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Haut fonctionnaire de défense (Hfd) : Pr Diomaye nomme 24 officiers supérieurs

L’Etat du Sénégal ordonne
L’Etat du Sénégal ordonne

Le président de le République, Bassirou Diomaye Faye a procédé à la nomination de 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité. Ces derniers, occupent désormais -pour une durée de 3 ans renouvelable une fois, le poste de Haut fonctionnaires de défense (Hfd) au niveau de tous les départements ministériels sauf celui des forces armées.

Jouissant du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au niveau des départements ministériels, les Hfd bénéficient d’une indemnité mensuelle de 500 mille F Cfa nette d’impôt. Leur rôle consiste à la mise en œuvre des dispositions relatives à la défense et à la sécurité conformément aux dispositions de la loi 70-23 du 06 juin 1970, portant organisation générale de la défense nationale.

Ces postes ont été réactivés, le 6 mars 2023, par le président Macky Sall, mais ils n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye avait, à cet effet, nommé 33 Haut fonctionnaires de défense qui répondaient aux critères « d’éligibilité » prévus par le décret d’application, à savoir :

«être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou militaire (colonel avec trois (03) ans de grade minimum, en activité ou à la retraite) ; avoir, au minimum, quinze (15) années révolues d’expérience professionnelle ; avoir occupé pendant au moins trois (03) années un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir occupé de hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique ; et les prédispositions nécessaires pour tenir cet emploi».

Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

Visite des producteurs spécialisés dans l’agro business par Madame Fatoumata Niang Ba, Directrice générale de la SEMIG SA

Madame Fatoumata Niang Ba, Directrice générale de la SEMIG SA
Madame Fatoumata Niang Ba, Directrice générale de la SEMIG SA

Le jeudi 16 Mai 2024, Madame Fatoumata Niang Ba, Directrice générale de la SEMIG SA accompagnée d’une forte délégation a rendu visite aux producteurs de Ngomène et à l’opérateur d’agrobusiness Serigne Cheikh Awa Balla Mbacké , PDG de Miname Export. Des rencontres empreintes de chaleur humaine et d’engagement en faveur du développement de notre système alimentaire !

En effet, dans ses interventions, Madame la DG a souligné avec enthousiasme l’importance des producteurs de Ngomène dans l’écosystème agricole de notre pays. Après des discussions autour des axes de collaboration à consolider, Ces derniers se sont engagés aux côtés de la Directrice générale pour établir un partenariat gagnant-gagnant avec la SEMIG SA, dans l’intérêt d’œuvrer ensemble pour notre souveraineté alimentaire et faciliter une commercialisation efficace et la stabilité du prix de l’oignon pour la tabaski 2024.

La visite des champs de Miname Export a également marqué cette journée enrichissante. Le domaine du guide religieux Serigne Cheikh Awa Balla Mbacké à POUT, avec ses vastes étendues de champs de légumes, incarne l’engagement de cet acteur économique, qui d’ailleurs est un des opérateurs du Marché d’intérêt national.

Madame la directrice générale a remercié tous les acteurs impliqués dans le développement du secteur agricole pour leur dévouement et leur contribution à notre sécurité alimentaire.

Omaro revient sur les larmes de Wally Seck : «Dioyoul ndakh Sidy Diop »

Suite à son absence polémique lors de la rencontre entre Wally Seck et Sidy Diop, Omaro Gueye s’est enfin prononcé. Face à la presse hier, le porte parole de Faramareen Music est revenu sur les larmes de Wally devant Sidy Diop. 

« C’est moi qui ai démarché la rencontre entre les deux artistes par le biais de Matar Diop Subatel. Toutefois, il faut savoir que Wally Seck ne pleurait pas à cause de Sidy Diop mais plutôt pour les mots touchants de Ousseynou », fait-il savoir. 

Campagne agricole 2024-2025 : Le ministre Mabouba Diagne fixe le prix des engrais

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr. Mabouba Diagne a fixé les prix de cession des engrais minéraux subventionnés pour la campagne agricole 2024-2025, informe Emedia.

Le prix de l’urée subventionné est ainsi fixé à 190 mille FCFA la tonne, soit un taux de 48,72%.

Le phosphate est subventionné à cent pour cent, soit 115 mille FCFA la tonne. La subvention des autres formules comme le phosphate diammonique (Dap) varie entre 205 mille à 250 mille FCFA.

Le ministre de l’agriculture rappelle que les opérations de cession s’effectueront sous la supervision des commissions locales et les forces de défenses et de sécurités.

Mariage de Coumba Babacar Ngom, fille du milliardaire Babacar Ngom

La fille de l’entrepreneur, Coumba Babacar Ngom s’est mariée ce jeudi 16 Mai 2024. Très discrète son mariage a été célébré dans une grande sobriété. La petite soeur de Anta Babacar Ngom a dit oui à son amoureux. Reste à savoir qui est l’heureux élu.

Découvrez les moments forts de cette prestigieuse union et les magnifiques photos qui ont séduits les invités.

Le Président Bassirou Diomaye Faye à Accra: Une réorientation de la coopération vers l’exploitation du pétrole et du gaz en perspective

La coopération du Sénégal avec le Ghana, un pays que le président Bassirou Diomaye Faye visite aujourd’hui, va s’orienter vers le partage d’expériences réussies dans le domaine de l’exploitation de ressources pétrolières et gazières, a souligné le Bureau d’information gouvernementale.

‘’Comme il l’a fait avec le Nigéria, le Sénégal a hissé l’exploitation des ressources pétrolières et gazières au centre de ses relations avec le Ghana. Il s’agit, pour les deux pays, de partager les expériences réussies en vue d’exploiter de manière optimale les ressources qui suscitent beaucoup d’espoir chez les populations’’, a notamment indiqué le BIG dans une note d’information parvenue à l’APS.

Le Bureau d’Information Gouvernementale (BIG) assure qu’avec le Ghana, le Sénégal entretient des relations bilatérales solides, en évoquant par exemple la présence remarquée de Nana Akufo-Addo, le 02 avril dernier, à la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

‘’Au plan politique, l’axe Dakar-Accra est au beau fixe. Les visites effectuées par les différents dirigeants ont fini ces dernières années de consolider les liens entre les deux Nations’’, a expliqué le BIG en insistant sur le ‘’rôle important que jouent les deux pays dans le cadre du renforcement de la coopération au sein de la CEDEAO”, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest.

D’après des données avancées par le BIG, le Ghana demeure un partenaire commercial important pour le Sénégal.

‘’Ses exportations vers le Sénégal sont évaluées à 43,6 milliards FCFA, soit 9,0% en 2022. Ce qui en fait l’un des principaux fournisseurs du pays dans la zone CEDEAO, derrière le Nigéria (331,2 milliards FCFA, soit 68,7%) et la Côte d’Ivoire (72,8 milliards FCFA, soit 15,1%)’’, fait valoir le Bureau d’information gouvernementale.

