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Vidéo – Bouba Ndour au gouvernement « On joue avec liberté de Sonko et c’est très dangereux »

Aida Mbodj intronisée “Super Linguère” devant les leaders de Yewwi à Bambey (vidéo)

En meeting à Guediawaye, Aliou Sall lâche des mots forts contre Ousmane Sonko : « Parler de sang… »

L’ancien maire de Guediawaye, Aliou Sall s’est offusqué, selon nos confrères de Pressafrik, de ce qu’il qualifie «d’appel à l’insurrection du leader de Pastef, Ousmane Sonko». D’après le petit frère du chef de l’Etat, Macky Sall, Ousmane Sonko serait «un dictateur… ivre de pouvoir ».

«Le chef de l’Etat a toujours travaillé dans le calme. Mais voilà que nous sommes à quelques mois de la Présidentielle, un homme ivre de pouvoir s’auto-proclame candidat pour devenir président de la République. Les Sénégalais doivent être conscients aujourd’hui, car ils ont un dictateur en face d’eux. Un homme qui parle toujours de sang, qui compte toujours des victimes et qui promet que d’autres vont suivre. Je dis qu’il est temps qu’il arrête», a laissé entendre Aliou Sall, lors d’un meeting vendredi à Guediawaye.

Vidéo – 3 enfants disparus & retrouvés à Medina, le père réagit“ki lén sathieu tenue la sol dagn ko bét mouy..

Le beau geste de Wally Seck envers Tata Ngoné et Aby Ndour : « Samay badiéne lagnou »

Wally Seck est venu soutenir sa sœur Ndiolé Tall lors de son anniversaire. Après quelques morceaux, le Faramaren, remarquant la présence des sœurs de Youssou Ndour, est descendu de la scène pour aller les saluer et faire de beaux témoignages sur elles. « Tata Ngoné est un symbole de la musique sénégalaise, quant à Aby Ndour, on sait très bien la relation qu’elle nouait avec mon père ».

Affaire Prodac – Fou Malade interpelle Mame Mbaye Niang : « Pourquoi quand Birahim Seck a.. » (vidéo)

Sur le plateau de Jakaarlo, Fou Malade a évoqué l’affaire Prodac avec notamment la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.

Seulement pour le chroniqueur de la TFM, Birahim Seck avait été l’un des premiers à interpeller le ministre sur cette question de détournements supposés. Dans le livre : « Lettre au peuple : PRODAC, un destin de 36 milliards de Francs Cfa », il avait cité directement Mame Mbaye Niang. Bien avant Ousmane Sonko donc.

Ce que Malal Talla trouve étrange, c’est pourquoi attendre que le leader de Pastef en reparle pour ester en justice.

“Mon combat contre la maladie”, “Non au troisième mandat”, “Sonko Président” : Lamine Ndiaye lâche ses vérités

Considéré comme l’une des légendes  du théâtre, le comédien Lamine Ndiaye n’est plus à présenter au grand public. Il a écrit les plus belles pages de l’histoire du paysage culturel sénégalai. Malade et absent de la scène, depuis un moment, Lamine Ndiaye se distingue aussi par son franc parler et son engagement. 
L’artiste revendique sa proximité et son soutien à Ousmane Sonko, un des chefs de file de l’opposition, et candidat à la Présidentielle de 2024.
« On me taxe souvent d’être un pro Sonko, j’avoue que je soutiens Ousmane Sonko et je l’assume, martèle-t-il. Ousmane Sonko m’a montré quelque chose que d’autres hommes politiques ne m’ont pas montré. Quand j’étais très malade, il est venu me rendre visite avec des promesses tenues.  Quand j’ai perdu un de mes proches, il est venu me présenter ses condoléances. Il m’a assisté dans les moments les plus difficiles. Il est, donc, de mon devoir d’être reconnaissant envers ce Monsieur », clame-t-il.
Lamine Ndiaye profite, également, de cet entretien pour appeler Macky Sall à renoncer à briguer un troisième mandat. « Macky Sall est un bon président, observe-t-il. Je salue toutes ses belles réalisations à Dakar et sur l’étendue du territoire mais il temps qu’il respecte sa promesse concernant le troisième mandat. Nous voulons la stabilité dans ce pays et seul le président Macky Sall peut éviter que le Sénégal ne sombre dans le chaos. Nous lui donnons le temps de réfléchir d’ici quelques jours pour prendre une décision allant dans le bon sens”.
À rappeler que Lamine Ndiaye est toujours en convalescence.  Il doit aller se soigner  à l’étranger mais les conditions ne sont toujours pas réunies pour lui permettre cela. “Je suis un bon croyant, je laisse tout entre les mains de Dieu”, affirme-t-il. Entretien.

