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Direction des Eaux et Forêts : Ousmane Sonko signale l’urgence d’un audit des ressources financières…

En Conseil des ministres, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays. Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.

Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Annulation de la dette fiscale des entreprises de presse : Ibrahima Lissa Faye apporte des précisions

Macky Sall n’avait pris aucun décret pour annuler la dette fiscale des médias. C’est une affirmation d’Ibrahima Lissa Faye. S’exprimant sur iRadio, ce mercredi 29 mai, le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) a démenti ainsi les rumeurs concernant l’annulation de ce décret par le président de la République Bassirou Diomaye Faye.

« Macky Sall avait juste donné des instructions au ministère des Finances pour que celui-ci saisisse ses services afin qu’il y ait un effacement fiscal pour les entreprises de presse. C’est le schéma qui a été retenu et d’ailleurs l’annonce a été faite en Conseil des ministres », a déclaré M. Faye.

Rappelant le contexte, le président de l’Appel a évoqué la précarité que vivent les médias et qui a poussé les patrons de presse à demander l’annulation de cette dette. « Les entreprises de presse croulent sous une précarité innombrable. Beaucoup d’entre elles n’arrivent plus à gérer les charges. L’État, qui a ce pouvoir de pardonner cette dette fiscale, a été saisi pour ça », a expliqué M. Faye.

Pour rappel, la question de cette annulation de la dette fiscale des entreprises de presse est revenue au cœur des débats, suite à la déclaration faite mardi, par le groupe Dmédia. « Depuis quelques jours, le groupe Dmedia fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice, a été rouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire », a-t-on pu lire sur le communiqué du groupe de presse dirigé par Bougane Guèye.

Le Gouvernement invité à veiller au bon déroulement des Assises de la justice

Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, son attachement au respect de la ”souveraineté du peuple”, invitant notamment le gouvernement à veiller au bon déroulement des Assises de la justice, lancées mardi à Diamniadio, dans le département de Rufisque.

‘’Le président de la République a indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du peuple’’, peut-on lire dans le communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Bassirou Diomaye Faye a, dès lors a réitéré, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Il a ainsi demandé au ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif, rapporte le texte, parvenu à l’APS.

Largesse fiscale aux entreprises de presse : Un inspecteur des impôts pointe l’illégalité de la décision de Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall
L’Inspecteur des impôts et domaines, Mame Seydou Bâ, par ailleurs chef du Bureau de la gestion, du contrôle et des services aux contribuables (Bgcsc) du Centre des services fiscaux de Thiès, s’est prononcé sur la mesure, annoncée à la veille du scrutin du 24 mars par le président d’alors, Macky Sall, d’effacer des impôts et taxes dus par les entreprises jusqu’en décembre 2023, pour un montant estimé à plus de 40 milliards F Cfa.
Dans une longue contribution, l’expert explique, d’emblée, que l’annulation d’une dette fiscale est strictement encadrée par le législateur, citant les dispositions de l’article 706 du Code général des impôts: « Le contribuable, en situation économique ou financière difficile, qui reconnaît le bien-fondé d’une imposition établie à son nom, peut introduire une demande de remise ou de modération de sa dette fiscale ».
 
M. Ba souligne que la demande doit être adressée au Ministre chargé des Finances, et déposée auprès du Chef du service des impôts compétent avec l’ensemble des justificatifs de la situation qui la motive. Sous peine d’irrecevabilité, elle dit doit être accompagnée d’un certain nombre de pièces dont, selon lui, une preuve de l’effort fiscal consenti sur la prise en charge dont la remise ou la modération est demandée (justificatifs de paiements déjà effectués).
 
 
 
La décision de l’ex-chef de l’Etat, une fois mise en œuvre, sera illégale à notre avis pour violation flagrante de la législation et du principe des citoyens devant la loi fiscale consacré par l’article 6 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du citoyen (DUDHC).
 
 
 
« Seule la DGID, à travers ses services opérationnels, a la compétence d’instruire les demandes de remise gracieuse formulées par les contribuables aux termes de l’article 706 du CGI. En plus, le Président de la République n’a pas la compétence légale d’éponger une dette fiscale en dépit de son pouvoir discrétionnaire. L’impôt est du domaine de la loi aux termes de l’article 67 de la Constitution sénégalaise : « La loi fixe l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute natures (…) » », faisant, tout de même, croire que cette mesure s’inscrit dans une tradition de pratiques aux antipodes de la législation fiscale.
 
 
 
« Mépris du droit »
 
L’inspecteur des impôts souligne que « d’une part, il n’existe pas de circonstances qui placent les entreprises de presse dans une situation exceptionnelle justifiant leur incapacité à s’acquitter de leur dette fiscale. D’ailleurs, beaucoup d’entre elles ne remplissent pas les conditions posées par l’article 706 du CGI pour bénéficier d’une remise gracieuse. D’autre part, cette décision du Président de la République est discriminatoire parce que n’étant pas justifiée par des raisons d’intérêt général ».
 
A ce titre, le chef du Bureau de la gestion, du contrôle et des services aux contribuables (Bgcsc) au Csf de Thiès écrit que « ce mépris du droit, une fois codifiée mérite d’être déféré devant le juge afin que la légalité ne soit pas mise en veilleuse pour des raisons politiques », rappelant qu’une une saisine du juge de la légalité par un citoyen ayant intérêt à agir permettra de se faire une religion sur la légalité des amnisties fiscales accordées par l’autorité surtout dans un contexte de rationalisation des dépenses fiscales.
 
 
 
« L’avis du juge de la légalité sera intéressant dans le cas d’espèce parce que d’une part, il y a une rupture de l’égalité devant la loi fiscale un principe à valeur constitutionnelle et d’autre part une violation flagrante de la loi. Malheureusement, le juge est l’acteur le moins présent dans notre contentieux fiscal car étant rarement saisi. Une situation à notre avis qui est justifiée parfois par le manque d’informations du citoyen qui a du mal à s’approprier de la législation fiscale afin d’en comprendre les enjeux ».
 
 
 
A cela, indique M. Ba, s’ajoute le mutisme de la doctrine qui parfois a du mal à sortir des sentiers battus pour réfléchir sur les problématiques de l’actualité du système fiscal. 

Communique du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la
République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.

Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.

A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.

Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.

Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;

 Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

gouvernement Diomaye
gouvernement Diomaye

Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;

 Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

[Document] Cas Général Kande : Voici le décret de Macky Sall sur le statut de l’attaché de défense et de sécurité

[Document] Cas Général Kande : Voici le décret de Macky Sall sur le statut de l’attaché de défense et de sécurité

NIVEAU D’EXECUTION DES MANDATS CONFIES A LA CGIS : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR

La CGIS se distingue par une gestion rigoureuse et transparente des mandats qui lui sont confiés. Elle veille à optimiser la rentabilité et la valorisation des biens tout en assurant une satisfaction élevée des clients grâce à des services de qualité et à l’utilisation de technologies modernes.

La CGIS se distingue par une gestion rigoureuse et transparente des mandats qui lui sont confiés. Elle veille à optimiser la rentabilité et la valorisation des biens tout en assurant une satisfaction élevée des clients grâce à des services de qualité et à l’utilisation de technologies modernes.
DATES CLES

 

DATE ACTIVITES PHARES
Août 2018 AG Constitutive de la CGIS et nomination du DG
Octobre 2018 Prise de service du DG
Octobre- Novembre 2018 Missions de benchmark
Mai 2019 Démarrage processus formulation PSD
Juin 2019 Mise en place organisation
Janvier 2020 Adoption du PSD et du Plan d’actions quinquennal
Septembre 2020 Démarrage des activités métiers avec la commercialisation du Programme Cité des Mamelles et la première phase de Bambilor
Juin 2021 Lancement du projet P30 de l’aéroport
Janvier 2022 Première acquisition foncière avec les 49 ha de Bambilor
Octobre 2023 Première acquisition immobilière avec la villa de la VDN et l’immeuble de l’Avenue Lamine GUEYE

 

ANNEES CHARNIERES

 

  • 2019 : Première année pour chercher la voie et élaborer les outils de pilotage et de management ;
  • 2020 : Formulation des premiers projets et démarrage des activités métiers ;
  • 2021: Lancement du programme de commercialisation de l’aéroport ;
  • 2022: Assainissement du bilan de l’entreprise ;
  • 2023: Année d’investissement en vue de la constitution d’un patrimoine propre ;
  • 2024: Démarrage de la promotion immobilière et développement des services liés à l’activité immobilière.

 

En effet, à la fin de  l’exercice 2022, la CGIS fermait toutes les étapes de son processus de construction ; l’année 2023 a été marquée par des investissements massifs et 2024 ouvre un nouveau cycle de développement de programmes immobiliers et d’offres de services avec l’adoption du plan triennal d’investissements 2024-2026 avec un déploiement sur toute la chaine de valeur immobilière, lui permettant ainsi d’engager un processus durable d’autonomie financière, grâce aux recettes générées par ses activités.

 

C’est ainsi que les objectifs du PSD, en termes de résultats, fixés pour l’horizon 2024 avaient été déjà pour la plupart atteints en 2022.

 

Cela a été possible grâce au soutien de l’actionnaire unique et à une ingénierie de mobilisation de ressources.

 

EVOLUTION DU CAPAITAL SOCIAL

 

Initialement de quatre cents millions (400 000 000) FCFA, le capital social est passée à deux milliards quatre cents millions (2 400 000 000) FCFA en août  2022, par un apport en nature de l’actionnaire unique, d’un terrain nu sis à Bambilor, d’une contenance superficielle de cinq hectares (5 ha) valorisé à deux milliards (2 000 000 000) FCFA.

 

Il est porté à trois milliards six cent quatre-vingt-quatre millions (3 684 000 000) FCF, depuis le 13 octobre 2023.

 

SITUATION DU PATRIMOINE

 

Pour rappel, la CGIS était une création nouvelle avec zéro patrimoine et un capital de 400 millions Francs CFA, situation prévalant jusqu’en 2021.

 

La CGIS détient aujourd’hui un patrimoine foncier et immobilier propre évalué à 42 milliards francs CFA pour une valeur d’acquisition de 30 milliards Francs CFA.

 

Il convient aussi de dire que la CGIS a des résultats excédentaires depuis trois ans.

 

Ce patrimoine est libre de toute charge, c’est-à-dire sans hypothèque.

 

IMPORTANT : Au-delà de la constitution de ce patrimoine, la CGIS a aidé la CDC à assainir et à régulariser tout son patrimoine foncier qui était sous hypothèque en 2019.

 

A date, tout le patrimoine a été libéré des hypothèques qui s’élevaient à 20,2 milliards Francs CFA

 

EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

 

Le chiffre d’affaires propres a connu une croissance sur les cinq (5) années d’existence de la structure comme en atteste le tableau ci-dessous.

 

 

 

 

NIVEAU D’EXECUTION

DES MANDATS CONFIES A LA CGIS

 

PROJET CONSISTANCE TAUX COMMERCIALISATION TAUX RECOUVREMENT
1 Clos de Bambilor Commercialisation de 15 ha à Bambilor, objet des titres fonciers N° 5.447/R et N°4.861/R, avec 557 parcelles, sur la base d’un mandat confié à la CGIS par la CDC en date du 13 septembre 2020. 100% 63%
2 P30- Aéroport LSS Commercialisation de parcelles viabilisées d’une assiette foncière brute de trente (30) ha, objet du titre foncier 23463/NGA 100% 54%
3 Cité des Mamelles Commercialisation de parcelles viabilisées d’une assiette foncière brute de 3,8 ha, objet du titre foncier 1505/NGA 100% 100%

 

 

NIVEAU D’EXECUTION

DES PROJETS PROPRES DE LA CGIS

 

PROJET CONSISTANCE TAUX COMMERCIALISATION TAUX RECOUVREMENT
1 5 HA BAMBILOR Commercialisation de 5 ha à Bambilor, TF 5447/R avec 147 lots de 150 mètres carrés et 250 mètres carrés 100% 70%
2 3 H BAMBILOR Commercialisation de 3 ha à Bambilor, TF 5447/R avec102 lots de150 mètres carrés et 250 mètres carrés, 100% 91%
3 22 HA BAMBILOR Commercialisation de 22 ha à Bambilor sur TF 5447/R avec 800 parcelles de cent cinquante (150), (200) et 250) mètres carrés 100% 91%

 

La commercialisation des différents programmes a généré des encaissements, sur les quatre dernières années, de l’ordre de 60 milliards Francs CFA

 

 

 

PROJETS EN PERSPECTIVES

 

  1. Valorisation et commercialisation de 49 ha à Bambilor, TF 4859/R.
  2. Viabilisation et commercialisation de vingt-cinq (25) ha à Bambilor TF 12 668
  3. Programme de construction de cinq cents (500) logements à Bambilor sur 2 assiettes différentes
  4. Projet d’immeuble sur mille (1000) mètres carrés à l’aéroport de Yoff dénommé Aéroport City
  5. Projet de construction d’un immeuble de vingt (20) niveaux à usage bureaux et d’habitation sur la VDN – Projet CGIS VDN
  6. Mise en valeur et exploitation d’un immeuble à Lamine Guèye

