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Décès d’un Jakartaman : Le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues monte en créneau et exige la régularisation de leur secteur

Un conducteur de moto-Jakarta a laissé encore sa vie sur le bitume, lundi dernier, à hauteur de l'école Mariama Niass. Un énième accident dont les conducteurs de deux-roues en sont les principales victimes. Une situation déplorable qui attise la colère du président du Réseau sénégalais des organisations d'usagers des deux-roues. En effet, sur iRadio, Mamadou Ndiaye fustige le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport et interpelle l'État pour la régularisation de leur secteur. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », admet-il. Mamadou Ndiaye déplore aussi la cohabitation difficile entre eux et les chauffeurs des autres moyens de transport. Et pour limiter les dégâts, le président du Réseau sénégalais des organisations d'usagers des deux-roues interpelle les autorités en place. « Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire. Avec la mise en circulation aujourd'hui du BRT, le risque d'accident impliquant des motos est plus que jamais élevé. C’est pourquoi j’invite les conducteurs à rester vigilants et à surtout respecter le Code de la route », lance-t-il.

Un conducteur de moto-Jakarta a laissé encore sa vie sur le bitume, lundi dernier, à hauteur de l’école Mariama Niass. Un énième accident dont les conducteurs de deux-roues en sont les principales victimes. Une situation déplorable qui attise la colère du président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues. 

En effet, sur iRadio, Mamadou Ndiaye fustige le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport et interpelle l’État pour la régularisation de leur secteur. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », admet-il.
 Mamadou Ndiaye déplore aussi la cohabitation difficile entre eux et les chauffeurs des autres moyens de transport. Et pour limiter les dégâts, le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues interpelle les autorités en place.
« Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire.   Avec la mise en circulation aujourd’hui du BRT, le risque d’accident impliquant des motos est plus que jamais élevé.  C’est pourquoi j’invite les conducteurs à rester vigilants et à surtout respecter le Code de la route », lance-t-il.

Burkina: des assises nationales fin mai pour décider de la suite de la transition

Burkina Faso
Burkina Faso

Le gouvernement du Burkina Faso, pays dirigé par un régime militaire depuis 2022, a annoncé mardi la tenue les 25 et 26 mai d' »assises nationales », pour décider de la suite de la transition, qui s’achève le 1er juillet.

« Il est convoqué des assises nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou à partir de 8h (GMT et locales) dans la salle de conférence de Ouaga 2000 », indique un communiqué lu à la télévision nationale (RTB), signé par le ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo.
« Les dites assises permettront aux représentants des forces vives de la nation de déliberer sur la suite à donner à la transition, dont la durée impartie par la charte du 14 octobre 2022 court jusqu’au 1er juillet 2024 », a-t-il précisé.
En octobre 2022, juste après le coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré, une charte avait été adoptée lors de premières assises nationales. Elle mettait en place un président, un gouvernement et une assemblée législative, et fixait la durée de la transition à 21 mois.
Les assises de mai réuniront « des représentants de la société civile, des partis politiques, des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés (…) décider s’il faut donner une suite à la transition et quelle sera cette suite », a ajouté le ministre dans un entretien diffusé par la RTB.
Fin avril, l’Assemblée législative de transition (ALT) avait adopté une loi portant sur la convocation d’assises nationales.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI), qui ont fait plus de 20.000 morts et quelque deux millions de déplacés.
Cette dégradation de la situation sécuritaire avait été invoquée pour justifier deux coups d’Etat en 2022. Le premier, fin janvier, avait mené au pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré.
Après avoir renversé le lieutenant-colonel Damiba, le capitaine Traoré souhaitait respecter l’engagement de son prédécesseur, voulant remettre le pouvoir aux civils en organisant des élections à l’été 2024.
Le régime a ensuite fait savoir que la sécurité dans le pays primait sur l’organisation d’élections.

582 interpellations hier nuit : La police fait des rafles à tout va

En perspective de la fête de Tabaski, la police a multiplié ses actions sur l’étendue du territoire national, pour lutter contre la délinquance et la criminalité.

C’est dans ce cadre qu’une nouvelle opération de sécurisation a été déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, de 20 h à 6 h.
Ainsi, plus 700 limiers en tenue et en civil ont été déployés dans les zones criminogènes pour traquer les délinquants. Cette opération coup de poing visant à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens a permis d’interpeller 582 individus, dont 378 pour vérification d’identité, 83 pour ivresse publique et manifeste, 28 pour nécessité d’enquête, un  pour escroquerie, 24 pour détention et trafic de chanvre indien, trois pour destruction de biens appartenant à autrui, un pour défaut de permis de conduire, un pour tapage nocturne, sept pour vagabondage, 14 pour vol, un pour homicide involontaire par accident, quatre pour coups et blessures volontaires, un pour flagrant délit de vol, quatre pour association de malfaiteurs,  deux pour recel, un pour délit de fuite, six pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour conduite en état d’ébriété, deux pour rixe sur la voie publique, six pour racolage, quatre pour usage de produits cellulosiques, deux pour abus de confiance, trois pour détention d’arme blanche sans autorisation administrative, entre autres.

