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Rappel à Dieu de Mame Less Camara : Le président Macky Sall rend hommage au journaliste et s’engage à « soutenir » la presse dans ses projets.

Mame Less Camara : Le président Macky
Mame Less Camara : Le président Macky

« Je vous présente à mon tour mes condoléances pour la perte de Mame Less Camara qui a été un symbole, un monument et surtout une boussole pour la presse. Au-delà des préceptes et des règles du journalisme qu’il enseignait, il a toujours prêché par l’exemple. Pour que Mame Less Camara continue de rester une boussole pour les journalistes, le CESTI va porter son nom. Comme vous, il a été secrétaire général du Synpics et a fait évoluer positivement

les conditions matérielles et morales des journalistes. Vous avez parlé de la presse d’antan. Mame Less Camara en était l’incarnation dans sa pratique professionnelle et personnelle, a témoigné le chef de l’Etat à l’endroit du défunt journaliste Mame Less Camara.

Selon lui, la presse a joué un rôle majeur dans la consolidation de notre démocratie. « Cette presse d’antan dont vous parlez a contribué à l’élargissement des bases de notre démocratie et a permis à notre pays de franchir les seuils de démocratisation qu’ont été les alternances de 2000 et 2012 ».

Une occasion de répondre au secrétaire général du Synpics sur les perspectives pour ainsi exprimer la disponibilité de l’État. « Monsieur le Secrétaire Général après avoir salué la presse d’antan, vous avez-vous-même fait le diagnostic de l’état de la presse et appelé à des assises de la presse. Je salue votre honnêteté pour ce diagnostic sans complaisance et vous assure du soutien de l’État parce qu’il ne peut y avoir de grande démocratie sans une presse à la hauteur. J’attends avec impatience les conclusions de vos assises qui permettront à la presse de partir sur de nouvelles bases. Je voudrais vous féliciter aussi pour tous les efforts que vous faites pour mieux organiser le secteur avec la carte nationale de presse. Cette carte va permettre une meilleure collaboration avec l’État et ses démembrements,  notamment les forces d’ordre avec qui vous partagez le « terrain » et vous doivent aussi protection et qui doivent donc être vos partenaires sur le terrain afin que chacun puisse faire son travail ».

Le président Macky Sall s’est ainsi exprimé sur d’autres points tels « le Régulateur », « les Assises nationales », « l’aide à la presse » etc… « Sur le Régulateur, l’État est d’accord pour poursuivre la réflexion avec les associations de presse car le Régulateur doit s’adapter à l’évolution des médias et surtout des réseaux sociaux. Les assises sont une bonne occasion pour peaufiner cette réflexion. Pour l’aide à la presse aussi, nous sommes ouverts à la discussion et à des propositions. Monsieur le Secrétaire Général, je vous remercie de nous avoir rappelé cette grande sagesse de Serigne Abdou Lahad Mbacké. Je vais inverser la formule et les rôles. À la presse, l’État qui est réaliste ne demande pas l’impossible mais juste le respect des règles parce que dans un État de droit, l’État est soumis au Droit mais la presse aussi. Notre relation est dialectique car il n’y a pas de démocratie sans liberté de presse mais une presse libre ne peut exister que dans une démocratie et je me réjouis comme vous le dites que les grands groupes de presse du monde choisissent d’installer leurs bureaux régionaux à Dakar permettant ainsi au Sénégal de tenir son rang en terme de démocratie et de liberté de presse ».

Situation délétère à la Poste / Macky Sall : « Il faut arrêter les recrutements politiques dans ces boîtes… »

Macky Sall
Macky Sall

C’est le secrétaire général de la CNTS/FC qui a posé le problème de la Poste qui inquiète de plus en plus. Cheikh Diop lors de sa prise de parole, est revenu largement sur le cas de la boîte au moment où des centaines de travailleurs ne parviennent plus à trouver le salaire qu’il leur faut. Mais pour le chef de l’État, il faut revoir d’abord les recrutements qui se font dans certaines boîtes et la poste ne déroge pas à la règle. 

Selon le chef de l’Etat qui accueillait les centrales syndicales au palais de la République ce lundi, il faut que « les recrutements politiciens cessent ». « Ce sont ces recrutements qui ne sont pas durables encore moins viables. Nous avons réfléchi sur ce cas et le Premier ministre et son gouvernement travaillent pour un plan de sauvetage de la Poste. Des sociétés qui recrutent 3. 000, 4.000 et même 5.000 agents ou plus, c’est inacceptable » estime le président Macky Sall qui demande à arrêter ce genre de pratiques qui ne feront qu’augmenter inutilement les charges de l’État.

Même au niveau des communes, dénonce le chef de l’Etat, c’est le même cas avec ceux qui parlent de fonction publique locale. « Comment est-ce qu’on peut transférer des recrutements  politiciens sans aucune référence dans les corps de l’État ? Ce n’est pas possible car, aucune mairie ne pourra supporter cela »,  a encore signalé le président Macky Sall annonçant des séances de travail entre le ministre et les collectivités pour  résoudre ces irrégularités. 

Les terribles révélations de Dr Seck sur la substance douteuse versée sur Sonko «bouniou lako soti wé da ngay»

révélations de Dr Seck sur la substance douteuse versée sur Sonko
révélations de Dr Seck sur la substance douteuse versée sur Sonko

Les conseils de Mame Birame Wathie à Khalifa, Karim : « kou beugg dara 2024, na sori Macky Sall »

Mame Birame Wathie à Khalifa, Karim
Mame Birame Wathie à Khalifa, Karim

Mame Biram Wathie met en garde certains opposants qui veulent rejoindre l’appel de Macky Sall pour dialoguer avec l’opposition.

L’analyste politique a clairement indiqué à Khalifa Sall, Karim et Cie que les opposants qui veulent gagner l’élection présidentielle de 2024, doivent éloigner de Macky Sall qui n’a plus la côté auprès de la population.

Il informe que ce dialogue permette à certains leaders qui sont dans l’opposition et proches de Macky Sall, de mieux divulguer leurs positions.

Industrie automobile – Pendant que les autres parlent « politique » : Macky Sall travaille et inaugure

Macky Sall
Macky Sall

CEREMONIE D’INAUGURATION DE LA ZONE D’ACTIVITÉS DES MÉCANICIENS ET PROFESSIONNELS DE L’AUTOMOBILE

 (ZAMPA)

Discours de son Excellence Monsieur Macky SALL,

 Président de la République

                                         DIAMNIADIO, 02 MAI 2023

  • Monsieur le Premier Ministre ;
  • Monsieur le Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel ;
  • Mesdames et Messieurs les Ministres ;
  • Monsieur le Gouverneur de la région de Dakar,
  • Monsieur le Préfet du Département Rufisque ;
  • Monsieur le Président du Conseil départemental de Rufisque ;
  • Monsieur le Maire de Diamniadio ;
  • Honorables Députés, et membres du HCCT et du CESE ;
  • Monsieur le Président de l’Union Nationale des Chambres de Métiers ;
  • Madame et Messieurs les Présidents des Chambres de Métiers ;
  • Mesdames et Messieurs Maires;
  • Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs et Chefs de services ;
  • Chers Artisans ;
  • Chers Invités, Chères populations

Je suis heureux de me retrouver parmi vous, au lendemain de la fête du Travail, pour procéder à l’inauguration de la Zone d’Activités des Mécaniciens et des Professionnels de l’Automobile (ZAMPA).

Je voudrais saluer la forte présence à cette cérémonie historique, de nos braves et valeureux artisans que nous célébrons toujours, pour leur génie créateur, leur savoir – faire, leur engagement, leur sens de l’innovation et leur exemplarité.

Mesdames messieurs.

La réalisation de cette infrastructure sans précédent, traduit mon ambition d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain.

Comme vous le savez, l’Artisanat est un secteur névralgique de la vie économique et sociale du Sénégal. L’Artisanat demeure un secteur pourvoyeur d’emplois. Il occupe une population active estimée à plus d’un million de personnes, composées de Chefs d’entreprises, de Compagnons et d’Apprentis.