Bouba Ndour au gouvernement « On joue la avec liberté de Sonko et c’est très dangereux »

Bouba Ndour
Bouba Ndour

Alors qu’on pas pas encore fini d’épiloguer sur le procès Ousmane Sonko et Adji Sarr, un autre autre s’abat dans l’espace politico-judiciaire. Le procès entre Mame Mbaye Niang et Ousane Sonko semble être plus dangereux que l’affaire Sweet beauté Spa pour la stabilité du pays. Bouba Ndour, un vrai lanceur d’alerte, préconise le dialogue afin de ne pas faire basculer le pays dans des violences inouïes. 

(Vidéo) Procès avec Mame Mbaye Niang: Françoise Helene Gaye « Sonko est un mauvais exemple Ndax Da Warone Wouyoudji »

(Vidéo) Procès avec Mame Mbaye Niang: Françoise Helene Gaye « Sonko est un mauvais exemple Ndax Da Warone Wouyoudji »
(Vidéo) Procès avec Mame Mbaye Niang: Françoise Helene Gaye « Sonko est un mauvais exemple Ndax Da Warone Wouyoudji »

(Vidéo) « Sonko Souko Néxé Procédure Bi Yeup Mou Bagna Wouyoudji » déclare son avocat dans Ndoumbelane

Avocat Sonko
Avocat Sonko
https://youtu.be/cCKOHmu2rjI

(Vidéo) Les vérités de Khadim Bamba Diagne : « Dossier bo meunti tekk si Sonko sénégalais yi dagne si téy xell »

Khadim Bamba Diagne : jakarlo
Khadim Bamba Diagne : jakarlo

Procès Sonko – Mame Mbaye Niang – Fou Malade : « Macky veut faire de Mame Mbaye son interlocuteur « 

Fou Malade
Fou Malade

Bougane sur le Ter : «Macky Sall a encore démontré qu’il fait passer son parti avant la patrie »

Bougane sur le Ter : «Macky Sall
Bougane sur le Ter : «Macky Sall

Le président du mouvement Gëm sa bopp a apporté la réplique au président Macky Sall qui s’en est pris, à ses détracteurs de l’opposition qui l’ont vertement critiqué au sujet du TER. Ce, après l’article du Figaro révélant que le TER appartient à la SNCFà l’occasion du 2e Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique tenu au CICADSelon Bougane Gueye Dany, le chef de l’Etat devrait porter plainte contre le Figaro et non attaquer les opposants.

Le clash

« L’usure de pouvoir a toujours fait perdre lucidité et discernement aux dirigeants africains. Macky Sall a encore démontré qu’il fait passer son parti avant la patrie », lit-on dans une note de Bougane Gueye Dany, parvenue à la rédaction de Senego.

Plus de retenue

Le leader de Gueum S Bopp recadre le chef de l’Etat. « Il (Macky Sall) profite du 2e Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique tenu au CICAD, pour encore s’attaquer à l’opposition Sénégalaise. Il doit apprendre à faire la part des choses, avoir plus de retenue et d’élégance républicaine », a-t-il plaidé.

L’invite de Bougane

La note ajoute : « sa seule réaction face à cette polémique sur le TER, devrait être une plainte portée contre le journal Le Figaro. C’est ce que l’opposition et le peuple sénégalais attendent. Nous avons juste un problème sur l’opportunité de l’investissement, sa rentabilité et les gros mensonges qui entourent le projet du TER. »

3e Mandat, Vie Chère : Wally Seck se prononce  » je n’ai pas entendu le Président Macky Sall »

Wally Seck : Président Macky Sall
Wally Seck : Président Macky Sall

Waly Seck, invité vendredi de Keur Gi sur la Rfm, s’est prononcé, en ces termes, sur le  troisième mandat prêté au Président Macky Sall. 

L’auteur du nouvel album « Etat d’esprit », qui a esquivé les questions des questions des journalistes, dit délivrer des messages aux jeunes à travers sa musique.

« Le troisième mandat ? Je n’en sais, et je n’ai pas entendu le Président Macky Sall, père de la Nation se prononcer sur la question. Moi non plus,  je ne peux pas me prononcer. On ne doit pas danser plus vite que la musique. Mais en tant que porteur de voix, je préfère délivrer mes messages à travers ma musique. Car, je ne veux pas parler pour parler », a tenu à dire Waly Seck, très prudent sur le sujet.

Et sur la situation tendue du pays, le Faramaren adopte de nouveau la défensive, préférant délivrer ses messages lors de ses concerts à sa « communauté, de peur qu’on travestisse ses propos ».

« Je vais demander conseil à mon entourage », s’est-il dérobé, mais s’empresse de préciser que dans des tubes comme Mbarodi, Galgui et un autre dans son dernier album, il a chanté le chômage des jeunes, la vie chère. « Donc, je communique à travers ma musique », balance t-il tout de go.

