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Sénégal – Coût de l’Internet : L’annonce du gouvernement qui va plaire au jeunes

Place De Sonko dans La Présidence De Diomaye
Place De Sonko dans La Présidence De Diomaye

Lors du Conseil des Ministres de cette semaine, le Premier Ministre a mis l’accent sur un enjeu crucial pour de nombreux citoyens : la réduction du coût de l’Internet. Cette annonce s’inscrit dans une série de mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages et à rendre les services de connexion plus accessibles à tous.

Le Premier Ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, mettant en avant des efforts concertés pour trouver des solutions concrètes afin de diminuer le coût de la vie, en particulier pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens en matière d’accessibilité et d’abordabilité des services essentiels.

Les discussions au Conseil des Ministres ont souligné l’importance de rendre l’Internet plus abordable, compte tenu de son rôle central dans la vie quotidienne des individus, que ce soit pour l’éducation, le travail, les affaires ou les loisirs. La connectivité est devenue un pilier incontournable du développement économique et social, et son accessibilité à un prix raisonnable est indispensable pour garantir l’inclusion numérique de tous les citoyens.

Par ailleurs, le Premier ministre a également abordé d’autres sujets d’importance nationale, tels que le réexamen de certaines conventions dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques, ainsi que la revue des finances publiques sur une période de cinq ans. En outre, les conclusions des Conseils interministériels dédiés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024, ont été présentées.

Ces initiatives démontrent l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins concrets de la population, tout en veillant à une gestion efficace des ressources publiques et à la préparation adéquate aux défis à venir. La réduction du coût de l’Internet s’inscrit dans cette vision plus large visant à promouvoir l’inclusion sociale, l’innovation et la croissance économique pour tous.

Propos contre Ousmane Sonko : la surprenante déclaration de l’imam Cheikh Ndao face aux enquêteurs

Imam Ndao
Imam Ndao

L’activiste Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao sont en garde dans les locaux de la DIC. Ils sont poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles et «offense contre une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République».

Face aux enquêteurs, informent plusieurs médias, le premier mis en cause a assumé ses propos. Le second en revanche, d’après Libération, a retropédalé. Le journal rapporte que l’imam Ndao a reconnu la paternité de la vidéo incriminée avant de présenter ses excuses. «Dama dioum», a lancé le religieux, si l’on en croit la source. Qui renseigne que les deux hommes seront présentés au procureur de la République, ce mercredi.

Comment Choisir un Casino en Ligne Fiable : Guide pour les Débutants en 2024

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Blanchiment de capitaux, détention de faux billets de banque, usage de faux : Thierno Diagne placé sous mandat de dépôt

Seneweb en sait un peu plus sur les délits que l’on reproche au maire de Sindia Thierno Diagne. Blanchiment de capitaux, détention de faux billets de banque, usage de faux dans un document administratif (mars 2022), escroquerie sur une somme de 65 millions de francs CFA (mars 2022), conflit avec la fondation Sonatel sur 2 700 parcelles d’une valeur de 1,7 milliard de francs CFA.

 Telles sont les charges qui ont valu à Thierno Diagne d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 1er cabinet d’instruction du tribunal de grande instance de Mbour.

Le Communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai 2024

Le Communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai 2024

Partenariat USA et le Sénégal :L’ambassadeur Michael Raynor et le Premier ministre, Ousmane Sonko se sont parlés

Littoral - Le Premier ministre Ousmane Sonko prend en main le dossier et publie un arrêté applicable immédiatement
Littoral - Le Premier ministre Ousmane Sonko prend en main le dossier et publie un arrêté applicable immédiatement

Le Chef du gouvernement sénégalais continue de recevoir, en audience, les représentants des corps diplomatiques ou institutions internationales. Ainsi, il a été indiqué, ce jour, sur le compte officiel de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, que «l’ambassadeur Michael Raynor a rencontré le Premier ministre, M. Ousmane Sonko, le 21 mai, pour une discussion chaleureuse et productive sur les différentes façons de renforcer le partenariat entre les États-Unis et le Sénégal».

«Les États-Unis restent déterminés à travailler avec leurs partenaires sénégalais pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir radieux au peuple sénégalais et au peuple américain », souligne-t-on dans la publication.

Qui est Assane Mbengue, le nouveau directeur de la société de transport public Dakar Dem Dikk ?

Assane Mbengue
Assane Mbengue

Connu et reconnu dans le milieu du marketing des affaires, Assane Mbengue est le nouveau Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. À 44 ans, le responsable de Pastef/Yoff et ex-chargé de l’organisation et de la logistique de la « coalition Diomaye Président », est un homme de challenges. Il a réussi à faire ses preuves dans le privé en tant qu’entrepreneur. Qu’en sera-t-il dans l’une des sociétés publiques les plus tumultueuses ?

Il a les yeux qui brillent de bonheur et de fierté. Ce 2 avril 2024, à Diamniadio, Assane Mbengue éjecte de son cerveau, les souvenirs sur le long parcours parsemé d’embûches des responsables de Pastef. Dans un appartement privé à Yoff Virage où on le retrouve, le responsable de Pastef/Yoff se tait un moment, ferme les yeux et lâche: «Ce jour- là, il s’est passé dans ma tête énormément de choses. Ce sont des souvenirs de souffrance, de rêve…Des gens ont donné de leur vie pour ce projet, des vies ont été brisées… Au moment le plus difficile de la lutte, ils ont redoublé d’efforts ». Un mois plus tard, pile-poil, après l’investiture du Président Bassirou Diomaye Faye, le 2 mai 2024, Assane Mbengue est nommé Directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. Il est chargé de conduire les destinées d’un bus au trajet assez tumultueux. Une boîte où les syndicalistes peuvent faire et défaire des destins.

Mais Assane Mbengue, qui capitalise une dizaine d’années d’expérience sur le plan national et international, dans le domaine du marketing des services, est un homme de challenges. « Beaucoup de personnes m’assimilent à un organisateur des grands évènements de Pastef. C’est un background professionnel qui permet de réaliser toutes ces manifestations. Je suis un jeune entrepreneur, à la tête de la Société par actions simplifiée (Sas), où je suis actionnaire à 75% qui opère ici, mais qui est en train de se développer dans la sous-région », se présente-t-il, humblement.

Moustache bien arrangée, le visage rondelet, l’homme de près d’1m 80 fait partie des hommes de l’ombre de Pastef. Toute sa vie durant, Assane Mbengue, 44 ans, a su affronter le cours du destin pour se tracer une voie vers la réussite.

Malgré la Covid-19, la période difficile du parti Pastef, la disparition de sa mère, il a tenu bon pour avancer, pour se faire une place au soleil. Tel un phoenix, il a su renaître de ses cendres, chaque fois que les circonstances lui étaient défavorables. Il n’a pas la popularité d’un Ousmane Sonko, d’un Diomaye Faye ou d’un El Malick Ndiaye, mais il n’en demeure pas moins la plaque tournante de ce parti, en matière d’organisation et de logistique. Le dernier défi qui s’est dressé sur son chemin, a été la durée de la campagne électorale de l’élection présidentielle de 24 mars 2024. «On travaille toujours sur des formules de solution. Il fallait faire une campagne en 10 jours. L’idée de faire différentes caravanes, je l’ai proposée. Cela nous a permis de faire le meilleur taux de couverture. On avait deux équipes.

Chaque fois qu’il y avait le président Sonko ou le président Diomaye, il y avait des affluences. On n’avait pas le temps de se dire que ce n’est pas possible. Dans la vie, il faut être ingénieux
», théorise-t-il.

Entrepreneur en marketing des services

Cette même ingéniosité, il va en falloir à ce Lébou désormais placé sous le feu des projecteurs, après des années dans l’ombre. « Je crois fermement que Dakar Dem Dikk a un très fort potentiel.

Si l’on veut remettre ce pays sur les rails, on ne peut le faire qu’avec les populations. On ne vient pas en guerre. On est avec eux pour trouver, de façon humble, les solutions pour le bien des usagers, mais ensuite, pour améliorer les conditions de travail de ces gens. Ce n’est pas impossible 
», expose-t-il.

Son histoire a débuté à Yoff, village traditionnel lébou où les préjugés prédisent un destin de pêcheur aux autochtones. « Je suis né à Yoff où j’ai d’abord fait mes classes primaires jusqu’à la classe de CE2. Ensuite, j’ai migré à Cambérène, où j’ai terminé l’élémentaire, parce que j’avais un grand frère qui était affecté là-bas», décline-t-il, crâne rasé, le sourire nostalgique.

Après le Bac décroché en 2001, au Lycée des Parcelles assainies, Assane Mbengue a fait une pause d’une année. Puis, il s’inscrit en Gestion hôtelière et touristique à l’École nationale supérieure universitaire de technologie, actuelle École supérieure polytechnique (Esp). « J’ai arrêté au bout d’une année parce que je ne me sentais pas à l’aise. J’ai compris que ce n’était pas ce que je voulais faire », raconte-t-il.