Souvent considéré comme une école de la deuxième chance, l’artisanat est devenu, aujourd’hui, à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), un véritable levier d’insertion de par sa capacité à absorber une frange importante de la population jeune souvent déscolarisée.  

A cet effet, les ateliers de production artisanale, demeurent des espaces essentiels d’apprentissage et de qualification professionnelle avec le concours des instruments d’accompagnement de l’Etat.

Je souligne qu’au titre de la formation et du perfectionnement, le 3FPT a permis de financer plusieurs actions de formation en faveur des artisans, en particulier ceux du sous-secteur de la mécanique automobile, dans des domaines tels que le diagnostic automobile, la mécanique automobile, le froid et la climatisation automobile, la pneumatique et la carrosserie automobile, pour un montant de plus de 917 millions de FCFA.

Pour l’année 2022-2023, le 3FPT a financé les projets de formation individuelle de 147 jeunes pour un coût de 44,6 millions de FCFA.

Pour 2023, des formations sont déjà validées entre autres pour, l’Union nationale des Chambres de métiers, le Cadre de Concertation des artisans et agriculteurs (CCAA), le Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (REVAAS), le regroupement des chauffeurs de la région de Kaffrine, le regroupement des artisans de la commune de Mbacké, l’association des mécaniciens et électriciens automobiles de Tambacounda entre autres.

Mesdames, messieurs.

Nous avons engagé, ensemble, dans un esprit de solidarité, le renouveau de l’artisanat fondée sur la formation, la formalisation, l’accès au financement et l’aménagement sites équipés de toutes les commodités.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement a mis en place des zones dédiées telles que les Sites d’Exposition et de Commercialisation de l’Artisanat (SECA) à Méckhé, à Thionk Essyl et à Malicounda ainsi que les sites pilotes d’artisanat d’art comme celui de Pointe Sarène, du Lac Rose et de la Somone sans oublier de citer un fleuron : le Centre international des Expositions de Diamniadio.

S’y ajoutent, l’exécution du Projet pour l’Employabilité des Jeunes par l’Apprentissage non formel (PEJA) avec la Banque Mondiale l’apprentissage à hauteur de 30 milliards, l’accès des entreprises artisanales à la commande publique à travers le Projet Mobilier national, l’érection d’un ministère de plein exercice pour l’artisanat.

Mesdames Messieurs

Le Projet d’aménagement de la Zone d’Activités des Mécaniciens et des Professionnels de l’Automobile (ZAMPA) d’un coût global de 15 milliards 300 mille francs CFA exclusivement financé par l’Etat du Sénégal, s’inscrit dans cette dynamique de renforcement de l’attractivité de l’Artisanat.

Cette belle réalisation, va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans.

Cette zone dédiée au sous-secteur de l’automobile a également pour vocation d’apporter une réponse structurante aux lancinantes questions de l’occupation anarchique de l’espace public principalement en milieu urbain avec comme conséquences l’encombrement des rues, la dégradation de l’environnement, l’insalubrité et autres nuisances.

C’est pourquoi cette infrastructure majeure abritant un espace mécanique de 500 garages modernes, intègre :

  1. une fourrière d’une superficie de 10 ha ;
  2. une casse de 10 ha ;
  3.  une galerie de vente de pièces détachées et des espaces de ventes de véhicules d’occasion, et
  4. un centre de perfectionnement.

De plus, la ZAMPA est dotée d’un poste de santé, d’une brigade de gendarmerie, de lieux de culte et de restaurants faisant de cette infrastructure, une plateforme spéciale de dialogue et de partenariat, où professionnels et usagers pourront coexister en toute harmonie dans un cadre de vie agréable.

Mesdames, Messieurs, Chers Artisans,

Je vous exhorte, donc, à faire de cet espace, une zone d’excellence de la mécanique afin qu’elle reste une référence dans la sous-région voire en Afrique.

A cet égard, je demande au Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, d’œuvrer avec toutes les parties prenantes, notamment les professionnels de l’automobile et les collectivités territoriales, pour relever les défis d’une gouvernance inclusive et durable de la ZAMPA.

Il s’agit entre autres :

  • de la mise en place d’un système performant d’entretien et de maintenance ;
  • de la valorisation des déchets et des matériaux usagers surtout les pneus et des huiles usagers ;
  • du renforcement de la professionnalisation des artisans mécaniciens avec le recours aux nouvelles technologies.

Par ailleurs, à l‘instar du Projet Mobilier national qu’il convient de renforcer, conformément à mes récentes directives, vous veillerez à l’amélioration de l’accès des artisans, en général et des mécaniciens en particulier, à la Commande publique.

Je recevrai prochainement l’Union des chambres de Métiers en vue d’accélérer la modernisation et la relance de l’Artisanat national.

C’est le lieu d’exprimer toute ma satisfaction au Docteur Pape Amadou NDIAYE, Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, au PDG de la société GETRAN SA et au DG de l’AGETIP pour la bonne conduite ce projet et pour la bonne organisation de cette manifestation.  

Je ne saurais clore mon propos sans magnifier le rôle capital des artisans dans l’émergence du Sénégal et leur réaffirmer ma volonté de poursuivre, sans relâche, la transformation du secteur de l’Artisanat au profit de l’ensemble des artisans du Sénégal.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Dernière minute – Ousmane Sonko en gambie

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

En route pour Ziguinchor, j’ai fait escale aujourd’hui en Gambie, consacrant ainsi ma première sortie du territoire national depuis deux ans et 3 mois.

Je rappelle que la mesure de mise sous contrôle judiciaire a juridiquement pris fin avec la fin de l’instruction.

C’est donc en toute illégalité que monsieur Oumar Maham DIALLO, juge du 1er cabinet d’instruction, refuse de me restituer mes documents de voyage.

Face à une portion de la justice inique et aux ordres politiciens, la désobéissance est un moyen et la résistance un droit.

Khalifa Ababacar Sall « J’incarne l’homme d’Etat qui va réconcilier le Sénégal »

Khalifa Ababacar Sall
Khalifa Ababacar Sall

« Cela m’étonnerait que Khalifa Sall se désolidarise de YAW pour aller seul au dialogue » (El Malick Ndiaye)

El Malick Ndiaye
El Malick Ndiaye

Le secrétaire national à la communication de PASTEF, El Malick Ndiaye s’est prononcé sur la possible présence de Khalifa Ababacar Sall au dialogue. Invité dans l’émission le « Grand jury », sur la Rfm, il affirme que ce serait étonnant que les opposants comme Khalifa Sall y participent, en se désolidarisant de la coalition Yewwi Aslan wi.

« Cela m’étonnerait que Khalifa Ababacar Sall se désolidarise de YAW pour aller seul à un dialogue. J’attends de voir sa réaction parce que pour l’instant, de ce que j’ai compris il s’agit des appels de la part de ses responsables a l’intérieur du pays (Tambacounda). Maintenant on attend de voir si Khalifa décide d’y aller seul », déclare-t-il.

Poursuivant, El Malick Ndiaye souligne qu’à l’issue de la décision de Khalifa Sall, « Yaw et Pastef vont apprécier ». Pour cause, il informe que dans « ces conditions là, on ne peut pas aller à vers un dialogue sans qu’il y ait des préalables qui vont rassurer tout le monde. Aujourd’hui de ce que nous notons, il ne s’agit pas d’un dialogue national, mais d’un dialogue politique parce qu’on ne parle que de politique alors que ça doit pas être le cas. Il faut qu’on parle d’autres questions comme économiques, de la gestion de nos ressources naturelles de la justice, les fonds du Covid, etc. Il y’a énormément de sujet qui intéresse les Sénégalais mais c’est comme si on veut limiter les Sénégalais. Ce n’est pas cela un dialogue. »

En outre, le secrétaire national à la communication de PASTEF déclare que si Khalifa décide de répondre malgré tout à l’invitation de Macky Sall pour le dialogue ils « décideront d’apprécier en conséquence ».