DEUXIEME SOMMET DE DAKAR SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE : Le PM Amadou Ba fait un brillant discours

PM Amadou Ba
PM Amadou Ba

DEUXIEME SOMMET DE DAKAR SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE

ALLOCUTION DE

SON EXCELLENCE MONSIEUR AMADOU BA PREMIER MINISTRE

Dakar, le 3 février 2023

  • Mesdames et Messieurs les Représentants des Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
  • Mesdames et Messieurs les Ministres ;
  • Monsieur le Président de la Commission de l’Union africaine ;
  • Madame la Représentante du Président de la Banque africaine de Développement ;
  • Monsieur le Secrétaire Exécutif de l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD ;
  • Madame le Secrétaire Exécutif de la Commission des Nations Unis pour l’Afrique ;
  • Mesdames et    Messieurs les Représentants des Institutions bilatérales régionales et internationales ;
  • Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique ;
  • Honorables invités ;
  • Mesdames et Messieurs, en vos rangs grades et qualités, tous protocoles observés ;

C’est pour moi un grand honneur de présider, au nom de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République et Président en exercice de l’Union africaine, la cérémonie de clôture du 2ème Sommet de Dakar sur le Financement des infrastructures en Afrique.

Cette rencontre, Dakar 2 se tient dans la belle ville de Diamniadio, symbole d’une Afrique qui maintient son élan vers des infrastructures de classe mondiale. Diamniadio est la preuve que les infrastructures jouent un rôle clé dans la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

Au bout de deux journées d’échanges intenses et de partage d’expériences sur la problématique de financement des infrastructures en Afrique, nous arrivons au terme de cette importante rencontre avec des résultats probants.

Avant de poursuivre mon propos, permettez-moi de saluer, le concours de l’Agence de développement de l’Union africaine qui, sous la direction de Mme Nardos Bekele-Thomas a permis indéniablement de faire de cet évènement un véritable succès.

Je voudrais adresser une mention spéciale à la Banque africaine de Développement et au Secrétariat exécutif de la Commission des Nations-unies pour l’Afrique, pour leur contribution à la réussite de cette rencontre de haut niveau.

J’adresse également mes vifs remerciements à toutes les délégations officielles, les panélistes, les universitaires et chercheurs, le secteur privé africain, secteur privé international, les banques, les partenaires, pour votre participation active et votre contribution à l’enrichissement des discussions.

La présence distinguée de vous tous est la marque de l’intérêt (son émergence.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le développement des infrastructures est un moteur essentiel du progrès en Afrique et le Président Macky SALL l’a très tôt compris. Il disait déjà, lors du 1er Sommet de la PIDA tenu à Dakar, le 15 juin 2014, que « L’Afrique doit d’abord compter sur son investissement interne, si elle veut développer les infrastructures dont elle a urgemment besoin ».

Depuis Dakar 1, des améliorations remarquables ont été notées en Afrique.  En effet, la plupart des 16 projets présentés, alors, ont été réalisés ou, sont en phase de l’être.

La tenue de ce 2ème sommet nous montre, sans nul doute, que les infrastructures jouent un rôle clé dans la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

A contrario, le manque d’infrastructures affecte la productivité et augmente les coûts de production et d’échanges, entrave la croissance en réduisant la compétitivité des entreprises et la capacité des gouvernements à mener des politiques de développement économique et social. Ce déficit se traduit également par une baisse de la compétitivité des entreprises et impacte négativement les flux d’investissements étrangers directs vers le continent. Cette situation freine à son tour le développement économique et social du continent.

En Afrique subsaharienne, les enjeux infrastructurels freinent la croissance économique nationale de 2% par an et réduit la productivité de 40%. Seuls 38% de la population africaine ont accès à l’électricité, moins de 10% sont connectés à Internet et seulement 25% du réseau routier africain sont pavés.

Le gap financier pour combler ce manque en services d’infrastructure s’élève à 130-170 milliards de dollars par an.

Pour relever ces défis, les Chefs d’État et de Gouvernement africains ont, à travers la table ronde présidentielle sur le Financement des priorités de l’Afrique en matière d’infrastructures, montré que notre continent dispose encore d’atouts nécessaires et des potentialités énormes.

Pour les leaders, le PIDA 2, adossé à la vision de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, est un programme essentiel pour l’Afrique. Il est composé de 22 projets sectionnés par les communautés économiques régionales et les États Membres, visant à contribuer au développement d’une Afrique prospère et intégrée, fondée sur une croissance inclusive, des emplois décents et un développement durable.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le PIDA 2 est un ambitieux programme, mais il faut le reconnaitre, il y a des obstacles au financement des infrastructures en Afrique.

En effet, face au ralentissement de la croissance de l’économie africaine, conséquence de la guerre en Ukraine et des impacts de la pandémie de COVID-19, nous devons trouver une solution au resserrement des conditions financières mondiales et au risque croissant de surendettement qui affectent le financement des projets d’infrastructures.

A cela s’ajoute, le seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser, mais aussi le coût élevé des primes d’assurance, causé par une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs.

Sur ces différents points, le Président de la République Macky Sall continue de plaider pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export.