Tabaski : Les 15 mesures du Pm Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le gouvernement a annoncé, mardi à Diamniadio, 15 mesures devant permettre l’approvisionnement suffisant du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour les besoins de la célébration de la fête de Tabaski.
Au terme d’un Conseil interministériel, consacré à la préparation de cette grande fête musulmane, le Premier ministre Ousmane Sonko a engagé le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique ‘’à veiller à l’application (…) des mesures relatives à l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, sans préjudice des règles de sécurité routière’’.
Les gouverneurs devront mettre un accent particulier sur l’identification, l’aménagement et la sécurisation des points de vente avec les commodités requises.
Ousmane Sonko a invité le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en relation avec la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à échanger avec les autorités mauritaniennes et maliennes pour faciliter l’importation de moutons ainsi qu’avec les autorités gambiennes pour le transit du bétail vers les régions sud du pays.
Il a demandé au ministre des Finances et du Budget, en relation avec ses collègues de l’Intérieur et de la Sécurité publique et de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de ”veiller à l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente (…)”.
Le Premier ministre a demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, en relation avec ses collègues de l’Industrie et du Commerce et de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, de ”veiller au respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux, issue des concertations entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, afin d’éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l’approche de la fête’’.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce est invité ‘’à entreprendre les démarches nécessaires auprès des provendiers pour faciliter aux opérateurs l’accès aux aliments usinés, par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés et des points de regroupements du bétail à l’intérieur du pays avant leur convoyage aux points de vente’’.
Il lui a été aussi demandé de ‘’veiller à l’approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation (oignons, huile, pommes de terre notamment) et prendre les mesures idoines pour lutter contre la spéculation’’.
Le chef du gouvernement a engagé les ministre en charge de l’Elevage, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de l’Energie, du Pétrole et des Mines ainsi qu’avec les maires, à ‘’prendre les dispositions nécessaires pour  l’aménagement de points de vente autorisés’’.
Il leur a, en plus, demandé d’assurer la fourniture d’électricité, la mise à disposition de camions citernes d’eau en nombre suffisant, la mise à disposition de tentes, l’aménagement de toilettes en nombre suffisant avec l’entretien requis, le désencombrement des sites et leur nettoyage, le ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
Ousmane Sonko a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de ”mettre en place des points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, des équipes de préventionnistes et de communicants sur la sécurité sanitaire et environnementale’’.
Il a invité le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, en relation avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, à  faire prendre les dispositions idoines par la SONAGED et la Direction du cadre de vie, en vue de procéder, dans les plus brefs délais, au désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et au nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
Le chef du gouvernement a invité le ministre des Finances et du Budget à ”prendre les mesures idoines en vue d’assurer la mise à dispositions des ressources destinées à l’achat de l’aliment de bétail subventionné (….)”.
Le ministre des Finances devra également ”diligenter l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski 2024” et d’analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage au niveau des institutions financières ainsi que des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques à leur profit, assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un (1) an.

100% électrique, 300 000 passagers par jour, 420 milliards F CFA : Tout savoir sur la révolution BRT

BRT
BRT

Le Sénégal a mis en service mercredi à Dakar et dans sa banlieue un réseau de bus 100% électriques censé transformer la mobilité dans la métropole congestionnée.
Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, a assuré que le Bus Rapid Transit (BRT) n’avait pas d’équivalent en Afrique, avec ses bus propulsés à l’électricité et circulant sur des voies réservées dans une agglomération affligée par des embouteillages devenus presque permanents.
« C’est confortable, sécurisé et surtout rapide », a dit Ramata Sow, commerçante de 28 ans, une des premières passagères de ces bus flambant neufs, spacieux et climatisés.
Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a noté le contraste avec certains des transports en circulation: « Ça tranche avec les transports en commun classiques qui ne respectent pas le code de la route », a-t-il dit. « Je ne pensais pas que j’arriverais à Petersen (dans le centre) aussitôt », s’est-il réjoui.
La région de Dakar concentre un quart de la population nationale, avec presque 4 millions d’habitants aujourd’hui et 5 millions anticipés à l’horizon 2030, mais aussi l’essentiel de l’activité économique et 70% des véhicules immatriculés, indique le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), autorité organisatrice des transports du Grand Dakar.
Le parc automobile augmente au rythme annuel de 10%. Le volume des déplacements devrait avoir doublé dans 20 ans, dit le Cetud.
Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement du transport de masse promue par l’ancienne présidence. Le Sénégal a inauguré fin 2021 un train rapide (TER) couvrant 36 km entre le centre de Dakar et la ville nouvelle de Diamniadio. Le train a changé la vie de nombreux banlieusards.
Les travaux du BRT ont été lancés en 2020 sous l’ancien président Macky Sall. Ce dernier l’a inauguré en janvier, mais a quitté la présidence avant la mise en service commerciale.
Celle-ci sera progressive, pour atteindre à terme 300.000 passagers par jour entre Guédiawaye et le centre de la capitale, sur 18 km de voies et un itinéraire parcouru quotidiennement par une multitude de Sénégalais.
Seules 14 des 25 stations sont desservies pour l’instant. Les installations du BRT ont subi de sévères dommages lors des troubles politiques des dernières années.
« A titre de comparaison, le TER, c’est 50.000 voyageurs au quotidien. Le BRT va remplacer des dizaines de milliers de voitures chaque jour. Ça va participer au décongestionnement de la ville de façon spectaculaire », a assuré M. Volant.
Le projet est chiffré à 420 milliards de francs CFA et soutenu financièrement par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et le Fonds vert pour le climat de l’ONU.
L’État sénégalais a concédé l’exploitation et la maintenance du BRT pour 15 ans à Dakar Mobilité, société de droit sénégalais détenue à 70% par la française Meridiam et à 30% par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal. Le concessionnaire a acheté les bus et les bornes de recharge à la société d’État chinoise CRRC.
Les promoteurs promettent un gain de 60.000 tonnes de CO2 par an, alors que la circulation est l’une des principales causes de pollution de l’agglomération.

« Le retour tant attendu de Siré Sy sur Sans limites tv : Une plongée profonde dans les enjeux politiques actuels »

Le chroniqueur préféré des internautes de la chaîne Sans limites tv , Siré Sy fait son comeback . L’analyste politique est certainement très attendu par ses fans et les amateurs de ses analyses pointues. Avec un menu aussi chargé, l’émission « Interrogation » promet d’être captivante et instructive. Les dossiers chauds de la politique et de la gouvernance seront scrutés de près, offrant aux téléspectateurs une perspective éclairée sur les enjeux actuels.

Graines de Changement : L’agriculture, nouveau fer de lance du développement au Sénégal (par Dr Idrissa Doucouré)

Dr Idrissa Doucouré
Dr Idrissa Doucouré

Dans le contexte actuel de la mondialisation, où l’agriculture est de plus en plus reconnue comme un levier crucial pour le développement durable, certains États africains ont pris les devants grâce à l’adoption de politiques agricoles à la fois innovantes et efficaces. Notamment, le Maroc et l’Afrique du Sud se sont illustrés en adoptant des politiques basées sur le modèle d’agrégation agricole, ce qui les positionne comme des références dans ce domaine. Leur expérience accumulée est d’une grande source d’inspiration pour le Sénégal, qui cherche à transformer son secteur agricole en un moteur essentiel de sa croissance économique.

Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, est un exemple éloquent de cette stratégie. Ce plan avait pour objectif de repositionner l’agriculture comme le principal moteur de la croissance économique nationale. Au cœur de ce plan se trouve l’agrégation agricole, une approche visant à structurer le secteur en regroupant les petites exploitations familiales et les grands producteurs autour de projets communs. Ces projets sont coordonnés par un agrégateur, qui joue le rôle d’intermédiaire entre les agriculteurs, les fournisseurs d’intrants, les institutions financières, les industriels et les marchés. Cette approche a permis une augmentation significative de la production agricole, avec une croissance de 15 à 25 %, tout en améliorant la qualité des produits et en facilitant l’accès des petites exploitations aux marchés.

En parallèle, en Afrique du Sud, la politique d’agrégation agricole est intégrée au Comprehensive Agricultural Support Programme (CASP), qui vise à offrir un soutien exhaustif aux agriculteurs. Ce programme met l’accent sur l’intégration des petites exploitations dans des chaînes de valeur agricoles élargies, leur permettant ainsi d’accéder plus facilement aux marchés, aux financements et aux technologies modernes. Cette stratégie a entraîné une augmentation de la productivité estimée à 10 %, tout en améliorant la résilience des petites exploitations face aux fluctuations du marché.

Ces modèles de réussite mettent en évidence l’importance vitale des petites exploitations dans l’économie agricole, en les intégrant dans des systèmes d’agrégation qui renforcent leur capacité de production, de transformation et de commercialisation. Les bénéfices sont considérables : amélioration de la sécurité alimentaire, création d’emplois en grand nombre, augmentation des revenus des agriculteurs, et une contribution significative à l’économie nationale.

Pour le Sénégal, l’adoption d’un modèle similaire nécessite une approche systémique, stratégique et bien structurée. Il est crucial d’identifier des leaders agri-producteurs qui ont les capacités et l’intérêt à soutenir les coopératives communales agricoles pour endosser le rôle d’agrégateurs. Il est également essentiel de s’inspirer des succès modestes déjà obtenus au Sénégal, comme les initiatives Baay Seddo ou le projet du sous-secteur de la banane à l’exportation. Ces pionniers pourraient servir de modèle et de catalyseur pour l’intégration des petites exploitations, qui représentent plus de 70 % de la production agricole du pays.

Le financement est un autre aspect crucial de cette transformation. Des modèles de financement innovants, tels que les contrats de production et le financement intégré, sont nécessaires pour fournir les ressources essentielles à cette transformation. 

La généralisation des assurances agricoles et les récépissés d’entrepôt sont également des instruments qui peuvent offrir plus de sécurité aux institutions de financement. 

Selon nos estimations, il est possible de relever la productivité et la compétitivité de l’agriculture du Sénégal de l’ordre de 165 %, comparativement à ses potentialités actuelles. 

De plus, l’intégration avec le secteur de l’élevage pourrait générer des synergies bénéfiques, en créant des chaînes de valeur intégrées qui maximisent la valeur ajoutée de chaque segment.

En conclusion, le Sénégal se trouve à un tournant décisif. En s’inspirant des succès obtenus par le Maroc et l’Afrique du Sud, et en adaptant ces modèles à son propre contexte, le Sénégal a l’opportunité de révolutionner son secteur agricole. Cela nécessite un engagement ferme de la part de tous les acteurs concernés, une vision claire et une détermination inébranlable. Ensemble, il est possible de transformer les défis en opportunités et de garantir un avenir prospère pour l’agriculture sénégalaise.

Dr Idrissa Doucouré

Président du Conseil Mondial des Investissements & des Affaires, Londres 

PhD en variabilité climatique, Exécutive MBA, Ingénieur en Génie Hydro-agricole

Présidentielle en Mauritanie : Dr Hamedine Lamine Kane dénonce des manœuvres du régime pour bloquer sa candidature

La république islamique de la Mauritanie devra élire dans moins de deux mois, son prochain président pour un mandat de 5 ans. Hamidine Lamine Kane qui a officialisé sa candidature en février dernier, soupçonne des manœuvres de l’actuel régime pour l’empêcher de briguer le suffrage des citoyens mauritaniens le 29 juin prochain.

« Nous assistons à un acte profondément anti-démocratique qui menace le processus électoral et les principes fondamentaux de notre société. Le dépôt des candidatures pour ces élections est imminent, fixé au 15 mai. Cependant, nous avons découvert que le gouvernement, par le biais du ministère de l’Intérieur, exerce des pressions sur les préfets pour qu’ils refusent de valider les signatures nécessaires au parrainage du candidat indépendant Dr Hamedine Lamine Kane » a-t-il fait savoir dans un communiqué lu à la rédaction.

Le candidat Hamidine Lamine Kane considère que »cette tentative flagrante de bloquer la candidature d’un individu légitime est inacceptable et que cela va à l’encontre des valeurs démocratiques que la société mauritanienne se doit de protéger et de promouvoir ». De plus, cette situation est d’autant plus alarmante compte tenu du rôle actif de la Mauritanie en tant que présidente de l’Union africaine. « En tant que pays membre de cette organisation et représentant de ses valeurs, il est impératif que la Mauritanie montre l’exemple en matière de démocratie et de respect des droits politiques de ses citoyens. Nous appelons donc à votre aide précieuse pour faire entendre cette injustice. Nous vous demandons de rapporter cette situation dans vos médias respectifs et de la diffuser largement via vos plateformes. Nous comptons sur votre professionnalisme et votre engagement envers la vérité et la justice pour mettre en lumière cette atteinte à la démocratie en Mauritanie » lit-on dans le communiqué.

Fin de cavale : le lutteur Lac de Guiers 2 arrêté

Le lutteur a été arrêté par la police centrale de Guédiawaye. Le leader de l’écurie Walo, qui était activement recherché, a été cueilli à la cité des enseignants de Guédiawaye et conduit manu militari au commissariat central puis placé en garde à vue, renseigne les Echos.