La suite se passe entre Maroc, Dakar et Londres. Dans le royaume chérifien, il obtient le Diplôme de technicien supérieur en commerce international à Sup Management de Fès. Revenu au bercail, il obtient un Bachelor en Administration des affaires et un Master 2 en Marketing à l’Institut africain de management (lam). Cap sur la capitale anglaise, où il amasse des certifications liées aux domaines de la communication, du marketing, mais surtout, au marketing des services.

Doté d’une certaine expérience dans beaucoup de secteurs comme la communication et le commerce, Assane Mbengue fait du marketing des services, son domaine de prédilection. « On a une marque que nous sommes les seuls à développer en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de Kolibri, la seule marque africaine spécialisée dans le marketing olfactif. C’est du marketing des services.

Si vous allez dans les grandes chaines hôtelières, vous verrez qu’il y a chaque fois des senteurs qui vous accueillent. Ce sont des signatures qu’on a créées en laboratoire
 », explique-t-il. Ses collaborations avec Samsung, Arla Food ou la Banque nationale pour le développement économique (Bnde), font de son entreprise, une incontournable dans le secteur. « Nous travaillons avec 90% des banques de la place et l’on a un pied à Abidjan, où nous avons des contrats avec des hôteliers», note-t-il.

Entré au Pastef en fin 2016

Alors qu’il menait tranquillement sa vie d’entrepreneur, loin des tumultes de la scène politique, Assane Mbengue est tombé sous le charme du discours de Ousmane Sonko. Le leader de Pastef, révoqué en août 2016, pour « manquement à l’obligation de discrétion professionnelle », séduit, par sa démarche, en nette rupture avec la classe politique traditionnelle. On est en fin 2016, Assane Mbengue, né le 12 décembre 1979, à Yoff, décide de s’engager avec les «Patriotes». Il appelle sur le numéro du siège qui se trouve justement à Yoff. Le rendez-vous est fixé pour rencontrer l’actuel Premier ministre. « J’ai posé un certain nombre de questions et le président Sonko a répondu humblement, avec une forte personnalité. J’ai trouvé quelqu’un qui croyait fermement à ses idées. Séance tenante, il m’a mis en relation avec El Malick Ndiaye. Depuis, on s’est engagé de manière active », narre-t-il.

Tour à tour, il est devenu un personnage central dans l’appareil Pastef. Du Mouvement national des cadres patriotes au secrétariat national à la communication, il avait la charge, lors de la campagne, de l’organisation et la logistique de la coalition « Diomaye Président ». « De 2017 au dernier meeting, tout ce qui s’est fait dans ce parti en termes d’évènements et de concepts, d’organisation et de logistique, j’ai été l’un des principaux artisans », rappelle- t-il. À Yoff, il aurait pu bomber le torse comme c’est le cas actuellement, en revendiquant le titre coutumier de son défunt père El Hadji Baida Mbengue, ancien « Saltigué » de Yoff et assesseur au Tribunal de Dakar. Si le pater était consulté par les Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf sur le rôle de la coutume pour la stabilité du pays, Assane qui a deux frères « Saltigué », a préféré un autre chemin. « Je respecte la coutume parce que je suis Lébou, mais je ne peux pas me satisfaire uniquement des titres de mon père pour vivre », objecte l’homme aux deux épouses comme le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.

En 2022, il a été investi comme candidat de Pastef à la mairie de Yoff par son parti, mais il a été éjecté au dernier moment, pour faire de la place à l’actuel maire, Seydina Issa Laye Samb, dans le cadre de la coalition « Yewwi askan wi». Quelques mois plus tard, Pastef le met sur la liste de Dakar pour les Législatives, mais il a été sacrifié à la dernière minute, au nom de l’inter coalition « Yewwi-Wallu ». « Je n’ai jamais contesté les décisions du parti. On ne m’a jamais entendu me plaindre », dit-il. Aujourd’hui, Directeur général de Dakar Dem Dikk, Assane Mbengue, frère du Saltigué Mamadou Mbengue, coordonnateur du collectif des 121 villages Lébou, illustre bien le propos de l’un des précurseurs de la Pléiade, en l’occurrence Clément Marot, à savoir « tout vient à point à qui sait attendre ».

Urgent – Les travailleurs de la lonase demandent au Pr Diomaye d’auditer la gestion très « politicienne » de Doura Baldé

Doura Baldé
Doura Baldé

Toussaint MANGA, ancien médecin, a été désigné par le président Bassirou Diomaye Faye pour occuper le poste de Directeur Général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE). Cette décision a été prise lors du Conseil des Ministres de ce mercredi 15 mai 2024. Il succède à Monsieur Abdourahmane BALDE, également connu sous le nom de Doura, qui était le représentant politique de BBY à Kolda. A la tete de Lonase depuis le 13 septembre dernier.

La demande de démission de Doura Baldé a été réclamée par les cadres de Pastef de sa région. Ces derniers  accusent le désormais ex DG de Lanase d’avoir été impliqué dans l’arrestation de militants de l’opposition lors des événements malheureux précédents.

Révélations/ Insuffisance rénale, un moyen de business: Des « vampires » dans les Centres de dialyse

Insuffisance rénale
Insuffisance rénale

C’est inhumain et inédit ce qui se passe dans les centres de dialyse au Sénégal. L’insuffisance rénale est devenue un moyen de business. En effet, au moment où cette maladie continue de prendre la vie de certains citoyens et d’appauvrir les familles, une grande mafia se révèle être l’affaire de sanguinaires sans scrupules. Dans cet entretien exclusif avec leral.net, le président du Mouvement national des Dialysés du Sénégal, Cissé Sarr, révèle des pratiques impitoyables d’une mafia, impliquant même un haut gradé de l’armée. Avec plus de 2 000 décès chaque semaine dus à cette maladie, une enquête révèle également le sombre marchandage de vies humaines, où certains centres de dialyse exigent des pots-de-vin pour traiter les patients. Leral.net y reviendra avec plus de détails, dans une enquête menée par son équipe.

Renouvellement du parc aérien: Air Sénégal va réceptionner 3 avions d’ici fin 2024

Air Sénégal
Air Sénégal

La compagnie aérienne nationale du Sénégal Air Sénégal Sa entend renforcer sa flotte d’ici les 7 prochains mois. C’est la volonté du nouveau régime qui, à travers, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens l’a fait savoir suite à une visite de travail de 3 jours du ministre El Hadji Malick Ndiaye à Prague en république Tchèque.

« Lors de cette visite, j’ai tenu une séance de travail importante avec Monsieur Jozef Piga, Président directeur général d’Omnipol. Les discussions ont porté sur l’avancement du projet d’acquisition de cinq avions L410NG pour Air Sénégal. À ce jour, deux appareils ont déjà été livrés, le troisième est attendu pour le mois de juin prochain, et les deux derniers seront livrés d’ici à la fin de l’année 2024. Un projet à moyen terme envisage la création d’un Centre de service pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, incluant la maintenance et la formation des pilotes et techniciens, ainsi que l’implantation éventuelle, à plus long terme, d’une usine de montage d’avions», a indiqué l’autorité dans un communiqué en date du 21 mai. Lors de son déplacement le ministre a également présidé plusieurs réunions stratégiques visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et la République tchèque dans le domaine des transports. D’importants projets liés à la transformation des aéroports du Sénégal ont été au centre de la collaboration.

« J’ai rencontré, le 21 mai 2024, mon homologue tchèque, monsieur Martin Kupka, pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur des transports. Nos discussions ont inclus le projet de reconstruction des aéroports du Sénégal, en collaboration avec Transcon. L’aéroport de Saint-Louis est déjà opérationnel, tandis que les travaux de l’aéroport de Ourossogui-Matam, actuellement en phase finale, seront achevés en juillet prochain. Le projet d’acquisition des aéronefs L410NG, financé grâce au soutien tchèque et réalisé par Omnipol, est un témoignage éloquent de la coopération fructueuse entre nos deux pays. Ces aéronefs joueront un rôle crucial dans le renforcement de la flotte nationale et l’amélioration des dessertes régionales. J’ai particulièrement insisté sur l’importance du transfert de compétences et de technologies dans le cadre des différents projets et sur les bénéfices mutuels devant régir les relations de coopération entre nos deux pays», a expliqué le ministre El Hadji Malick Ndiaye. Accompagné d’une forte délégation, l’autorité a également exprimé la volonté du gouvernement d’étendre cette coopération au secteur des transports terrestres. 

« Le Sénégal a un besoin urgent de renouveler son parc automobile pour le transport urbain et interurbain, de moderniser le système de contrôle technique des véhicules et de renforcer l’application du code de la route. L’expertise tchèque sera précieuse pour atteindre ces objectifs ambitieux. Le transport ferroviaire a par ailleurs été identifié comme un axe potentiel de collaboration. Le Sénégal aspire à développer son réseau ferroviaire et voit en la République tchèque un partenaire idéal pour réaliser ces ambitions, ce qui serait essentiel pour la croissance économique et l’intégration régionale», a souligné El Hadji Malick Ndiaye.

Dans le cadre de cette visite de travail tenue entre le 19 et le 21 mai, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres était accompagné d’une délégation composée de l’ambassadeur du Sénégal en Pologne, Son Excellence Monsieur Papa Moussa Diop, le Secrétaire général et de techniciens du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, ainsi que des représentants du Ministère des Forces armées, du Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération et du Ministère des Finances et du Budget.