Ce paquet de réformes faciliterait l’accès de nos pays aux ressources nécessaires au financement des infrastructures en Afrique. Mais nous devons également apprendre à compter sur nous-mêmes.

Face à ce constat, la qualité des échanges nous prouve à suffisance que le développement des infrastructures contribuera inéluctablement à la réalisation d’un développement durable et inclusif en Afrique.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi, donc de retenir, avec vous, quelques-unes des recommandations très instructives tirées de nos deux jours de travaux, à travers une vision stratégique claire et partagée :

  1. mettre l’accent sur la mobilisation des ressources nationales, le financement du secteur privé et les sources de financement innovantes telles que le financement climatique, les obligations vertes des investisseurs institutionnels et les obligations de la diaspora, entre autres, afin de compléter les ressources publiques, de répondre aux besoins de financement des infrastructures du continent ;
  • créer au sein de l’AUDA-NEPAD un fonds fiduciaire multi donateurs dédié à la préparation initiale des projets PIDA initiés par les États Membres de l’Union africaine avec les contributions des partenaires au développement, des institutions de financement du développement, du secteur privé et des Banques multilatérales de développement ; 
  • exhorter les États Membres à inclure les projets du PIDA dans leurs plans et budgets de développement nationaux et à lier le développement des infrastructures nationales aux infrastructures régionales et continentales ;
  • appeler les Communautés économiques régionales à mener un processus par lequel les corridors de développement intégrés convenus pour les infrastructures deviendront des accords, adossés à des dispositions contraignantes ;
  • exhorter les partenaires au développement, les institutions de financement du développement, les fonds de garantie, les secteurs bancaire et financier à travailler en étroite collaboration avec les institutions régionales et continentales pour parvenir à une synergie et à une cohérence entre les différents mécanismes mondiaux et nationaux de financement des infrastructures ;
  • créer une plate-forme d’investissement PIDA multipartite pour suivre et contrôler la mise en œuvre des projets PIDA en général et ceux du programme d’actions prioritaire 2 en particulier.

Ces recommandations s’intègrent dans ce qui pourrait être considéré, de mon point de vue, comme la « Déclaration de Dakar sur les synergies d’action dans le financement des infrastructures en Afrique.

Pour sa part, le Sénégal, en sa qualité de Président en exercice de l’Union africaine, poursuivra ses efforts de suivi des décisions de notre rencontre, en relation avec les Secrétariats exécutifs de l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, de la Commission des Nations-unies pour l’Afrique et les pays africains.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

A toutes et à tous je renouvelle mes sincères remerciements pour votre collaboration qui nous a permis d’avoir des débats sereins et enrichissants.

En vous souhaitant un bon retour dans vos pays respectifs, je déclare au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall, clos le 2ème Sommet de Dakar sur le Financement des infrastructures en Afrique.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Un chroniqueur tire sur Macky Sall « Ce pays est tout sauf de justice » Les conflits politiques ne doivent pas se régler au tribunal

Macky Sall
Macky Sall

Rapport sur les 29 milliards de Prodac : « Mame Mbaye Niang reconnaît l’existence du Rapport… » (Audio)

Mame Mbaye Niang
Mame Mbaye Niang

Le procès Mame Mbaye Niang-Sonko renvoyé au 16 février prochain, défraie toujours la chronique.

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Selon Abbass Fall, qui s’exprimait vendredi sur la rfm, Mame Mbaye Niang sait bien que le rapport dont parle Ousmane Sonko, et qui l’a épinglé, existe.

« Birahime Seck du Forum civil a même écrit, sur la base du rapport, un livre intitulé, « Le Festin autour du Prodac ».

Ensuite, l’adjoint au maire de Dakar, qui dit n’avoir rien inventer, confirmant le rapport, renvoie les Sénégalais au « Rapport annuel d’activité, du ministère de l’Economie et des Finances, en 2018, à la page 58.

Mieux, poursuit-il, Mame Mbaye Niang dans l’émission ‘Faram Facce’ reconnaît l’existence de ce rapport.

Ecoutez : 

Collectif « Sunu Milliards Du Ress » annonce plainte populaire contre… (Vidéo)

Collectif « Sunu Milliards Du Ress »

En conférence de presse dans un cadre de la place, le Collectif « Sunu Milliards Du Ress » annonce des plans d’action pour la restitution des « milliards détournés par certains barons » de la République.

A cette occasion, le porte-parole du jour, Aliou Sané d’informer qu’une plainte population qui va viser un certain nombre de personnes citées dans « plus d’une trentaine de rapports qui les ont épinglés sans qu’aucune action judiciaire ne soit entreprise en ce sens ».

Ecoutez !