 

Nouvel acte d’indiscipline sur le tracé du Brt

On croyait en avoir fini avec les actes d'indiscipline sur le tracé du Bus Rapid Transit (Brt), après l'arrestation du chauffeur du camion-conteneur qui a tenté de forcer le passage sur cette voie dédiée, il y a quelques jours. Décidément non ! Un autre acte d'indiscipline a été noté, ce mercredi. Un "jakartaman", qui roulait en sens inverse, s'est retrouvé nez à nez avec un Brt. Le jeune cyclomotoriste, qui a eu le toupet de traverser cette voie exclusivement dédiée à ce moyen de transport de type nouveau destiné à renforcer la mobilité urbaine, a également eu le culot de s'offusquer des critiques des autres usagers de la route. «Nous avons demandé que le corridor du Brt soit dépourvu de tout corps étranger. Ce couloir est dédié au Brt. Donc, on n’acceptera point qu’un corps étranger puisse y évoluer», déclarait le gouverneur de Dakar Al Hassan Sall lors d'une réunion en prélude au lancement du Brt. Ce nouvel acte d'indiscipline donne du fil à retordre à l'autorité préfectorale et à la police de la circulation chargée de la sécurisation de ce corridor.

On croyait en avoir fini avec les actes d’indiscipline sur le tracé du Bus Rapid Transit (Brt), après l’arrestation du chauffeur du camion-conteneur qui a tenté de forcer le passage sur cette voie dédiée, il y a quelques jours. Décidément non ! Un autre acte d’indiscipline a été noté, ce mercredi.
 Un « jakartaman », qui roulait en sens inverse, s’est retrouvé nez à nez avec un Brt. Le jeune cyclomotoriste, qui a eu le toupet de traverser cette voie exclusivement dédiée à ce moyen de transport de type nouveau destiné à renforcer la mobilité urbaine, a également eu le culot de s’offusquer des critiques des autres usagers de la route.
 «Nous avons demandé que le corridor du Brt soit dépourvu de tout corps étranger. Ce couloir est dédié au Brt. Donc, on n’acceptera point qu’un corps étranger puisse y évoluer», déclarait le gouverneur de Dakar Al Hassan Sall lors d’une réunion en prélude au lancement du Brt.
 Ce nouvel acte d’indiscipline donne du fil à retordre à l’autorité préfectorale et à la police de la circulation chargée de la sécurisation de ce corridor.

Energie : La consommation de l’Etat grimpe à 70 milliards en 2023

’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Saër Diop
’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Saër Diop

Selon le directeur général de l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), Saër Diop, la facture de la consommation d’énergie de l’État a augmenté de 60 à 70 milliards de francs CFA entre 2022 et 2023.

“L’année 2022, on était à 60 milliards de francs CFA. En 2023, nous sommes passés à 70 milliards”, a-t-il déclaré lors d’une cérémonie de signature d’une convention de partenariat liant l’agence qu’il dirige à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE).

Selon lui, la hausse notée dans la consommation d’énergie de l’Etat peut s’expliquer par les “besoins croissants” en matière d’énergie, faisant par exemple allusion à la mise en service du Train express rapide (TER), dont les locomotives sont “100 % électriques”.

“Par exemple, l’exploitation du TER qui est 100 % électrique a véritablement augmenté les besoins en termes d’électricité. Donc, tout pays qui se développe voit ses besoins en électricité et en énergie augmenter”, a-t-il dit, note APS.

Matar Diop fait savoir que l’utilisation rationnelle de l’énergie “devient une priorité”, l’économie réalisée dans ce domaine pouvant être transférée “vers d’autres secteurs”.

Il affirme qu’il est “possible de réduire considérablement en 2024 la consommation en énergie dont le potentiel d’économie dans le pays est évalué dans l’ordre de 36 %”.

Cadeau fiscal à la presse : « C’est un encouragement à la fraude… », déclare le Président Diomaye Faye

Président Diomaye Faye
Président Diomaye Faye

« La façon dont nous aidons la presse n’est pas bonne. C’est une fausse solution à un vrai problème », avait déclaré l’actuel président de la République Bassirou Diomaye Faye, qui désapprouve le cadeau fiscal pour les patrons de presse.

« Les Patrons de presse de façon générale ne doivent pas opter pour la facilité. Une infraction reste une infraction. Abdoulaye Wade avait épongé deux fois la dette fiscale de la presse, Macky Sall l’a fait une fois », avait rappelé le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye.

L’actuel président de la République avait tenu ce discours dans un entretien accordé aux journalistes lors de la campagne électorale.

On peut dire donc le président de la République ne va adopter la même démarche que ses prédécesseurs, qui avaient l’habitude de faire des cadeaux fiscaux aux entreprises de presse. Pour Bassirou Diomaye Faye, cette démarche encourage la fraude fiscale

« On ne peut pas continuer à éponger la dette fiscale de la presse, parce c’est un encouragement à la fraude, qui est une infraction réprimée dans tous les pays sérieux », avait-il fait savoir.

Pour ce qui est des difficultés de la presse, le Chef de l’Etat estime qu’il faut adopter une vision holistique des problèmes car les patrons de presse et les reporters n’ont pas les mêmes difficultés. « Nous devons voir ensemble des canaux pérennes, mais qui sont légaux. Et cela doit aller au-delà des patrons de presse, mais concerner l’entreprise de presse », a-t-il suggéré.

L’exonération 40 milliards de dette de la presse : le décret non enrôlé

Avant l’installation au pouvoir de Bassirou Diomaye FAYE, le président sortant Macky SALL a pris une série de décisions par décret parmi lesquelles, l’exonération de 40 milliards de dette de la presse. Il a annulé la dette de toutes les entreprises de presse avant de céder le pouvoir.

Cependant, ledit décret n’a jamais existé puisqu’il n’a jamais été mis dans le circuit. De ce fait, la dette existe toujours. Les entreprises de presse qui sont concernées par celle-ci ont été sommées de la payer.

C’est le cas de la directrice directrice de 7tv,Maimouna Ndour Faye qui est montée au créneau pour dénoncer. Elle annonce des pourparlers avec le président de la République afin de trouver des pistes de solutions.

Dérives sur les réseaux sociaux : Pape Alé Niang demande des sanctions comme en France et aux États-Unis

La journée du dialogue national pour la réforme de la Justice a été un moment de communion et de partage. Pour les nombreux acteurs, c’est le lieu de discuter des véritables enjeux pour faire avancer le pays à partir de la justice.