Il signale que ces pays détiennent 92,8% des importations du Sénégal venant des pays de la CEDEAO.Inversement, les exportations du Sénégal vers le Ghana sont estimées à 21,2 milliards FCFA en 2022 contre 14 milliards FCFA en 2021, rappelle le BIG.

Sénégal : Le Premier ministre Ousmane Sonko dénonce le silence de la France pendant la répression de son mouvement

Au Sénégal, le nouveau premier ministre Ousmane Sonko a pour la première fois participé à un évènement public depuis l’arrivée au pouvoir de son mouvement il y a six semaines : à l’université de Dakar, il a tenu jeudi 16 mai une conférence avec l’opposant français de gauche radicale Jean-Luc Mélenchon. L’occasion pour le Premier ministre de détailler sa feuille de route politique devant un amphithéâtre plein à craquer.

L’amphithéâtre de 1 200 places était bondé et survolté. Quand le premier ministre Ousmane Sonko est enfin arrivé, c’est une explosion de joie. « Je ne l’ai jamais vu en face, je le vois tout simplement à la télé et cela m’étonne de la confiance, jubile Mohamed Abdul Wahab Ba, étudiant en philosophie de 22 ans. Cela me donne aussi l’envie d’étudier et d’être un leader. »

Pour cette première apparition publique, devant une audience conquise, Ousmane Sonko déroule les thèmes qui lui sont chers : la souveraineté, l’affirmation d’une identité et d’une indépendance renouvelée. En boubou blanc revisité, il en profite aussi pour critiquer le manque de soutien à son parti de certains pays, comme la France.

« Je le dis parce que, durant toute la période de persécution extrêmement violente contre tout un mouvement politique au Sénégal, ayant entraîné et causé la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés, plus de 1 000 détenus politiques, vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui se passait au Sénégal, a-t-il pointé, sous l’acclamation générale. Vous n’avez jamais entendu l’Union européenne dénoncer ce qu’il se passe au Sénégal. »

Sortie du franc CFA, mais aussi réappropriation des ressources naturelles et fin des bases militaires étrangères au Sénégal : pendant plus d’une heure, Ousmane Sonko c’est servi de cette arène pour dérouler un véritable discours de politique générale.

Ousmane Sonko en a profité pour critiquer l’attitude des Européens vis-à-vis des régimes putschistes au Mali, Niger et Burkina Faso et dénoncer l’ostracisme qu’ils subissent : « Nous ne lâcherons pas nos amis du Sahel ». « Certes, il y a eu des coups d’État, mais je refuse d’être parmi ceux qui analysent les symptômes et qui refusent d’analyser les causes réelles ».

SNHLM : Le nouveau DG Bassirou Kébé officiellement installé dans ses nouvelles fonctions

Le nouveau directeur général de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SNHLM), Bassirou Kébé, a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions. La passation de service entre le désormais ex-DG de la SNHLM et ancien maire de Tivaouane Mamadou Diagne Sy Mbengue et son successeur a eu lieu ce jeudi 16 mai 2024.
Spécialiste en management de projet, Bassirou Kébé a été nommé le 24 avril dernier à l’issue de la réunion du Conseil des ministres.

Abuja : Les dessous du tête-à-tête entre Bassirou Diomaye Faye et le président nigérian

Bassirou Diomaye Faye a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes, à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Le chef de l’État sénégalais est en voyage de travail au Nigeria. 
D’ailleurs, il a eu un entretien avec son homologue nigérian. Les deux chefs d’État, nous dit-on, ont passé en revue la coopération entre les deux pays et ont également échangé sur la situation dans la sous-région ouest-africaine.

Arrestation de Abdoulaye Seck/ Un proche révèle « Il a été interpellé dans un hôpital de la place »

Abdoulaye Seck
Abdoulaye Seck

Dans une note transmise à la rédaction de Dakaractu Thiès, le responsable politique du parti Rewmi, Aly Nguer FAYE a tenu à apporter des précisions sur l’arrestation du fils de Idrissa Seck.

 » Je voudrais tout d’abord exprimer toute ma compassion à l’endroit de mon frère Abdoulaye Seck suite à la difficulté intervenue ces dernières heures. 

Néanmoins, il est important de souligner que beaucoup de manipulations et de mensonges entourent cette affaire sur laquelle il est cité.  C’est un complot monté par le gouvernement actuel pour atteindre le Président Idrissa Seck. Et ce, depuis leur arrivée au pouvoir.  Ils n’ont cessé de multiplier les actes pour déstabiliser le Président Idrissa Seck.  Récemment, ils ont agité le dossier du foncier de Mbour4 qui est un mensonge plat. D’ailleurs le ministre Abdoulaye Saidou Sow l’a affirmé dans une télévision de la place ». Et maintenant, ce même complot s’étend jusqu’à son fils sur des histoires qui ne tiennent pas debout », a-t-il déclaré.

Aly Nguer FAYE de préciser  » Déjà, ils disent qu’il a été arrêté au poste Keur Ayib alors que c’est archi-faux. Il a été interpellé dans un hôpital de la place. Mais ce qui est ironique dans cette affaire, c’est qu’un nommé Mendy qui a été arrêté et lors de la fouille de son téléphone, des appels de Abdoulaye Seck ont été décelés.
Ce Mendy habite en Casamance et il n’a pas été cité médiatiquement dans cette affaire. Pourquoi ? Simplement parce que c’est le Président Idrissa Seck la cible de ce régime. Ils veulent l’atteindre en passant par son fils.  Au lieu de s’attaquer aux urgences du pays, à la réduction des prix des denrées, ce régime complote bassement contre des opposants. Mais c’est peine perdue ».

Visite présidentielle : Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar à destination du Nigeria

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye

Comme annoncé hier en conseil des ministres, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, ce matin, pour des visites de travail au Nigeria et au Ghana les 16 et 17 mai 2024. 

Pendant cette tournée de 48 heures, le Chef de l’Etat aura des entretiens avec ses homologues de ces pays sur des sujets relatifs au renforcement de la coopération  bilatérale et de l’intégration régionale.

Littoral de Dakar en danger : Une étude met en lumière les attaques contre le domaine public maritime

Littoral de Dakar en danger
Littoral de Dakar en danger

Des violations les plus flagrantes et les plus intenses du domaine public maritime, notamment dans le département de Dakar. C’est ce que dénonce une étude intitulée « Le domaine public maritime de Dakar : élites, pouvoir et impunité ».

« À se promener sur le littoral, tout le monde se rendra compte de l’occupation massive du domaine public maritime (DPM) le long des côtes, dans toute la presqu’île du Cap-Vert. Ce phénomène s’est accéléré de façon remarquable, depuis quelques années, et est lié à la boulimie foncière qui s’est emparée des élites politiques, administratives et religieuses depuis un demi-siècle », écrivent les auteurs de l’étude sur « Le domaine public maritime de Dakar : élites, pouvoir, et impunité » dont l’objectif est d’attirer l’attention générale sur la gravité des assauts répétés que l’on a fait subir au domaine public maritime (DPM) de la presqu’île du Cap-Vert, génération après génération.