Bopp : Macky Sall inaugure la Grande mosquée de Thierno El Hadji Mouhamadou Saidou Ba (Rta)

Grande mosquée de Thierno El Hadji Mouhamadou Saidou Ba
Grande mosquée de Thierno El Hadji Mouhamadou Saidou Ba

Le président de la République, Macky Sall, a inauguré la Grande Mosquée Thierno El Hadji Mouhamadou Saidou Ba (Rta) sise à Bopp Dakar, ce vendredi 03 février 2023. Ce projet de rénovation et d’extension de la Grande Mosquée de Bopp, s’inscrit dans le Programme Spécial pour les sites religieux du président de la République.

Une première

Le chef de l’Etat a prié à la Mosquée Thierno Mouhamadou Seydou Ba de Bopp en présence du Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba. Macky Sall était accompagné des membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

Les travaux

Les travaux de la Grande mosquée de Bopp qui ont coûté plus de 1,6 milliard FCfa, vont permettre à la mosquée d’accueillir 8 000 personnes, pour une surface de 5300 m².

Rappel

C’est en 1982 que Sergine Abdoul Aziz Sy Dabakh a procédé à la pose de la première pierre de la mosquée et lancé la collecte de fonds pour la construction, jusqu’à ce qu’en 2017, Macky Sall décide de reprendre le projet. La mosquée ouvre ses portes, 41 ans après la pose de la première pierre.

« La France a rejeté la 3e candidature de Macky »: Les révélations de Sire Sy-Vidéo

Sire Sy
Sire Sy

Le président de la République, Macky Sall, a été appelé ce mardi, par son homologue français, Emmanuel Macron pour deux choses: sa position sur le 3e mandat et l’affaire Sweet-beauty.

Selon l’analyste politique, Macron a clairement indiqué à Macky Sall que la France est contre une 3e candidature. Dans le sillage, le journaliste ajoute que le président Français lui a signifié également de trouver une solution amiable concernant l’affaire Adji Sarr et Ousmane Sonko qui peut être source de chaos…

Il a déclaré aussi que cette visite peut être l’avant dernière où la dernière entre les deux chefs d’Etat…

Amnistie pour Karim et Khalifa ? Ismaïla M. Fall offre deux options à Macky Sall

Karim et Khalifa
Karim et Khalifa

Le Ministre de la Justice et garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall a terminé de rédiger le projet d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall suite a l’instruction reçue du chef de l’État en conseil des ministres en septembre 2022.

Le ministre de la Justice, qui n’a pas perdu du temps, a déjà bouclé les travaux. L’Observateur indique au que tous les schémas possibles sont présentés dans le document à soumettre au chef de l’État, Macky Sall.

Ainsi, deux options sont possibles, l’amnistie ou la révision du Code électoral, pour permettre aux deux personnalités de retrouver leurs droits civiques.

Toutefois, la balle est dans le camp du président Macky Sall. Néanmoins, Me Babacar Niang a confié à L’Obs que la révision du Code électoral est « la plus appropriée » d’autant plus qu’a-t-il argumenté : « Il s’agit de condamnations à des peines correctionnelles qui ne sont pas en rapport avec des crimes infamants ».

Au mois de septembre dernier, lors du premier Conseil des ministres du gouvernement dirigé par Amadou BA, le Président Macky Sall avait donné instruction au ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, de trouver des solutions pour que des responsables politiques puissent bénéficier d’une amnistie ou toute autre solution juridique, qui pourraient leur permettre de retrouver l’éligibilité.

Pétrole et gaz : « L’Etat n’a rien à cacher », selon Sophie Gladima

Sophie Gladima
Sophie Gladima

La ministre du Pétrole et des Énergies a pris part, ce vendredi, à un atelier de partage des informations avec les députés de la Commission Énergies et Ressources minérales de l’Assemblée nationale. À cette occasion, Sophie Gladima a tenté de rassurer les parlementaires sur la transparence des contrats pétroliers :  “L’Etat du Sénégal n’a rien à cacher sur les contrats pétroliers. Ils sont en ligne avec l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives. Au  ministère des Énergies et du Pétrole, les réponses sont données à ceux qui viennent poser leurs questions”. 
Comme le chef de l’État, hier, en parlant du Train Express Régional (TER), Sophie Gladima a fustigé les campagnes d’intoxication entourant le gaz et le pétrole. « Ce pays nous appartient et nous devons le préserver, a-t-elle indiqué en s’adressant au Député Abass Fall,  Président de la commission. Nous devons tout faire pour rester dans cette stabilité que nous avons toujours connue et arrêter de nous envoyer certaines expressions qui n’honorent pas le Sénégal. Tout Sénégalais doit se lever et prendre son bâton de pèlerin pour la paix et la stabilité ».
La ministre a par ailleurs martelé que l’objectif final avec l’exploitation du pétrole et du gaz, c’est de contribuer au bien-être des populations : « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables ».

