Le ballet des hommes politiques et des autorités se poursuit au domicile de Serigne Bara Dolly Mbacké à Khaïra, suite au rappel à Dieu de la mère de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly.
Le président du Grand parti et son directeur de campagne pour la Présidentielle de 2024, Ahmed Aïdara, à la tête d’une délégation, ont effectué le déplacement à Touba, ce dimanche. Malick Gackou et sa suite ont présenté leurs condoléances au parlementaire, par ailleurs leader du mouvement Nékal fi Askan Wi.
Maître Madické Niang était aussi présent, a appris Seneweb, à la maison mortuaire pour compatir au deuil qui frappe Cheikh Abdou Mbacké et son père Bara Dolly, un ancien cadre du PDS. On notait aussi la présence du député Aly Mané, Président du Conseil départemental de Nioro.
Condoléances à Touba : Malick Gackou, Ahmed Aïdara et Madické Niang chez Cheikh Abdou Bara Dolly
Invitée à la fête du 04 avril, découvrez la réponse de Aminata Touré
Je décline poliment l’invitation. Par contre, à titre personnel, je réclame la restitution de mon mandat de député illégalement confisqué par le Président Macky Sall et à titre collectif les démocrates rappellent l’impossibilité de la candidature du Président Macky Sall à la prochaine élection présidentielle et exigent la participation inclusive de tous les autres candidats.
Célébration du 4 avril : Les leaders de YAW déclinent une invitation de Macky Sall
Dans un communiqué, publié ce dimanche, la Conférence des leaders de la la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) affirme avoir décliné une invitation du Président de la République à venir assister aux célébrations de la Fête de l’Indépendance.
Tout en rendant hommage à l’armée nationale, YAW justifie son refus en affirmant que Macky Sall n’a posé “aucun acte d’apaisement de la tension politique et sociale”.
L’Acsif appelle au boycott des produits orange ce dimanche
L’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (Acsif) lance ce dimanche, un mot d’ordre de boycott des services d’Orange. Ce, en protestation contre ce qu’elle appelle « la hausse inélégante des tarifs particulièrement liés au flybox. »
Dans son communiqué de presse, parcouru par iGfm ce dimanche, l’Acsif explique que pour permettre aux utilisateurs qui ne sont pas atteints par la fibre optique de bénéficier d’une connexion fixe, l’opérateur sonatel-orange avait initié la commercialisation d’appareils flybox d’abord à 25 000 FCFA, ensuite à 35 000 FCFA, voire plus.
«Forcée de constater avec amertume et désolation cette forfaiture de hausse imprévisible et inacceptable du service après achat, l’Acsif, fidèle à ses principes, dénonce et exige le rétablissement sans délai des anciens forfaits à la bourse des populations cibles», martèlent Famara Ibrahima Cissé, Président de l’Association et ses camarades.
Pour eux, l’opérateur porte un frein à la démocratisation de l’outil par un procédé commercial déloyal et injuste. Ils invitent les utilisateurs à scrupuleusement respecter le mot d’ordre de boycott et invitent l’opérateur à reconsidérer ces nouvelles offres.
Avec Igfm
Manifestations à Mbacké : La famille de Serigne Assane Mbacké exige sa libération
La libération de Serigne Assane Mbacké est réclamée par sa famille et ses proches qui, lors d’une conférence de presse, ont déclaré qu’il était victime d’une injustice.
Suite aux violents affrontements survenus lors du meeting interdit de Pastef à Mbacké le 10 février dernier, le marabout et homme politique a été arrêté et placé sous mandat de dépôt.
Touba : Macky Sall a appelé Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly
Suite au rappel à Dieu de la mère de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, le Président Macky Sall a appelé ce député réélu sous la bannière de l’intercoalition Yewwi-Wallu. Selon des informations de Seneweb, les deux hommes se sont entretenus au bout du fil dans la nuit du jeudi dernier.
Le chef de l’Etat en a profité pour présenter ses condoléances à Cheikh Abdou Bara Dolly. Selon lui, il a été informé du deuil par le président de l’Assemblée nationale.