Pour rappel, la Coordination départementale de Taxawu Sénégal de Tambacounda a donné son feu vert à Khalifa Ababacar Sall afin qu’il aille répondre à l’invitation de Macky Sall pour un dialogue politique. Ce, à la suite de concertation dans les 8 communes du département de ladite région.

Ndeye Fatou Touré

Affaire des pyjamas achetés lors de la Covid-19 : Abdoulaye Diouf Sarr s’explique

Abdoulaye Diouf Sarr
Abdoulaye Diouf Sarr

L’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a apporté des explications sur les pyjamas commandés dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 et révélés par son ancien responsable logistique dans son ouvrage intitulé « Sur les vagues de la covid-19 ». A l’émission Jury du dimanche (JDD) sur Iradio, dont il était l’invité ce 30 avril, M. Diouf Sarr a fait savoir que ces pyjamas étaient destinés « aux malades internés dans les CTE (Centre de Traitement des Epidémies ) ». 

Dans son ouvrage « Sur les vagues de la covid-19 », Dr Abdoulaye Bousso a écrit : « Un jour, mon responsable logistique m’annonça qu’il avait reçu une dotation de pyjamas, commandés par le ministère de la Santé. J’ai pensé que c’étaient les tenues que nous portions dans les blocs opératoires qui avaient été achetées et que le personnel des CTE pouvait porter. Dans notre jargon chirurgical, le pyjama est la tenue qui est portée sous la blouse stérile ». 

Répondant à cette déclaration de Dr Boussa, Abdoulaye Diouf Sarr dit comprendre sa position : « Quand on remet à un médecin un pyjama à utiliser de manière classique, il peut être surpris. Ça relève de l’anecdote ». 

« Mais, a-t-il précisé, ces pyjamas-là ont été utilisés dans le cadre de la riposte. Vous savez combien de Sénégalais nous avons hébergé dans les hôtels ? Dans les CTE ? Et quand vous entrez dans le CTE vous êtes totalement pris en charge par le CTE et vos habits sont amenés à l’incinération ». 

A en croire l’ancien ministre de la Santé, ces pyjamas ont été utilisés dans les CTE de la manière « la plus normale ». « Je comprends que quand un médecin demande et qu’on lui amène un pyjama classique, mais effectivement il peut être surpris et ça relève de l’anecdote. Mais je suis persuadé que loin de son idée de penser qu’il y’a effectivement eu problème. Il a dit dans son livre des choses formidables qui expliquent ce que nous avons fait ensemble. Il était très transparent avec nous », a répondu Abdoulaye Diouf Sarr sur la question. 

Le Cesti va désormais porter son nom

Mame Les Camara
Mame Les Camara

Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti) va porter le nom de Mame Les Camara. L’annonce a été faite ce lundi par le président Macky Sall.

«Au-delà des règles du journalisme qu’il enseignait, il a toujours prêché par l’exemple. Pour que Mame Less reste une boussole pour les journalistes, j’ai décidé de donner au Cesti son nom pour perpétuer son action», a annoncé le président Macky Sall. Il l’a dit lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des cahiers des doléances des centrales syndicales, qu’il présidait ce 1er mai.

Mairie Fann Point-E-Amitié : Voici le remplaçant de feu Palla Samb

Palla Samb
Palla Samb

Décédé le 19 mars dernier des suites d’un malaise, le maire de Fann-Point E-Amitié, Palla Samb vient d’être remplacé par Dieynaba Ba Dème de la coalition Yewwi Askan Wi.

Lors des élections tenues, ce mardi 02 mai 2023, Dieynaba Ba Dème, investie aussi par Taxawu Dakar de Khalifa Sall, a battu ses protagonistes Malick Diop de Benno Bokk Yaakaar et Codou Diène, qui fut la première adjointe au maire.

Alioune Mbaye Nder fait des révélation sur Wally «soumakoy xol damay guiss sama bop defmay délo xalé»

Alioune Mbaye Nder fait des révélation sur Wally
Alioune Mbaye Nder fait des révélation sur Wally

« Présidentielle 2024: Comment une 3e candidature de Macky empêche le choc des idées… »

Présidentielle 2024: Comment une 3e candidature de Macky empêche
Présidentielle 2024: Comment une 3e candidature de Macky empêche

Au Sénégal, on a souvent parlé d’héritage et peu discuté d’avenir.

De Me Lamine Guèye à Macky Sall, le fait de gérer les affaires de la cité, à rebours des codes de la démocratie participative, amène à penser que le pouvoir est un gâteau à se partager quitte à engendrer des contradictions liées à des logiques de succession, qui posent des problèmes de démocratie interne, voire de démocratie tout court.

En 1948 déjà, Léopold Sédar Senghor, en quittant la Section française de l’internationale ouvrière (SFIO), adressa une mémorable lettre à Guy Mollet. Via cette missive, le futur président dénonçait la mainmise que Lamine Guèye exerçait sur l’appareil du parti. Senghor créera le Bloc démocratique sénégalais mais une fois au pouvoir, le Bds va conduire la même politique que la SFIO. Mieux, les deux hommes vont se retrouver dans l’Union progressiste sénégalaise (Ups).

En réalité, il n’y avait que des divergences d’ordre personnel entre ces deux gladiateurs du socialisme sénégalais que rien n’oppose profondément en dehors d’une querelle d’égos surdimensionnés.
En 2000, Me Abdoulaye Wade bâtit campagne en promettant le plein-emploi et sera incapable d’honorer ses engagements, puisqu’en 2008, il avouera son incapacité de résoudre la lancinante question de l’emploi des jeunes.

En fait, à la veille de la présidentielle de 2000, la série de défections connues par le Parti socialiste connut un si grand retentissement médiatique qu’on en a oublié que durant cette décennie 1990-2000, Moustapha Niasse, Abdoulaye Wade et Djibo Kâ ont travaillé dans des gouvernements de Abdou Diouf et qu’aucun changement radical ne pouvait être attendu de l’éclatement de leur mouvance.

Itou en 2012, le débat sur le projet supposé ou réel de dévolution monarchique du pouvoir ne favorisa pas une meilleure compréhension des programmes des uns et des autres.

En élisant Macky Sall, 65 % des électeurs ont, pour la plupart, sanctionné le projet supposément dynastique qui était prêté au pape du Sopi, mais ils n’ont pas été convaincus de la faisabilité de la promesse de création de 500 000 emplois le temps d’un septennat promis par le leader de l’Alliance pour la république.

D’ailleurs, la déchéance va vite gagner ces électeurs, qui ne tarderont pas à pousser la complainte « Deuk bi dafa Macky », devant les flottements du régime issu de la Seconde alternance qui n’a pu matérialiser, à ce jour, la « philosophie de gouvernance sobre et vertueuse » qui devait prétendument opérer la « rupture » tant attendue.

Les Sénégalais ont jusqu’ici éliminer un président de la République sortant sous le mode du « Tout sauf… ». En vérité, ils n’ont pas porté à la tête du pays un dirigeant transformateur capable de concrétiser le Changement sur la base d’une vision originale, pertinente, réaliste et réalisable.

Depuis 2012, différents livres programmatiques ont été écrits par des acteurs politiques réputés tels Abdourahmane Diouf, Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall, Boubacar Camara…Macky Sall lui-même a écrit son autobiographie intitulé « Le Sénégal au cœur », mais la promotion du livre a souffert du bilan immatériel de son magistère fait d’actes de mal-gouvernance et de régression démocratique.

Ainsi, la polémique sur le projet de 3e candidature prêté à Macky Sall est un parasite qui vient brouiller les regards en ne favorisant pas une meilleure lisibilité des programmes.

C’est pourquoi il faut saluer l’initiative du Parti républicain pour le progrès (Prp), qui innove avec la tenue d’un séminaire programmatique prévu du 5 au 7 mai à Dakar.