Vidéo – Le Mara de Sonko assomme Mame Mbaye Niang “mo ndieukeu wax que Sonko mo dioutal té kén dieulssi wouko

Communiqué du Ministre de l’Intérieur : La position très ferme du Pastef de Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

A un an de la Présidentielle de février 2024, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome s’est fendu d’un communiqué pour faire savoir aux sénégalais qu’une révision exceptionnelle des listes électorales est prévue.

Quelques jours après, le parti Pastef s’est fendu, ce vendredi 03 février 2023, d’un communiqué pour donner sa position sur cette décision du ministre de l’Intérieur Ousmane Sonko.

« En date du 31 janvier 2023, le Ministère de l’Intérieur a émis un communiqué, pour annoncer une révision exceptionnelle des listes électorales ; certainement pour faire diversion sur le défaut de signature et de publication du décret fixant la date de l’élection présidentielle.

PASTEF LES PATRIOTES tient à souligner que la révision des listes électorales, n’a point besoin d’être annoncée quand rien ne s’oppose à la prise effective des actes administratifs devant permettre à l’administration de démarrer convenablement le processus électoral.

PASTEF LES PATRIOTES exige donc la publication, sans délais, du décret fixant la date de l’élection présidentielle de 2024 et l’ouverture de la revue du code électoral en lieu et place des annonces démagogiques sans impact sur la suite et la clarté du processus électoral.

Contrairement au contenu du communiqué du Ministre de l’intérieur, PASTEF LES PATRIOTES considère que la révision des listes électorales, hors année électorale, est une révision ordinaire conformément aux dispositions de l’article 37 du code électoral.

PASTEF-LES PATRIOTES s’insurge contre cette volonté manifeste du gouvernement de définir, à sa guise, la période de révision dans le dessein de priver des millions de primo-votants de leur droit de vote.

PASTEF LES PATRIOTES exige, en outre la nomination d’un ministre chargé des élections crédible, plus responsable et équidistant des partis et coalitions de partis politiques ainsi celle d’un président de la CENA consensuel afin de garantir un processus électoral ouvert et transparent, gage d’une préservation de la paix civile en amont et en aval de l’élection présidentielle de 2024″ 

Sécurité alimentaire : Gouyar Transport libère un espace de 5 ha au Port Autonome de Dakar pour le stockage de 600.000 tonnes de riz.

Enfin un dénouement heureux entre le Port Autonome de Dakar et la société de transport logistique « Gouyar logistiques ». En effet, le Directeur général du Port Autonome de Dakar, Mountaga Sy, a effectué ce vendredi 03 février 2023 une visite de l’espace de 7 000 m2 situé en zone Nord du Port dénommé ex-Sera. Cet espace a été libéré par l’entreprise Gouyar transports logistiques SARL suite à une décision de justice. 

Selon Mountaga Sy, cet espace va servir à la sécurisation de stocks de denrées de première nécessité. « Une décision a été prise dans la proximité du domaine portuaire sur un espace où on devait stocker 6 000 tonnes de riz qui va correspondre au stock de sécurité nationale pour préserver notre pays des chocs exogènes qu’on a connus ces dernières années et qui peuvent perturber la vie de nos concitoyens », a précisé M. Sy. 

Il explique que c’est la raison pour laquelle le PAD a fléché sur Sera pour libérer 5 hectares afin de préparer une plateforme logistique de stockage de denrées de première nécessité.

Loin de vouloir asphyxier les entreprises et investisseurs, le DG du Port laisse entendre que cette plateforme est un bassin d’emplois de plus de 350 jeunes. « Nous ne sommes pas là pour étouffer des investisseurs sénégalais qui vont de leurs propres efforts injecter leurs moyens financiers. Gouyar logistiques a un personnel de plus de 350 jeunes », mentionne-t-il.

À cet effet, Mountaga Sy a souligné que le PAD a pu trouver un espace qui convient à Gouyar logistiques et cet espace va permettre d’accueillir 600 conteneurs.

Par ailleurs, le directeur général du Port Autonome de Dakar promet d’accompagner la société de logistique et de transport et de sécuriser son contrat avec le PAD.

Pour sa part, le directeur général de Gouyar transports logistiques a exprimé sa satisfaction sur l’accord trouvé avec le Port Autonome de Dakar. Ainsi, il a précisé que son seul souci était de préserver son personnel et de trouver une alternative pour ensuite continuer ses activités.

Mbacké : Le méga meeting de Ousmane Sonko prévu le 10 février

Après avoir tenu un méga meeting à Keur Massar, le parti de l’opposant Ousmane Sonko veut mettre ça encore le vendredi 10 février 2023.

Le parti Pastef vient de déposer au bureau du préfet de Mbacké l’autorisation du méga meeting de Mbacké qui aura lieu le vendredi 10 février 2023 à 15h00 au Boulevard de Ndoyéne.

