes, pourquoi pas vous ?

Je me suis battue pour notre démocratie et mon combat qui a rejoint celui de très nombreux sénégalais a été récompensé par une belle victoire le 24 mars. C’est la meilleure des récompenses. Je suis une militante depuis l’âge de 14 ans et je ne m’engage pas en pensant au poste à occuper sinon le plus simple était de rester à BBY, accepter un 3ème mandat de Macky Sall et continuer à bénéficier des privilèges du pouvoir, à l’Assemblée nationale ou à un autre poste. Je me suis engagée par conviction dans des moments difficiles et quand les sénégalais nous ont donné raison contre le troisième mandat, contre le report de l’élection à dix heures de l’ouverture de la campagne électorale, la satisfaction a été grande. De plus, je pense qu’il est important d’avoir de nouvelles personnalités dans le nouveau gouvernement qui viendront avec une nouvelle énergie et de nouvelles idées. Nous ne sommes là que depuis quatre semaines et nous avons une grande coalition avec des talents multiples qui, je suis sûre, apporteront leurs  contributions à différents niveaux de l’Etat.

•    Les premières nominations effectuées ont suscité une certaine polémique, rappelant l’appel à candidatures promis, quel est votre avis ?

 Dans un monde idéal, l’appel à candidature serait l’idéal mais laissez-moi vous dire qu’à l’heure où on se parle le portefeuille de l’Etat du Sénégal est ainsi composé : vingt (20) sociétés nationales,  vingt(20) sociétés à participation publique majoritaires, vingt quatre (24) sociétés publiques minoritaires, quinze (15) établissements publics à caractère industrie et commercial, trois (3) établissements publics à caractère scientifique et technologique, quinze (15) établissements publics à caractère administratif, un (01) établissement public de formation professionnelle et technique, sept (07) Centre des Œuvres universitaires et sociales, quarante-six (46) agences d’exécutions et de structures administratives similaires ou assimilées, trente-neuf (39) établissements publics de Santé et quatre (4) établissements à caractère spéciale. Soit 188 postes de directions d’agence à pourvoir ! Si on voulait faire passer tous ces postes par appel à candidature dans les règles de l’art dans 2 ans on n’aurait pas fini l’exercice de recrutement, sans compter les directions générales des ministères. Or il y’a urgence à prendre en charge des besoins de sénégalais qui sont fatigués à l’extrême.

•    N’est-on pas entrain de faire face à la réalité, loin des promesses électorales ?

Non, s’éloigner des promesses électorales serait de faire du népotisme, nommer des parents, amis ou militants incompétents. Il a fallu faire preuve de pragmatisme pour remettre rapidement le pays au travail. Certains postes pourraient être mis en appel à candidature, mais mettre TOUS les postes de directions d’agence et de ministères, plus de 300 postes à candidature, ce n’est ni réaliste ni réalisable à cette étape de notre pays où il faut urgemment prendre en charge la campagne agricole qui pointe son nez, le spectre des inondations, la jeunesse qui attend impatiemment, etc. Le plus important et je pense que c’est le cas, c’est de nommer des cadres dont la compétence ne souffre d’aucun doute.

•    Après les premières nominations, d’aucuns parlent déjà de partage du gâteau, est-ce là le signe de la rupture systémique promise ?

Au USA, on parle de l’Administration Biden, de l’Administration Obama ou de l’Administration Trump, cela veut tout simplement dire que quand un président part, il part avec ses collaborateurs qui mettaient en œuvre sa vision et le nouveau président qui arrive arrive avec ses nouveaux collaborateurs. Les deux présidents désignent chacun une équipe de transition et les deux équipes font la passation des dossiers entre le mois de l’élection, novembre et le mois de janvier, mois de l’investiture du nouveau président. Les USA c’est quand même un pays démocratique. Lorsqu’on gagne, on gouverne avec ses compagnons de combat, chacun à son niveau de compétence et d’expertise car ces compagnons sont les plus aptes à mettre en œuvre votre mission et méritent d’être mis aux commandes pour réaliser le changement pour lequel ils se sont battus.  Encore une fois chacun à son niveau de compétence et d’expertise. Ce n’est pas un partage du gâteau mais un partage de responsabilités entre personnes qui partagent une même vision. Vous connaissez un pays où une coalition gagne et ce sont d’autres qui dirigent ? Le plus important c’est de mettre des personnes compétentes et honnêtes.