Malgré leurs divergences politiques, le président de la République, dit-il, tenait à manifester toute sa compassion envers le président du mouvement nékal fi suite au décès de sa maman.
Mais le coup de fil du palais n’a duré que près de trois minutes, selon des sources de Seneweb.
L’Assemblée nationale dépêche une forte délégation à Touba
L’Assemblée nationale a apporté son soutien et toute sa compassion au député Cheikh abdou Mbacké Bara Dolly. Ainsi le président Amadou Mame Diop a envoyé hier vendredi à Touba une forte délégation conduite par le président du groupe parlementaire de Bby. Oumar Youm était accompagné du premier vice-président de l’Assemblée nationale Abdoulaye Diouf Sarr, du député-maire de Ndindy Cheikh Seck, du député-maire de Diourbel Malick Fall, entre autres parlementaires, d’après des sources de Seneweb.
Me Abdoulaye Wade envoie une forte délégation à Touba
Porteur du message de maître Abdoulaye Wade, Abdoulaye Racine kane accompagné des députés Mame Diarra Fam, Rokhaya Diouf présidente de la commission environnementale, Alioune Diop directeur de cabinet du pape du sopi, entre autres, a présenté ses condoléances à Cheikh Abdou Bara Dolly.
Également, le ministre-maire de Mbacké, Gallo Bâ accompagné de sa délégation a fait le déplacement à Touba au domicile Serigne Bara Dolly Mbacké. Le député Abdou Mbacké Bara Ndao était aussi de passage à la maison mortuaire.
Le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Seydou Diouf est venu présenter ses condoléances ce samedi selon nos sources.
Aïda Mbodj à Touba
Aïda Mbodj a fait le déplacement vendredi pour exprimer sa compassion à Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly. Mais les autres leaders de Yaw ne sont pas encore venus auprès de leur camarade de l’opposition endeuillé.
Urgent-Vidéo:“ Commado Pastef” -un Partisan libre fait de terribles révélations “ Si Bir Prison danio..”
Urgent-“ Commado Pastef” un Partisan libre fait de terribles révélations “ Si Bir Prison danio..”
“Ousmane Sonko doit répondre des conséquences tragiques de ses appels irresponsables à la violence”, selon l’APR
“M. Sonko doit répondre des conséquences tragiques de ses appels irresponsables à la violence qui ont entraîné des pertes en vie humaine et la destruction de biens”, estime l’Alliance Pour la République (APR) dans communiqué.
L’APR se réjouit en outre de la condamnation judiciaire de l’opposant dans le procès qui l’opposait au ministre Mame Mbaye Niang : “La vérité judiciaire est nette et sans équivoque. Ousmane Sonko a diffamé, il a été reconnu coupable et condamné à deux mois de prison avec sursis, assortis de 200 millions de francs de dommages et intérêts. L’Alliance Pour la République salue cette décision qui consolide toute la crédibilité de notre système judiciaire, l’intégrité des hommes et femmes qui l’incarnent, l’indépendance de notre justice adossée à une véritable séparation des pouvoirs”
Pour le parti présidentiel, M. Sonko “a été démasqué par cette condamnation qui lui rappelle avec éclat que nul n’est au-dessus des lois”. “M. Ousmane Sonko disait détenir un dossier béton. Il a été incapable, après plus d’un mois de renvois et de dilatoire de fournir la moindre preuve de ses allégations. Après s’être réfugié derrière moult manipulations, mensonges, accusations infamantes, jérémiades et enfantillages”, conclut l’APR.
Polémique YAW-Armée : L’APR pourfend les “tentatives anti-républicaines de manipulation de l’opposition anarcho-populiste”
Dans un communiqué, l’Alliance Pour la République (APR) “condamne avec la plus grande fermeté, les allégations mensongères et infondées, les tentatives anti-républicaines de manipulation de l’opposition anarcho-populiste qui cherche à mêler l’armée nationale au débat politique”.