« Nous avons atteint la côte d’alerte depuis belle lurette », préviennent-ils. « Le spécialiste en gestion du contentieux aérien et maritime, Mamadou Aliou Diallo, le reporter et chroniqueur au « Politicien », Pape Samba Kane, et le journaliste Jacques Habib Sy notent qu’à partir de 2000, avec la chute de l’ancien régime socialiste et l’arrivée aux affaires du pouvoir libéral, les nouveaux conquérants du DPM n’ont pas fait dans la dentelle.

Ainsi, très vite, des projets d’un gigantisme inapproprié sont sortis de terre et ont été imposés à des fins « d’embellissement » et de préservation de la mobilité urbaine, ce casse-tête quotidien des automobilistes dakarois et de sa banlieue surpeuplée.

« Les anciennes et les nouvelles élites politiques et économiques particulièrement gourmandes de terres, encouragées dans leur boulimie foncière par un État laxiste à souhait, se taillent rapidement, au cœur même des zones les plus convoitées du DPM dakarois, des terrains de 1 000 m2 en moyenne et y érigent des villas dignes de Saint-Tropez ou de Beverley Hill », dénoncent-ils.

« Nous avons atteint la côte d’alerte depuis belle lurette »

Cette ambiance de ruée vers l’or brun (le foncier maritime) n’est évidemment pas propice au respect des lois et règlements et quasiment toutes les occupations de terrains sur le DPM occidental et oriental sont sujettes à caution, notamment celles faites dans le sillage des travaux de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci).

Apparemment, selon le rapport, des porteurs de projet ayant eu du mal, en des circonstances normales, à trouver les autorisations nécessaires, se sont engouffrés dans la brèche des urgences des décideurs publics pour obtenir les sésames nécessaires.

Dans ces conditions, dit-on, il y a lieu de s’inquiéter de la sécurité des bâtiments et autres lieux d’habitation construits sur la façade maritime, trop près de la mer, ainsi que celle des personnes les occupant. Il faut compter parmi ces bâtiments les infrastructures routières et les ouvrages fonctionnels, ainsi que les hôtels et cliniques construits ou encore en construction dans le cadre de la tenue au Sénégal du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) en avril 2008.

Il y a bien sûr des risques induits par l’avancée de la mer, les séismes, les glissements de terrain et le réchauffement climatique sur le littoral dakarois. Un tabloïde souligne que l’urbanisation inconsidérée de cet espace est un facteur aggravant pour ces risques.

Les mêmes craintes sont relayées par des architectes locaux qui soutiennent que les arguments selon lesquels ces constructions sur les falaises constitueraient des facteurs de stabilisation de la roche et contribueraient à stopper ou ralentir l’érosion des côtes ne sont pas recevables. « Ils les voient plutôt comme des facteurs aggravants et invitent les autorités au réalisme en ayant recours aux techniques éprouvées en matière de protection côtière. Selon eux, les vibrations subies par les côtes du fait de la multiplication de gros chantiers qui vont chercher des emprises à des profondeurs incertaines fragilisent la roche », relève-t-on.

Les deux nouvelles voies de la corniche où la circulation à grande vitesse est devenue la norme, ne contribuent pas, non plus, de leur point de vue, à stabiliser les côtes. En tout état de cause, ils en appellent au respect des lois organisant l’occupation du DPM.

Occupation massive et illégale du littoral dans la presqu’ile du Cap-Vert

L’étude souligne que l’occupation massive et illégale du littoral dans la presqu’ile du Cap-Vert n’est pas une affaire nouvelle, mais elle a pris une tournure alarmante, ces dernières années, avec l’avènement de nouvelles élites politiques, économiques et religieuses. Ces trois catégories se retrouvant parfois à travers les mêmes personnes. Les auteurs notent que la corniche de Dakar, qui borde la ville d’est en ouest, est le lieu privilégié de cette mainmise peu soucieuse de légalité, malgré tout un arsenal de codes et de lois, de plans d’aménagement et de directives superbement ignorés par ceux qui sont chargés de les faire respecter : les mêmes coteries, bien évidemment, qui occupent ces espaces destinés à une jouissance collective démocratique respectueuse des normes environnementales et des consignes de sécurité.

« La décision prise par les autorités de l’État, à travers l’Anoci, d’embellir la corniche de Dakar et de construire de nouvelles infrastructures hôtelières sur cette façade maritime de la capitale du Sénégal, a transformé cette précipitation, faite d’initiatives individuelles quelque peu mondaines, en une véritable industrie d’accaparement de cet espace public à des fins privées », pestent-ils.

L’on a vu s’ériger le long de la corniche, en contrebas des falaises, sur les plages, taquinant l’eau, de solides bâtiments d’habitation ou destinés à un usage public comme des hôtels ou des cliniques, et même des écoles privées qui ont l’air de tout sauf de cabines démontables.

Imposants et massifs, indifféremment construits en contrebas de la falaise ou au-dessus d’elle, elles ont pour première particularité de montrer au passant l’opulence de leurs propriétaires pour les résidences individuelles haut de gamme, les complexes résidentiels, les hôtels 5 étoiles, les cliniques pour les grosses bourses, les parcs d’attractions et les clubs privés – certains de ces derniers datant de l’époque coloniale ou étant des survivances entretenues par l’ancien régime et ayant encore, apparemment, de beaux jours devant eux.

Seconde particularité de ces constructions, elles densifient, avec la nouvelle infrastructure routière et ses ouvrages lourds, le mur de béton entre l’océan et la ville, privant ainsi Dakar, une presqu’île étroite, des vents marins qui l’empêchaient d’étouffer de chaleur, relève l’étude.

Les auteurs de l’étude dénoncent une sorte de ruée sur les réserves foncières littorales de l’État par les mêmes classes dirigeantes, à travers les mêmes procédés, aux mêmes fins ou pire. « De fortes présomptions d’opérations financières frauduleuses, notamment de blanchiment d’argent, pèsent sur certaines des constructions immobilières luxueuses qui poussent comme des champignons dans Dakar, en contradiction flagrante avec l’état de pauvreté avancé du pays », regrettent-ils. Ils renseignent sur le peu de cas fait du bien-être des populations riveraines, et donc des questions environnementales qui conditionnent tout développement durable. Ils ont cité, entre autres, Le Lagon I et Le Lagon II.

Les hôtels, eux, sont construits en contrebas de la falaise, avec restaurant sur un ponton s’enfonçant dans la mer². Un mur de clôture allant au-delà des surfaces occupées par les bâtiments protège, et interdit au promeneur l’accès de la plage jouxtant ces établissements qui datent du début des années 60. Le fait accompli fait, ici, office de loi. Avant la construction du mur, dit-on, l’espace dit  »Plage des enfants » était timidement fréquenté par le public. « Après, même ceux qui, connaissant la réglementation, insistèrent un temps en passant par la berge finirent par se lasser des brimades et autres remarques des vigiles, sinon des obstacles physiques érigés par les exploitants », a-t-on indiqué.