Il y’a peu de femmes dans le gouvernement et les nominations de directeurs généraux, cela ne vous choque pas ?

Il va falloir effectivement que l’on fasse plus et mieux car il y’a suffisamment de femmes compétentes et engagées dans le pays. J’invite aussi les femmes intellectuelles à s’engager davantage en politique car, comme je l’ai dit plus haut, on gouverne avec ses compagnons de combat. En tout état de cause, je souhaite voir beaucoup plus de femmes dans les prochaines nominations en tant que militante de la parité.  

•    L’attente de la réduction des prix des denrées et du loyer se fait longue.  Pensez-vous que ce soit facile ?

Loin s’en faut ! l’essentiel de notre inflation est importé puisque nous importons presque tout ce que nous consommons donc nous ne contrôlons pas les prix fixés par les pays qui fabriquent les produits que nous choisissons de consommer.  Pour baisser les prix dans l’immédiat, il faudrait subventionner les prix ; pour cela, il faudrait trouver des niches d’économies dans le budget. Donc les mesures de réductions du train de vie de l’Etat, telles que amorcées, sont à saluer et encourager.  Ce n’est pas un exercice simple face au urgences multiples dans tous les secteurs du pays. Il va falloir que nous soyons résilients et j’appelle nos concitoyens qui ont massivement voté pour le changement à accorder leur patience à la nouvelle équipe qui, comme je l’ai dit, n’est là que depuis 4 semaines.

•    Avec la conjoncture économique mondiale et la tension financière au Sénégal, est-ce qu’il sera possible d’agir sur les prix des denrées ?

Je pense que le Président et le Premier ministre ont fait de la question de la réduction du coût des denrées une super-priorité et ils y travaillent. Il ne s’agit pas de faire des annonces politiciennes et de ne pas pouvoir tenir après deux ou trois mois ; c’est pour cela qu’il faut leur laisser le temps de trouver des solutions pérennes. Heureusement que nous ne sommes pas loin de nos premières productions de pétrole et de gaz et qu’avec une bonne gouvernance de nos ressources les sénégalais, les jeunes en particuliers, verront les retombées bientôt.

•    La publication des rapports 2023 de la Cour des comptes et de l’Ofnac a révélé beaucoup de cafards de l’ancien régime, pensez-vous qu’une suite sera réservée à ces rapports ?

Ma réponse sur cette question est invariable : l’impunité en matière de mauvaise gouvernance doit définitivement prendre fin. Je pense qu’en toute sérénité, les lois et règlements en la matière doivent suivre leur cours normal. Que ceux qui ont pris l’argent public rendent compte comme c’est le cas dans tous les pays qui fonctionnent normalement. Je suis pour un audit annuel de tous les organes qui utilisent l’agent public. Ces audits accompagneraient la loi de règlement soumise chaque année par le ministère des Finances à l’Assemblée nationale, loi qui présente la manière dont les budgets votés l’année précédente ont été exécutés.

•    L’avocat Me Ciré Clédor Ly a évoqué la possibilité d’accuser le président Macky Sall de haute trahison, qu’en pensez-vous, sachant que vous avez travaillé avec lui durant près de 10 ans ?

Je dois dire que j’ai été choquée par les tous derniers actes du Président Macky Sall qui dans les tous derniers jours de son mandat a tenu à engager financièrement notre pays à hauteur de centaines de milliards et en signant des décrets tout azimut. On ne fait pas cela à un pays qui vous a tout donné !

•    Le problème de la cohabitation à l’Assemblée nationale est également agité, Pastef n’ayant pas la majorité, à votre avis comment le pouvoir devrait agir ?

Le pouvoir va présenter des projets utiles aux sénégalais et les députés qui ne sont pas des députés de Macky Sall mais des députés du Peuple sénégalais devraient voter les lois qui vont impacter favorablement nos compatriotes. En tout cas, c’est ce que je leur recommande de faire. Macky Sall est parti s’installer au Maroc, nous vivons ensemble au Sénégal et nous nous préoccupons tous ensemble du sort de nos compatriotes d’ici et de la diaspora quelque soient nos obédiences politiques respectives.  

•    Quelle relation entretenez-vous avec le Président et le Premier ministre ? Est-ce qu’ils vous consultent sur certains sujets ?