Le parti présidentiel invite, dans ce sillage, “tous les démocrates et républicains à rester vigilants face à une opposition manipulatrice dangereuse et dont la perspective n’est d’aucun intérêt pour la consolidation de notre démocratie, de notre République et de notre vivre ensemble”.
Hier, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a annoncé le report de manifestations à risques qu’elle avait prévues lundi 3 avril, veille de la célébration de la fête de l’Indépendance.
YAW dit avoir reporté ses manifestations en « tenant compte des échanges avec de hauts gradés des Forces de défense et de sécurité de notre pays et aussi de larges concertations », selon son communiqué.
Assertions qui ont poussé l’Armée à sortir de sa réserve. Le colonel Moussa Coulibaly, Directeur de l’Information et des Relations publiques des Armées a sorti une note, dans laquelle l’Etat-major invite la classe politique comme la société civile à tenir les militaires hors du débat politique.
« L’Etat-major général des Armées invite les acteurs politiques de tous bords et la société civile à tenir l’Armée nationale hors du débat politique pour l’intérêt de la Nation. Cette dernière entend garder sa posture républicaine et se consacrer à ses missions régaliennes », lit-on dans la note.
“De 500 millions sous Diouf à 10 milliards F CFA sous Macky” : L’évolution vertigineuse des fonds spéciaux
Un député sénégalais, cité par Jeune Afrique, indique que les fonds spéciaux s’élèvent “à 10 milliards de F CFA par an sous la Présidence de Macky Sall”. Un chiffre en constante progression, si on l’en croit, puisqu’ils s’élevaient à “8 milliards F CFA par an sous la présidence de Wade et à 500 millions sous Abdou Diouf”.
Toujours est-il que le plus grand mystère règne sur l’utilisation de ces fonds. “On parle de plusieurs milliards de francs CFA ! Et on ne sait pas qui s’en sert ni comment. Notre commission, censée contrôler l’exécution de ce budget, ne s’est même jamais réunie”, déplore le Député Alphonse Sambou, membre de la coalition Yewwi Askan Wi.
« Dans le projet de loi de finances qui nous est communiqué, nous savons uniquement que ces fonds sont inclus dans la partie “transfert courant” et “transfert de capital” du budget de la présidence », ajoute le vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
Un ancien collaborateur d’Idrissa Seck, cité par Jeune Afrique, sous le couvert de l’anonymat, révèle quant à lui que “c’est une caisse où l’on peut puiser en cas de besoin et sans nulle nécessité de rendre des comptes”. “C’est un budget spécial, qui n’a rien à voir avec un budget de fonctionnement”, observe-t-il.
L’homme détaille le fonctionnement des fonds spéciaux lorsque Idrissa Seck était proche collaborateur d’Abdoulaye Wade : “C’était de l’argent distribué à tel ou tel, et l’on demandait parfois à Idrissa Seck de faire l’intermédiaire. Mais le chéquier restait toujours entre les mains du président”.
Mame Mbaye Niang – Sonko : « Le leader de Pastef ne mérite pas d’être Président »
Abdoulaye Fall a donné son avis suite au verdict condamnant le leader du Pastef à 2 mois avec sursis. Le Président de CAP/Senegal Natangué et Coordonnateur de « BANLIEUE BAÑ NA » « pense que l’urgence est de confier SONKO a un psychologue« .
Verdict du procès…
« Ses alliés de l’opposition ont l’obligation de sauver le petit soldat perdu dans son océan de mensonges et de manipulations. Il ne faut pas jouer avec le destin du Sénégal qui doit avoir à sa tête un homme bien équilibré mentalement et moralement. Ce verdict sonne le glas pour Ousmane Sonko qui a perdu le nord et s’est décrédibilisé aux yeux de l’opinion car, un leader ne doit pas faire des accusations gratuites sans pour autant apporter des preuves« , souligne M. Fall dans une note parvenue à Senego.