Il y a aussi le restaurant Le Niani, les clubs exclusivement réservés à une clientèle française (L’Union amicale corse, le Club de bridge, la Fédération sénégalaise (sic) de chasse et de tir, Les Caïmans, le Club multisports de rugby, de pétanque, de tennis, etc.), l’Hôtel des Sirènes, le Savana, le restaurant Terrou Bi et l’hôtel Le Virage, l’hôtel Gorée, l’hôtel Gorée de Mixta, etc.

Diversité faunistique et florale menacée

Il faut aussi noter que le littoral ouest-africain est avant tout un fabuleux conglomérat d’habitats dépositaires d’une biodiversité marine et biologique à la singularité marquée par les récifs coralliens du Cap-Vert, les rarissimes phoques moines, des cétacés de toutes sortes comprenant des dauphins, des orques, des baleines, des lamantins, des hippopotames « marins », des tortues marines menacées d’extinction et les plus grandes concentrations mondiales d’oiseaux d’eau, sans compter des espèces particulières d’algues très riches en protéines, etc.

D’après l’étude, cette grande diversité faunistique et florale est menacée par la pêche industrielle étrangère surtout, qui a pillé outrageusement les ressources halieutiques des pays côtiers, mais aussi par l’absence de repos biologique des espèces menacées (la Mauritanie faisant figure d’exception) par la surexploitation économique qui en résulte. Il y a moins de deux décennies, de nombreuses bandes de requins, de thons et de dauphins pouvaient être très facilement identifiées à partir des côtes.

Boubacar D Balde, urbaniste. Coordonnateur nationale IRAS membre de la conférence des leaders Diomaye président*

Conseil des ministres : Erreur sur une nomination

Conseil des ministres
Conseil des ministres

Sur les 52 nominations du Conseil des ministres de ce mercredi, une a particulièrement retenu l’attention des médias. «Monsieur Lamine Barra Lô […] est nommé directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), en remplacement de Monsieur Souleymane Soumaré», renseigne le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement.Il se trouve que Souleymane Soumaré n’est pas l’actuel patron de l’ONFP. Il a été remplacé, depuis le 11 janvier 2023, par Mounirou Sy, rappelle Les Échos. Ainsi la passation de témoin au niveau de cette station doit réunir Lamine Barra Lô et ce dernier. 

Trafic de cocaïne : ce que l’on sait de l’arrestation du fils d’Idrissa Seck

arrestation du fils d’Idrissa Seck
arrestation du fils d’Idrissa Seck

Fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, Abdoulaye Seck a été arrêté pour trafic international de drogue présumé en même temps que sept autres personnes. Les mis en cause sont en garde à vue dans les locaux de l’Office central de la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) à Dakar, selon L’Observateur.

Le journal du Groupe futurs médias (GFM) rapporte que Abdoulaye Seck et Cie sont tombés mardi dernier à Keur Ayib (région de Kaolack) alors qu’ils détenaient, d’après les enquêteurs, 18 kilogrammes de cocaïne, notamment.

«Les éléments de l’OCRTIS de Dakar ont été aidés par leurs pairs de Kaolack et Mbour», souligne la source, qui ajoute que ces derniers ont exploité une info faisant état «d’un vaste réseau de trafic international de drogue, entrepris par une bande de huit malfaiteurs dont le cerveau serait» le fils de Idrissa Seck, candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier.

Les dealers présumés revenaient de la sous-région, signale L’Observateur. Le journal informe qu’en plus de la drogue dure, les policiers ont saisi sur eux, entre autres pièces, «un kit de consommation de skunks, des titres de propriété portant sur du foncier, une arme, du haschich, quatre véhicules et du matériel de télécommunication. Une forte somme d’argent en dollar et livre sterling a été découverte par devers les malfaiteurs [présumés].».

Artisanat : Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à l’accélération des réformes juridiques et financières

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a préconisé, mercredi, l’accélération des réformes juridiques et financières visant à ‘’inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social’’.

Le chef de l’Etat, qui présidait le conseil des ministres, a rappelé que ce secteur ‘’contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national’’.

‘’Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social’’, indique le communiqué ayant sanctionné la rencontre hebdomadaire du gouvernement, parvenu à l’APS.

Dès le début de sa communicaton, il a insisté sur le secteur de l’artisanat qui ‘’est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal’’.Il considère que ‘’les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère’’.

Il a annoncé qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal’’.

Buzz : Sidy Diop se réconcilie avec Wally Seck

En vue de son concert prévu au Zénith de Paris, Sidy Diop a rendu visite à Wally Seck pour l’inviter à cet événement. 

Wally Ballago Seck a chaleureusement accueilli Sidy Diop et lui a adressé des paroles encourageantes : « Le Zénith n’est pas un défi pour toi, tu vas le réussir. Tu vas remplir la salle et l’année prochaine, tu iras aussi à Bercy et tu vas tout déchirer. Tu es un jeune très talentueux », a affirmé Wally Seck, relate Sunubuzz. 

Il a ensuite souligné : « Il est également essentiel d’attirer le public dès le début. Les concerts au Zénith commencent tôt et nécessitent une communication efficace pour que les spectateurs arrivent avant 20h », a ajouté Wally Seck.

Agenda Diplomatique : Diomaye quitte Dakar ce Jeudi

En conseil des ministres ce mercredi, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a informé qu’il se rendra au Nigeria et au Ghana à partir de ce jeudi.

Après avoir reçu le président Paul Kagamé dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, Bassirou Diomaye Faye poursuit son agenda diplomatique dans les pays africains après la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Bissau.  
  
C’est aussi une visite d’amitié et de travail que le chef de l’État du Sénégal va effectuer au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024. Une occasion pour le Sénégal de revoir les axes de collaboration. 

Un Fils de Idrissa Seck arrêté pour trafic international de drogue (E-Media)

Le nom du leader de parti politique Rewmi, Idrissa Seck va encore faire les choux gras de la presse. Mais cette fois-ci dans la rubrique des faits divers. Selon E-Media, son fils, Abdoulaye Seck, a été arrêté pour trafic international de drogue. D’après le site d’information, Seck-fils fait partie de la bande qui a été interpellé par l’Ocrtis avec 18kg de cocaïne. « Ce, après une opération rondement menée par les limiers de Dakar, Kaolack et Mbour », signale E-Média qui confie également que des armes et des titres de propriété foncière ont aussi été saisis lors de cette opération. 

Arrêté pour escroquerie portant sur 21 millions F CFA : Le lutteur Lac 2 sous le coup de trois nouvelles plaintes

Seneweb en sait un peu plus sur l’affaire du lutteur Lac de Guiers 2.  Suite à l’annonce de son arrestation, trois nouvelles victimes ont déposé, ce mercredi, une plainte contre le  leader de l’écurie Walo. Pour le moment, les enquêteurs du commissariat central de Guédiawaye ont recensé neuf plaignants, dont une femme et des jeunes.