Aussi, le tout nouveau directeur de la RadioDiffusion Télévision Sénégalaise estime qu’il faut, tout aussi, faire face à la problématique des réseaux sociaux pour laquelle il semble déjà avoir la solution en main.

Selon, Pape Alé Niang, l’acte majeur sera de réformer la démarche et de procéder à l’image des Etats Unis et de la France.

Sénégal / RDC le 6 juin au stade Abdoulaye Wade : la FSF reprend la vente des tickets en ligne

La Fédération Sénégalaise de Football informe le public qu’en perspective du match Sénégal vs RDC le 06 juin 2024 au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, elle mettra en vente des tickets en ligne et physiques.

Concernant les tickets en ligne, ils seront disponibles sur le site suivant : https://fsf-tickets-stade.com à partir de ce mercredi 29 mai 2024, informe un communique de la FSF. Toutes les indications relatives à l’achat des billets sont disponibles sur ce site. Cependant Seuls des billets de la Loge VIP : 50000F, Annexe loge : 15000F, Jaune centre :10000F, Jaune virage :5000F et Rouge centre :2000F seront disponibles pour l’achat en ligne. Pour rappel, la première tentative a été un fiasco avec la structure jotali.

Pour les Tickets en physique, ils seront vendus dans les points de vente habituels (stade Iba Mar Diop, stade Demba Diop , Stade Amadou Barr, stade Alassane Djijo, stade Galandou Diouf, stade Maniang Soumare de Thies, ancien siège de la FSF en face du CICES et Mairie de Diamniadio ) à partir du 02 juin 2024. Les catégories sont reparties comme suit : Box VVIP central : 150000F, Box VVIP latéral : 100000F, Loge VIP: 50000F, Annexe loge : 15000F, Jaune centre :10000F, Jaune virage :5000F, Rouge centre :2000F, Rouge virage :1000 F .

Nécrologie : La mère de Mbaye Dieye Faye n’est plus…

Screenshot

La famille sing – sing est frappée d’une terrible nouvelle. Le chanteur et tambour major, Mbaye Dieye Faye vient de perdre sa très chère maman Adja Daro Mbaye. Décès survenu ce mardi soir.

La levée du corps de la mère du percussionniste est prévue aujourd’hui, mercredi 29 mai à 14h à la mosquée de Fass bâtiment derrière leur maison familiale, suivie de son enterrement au cimetière de Yoff.

La rédaction de SansLimites TV présente ses condoléances à la famille éplorée.

Assises de la justice / Birahim Seck, Forum Civil : « Il faut éliminer tous les BET sinon … »

Nulle occasion ne pouvait s’offrir au coordonnateur du Forum Civil pour dénoncer la fréquence dangereuse de l’utilisation des paris sportifs par les adolescents.Birahim Seck, prenant part aux assises de la justice, a fait une plaidoirie salée contre les paris sportifs et l’utilisation de nouvelles méthodes de la drogue, appelée « drogue électronique ».

« Les autorités doivent prendre des mesures drastiques contre les paris sportifs. Il faut éliminer tous les BET sinon on ne pourra pas construire une jeunesse. Il nous faut une stratégie nationale sur la citoyenneté » laisse-t-il entendre.

« Le pari sportif est en train de désorienter et de divertir négativement la jeunesse. Le pari sportif gangrène la société. Le premier ministre doit savoir que la jeunesse est gangrenée par les paris sportifs. Qu’il sache que cette jeunesse est gangrénée par les nouveaux produits du tabac », a dénoncé Birahim Seck.

Il fait savoir avec amertume et colère que « la jeunesse est en train d’être détournée par les paris sportifs. Je lance un appel au gouvernement d’augmenter la taxation sur le tabac ».

Thiès : 1,97 milliard F CFA en faux billets saisis par la Sûreté urbaine

La Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar a démantelé un vaste réseau de faux monnayage à Thiès. Les hommes du commissaire Bara Sangharé ont fait tomber deux faussaires avec des billets contrefaits d’une contrevaleur d’un milliard quatre-vingt-dix-sept millions de francs CFA.

Suite à l’exploitation d’un renseignement, les limiers de la SU ont réussi à infiltrer le réseau de faux-monnayeurs qui voulaient laver des billets noirs. Ne se doutant de rien, un rendez-vous a été fixé à Thiès à cet effet.

Avec avis favorable du procureur, les policiers ont quitté Dakar pour se rendre dans la capitale du rail où Doudou Ndiaye et Birame Sow ont été piégés puis arrêtés, selon des sources de Seneweb. Un troisième membre de cette mafia est activement recherché par les hommes du commissaire Sangharé.

Au terme de l’enquête, le duo incriminé a été déféré lundi au parquet de Thiès pour association de malfaiteurs, tentative de confection de faux billets de banque ayant cours légal au Sénégal, détention et mise en circulation de faux billets de banque et complicité de ces chefs.

DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue pour deux nouveaux chefs d’accusation

Après son interrogatoire dans les locaux de la DIC, Bah Diakhaté vient d’être placé en garde à vue pour diffamation et diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, selon des sources de Seneweb. L’activiste proche de l’ancien régime du président Macky Sall sera déféré au parquet de Dakar demain mercredi, sauf changement de programme.

 
Sous le coup d’une nouvelle procédure judiciaire, le détenu Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule, ce mardi matin, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des investigations criminelles. Il a été interrogé sur la plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. 
 
L’activiste avait accusé l’ancien coordonnateur du mouvement  Ànd Sàmm Jikko Yi  d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance. Monsieur Mboup avait saisi le procureur  d’une plainte pour laver son honneur.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Les nouvelles précisions du Parquet

L’activiste réputé proche du camp de Macky Sall, Bah Diakhaté, ainsi que Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, ont fait face au juge ce lundi 27 mai 2024. Ils sont poursuivis pour offense à une personne exerçant des prérogatives en partie du Président de la République et diffusion de fausses nouvelles.

Le Parquet a requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme à l’encontre de Cheikh Ahmed Tidiane Ndao et Bah Diakhaté, assortie d’une amende de 100 000 FCFA chacun. Il a également demandé le retrait de leurs propos des plateformes par la division de cybersécurité, ainsi que la publication de la décision à leurs frais dans deux médias publics et deux médias privés. Le ministère public insiste sur l’application intégrale de la loi.