Nous entretenons de très bonnes relations ; nous nous sommes battus ensembles, nous avons gagné ensemble et nous souhaitons un succès jamais égalé à notre régime afin que toute l’espérance populaire se réalise au niveau de tous les segments de la Nation, tout particulièrement au niveau des jeunes, des femmes et des couches les plus vulnérables de notre pays.

•    Comment voyez-vous votre avenir politique ? Allez-vous rester aux côtés de Pastef ou faire cavalier seul ?
Nous sommes dans notre grande coalition et nous souhaitons que la dynamique unitaire qui nous a porté au pouvoir se renforce et même s’élargisse afin que nous  travaillons ensemble à réaliser nos promesses faites aux sénégalais. 

Daaka de Médina Gounass : Le président Diomaye Faye réaffirme son engagement à soutenir les valeurs spirituelles et culturelles

Daaka de Médina Gounass : Le président Diomaye Faye
Daaka de Médina Gounass : Le président Diomaye Faye

Le chef de l’État est arrivé en début d’après-midi à Tambacounda, puis il s’est rendu à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, pour une visite de courtoisie au khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba. Il a chaleureusement été accueilli par le saint homme. 
« Le président de la République a saisi cette opportunité pour réaffirmer son engagement à soutenir les valeurs spirituelles et culturelles qui fondent le Sénégal. Il a également salué l’importance du Daaka dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Après son entretien en privé avec le khalife, SEM Bassirou Diomaye Faye a pris part à la prière du vendredi aux côtés du khalife avant de se diriger à Daaka pour prendre part à la cérémonie officielle ».

Campagne agricole: Les Fds désormais impliquées dans la distribution des semences

Premier ministre, Ousmane Sonko
Premier ministre, Ousmane Sonko

L’annonce est faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Lors du conseil interministériel dédié à la campagne agricole 2024-2025 tenu, ce vendredi, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), le chef du gouvernement a indiqué que la distribution des semences sera désormais confiée aux Forces de défense et de sécurité, en plus d’être digitalisée.
« Désormais, les ressources et moyens consentis à l’Agriculture iront à ceux qui la pratiquent. Nous nous y engageons à partir de cette campagne agricole 2024 qui doit être marquée par l’amorce des ruptures en matière d’organisation et de procédures. Ce nouveau dispositif organisationnel va se développer au-delà de cet hivernage, à travers le processus de digitalisation du système de distribution des intrants agricoles et leur sécurisation par les Forces de défense et de sécurité », a-t-il notamment déclaré.
Le Premier ministre a souligné que malgré les investissements massifs alloués au secteur agricole ces dernières années, les résultats escomptés n’ont pas été atteints. « Plus de 310 milliards de F CFA ont été investis entre 2020 et 2023, mais ces ressources n’ont pas pleinement bénéficié aux acteurs agricoles concernés », a-t-il fait savoir lors de son discours. Et dans un souci de restructuration et d’efficacité, le gouvernement prévoit une refonte des mécanismes de subvention et de financement pour garantir une distribution adéquate des semences.
« Cette refonte inclut un virage vers la digitalisation du système de distribution des intrants agricoles, ainsi que la sécurisation de ce processus par les forces de défense et de sécurité », a ajouté Ousmane Sonko, qui a souligné l’importance de cette initiative, la qualifiant de première du genre depuis l’arrivée au pouvoir du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour accompagner cette transition, des sessions de renforcement des capacités seront organisées pour informer et former les acteurs agricoles sur les nouveaux schémas de financement et de distribution. 

VIDÉO – BANDE ANNONCE 2 – ATTRACTION ÉTERNELLE : SAISON 2

Serigne Mboup dément toute implication de la vente de kits pour dialyse

Le PDG de CCBM, Serigne Mboup, est cité par certains canaux d’informations pour une implication présumée dans une affaire de revente de kits pour dialyse.
Je tiens à informer l’opinion, que Serigne Mboup n’a jamais été impliqué dans une telle affaire.
Le groupe CCBM ne vend pas de matériels médicaux et n’a jamais travaillé dans ce sens avec une quelconque structure sanitaire.
Carrefour médical est une société agréée et valable pour faire ces genres d’opération, elle appartient effectivement au frère de Serigne Mboup.
A noter que Serigne Mboup ne détient aucune part des sociétés de ses frères et soeurs et n’a aucune infuence direct ou indirect vis à vis de celles ci. Ils sont entièrement autonomes.