Ce séminaire à l’instigation des cadres de cette formation politique sera l’occasion de concevoir un projet de gouvernance pour installer le Pays de la teranga sur les rails de la vraie émergence économique. Cela, dans le sillage des livres-programmes déjà publiés par d’autres candidats.

Ce recentrage sur l’exercice intellectuel est d’autant plus nécessaire que la nouvelle ère géopolitique fait que l’Afrique est devenue un plus grand enjeu pour les grandes puissances qui s’y entredéchirent sous le mode d’une guerre froide.

A cet égard, les contrecoups néfastes du Coronavirus et les répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine prédisposent à devoir dégager un meilleur profil pour au moins permettre au Sénégal de développer enfin son agriculture et, conséquemment, de ne plus avoir à vivre les affres d’une crise alimentaire reliée à des chocs exogènes.

Dans tous les domaines, des solutions doivent être proposées pour que le débat cesse de porter sur les personnes lorsque l’on déplacera le curseur sur les idées. Pour découvrir une meilleure idée du Sénégal…

* Par Thierno Diop…

Le coup de gueule de Macky Sall : « C’est inacceptable, il faut arrêter »

Ce lundi 1er mai, le chef de l’Etat Macky Sall accueillait les centrales syndicales au palais de la République ce lundi. Interrogé sur les difficultés de La Poste, il a pointé du doigt la problématique du recrutement politique.

« Il faut que les recrutements politiciens cessent. Ce sont ces recrutements qui ne sont pas durables encore moins viables. Nous avons réfléchi sur ce cas et le Premier ministre et son gouvernement travaillent pour un plan de sauvetage de la Poste. Des sociétés qui recrutent 3. 000, 4.000 et même 5.000 agents ou plus, c’est inacceptable », estime le président Macky Sall, rapporte Dakaractu. Selon le président Sall, ce genre de pratiques ne feront qu’augmenter inutilement les charges de l’État.

« Comment est-ce qu’on peut transférer des recrutements politiciens sans aucune référence dans les corps de l’État ? Ce n’est pas possible car, aucune mairie ne pourra supporter cela », a encore signalé le président Macky Sall annonçant des séances de travail entre le ministre et les collectivités pour résoudre ces irrégularités.

Boubacar Camara : « Comment Macky Sall utilise le dossier Sonko pour valider sa candidature… »

Invité de « Tolluway » sur Seneweb TV, Boubacar Camara estime que le président Macky Sall joue avec les nerfs de ses opposants, pour valider sa candidature en 2024. 

Il déplore la procédure enclenchée contre le leader de Pastef, dans le but de non pas de l’empêcher de se présenter aux prochaines joutes électorales, mais en ouvrant des brèches pour une troisième candidature de Macky Sall. 
 « Il (Macky Sall) te tire à l’usure pour te tendre la main après. Son objectif est de jouer avec les nerfs jusqu’au bout, pour imposer sa candidature en validant les autres », analyse Boubacar Camara.
Il soutient néanmoins qu’il faut d’abord régler les procédés des dossiers de Sonko avant de prétendre à quoi que ce soit. Sinon, il faudra tout suspendre jusqu’après les élections, suggère l’auteur du livre « Comment sortir de la pauvreté ». 

« Ousmane Sonko entre outrances, leurres et chaos », Par Doudou KA

Il est du devoir de tout républicain de rompre le silence lorsque la République est attaquée, insultée, menacée et bafouée. Dans sa stratégie de décrédibilisation de nos institutions, Monsieur Ousmane Sonko vient de franchir la ligne rouge en piétinant, avec une légèreté et une gravité inédites, l’honneur, la dignité et le sacro-saint respect dû à ces milliers de femmes et d’hommes au service de la Nation.

Parfois au péril de leur vie. En s’attaquant avec une rare virulence aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sénégalaises, le Pastef et son chef viennent une fois de plus, de dévier du code de conduite républicain.

Alors qu’il faisait preuve, depuis sa récente condamnation par la justice pour diffamation, d’une surprenante discrétion acoustique et médiatique, revoilà Monsieur Sonko encore face à ses démons.

Les accusations de « tentative d’assassinat sur sa personne » en mondovision, qu’il a portées contre les Forces de Défense et de Sécurité Sénégalaises, questionnent une fois de plus, sur les dérives d’un homme qui a fait de la prophétie du pire, de l’atteinte aux institutions et de l’acharnement contre la République, le levier stratégique de sa ligne politique.

Ainsi va Monsieur Ousmane Sonko. Emporté par sa haine sans limite de l’État et du président de la République, englué dans sa stratégie de la manipulation, embourbé dans son obsession insurrectionnelle et anarchiste, l’homme vient de franchir un cap dangereux en soupçonnant nos gendarmes et policiers de vouloir attenter à sa vie. Rien de moins. Rien que ça.

Sauf à être ennemi du Sénégal, aucune ambition, fut-elle présidentielle, ne doit autoriser un leader politique à se laisser à de telles outrances qui ne doivent pas rester impunies et qui ne vont certainement pas rester sans conséquences judiciaires.

Sauf à être anti-républicain, aucune ambition politique ne saurait justifier qu’on ait pu livrer à la vindicte nationale et internationale, l’honneur de toute l’institution sécuritaire sénégalaise en portant contre elle, des accusations aussi extrêmement infamantes que celles de tentative d’assassinat.

Une fois encore, Monsieur Ousmane Sonko est allé loin. Trop loin. L’insulte de trop. L’irresponsabilité de trop. La dérive de trop. L’infamie de trop. L’outrance de trop de la part d’un homme animé par une seule volonté, déstabiliser la République en portant gravement atteinte aux fondations de l’État de droit.

Ce jeu est d’une terrible dangerosité en ce sens qu’il participe à la rupture du pacte de confiance entre le peuple et ses forces de l’ordre. Cela est inacceptable venant d’un personnage qui veut incarner la République.

Sous ses airs de Sankara de carnaval, le cas Ousmane Sonko interroge sur sa légitimité à prétendre gouverner le Sénégal. Par ses récurrentes accusations graves, déshonorantes et insultantes contre les institutions, les forces de sécurité sénégalaises, ce manipulateur fanfaron, diffamateur condamné s’est auto disqualifiée pour être le Commandant Suprême des Armées.

À force de zigzaguer en permanence entre le moitié-vrai et le totalement faux pour manipuler les esprits et déstabiliser le pays, à force de vouloir se prendre pour cet omni opposant sans équivalent dans l’histoire, qui ne s’oppose pas comme tout le monde et qui s’oppose comme personne avant lui, il s’est enfermé dans son propre piège.

Son tout récent revirement sur la présence économique française au Sénégal, constitue le symbole de la versatilité d’un homme prompt à s’accommoder de tout l’inverse de ce qu’il a combattu hier.

Alors qu’il s’insurgeait à tort et avec véhémence il y a encore peu, contre l’implantation des magasins Auchan au Sénégal qu’il considérait comme une catastrophe économique nationale, le voilà déguisé en VRP de la chaîne de distribution française. Un brutal et inattendu rétropédalage qui vient scier un peu plus, ce qui lui restait de branches pour asseoir un semblant de crédibilité. À trop en faire, il s’est décrédibilisé, il’s’est disqualifié.

Entre promesses non tenues, caisses municipales vides, investissements nuls, taxes tous azimuts, agents municipaux en colère, manque de vision avec en prime, l’ improvisation qui a remplacé la gestion, le tout sur fond d’amateurisme, de manque criard d’ambition pour la ville de ziguinchor et pour les Ziguinchorois, le bilan catastrophique de 15 mois de municipalité de Sonko est sans appel. Et l’addition risque d’être encore plus salée pour les Ziguinchorois.