Avant de poursuivre : « Ce verdict est synonyme d’apaisement suite aux tensions politiques causées par le leader du Pastef qui n’est pas crédible… Les sénégalais sauront décerner la bonne graine de l’ivraie. Il est disqualifié d’avance, et pour prétendre diriger le Sénégal, il faut être de bonne moralité et ne pas verser dans des rumeurs et des mensonges pour caresser l’esprit des sénégalais sans preuves… Et je ne comprend pas l’attitude de Khalifa Sall qui, avec sa solide formation chez les socialistes continue de cautionner ce Sonko… Bougane Gueye Dany, Malick Gackou et même Mamadou Guissé ont bien fait de s’éloigner du maire de Ziguinchor« .
Diffamation : ce que risque Ousmane Sonko en cas de récidive
Ousmane Sonko a été reconnu coupable de diffamation au préjudice de Mame Mbaye Niang. Il a ainsi été condamné à deux mois de prison avec sursis et à verser au plaignant 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts.
S’il commet la même faute, le président de Pastef payera plus cher. «En cas de deuxième condamnation, il sera considéré récidiviste. Il va non seulement purger sa peine de deux mois, mais aussi la deuxième peine risque d’être beaucoup plus sévère», prévient Me Baba Diop dans les colonnes de L’Observateur.
L’avocat prédit que «les juges ne risquent pas d’être aussi cléments avec lui» car, souligne-t-il, ces derniers «estimeront que cette peine (deux mois avec sursis) n’était pas assez suffisante pour le dissuader de refaire le même délit».
Et dans ce cas Ousmane Sonko pourrait dire adieu à sa candidature pour la présidentielle de 2024. Il lui suffit, en effet, d’écoper d’une peine de trois mois avec sursis pour perdre ses droits civiques.
Décès de Momar Ndiaye alias Ndiaye Drapeau (Photo)
La triste nouvelle est tombée ce samedi 1 avril dans l’après-midi. Momar Ndiaye dit Ndiaye drapeau a rendu l’âme à l’âge de 61 ans. L’homme était connu pour brandir le drapeau du Sénégal dans toutes les compétitions sportives dans lesquelles il concourait. Celui qui suit l’équipe nationale de football depuis 2002 a assisté à 9 Coupes d’Afrique des Nations avec les A. « J’aime mon pays et j’aime valoriser ses couleurs ! », disait-il avec fierté.
Le groupe Seneweb présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt et prie pour le repos de l’âme de cet illustre personnage du sport sénégalais.
Annoncé mort : Cheikh Diaby dément et va saisir la justice
Depuis son départ de la 2stv, le journaliste Cheikh Diaby se fait discret dans l’espace médiatique. Une absence qui a sans doute alimenté quelques rumeurs sur le patron de M7 Actu qui poursuit pourtant ses activités via ce canal.
Aujourd’hui, le journaliste s’est retrouvé au cœur de l’actualité d’une bien désagréable manière puisque son décès a été annoncé.
Une information qu’il a vite démentie : « Je trouve regrettable que des personnes qui s’identifient à ses journalistes diffusent de fausses informations. Je tiens à rassurer tout le monde. Je me porte bien. Je ne suis pas malade. Je porterai plainte contre cet organe de presse pour diffusion de fausses nouvelles ».
Gouvernement : Macky Sall veut urgemment la création d’un nouveau poste
Le président Macky Sall a décidé d’inclure le poste de Haut fonctionnaire de défense dans l’organigramme des ministères. Ce responsable aura pour mission de superviser la politique de sécurité, la prévention des crises et des situations d’urgence, ainsi que la préparation des mesures d’application. Selon un décret signé par le chef de l’État le 6 mars et consulté par Bés Bi, cette décision est justifiée par le contexte sécuritaire national, régional et mondial.
«Ce cadre sera notamment chargé d’animer, de coordonner la politique en matière de sécurité, de prévention de crise, de situation d’urgence et de contrôler la préparation des mesures d’application. Le contexte sécuritaire national, régional et global exige un effort interne de prévention, de préparation et de planification. Le contexte sécuritaire national, régional et global exige un effort interne de prévention, de préparation et de planification», précise le décret pris en ce sens par le chef de l’État.