Plainte sans suite de Rfm contre l’activiste Bah Diakhaté : Babacar Fall interpelle le procureur Abdou Karim Diop (Vidéo)

procureur Abdou Karim Diop
procureur Abdou Karim Diop

La plainte sans suite de Rfm contre l’activiste Bah Diakhaté a suscité l’indignation du Directeur de la Rédaction de ladite radio. L’activiste arrêté lundi dernier par la Division des investigations criminelles (DIC) pour offense au Premier ministre, se retrouve confronté à plusieurs plaintes antérieures, dont celle sans suite  déposée par la radio, le 17 janvier dernier.

Cette plainte, parmi d’autres, est perçue comme représentative du comportement irrespectueux de Bah Diakhaté envers différentes institutions et personnalités.

Babacar Fall, qui a été particulièrement ciblé par Bah Diakhaté pour avoir commenté les activités de la Première Dame, Marième Faye Sall, sur Rfm matin, ce mercredi, s’étonne que leurs plaintes (Section de Recherches et Parquet) n’aient toujours pas abouti…

Le journaliste dénonce ce qu’il perçoit comme une « justice sélective » ou une « justice de vainqueurs », suggérant que certaines personnes pourraient bénéficier d’un traitement favorable de la part du système judiciaire.

Bah Diakhaté est décrit comme étant proche de l’ancien président Macky Sall, tout en étant soutenu par le parti APR.

Affaire 94 milliards : Les héritiers donnent raison à Sonko et lui lancent un message

Macky Sall qui a protégé Mamour Diallo
Macky Sall qui a protégé Mamour Diallo

Le dossier dit des 94 milliards FCFA, après avoir tenu en haleine l’opinion publique durant plusieurs années, avait été transmis par l’OFNAC au Procureur de la République. A l’épicentre, il y a Mamour DIALLO, politicien de l’ancien régime, et sur les flancs des affairistes contre qui les délits suivants ont été visés : association de malfaiteurs, fait prévu et réprimé par les articles 238 à 240 du Code Pénal ; escroquerie portant sur des deniers publics, fait prévu et réprimé par les articles 152 à 154 du Code pénal ; tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics ; complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics.
Le texte qui suit est contenu dans le Rapport 2019 de l’OFNAC dont la publication a été ordonnée par le Président Bassirou Diomaye Faye le 17 avril 2024 en conseil des ministres.

Mamour Diallo (g), actuel directeur général de l’Office national d’assainissement (ONAS) et l’ancien président Macky Sall

LES FAITS DENONCÉS 

Le 10 avril 2018, l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption a été saisi d’une plainte du sieur Ousmane SONKO, député à l’Assemblée nationale et Président du parti politique « Pastef – les – Patriotes », pour des faits supposés de « transactions immobilières irrégulières et de détournements de deniers publics » portant sur un montant de 94 783 159 000 FCFA. 

Il ressort de l’enquête menée, que le TF 1451/R d’une contenance de 258 hectares sis à Rufisque et inscrit au nom de « feu Ousmane MBENGUE », avait été vendu, par actes notariés, à la société immobilière « SAIM INDEPENDANCE », dans les années 1978 et 1979. 

En 1988, cette société immobilière, dans le cadre d’un échange, a accepté de l’Etat du Sénégal un terrain d’une superficie de 01 ha 49a 50 ca sis à Mermoz, distrait du TF 5725/DG, contre 132 hectares environ, amputés du TF 1451/R. Au terme de cet échange, autorisé suivant acte administratif, ces 132 ha, environs, ont été immatriculés TF 2887/R, inscrit au nom de l’Etat du Sénégal. 

Plus tard en 1997, la SN HLM, suite à une expropriation pour cause d’utilité publique, portant sur l’assiette foncière reliquataire du TF 1451/R, a bénéficié des 125 hectares restants en vue d’y édifier son projet de « parcelles assainies Keur Massar-Rufisque ». 

A cet effet, la SN HLM a affirmé avoir dédommagé, en retour, la SAIM INDEPENDANCE, moyennant la somme de six cent cinq millions huit cent cinquante-trois mille cinq cent (605.853.500) frs CFA, par un chèque que le Directeur Général de la société destinataire, Monsieur Amadou Makhtar MBAYE, a déclaré n’avoir jamais reçu. 

Ayant contesté l’acquisition du TF 1451/R par la « SAIM INDEPENDANCE », effectuée dans les années 1978 et 1979, les héritiers de « Feu Ousmane MBENGUE » ont saisi la Justice contre cette société immobilière pour obtenir plus tard, suivant arrêt de la Cour d’Appel de Kaolack en date du 09 février 2012 : l’annulation de cette vente ; la radiation de l’inscription de « SAIM INDEPENDANCE » dans les livres fonciers de Rufisque concernant le TF 1451/R et l’inscription des droits des requérants sur les 258 ha du TF 1451/R après l’avoir remis dans son état d’avant les années 78 et 79. 

Toutefois, les héritiers se sont rendus compte que leurs droits patrimoniaux n’ont été reconduits, par la Conservation foncière de Rufisque, que sur les 125 hectares restants du TF 1451/R déjà occupés par la SN HLM et non sur l’ensemble des 132 hectares devenus le TF 2887/R. 

Désirant se faire indemniser par l’Etat du Sénégal sur la totalité de la surface du TF 1451/R, à savoir sur les 258 hectares, les ayant-droits ont effectué les démarches nécessaires. Une première demande d’indemnisation concernant les 125 ha a été alors introduite et le dossier y relatif a atterri à la Commission de Contrôle des Opérations Domaniale (CCOD) qui, en sa séance du 19 janvier 2016, approuvée le 22 suivant, a suspendu l’affaire avec comme observations : « Ré-instruire par rapport à la première expropriation-Avis SN HLM sur les circonstances de l’occupation ». Depuis lors la CCOD n’est plus informée, encore moins saisie du cas du TF 1451/R d’après son président. 

Voulant contourner les exigences de la CCOD, les représentants des familles héritières, à l’exception du sieur Djibril DIAL, ont été mis en contact avec le nommé Seydou dit Tahirou SARR, Directeur général des sociétés SOFICO et CFU, qui leur a proposé d’acquérir leurs « droits, actions et créances » sur le TF 1451/R dans son intégralité totale (258 ha), au prix de deux milliards cinq cent millions (2.500.000.000) frs CFA, qu’il payerait plus tard en plusieurs tranches, nonobstant le refus du contestataire, Monsieur Djibril DIAL. 

Selon l’acheteur, le sieur Tahirou SARR, l’acte de cession effectué sous-seing privé a été présenté aux Impôts et Domaines pour le paiement des taxes fiscales au montant de 25 millions de FCFA, avant d’être déposé auprès du Notaire Maitre Ndèye Lika BA en l’an 2016, en dépit du refus d’homologation prononcé en première instance et en appel par le Tribunal de Grande Instance Hors Classe (TGIHC) de Dakar, du fait du caractère lésionnaire de la transaction, objet de la contestation d’une partie des héritiers. 

En outre, le Directeur général de SOFICO, le sieur Seydou SARR, a reçu une lettre de notification de redressement fiscal à propos de l’acte de cession, de la part du Bureau du Contrôle Fiscal qui, fustigeant le taux d’enregistrement de 01% appliqué sur le prix d’achat, soit 25 millions de frs CFA, a rappelé que la cession concernée porte sur un bien immobilier, voire sur des droits réels et doit être taxée au taux de 05% en matière de droits d’enregistrement, soit 125 millions de frs CFA, y compris les pénalités de redressement. Toutefois, le Sieur SARR, hormis les 25 millions de frs CFA tantôt évoqués, n’a rien versé au Service public requérant. 

Le sieur Seydou SARR, voulant se faire indemniser, à son tour, par l’Etat du Sénégal, après s’être substitué aux familles héritières, a entamé une procédure administrative, qui a atterri à la réunion de la Commission de Conciliation et d’Evaluation du montant de l’indemnisation, initiée par le Gouverneur de Dakar, le 21 août 2017 à laquelle ont pris part le cessionnaire et le chef du Bureau des Domaines de Ngor-Almadies-Grand-Dakar, le sieur Meïssa NDIAYE. 

Cette réunion de la Commission de conciliation, tenue sans l’avis préalable et obligatoire de la C.C.O.D., a fait endosser à l’Etat du Sénégal le montant de quatre-vingt-quatorze milliards sept- cent-quatre-vingt-trois millions cent-cinquante-neuf mille (94.783.159.000) frs CFA, soit le prix de trente-sept mille (37 000) frs CFA par mètre carré, à payer au sieur Seydou SARR, en guise d’indemnisation suite à l’expropriation décidée sur les 258 hectares du TF 1451/R. 

Selon le nommé Meïssa NDIAYE, chef du Bureau des Domaines de Ngor-Almadies-Grand-Dakar, les deux actes d’acquiescement relatifs au paiement des 94.783.159.000 frs CFA au profit des sociétés SOFICO et CFU de Seydou SARR, ont été établis et signés par l’ancien Directeur des Domaines, Mamadou Mamour DIALLO, pourtant membre et rapporteur de la C.C.O.D, sur la base des procès-verbaux de la réunion de la Commission de Conciliation, rédigés par ses soins. 
 