La mise en scène théâtrale de ses récentes promesses de modernisation de la ville relève du leurre politique. Cible du courroux grandissant de ses administrés, l’inventaire laborieux de ses projets aux pertinences douteuses et financements hasardeux et non maîtrisés est une manière de calmer l’exaspération de la population et gérer la déception des Ziguinchorois. Un leurre politique qui porte la signature politique d’un illusionniste anarchiste politique.

Ainsi va Monsieur Ousmane Sonko. Sans moteur ni direction. Avec des ambitions et une vision qui épousent sa propre caricature. Celle d’un homme en rupture de ban républicain, sans autre horizon que lui-même et qui a fait de l’outrance, du chaos, de la diffamation, de la fureur et de l’insulte, sa stratégie de conquête de pouvoir.

Il y a les manipulateurs, les dissimulateurs, les calculateurs. Les princes de la victimisation aussi. Et à ce jeu, le Président du Pastef M. Ousmane Sonko, tient le pompon. Tant il semble être le seul homme politique sénégalais à être tout cela à la fois.

Mais Monsieur Ousmane Sonko doit se le tenir pour dit. Dans une démocratie, la seule voie permise est le respect des principes républicains. Car l’alternative, c’est le renversement de l’ordre constitutionnel. On appelle ça : haute trahison.

Doudou KA
Président de la Coalition « DOGGU pour le Grand Sénégal »

Manipulation et mensonges de qui se moque Adji Mbergane KANOUTE ?


Au moment où le Président de la République Macky SALL a lancé le dialogue à l’endroit de toutes les composantes de la nation. Les femmes de BBY font dans la manipulation sous la houlette de sa vice-présidente Adji Mbergane KANOUTE. En effet, cette dernière sème la zizanie entre les femmes de BBY. Dans un audio, elle invite une partie des femmes à leur conférence de presse, tout en écartant d’autres qui ne seraient pas en phase avec le troisième mandat, ou qui ne seraient pas en accord avec elle. Tout porte à faire croire qu »elle gére au sein de BBY une opposition bien entretenue à la place de celles qui se vouent corps et âme au Président de la coalition. N’est-ce pas de l’arnaque au Président de la République?
Avant d’appeler au dialogue, il faut au préalable que la cohésion tant chantée par le Président de BBY soit de mise.

BICIS groupe Sunu : Voici la nouvelle directrice (photo)

La BICIS du groupe Sunu de Pathé Dione vient d’avoir une nouvelle patronne. En effet, l’ancienne Directrice Générale Adjointe de la BDK, Ndèye Coumba Teuw Aw, a été nommée à la tête de la banque. Elle avait fait un passage à la BICIS pendant 18 ans avant d’aller à la CBAO puis à la BDK.

Pour rappel, depuis l’année dernière, le BICIS fait partie du groupe SUNU après avoir été racheté par feu Pathé Dione. Il a acheté 54% des parts de la banque, quelques mois avant son décès.

Journalistes et Forces de l’ordre : la recette de Macky pour mettre fin aux tensions

Le secrétaire général du Synpics qui s’est exprimé lors de cette rencontre a attiré l’attention du chef de l’Etat , Macky Sall sur les conditions de travail des journalistes et des techniciens notamment lors des manifestations.

Répondant à cette interpellation, le président de la République a souligné que « les journalistes doivent rapporter ce qui se passe mais dans la limite de l’exercice des autres ». D’après M. Sall, « il doit y avoir une possibilité avec le ministre de l’Intérieur et les professionnels pour trouver un code de collaboration entre les journalistes et les Forces de l’ordre. »

En outre, le secrétaire général du Synpics a fait savoir qu’à la fin du prochain trimestre le président de la République recevra les premières conclusions des Assises de la presse et les propositions de réformes y afférentes. Le président de la République a assuré qu’il sera « très attentif » aux conclusions de ces assises « parce qu’il y va de l’intérêt national d’avoir une presse autonome, capable de jouer pleinement son rôle dans un Etat de droit ».

Mamadou Fofana attaque sévèrement Mimi Touré après sa sortie sur Karim Wade « na dem wouti mbolo té bayi conférence de presse yi… » (vidéo)

Mamadou Fofana attaque sévèrement Mimi Touré après sa sortie sur Karim Wade « na dem wouti mbolo té bayi conférence de presse yi… » (vidéo)

Grève, hausse des salaires : les mises en garde de Macky

Les centrales syndicales ont remis leurs cahiers de doléances au président de la République, Macky Sall. Mais ce dernier a aussi voulu être clair sur certaines questions. Macky Sall a dénoncé les grèves sans préavis, a dit qu’il n’y aura pas d’augmentation de salaires dans le public parce que le niveau maximal a été atteint. Il s’est aussi insurgé contre la mauvaise gestion dans les entreprises publiques.

D’après le président de la République, « les grèves sans préavis, qui n’ont rien à voir avec les revendications sociales des travailleurs, doivent être prohibées et punies ».

Et d’indiquer : « Je veux bien payer, mais je veux que le travail et la productivité suivent, on ne peut pas tous les jours sans préavis se mettre en grève. C’est violer la loi, moi j’ai dit au gouvernement qu’il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur. Dans ce cas, un jour de grève, c’est un jour sans salaire. Nous devons nous accorder là-dessus, peut-être dans le cadre d’un nouveau pacte de stabilité et d’émergence économique .»

Revenant sur les efforts consentis ces deux années, le Président Sall souligne qu’en 2022, l’enveloppe pour les augmentations de salaires est estimée à «160 milliards 750 millions» et pour 2023, 159 milliards. Le total de ces montants, selon M. Sall, « c’est plus que la moitié du budget du Sénégal en 2000 ».

Appelant ainsi les syndicalistes à la raison, le président de la République soutient que « l’Etat ne peut plus augmenter des salaires». « On a atteint le niveau maximal, il est important que le gouvernement reste clair sur cette question salariale. Il faut faire des efforts vers d’autres secteurs et d’autres catégories, nous devons partager les fruits de la croissance de façon équitable », a-t-il averti.

Birahim Toure recadre Sonko «yagui beug nek Président ba paré di attaqué sunu FDS ak sunu magistrat »

Birahim Toure recadre Sonko «yagui beug nek Président ba paré di attaqué sunu FDS ak sunu magistrat »

Mansour Diop humilie son invité partisan Khalifa Sall « meunolen bok F24 beug wouyou dialogue Macky (Vidéo)

Mansour Diop humilie son invité partisan Khalifa Sall »meunolen bok F24 beug wouyou dialogue Macky

Affaire Ousmane Sonko : Adji Sarr, Abdou Nguer, la clé USB…, Sidy Mouhamed Mbaye déballe

Sidy Ahmed Mbaye fait des révélations explosives sur l’histoire de la vidéo à 10 millions FCFA impliquant Adji Sarr et Ousmane Sonko et pour laquelle il a été interpellé avant d’être libéré.

Il déballe dans un entretien avec L’Observateur :

« Abdou Nguer m’a accusé à tort »

«Abdou Nguer m’a accusé à tort. Il a fait cette sortie pour m’atteindre. Il a été manipulé par une personne que j’ai fini par identifier. (…) Je ne suis allé vers personne. Abdou Nguer et ses soutiens étaient à la recherche de supposées vidéos compromettantes contre quelqu’un (Ousmane Sonko, Ndlr), car ils voulaient salir son nom. Si j’avais ces vidéos, je ne les vendrais pas à 10 millions F CFA parce que je sais qu’ils étaient prêts à débourser plus. (…)

« Si arnaque il y a »

«Quelqu’un qui était au courant que des gens sont à la recherche de vidéos m’a appelé un jour pour me dire qu’il en détient. Je lui ai rétorqué que je ne me mêle pas de cette affaire jugée louche car je ne veux pas en rajouter à mes problèmes. Il a insisté pour que je le mette en rapport avec des gens. C’est ce que j’ai fait. Ensuite, ils ont discuté et trouvé un terrain d’entente. Je n’étais pas présent quand ils faisaient la transaction, mais il s’est trouvé que la clé USB était vide. Donc je n’étais pas censé savoir que le gars les a arnaqués, si arnaque il y a. Puisque je suis le plus célèbre du groupe, Abdou Nguer s’est déchargé sur moi. Il n’a pas mesuré les conséquences de l’acte qu’il a posé. Il prétendait soutenir Adji Sarr, mais il lui a causé un préjudice énorme.