Le Procureur a, par la même, occasion apporté des précisions sur cette affaire, selon le quotidien Source A. Le Parquet tient à préciser que ce procès n’a pas pour but de museler le peuple sénégalais ou de restreindre la discussion sur des sujets comme l’homosexualité. Il s’agit plutôt de tracer une ligne entre la liberté d’expression et la responsabilité qui l’accompagne. Selon le ministère public, les prévenus ont outrepassé leur liberté d’opinion.

Le Parquet a, selon le Journal, souligné que les vidéos et audios contenant des propos outrageants à l’encontre du Premier ministre nécessitent une intervention judiciaire. Le substitut du procureur a déclaré : « Qu’est-ce qui pourrait arriver si chacun pouvait faire et dire tout ce qu’il veut ? ». Il a ajouté que les propos portant sur l’homosexualité et la vie privée, pour lesquels les prévenus n’ont pas apporté de preuves, relèvent de la diffusion de fausses informations.

En droit, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, a rappelé le substitut du procureur. La personne visée exerce des prérogatives du Président de la République, ce qui renforce la gravité des faits. Ce texte de loi pourrait s’appliquer également à d’autres représentants de l’État, comme le gouverneur de Tambacounda, car ils représentent également le Président de la République, rapporte Source A.

 

 

Exploitation illicite de l’Or : Le ministre de l’Environnement prend des mesures fermes

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Pr Daouda Ngom, a entrepris des mesures fermes pour lutter contre les conséquences de l’exploitation illicite de l’or à Kédougou.

Lors d’une visite les 26 et 27 mai 2024, accompagné des ministres des Mines, des Forces armées, du Travail et de l’Éducation, il a constaté les graves effets de la pollution due à l’utilisation de produits chimiques tels que le cyanure et le mercure, impactant négativement la Falemé, la pêche, et l’agriculture locales.

Face à la mauvaise gestion des déchets, la pollution des sols et du bassin versant, ainsi que la mise en œuvre insuffisante des plans de gestion environnementale et sociale, Pr Ngom a annoncé des mesures correctives sévères. Ces mesures incluent la possibilité de retirer les certificats de conformité environnementale pour les entreprises en infraction persistante.

Les populations locales, les collectivités territoriales, et les travailleurs des mines ont exprimé leur satisfaction quant à l’intervention ministérielle et ont espéré que des actions décisives seront prises pour préserver l’écosystème de la Falemé.

Rencontre de conciliation : Le ministre l’Urbanisme et les concessionnaires de la Sonaged ne parlent pas le même langage

Dans une démarche d’anticipation, le ministère de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales et de l’aménagement, Balla Moussa Fofana a rencontré hier, lundi, les membres du collectif des concessionnaires partenaires de la Sonaged (Société nationale de gestion intégré des déchets). Une séance de travail qui s’est tenue en présence du Directeur de la Sonaged, dont l’objectif principal était de trouver un terrain d’entente avec les concessionnaires qui avaient émis un préavis d’arrêt de travail pour le 3 juin pour plus de quatre mois d’arriérés de factures.
 
 
 
 
Seulement, entre la restitution faite par les services du ministère dans le compte facebook officiel du département et la compréhension qu’a le collectif des concessionnaires, il y a un écart. Dans un post au relent de compte rendu, le ministère souligne avoir trouvé « une issue heureuse a été trouvé entre le collectif des concessionnaires et la SONAGED-SA ».
 
 
 
Joint par Seneweb, Babacar Diallo, porte-parole des concessionnaires, apporte des précisions. « Effectivement le collectif des concessionnaires a été reçu par le ministre Balla Moussa Fofana. Je peux dire qu’il y a espoir mais au moment où je vous parle aucune solution concrète n’a été trouvé », s’empresse-t-il de préciser. « Tout ce qu’on a pour le moment, ce sont des engagements du ministre », ajoute-t-il.
 
 
 
Le problème, poursuit Diallo, « c’est le non-paiement des factures en cours de 2024. La facturation mensuelle est d’environ 2,3 milliards de francs CFA. Et nous sommes pratiquement à 5 mois d’arriérés. Les quatre mois sont déjà bouclés et le 5e mois sera bouclé dans 48 heures ».
 
 
 
« L’autres problèmes, ajoute Babacar Diallo, ce sont des engagements qui concernent l’année 2023 et le précèdent ministre des finances Moustapha Ba nous avait orienté vers quelques institutions financières de la place pour des facilités de paiement. Sur ce quelques banques s’étaient engagées et avaient versé des montants à quelques concessionnaires et à ce jour l’État ne s’est pas acquitté de ses engagements. Ces banques veulent porter le crédit aux concessionnaires au plus tard le 31 de ce mois de mai. Ce que nous ne saurions accepter ».  
 
 
 
A l’en croire, le ministre leur a juste informé qu’il allait discuter avec son homologue des finances pour voir quelle solution apporter. Par conséquent, conclut-il, « notre préavis reste toujours en vigueur en attendant de voir la matérialisation des engagements du ministre ».

Assises de la justice: Voici les 26 recommandations des greffiers

Les Assises de la justice ont démarré, ce mardi 28 mai, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. L’objectif est, selon le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, « de redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue ».
 
Ainsi, des professions du métier à savoir les magistrats, les avocats, les huissiers, les greffiers et autres auxiliaires de justice, sans compter les professeurs d’université et les citoyens vont «identifier des pistes de solution aux problèmes du secteur». C’est dans ce sens que toutes les entités du greffe (syndicats, amicales et associations) ont publié, hier lundi, un document.
 
Dans le dossier, les greffiers ont fait l’état des lieux du service public de la justice en soulignant les problèmes liés à la gestion et à l’administration des greffes et leurs conséquences sur l’accès à la justice. Ce, en sus des défaillances relatives à la sécurité et à l’hygiène dans les juridictions.
 
Et, ils sont conscients que pour «la bonne marche du service public de la justice », il faudrait nécessairement une meilleure prise en charge de problèmes qu’ils ont listés.  A ce propos, 26 recommandations ont été formulées. Les voici !
 
 
 
1. Accueil et orientation des justiciables Le fonctionnement actuel des services d’accueil et d’orientation peut être amélioré par l’affectation d’un personnel qualifié en l’occurrence des membres du personnel du greffe. Pour plus d’efficacité, ces services devraient être rattachés au greffe. Mieux, la direction de la justice de proximité pourrait être dirigée par le même personnel ainsi que les maisons de justice.
 
2. Recrutement annuel d’Administrateurs des Greffes, de greffiers et d’assistants de greffe et parquet qui, pour rappel, sont devenus des filières au Centre de formation judiciaire (CFJ) pour respecter le ratio et les standards internationaux.
 