LES ANOMALIES REVELEES PAR LE PLAIGNANT OUSMANE SONKO 

Le dénonciateur, Ousmane SONKO, ayant suspecté « une machination aux fins de détournement de deniers publics » notée dans cette procédure d’indemnisation, a relevé plusieurs anomalies, notamment : 

  • + le refus d’homologation du PV de conciliation par le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar confirmé par la Cour d’Appel suivant arrêt n°04 du 11/01/2018 ;
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  • + la substitution des droits réels sur le TF 1451/R de la famille héritière en de supposées créances que le sieur Seydou SARR aurait acquises par l’acte de cession rejeté par l’arrêt judiciaire sus-indiqué ;
  •  
  • + la désignation de Seydou SARR comme exproprié dans les deux actes d’acquiescement alors qu’il n’a jamais été propriétaire sur le TF 1451/R ;
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  • + l’absence de la SN HLM à cette réunion de conciliation, nonobstant son implication dans le TF 1451/R, qui y a inscrit une pré-notation suivant ordonnance n°1036/013 du 12 juin 2013 délivrée par le juge du tribunal hors classe de Dakar ;
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  • conciliation, qui est supérieur à celui proposé aux victimes du projet « TER » alors qu’elles sont situées dans la même zone foncière (réf : le décret 2010-439 du 06 avril 2010 fixant le barème du prix de terrain nu ou de terrain bâti. Ce décret propose dans la zone de Keur Massar 27.000 FCFA/m2 pour les terrains viabilisés et 15.000 frs Cfa pour les terrains non viabilisés. 
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  • RESULTATS DES INVESTIGATIONS
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  • Les investigations menées ont permis de confirmer la quasi-totalité des griefs soulevés par le plaignant. 

Selon lui, sur les actes d’acquiescement, Seydou SARR apparaît, comme un exproprié alors qu’il n’a jamais été propriétaire. En effet, l’expropriation dont il fait état découle, non pas d’une mutation de propriété du TF 1451/R mais plutôt d’une ‘’créance’’ acquise auprès de Ndiaga NDOYE et consorts. 

A l’évidence, la lecture des deux actes d’acquiescement respectivement établis pour SOFICO et CFU, représentées par Seydou SARR, renseigne que ce dernier est bénéficiaire d’une cession de créances en date du 17 novembre 2016 établi devant Me Ndèye Lika BA, notaire. 

Entendue, cette dernière soutient que l’acte de cession sous seing privé a été établi hors son cabinet. Elle déclare s’être contentée uniquement de recevoir ledit acte déjà établi, en guise de simple dépôt. 

En effet, l’achat de créances portant sur un titre foncier ne donne pas droit à la propriété dudit immeuble, laquelle requiert une inscription du nom du propriétaire dans les livres fonciers. Le Président de la CCOD rappelle à ce sujet qu’il n y a « pas de droit sans inscription, ni d’extinction sans radiation » et qu’en l’absence de propriété, l’on ne peut prétendre à une expropriation conformément à la loi n° 76-67 du 02 juillet 1976 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique. 

En outre, le plaignant affirme que Ndiaga NDOYE et consorts ne détenaient aucune créance sur l’Etat car les droits patrimoniaux des familles héritières n’ont été inscrits dans les livres que sur une superficie de 121ha 17a 07ca du TF 1451/R déjà grevés de charges, notamment la pré-notation effectuée au profit de la SN HLM. Or, cette inscription devrait porter sur l’ensemble du terrain d’une superficie de 258ha, conformément à l’arrêt n° 01/12 du 09 février 2012 de la Cour d’Appel de Kaolack. 

La demande d’indemnisation introduite par les familles héritières, suite à une expropriation sur le TF 1451/R, pour cause d’utilité publique, a été suspendue par la C.C.O.D depuis le 19 janvier 2016, laquelle n’a jamais émis d’avis favorable sur ladite demande. Aucun acte pouvant attester la reconnaissance de créance de la part de l’Etat vis-à-vis des familles héritières n’a été présenté durant l’enquête. 

La supposée créance des familles héritières n’existant pas, elle ne pouvait être cédée. D’après l’article 266 du Code des obligations civiles et commerciales, « la chose vendue doit exister au moment du contrat. Néanmoins, la vente de choses qui n’existent pas encore est conclue sous la condition résolutoire qu’elles existeront et seront livrées. » 

Selon les termes du plaignant, à la date de saisine de l’OFNAC, Ndiaga NDOYE et consorts restaient les propriétaires exclusifs du titre foncier 1451/R. 

Il est apparu que les familles héritières, titulaires des droits réels sur le TF 1451/R d’une contenance 121ha 17a 07ca jusqu’à la date du 07 mai 2018 ont cessé d’être propriétaires d’après l’état de droits réels du 20 juin 2018, déposé par le Directeur général de la SN HLM ; société devenue propriétaire dudit titre foncier. 

Autre grief soulevé par le plaignant, l’existence d’une commission de conciliation dont on ignore les membres et la composition qui se serait « réunie le 21 août 2017 pour décider sur un même titre et par deux actes au profit de la même personne utilisant deux sociétés lui appartenant ». 

Conformément au décret n° 77-563 du 3 juillet 1977 portant application de la loi n° 76-67 du 02 juillet 1976 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux autres opérations foncières d’utilité publique (article 9), la Commission de Conciliation est dirigée par le Gouverneur de Dakar qui convoque, suite à sa saisine par l’administration des Domaines, les membres composés, principalement du Chef du Bureau des Domaines de Ngor-Almadies, représentant le Directeur des Domaines (et ou l’ancien Directeur Régional des Domaines), les expropriés ou leurs représentants, les chefs des services techniques compétents et le Maire. 

Toutefois, lors de sa réunion du 21 août 2017, il est établi que le Gouverneur, président de la Commission n’a convoqué ni les services techniques, ni le maire concerné. 

Cette réunion n’a été tenue qu’entre le Gouverneur de Dakar, le chef du Bureau des Impôts et Domaines de Ngor Almadies et le représentant des prétendus expropriés, à savoir les sociétés SOFICO et CFU.
 

Il y a lieu de préciser que si la société SOFICO est concernée par l’acte de cession de droits, actions et créances contesté, tel n’est cependant pas le cas de la société CFU qui est « subitement apparue » lors de cette réunion de conciliation, puis sur l’un des actes d’acquiescement ; toutes choses qui laissent subodorer une volonté de fractionner l’important montant de l’indemnisation arrêté lors de cette réunion. 

La CFU a donc bénéficié de façon indue d’un titre de paiement au préjudice de l’Etat. 

Le plaignant souligne également que le prix au mètre carré retenu pour le calcul de l’indemnité d’expropriation pour cause d’utilité publique était supérieur au barème d’indemnisation des victimes du Train Express régional (TER) dans la même zone et au barème prévu par le décret n°2010-439 du 06 avril 2010 abrogeant et remplaçant le décret n° 88-74 du 18 janvier 1988 fixant le barême du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer. 

Les participants à la réunion de la Commission de Conciliation du 21 août 2017 ont retenu un prix au m2 de 37.000 FCFA, de loin supérieur aux taux pratiqués (27 000 FCFA) pour les projets majeurs de l’Etat (autoroute, BRT, TER) alors même que le site foncier concerné n’est pas impacté par les grands travaux de l’Etat. 

Interrogés sur cette différence, le Gouverneur FALL et le Chef du Bureau des Domaines de Ngor- Almadies ont invoqué les dispositions d’un décret prévoyant le principe d’un taux d’inflation de 10% qui doit être ajusté tous les 02 ans à compter de la date dudit texte réglementaire. Toutefois, aucun texte législatif, encore moins réglementaire indiquant clairement ce « taux d’inflation de 10% » n’a été produit par ces derniers. 

Pour rappel, le barème stipulé par le décret n° 2010-439 du 06 avril 2010 sus-visé est de 27.000 frs CFA maximum par mètre carré en cas d’harmonisation pour le titre foncier, d’où une différence nette de 10.000 f rs CFA par m2 indûment accordée aux soi-disant expropriés, au préjudice de l’Etat ; ce qui a permis, selon le plaignant, d’allouer à Seydou SARR représentant les sociétés SOFICO et CFU, la somme de quatre-vingt-quatorze milliards sept cent quatre-vingt-trois millions cent cinquante mille alors que ni lui, ni ces sociétés n’ont jamais détenu de droit de propriété sur le titre en question. 

En effet, le titre foncier en question demeure encore la propriété exclusive de Ndiaga NDOYE et consorts tel qu’il ressort de l’état de droit réel en date du 04 novembre 2017. 

Par ailleurs, le plaignant déclare que la SN HLM, au profit de laquelle l’expropriation de la SAIM INDEPENDANCE a été prononcée, n’a été associée, à aucune étape de cette procédure d’indemnisation. 

Sur ce point, il convient de noter que l’état des droits réels du TF 1451/R délivré le 20 juin 2018 est au nom de la SN HLM. 