Deux millions remboursés

«(Sur le remboursement de 2 millions pour recouvrer la liberté dans l’affaire de la clé USB), c’est faux. Je n’ai pas payé un rotin à la gendarmerie. Je défie quiconque de fournir les preuves. À la gendarmerie, les enquêteurs m’ont indiqué trois voies : sortir la vidéo, rembourser les 10 millions ou aller en prison. Je leur ai répondu que je préfère aller en prison car je ne détenais pas de vidéo. Je ne pouvais rembourser une somme que je n’avais pas encaissée. Ce qui les intéressait, c’était de me décrédibiliser et de me mettre la pression pour que je sorte les vidéos. (…) Après, on m’a appris que quelqu’un a payé à ma place pour que l’affaire ne prenne pas une autre tournure. Mais je ne sais pas s’il a fait pour trouver une solution. Je n’ai pas vu la couleur de l’argent. C’est ça la vérité. Si ces gens voulaient m’aider, ils pouvaient le faire bien avant que je ne me retrouve dans cette situation.»

L’avenir de Khalifa Sall et Karim Wade est entre les main de Macky Sall motax yag yag dinaniou dem

L’avenir de Khalifa Sall et Karim Wade est entre les main de Macky Sall motax yag yag dinaniou dem

Parcelles-Assainies: L’activiste « Sau Kana » arrêté par la police, voici la raison

« Sau Kana » est en garde à vue ! Ce célèbre activiste a été arrêté par les éléments du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies selon les informations exclusives de Seneweb, pour injures publiques et outrages à agent. Détails !
Arrêté puis déféré au courant du mois de juin dernier par les policiers du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies, « Sau Kana » est encore en détention.
Cet homme très actif sur les réseaux sociaux est accusé d’avoir semé le désordre sur la voie publique et proféré des propos injurieux à l’endroit des policiers selon des sources de Seneweb.
Tout a commencé lorsque cet activiste a tenté de perturber la quiétude des citoyens. Contre toute attente, Sau Kana aurait insulté les éléments de la compagnie de circulation qui tentaient de le raisonner. Puis, il a proféré des propos injurieux à tout-va.
En conséquence, l’activiste a été arrêté par les éléments du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies. Entendu par les hommes du commissaire Khouma, le mis en cause a reconnu sans ambages les faits.Selon lui, il a  l’intention de mettre de l’ordre dans le pays selon des sources de Seneweb.
Placé actuellement en garde à vue pour injures publiques et outrages à agent, Sau Kana sera déféré prochainement au parquet.

Appel au dialogue : Alliance Libérale Pour le Développement du Sénégal (ALPDS) donne sa réponse au président Macky Sall

COMMUNIQUE

L’Alliance Libérale pour le Développement du Sénégal (ALPDS) apprécie positivement la volonté exprimée du Président de la République, Macky Sall d’ouvrir un dialogue national.

L’ALPDS adhère totalement à cette initiative et encourage une large adhésion des différentes forces vives du Sénégal.

A un an de l’élection présidentielle, l’ALPDS pense qu’un dialogue et une concertation sincères liés au processus électoral et à plusieurs autres sujets qui préoccupent certaines parties prenantes ne font que renforcer davantage notre système électoral qui a fini de faire ses preuves.

L’appel du Chef de l’Etat réitéré à plusieurs occasions nous invite à œuvrer ensemble pour :

– la tenue d’une élection présidentielle transparente et apaisée ; 

– la préservation de la paix et de la stabilité ;

– la préservation de la cohésion nationale au Sénégal ;

– la préservation de la démocratie, des valeurs de la Républiqueet de l’état de droit.

L’ALPDS soutient la régularité de la croissance économique de notre pays et appelle à un dialogue inclusif et constructif qui met en avant le développement économique et social du Sénégal.

L’ALPDS milite pour un Sénégal qui continue de faire preuve d’un génie exceptionnel. 

L’ALPDS continue à solliciter les prières de nos illustres guides religieux afin d’éclairer encore notre chemin vers l’émergence dans la sérénité, l’équité et la responsabilité. 

​​​​​​​​​ 

Dakar, le 01 mai 2023

Vive le Sénégal

Vive l’Afrique

Le Président, Mayoro FAYE

Urgent: Pierre Atépa Goudiaby Invite Sonko à Répondre à l’Appel de Macky SALL

Pierre Atépa Goudiaby Invite Sonko à Répondre à l’Appel de Macky SALL

Alioune Tine à Macky et Sonko : « La confrontation n’est dans l’interêt de personne, il ya trop de morts »

Alioune Tine à Macky et Sonko
Alioune Tine à Macky et Sonko

Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine est formel: « Le choix de la confrontation n’est pas dans l’interêt de la Nation, il va rendre ce pays trop vulnérable dans un contexte régional dominé par les conflits et des violences apocalyptiques ».

D’après Alioune Tine, sa conviction profonde c’est que le dialogue politique a souvent sauvé notre pays quand il est sincère sans calculs, sans manoeuvres et quand il met à l’aise les acteurs.

Pour lui, il faut créer les conditions de succès. Libérer les détenus politiques, résoudre l’équation de l’éligibilité ».

« Au PR Macky Sall de faire bouger les lignes pour qu’on l’aide à construire l’unité et la paix », déclare M. Tine.

« La confrontation n’est dans l’interêt de personne, il ya trop de morts, trop de bléssés, trop de personnes en prison. Quid de l’image du pays avec des FDS partout, des chars partout et le gazage des militants de l’opposition. Ça suffit », ajoute Alioune Tine.

Selon Alioune Tine, le courage, la lucidité, la raison et le réalisme tout court, impose le succes du dialogue, un dialogue inclusif la présence de tous les acteurs politiques. Pour lui, c’est possible avec la restauration d’un climat de confiance. « Mettre fin à la répression tous azimuts, aux arrestations », demande-t-il.

FÊTE INTERNATIONALE DU TRAVAIL: DISCOURS POIGNANT DU PRÉSIDENT MACKY SALL

Discours de Son Excellence 

Monsieur le Président Macky SALL

Dakar, 1er mai 2023

Monsieur le Premier ministre ;

Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions ;

Mesdames, Messieurs les Ministres ;

Madame la Présidente du Haut Conseil du Dialogue social ;

Messieurs les Présidents des Organisations d’employeurs ;

Mesdames, Messieurs les Secrétaires généraux des centrales syndicales de travailleurs ;

Mesdames et Messieurs,

La célébration de la Fête du Travail m’offre, une fois de plus, l’occasion d’adresser à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays, mes vives félicitations et mes vœux les meilleurs de bien-être et de réussite.

C’est toujours avec un réel plaisir que je vous rencontre, parce que le monde du travail que vous représentez ici est une formidable source d’inspiration, de résilience, d’épanouissement et de dignité.

Cette Fête, qui est la vôtre par excellence, marque également le souvenir des sacrifices consentis par les travailleurs pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Ces conditions, il faut le dire et le regretter, se sont considérablement détériorées sous l’effet combiné de la COVID-19 et d’une guerre majeure dont l’issue reste encore incertaine. 

Avec le ralentissement de l’activité économique et la perturbation des chaines d’approvisionnement, des emplois ont été perdus et le coût de la vie s’est renchéri. 

Dans ce contexte difficile, le gouvernement est resté aux côtés des travailleurs et des ménages. 

Ainsi, malgré nos contraintes budgétaires, nous avons pris des mesures sociale hardies, comme la revalorisation significative des salaires des agents de l’Etat pour un montant cumulé de 236milliards de FCFA, la subvention des produits énergétiques, la baisse de taxes sur les prix des denrées de première nécessité pour soulager les consommateurs, et la baisse du coût des loyers.