Toujours d’après la source, le mis en cause était visé par plusieurs plaintes de candidats au voyage en Angleterre. Les plaignants soutiennent lui avoir versé, par le biais de son bras droit nommé A.S. Diagne, des montants qui varient entre 2, 4 et 5 millions de francs CFA. Les fonds en cause tournent autour d’une vingtaine de millions, estime Les Échos.

A.S.Diagne est pour le moment recherché.

Contre les opposants milliardaires, Waly Diouf Bodian demande la reddition des comptes

Une déclaration de Waly Diouf Bodian, nouveau directeur général du port autonome de Dakar. Le Responsable de Pastef a demandé la reddition des comptes contre les opposants milliardaires.

« Je pense pas que nous allons gérer ce pays librement avec des dizaines d’opposants qui sont milliardaires », a déclaré Waly Diouf Bodian, lors d’une soirée de Gala à Keur Massar, rapporte Senego.

D’après le DG du port, c’est compliqué s’il y a dans un pays sous-développé, des dizaines d’opposants milliardaires qui circulent librement.

Waly Diouf Bodian qui ne souhaite pas en dire plus sur ce sujet, laisse le soin au président de la République et à son premier ministre de faire le nécessaire.

« Je m’en arrête là, car je ne veux pas qu’Ousmane Sonko soit fâché contre moi. Je veux rester un militant discipliné. J’attends que le Président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre Ousmane Sonko puisse insuffler ce que je suis en train de dire », a-t-il terminé.

Série d’accidents mortels : Les responsables de l’AFTU annoncent que les bus Tata vont être changés d’ici la fin de l’année

Les bus Tata agréés par la société de transport (AFTU Association de Financement des professionnels du Transport Urbain) sont souvent impliqués dans des accidents de circulation.

Pour rappel, lundi, un véhicule de la ligne 44 a perdu le contrôle de son frein avant de  finir sa course sur trois personnes qui ont tous perdu la vie. Un accident qui n’a pas laissé indifférents les responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui sont les propriétaires de ces bus. Selon Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, leur organisation songe à changer ces véhicules d’ici la fin de l’année.

‘’Les véhicules sont contrôlés au niveau de centre de visites techniques. Mais aussi un frein peut faillir au milieu de la circulation. Il faut qu’on sache que la défaillance mécanique arrive à tout moment. Ce n’est pas parce que le véhicule n’a pas été contrôlé ou bien que le véhicule n’est pas bon qu’il y a une défaillance mécanique ou de frein. On est en train de les changer. Si vous regardez actuellement le parking de l’AFTU, des centaines de véhicules sont en train d’être changés’’.

Baisse des prix : Ce que préconise Ousmane Sonko

Le premier ministre Ousmane Sonko a présidé ce mardi, un Conseil interministériel en vue de la célébration de la Tasbaski. Il a saisi l’occasion pour rassurer les Sénégalais sur la baisse du coût de la vie.

Ousmane Sonko informe que son gouvernement a travaillé sur cette demande tant attendue par les Sénégalais. « Nous pouvons vous assurer que les prix vont baisser. Et d’ici peu, nous allons parler avec les Sénégalais, car nous y avons déjà travaillé », a-t-il déclaré.

Toutefois, précise-t-il, il y a des préalables pour parvenir à baisser les prix. « Si un pays est importateur de denrées de premières nécessités, naturellement, certains prix vont s’imposer à lui », dit-il. Et donc, pour le premier ministre, seul le programme de souveraineté alimentaire est la solution pour le pays.

Invité d’Ousmane Sonko: Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar

Le député et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, va entamer du 14 au 18 mai, une visite au Sénégal, accompagné d’une délégation, à l’invitation du Premier ministre du Sénégal. Dans une note, l’homme politique français souligne que  l’objectif de son périple est de consolider les liens entre le Pastef et la gauche radicale de son pays qui a ardemment soutenu le camp de Pastef dans le cadre de sa longue bataille judiciaire avec les autorités d’alors. 

M. Mélenchon dit également avoir prévu lors de son séjour d’animer des conférences sur notamment « l’instrumentation de la justice » et de présenter ses publications « Faites mieux » et « l’Ere d’y Peuple », entre autres activités. 

Voici l’intégralité de son texte

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

« Une chaîne de télévision de la Gendarmerie verra bientôt le jour », Général Martin Faye

Le Général de division, Martin Faye, a officiellement pris ses fonctions de Haut Commandement de la Gendarmerie et Directeur de la justice militaire. Il remplace  ainsi  le Général Moussa Fall à ce poste. En effet, à l’occasion de la cérémonie de prise de commandement qui a eu lieu ce mardi 14 mai 2024 sous la présidence   du ministre des Forces Armées, le Général Birame Diop, le Général Martin Faye a annoncé la mise sur pied d’une chaîne télévision de la Gendarmerie. Ce, afin de faciliter la communication.
Il s’est engagé, entre autres, à travailler corps et âme pour la sécurité et le bien-être des Sénégalais. Il promet par ailleurs une collaboration entre la gendarmerie et les citoyens.

Foncier : Cheikhou Oumar Sy approuve l’initiative de Sonko et glisse quelques conseils…

Par arrêté signé du premier ministre Ousmane Sonko, il a été institué au sein de la primature une Commission administrative ad hoc chargée de procéder à la vérification de la légalité et de la conformité des titres délivrés et occupation faites notamment sur la corniche dakaroise. Une décision qu’approuve l’ancien parlementaire Cheikhou Oumar Sy. Toutefois il émet des réserves quant à la composition de ladite commission. Pour Cheikhou Oumar Sy qui relève l’absence des organisations la société civile notamment celles qui ont longtemps porté le combat pour la préservation du littoral. « On ne peut pas confier cette commission à ceux qui ont bénéficiés de la prédation foncière », a-t-il écrit dans un post sur le réseau social Facebook. 

Tout en espérant que la commission ne se finisse pas « en queue de poisson comme celui qu’avait pris l’ancien régime », Cheikhou Oumar Sy donne quelques orientations. 

L’ancien parlementaire estime que le premier ministre doit « instruire le Ministère de l’environnement et celui des Finances et du Budget de faire une dernière relecture du projet de loi sur le littoral pour une dernière validation avec toutes les parties prenantes ». 