Le poste sera occupé par un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite). Le candidat idéal devra avoir une expérience d’au moins trois ans dans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir occupé de hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’administration publique.
Macky à l’Ua : Aïssata Tall Sall tire un bilan des solutions construites
« Le Président (Macky Sall) a placé son action en un mandat sur l’Afrique des solutions« , a soutenu Aïssata Tall Sall, ce vendredi, lors de la la cérémonie de restitution du bilan de la présidence sénégalaise à la tête de l’Union Africaine. Une rencontre qu’elle a présidé.
La voix du continent…
La ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a dressé un bilan « positif » de son leader. D’après Aïssata Tall Sall, le Président Macky Sall « a eu à gérer l’économie, le développement, l’agriculture ,les infrastructures, le climat… Il a porté la voix du continent et fait en sorte que les préoccupations aillent de pair avec une voix forte. Il a développé tout un plaidoyer pour faire accepter des choses qui n’étaient pas si évidentes« .
Parler de l’Afrique de façon positive…
Avant de poursuivre : « Le Président a porté le plaidoyer pour que le vaccin de la Covid-19 soit fabriqué en Afrique (…) Nous sommes en train de travailler avec l’administration des États-Unis pour voir comment l’Afrique peut acheter les céréales et produits disponibles sur le continent avant d’aller voir d’autres pays… Macky Sall a tenu à parler de l’Afrique de façon positive et s’est attelé avec les partenaires à identifier les difficultés… Le Président de la République a développé un leadership pour faire comprendre que quelque chose a changé en Afrique dans notre façon de voir le monde avec des solutions qui viennent de nous et que nous partageons avec les partenaires« .
Mamoudou Ibra Kane, après la sortie de l’armée : “Politiciens et aventuriers, ressaisissez-vous !”
“Tous nos respects à notre vaillante Armée nationale républicaine. Politiciens et aventuriers, ressaisissez-vous ! La politique, la vraie, est respectueuse des institutions de la République. Sinon ce n’est plus de la politique.”, a tweeté ce samedi le président du Mouvement “Demain, c’est maintenant”, Mamoudou Ibra Kane.
Hier dans un communiqué, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a annoncé le report de manifestations à risques qu’elle avait prévues lundi, après des tensions cette semaine dans le pays à la faveur du procès d’un de ses leaders, Ousmane Sonko.
YAW dit avoir reporté ses manifestations en « tenant compte des échanges avec de hauts gradés des Forces de défense et de sécurité de notre pays et aussi de larges concertations », selon son communiqué.
Assertions qui ont poussé l’Armée à sortir de sa réserve. Le colonel Moussa Coulibaly, Directeur de l’Information et des Relations publiques des Armées a sorti une note, dans laquelle l’Etat-major invite la classe politique comme la société civile à tenir les militaires hors du débat politique.
« L’Etat-major général des Armées invite les acteurs politiques de tous bords et la société civile à tenir l’Armée nationale hors du débat politique pour l’intérêt de la Nation. Cette dernière entend garder sa posture républicaine et se consacrer à ses missions régaliennes », lit-on dans la note.
Un peu plus tôt, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, était lui aussi monté au créneau : “Je voudrais dire que l’Armée sénégalaise est une Armée loyale. L’article 45 de notre Constitution dit que le Président est le chef suprême des Armées. Cette armée est une armée républicaine, professionnelle au service de la Nation. Elle entend le prouver. Ce qui explique que depuis l’Indépendance, elle n’a jamais été mêlée à des Coups d’Etat. Des incitations, pour ce faire, ne pourraient être acceptées”.