1er Face à Face Zarko vs Diène Kairé…(Vidéo)

Vidéo – Allahou Akbar: Cheikh Baye Machallah menace Mame Mbaye Niang révèle«ñarel Soko sama kharite la mais»

Vidéo – Mollah Morgun « Ousmane Sonko Bal Nama, Dinako Gueneu Diap Ndakh… »

Un nouveau né dans les médias: Le regard dans vos kiosques

«Le Regard» : votre nouveau journal dans les kiosques à partir du 06 février 2023. Il sera certainement placardé dans les kiosques ce lundi 06 février 2024. Le Regard qui compte enrichir le paysage médiatique sénégalais va paraitre tous les lundis pendant ses deux premiers mois, avant de se transformer en quotidien.

Pour l’heure, le dernier né du groupe Eureka business qui édite le journal en ligne Sunugal24 est un hebdo.

Au regard de la rude concurrence qui mine ce secteur, le Directeur de publication du journal est épaulé par une rédaction composée de journalistes chevronnés dans la presse écrite. Il y’aura également de nouvelles signatures diplômées des écoles de journalisme.

Tabloïd de 12 pages, imprimé en couleur et vendu à 100 francs cfa, Le Regard va offrir à ses lecteurs des informations de première main et des dossiers exclusifs dans différents domaines (culture, politique, économie, société…)

A l’instar des autres supports médiatiques édités par le même groupe, ce journal se veut équidistant des chapelles politiques, autrement dit, le Regard est le regard de tout un chacun.

(Vidéo) – Pape Cheikh Diallo zappe son ex : « Dawalatouma Kya, bénene diéég lay dawal »

Pape Cheikh Diallo a complètement zappé son ex femme. Néanmoins, la journaliste, remplaçante de Thioro Mbar Ndiaye dans Midi Plus, se nomme Kya.

Taquiné par Oustaz Modou Fall, Pape Cheikh a été catégorique, a constaté Kawtef.com. « Je ne conduis plus une Kya, mais plutôt une autre femme », sous-entend-il.

Le Mara de Sonko révèle sa discussion avec Mollah “bimou guéné photo Sonko yi,wonako né sou bayiwoul (Vidéo)

Le Mara de Sonko révèle sa discussion avec Mollah “bimou guéné photo Sonko yi,wonako né sou bayiwoul (Vidéo)

Nafissatou Diallo (PDS) : « Amadou Bâ était tout le temps au Micatti chez Karim Wade »

Dans son nouvel ouvrage, Cheikh Yérim Seck a parlé d’un contact entre Karim Wade et Amadou Ba, quand il faisait sa traversée du désert.

Interrogé par le journal Enquête, Nafissatou Diallo (secrétaire nationale à la communication du Pds) déclare : « Ce que je sais, c’est qu’à l’époque, des gens avaient contacté Karim pour qu’ils se voient ; ce que Karim Wade avait formellement refusé. Il ne l’a jamais rencontré. Parce que comme je l’ai dit avec Mimi Touré, nous ne sommes l’outil de promotion de personne. »

Elle rembobine : Pour Amadou Ba, il oublie tout ce qu’il a vécu avec Karim Wade, parce qu’il était tout le temps au Micatti (ministère dirigé par Karim Wade). Maintenant, quand ça ne va pas, ils veulent l’utiliser pour leur promotion. ‘’Karim dafa am fouleu’’. Il ne l’a jamais accepté. Parce qu’il ne sera l’arme de qui que ce soit. »

« L’ANOCI avait acheté des billets d’avion pour Amadou BA »

Amadou Ba a été membre de la Génération du concret ? Elle répond : « Ce que je sais, c’est que des membres de la Génération du concret nous le disent. Beaucoup qui sont là, qui étaient du cabinet de Wade, ils disent qu’il était tout le temps là-bas »

« Et je vous dis : vous savez, la seule fois où les organes de contrôle ont eu à demander à Karim Wade des justifications, ça avait rapport avec Amadou Ba. Parce que l’Anoci avait acheté des billets d’avion pour Amadou Ba et beaucoup de membres de la DGID pour qu’ils aillent dans le pays du Moyen-Orient pour négocier la levée de la double imposition avec le Sénégal », a-t-elle déballé.

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« Cela nous avait fait gagner beaucoup de milliards. On lui demandait pourquoi l’Anoci a payé les billets. Quand il a répondu, ils ont compris. Parce que c’est l’Anoci qui en était l’initiateur. Pas le Sénégal. C’est la seule fois où on lui a demandé de se justifier sur sa gestion qui a été fouillée de fond en comble. C’est dire qu’ils se connaissaient très bien. »

(Vidéo) : Halima Gadji sur Astou Dione et Cheikh Yérim : « Dama mandou si seuy diambour doumassi dougeul sama lamign »

Halima Gadji n’a pas voulu se prononcer sur la vie privée des autres. Interpellée sur la séparation entre Cheikh Yérim et Astou Dione, l’actrice a préféré prier pour le couple.

« Je préfère ne pas m’en mêler car c’est un problème de couple. Je souhaite que Dieu donne assez de force à Astou pour supporter sa souffrance… », dit-elle.