Soyez assurés que ma préoccupation constante est d’alléger autant que faire se peut le coût de la vie pour les masses laborieuses. 

Mesdames, Messieurs, 

J’ai évoquée tantôt la conjoncture morose qui s’est emparée des économies. Tout le monde en souffre ; employés comme employeurs. Ce qui rend encore plus indispensable le dialogue social et la négociation pour apaiser les esprits, instaurer la confiance, consolider la stabilité sociale en ayant comme souci principal de préserver l’outil de travail et les emplois.

C’est l’option que nous avons choisie pour un dialogue social innovant et de qualité.

J’en veux pour preuves, sans être exhaustif :

• l’institution du Haut conseil du Dialogue social et de comités de dialogue social dans les entreprises ;

• les conférences sociales comme cadre de réflexion sur les problématiques majeures du monde du travail, dont la première avait permis la signature d’un Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique en 2014;

• la mise en œuvre du plan national de renforcement du dialogue social dont l’objectif principal est de contribuer, par une approche tripartite, à instaurer une stabilité sociale durable, propice à la protection du travail décent et à l’efficacité économique ;

• enfin, l’organisation régulière d’élections de représentativité syndicale, qui favorise la démocratie sociale et la rationalisation de la négociation collective. 

Je salue, à ce propos, les innovations apportées dans l’organisation de ces élections avec notamment l’introduction d’un seuil de représentativité syndicale et du vote électronique pour le secteur de l’Éducation et de la Formation ;

Mesdames, Messieurs,

La protection sociale du travailleur reste au cœur de mes préoccupations, parce qu’il faut sans cesse promouvoir le travail décent mais aussi  réduire les inégalités. C’est fondamental pour améliorer les conditions de vie et de travail.

Pour ce faire, le Rapport mondial de l’Organisation internationale du travail 2020-2022 souligne à juste titre que : « La mise en place de systèmes de protection sociale universels et la concrétisation du droit humain à la sécurité sociale pour tous constituent la pierre angulaire d’une approche centrée sur l’humain pour parvenir à la justice sociale ». 

C’est tout le sens des réformes que nous avons initiées à l’issues des deux Conférences sociales que nous avons tenues en 2017 et 2021, avec notamment :  

• l’institution au niveau de l’IPRES d’une pension minimale et la revalorisation significative des pensions ;

• et la création au niveau du Fonds national de Retraite du mécanisme de la retraite complémentaire obligatoire et la revalorisation des pensions et rentes du régime de base et des pensions militaires d’invalidité.

D’autres initiatives sont en cours pour étendre la protection sociale aux acteurs du secteur  informel, par l’instauration d’un régime simplifié et incitatif.

Nous avons en effet la volonté de toujours mieux faire pour que le monde du travail au sens large vive décemment de son labeur. 

A cet effet, j’exhorte le Gouvernement à renforcer les institutions du marché du travail. 

En outre, l’Administration du Travail doit être dotée de moyens plus conséquents pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de régulateur pour la consolidation de la paix sociale, la garantie des droits des travailleurs et l’instauration d’un milieu de travail sûr et salubre.

Dans le même esprits, j’engage le gouvernement à poursuivre les efforts de modernisation de l’administration du travail, à l’instar de la dématérialisation de la procédure de dépôt en ligne du contrat de travail, afin de garantir la célérité et la transparence de l’action publique sur le marché du travail.

L’Administration du Travail doit sans cesse s’adapter aux mutations rapides et complexes de son écosystème pour assumer pleinement son rôle de régulateur, de conseil et d’anticipation. 

C’est un impératif de premier ordre pour assurer la présence régulière de l’Inspection du travail dans les établissements afin de veiller à l’application de la législation sociale, conformément aux missions que lui confère la Convention n°81 de l’Organisation internationale du Travail.

Il est tout aussi important d’adapter la législation sociale à la quête d’un environnement des affaires attractif, conciliant la compétitivité de l’entreprise et la création d’emplois décents.

J’engage à ce sujet le Ministre chargé du Travail à parachever les réformes visant la modernisation des Codes du Travail et de la Sécurité sociale, à l’image des dispositions légales et réglementaires  récemmentadoptés pour lutter contre la discrimination et renforcer l’autonomisation des femmes en milieu du travail, comme le veut la Convention n°183 de l’Organisation internationale du Travail sur la Protection de la Maternité. 

Il nous faut, en même temps, faire les  diligences nécessaires pour la ratification de la Convention n°190 de l’OIT de 2019 sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail.

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais maintenant en venir à l’examen des Cahiers de doléances des centrales syndicales.

D’abord, concernant la négociation collective dans le secteur privé, je constate pour m’en réjouir qu’un accord de principe a été convenu  autour de la plateforme minimale relative à la revalorisation des salaires catégoriels, au SMIG et à la prime de transport, même s’il reste à déterminer les niveaux de hausse.  

J’encourage le Patronat et la Coalition des centrales syndicales à finaliser ces concertations dans un esprit d’ouverture et de dialogue constructif pour préserver un climat social serein.

Au titre des négociations sectorielles dans le secteur public, je demande au Gouvernement de:

• veiller à l’installation de comités de dialogue social dans tous les secteurs pour anticiper sur les conflits sociaux et garantir une paix sociale durable, propice à la protection des travailleurs et à la productivité économique ;

• et de s’assurer de la désignation d’un point focal dans chaque département ministériel chargé du suivi des doléances sectorielles. 

Je saisis l’occasion qui nous réunit pour rendre  hommage au secteur privé pour sa contribution à la génération d’emplois par ses capacités productives. 

J’aurai d’ailleurs l’opportunité de m’entretenir prochainement avec les représentants du patronat de sujets d’intérêt commun qui touchent à la vie de l’entreprise.

Je félicite Monsieur le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, ainsi que ses équipes pour les efforts inlassables qu’ils consacrent au monde du travail afin de consolider ses acquis et aider à l’ouverture de nouvelles perspectives de promotion du travail décent.

C’est une démarche délicate mais nécessaire pour concilier les intérêts et préoccupations de tous afin de garder le cap sur la voie du progrès. 

Bonne fête du travail à toutes et à tous. 

Je vous remercie de votre attention.

HOMMAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A MAME LESS CAMARA ET   REPONSE AU SG DU SYNPICS

Je vous présente à mon tour mes condoléances pour la perte de Mame Less Camara qui a été un symbole, un monument et surtout une boussole pour la presse. Au-delà des préceptes et des règles du journalisme qu’il enseignait, il a toujours prêché par l’exemple. Pour que Mame Less Camara continue de rester une boussole pour les journalistes, le CESTI va porter son nom. Comme vous il a été secrétaire général du Synpics et a fait évoluerpositivement les conditions matérielles et morales des journalistes. 

Vous avez parlé de la presse d’antan. Mame LessCamara en était l’incarnation dans sa pratique professionnelle et personnelle. Cette presse d’antan dont vous parlez a contribué à l’élargissement des bases de notre democratie et a permis à notre pays de franchir les seuils de démocratisation qu’ont été les alternances de 2000 et 2012. Monsieur le SecrétaireGénéral après avoir salué la presse d’antanvous avez-vous-même fait le diagnostic de l’état de presse etappelé à des assises de la presseJe salue votre honnêtepour ce diagnostic sans complaisance et vous assure du soutien de l’Etat parce qu’il ne peut y avoir de grande democratie sans une presse à la hauteur. J’attends avec impatience les conclusions de vos assises qui permettront à la presse de partir sur de nouvelles bases. Je voudrais vous féliciter aussi pour tous les efforts que vous faites pour mieux organiser le secteur avec la carte nationale de presse. Cette carte va permettre une meilleure collaboration avec l’Etat et ses démembrements notamment les forces d’ordre avec qui vous partagez le « terrain »et vous doivent aussi protection et qui doivent donc être vos partenaires sur le terrain afin que chacun puisse faire son travail.