Diegui Diop tacle sévèrement Juan Branco « Tiran kuko wax sama president ma jamaarloo ak yaw…. »
Annulation des manifestations du 03 Avril : Les vraies raisons de la volte-face de YAW
La principale raison de la reculade de Yewwi pour les manifestations du 03 avril est la contribution publiée par Sanslimitesn du colonel à la retraite Momath Seynabou Thiam qui dénonçait ces manifestations à la veille du 04 Avril comme une « profanation ». La contribution du Colonel a été rapidement virale et a été très bien accueillie par l’opinion. Les arguments du Colonel ont eu des échos très favorables chez des membres importants de Yewwi qui ont eu une longue expérience et une culture étatique.
Une autre raison est que Yewwi s’est rendue compte le 16 et le 30 mars que le rapport de force sur le plan sécuritaire lui est devenu largement défavorable sans oublier la lassitude des populations avec les manifestations. Autant de raisons qui font que les manifs du 03 avril étaient devenues problématiques.
Les « échanges avec les hauts gradés » qu’invoque Yewwi dans son communiqué pour expliquer “l’annulation des manifs n’est que subterfuge et manipulations pour justifier une reculade et ne pas être ridicule”, renseigne d’ailleurs très proche des milieux militaires. “Ce subterfuge est à la limite plus dangereux que les manifs parce qu’il jette la suspicion entre hauts gradés, poursuit-il. L’armée ne se laissera pas distraire et ne se mêle pas de politique comme le veut son règlement et ses traditions”.
Rencontre secrète : Ce que Sonko a dit à l’émissaire de Macron chez lui à Dakar !
C’est le quotidien français « Le Monde » qui a vendu la mèche, dans un article publié sur son site Internet : le jeudi 23 mars, Nadège Chouat, numéro deux de la cellule Afrique de l’Élysée, a profité d’une mission à Dakar pour rencontrer Ousmane Sonko, le leader de l’opposition sénégalaise. Une discussion de près de deux heures durant laquelle le candidat à la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu le 25 février 2024, a profité de ce face-à-face inédit – et resté confidentiel jusqu’ici – avec l’émissaire d’Emmanuel Macron pour «dénoncer des relations asymétriques» entre la France et le Sénégal. Lui «veut les rendre plus symétriques», explique-t-on à l’Élysée, s’il arrive à terrasser Macky Sall.
Mais s’il y a ce rendez-vous d’«opportunité» et cet échange «sans tabou», selon le journal, c’est parce qu’«entre Macky Sall, soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat, et Ousmane Sonko, son principal opposant, Paris est contraint à un jeu d’équilibriste».
En plus clair, la tension politique qui sévit au Sénégal, à quelques mois de la Présidentielle oblige la France à un délicat exercice d’équilibre entre les différentes forces politiques dans un pays considéré comme le plus important partenaire du continent, ajoute « Le Monde » qui écrit que «l’inquiétude est grande à Paris de voir la situation déraper encore, incitant les opposants de Macky Sall, surtout si celui-ci cherchait à se faire réélire, à pointer du doigt la France».
La SRDI de Rewmi va investir Idy pour la Présidentielle de 2024
Les voix continuent de se lever au sein du parti Rewmi pour porter la candidature de Idrissa Seck à l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué signé la Stratégie de Riposte pour la Défense du Président Idrissa Seck (SRDI), Le Coordonnateur du parti Rewmi à Khombole, Assane Niang, a invité tous les responsables et militants du parti Rewmi à la cérémonie d’investiture de leur candidat qui suivra le « Mega Ndogou » qu’ils vont organiser à Khombole.
Le Coordonnateur de Rewmi au Japon, Samba Ndiaye dit « Mbindeef », qui fait partie de la Coordination de la SRDI, a indiqué à PressAfrik, qu’ils n’ont pas un autre candidat que Idrissa Seck. « C’est lui qu’on va investir. Nous n’avons pas un autre candidat. Et nous comptons vulgariser ça », a-t-il dit.
Alla Dieng démissionne de l’Unacois Yessal et devoile ses raisons
Alla Dieng n’est plus le secrétaire permanent de l’Unacois Yessal. Il a démissionné de ce poste selon un communiqué qui nous est parvenu. Joint au téléphone, le président de L’union des Forces Citoyennes (Ufc) confirme et ajoute que Cheikh Cissé, signataire du document, n’est plus légitime pour occuper le poste de président de l’Unacois Yessal et son mandat a expiré depuis le 19 décembre 2022.