Celle-ci a d’ailleurs déjà libéré le montant de 605.853.850 frs CFA, en guise d’indemnisation sur les 121ha 17a 07ca occupés pour les besoins de la réalisation du projet des parcelles assainies de Keur Massar- Rufisque. 

En définitive, il y a eu deux procédures d’indemnisation suite à une expropriation pour cause d’utilité publique sur les 121ha 17a 07ca du même TF 1451/R : 

  •  
  • ‒  la première concernait l’Etat du Sénégal, expropriant la SAIM INDEPENDANCE au profit de la SNHLM. L’acte d’acquiescement du 15 avril 2008 présenté par le Directeur général de la SAIM INDEPENDANCE indiquait le montant de 605.853.850 frs CFA déjà déboursé et déposé au Trésor public par la SN HLM mais non encore encaissé par SAIM INDEPENDANCE dont les droits sur le TF 1451/R ont été finalement radiés suivant l’arrêt n°01/12 du 09 février 2012 de la Cour d’Appel de Kaolack ;
  •  
  • ‒  et la deuxième concernait l’Etat du Sénégal et la société SOFICO, acquéreur de « créances » auprès des héritiers Ndiaga NDOYE et consorts. L’un des 02 actes d’acquiescement, daté du 22 août 2017 et relatif aux 121ha 17a 07 ca indiquait le montant de 44.227.305.500 FCFA déduction faite du montant de 605.853.850 FCFA sus-indiqués à cause de la radiation évoquée plus haut au préjudice de SAIM INDEPENDANCE.
  •  
  • Pour rappel, avant l’achat de « créances » par la SOFICO, une demande d’indemnisation des héritiers a été reçue par la CCOD pour avis en 2016. Celle-ci, après avoir suspendu l’affaire, avait recommandé de « ré instruire le dossier par rapport à la première expropriation et de recueillir l’avis de la SN HLM sur les conditions de son occupation des 121ha 17a 07ca ». Ces recommandations n’ont pas été suivies. La commission de conciliation du 21 août 2021 a été saisie directement du dossier afférent à la deuxième procédure d’indemnisation, sans avis préalable et obligatoire de la CCOD. 
  •  
  • Même la SN HLM, bien qu’occupante du site foncier concerné et initiatrice d’une pré- notation suivant ordonnance n°1036/013 du 12 juin 2013 délivrée par le juge du Tribunal Hors Classe de Dakar, n’a été informée de cette réunion de conciliation.
  • Toutes ces entorses à la procédure régulière pourraient faire penser à une volonté inavouée des fonctionnaires concernés de tirer le maximum de profit pour SOFICO et CFU dans une seconde procédure d’indemnisation, tout en sachant qu’il y a eu un premier cas d’expropriation ayant abouti à une indemnisation portant sur le montant de 605.853.850 frs CFA.
    Les éléments de fait ci-dessus relatés pourraient permettre de retenir les infractions suivantes :
  • ‒  association de malfaiteurs, fait prévu et réprimé par les articles 238 à 240 du Code Pénal ;
  • ‒  escroquerie portant sur des deniers publics, fait prévu et réprimé par les articles 152 à 154 du Code pénal
  • ‒  tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics
  • ‒  complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics 

  • Le dossier a été transmis au Procureur de la République. 

Oustaz Ibrahima Khalil Lo Al Ibn, le sosie du président Diomaye

Oustaz Ibrahima Khalil Lo Al Ibn, le sosie du président Diomaye
Oustaz Ibrahima Khalil Lo Al Ibn, le sosie du président Diomaye

La ressemblance entre le religieux Dr Ibrahima Khalil Lo Al Ibn et le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye est frappante. Partant du style vestimentaire aux traits physiques, les deux hommes semblent issus de la même famille, alors que non. 

 Oustaz Lo a d’ailleurs raconté sa rencontre avec son sosie, lors d’une visite à son ami Cheikh Oumar Diagne, en prison.
D’un ton gai, le prêcheur raconte avoir de nombreuses fois été pris pour Diomaye dans la rue et ailleurs. 

Litige foncier: Le maire de Sindia, Thierno Diagne arrêté

Litige foncier: Le maire de Sindia, Thierno Diagne arrêté
Litige foncier: Le maire de Sindia, Thierno Diagne arrêté

Le maire de Sindia (Mbour), Thierno Diagne a été arrêté, ce mercredi. Ceci, avant d’être déféré au parquet au Mbour. Son arrestation fait suite à une affaire de litige foncier. Nous y reviendrons.

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

Bah Diakhaté et l'imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP
Bah Diakhaté et l'imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

Arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao sont dans la cave du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
L’activiste républicain et le prêcheur ont été conduits ce matin au parquet sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). 

La réponse cash de Seydi Gassama à Madiambal Diagne : « Tu ne disais rien quand Macky Sall… »

La prise de position de Madiambal Diagne en faveur de l’activiste Bah Diakhaté et de l’Imam Ahmed Tidiane Niang, tous deux en garde à vue, suscite une réplique rapide de la part de Seydi Gassama. Ce dernier, qualifiant les propos du journaliste d’une tentative d’intimidation, n’a pas tardé à réagir.

« Quand Macky Sall emprisonnait des jeunes pour moins que ça, tu ne disait rien », a répliqué Seydina Gassama au journaliste Madiambal Diagne. Cependant, le représentant de Amnesty International au Sénégal estime que « Le nouveau régime ne doit pas tomber dans ce piège qui a rendu Macky Sall impopulaire et honni par la grande majorité des Sénégalais ».

Après l’arrestation de Bah Diakhaté, le journaliste de Madiambal Diagne a réagi sur son compte X (anciennement Twitter). Selon lui, l’actuel Premier ministre a dit des choses plus graves lorsqu’il était dans l’opposition à Macky Sall.

« Bah Diakhate arrêté ! Trop tôt pour faire des martyrs ! Il n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall qui, lui, était Président de la République et protégé par sa Fonction». À déclaré le fondateur du journal Le Quotidien, avant d’ajouter : « Du reste, l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais. »

Affaire Bah Diakhaté, Amadou Ba expose l’opposition : « On les voyait venir de loin, mais.. »

Amadou Ba
Amadou Ba

Alors que le nouveau gouvernement sénégalais bénéficie d’une période de grâce saluée par la population, certains anciens responsables politiques tentent désespérément de se réinventer en politisant des scandales mineurs pour marquer leur retour sur la scène politique, estime Amadou Ba du parti Pastef dans un post paru sur sa page Facebook.

Conscients des enjeux judiciaires qui pèsent sur eux, Amadou Ba trouve que ces acteurs cherchent à détourner l’attention des réformes positives entreprises par les nouvelles autorités. Dans cette cacophonie, la mise en orbite d’anciens détracteurs du régime sortant se fait au détriment de véritables enjeux nationaux. Pourtant, l’opposition constructive devrait se concentrer sur les réformes économiques, sociales et juridiques nécessaires à la refondation du pays, plutôt que de s’embourber dans des querelles stériles, selon le reponsable politique au sein du parti Pastef.

Voici l’intégralité de la publication !

« La politisation des faits divers comme stratégie de résurrection de l’opposition. On les voyait venir de loin, mais on ne s’attendait pas à cette sinistre voie de l’utilisation du menu fretin médiatique pour leur retour en politique.

Cette semaine, il y a eu plusieurs coïncidences entre la publication des Rapports des Corps de contrôle, les scandales fonciers, les remobilisations de l’Apr et le retour du candidat Amadou Ba….une accélération de la recomposition pour ne pas disparaître. Les responsables politiques de l’ancien Régime sont conscients que des cataclysmes judiciaires risquent de les occuper durablement pour élucider leur gestion des deniers publics.

Par ailleurs, ils sont conscients que les premiers pas du nouveau Gouvernement ainsi que les premières mesures ont été salués par toute la population. Ils ont vu le climat de liberté, de paix et d’espérance dont les effluves embaument tout l’air du pays.

Ils constatent avec amertume la rapidité avec laquelle les nouvelles autorités ont habité les fonctions gouvernementales et l’habileté avec laquelle ils ont nommé leurs collaborateurs dont personne n’a remis en cause la compétence et la légitimité. Ils exècrent avec désespoir la célérité avec laquelle le Gouvernement commence à régler la question agricole avec le paiement des arriérés, la baisse du prix de l’alimentation du bétail et la nouvelle procédure de distribution des engrais.

Ils sont tétanisés par le gel des spoliations foncières dans les zones à forte plus-value spéculative qui sont leur butin de guerre et leur bas de laine financière pour entretenir leur clientèle électorale. Surtout, en perspective de la dissolution inéluctable de l’assemblée nationale et la perspective des élections législatives anticipées, beaucoup parmi les néo-opposants sont en quête d’immunité parlementaire pour espérer échapper aux fourches caudines de la justice suite à leur gestion désastreuse des deniers publics.

Voilà la raison essentielle de leur agitation actuelle en violation de leur engagement à respecter le délai de grâce des 100 jours accordé à tout Nouveau Gouvernement. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la mise en orbite des anciens insulteurs du Régime sortant qui ont subitement retrouvé une frénésie exceptionnelle dans la calomnie et la diffamation.