CELLULE COMMUNICATION GROUPE CCBM

(Vidéo)- Baptême de ses jumeaux: Pawlish Mbaye donne le nom de la fille à Bijoux Ngoné et celui du garçon à…

Pawlish Mbaye a baptisé ses jumeaux (un garçon et une fille) ce vendredi à Yoff.

L’humoriste a donné le nom de la fille à Bijoux Ngoné de la 2STV et celui du garçon au Prophète Seydina Mouhamed (PSL).

Toute l’équipe de sanslimites souhaite une longue vie aux deux bouts de chou

Abdoulaye Diouf Sarr dit avoir accompli son devoir à la tête du FONSIS

La composition du nouveau régime Diomaye-Sonko prend forme de jour en jour. En effet, les nominations à la tête des services et directions de l’État s’enchaînent à chaque rencontre du gouvernement nouvellement élu. Le dernier en date, celui du Conseil des Ministres exceptionnels qui s’est tenu, hier jeudi 02 mai 2024.  

Le désormais ex Directeur Général du Fond d’investissement Souverain  Abdoulaye Diouf Sarr dit être satisfait de son séjour à la ladite direction.

« C’est avec le sentiment du devoir accompli que je quitte la Direction Générale du FONSIS. Sentiment empreint d’une sérénité particulière avec notamment la nomination du Directeur Général Adjoint à la tête de la structure. Mon dévoué jeune frère Babacar Gning qui m’a démontré sa compétence tout au long de notre fructueuse collaboration. Je me réjouis de cette promotion interne, qui j’en suis persuadé, sera le premier pas vers le parachèvement des nombreux chantiers entamés ensemble jusque-là », confie-t-il.

L’ancien ministre de la santé à formuler des vœux à l’endroit de son successeur :« Je lui souhaite bonne continuation aux côtés de tous les agents sans exception, avec lesquels nous avons cheminé dans la rigueur et le professionnalisme sous-tendus  par une harmonie fraternelle. Je remercie par la même occasion tous mes collaborateurs de cette dernière décennie, au cours de mes différentes missions pour leur dévouement et engagement à mes côtés », déclare t-il.

Ucad: Les étudiants fêtent le départ de Maguette Sène à la tête du COUD (Vidéo)

Une atmosphère de joie et de célébration a envahi le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) alors que les étudiants se sont rassemblés pour marquer le départ de Maguette Sène de la direction du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD).

Cette jubilation fait suite aux changements de leadership annoncés lors du dernier Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, le jeudi 2 mai 2024.

Vidéo :

Lansana Gagny Sakho à Macky : « Le pauvre, il pense qu’il est toujours Président du Sénégal »

Dans un tweet sur X, Lansana Gagny Sakho remet en question l’image d’ingéniosité associée au nom du Président Macky Sall, arguant que ses initiatives se sont soldées par des échecs retentissants.

« Je ne puis comprendre que l’on puisse aligner le nom Macky Sall avec le terme ingénieux. Tous ses plans foireux ont échoué« , écrit Lansana Gagny Sakho.

« On oublie souvent que cet individu fut un étudiant moyen, un ingénieur moyen, un ministre moyen. Le voir se pavaner à la solde de Macron prouve à souhait qu’il est également un ex-Président moyen. La publication des premiers rapports des corps de contrôle. Président voyou…« , ajoute-t-il.

Pour lui, Macky Sall va activer ses proxy insulteurs comme d’habitude. « Il fait pitié à la limite. Le pauvre, il pense qu’il est toujours Président du Sénégal« , poursuit M. Sakho.

Le PM Ousmane Sonko préside une réunion importante au CICAD ce vendredi matin (vidéo)

Ce vendredi 3 mai 2024, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dirigé la première réunion interministérielle dédiée à la préparation de la campagne de production agricole pour l’année 2024. Cette rencontre, qui s’est tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, a marqué le début d’une série de discussions visant à redéfinir et améliorer les politiques agricoles du Sénégal.

Au cours de cette session, Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement du nouveau gouvernement envers la souveraineté alimentaire, déclarant que « l’agriculture devra mieux jouer son rôle : de rôle prépondérant dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre l’émigration irrégulière et l’éradication progressive de la pauvreté ». Il a exprimé des regrets concernant la gestion antérieure des fonds alloués à l’agriculture, qui n’auraient pas bénéficié aux véritables acteurs du secteur.