3. L’urgence de régulariser la prise en charge des Administrateurs des greffes par rapport à leur régime indemnitaire conformément à la hiérarchie A1 acquise depuis 2014 ;
 
 4. L’allongement de l’âge de la retraite à soixante-cinq (65) ans des Administrateurs des greffes et des greffiers pour pallier au faible ratio de ces derniers par rapport au nombre de magistrats ;
 
5. Fuites des cerveaux : motivation des personnels : un bon plan de carrière, une rémunération conséquente à la hauteur des responsabilités, application des accords signés avec les syndicats de base (reclassement des greffiers et assistants de greffe et parquet aux hiérarchies A 2 et B2 , effectivité du paiement mensuel des primes, entre autres) ;
 
6. Le service public de la justice est un secteur dynamique qui connaît des modifications au niveau de la législation interne et communautaire, d’où la nécessité d’une formation continue pour la mise à niveau des agents qui ont bénéficié d’une formation initiale.
 
7. Élaboration d’un code de conduite pour permettre à chaque agent nouvellement affecté de connaître et de respecter le fonctionnement spécifique du milieu judiciaire.
 
8. Instauration d’un organigramme-type du greffe pour toutes les catégories de juridictions. L’établissement des fiches de poste dans chaque service s’appuyant sur un management de la qualité. Il sied également d’instaurer dans certaines juridictions et directions des postes dévolus aux Administrateurs des greffes et greffiers (exemples : directeurs-adjoint dans les directions, chefs de parquet, chef de scolarité, chefs du bureau des appels, responsables des services d’accueil, administrateurs des greffes adjoints…).
 
9. L’élaboration et la mise en œuvre effective des manuels de procédures des greffes. Ces manuels devraient être conçus avec le concours des acteurs du greffe et tendant à harmoniser les pratiques et procédures.
 
10.L’organisation actuelle du CFJ ne prend pas convenablement en charge les besoins en formation des agents du greffe.
 
11.Il urge, par conséquent, d’aller vers la création d’une École des Métiers du Greffe (EMG) pour prendre en charge les besoins spécifiques en compétence des administrateurs de greffes, des greffiers, des interprètes judiciaires et des assistants des greffes et parquets ;
 
12.A l’instar de la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Direction de la Protection Judiciaire et Sociale, il est nécessaire d’instaurer une Direction des greffes au ministère pour une meilleure prise en compte des besoins du greffe.
 
13.Une gestion inclusive, démocratique et transparente des affectations en s’appuyant sur le modèle GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences).
 
14.Les besoins en termes d’équipement et de fonctionnement au niveau des juridictions ne sont pas bien pris en charge. Ce qui entrave l’efficacité du service public de la justice. Nous proposons à l’instar des standards internationaux que la gestion des crédits soit confiée aux chefs de Greffe. C’est le cas en Côte d’ivoire, en France, à la CPI et un peu partout dans le monde. 
 
15.Par ailleurs l’État du Sénégal perd énormément de recettes avec l’inexécution des décisions de justice. Par conséquent, nous suggérons une réforme en profondeur de l’exécution des peines.
 
16.Les cours et tribunaux sont des institutions de la République. Il est donc primordial que la sécurité des acteurs de la justice soit garantie et renforcée par la gendarmerie et la police. Les agents de sécurité et de proximité ne devraient venir qu’en appoint. Ensuite, il serait opportun de mettre en place et rendre fonctionnel les comités d’hygiène et de sécurité (CHS) au sein des juridictions. Ceux-ci doivent permettre la prise en compte des questions liées à la santé des agents et des usagers, aux questions médicales, sécuritaires (incendies, inondations, entretien des bâtiments), environnementales (cadre de travail).
 
17.En outre, il convient d’assainir le milieu judiciaire en évacuant tous les rabatteurs qui gravitent autour des juridictions favorisant la corruption et la concussion.
 
18.La prise en charge des personnes à mobilité réduite dans la construction et l’aménagement des juridictions (parking, rampes d’accès, toilettes etc.) ;
 
19.Le greffe, garant de l’authenticité des procédures et de la conservation des fonds de dossiers, doit être un service efficace, moins coûteux, rapide et doté de ressources suffisantes dans sa mission de poursuite de la satisfaction de l’intérêt général. Pour ce faire, il urge de procéder à la dématérialisation des procédures juridictionnelles avec l’harmonisation des chaînes judiciaires (pénale, sociale, civile…) qui vont de l’ouverture du dossier, à la planification des audiences, et au suivi de la progression de la procédure par tous les acteurs y intervenant (magistrats, personnel du greffe, avocats, notaires, huissiers etc.). Il en est de même de la digitalisation avec la mise en place d’applications et de sites internet rendant plus efficace l’accès à la justice ;
 
20.Une attention particulière devrait être accordée au casier judiciaire en veillant à sa modernisation, à sa fiabilité et à son encadrement ;
 
21.La gestion et la conservation des archives devront constituer une autre priorité de la nouvelle administration car elles sont la mémoire des juridictions. Pour ce faire, nous proposons un programme national de reconstitution et de numérisation des archives. Un partenariat avec l’EBAD en association avec le Greffe aiderait dans ce sens ;
 
22.Quant à l’état civil, son importance requiert un programme national impliquant l’ensemble des acteurs (justice, collectivités territoriales, intérieur, affaires étrangères, entre autres.)
 
23. Pour le certificat de nationalité, nous proposons une harmonisation des procédures et des coûts menant à sa délivrance ainsi qu’à une meilleure maîtrise des délais ;
 
24. Il serait intéressant pour le ministère de la justice de penser à des campagnes de sensibilisation et d’information sur les procédures et actes judiciaires ;
 
25. Pour réussir ces nouveaux challenges, il est impératif d’impliquer les acteurs du greffe dans la conception et la mise en œuvre des différents programmes du ministère de la justice ; par exemple: dans le processus de dématérialisation.
 
26. En dernier, le Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (R.C.C.M) a connu des avancées significatives. Il n’en demeure pas moins que du fait de son caractère hybride, il devrait tendre à s’autonomiser avec un budget plus important et une modernisation du service à l’image des pays comme le Bénin, la Tunisie.

Corrompus par la fille de Mansour Faye : Deux policiers de Kébémer sanctionnés

L’affaire fait grand bruit. Le journal « Bes bi »,  repris par Senewb, a informé dans son édition du jour que deux policiers de Kébémer auraient reçu gracieusement de l’argent de la fille de l’ancien ministre Mansour Faye. La police, après investigations, a confirmé les faits non sans prononcer des sanctions à l’encontre des agents incriminés.