En deuxième point, poursuit-il, il faudra « soumettre le projet de loi sur le littoral au Président Bassirou Diomaye Faye et lui suggérer de le soumettre aux députés pour  qu’il soit voté dans les plus brefs délais ». 

Troisième proposition, la « réforme sur la classification du domaine public maritime afin que l’assemblée nationale puisse être impliquée dans le processus et garantir ainsi la transparence ». Pour l’ancien député, « le Président de la République ne doit plus à lui tout seul déclassifier le Domaine Public Maritime (DPM) ». 

Cheikhou Oumar Sy propose en outre de « réformer la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID) en séparant la gestion foncière de la direction des impôts qui est au cœur de toute la problématique, de la spoliation et de la spéculation foncière ». Il s’agira  d’avoir « la Direction des Impôts d’une part et l’Agence pour la Gestion Foncière pour un accès équitable au foncier à tous les sénégalais ». 

Enfin, Cheikhou Oumar Sy souhaite que l’Etat exige des hôtels le Terrou Bi, Azalai et Radisson Blu la mise en place, « dans le cadre de la RSE, d’un fond de réhabilitation, d’aménagement et de préservation du littoral de Dakar ». « Ce fond servira également d’empreintes carbones pour atténuer la pollution sur le littoral » a-t-il conclu. 

Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec 25 députés »

Recrudescence des accidents : La gendarmerie annonce la tolérance zéro

Recrudescence des accidents : La gendarmerie annonce la tolérance zéro
Recrudescence des accidents : La gendarmerie annonce la tolérance zéro

La recrudescence des accidents indispose les plus hautes autorités, au premier rang desquelles le haut commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. 

Lors de son installation ce mardi 14 mai 2024 par le ministre des Forces armées, le général Martin Faye a déclaré la guerre aux automobilistes capricieux et « indisciplinés. »

« La gendarmerie va initier les prochains jours des mesures fortes dans le cadre de la prévention routière à travers des unités spéciales déployées sur le territoire national. Des activités opérationnelles régulières seront multipliées avec l’application de la tolérance zéro… », annonce le haut commandant de la gendarmerie nationale.

Décès de Abdou Aziz Kane Guèye à l’hôpital de Tivaouane : La victime n’était pas apte à subir une épreuve médicale (source médicale)

Décès de Abdou Aziz Kane Guèye à l'hôpital de Tivaouane
Décès de Abdou Aziz Kane Guèye à l'hôpital de Tivaouane

Il y avait de l’électricité dans l’air à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane.

Asiègeant hier nuit ledit hôpital, les populations du quartier Kogne Diaka ont accusé les services sanitaires d’avoir négligé le jeune Kane Guèye, victime il y a 14 jours, d’un grave accident de la route. 

D’après une source médicale, les services hospitaliers ont tout fait pour procéder à cette opération, mais les examens approfondis ont toujours montré que la victime n’était pas en mesure de subir une intervention chirurgicale.

Finalement, le jeune Kane Guèye a rendu l’âme hier en pleine intervention chirurgicale. Son inhumation est prévue ce mardi au cimetière Khalkhousse de Tivaouane. 

Waly Diouf Bodian à sa prise de fonction au PAD : « Certes je suis fiscaliste, mais je m’adapte à tout pour faire passer le projet »

Waly Diouf Bodian à sa prise de fonction
Waly Diouf Bodian à sa prise de fonction

Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian a été installé ce lundi dans ses nouvelles fonctions. Devant sa famille biologique, politique, amis, proches et collaborateurs, l’inspecteur des impôts, malgré ses 20 ans passées dans l’administration fiscale, dit savoir ce qui l’attend dans un secteur économique tel le port autonome de Dakar. La passation de service a aussi été une bonne tribune pour l’homme de confiance de Sonko, de remercier le chef de l’Etat et son Premier ministre mais en répondant à ces détracteurs qui ont pensé qu’en tant que fiscaliste, le Port de Dakar pourrait ne pas être un long fleuve tranquille. « Je suis fiscaliste, mais je m’adapte à tout », a déclaré Wally Diouf Bodian en donnant l’exemple de la sécurité qui lui est confiée au Pastef.

Un Hommage au Général Moussa Fall : Un Pilier de la Gendarmerie Sénégalaise

Général Moussa Fall
Général Moussa Fall

Dans le monde de la sécurité nationale du Sénégal, le nom du Général Moussa Fall résonne comme un symbole de dévouement, de leadership et de service inébranlable à la nation. Alors que nous saluons son départ du haut commandement de la gendarmerie nationale, il est essentiel de rendre un vibrant hommage à un homme qui a consacré sa vie à la protection et au bien-être de son pays.

Le parcours du Général Fall est marqué par un engagement indéfectible envers la sécurité et la stabilité du Sénégal. Ses décennies de service dans la gendarmerie nationale ont été caractérisées par un professionnalisme exemplaire, une intégrité incontestable et un sens profond du devoir envers ses concitoyens.

Sous sa direction éclairée, la gendarmerie nationale a connu des avancées significatives dans la lutte contre la criminalité, la préservation de l’ordre public et la promotion de la justice. Son leadership visionnaire a permis de renforcer les capacités opérationnelles de l’institution, de moderniser ses infrastructures et d’améliorer la formation de ses membres.

Au-delà de ses réalisations professionnelles, le Général Fall restera dans les mémoires comme un leader empathique et attentionné, soucieux du bien-être de ses subordonnés et de leurs familles. Sa capacité à inspirer et à motiver ceux qui ont eu la chance de servir sous ses ordres est indéniable, et son héritage perdurera dans les générations futures de gendarmes sénégalais.

Alors que le Général Martin Faye prend les rênes de la gendarmerie nationale, nous honorons le Général Moussa Fall pour ses services remarquables à la nation sénégalaise. Son dévouement désintéressé, son leadership exemplaire et son engagement envers l’excellence ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de la gendarmerie et du Sénégal tout entier.

À notre cher général Moussa Fall, nous disons un dernier adieu empreint de respect et de gratitude. Vos actions ont façonné un avenir plus sûr et plus prospère pour notre nation, et votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits.