Le Premier ministre a également annoncé des changements significatifs dans la distribution des subventions et du financement agricole, insistant sur le fait que les ressources iront désormais directement à ceux qui pratiquent l’agriculture. « Nous nous y engageons à partir de cette campagne agricole 2024 qui doit être marquée par l’amorce des ruptures en matière d’organisation et de procédure », a-t-il promis.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’introduction de mécanismes innovants tels que le crédit-bail pour l’acquisition de matériel agricole et le nantissement des stocks dans les banques locales. Ces mesures visent à réguler les marchés, assurer des prix rémunérateurs aux producteurs et garantir le remboursement des crédits. Une approche orientée vers la chaîne de valeur assurera également des débouchés aux produits agricoles, notamment à travers la promotion de champions nationaux dans les domaines de la transformation, de la conservation et de la commercialisation.

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, le Dr Mabouba Diagne, également présent, a été chargé de dérouler la feuille de route pour l’élaboration de cette nouvelle doctrine de souveraineté alimentaire et de la finaliser rapidement avec la participation active de tous les acteurs concernés.

Cette première réunion a donc fixé les bases d’une réforme profonde du secteur agricole au Sénégal, dans le but de renforcer son rôle dans le développement économique du pays et d’améliorer le bien-être de ses citoyens.

Nomination en CM: Charles Fall quitte la SONES!

Après plusieurs années à la tête de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES), Charles Fall cède sa place à Monsieur Abdoul NIANG, Ingénieur Hydraulicien. Ce dernier a été nommé Directeur Général de la structure lors du Conseil des Ministres de ce jeudi 2 Mai 2024.

L’Artp a un nouveau Boss, Dahirou Thiam!

Ingénieur en Informatique et Télécommunications, Monsieur Dahirou THIAM, vient d’être nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). Il remplace à ce poste Monsieur Abdou Karim SALL, par ailleurs Maire de Mbao. Une décision prise par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, ce jeudi 2 Mai à l’issue du Conseil des Ministres.

Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA): La journaliste Nafissatou Diouf cède son poste à Aminata Sarr

La journaliste Nafissatou Diouf n’est plus la directrice de la société Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA). Elle cède sa place à Madame Aminata SARR, Docteur en Lettres et Sciences Humaines , qui est nommée Directrice générale de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), ce jeudi 2 Mai 2024 lors du Conseil des Ministres.

Dakar Dem Dikk: Assane Mbengue, un homme de l’ombre de Pastef à la tête de la société nationale !

La société nationale Dakar Dem Dikk a un nouveau patron. Il s’agit de Assane Mbengue, titulaire d’un Master II en Administration des Affaires. Il devient le successeur de Ousmane Sylla, à la tête de la société depuis novembre 2023.
Assane Mbengue est par ailleurs, responsable politique du Pastef à Yoff. Souvent au devant de la scène lors de l’organisation de grandes rencontres du parti, Assane Mbengue, un homme de l’ombre se montre souvent discret. Il fait partie des hommes de confiance de Ousmane Sonko dans la commune de Yoff.
La nomination est intervenue ce jeudi lors du conseil des ministres exceptionnel présidé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

Ndeye Rokhaya Thiam devient la nouvelle directrice du COSEC

Madame Ndeye Rokhaya THIAM, Titulaire d’un Master II en Droit International, est nommée Directeur général du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP. Une décision prise, ce jeudi 2 Mai, lors du Conseil des Ministres présidé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

Nomination CM: Babacar Gning remplace Abdoulaye Diouf Sarr au FONSIS

Le Fonsis a un nouveau patron! Monsieur Babacar GNING, Ingénieur en Finances et Stratégie, précédemment Directeur général Adjoint du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOUF SARR.

Me Ngagne Demba Touré nommé Dg de la Société des Mines du Sénégal

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye vient de nommer à l’issue du Conseil des ministres de ce jeudi 2 Mai 2024, Me Ngagne Demba Touré,Titulaire d’un Master II enDroit et Gouvernance des Energies et des Mine au poste de Directeur Général de la Société des Mines du Sénégal. Le greffier remplace à ce poste, Monsieur Ousmane Cissé, renseigne le document.

Ucad: Ndéné Mbodj remplace Maguette Séne au COUD

Le maire de Malicounda, Maguette SENE n’est plus le directeur du COUD, il est remplacé à ce poste par Monsieur Ndéné MBODJ, Maître de Conférences titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar. La nomination a été rendue publique lors du Conseil des Ministres de ce jeudi 2 Mai 2024.