Le préjudice provisoire est évalué à 21 millions de francs CFA, alors que l’acolyte de Lac 2 est toujours en cavale. A. S. Diagne  serait actuellement en Europe.
Pour rappel, Lac 2 a été arrêté hier pour escroquerie.

Vidéo – Melenchon “Rencontrer Ousmane Sonko est un moment important n’en déplaise à..les Français vous aiment..”

Vidéo – Discours véridique de Sonko sur Melenchon“ On se parlait au téléphone , il nous a soutenu pendant..

Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

L’Etat du Sénégal ordonne
L’Etat du Sénégal ordonne

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social.

Pour le Président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.

Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique.

Le Président de la République a d’ailleurs magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat, premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution, a ainsi demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.

Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international. 

Le Président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.

Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a rappelé la visite d’amitié et de travail que Son Excellence Monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda a effectuée au Sénégal du 11 au 13 mai 2024.

Ce séjour a été ponctué par des échanges fructueux sur la coopération entre les deux pays. Enfin, le Président de la République a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024.

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part des mesures envisageables pour la baisse du coût de la vie, après consultation des représentants des producteurs, des commerçants, des transporteurs ainsi que des associations consuméristes. Les denrées visées sont le riz brisé non parfumé, le pain, le sucre cristallisé et l’huile.

A la fin de ces concertations, le Premier Ministre remettra un rapport avec des propositions précises à Monsieur le Président de la République.

Le Premier Ministre a également informé le Conseil de la finalisation, par les départements ministériels, de leurs plans d’action d’urgence.

Le Président de la République a invité les Ministres à en assurer l’exécution diligente, sur la base des ressources disponibles qui leur seront notifiées par le Ministre des Finances et du Budget.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, rendu compte des principales décisions issues de la réunion interministérielle sur l’évaluation de la préparation du Pèlerinage à La Mecque, édition 2024 et du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la Tabaski 2024.

Il a, en outre, fait part des conseils interministériels programmés les jeudi 16 et samedi 18 mai 2024, relatifs respectivement à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours 2024. Enfin, le Premier Ministre a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

 le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale; 

le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds COVID; 

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la plateforme de gestion des offres d’emploi de l’administration ; 

le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le personnel des collectivités territoriales ;

 le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Monsieur Mamadou DIOP, Magistrat, matricule de solde numéro 603 274/J, est
nommé Secrétaire général du Ministère de la Justice ;
Monsieur Alioune Aïdara NIANG, Administrateur civil principal, matricule de
solde numéro 510 569/D, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et
de la Sécurité publique ;
Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, matricule de solde numéro 744
291/M, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des
Mines ;
Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomaticien,
Expert en sûreté et en management des projets, matricule de solde numéro 751 991/B,
est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Transports
terrestres et aériens ;
Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde numéro 616 290/R,
est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et de la Transition
écologique ;
Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale,
matricule de solde numéro 515 710/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de
la Formation professionnelle ;
Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde
numéro 661 345/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de
l’Assainissement ;
4
Madame Fatou Bintou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 616 187/K,
est nommée Secrétaire général du Ministère de la Communication, des
Télécommunications et du Numérique ;
Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510
493/F, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la
Recherche et de l’Innovation ;
Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal,
matricule de solde numéro 604 656/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de
l’Industrie et du Commerce ;
Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 513
972/C, est nommé Secrétaire général du Ministère des Pêches, des Infrastructures
maritimes et portuaires ;
Monsieur Ndiogou DIOUF, Economiste, matricule de solde numéro 653 779/E, est
nommé Secrétaire général du Ministère de la Famille et des Solidarités ;
Monsieur Abdoulaye GUEYE, Conseiller en Planification de classe exceptionnelle,
matricule de solde numéro 602 820/B, est nommé Secrétaire général du Ministère
Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;
Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde numéro
624 552/F, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme, des
Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
Madame Khady Diop MBODJI, Inspecteur principal de l’Enseignement
élémentaire de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 515 822/A, est
nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale ;
Monsieur Serigne MBAYE, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle,
matricule de solde numéro 516 909/H, est nommé Secrétaire général du Ministère de
la Santé et de l’Action sociale ;
Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de
classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 604 145/H, est nommée Secrétaire
général du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
5
Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 518
911/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la
Culture ;
Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire principal aux enquêtes économiques,
matricule de solde numéro 606 932/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de
l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;
Monsieur Gorgui NDIAYE, Administrateur civil principal, matricule de solde
numéro 606 940/G, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance, de
l’Economie sociale et solidaire ;
Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE, Administrateur civil principal,
matricule de solde numéro 608 875/H, est nommé Secrétaire général du Ministère du
Tourisme et de l’Artisanat ;
Madame Aïssatou MBODJ, Docteur en gouvernance territoriale, est nommée Déléguée
générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de
Madame Mame Aby SEYE ;
Monsieur Amadou Mbaye GUISSE, Magistrat, est nommé Agent Judiciaire de l’Etat, en
remplacement de Monsieur Yoro Moussa DIALLO ;
Monsieur Habib SY, Commissaire aux Enquêtes économiques à la retraite, est nommé
Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Electricité (SENELEC), en
remplacement de Monsieur Serigne Mbaye DIA ;
Monsieur Elimane POUYE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur
général de la Société de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine Bâti de l’Etat (SOGEPA SN),
en remplacement de Monsieur Yaya Abdoul KANE ;
Monsieur Babo Amadou BA, titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion, est nommé
Directeur général du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique
(3FPT), en remplacement de Madame Sophie DIALLO ;
Monsieur Ndane DIAGNE, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de Gestion, est nommé
Directeur de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal
(SONACOS SA), en remplacement de Monsieur Kibily TOURE ;
Monsieur Abdou DIOUF, ingénieur statisticien, est nommé Directeur général de l’Agence
nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur
Aboubacar Sédikh BEYE ;
6
Monsieur Isidore DIOUF, Expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société
Sénégal Numérique SA, en remplacement de Monsieur Cheikh BAKHOUM ;
Monsieur Lamine NIANG, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DESS) en
Technologie éducative, est nommé Directeur général de la Société Sénégalaise de Presse et de
Publication Le Soleil, en remplacement de Monsieur Yakham MBAYE ;
Monsieur Dame MBODJ, titulaire d’une Maitrise en Anglais, est nommé Directeur général
de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio
et du Lac Rose (SOGIP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Lamine Barra LO, Docteur d’Etat en Science politique et Sécurité, est nommé
Directeur général de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), en
remplacement de Monsieur Souleymane SOUMARE ;
Monsieur Toussaint MANGA, Médecin, est nommé Directeur général de la Loterie
Nationale Sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Abdourahmane BALDE ;
Monsieur Diouma KOBOR, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur
général de l’Agence nationale pour les Energies Renouvelables (ANER), en remplacement de
Monsieur Tamsir NDIAYE ;
Monsieur Serigne Fall GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Communication, est nommé
Directeur général du Grand Théâtre national, en remplacement de Monsieur Ansoumane
SANE ;
Monsieur Adama NDIAYE, Maitre de Conférences titulaire des Universités, est nommé
Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), en
remplacement de Monsieur Papa Mahawa DIOUF ;
Monsieur Babacar NDIAYE, Avocat, est nommé Directeur général de la Société nationale
de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Bassirou NGOM ;
Monsieur Cheikh Ibrahima NDIAYE, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est nommé
Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional
(SENTER SA), en remplacement de Monsieur Abdou Ndéné SALL ;
Monsieur Seydina Oumar TOURE, Titulaire d’un Master 2 en Droit Public, est nommé
Directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), en remplacement
de Monsieur Mamadou Salif SOW ;
Monsieur Ndiaga BASSE, Titulaire d’un Doctorat en Management des Affaires, est nommé
Directeur général Agence nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), en
remplacement de Monsieur Sidy GUEYE ;
7
Monsieur Samba KA, Maitre de conférences titulaire à l’Université du Sine Saloum El Hadj
Ibrahima NIASS, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA),
en remplacement de Madame Tening SENE ;
Madame Fatima MBENGUE, titulaire d’un Master 2 en Marketing social, est nommée
Directeur général de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de
Monsieur Alpha KOUNTA ;
Monsieur Diamé SIGNATE, titulaire d’un Master 2 en Droit et Administration des
Collectivités locales, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement Local
(ADL), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDAO ;
Madame Soukèye DIOP, Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), est nommée
Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), en remplacement de
Monsieur Papa Ibrahima FAYE ;
Madame Sinna Amadou GAYE, titulaire d’un Master 2 en Gestion de Projets, est nommée
Directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), en remplacement de
Monsieur Tamsir FAYE ;
Madame Marième Soda NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en Santé et Environnement, est
nommée Directeur général du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, en
remplacement de Monsieur Ibrahima DIAO ;
Monsieur Babacar DIOP, Docteur en Sciences de l’Education, est nommé Directeur du
Centre Régional des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en
remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba KA ;
Monsieur Ibba SANE, Ingénieur en Planification Economique et Gestion des Organisations,
est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Relance des Activités Economiques et
Sociales en Casamance (ANRAC), en remplacement de Monsieur Ansou SANE ;
Monsieur Modou Mbéne DIOP, titulaire d’une Maitrise en Langue Etrangère Appliquée
option Affaires et commerce international, est nommé Directeur général de l’Agence
sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Zahra
Iyane THIAM ;
Monsieur Bassirou DIOUF, Ingénieur en électrotechnique, est nommé Directeur général du
Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur
Augustin NDIAYE ;
Madame Diarra SOW, titulaire d’un Master 2 en Géographie, option gestion intégrée de
l’Eau, est nommée Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau, en remplacement de
Monsieur Alioune Badara DIOP ;