 
Voici le communiqué du Bureau des relations publiques de la police.
 
À la suite de la parution dans le quotidien « B?S BI-LE JOUR » et du site seneweb.com de ce mardi 28 mai 2024, d’une information faisant état d’une «corruption présumée impliquant des policiers», la Police nationale tient à rétablir la vérité des faits.
 
Contrairement à ce qui a été relaté, le 25 avril 2024, aux environs de 13 heures, le commissariat urbain de Kébémer a reçu la dame Aïssatou Faye qui a déclaré avoir été victime d’une extorsion de fonds d’une valeur de 300.000 F CFA par des policiers préposés à la circulation le mardi 23 avril 2024 vers 15 heures à Kébémer.
 
Lors de son audition, elle a soutenu qu’à la suite d’un contrôle de routine, il a été découvert par-devers elle, un montant de 21.000.000 de F CFA. Après un contrôle sommaire sur l’origine des fonds et sur ses activités, les deux agents de police lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant. C’est par la suite, poursuit-elle, que les deux agents de police, sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, ont réussi à lui soutirer la somme de 300.000 F CFA.
 
Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux agents de police incriminés qui ont reconnu lors de leur interrogatoire avoir reçu la somme indiquée, mais de manière gracieuse. 
 
Face à ces agissements d’une extrême gravité, l’autorité policière a fait prendre toutes les mesures disciplinaires qui s’imposent. Les deux fonctionnaires de police ont immédiatement été relevés et font l’objet d’un arrêt en salle de discipline.
 
LE BUREAU DES RELATIONS PUBLIQUES

[Dialogue national sur la Justice] Bassirou Diomaye Faye : « Gardons nous de bâtir une République des juges »

Bassirou Diomaye Faye
Bassirou Diomaye Faye
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a lancé officiellement la journée consacrée au dialogue national ce mardi 28 mai. Une date symbolique inscrite dans le calendrier républicain. 
 
Pour cette quatrième édition, il est question de parler de la réforme et de la modernisation de la justice. Saluant la présence de différentes franges de la société, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’une réforme profonde de la justice. 
 
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur le caractère inclusif du dialogue. D’après lui, il n’est pas question « d’ouvrir un procès ». Toutefois, le Chef de l’Etat invite les participants à éviter une République des juges.

Dernière minute – Bah Diakhaté extrait de prison et condui à la DIC : Les details

Bah Diakhaté
Bah Diakhaté
Le détenu Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule de prison et conduit ce mardi matin, dans les locaux de la Division des investigations criminelles ( DIC). Selon des sources de anslimitesn, l’activiste républicain est en train d’être interrogé par les hommes du commissaire Principal, Adramé Sarr, chef de cette unité d’élite de la police nationale, sur la plainte déposée par Ababacar Mboup pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il est assisté de ses avocats.

 
Pour rappel, l’ancien coordonnateur de And Samm jikko avait déposé jeudi dernier une plainte sur la table du procureur contre Bah Diakhaté.  Voici les détails.
 
 
« Objet : Plainte contre M. Bah DIAKHATE dit Bah Diakhate Al Boutilimi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles
Monsieur le Procureur je viens par la présente porter plainte contre le sieur Diakhaté pour diffusion de fausses nouvelles et diffamation.
 
Description des faits
 
Le 2 février 2022, le sieur Diakhaté a publié sur sa page Facebook ce qui suit : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ».
 
Il ressort clairement qu’au vu de ce post, même s’il utilise le conditionnel il affirmera des faits de viols répétitifs qui m’ont causé un certain traumatisme expliquant ma haine et ma peur vis-à-vis des LGBT !
Ce qui est totalement faux et constitue en fait une diffusion de fausses nouvelles qui est définie comme suit : «La diffusion de fausses nouvelles est une infraction consistant, pour une personne, à répandre dans le public, par des voies et moyens quelconques, des informations fausses ou trompeuses ». Elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais qui dispose que la « publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers…
 
Mieux il m’a injurié et calomnié publiquement, au vu et au su de tous ! Aux termes des dispositions de l’article 258 du Code pénal, « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou de la  considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».
 

Urgent – Le scandale du siècle à la CDC : Détournements et Fraudes de plusieurs milliards sous la Direction de Cheikh Issa Sall en complicité avec M S et B.ND

CHEIKH ISSA SALL VS FADILOU KEITA
CHEIKH ISSA SALL VS FADILOU KEITA

Un scandale majeur a éclaté à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Sénégal, impliquant l’ancien directeur général Cheikh Issa Sall. En complicité avec M. Sylla, un homme d’affaires de Touba et ami intime d’Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, ainsi que B. Ndiaye, ils ont créé une société foncière frauduleuse. Cette société était chargée de vendre illégalement des terrains de l’État en utilisant des baux falsifiés et d’autres méthodes d’escroquerie pour détourner des fonds publics à des fins personnelles et familiales. Le scandale qui porte sur plusieurs milliards ,révèle des liens politiques potentiels et soulève de sérieuses questions sur la nécessité de reddition des comptes par le nouveau régime en place.

.Sanslimitresn vous promet d’y revenir avec le noms de toutes personnes impliquées, les dossiers et des enquêtes exclusives ,des plateaux avec des spécialistes du domaine foncier et même des représentants de l’administration publique.

Wait and see…

Sanslimitesn.com

Mine de Kédougou : « En 2019, j’étais interdit de mettre les pieds à moins de mille mètre des usines »

Seydina Oumar Touré
Seydina Oumar Touré

La publication des images des images à l’intérieur des mines de Kédougou a fait réagir beaucoup de Sénégalais. Le nouveau directeur général de l’Agence de sécurité de proximité ASP se souvient qu’en 2019, il lui avait été interdit d’approcher ses usines alors qu’il était officier public.

Voici sa déclaration complète

Il faut l’avoir vécu pour le comprendre. Mais la visite des autorités à Kedougou, avec cette façon d’en informer le peuple sénégalais, est une révolution dans la gestion de notre secteur minier. En effet, la transparence ne sera qu’en sortir entretenue.

En mai 2019, alors que j’étais enquêteur sur une exploitation frauduleuse d’or dans le Parc National Niokolokoba, j’étais interdit de mettre les pieds à moins de mille mètre des usines qui ont fait l’objet de cette visite médiatisée de certains membres du gouvernement à Kedougou hier.

Pourtant, j’étais officier public de mon pays, de surcroît censé apporter la lumière sur une question d’intérêt général aussi vitale pour un pays en développement que sont les ressources minières.