CICES : Les raisons de la visite de Ousmane Sonko

Attendu au niveau du tribunal de Dakar, Ousmane Sonko en compagnie de son chef de protocole et ses gardes corps se promènent dans les rues de la cité Keur Gorgui. Après le renvoi du procès, le candidat du parti Pastef s’est rendu à la foire de Dakar pour visiter les expositions.

Ousmane Sonko sur l’invitation de l’Alliance pour le Développement et l’Amélioration des Races (ADAM) a fait le tour des exposants. Un autre invité Barthélemy Dias maire de Dakar accompagné des membres de son cabinet se sont invités à la fête.

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Devant les acteurs de l’informations, Barthélemy Dias déclare « nous avons rendu un vibrant hommage au président des éleveurs Fadilou Keita présentement otage d’un régime dictatorial. Nous avons aussi profité de cette tribune pour inviter tous les éleveurs à participer du 1er au 06 mai 2023 au forum mondial de l’Economie sociale, solidaire et circulaire », a informé Barthélémy Dias

Sonko pousse Macky à la faute…et le transforme en dictateur…

Aujourd’hui en Afrique, on oublie les dictateurs historiques qui s’accrochent encore au pouvoir pour braquer tous les projecteurs vers un seul homme, Macky Sall comme s’il était « le diable » des temps modernes. Et cette nouvelle image de Macky Sall est l’œuvre d’Ousmane Sonko qui, avec ces communications agressives, poussent le président dans ses derniers retranchements. Dès que Sonko ouvre la bouche, Macky Sall envoie son ministre de l’Intérieur au charbon. Quartiers barricadés, routes fermées, garde à vue d’activistes et incarcérations d’opposants…Le cocktail d’un dictateur.

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Décidément le Président de la République Macky Sall commet des erreurs qu’Ousmane Sonko et le reste de l’opposition utilisent à leur guise pour mieux le vilipender sur le plan international. Ainsi, chaque sortie d’Ousmane Sonko pousse Macky Sall à faire la faute. Dans ce domaine, le leader de Pastef est devenu le maître du jeu. Car, Macky Sall se voit confiner dans le rôle où il pose ses jalons qu’à partir des agissements de Sonko…

Et, toutes les décisions que prend à partir de ce moment Macky Sall, sont faites pour bloquer Ousmane Sonko. Le leader de Pastef passe ainsi pour celui qui « est blanc comme neige » et Macky Sall pour le « vilain diable aux cornes » aux yeux de la communauté internationale. Macky Sall ne s’est pas adapté à la nouvelle forme d’opposition. Il fait la politique à l’ancienne face à une jeunesse interconnectée…Et, c’est comme ça qu’Ousmane Sonko a réussi à faire passer Macky Sall aux yeux des Européens, pour un dictateur.

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Le débat à l’Assemblée nationale française lors du vote du projet de loi sur la coopération policière entre les deux pays en matière d’extradition, est pour comprendre la gravité de la situation et montrer à quel point Macky Sall a été diabolisé dans les pays occidentaux. Très virulent à l’endroit du Président de la République Macky Sall, le député de la France insoumise, Arnaud Le Gall du haut de la tribune de l’Assemblée nationale française a utilisé toutes les caractéristiques pour faire passer Macky Sall pour un dictateur.

Il soupçonne que le vote de ce projet de loi par l’Assemblée nationale française, à un an de l’élection présidentielle sénégalais devrait fournir à Macky Sall une arme pour mieux réprimer l’opposition et tous ceux qui se dresseront contre sa candidature à un troisième mandat en 2024. Alors que la Constitution le lui interdit, rappelle le député. Arnaud Le Gall lance : « Non, non, car on ne peut ignorer le contexte politique sénégalais marqué par la dérive d’un Président qui réprime et criminalise son opposition » (voir vidéo).

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Le député de la France insoumise en est même allé jusqu’à soutenir que Macky Sall « utilise la tactique du lawfare ». Le comble ! Jamais le terme n’avait été utilisé jusqu’ici contre un Chef d’Etat africain par un homme politique de la France. Dans son édition du 2 octobre 2019, le quotidien français Le Monde explique les origines de ce terme. Selon Le Monde : « Apparu au XVIIe siècle, le terme n’est employé qu’en 1975. Cette tactique, qui vise à instrumentaliser politiquement la justice, est de plus en plus utilisée comme moyen de pression par les gouvernements et les organisations non gouvernementales. » Lawfare est né de la contraction de law (droit, loi) et warfare (guerre, combat) ».

C’est dire le manque de considération de ce député français à l’endroit du Président de la République Macky Sall qui ne fait là que payer les erreurs qu’Ousmane Sonko lui pousse à faire, pour ensuite le faire passer pour un des plus grands dictateurs de ce monde qui instrumentalise la justice pour régler ses comptes avec ses adversaires qui osent se dresser sur son chemin.