Jean-Luc Mélenchon à Dakar, sur l’invitation de Ousmane Sonko, Premier ministre

Jean-Luc Mélenchon à Dakar
Jean-Luc Mélenchon à Dakar

Le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, va entamer du 14 au 18 mai, une visite au Sénégal, accompagné d’une délégation, à l’invitation du Premier ministre du Sénégal. Une visite dont l’objectif est de consolider les liens entre le Pastef et la gauche radicale française qui a ardemment soutenu le camp d’Ousmane Sonko, lors de sa longue bataille judiciaire avec les autorités. L’information est donnée par le bureau politique de Pastef.

« Le Bureau Politique National de PASTEF- LES PATRIOTES informe l’opinion qu’il accueillera à Dakar du 14 au 18 mai une délégation des INSOUMIS français sous la conduite de monsieur Jean Luc MELENCHON« , lit-on dans une note parvenue à la rédaction de Senego.

« Le délégation des INSOUMIS composée d’élus et de dirigeants du mouvement sera reçue le mercredi 15 mai 2024 par le Bureau Politique National sous l’égide du Président Ousmane SONKO« , ajoute la note.

Voici en intégralité la note

Le Bureau Politique National de PASTEF- LES PATRIOTES informe l’opinion qu’il accueillera à Dakar du 14 au 18 mai une délégation des INSOUMIS français sous la conduite de monsieur Jean Luc MELENCHON.

Cette visite entre dans le cadre de la consolidation des liens existants entre nos deux formations politiques qui partagent la vision d’un monde juste et solidaire dans le respect de la souveraineté de chaque peuple.

Le délégation des INSOUMIS composée d’élus et de dirigeants du mouvement sera reçue le mercredi 15 mai 2024 par le Bureau Politique National sous l’égide du Président Ousmane SONKO.

Cette rencontre sera suivie d’une série d’activités dont une conférence publique avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui sera tenue le jeudi 16 mai 2024 sur l’avenir des relations Afrique-Europe.

Le don de soi pour la patrie !

Littoral – Le Premier ministre Ousmane Sonko prend en main le dossier et publie un arrêté applicable immédiatement

Littoral - Le Premier ministre Ousmane Sonko prend en main le dossier et publie un arrêté applicable immédiatement
Littoral - Le Premier ministre Ousmane Sonko prend en main le dossier et publie un arrêté applicable immédiatement

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a publié un arrêté le 13 mai 2024, imposant une suspension temporaire de tous les travaux de construction sur les dépendances du domaine public maritime de la région de Dakar. Cette mesure, effective immédiatement pour une durée de deux mois, s’inscrit dans un effort plus large de régulation et de vérification des titres de propriété et des occupations des terrains maritimes.

L’arrêté, numéroté 006632, vise à établir une commission ad hoc au sein de la Primature pour examiner la légalité et la conformité des titres et occupations dans ces zones stratégiques. La commission sera présidée par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, et coordonnée par le Ministre des Finances et du Budget, avec le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire qui en assurera le secrétariat.

La composition de la commission est diversifiée, incluant des représentants de l’Assemblée nationale, du Conseil Économique, Social et Environnemental, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, et de plusieurs ministères clés tels que ceux des Finances, de l’Urbanisme et de l’Environnement. Des membres de divers corps professionnels tels que l’Ordre des Avocats du Sénégal, la Chambre des notaires, et l’Ordre National des Géomètres Experts du Sénégal sont également inclus.

La commission travaillera en deux groupes distincts, le premier axé sur les aspects juridiques et techniques, et le deuxième sur les impacts sociaux et environnementaux des occupations et constructions. Leurs conclusions seront résumées dans un rapport destiné au président de la République.

L’initiative reflète la volonté du gouvernement de Sonko de renforcer le contrôle sur l’exploitation des terrains maritimes, qui sont souvent au centre de controverses en matière de propriété et d’utilisation légale. Ce moratoire sur les travaux et constructions devrait permettre de clarifier la situation et de mettre en place des règles d’occupation plus rigoureuses et transparentes.

Une importante Déclaration de Amadou Ba attendue

Amadou Ba
Amadou Ba

Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yakaar à la dernière élection Présidentielle au Sénégal, est rentré à Dakar le lundi 13 mai après un séjour à Paris.

Sa première sortie publique depuis son retour est prévue cette semaine, lors d’une conférence de presse où il abordera son avenir politique pour les cinq prochaines années.

Cette information a été confirmée par Amadou Sarr, ancien Directeur Général de la DER (Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes), qui a précisé que malgré sa défaite, Amadou Ba, avec ses 35% des voix, occupe désormais le statut de premier opposant au Sénégal. Selon M. Sarr sur rfm, Amadou Ba compte jouer pleinement ce rôle en étant un opposant républicain, axé sur la proposition de solutions pour le bien-être des populations.

Quant à la question de savoir si Amadou Ba continuera à opérer au sein de l’Alliance pour la République (APR) ou en dehors, Amadou Sarr a souligné que l’essentiel est qu’il assume pleinement son rôle d’opposant et rassemble les partisans au-delà de l’APR.

Amadou Sarr a rappelé que de nombreux électeurs qui ne sont pas membres de l’APR ont soutenu Amadou Ba lors des élections, et il doit donc chercher à unir ces forces pour être un opposant républicain efficace face aux nouvelles autorités, Diomaye et Ousmane Sonko.