Sur le Régulateur, l’Etat est d’accord pour poursuivre la réflexion avec les associations de presse car elle a déjà commencé de notre côté car le Régulateur doit s’adapter à l’évolution des médias et surtout des réseaux sociaux. Les assises sont une bonne occasion pour peaufiner cette réflexion. Pour l’aide à la presse aussi, nous sommes ouverts à la discussion et à des propositions. Monsieur le Secrétaire General, je vous remercie de nous avoir rappelécette grande sagesse de Serigne Abdou Lahat Mbacké. Je vais inverser la formule et les rôles. A la presse, l’Etat qui est réaliste ne demande pas l’impossible mais juste le respect des règles parce que dans un Etat de Droit, l’Etat est soumis au Droit mais la presse aussi.

Notre relation est dialectique car il n’y a pas de democratie sans liberté de presse mais une presse libre ne peut qu’exister que dans une democratie et je me réjouis comme vous le dites que les grands groupes de presse du monde choisisse d’installer leurs bureaux régionaux à Dakar permettant ainsi au Sénégal de tenir son rang en termes de démocratie et de liberté de presse.

Appel au dialogue du chef de l’État : Pourquoi Ousmane Sonko ne participera pas

combat Sonko Macky
combat Sonko Macky

Macky Sall lui-même a dit qu’on n’a pas besoin de dialogue. Dans son allocution, il affirme qu’il n’y a pas de problème, il n’y a pas de prisonniers politiques et que les institutions marchent bien. Pourquoi donc dialoguer, se demande Ousmane Sonko face à la presse.

Pour lui, trois questions sous-tendent un dialogue : reconnaître d’abord qu’il y a un problème, envoyer les termes de référence du dialogue et aussi évaluer et appliquer les résultats des dialogues précédents.

Il s’interroge d’ailleurs sur les conclusions des précédents dialogues. « Nous ne sommes pas des amnésiques. En 2016, le dialogue qui devait porter sur des questions d’intérêt national avait réuni les politiques, les institutions et la société civile, et on semblait dire que l’opposition devrait accepter la main tendue. Mais jamais les conclusions n’ont été appliquées. Il y a eu ensuite la consultation populaire qui, entre autres points, visait la réduction du mandat de sept à cinq ans. Aujourd’hui, Macky Sall donne le dossier au Conseil constitutionnel qui lui demande de ne pas diminuer. Les voix des Sénégalais n’étaient donc pas importantes », dit-il.

Ousmane Sonko revient aussi sur le dialogue de 2021 qui a connu une pause avec la Covid. « L’opposition avait demandé la suppression du parrainage, le bulletin unique pour lutter contre la corruption et rationaliser les dépenses publiques liées à l’organisation des élections, instaurer le financement des partis politiques pour éviter qu’il soit la porte d’entrée de puissances étrangères, modifier le Code électoral, dissoudre la Cena et créer une autorité en charge des élections, entre autres ».

Seulement, se désole Sonko, Macky reprend chaque fois les mêmes démarches et est encore prêt à discuter sur des points déjà débattus et les résultats ne sont pas appliqués par le gouvernement. « L’État n’applique jamais les acquis des dialogues et compte inviter à chaque fois à un dialogue quand ça lui chante. Macky n’a qu’à appliquer les résultats déjà obtenus », dit-il.

Ousmane Sonko explique que le président de la République a un objectif : c’est avoir un moyen de chantage pour chaque candidat. « Certains ont un problème de parrainage. À d’autres, il promet une amnistie. Quand il s’agit de Pastef, il veut faire un maximum de prisonniers pour nous obliger à venir au dialogue. Alors que nous ne négocierons jamais avec un pistolet sur la tempe. Nous espérons aussi que nos partenaires politiques que sont Yewwi Askan Wi et le F24 ne participeront pas », dit-il.

Ousmane Sonko martèle, en outre, que ce dialogue est une façon pour le chef de l’État de l’isoler et de donner un bonbon à chacun. Il s’agit aussi, selon Sonko, d’une manière pour Macky Sall de légitimer sa candidature. « À dix mois de la fin de son mandat, ce n’est pas lui qui doit distribuer les cartes », a dit le leader de Pastef.

« Ku gedd sa yaay a aye » Sonko répond à Macky et Khalifa Sall «dagua beugue Amnesty Mo takh guay Deme »

Sonko répond à Macky et Khalifa Sall
Sonko répond à Macky et Khalifa Sall

Affaire Babacar Touré : Les terribles révélations de SONKO sur Frederick Napel « Neneu Maham Diallo moko waxx… »

SONKO sur Frederick Napel
SONKO sur Frederick Napel

Vidéo-Affaire Babacar Touré : Les terribles révélations de SONKO sur Frederick Napel « yoor na ay audio am »

Affaire Babacar Touré : Les terribles révélations de SONKO sur Frederick Napel « yoor na ay audio am »

(Photos) Célébration historique du 1er mai à Senelec : Une Senelec unie et performante

1er mai à Senelec
1er mai à Senelec

Pour une première, les quatre syndicats de Senelec se sont regroupés autour de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS) pour fêter ensemble le 1er mai. Cette unité syndicale traduit le climat social apaisé entre la Direction Générale de Senelec et les partenaires sociaux, ainsi que le souci de préserver leur outil de travail dans ce contexte de réformes institutionnelles.

La Direction Générale de Senelec et la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS) ont fêté dans un climat social apaisé la fête du 1er mai, en présence du ministre du Pétrole et des Energies Mme Aissatou Sophie Gladima et de son directeur de cabinet M. Issa Dione.

Devant la forte mobilisation des agents de Senelec, le Directeur Général de Senelec Papa Mademba Bitèye a souligné que « la meilleure preuve de cette nouvelle réalité est la célébration commune, pour la première fois à Senelec, de cette fête où tous les syndicats se sont réunis pour cheminer ensemble et lancer un signal fort qu’une Senelec réunie est une Senelec retrouvée. »

Abordant le thème central qui porte sur les « enjeux et défis des réformes institutionnelles, le Directeur Général a déclaré que « levéritable leitmotiv de la réforme, c’est la confiance faite aux partenaires sociaux pour fixer avec eux, par la négociation d’entreprise, les règles du jeu du travail. »

Pour le Directeur Général de Senelec, « l’accord qui découlera de ce processus nous engagera et jouira donc de meilleures chances d’être mieux respecté. » Dans l’optique de cette réforme qui pointe, Senelec peut compter sur le soutien du Chef de l’Etat Macky Sall qui n’a pas manqué d’insister sur la sacralisation d’une démarche participative et inclusive.

Ainsi, selon le Directeur Général de Senelec, « le Président de la République a autorisé la mise à niveau des centrales de Senelec avant qu’on aille vers la création de cette filiale Production ».  Toutefois, dans le cadre de la réforme, le Président de la République a insisté pour que 40% de la production du pays soit détenue par la filiale Production de Senelec.

C’est dans ce sens que Senelec a également obtenu d’une part, du Président de la République, l’autorisation de mettre en place une centrale de 120MW sur le site du Cap des biches. Cette centrale qui fonctionnera avec un cycle combiné, sera doté d’une technologie plus moderne et plus performante que les centrales des producteurs privés indépendants qui sont installées dans le pays.

D’autre part, le projet « gas to power » mis en place par l’Etat du Sénégal va permettre à Senelec de procéder à la reconversion de ses unités de production au gaz. Ce combustible réputé plus propre et provenant du gaz local devrait permettre à Senelec de réduire ses coûts de production et d’être plus compétitif.

Le Coordonnateur de la CSTS Mohamed Habib Aidara, a salué l’unité syndicale au niveau de Senelec et magnifié l’ouverture de la Direction Générale dans la prise en charge des préoccupations des travailleurs. Il s’est également réjoui de la forte mobilisation du personnel et de l’intérêt suscité par les réformes institutionnelles.