Depuis sa sortie pour afficher ses ambitions de se présenter à la présidentielle de 2024 pour le compte de Benno Bokk Yakaar, Alla Dieng, président de l’Union des Forces Citoyennes ne parle plus le même langage que ses pairs à l’Unacois Yesaal. Pour mettre à l’aise la structure et ses membres, il a décidé de rendre le tablier.
« Je confirme ma démission du poste de secrétaire permanent de l’Unacois Yessal puisque je viens de déclarer ma candidature à la candidature de Benno Bokk Yakaar à la présidentielle de 2024. Donc c’est une activité politique et comme l’Unacois est une structure et organisation patronale qui peut-être n’a rien à voir avec la politique telle qu’elle est pratiquée ici au Sénégal, j’ai démissionné pour mettre à l’aise l’Unacois Yessal en tant que structure mais aussi mettre à l’aise tous les membres », a fait savoir Alla Dieng au bout du fil.
Il a profité de l’occasion pour informer que Cheikh Cissé n’a plus la légitimité. Selon lui, le mandat du Président de l’Unacois Yeessal a expiré depuis le 19 décembre 2022.
« J’en profite pour vous dire que même le président, son mandat est fini. C’est à dire, si je voulais postuler au poste de président de l’Unacois Yessal, je pouvais bien le faire mais je ne veux pas. Je veux être le président du Sénégal » dit-il avant de poursuivre…
« Donc son mandat est fini déjà depuis le 19 décembre 2022, donc il doit même convoquer une assemblée générale pour le renouvellement des instances et pour cela je ferai une conférence de presse ou un communiqué en ce sens. Le président qui vient de signer ce communiqué-là n’est plus légal, n’est plus légitime, son mandat est fini », a confié Alla Dieng qui ajoute qu’il reste néanmoins membre et que demain si des commerçants veulent lui confier la structure, il n’y aura pas de problème, il sera preneur.
Mais pour l’heure, en sa qualité de président de l’Ufc, il compte s’investir d’avantage et se consacrer à la présidentielle de 2024.
Birahim Seck prévient Mame Mbaye Niang : « Ce dossier PRODAC n’est pas encore à son épilogue »
Birahim Seck a été cité à comparaître en tant que témoin par les avocats de Ousmane Sonko. C’est la raison de sa présence au palais de justice. A sa sortie de la salle, le Coordonnateur du Forum Civil s’est adressé aux journalistes pour leur expliquer les raisons de sa présence.
Selon Birahim Seck, ce dossier n’a pas encore connu son épilogue quelque soit l’issue de ce procès. Seck ajoute: « Ce dossier PRODAC n’est pas encore à son épilogue. Nous sommes dans un pays où la transparence pose problème, la redevabilité pose problème. Si même j’amenais un rapport signé par les autorités et que ces autorités disent que ce n’est pas de nous, on n’y peut rien », a-t-il déclaré au micro de Pressafrik.
(Vidéo) Procès Sonko vs Mame Mb Niang, Marie Rose. Faye la fustige Justice « C’est la faillite de notre justice… »
Juan Branco déchire le communiqué d’Antoine Diom et se désole des fautes “ il sait bien que …”
Jeu d’échec : Idrissa Seck avance encore un pion
Que mijote le président du parti Rewmi ? Idrissa Seck est en train de remobiliser ses troupes. « Ndamal Cadior » va présider une réunion du Secrétariat national (SN) de son parti élargie aux coordonnateurs départementaux, selon des sources de Seneweb.
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) va échanger avec ses camarades sur la situation politique nationale et sur la vie du Rewmi.
Cette rencontre se tiendra demain samedi à 17 h à hôtel Fun City, à Dakar.
D’importantes décisions sont attendues, d’après nos interlocuteurs.