Rapports OFNAC et Cour des comptes: Un membre de l’APR quitte Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

Le contenu des rapports des corps de contrôle publiés, ces derniers jours, a fait des victimes au sein de l’Alliance pour la République (APR). En effet, Ismaila Guissé préfère quitter le navire, à la suite de la publication des conclusions de ces rapports révélant des litiges fonciers, des détournements de deniers publics, entre autres scandales. Dans une note parvenue à Seneweb, ce membre fondateur de l’APR/Canada explique les motifs de sa démission de la formation de l’ancien président Macky Sall, pointant du doigt ses alliés.  
« Lorsqu’un parti est pointé du doigt du fait de la gestion scandaleuse du foncier national par les hommes de confiance du président, lorsque les rapports de l’OFNAC, de la Cour des comptes et de l’IGE révèlent des fautes graves liées à la gestion des deniers publics et l’enrichissement illicite, lorsqu’on apprend que son leader avait préféré d’estampiller ses coudes sur ces rapports en refusant de les déclassifier en toute connaissance de cause, lorsqu’il fait la promotion de l’impunité, de l’injustice et de la médiocrité, lorsque ce même leader a contribué à l’échec de son propre parti aux élections, il est clair que je n’ai plus rien à y faire. Un peu plus de quatorze années d’engagement politique a l’APR, avec une collaboration uniquement politique d’autres responsables très engagés de l’APR Canada, au mépris de l’injustice que nous avons subie, je me suis efforcé de promouvoir les réalisations du président Macky Sall, de vulgariser sa vision du PSE à travers les médias et les réseaux sociaux, mais aussi d’assumer les conséquences des errements de son pouvoir et de ses proches collaborateurs, d’oublier ma propre personne pour maintenir l’unité du parti en dépit du manque de considération à l’égard de notre DSE, d’y colmater jour après jour des brèches béantes et des nouvelles stratégies suicidaires inspirées par le président, sa belle-famille et son entourage. Bien que je ne me sois en aucun moment impliqué ni dans la gestion des administrations ni du gouvernement du régime Macky Sall, je me sens concerné, préoccupé et leurré par les informations préoccupantes que les rapports des corps de contrôle ont publiquement révélées. En conseil des ministres du 17 avril 2024, le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont ordonné la publication des rapports sur les cinq dernières années de l’OFNAC, de la Cour des comptes et de l’IGE. Ainsi, ces organes assermentés de l’État ont publié plus de 75 documents annuels explosifs révélant des fautes graves, conflits d’intérêts, entorses au code des marchés, infractions présumées pénales commises sur la gestion du fonds de riposte Covid durant les années 2020-2021 ; des nébuleuses affaires sur la délivrance des licences de pêche en violation du code de la pêche maritime par le ministère en charge des pêches, des scandales portant sur une grosse assiette financière allouée à des ministères, destinée à l’acquisition de vivres, de kits détergents, d’autres produits et prestations de services de transport dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19 ; des actes de gestion nébuleuse du patrimoine foncier au Sénégal, dont le récent dossier de Mbour 4 et la Nouvelle Ville de Thiès. Il a fallu que tous ces rapports soient récemment déclassifiés pour comprendre les raisons pour lesquelles le président Macky Sall, qui était le seul et le premier destinataire de ces dossiers top-secret, avait préféré y poser son coude dans l’ignorance d’authentiques et fidèles militants. Par ailleurs, les dernières décisions impopulaires prises par le président Macky Sall, à savoir l’amnistie de toutes les violences survenues en 2021-2022-2023, son implication personnelle et l’usage de tous ses moyens pour repousser les élections sous prétexte d’accusation de corruption qu’il impute à Amadou Ba et à des magistrats constitutionnels, ont plongé le pays dans l’incertitude et ont déstabilisé le dernier processus électoral au Sénégal. À cela s’ajoute une situation de crise institutionnelle sans précédent, entre le Conseil constitutionnel, l’Assemblée nationale et le président de la République, que cela aurait pu engager le pays. De ces situations confuses, les Sénégalais ont été incapables d’avoir une idée claire sur la vision et les programmes de tous les candidats à l’élection présidentielle. Sur le plan politiquement interne à l’APR, son discours adressé aux militants à New York le 21 septembre 2023 où le président Macky Sall disait qu’Amadou Ba était un candidat passable, mais meilleur que les autres candidats de BBY (en wolof – « Si candidats Benno yeup, Amadou Ba mooy candidat bi si tané ») suivi de son abstinence et du sabotage pendant la campagne du candidat de BBY avec l’aide de ses responsables complices, m’ont permis de douter de la sincérité de son choix. Aux vues de tous ces éléments et après avoir mûrement réfléchi, j’ai pris la décision de démissionner et de quitter l’Alliance pour la République à compter de la présente date pour devenir libre de tous partis politiques. Soucieux du développement de mon pays, je continuerai à m’y impliquer en m’appuyant sur son développement à travers mon mouvement « Sunu Yitte », mais aussi sur mon expertise, mes ressources et mon réseau personnels. Ma priorité sera de continuer les actions sociales et économiques que j’avais initiées l’année dernière à Louga, ensuite je procéderai à l’élargissement de celles-ci au niveau national. Je vous remercie. 
Fait à Montréal, le 14Mai 2024 Ismaila A. Guisse Membre fondateur d’APR au Canada en 2009, Ancien coordonnateur national en 2011-2018, Mandataire national de BBY lors des élections présidentielles et législatives de 2012, Ancien coordonnateur-adjoint en 2018-2024/05. Actuellement Président du mouvement « Sunu Yitte » / « Louga Sunu Yitte » Unis pour le Développement de nos localités »

[Vidéo] Le discours patriotique du General Martin Faye devant générale Sortant Moussa Fall

General Martin Faye devant générale Sortant Moussa Fall
General Martin Faye devant générale Sortant Moussa Fall

Supposée hausse des factures : les précisions de SENELEC

SENELEC
SENELEC

Depuis quelques jours une information sur une prétendue augmentation
des prix de l’électricité, qui concernerait le secteur de la boulangerie, est relayée dans les médias. Senelec informe qu’au Sénégal les prix de l’électricité ne sont pas fixés en fonction du secteur d’activité des clients, mais selon l’usage qu’il soit domestique ou professionnel, et la puissance des appareils à faire fonctionner. Aussi, depuis le mois de décembre 2023 avec la décision N°2023 28 de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), qui actait la suppression du prix de la troisième tranche du Woyofal, la grille tarifaire n’a fait l’objet d’aucune modification. Les agences commerciales Senelec sont ouvertes à tous nos clients désirant
obtenir plus d’information sur leur tarification.
Contact Presse : 78 620 14 74

Préparation Tabaski : les décisions fortes annoncées par le pm Sonko « d’ici 2ans, les sénégalais verront un changement… »

pm Sonko
pm Sonko

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a pris un arrêté portant création d’une commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar.