Monsieur Cheikh Ahmet Bassirou SANE, titulaire d’un Doctorat en Ecologie et Gestion des
Ecosystèmes, est nommé Directeur de l’Horticulture, en remplacement de Monsieur
Macoumba DIOUF.

Vidéo – Urgent – Doura Baldé limogé de la Lonase..remplacé par Toussaint Manga

Vidéo – Urgent – Cheikh Oumar Diagne nommé au poste de Directeur des moyens généraux par le Pr Diomaye

Du nouveau dans l’affaire de la fuite du bulletin médical de l’ancien détenu Ousmane Sonko !

Du nouveau dans l’affaire de la fuite du bulletin médical de l’ancien détenu Ousmane Sonko ! À la suite de la requête déposée par l’avocat Moussa Sarr, le juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck, a ordonné, ce mercredi 15 mai 2024, la mainlevée du contrôle judiciaire  de l’inspecteur Idrissa Sow, directeur des Affaires juridiques et de la Planification des statistiques, et l’adjudant Issa Ndione, a appris Seneweb d’une source autorisée.

Ces deux gradés de l’Administration pénitentiaire, placés sous mandat de dépôt le 13 novembre 2023, ont été élargis de prison le 28 mars 2024. Il leur est reproché d’être à l’origine de la fuite de la lettre d’information sur l’état de santé du ci-devant détenu Ousmane Sonko.

Benno Bokk Yakaar : Ce que Macky et Cie demandent à leurs militants

Macky Sall
Macky Sall

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) adresse un message à ses militants, saluant l’accueil chaleureux réservé à la délégation de l’Alliance Pour la République lors de la célébration du Daakaa à Médina Gounass. Engagé dans une dynamique d’évaluation et de mobilisation, le SEN décide de poursuivre sa tournée nationale de remerciement et de remobilisation, appelant à l’unité, à la proximité avec les populations et à la valorisation du bilan, dans une optique de consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal.

Voici l’intégralité du communiqué !

« Une délégation de haut niveau de l’Alliance Pour la République a pris part, au nom du Président Macky SALL, à la célébration du Daakaa à Médina Gounass. Le Secrétariat Exécutif National s’honore de l’accueil chaleureux qui a été réservé à la délégation de l’Alliance Pour la République et remercie les populations ainsi que les autorités religieuses de Medina Gounass pour les ferventes prières formulées pour la paix et la concorde dans notre pays au cours de cette retraite spirituelle.

Par ailleurs, le SEN de l’Alliance Pour la République salue chaleureusement les populations des régions de Kaffrine et Tambacounda, premières étapes de la tournée nationale de remerciement et de remobilisation engagée par le Parti et félicite l’ensemble des militants et responsables du Parti ainsi que ceux des partis membres de Benno Bokk Yaakaar et de la Grande Coalition de la Majorité Présidentielle pour leur mobilisation qui témoigne de leur engagement pour la reconquête.

Ainsi, le SEN décide de poursuivre cette dynamique d’écoute et d’échange afin de procéder à l’évaluation objective et sans complaisance des résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et à l’analyse du cours politique actuel au regard des actes inauguraux préoccupants posés par les nouvelles autorités. Dans ce cadre, les délégations se rendront très prochainement dans les régions de Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Diourbel.

A cet égard le Secrétariat Exécutif National demande à l’ensemble des militants, responsables et sympathisants de ces différentes régions, en relation avec ceux de la Coalition qui seront avisés à temps, de commencer à prendre les dispositions nécessaires pour le succès de ces moments d’animation politique, notamment par la mobilisation, l’ouverture, la solidarité et le consensus.

Le SEN invite à maintenir cette démarche de proximité et engage toutes les forces militantes de la majorité présidentielle à se concentrer sur l’essentiel, la valorisation de notre bilan, l’unité du Parti, la veille active permanente dans l’intérêt des populations, la consolidation et l’élargissement de notre coalition.

Faire face et poursuivre sur le terrain de la mobilisation permanente à côté des populations pour partager avec elles notre ambition de reconquête et notre responsabilité de rendre irréversible la trajectoire d’émergence du Sénégal, consolider l’État de droit, la démocratie et la République, tels sont les enjeux, de notre nouvelle posture dans la séquence politique, économique et sociale actuelle.