Ces Insulteurs publics sont donnés en offrande judiciaire pour anticiper et politiser leurs éventuelles convocations pour justifier leur gestion des deniers publics. Dans le cas du sieur Bah Diakhaté, il a réitéré ses accusations infamantes contre le Colonel Abdourahim Kébé tout en sachant que la plainte en diffamation que ce dernier lui a servi, sera appelée pour être retenue le 11 juin 2024 devant le TGI de Pikine-Guediawaye après plus de 12 mois de procédure.

Bah Diakhaté est conscient qu’il n’a plus ses souteneurs et sponsors au Gouvernement et qu’il lui faudra apporter des preuves irréfutables devant le tribunal pour soutenir ses accusations contre le Colonel Kébé. Il a cru anticiper toute condamnation en mêlant Ousmane Sonko à la procédure pour gagner le statut convoité de « détenu politique », alors même que son procès n’a aucun caractère politique.

Pastef s’est opposé hardiment au Régime de Macky Sall sans jamais baser son combat sur des infamies mensongères sur la vie privée des responsables politiques. Toute notre opposition a tourné autour de la gestion des deniers publics et la mal gouvernance.

Nous devons nous de Pastef, imposer médiatiquement les vraies thématiques autour des réformes économiques, sociales et juridiques qui sont vitales pour la refondation de notre pays et se détourner des sujets véniels sans intérêt que les anciens journalistes du Régime gonflent artificiellement pour parasiter l’action du gouvernement. « 

« TONG -TONG » et GESTION CHAOTIQUE DU PERSONNEL DE LA LONASE PAR L’EX DIRECTEUR DOURA BALDE

AMICALE DES PRESTATAIRES DE LA LONASE  (APL) 
               LETTRE OUVERTE 
« TONG -TONG » et GESTION CHAOTIQUE DU PERSONNEL DE LA LONASE 
La nomination et les premiers actes posés par le directeur général Abdourakhmane Baldé Doura à la tête de la Lonase avaient suscité beaucoup d’espoirs au sein du personnel surtout les prestataires qui sont taîllables à merci malgré  leur place  prépondérante dans le bon fonctionnement de l’entreprise . En effet, le directeur général Doura Baldé avait commencé un début de recrutement de 22 de nos anciens  collègues et  réintégrer les  contractuels arbitrairement licenciés par M. Lat Diop. Cette lueur s’est vite estompée. Car, depuis lors , aucun acte n’est posé allant dans le sens de réparer ces injustices criardes érigées en système. 
RECRUTEMENT CLIENTÉLISTE ET NÉPOTIQUE A LA PELLE 
En l’espace de 07mois de gestion , le DG Doura Baldé a recruté plus de 100 personnes  de Kolda dont une trentaine ( 30) dans cette petite agence de kolda qui ne peut même pas gérer la masse salariale de 20 embauchés. Pire,  tous ses amis et parents recrutés sont nommés à des postes stratégiques de chef de département .Cette gestion chaotique des ressources humaines est doublée d’un pillage financier dont le principal complice est le Secrétaire général Mamadou Gueye qui a accompagné tous les directeurs généraux depuis un quart de siècle. 
Les autres hauts cadres du top management sont aussi royalement servis dans ce « festin »( augmentation de salaire, voyages , primes etc…) . 
PERSONNEL TAILLABLE ET CORVÉABLE 
Nous , agents prestataires faisons les mêmes tâches que les permanents alors que nous ne bénéficions d’aucun acquis social réel et valorisant tel que les primes et avances de fêtes mais aussi de l’assurance santé . Ce climat social délétère risque d’imploser. 
LE QUOTA DU SECRÉTAiRE GÉNÉRAL Mamadou Gueye et de L’EX DIRECTRICE DU CAPITAL HUMAIN ( DCH) HABY DIALLO 
Le secrétaire général Mamadou Gueye a eu un quota de recrutements dont sa sœur et son beau fils…Toujours, dans ce cadre, l’ancienne Directrice du Capital Humain ( DCH) mme Haby Diallo a aussi reçu sa part  de ces recrutements et en même temps que mme ZAHRA GADIO  promu abusivement au rang de Conseillère auprès du DG Doura Baldé pour son activisme militant dans le parti APR. 
QUOTA DE RECRUTÉS POUR 
L’ANCIENNE MINISTRE DE LA JEUNESSE NÉNÉ FATOUMATA TALL 
Ce carnage de Lonase a continué  même après la déroute de BBY . En effet, le DG Doura avait reçu l’ancienne Ministre de la jeunesse Néné Fatoumata TALL  pour lui offrir 05 embauches automatiques de sa es proches  dont sa belle sœur qui n’a jamais travaillé auparavant à la boîte. 
AUDIT DE LA LONASE 
Aujourd’hui , c’est un cri de coeur que nous faisons à l’endroit du nouveau directeur général Docteur Toussaint MANGA et aux autorités compétentes pour qu’ils fassent en priorité un audit de la LONASE afin que justice soit rétablie .
L’Amicale des Prestataires de la Lonase(APL) fonde beaucoup d’espoirs sur votre slogan JUB, JUBEUL ET JUBANTI pour mettre fin à leur supplice qui les tue à petit feu, et par ricochet la boîte,  elle-même . Nous souhaitons plein succès au  nouveau Directeur général . 
Amicale des Prestataires de la LONASE (APL)

Affaire Bah Diakhaté : Ce que Seydi Gassama demande au président Diomaye et à Ousmane Sonko

Seydi Gassama
Seydi Gassama

Seydi Gassama, le responsable de la section sénégalaise d’Amnesty International, a commenté l’arrestation de Bah Diakhaté en insistant sur le caractère grave des propos tenus par ce dernier à l’encontre du Premier ministre.

Il considère ces propos comme potentiellement diffamatoires. Cependant, M. Gassama rappelle que l’organisation des droits de l’homme maintient sa position selon laquelle les infractions liées à l’honneur des individus, telles que la diffamation et les injures publiques, devraient être dépénalisées.

«Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du premier ministre. Des propos graves qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation des droits humains, par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales comme la Cour de Justice de la Cedeao et la Cour africaine des Droits de l’homme, qui demandent à ce que les peines de prison, pour ces infractions, qui portent sur l’honorabilité des personnes (diffamation, injures publiques), soient dépénalisés. Qu’on ne puisse plus envoyer des personnes en prison pour ces délits » , a déclaré Seydi Gassama.

« Donc nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté Soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison parce qu’il a commis un acte diffamatoire. Même si nous estimons qu’il s’agit d’un acte extrêmement grave qui ne peut pas être accepté dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays, qu’elles doivent éviter à tout prix de tomber dans les mêmes pièges que le régime précédent. À savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent les délits liés à la liberté d’expression.», a-t-il ajouté.

Sonko à l’Ucad : la part de vérité du rectorat

Le passage du Premier ministre Ousmane Sonko à l’Ucad a fait du bruit auprès de la communauté universitaire. Beaucoup se demandent s’il s’agit d’une conférence ou d’un meeting et la responsabilité du recteur est questionnée. Son porte-parole, professeur Mbaye Thiam, apporte des précisions sur la mise à disposition de la salle, la présence du recteur ainsi que les incidents lors de son discours.

Le premier ministre Ousmane Sonko a tenu une conférence à l’Ucad avec Jean Luc Mélenchon. Certains pensent que c’était un meeting à l’heure où la politique est interdite dans le campus ; ils s’interrogent sur la responsabilité du Recteur. Que répondez-vous ?
Comme vous l’avez rappelé l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a accueilli jeudi 16 mai une conférence du Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko, co-animée avec son hôte, monsieur Jean-Luc Mélenchon. Le sujet annoncé par les organisateurs portait sur « les relations entre l’Europe et l’Afrique ». Dans le contexte géopolitique africain et même mondial, un tel sujet intéresserait les acteurs de toutes les universités, donc l’UCAD. Les différentes composantes de l’UCAD se sont donc mobilisées pour accueillir le premier ministre Ousmane SONKO dont c’était la première sortie publique depuis sa nomination ainsi que son hôte.
La demande faite à l’UCAD était d’autant plus recevable que ce genre de manifestation figure dans l’agenda de toute université respectable, sous le chapitre de l’animation scientifique et culturelle. Elle provenait par ailleurs de l’État et non d’un quelconque parti politique.
Toutefois, ce qui devait être une activité républicaine s’est transformé en meeting politique dès lors que M. SONKO, au moment de prendre la parole, a fait observer qu’il s’exprimait en sa qualité de responsable d’un parti politique. De plus, le grand amphithéâtre de l’UCAD 2 a été très tôt pris d’assaut par des militants dont la qualité d’étudiant n’est pas forcément établie, excluant l’accès à la salle à beaucoup d’étudiants qui voulaient participer. Ce qui a naturellement créé beaucoup de frustrations parmi les membres de la communauté universitaire (étudiants, enseignants comme PATS).
Je précise que c’est de manière officielle que les instances compétentes de l’Université ont été saisies par les services de l’Etat, et que la salle a été mise à la disposition du Premier ministre du Sénégal qui représente en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances l’État du Sénégal. Ceci relève non seulement d’un principe intangible de notre administration publique mais également d’une tradition bien établie au sein de l’université depuis sa création. Si dans cette affaire une faute a pu être commise, elle ne serait certainement pas imputable au rectorat. Toutes les règles et procédures gouvernant l’affectation de l’amphithéâtre ont été rigoureusement respectées. 
Il y en a qui se demandent aussi ce que le recteur est allé faire dans cette conférence. Pensez-vous qu’il avait sa place là-bas ?
La présence du Président de la République ou du Premier Ministre sur le campus oblige le Recteur à lui dérouler le protocole académique (accueil par le Conseil restreint de l’université, allocution de bienvenue, etc.). Le recteur de l’UCAD se devait d’être présent aux côtés du premier ministre pour une conférence à l’adresse de la communauté et particulièrement des étudiants.
Justement une partie du public a voulu empêcher le recteur de prononcer son discours de bienvenue et il a fallu l’intervention du premier ministre Ousmane Sonko pour calmer la situation. Comment appréciez-vous ce qui s’est passé ?  