Bradage du Littoral: Alioune Tine apporte la réplique à Me Doudou Ndoye

Alioune Tine apporte la réplique à Me Doudou Ndoye
Alioune Tine apporte la réplique à Me Doudou Ndoye

Après la déclaration de l’ancien ministre de la justice, Me Doudou Ndoye qui s’est prononcé sur la décision des nouvelles autorités portant sur l’arrêt des travaux sur le littoral et la suspension temporaire des procédures domaniales et foncières, Le fondateur de Africa Jom Center ,Alioune Tine a réagi.
Alioune Tine n’est pas en phase avec les propos de Me Doudou Ndoye. Selon lui,« ceux qui disent que le PR ne peut pas arrêter les constructions sur le littoral comme Me Doudou doivent aussi nous dire que les constructions sur le littoral sont illégales. Il s’agit d’un accaparement et d’un usage frauduleux d’espaces collectifs sur lesquels, on ne peut faire un usage privé ou exclusif. Il y a des espaces communs qu’on ne peut en principe, ni vendre ni acheter, nulle part dans le monde, le littoral et le domaine maritime en font partie »,a-t-il dit.

Nominations: « Le Président Diomaye doit encore pourvoir 4000 autres postes… »

Moustapha Diop
Moustapha Diop

Moustapha Diop n’a pas manqué de répondre à certains qui critiquaient le président Diomaye Faye après sa nomination à certains postes lors du dernier conseil des ministres, prétextant qu’il aurait dû recourir à un appel à candidatures. Selon lui, l’actuel président a 4 mille postes à nommer.

Le Directeur général de Waltv et Radio a appelé les gens à faire preuve de patience car, d’après lui, l’actuel président de la République, après les nominations des ministres, du port de Dakar, de l’AIbd, de la RTS, entre autres, a encore plus de 4 mille postes de nomination à pourvoir, tant au niveau national qu’international.

Si l’on fait la différence, jusqu’à présent, il a fait 17 nominations sur 4 mille autres postes à pourvoir. Cela signifie qu’il en reste beaucoup. Il cite Pape Sané : « il m’a informé que c’est Macky Sall qui l’a amené jusqu’à 4 mille. »

Ce qui fait dire à Moustapha Diop, que pendant les 12 ans de règne, Macky Sall avait habitués  à la population, à des nominations à chaque conseil des ministres.

Visites chez les familles religieuses : Le Président Diomaye Faye en déplacement ce vendredi

Le Président Diomaye Faye
Le Président Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Madina Gounass ce vendredi, pour une série d’activités religieuses et de rencontres, a confirmé la présidence. La visite du chef de l’État comprendra la participation à la Grande prière du vendredi à la grande mosquée de la cité religieuse, suivie d’une visite à la retraite spirituelle du Daaka, qui a débuté samedi dernier.

Lors de son séjour, le président Faye aura un entretien avec le khalife Thierno Amadou Tidiane Ba. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tournée continue des familles religieuses entreprises par le président depuis son investiture le 2 avril 2024. Parmi les étapes précédentes de cette tournée, il a visité Touba, Tivaouane, a prié à la la Grande Mosquée de la famille omarienne le vendredi dernier et a rencontré l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, le même jour.

Madiambal Diagne : « Macky Sall a discuté avec Diomaye, ils ont trouvé un terrain d’entente sur… »

Madiambal Diagne : "Macky Sall a discuté avec Diomaye
Madiambal Diagne : "Macky Sall a discuté avec Diomaye

Invité de l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a fait quelques révélations sur les heures qui ont précédé le départ de Macky Sall du Palais. Selon le patron d’Avenir communication, l’ancien président a discuté avec son successeur sur les décrets qu’il a pris concernant les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.

« Le président (Bassirou Diomaye Faye) est au courant. L’ancien président (Macky Sall) a même pris d’autres décrets notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités pour les anciens ministres, il en a discuté avec Diomaye Faye avec qui il a trouvé un terrain d’entente. Cependant, pour les magistrats, Macky Sall n’en a pas discuté avec son successeur », a révélé Madiambal Diagne devant Maimouna Ndour Faye. 
Madiambal Diagne précise cependant que Macky Sall savait que les décrets qu’il prenait quelques jours avant son départ allaient poser problème à l’arrivée des nouveaux dirigeants. 