Voici les documents

RTS : Pape Alé convoque les travailleurs en conflit…

Installé dans ses fonctions, Pape Alé Niang souhaite faire régner la paix et l’harmonie à la RTS. Il a ainsi convoqué les travailleurs en conflit pour délivrer un message, informe Senego.

Le nouveau directeur général de la RTS Pape Alé Niang appelle les différents protagonistes à oublier la crise interne sous la gestion de Racine Tall son prédécesseur, qu’il dit considérer comme son frère.

Il demande aux travailleurs en conflit, de se concerter, de discuter pour régler leurs différends, afin qu’ils puissent prendre un nouveau départ sous sa direction.

Performance du port de Dakar : « Tout ce qui doit changer changera », Waly Diouf Bodian

Au Port Autonome de Dakar, la passation de service entre Waly Diouf Bodian et Mountaga Sy, directeur général sortant s’est tenue ce lundi. Le nouveau DG annonce des changements pour une démarche de performance du Port Autonome de Dakar.

Waly Diouf Bodian veut relever les défis de la performance grâce à une vision structurante et des acteurs qui sont à la hauteur des enjeux. « Je suis conscient que le port autonome de Dakar est le véhicule de la respiration économique de ce pays et que si on me le confie c’est qu’on attend de moi de la performance.

Le président de la République et le Premier ministre me connaissent suffisamment pour savoir que dans tous les services où j’ai été, j’ai pu faire des résultats  » , a-t-il déclaré. Avant d’ajouter :  » Je suis habitué aux défis et j’entends les relever. Ces défis pour une structure comme le port, on ne peut les relever qu’avec une vision structurante, avec un personnel et des acteurs qui sont à la hauteur des enjeux’’, a-t-il dit.

Communiqué du Bureau Pastef- Les Patriotes

Le Bureau Politique National de PASTEF-Les Patriotes informe l’opinion qu’il accueillera à Dakar, du 14 au 18 mai 2024, une délégation des INSOUMIS français sous la conduite de monsieur Jean Luc MELENCHON.

Cette visite entre dans le cadre de la consolidation des liens existants entre nos deux formations politiques qui partagent la vision d’un monde juste et solidaire dans le respect de la souveraineté de chaque peuple.

La délégation des INSOUMIS composée d’élus et de dirigeants du mouvement, sera reçue le mercredi 15 mai 2024 par le Bureau Politique National sous l’égide du Président Ousmane SONKO
Cette rencontre sera suivie d’une série d’activités dont une conférence publique avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui sera tenue le jeudi 16 mai 2024 sur l’avenir des relations Afrique-Europe.

Le don de soi pour la patrie !
Le Bureau politique national

Affaire Amy Ndiaye Gniby: Les députés du PUR à la barre le 8 Juillet

Suite à l’incident de la député Amy Ndiaye Gniby qui avait été agressée publiquement au sein du parlement par ses collègues Massata Samb et Mamadou Niang, l’affaire a été soulevé ce 13 mai, à la barre pour jugement en appel.

Condamnés en première instance à 6 mois de prison et au versement de la somme de 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts à la plaignante, les députés du PUR ont fait appel à leur condamnation en juin 2023. L’affaire a été renvoyée au 8 juin prochain pour plaidoirie à la demande de Me Abdy Nar Ndiaye, avocat de la victime, informe le Quotidien Les Echos.

Après avoir purgé la peine de 6 mois de prison ferme prononcée en première instance, Mamadou Niang et Massata Samb avaient comparu en liberté pour avoir bénéficié d’une liberté provisoire le 13 juin 2023. Les députés avaient été reconnus coupables de coups et blessures volontaires à l’encontre de la parlementaire Amy Ndiaye Gniby.

Cumul de fonctions: Le Maire Maimouna Dièye dépose sa démission

Maïmouna Dièye, a annoncé sa démission de la mairie de Patte d’Oie, rejoignant ainsi une liste de membres du gouvernement ayant renoncé à leurs postes électifs. 

« J’ai déposé ma démission depuis la semaine dernière… », a confié Maïmouna Dièye, également présidente du mouvement « Jiggeni Pastef »,nous renseigne notre source.

Pour rappel, Ousmane Sonko, dès sa nomination avait averti tous les membres du nouveau régime détenant un mandat électif devraient se retirer de leurs autres fonctions dans un délai d’un mois. Il est à noter que la mairesse de la commune de Patte d’Oie a quand même dépassé la date butoire.

Le chanteur Sidy Diop chez Pape Diouf

Sidy Diop se prépare intensément pour son concert au Zénith en France au mois de juin prochain.

Le chanteur Pape Diouf, invité d’honneur, a accueilli son jeune frère pour discuter de cet événement tant attendu. Les fans des deux artistes ont magnifié ce geste de Sidy Diop envers Pape Diouf.

Après la présidentielle, Amadou Ba de retour à Dakar

Le candidat malheureux de la coalition Benno Bokk Yakaar à la présidentielle du 24 mars 2024 et ancien premier ministre était hors du pays depuis le lendemain de sa défaite. Il est finalement rentré à Dakar hier, en début de soirée

Il a été accueilli et acclamé par ses partisans à l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD).

Rapports cour des comptes: les précisions de Moustapha Sarré, porte parole du gouvernement

Depuis quelques semaines, les rapports des Corps de contrôle, qui dormaient dans les tiroirs jusqu’ici, sont publiés. Nombreux sont les cas de prévarication des deniers publics qui ont été décelés. Porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré a déclaré que pour l’instant, en sa connaissance, aucun ordre de poursuite n’a été donné. Mais, aucune entrave ne se fera quant au travail de la Justice.

«Nous allons laisser à la Justice de faire son travail. Si jamais le procureur juge nécessaire de poursuivre des personnes pour faute grave, il le fera», déclare-t-il sur la Rfm.

Moustapha Sarré souligne surtout qu’il n’y aura aucun blocage au fonctionnement de la Justice et le procureur de la République pourrait faire son travail en toute indépendance.

«S’il considère qu’il y aura des poursuites contre certaines personnes qui ont eu des écarts dans la gestion des deniers publics, rassurez-vous que ces poursuites auront lieu», assure le ministre, porte-parole du gouvernement.