C’est une attitude particulièrement déplorable dans une université. Il est en effet inadmissible de vouloir empêcher le recteur d’assumer le rôle imparti à lui par l’État du Sénégal d’une part et d’autre part  par sa fonction de premier responsable de l’université. Le danger que présentent de tels actes est aussi grave que celui auquel l’Ucad a été exposée avec les violences physiques qui, depuis quelques années,  menacent gravement la sécurité des membres de la communauté universitaire, dans leurs personnes comme dans leurs biens.
Ce qui s’est passé est l’expression d’un esprit d’intolérance incompatible avec les valeurs et missions de l’Université. De telles manifestations risquent, si l’on n’y prend garde, de précipiter le déclin de l’université.
Partout à travers le monde, les institutions universitaires qui se respectent veillent tout à la fois à garantir à leurs membres l’autonomie académique nécessaire pour satisfaire la quête des différents savoirs, les entretenir et les diffuser. Les universités sont à cet égard des espaces où la liberté intellectuelle des membres est garantie, et le devoir d’objectivité, de tolérance et de mesure assuré à tous. Lorsque l’Université cesse d’assurer sa mission particulière et constante de sauvegarde de l’objectivité du savoir et la libre expression des pensées et des opinions, elle est condamnée à la déchéance.
Sous le rapport de ces observations et de la tournure des évènements, nous déplorons ce qui s’est passé et espérons que les prochaines séquences d’animation scientifique et culturelle à venir se dérouleront dans de meilleures conditions.

Dialogue national sur la réforme de la Justice: Les 17 propositions du Forum du justiciable à Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a, lors du Conseil des ministres du 17 avril dernier, annoncé la tenue de la journée d’un dialogue national, le 28 mai prochain, sur le thème prioritaire de « la réforme et la modernisation de la justice ». En guise de contribution à cette importante initiative, le Forum du justiciable a émis pas moins de 17 propositions sur des points concernant notamment les magistrats du siège, le parquet et surtout le Conseil supérieur de la magistrature.

SUR LES MAGISTRATS DU SIÈGE ·      Prévoir des mesures d’encadrement du principe d’inamovibilité? par la définition de la notion d’intérim et par l’énumération des éléments pouvant justifier le recours a? la notion de nécessite? de service ; ·      Nommer les juges d’instruction par décret et non par arrêté du ministre de la Justice (Ils sont nommés par arrêté du Garde des sceaux et peuvent être déplacés par la même voie). SUR LE PARQUET. ·      Subordonner l’affectation des magistrats du parquet a? l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature, a? défaut, de le faire nommer par le Conseil lui- même ; ·      Supprimer le pouvoir d’injonction reconnu au Garde des Sceaux qui devrait se limiter à élaborer des circulaires générales pour la définition de la politique pénale ; ·      Etablir une loi qui prévoit que le ministre de la Justice, qui conduit la politique pénale déterminée par le gouvernement, adresse uniquement aux magistrats du parquet des instructions générales (Il ne pourra leur adresser aucune instruction dans des affaires individuelles) ; ·      Proscrire expressément et textuellement les ordres de non-poursuites. SUR LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE. ATTENTION : Le Forum du justiciable souligne que l’absence de l’exécutif au sein du conseil supérieur de la magistrature peut favoriser le basculement vers un gouvernement des juges. Il faut maintenir l’exécutif au sein du conseil tout en rendant sa présence symbolique par les procédés suivants : ·      Attribuer le pouvoir de proposition dans le cadre des nominations des magistrats aux membres du Conseil supérieur de la Magistrature et non au ministre de la Justice ; ·      Instaurer un système de transparence avec publication des postes vacants et nomination sur la base de critères objectifs ; ·      Supprimer la consultation à domicile prévue par l’article 6 alinéa 2 de la loi portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ; ·      Réduire à deux (2) les membres de droits : le Premier Président de la Cour Suprême et le Procureur général, près de ladite Cour ; ·      Ouvrir le Conseil supérieur de la Magistrature a? des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité (avocats, universitaires, société? civile…).  SUR LES LONGUES DÉTENTIONS PRÉVENTIVES. ·      Instaurer un juge de la détention et des libertés spécialement charge? de statuer sur la mise en détention provisoire et sur les demandes de mise en liberté? afin de rationaliser les mandats de dépôt ; ·      Procéder au recrutement conséquent de magistrats et à la dotation des cabinets d’instructions de moyens financiers et matériels ; ·      Supprimer le retour de parquet devenu une pratique judiciaire très courante ; ·      Encadrer la détention provisoire en matière criminelle pour en limiter la durée a? deux (2) ans ; ·      Privilégier le contrôle judiciaire pour les personnes qui présentent des garanties de représentation en justice. ·      Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions. Le bureau Exécutif

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Bah Diakhaté gardé à vue : « Une arrestation justifiée », selon Me Massokhna Kane

Bah Diakhaté
Bah Diakhaté

Massokhna Kane, avocat et Président de l’organisation de défense des droits des consommateurs « SOS Consommateur », s’est exprimé sur l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté. Selon Kane, cette arrestation est justifiée.

Me Kane souligne que la liberté d’expression s’accompagne de responsabilités. Il critique le fait que, selon lui, au Sénégal, des individus se permettent de dire et de faire ce qu’ils veulent sans assumer les conséquences de leurs actions. Il affirme que certaines déclarations, en raison de leur nature, méritent des poursuites judiciaires.

En ce qui concerne les précédentes arrestations de politiciens comme Ousmane Sonko, Me Kane rappelle que des figures politiques ont également été tenues responsables de leurs propos passés. Il insiste sur le fait que tout le monde doit assumer ses déclarations, quels que soient leur statut ou leur passé.

Lorsqu’on lui demande son avis sur les critiques formulées contre la justice sous Macky Sall, Massokhna Kane répond que la liberté doit toujours rimer avec la responsabilité. Il insiste sur la nécessité d’éduquer les Sénégalais pour qu’ils comprennent que leurs actions et paroles ont des conséquences.

In fiine, la robe noire a invité à engager un débat utile plutôt que de se concentrer uniquement sur des critiques superficielles. Il réaffirme que Bah Diakhaté doit répondre de ses propos devant la justice, tout en précisant que ce sera au système judiciaire de déterminer si ses paroles constituent un délit.

Ecoutez :

Marché de Sandaga : En colère, les commerçants montent au créneau et accusent le maire Alioune Ndoye

Alioune Ndoye
Alioune Ndoye

La tension était vive, ce mardi matin au marché de Sandaga. Les commerçants ont toujours dénoncé le fait qu’ils soient exclus du processus de reconstruction de ce lieu de commerce. Cependant, l’interdiction d’accès est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

«Le collectif s’est réuni aujourd’hui pour effectuer une visite au marché Sandaga. Malheureusement, nous  n’avons pas eu la permission. Ils nous ont interdit l’accès.  Nous dénonçons cette forfaiture parce qu’avant la reconstruction du marché, il y avait des préalables qui avaient été posés par l’ancien Président Macky Sall. Il s’agit, entre autres, de l’implication en amont et en aval  des bénéficiaires et des acteurs du marché dans l’exécution des travaux», a fait savoir leur porte parole, Djiby Diakhaté sur la Rfm.
Le collectif des commerçants du marché de Sandaga pointent du doigt le maire de Dakar plateau, Alioune Ndoye. «Il n’a pas respecté ses engagements. Depuis plus de deux ans, nous lui avons adressé des demandes d’audience, en vain. Il refuse de nous recevoir et de nous impliquer dans le processus de reconstruction du marché Sandaga», a-t-il pesté.

Gisement Sangomar : «Les premiers barils de pétrole sont attendus dans les prochains jours», (Petrosen)

Gisement Sangomar
Gisement Sangomar

C’est une nouvelle qui va plaire aux Sénégalais qui portent beaucoup d’espoir sur les retombées des ressources naturelles. Maître d’œuvre de l’exploitation du gisement pétrolier Sangomar, situé en mer à 100 kilomètres au sud de Dakar, Woodside Energy est sur le point de distiller ses premières huiles.