Palais présidentiel : Tenue du Conseil des ministres, ce jeudi

Conseil des ministres
Conseil des ministres

Exceptionnellement, la traditionnelle réunion du Conseil des ministres se tient ce jeudi 2 mai au palais. Elle n’a pas eu lieu hier mercredi, à cause de la cérémonie de remise des cahiers de doléances des centrales syndicales, à l’occasion de la fête du Travail.

Cette rencontre avec le gouvernement intervient 24 heures après la visite du chef de l’Etat à Mbour 4, à Thiès, où il dit avoir constaté l’ampleur des dégâts par rapport au partage des terres entre hommes politiques.
D’ailleurs, des mesures importantes sont attendues au terme dudit conseil.

Le Président Bassirou Diomaye Faye à Médina Gounass, ce vendredi

Après sa prière à la Grande Mosquée Omarienne vendredi dernier, Bassirou Diomaye Faye sera cette fois-ci à Médina Gounass, dans le Sud-Est du pays.

Selon la Présidence, le chef de l’Etat va effectuer la prière de ce vendredi 3 mai à la Grande mosquée de Médina Gounass.

Le Président de la République se rendra ensuite à la retraite spirituelle du Daaka, où il s’entretiendra avec le Khalife Thierno Amadou Tidiane Ba.

Incendie à Walf : la télé et la radio condamnées à l’arrêt pour…

Un incendie a ravagé le troisième niveau de l’immeuble abritant le groupe Wal fadjri, à Front de terre. «Plateaux de télévision cramés, régie inexploitable, salle serveur endommagée…» : tels sont les dégâts répertoriés par le journal dudit groupe.

Il s’agit de la «plus grande tragédie de l’aventure de Walf», a résumé le PDG de l’entreprise de presse, Cheikh Niass, dans Walf Quotidien.

Avec cet accident, la télé et la radio du groupe fondé par Sidy Lamine Niass n’émettent plus. «Je me demande, ce sera encore pour combien de temps, car le préjudice est énorme», s’inquiète le dirigeant, qui estime celui-ci à des centaines de millions de francs CFA. «Tout l’investissement de base de Walf est parti en fumée. Tout le matériel de Walf est hors d’usage», énumère-t-il.

Mais Cheikh Niass relativise : «Il y a eu beaucoup de dégâts matériels certes, mais, fort heureusement, il n’y a aucune perte en vie humaine. Et cela fait que la situation est moins dramatique.»

Premier voyage hors d’Afrique : un pays d’Asie drague Diomaye Faye

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a dépêché une mission à Dakar, ce mercredi 1er mai. Celle-ci sera conduite par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun. Elle est chargée de remettre au Président Bassirou Diomaye Faye «une invitation» pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sur le thème : «Le futur que nous voulons bâtir».

La révélation est de l’ambassadeur du Sénégal dans ce pays d’Asie, Abdou Salam Diallo, dans un entretien accordé à Le Soleil. Ce dernier souhaite pour que le nouveau chef de l’État réponde à cette invitation de son homologue sud-coréen. «Je suis parfaitement conscient des contraintes liées à la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale et de l’impérieuse urgence de procéder aux réglages qu’elle implique, mais je n’en demeure pas moins un fervent avocat pour ce voyage qui ferait date dans nos relations bilatérales», plaide le diplomate.

Abdou Salam Diallo de poursuivre : «Ce pays qui voue une réelle estime au Sénégal et qui a tant à offrir et à recevoir de notre continent mérite d’être encouragé par une présence significative de nos chefs d’État. Nous ne faisons pas preuve d’agressivité, au sens positif du terme.»

L’ambassadeur signale que la Corée présente un «triple avantage» pour le Sénégal : c’est «d’avoir connu les défis du développement qu’elle a su surmonter en 50 ans, de tenir un portefeuille de technologies et de savoir-faire adapté à nos pays, par exemple, les petits motoculteurs pour de petites surfaces agricoles, et d’une maitrise sans commune mesure des délais de réalisation des projets. Il s’y ajoute que sa capacité de mobiliser des fonds pour financer des projets est remarquable par rapport à d’autres partenaires économiques et financiers».

Décés de Gaston Mbengue : la levée du corps prévue ce Jeudi

Suite au Rappel à Dieu du promoteur Gaston Mbengue, la levée du corps est prévue aujourd’hui à 11h à l’hôpital Principal de Dakar. L’inhumation s’en suivra au cimetière musulman de Yoff.

Les condoléances sont reçues le même jour à la maison familiale aux Maristes.