Fait à Dakar, le 15 mai 2024 Pour le Secrétariat Exécutif National,
le Porte-parole national, Seydou Gueye »

Sécurité routière au Sénégal : Un manifeste lancé par les Patriotes Riders Team

L’inquiétude face au nombre alarmant d’accidents mortels de la circulation pousse les Patriotes Riders Team à sortir un manifeste pour dire stop. Les Patriotes Riders Team réclament des mesures fortes de la part des autorités compétentes pour mettre fin à cette situation critique. Seneweb vous livre les 10 recommandations de leur pétition.
« 1. Respect de la loi et du Code de la route : Nous exigeons que la loi et le Code de la route soient rigoureusement respectés par tous les usagers de la route, qu’ils soient conducteurs de véhicules motorisés, piétons ou cyclistes.
2. Application des sanctions prévues par la loi : Nous demandons que les sanctions pour les infractions au Code de la route soient appliquées de manière stricte et équitable, sans aucune forme de favoritisme ou de corruption.
3. Renforcement des contrôles policiers et gendarmes : Nous appelons à un renforcement des contrôles de la police et des gendarmes sur les routes, afin de dissuader les comportements dangereux et d’assurer le respect des règles de circulation.
4. Lutte contre la corruption : Nous exigeons une lutte ferme contre la corruption dans les processus d’obtention du permis de conduire, des visites techniques, du contrôle et paiement des amendes, afin d’assurer l’intégrité des contrôles routiers.
5. Identification et sécurisation des axes routiers dangereux : Nous demandons l’identification des axes routiers les plus dangereux et la mise en place de mesures de sécurité adéquates, telles que des aménagements routiers, des limitations de vitesse et des campagnes de sensibilisation.
6. Signalisation de sécurité sur les chantiers routiers : Nous insistons sur l’importance pour les sociétés en charge des chantiers routiers de mettre en place une signalisation adéquate pour garantir la sécurité des usagers de la route.
7. Mise en place d’une brigade motorisée spéciale équipée de caméras embarquées : Nous proposons la création d’une brigade de motos spéciale équipée de caméras embarquées, chargée de traquer les infractions telles que l’utilisation du téléphone au volant, afin de renforcer la sécurité routière et de dissuader les comportements dangereux.
8. Régulation et législation sur le transport de personnes en motos : Nous demandons une régulation et une législation plus stricte concernant le transport de personnes en motos, en imposant des normes de sécurité telles que le port du casque pour le conducteur et le passager, des limitations de nombre de passagers, et des formations obligatoires pour les conducteurs de motos-taxis.
9. Mise à jour du cadre réglementaire : Nous réclamons une mise à jour du cadre réglementaire concernant les véhicules de transport en commun et les motos-taxis, afin de préciser les obligations et responsabilités des propriétaires et conducteurs en matière de sécurité routière.
10. Révision de la formule des assurances : Nous demandons une révision de la formule des assurances pour que ce ne soit pas la victime qui doive prendre en charge les frais d’huissier pour le constat en cas d’accident. Cette responsabilité devrait incomber à l’assureur afin de garantir une indemnisation juste et équitable pour toutes les parties impliquées ».
Dans le manifeste mis en ligne, ils invitent à agir ensemble « de manière urgente et déterminée pour mettre un terme aux accidents de la circulation et protéger la vie de tous les citoyens. Nous appelons les autorités compétentes à prendre des mesures concrètes dans les plus brefs délais pour assurer la sécurité routière au Sénégal ».

Présidence : Le ministre conseiller, Pr. Cheikh Oumar Diagne, a pris fonction

Promu ministre conseiller, directeur des moyens généraux de la présidence de la République par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, le professeur Cheikh Oumar Diagne a été installé ce mercredi dans ses nouvelles fonctions. La cérémonie s’est déroulée dans la sobriété au palais de la République.

Vidéo – Urgent – Voici les premières images de jean Luc Melenchon avec sa délégation à Dakar à Azalaï hôtel

Vidéo – Rencontre avec Jean Luc Melenchon : PM Ousmane Sonko vient d’arriver en compagnie de Ngagne Demba

Baisse des denrées de grande consommation : Les boulangers disent n’avoir pas été consultés

boulangers
boulangers

Les boulangers disent n’avoir pas été consultés, dans le cadre de la baisse des prix des denrées de grande consommation annoncée par le nouveau gouvernement. L’information vient du  président de la Fédération des boulangers du Sénégal, Amadou Gaye, qui s’est confié au micro de Rfm.

 ‘’Pour le moment, nous n’avons pas été consultés pour la fixation du prix du pain. Nous avons simplement dit que le prix du pain est homologué et  nous attendons d’être saisis pour discuter au niveau d’une organisation par rapport au prix du pain. Mais nous avons constaté que tous les intrants qui participent à la fabrication du pain sont importés, sauf l’eau et le sel. Le sel lui-même a fortement doublé son prix, sans compter les autres produits », se désole-t-il.
Poursuivant, Amadou Gaye précise qu’aucune baisse n’a été effectuée sur le prix du pain pour le moment. ‘’Dire que baisser le prix du pain est d’actualité  peut poser problème. Nous avons seulement dit que c’est bien possible de baisser le prix du pain, si toutefois l’État met les moyens en subventionnant ».
Revenant sur les factures salées de la Senelec qui pèsent lourd sur les boulangers, il s’explique : ‘’Nous n’avons pas dit que la Senelec a augmenté ses prix, mais nous avons simplement dit qu’il y a des mécanismes qu’ils font pour hausser les prix et nous l’avons constaté.’’

Décès d’un Jakartaman : Le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues monte en créneau et exige la régularisation de leur secteur

Un conducteur de moto-Jakarta a laissé encore sa vie sur le bitume, lundi dernier, à hauteur de l'école Mariama Niass. Un énième accident dont les conducteurs de deux-roues en sont les principales victimes. Une situation déplorable qui attise la colère du président du Réseau sénégalais des organisations d'usagers des deux-roues. En effet, sur iRadio, Mamadou Ndiaye fustige le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport et interpelle l'État pour la régularisation de leur secteur. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », admet-il. Mamadou Ndiaye déplore aussi la cohabitation difficile entre eux et les chauffeurs des autres moyens de transport. Et pour limiter les dégâts, le président du Réseau sénégalais des organisations d'usagers des deux-roues interpelle les autorités en place. « Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire. Avec la mise en circulation aujourd'hui du BRT, le risque d'accident impliquant des motos est plus que jamais élevé. C’est pourquoi j’invite les conducteurs à rester vigilants et à surtout respecter le Code de la route », lance-t-il.

Un conducteur de moto-Jakarta a laissé encore sa vie sur le bitume, lundi dernier, à hauteur de l’école Mariama Niass. Un énième accident dont les conducteurs de deux-roues en sont les principales victimes. Une situation déplorable qui attise la colère du président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues. 