Présent à Paris, dans le cadre du forum «Investir dans l’énergie en Afrique », organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), le directeur général d’exploration et de production de la compagnie pétrolière nationale sénégalaise (Petrosen), Thierno Seydou Ly, a révélé que « le projet a atteint un taux d’achèvement de 97 % à fin avril », alors que « les premiers barils de pétrole sont attendus dans les prochains jours ». Des propos repris par « Jeune Afrique ».Initialement annoncé en 2023, mais reporté en raison des contraintes logistiques au niveau du navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO), le « first oil » de Sangomar devrait ainsi se faire avant le 30 juin. Toutefois, le retard de mise en production a porté le coût du projet, initialement prévu à 4,6 milliards de dollars, à près 5,2 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros).Détenu par Woodside Energy (82 %), en partenariat avec Petrosen (18 %), le premier gisement pétrolier offshore du Sénégal devrait assurer une production de 100 000 barils de pétrole par jour (bpj), selon les prévisions de Dakar. 

Une manne que le gouvernement sortant comptait investir dans des projets de développement de divers secteurs prioritaires à savoir l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

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semences pour la campagne agricole
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Affaire Bah Diakhaté : Le dernier développement de l’enquête

Bah Diakhaté
Bah Diakhaté

Bah Diakhaté ne va pas être déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, l’activiste a été conduit ce matin, vers 11 h, à la Division des investigations criminelles (Dic).
Selon des sources de Seneweb, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est toujours placé  en garde à vue pour   fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).
L’imam Cheikh Tidiane Ndao est aussi gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation.

Le Sénégal au 10e Forum mondial de l’eau à Bali : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous

Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Bali sous le thème « L’eau pour une prospérité partagée « . Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau.

Le ministre  de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a représenté le Sénégal à cette occasion. Il a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Dans son discours, le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. « L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

Toutefois, le ministre a rappelé l’esprit du « Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement « , adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence impérieuse d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent la garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous, la disponibilité de la ressource et la résilience, des financements adéquats, une gouvernance inclusive de l’eau et le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il ajoute la nécessité de promouvoir « une gestion intégrée et concertée de la ressource « , ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

Le  discours du ministre a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité.

Assises de la Justice : L’Ums a tenu une assemblée générale extraordinaire ce week-end

En perspective des assises de la justice, prévues ce 28 mai 2024, les magistrats se penchent déjà sur les maux du secteur. Selon les informations de Seneweb, l’Union des Magistrats Sénégalais (Ums) a tenu, samedi passé, une assemblée générale extraordinaire.

Une rencontre, à huis clos, qui s’est faite à la salle 4 du palais de justice de Dakar. Des sources de Seneweb ont soufflé les échanges entre les acteurs de la justice. Ils ont discuté des problèmes du secteur de la justice de façon générale. Ces points seront soulevés lors des assises…

Arrêté par la DIC : Ce que Bah Diakhaté a dit aux enquêteurs

Arrêté par la Division des investigations criminelles ( DIC), Bah Diakhaté a annoncé qu’il ne répondra à aucune question et « toutes les preuves seront à la disposition de mes avocats », a-t-il déclaré après son interpellation.

Pour rappel, Bah Diakhaté avait tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko dans une vidéo devenue virale. Il a porté de graves accusations sur le chef du gouvernement sénégalais concernant l’homosexualité. Le procureur de la République s’est autosaisi et a mis en branle la DIC.

Urgent: Bah Diakhaté arrêté par la DIC

L’activiste Bah Diakhaté, proche du président sortant Macky Sall a été arrêté suite à des propos jugés outrageants à l’endroit du premier ministre Ousmane Sonko sur l’homosexualité.

« J’ai reçu la visite d’agents de la DIC dirigée par Adramé Sarr. Je tiens à informer l’opinion nationale comme internationale que je suis entre les mains de la police. Je ne suis ni malade, ni souffrant. Je réitère mes propos concernant Ousmane Sonko et les pro- LGBT. Je reviendrai bientôt et la guerre ne fait que commencer», a-t-il déclaré sur sa page Facebook.

Carnet Blanc : Kiné de la série Pod et Marichou s’est mariée..

Dans la sobriété, Awa Diagne plus connue sous le nom de Kiné a célébré son union hier dimanche avec la présence de quelques célébrités sénégalaises .

Voici quelques photos :

Popenguine 2024 : « La paix et la justice sont le socle sur lequel un pays peut se développer de manière harmonieuse et durable », Abbé Albert Sene

Abbé Albert Séne : « La paix et la justice sont le socle sur lequel un pays peut se développer de manière harmonieuse et durable Plusieurs centaines de fidèles catholiques ont pris part, dans la nuit du dimanche à la messe de Pentecôte à l’occasion de la 136e édition du pèlerinage Marial de Popenguine. Cette messe de Pentecôte a été dite par le vicaire général de Thiès.

Dans son homélie, Abbé Albert Sène, a invité les fidèles à s’inspirer des valeurs mariales pour la construction d’un Sénégal de justice sociale et de paix. Il est également revenu sur la crise politico-économique qui a secoué le Sénégal. A ce propos,il appelle tous les citoyens, des différentes obédiences religieuses à se mettre au service de l’intérêt général pour un Sénégal prospère et agréable à vivre.

« La paix et la justice sont le socle sur lequel un pays peut se développer de manière harmonieuse et durable. Ainsi, la justice et la paix sont des valeurs humaines, mais elles sont aussi des valeurs chrétiennes car elles ont été élevées, purifiées et sanctifiées par le Christ. A ces valeurs, j’ajouterais l’amour et la vérité pour avoir les quatre piliers de tout acte éthique qui plaît à Dieu », a-t-il prêché.

Il n’a pas manqué de faire un survol sur l’actualité pour revenir sur les maux qui gangrènent la société sénégalaise. Abbé Albert Sène a aussi souligné les usages subversifs que la jeunesse fait des réseaux sociaux. A ce titre, il exhorte les fidèles chrétiens à s’inspirer des valeurs mariales pour une société plus juste. Entre autres comportements à bannir, le religieux a cité  » le laisser aller, la violence, la paresse, la cupidité, les raccourcis, le mensonge, le non respect de l’intérêt général, la corruption et le détournement de deniers publics ».

Station du BRT à Khar Yalla : Un camion dérape et écrase les barrières …

Fraichement inauguré, le BRT a subi hier dimanche soir, un incident. Un chauffeur de camion a délibérément ignoré les barrages de sécurité et s’est retrouvé bloqué sur le passage du BRT. Cette imprudence a non seulement perturbé le flux de circulation, mais a également mis en danger la sécurité des passagers et des autres usagers de la route.

Malgré les efforts déployés pour promouvoir la sécurité routière et le respect des règles de circulation, il est alarmant de constater que certains continuent à mettre en péril la vie des autres par leur comportement irresponsable. Ainsi, cet incident met en lumière le problème persistant d’indiscipline chez certains conducteurs.

Guy Marius Sagna : « La dissolution de l’Assemblée nationale est une obligation, une nécessité »

Dans l’émission Le Jury Dimanche sur ITV, Guy Marius Sagna, membre de la coalition Yewwi Askan Wi, a plaidé pour une « dissolution de l’Assemblée nationale ».

Le régime actuel ne détient pas la majorité à l’Assemblée nationale suite á la perte du pouvoir du régime de Macky Sall. Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye devra soit cohabiter avec les députés majoritaires de la nouvelle opposition, soit, s’il y a blocage, dissoudre l’hémicycle. Interrogé sur cette dernière option, le député Guy Marius Sagna, membre du parti au pouvoir, est catégorique. Selon lui,  » c’est une obligation, une nécessité de dissoudre l’Assemblée ».

Avant d’expliquer : « Parce que les réformes, les ruptures sur lesquelles Pastef et la coalition Diomaye-Président ont battu campagne, ces ruptures-là ne peuvent pas être apportées par des députés appartenant à des coalitions qui n’ont pas battu campagne sur ces mesures. Donc ces députés-là ne défendront pas, ne voteront pas pour ces ruptures que le peuple sénégalais attend. Donc nécessairement, c’est une logique, il faut aller vers des élections législatives pour que le peuple sénégalais dise ce qu’il veut ».

Contrairement á Moustapha Ndieck Sarré, ministre porte-parole du gouvernement qui, lors d’une sortie sur la Rfm, avertissait les députés majoritaires de la nouvelle opposition à l’Assemblée nationale contre toute tentative de dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le gouvernement, Guy Marius Sagna lui n’y est pas pensé.

« Je n’y réfléchis pas, je n’y pense pas, je n’éprouve aucune crainte. Je n’essaie même pas de me mettre en position de réfléchir sur s’ils vont l’utiliser ou pas. Et quand le Premier ministre ira à l’Assemblée nationale, ce qui arrivera est que le peuple sénégalais, qui en définitive est le souverain, est le seul souverain qui prendra une décision et saura quelle posture prendre en fonction de ce qui arrivera à l’Assemblée nationale. S’il y a une motion de censure, ce qui va se passer, c’est que le président Bassirou Diomaye Faye va nommer un nouveau gouvernement. C’est tout. En attendant qu’on organise d’autres élections législatives », a-t-il soutenu.

Vidéo – Lambalogue recadre Aziz Ndiaye : « Na respecté Modou Lo, mooy roi des arènes »