En effet, sur iRadio, Mamadou Ndiaye fustige le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport et interpelle l’État pour la régularisation de leur secteur. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », admet-il.
 Mamadou Ndiaye déplore aussi la cohabitation difficile entre eux et les chauffeurs des autres moyens de transport. Et pour limiter les dégâts, le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues interpelle les autorités en place.
« Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire.   Avec la mise en circulation aujourd’hui du BRT, le risque d’accident impliquant des motos est plus que jamais élevé.  C’est pourquoi j’invite les conducteurs à rester vigilants et à surtout respecter le Code de la route », lance-t-il.

Burkina: des assises nationales fin mai pour décider de la suite de la transition

Burkina Faso
Burkina Faso

Le gouvernement du Burkina Faso, pays dirigé par un régime militaire depuis 2022, a annoncé mardi la tenue les 25 et 26 mai d' »assises nationales », pour décider de la suite de la transition, qui s’achève le 1er juillet.

« Il est convoqué des assises nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou à partir de 8h (GMT et locales) dans la salle de conférence de Ouaga 2000 », indique un communiqué lu à la télévision nationale (RTB), signé par le ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo.
« Les dites assises permettront aux représentants des forces vives de la nation de déliberer sur la suite à donner à la transition, dont la durée impartie par la charte du 14 octobre 2022 court jusqu’au 1er juillet 2024 », a-t-il précisé.
En octobre 2022, juste après le coup d’Etat du capitaine Ibrahim Traoré, une charte avait été adoptée lors de premières assises nationales. Elle mettait en place un président, un gouvernement et une assemblée législative, et fixait la durée de la transition à 21 mois.
Les assises de mai réuniront « des représentants de la société civile, des partis politiques, des Forces de défense et de sécurité (FDS), qui vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés (…) décider s’il faut donner une suite à la transition et quelle sera cette suite », a ajouté le ministre dans un entretien diffusé par la RTB.
Fin avril, l’Assemblée législative de transition (ALT) avait adopté une loi portant sur la convocation d’assises nationales.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI), qui ont fait plus de 20.000 morts et quelque deux millions de déplacés.
Cette dégradation de la situation sécuritaire avait été invoquée pour justifier deux coups d’Etat en 2022. Le premier, fin janvier, avait mené au pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui avait renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré.
Après avoir renversé le lieutenant-colonel Damiba, le capitaine Traoré souhaitait respecter l’engagement de son prédécesseur, voulant remettre le pouvoir aux civils en organisant des élections à l’été 2024.
Le régime a ensuite fait savoir que la sécurité dans le pays primait sur l’organisation d’élections.

582 interpellations hier nuit : La police fait des rafles à tout va

En perspective de la fête de Tabaski, la police a multiplié ses actions sur l’étendue du territoire national, pour lutter contre la délinquance et la criminalité.

C’est dans ce cadre qu’une nouvelle opération de sécurisation a été déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, de 20 h à 6 h.
Ainsi, plus 700 limiers en tenue et en civil ont été déployés dans les zones criminogènes pour traquer les délinquants. Cette opération coup de poing visant à assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens a permis d’interpeller 582 individus, dont 378 pour vérification d’identité, 83 pour ivresse publique et manifeste, 28 pour nécessité d’enquête, un  pour escroquerie, 24 pour détention et trafic de chanvre indien, trois pour destruction de biens appartenant à autrui, un pour défaut de permis de conduire, un pour tapage nocturne, sept pour vagabondage, 14 pour vol, un pour homicide involontaire par accident, quatre pour coups et blessures volontaires, un pour flagrant délit de vol, quatre pour association de malfaiteurs,  deux pour recel, un pour délit de fuite, six pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour conduite en état d’ébriété, deux pour rixe sur la voie publique, six pour racolage, quatre pour usage de produits cellulosiques, deux pour abus de confiance, trois pour détention d’arme blanche sans autorisation administrative, entre autres.

Tabaski : Les 15 mesures du Pm Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le gouvernement a annoncé, mardi à Diamniadio, 15 mesures devant permettre l’approvisionnement suffisant du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour les besoins de la célébration de la fête de Tabaski.
Au terme d’un Conseil interministériel, consacré à la préparation de cette grande fête musulmane, le Premier ministre Ousmane Sonko a engagé le ministre des Forces armées et celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique ‘’à veiller à l’application (…) des mesures relatives à l’assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, sans préjudice des règles de sécurité routière’’.
Les gouverneurs devront mettre un accent particulier sur l’identification, l’aménagement et la sécurisation des points de vente avec les commodités requises.
Ousmane Sonko a invité le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en relation avec la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à échanger avec les autorités mauritaniennes et maliennes pour faciliter l’importation de moutons ainsi qu’avec les autorités gambiennes pour le transit du bétail vers les régions sud du pays.
Il a demandé au ministre des Finances et du Budget, en relation avec ses collègues de l’Intérieur et de la Sécurité publique et de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de ”veiller à l’application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons de Tabaski à l’entrée du Sénégal, le long des axes routiers, au niveau des zones d’attente et des points de vente (…)”.
Le Premier ministre a demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, en relation avec ses collègues de l’Industrie et du Commerce et de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, de ”veiller au respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux, issue des concertations entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, afin d’éviter la surenchère souvent observée dans ce domaine à l’approche de la fête’’.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce est invité ‘’à entreprendre les démarches nécessaires auprès des provendiers pour faciliter aux opérateurs l’accès aux aliments usinés, par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés et des points de regroupements du bétail à l’intérieur du pays avant leur convoyage aux points de vente’’.
Il lui a été aussi demandé de ‘’veiller à l’approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation (oignons, huile, pommes de terre notamment) et prendre les mesures idoines pour lutter contre la spéculation’’.
Le chef du gouvernement a engagé les ministre en charge de l’Elevage, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de l’Energie, du Pétrole et des Mines ainsi qu’avec les maires, à ‘’prendre les dispositions nécessaires pour  l’aménagement de points de vente autorisés’’.
Il leur a, en plus, demandé d’assurer la fourniture d’électricité, la mise à disposition de camions citernes d’eau en nombre suffisant, la mise à disposition de tentes, l’aménagement de toilettes en nombre suffisant avec l’entretien requis, le désencombrement des sites et leur nettoyage, le ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
Ousmane Sonko a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de ”mettre en place des points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau du foirail et des points de vente de Dakar, des équipes de préventionnistes et de communicants sur la sécurité sanitaire et environnementale’’.
Il a invité le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, en relation avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, à  faire prendre les dispositions idoines par la SONAGED et la Direction du cadre de vie, en vue de procéder, dans les plus brefs délais, au désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et au nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
Le chef du gouvernement a invité le ministre des Finances et du Budget à ”prendre les mesures idoines en vue d’assurer la mise à dispositions des ressources destinées à l’achat de l’aliment de bétail subventionné (….)”.
Le ministre des Finances devra également ”diligenter l’instruction des dossiers de crédit déposés par les opérateurs pour les besoins de l’opération Tabaski 2024” et d’analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage au niveau des institutions financières ainsi que des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques à leur profit, assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un (1) an.