Cette présence sur le terrain, médiatisée et teintée d’une réelle volonté d’impliquer le peuple dans la gestion de ses ressources est un signe de rupture convaincant pour qui sait et a vécu les pratiques antérieures.

Nous félicitons le ministre Birame Souleye Diop pour le rappel à l’ordre et la franchise dans la démarche.

Le Sénégal appartient désormais aux Sénégalais.

Seydina Oumar Touré,

Une affaire dans l’affaire Doro Gaye : avec les révélations d’Adama Gaye… ils ont piégé Mollah Morgun

Le lundi 27 mai 2024, l’homme d’affaires sénégalais Doro Gaye, PDG de Cim-Translog Suarl, a été arrêté et placé en garde à vue par la section de recherche de la Gendarmerie. Cette arrestation fait suite à une plainte pour escroquerie foncière déposée par Zakiloulahi Sow, Directeur général de la société Sci Amanah, représentant des investisseurs sénégalais et étrangers. L’affaire, impliquant un montant de 1,2 milliard de francs CFA, s’est déroulée au Casino de l’hôtel Terrou-Bi.

Dans ce contexte, le journaliste Adama Gaye a publié un message sur Facebook, rappelant des faits antérieurs concernant Doro Gaye. Selon Adama Gaye, « C’est Doro Gaye et Élimane Lam qui étaient partis au Canada piéger Mollah ! » Ces propos font écho à une précédente alerte lancée en 2023 par Adama Gaye sur le comportement de Doro Gaye au Canada. Il avait alors déclaré : « Le Canada -et le Quebec- doivent investiguer la corruption commise, au nom de Macky Sall, par Doro Gaye et Elimane Lam. Leur loi a été violée. »

Adama Gaye avait également exhorté les compatriotes sénégalais en 2023 vivant au Canada à faire remonter l’affaire et a insisté sur le devoir des représentations diplomatiques du Canada et du Québec de demander des comptes : « Que nos compatriotes qui y vivent fassent remonter l’affaire. Et les représentations diplomatiques du Canada et du Québec ont le devoir de demander des comptes pour cette inadmissible transposition des pratiques de corruption du Sénégal sur leurs territoires et contre leurs normes souveraines de gouvernance. »

Mollah Morgun, ancien rappeur sénégalais devenu activiste au Canada, est au centre de ces révélations. Il s’était fait connaître en critiquant fortement l’ancien régime dirigé par Macky Sall. Au plus fort du conflit entre Macky Sall et Ousmane Sonko, Mollah Morgun avait changé de position en attaquant Ousmane Sonko, se basant sur des images impliquant Sonko dans une affaire de viol accusée par Adji Sarr. Par la suite, Mollah Morgun s’est excusé auprès de Sonko, affirmant avoir été piégé.

Adama Gaye semble faire référence à cet épisode en soulignant le rôle de Doro Gaye dans ces manœuvres. Bien que les détails exacts de l’implication de Doro Gaye dans le piège tendu à Mollah Morgun ne soient pas entièrement clairs, il est évident que l’affaire prend une nouvelle dimension avec ces révélations.

Affectation du Général Kandé à New Delhi comme attaché militaire : Cette décision qui fait polimique dans les rangs

Diomaye exile le Général Kandé à New Delhi comme attaché militaire
Diomaye exile le Général Kandé à New Delhi comme attaché militaire

Le nouveau pouvoir va exiler le Général Souleymane Kandé, chef d’Etat-major de l’armée de terre à New Delhi comme attaché militaire. A coup sur le MFDC va sabrer le champagne avec l’exil de son bourreau à New Delhi. Pour rappel, c’est le Général Kandé qui a pacifié la Casamance à l’arme lourde quand il était com Zone alors que ses prédécesseurs théorisaient l’accalmie.Le Général Souleymane Kandé, chef d’Etat-major de l’armée de terre avait aussi réussi à maintenir le calme dans la région de Ziguinchor alors que le pays brulait lors des émeutes de mars 2021.

Son offensive contre le MFDC n’avait pas eu à l’époque le soutien de l’actuel Ministre des forces armées Birame Diop qui était à l’époque Chef d’Etat Major des Armées et il avait fallu l’intervention du Président Macky Sall pour que le Colonel Kandé puisse mener sa croisade contre les rebelles.

D’après des sources très dignes de foi, son exil à New Delhi a un parfum de règlement de compte qui risque de se faire au détriment de la sécurité nationale car le General Kande qui cumule ses fonctions chef d’Etat-major de l’Armée de terre à celles de chef des forces spéciales est aussi au cœur du dispositif de la guerre de l’est avec des groupes djihadistes et terroristes à 60 km de Kidira comme le prouve la dernière attaque à Melgua au Mali.

Cette décision d’exiler Kandé est d’autant plus bizarre que ce serait la première fois qu’un Général soit nommé attaché militaire. Quel gâchis.

Le départ de Kande est une victoire du MFDC mais aussi celle des bureaucrates sur les combattants , « ceux qui vont chercher les etoiles sous le feu et ceux qui vont les chercher à l’antichambre de l’Etat-major », comme disait Napoleon.

Exclusif – Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow : Quand un deal entre deux escrocs finit à la justice

Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow
Doro Gaye vs Zakiloulahi Sow
Détails de l’affaire
Cette affaire tourne autour d’un chèque émis par Doro Gaye le 22 mars 2024, à l’ordre de SIRAJ, une société dirigée par Zakiloulahi Sow. Le chèque, tiré sur FBNBank, est revenu impayé, ce qui a conduit à la convocation puis à l’arrestation de Doro Gaye. Il est accusé d’avoir vendu des baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Le plaignant : Zakiloulahi Sow
Zakiloulahi Sow, Directeur général de Siraj Financial Holding, est à l’origine de la plainte. Cependant, il n’est pas étranger aux controverses et a un passé judiciaire chargé. Il a été impliqué dans une affaire d’escroquerie d’un montant de 5 milliards de francs Cfa contre Abdoulaye Sylla.

Historique de Zakiloulahi Sow et Abdoulaye Sylla
Zakiloulahi Sow a une réputation de récidiviste et d’escroc notoire. Il a été arrêté précédemment par la Division des Investigations criminelles, après avoir escroqué Abdoulaye Sylla de 5 milliards de francs CFA. Cette affaire avait mené à une médiation pénale, qui n’a finalement rien donné. Sow avait promis, en janvier, de certifier par un notaire, que les 5 milliards de francs Cfa appartenaient à Sylla, mais cette promesse est restée lettre morte. Pour éviter la prison, Sow avait même présenté un certificat médical.

L’arrestation de Doro Gaye sur la base de la plainte de Zakiloulahi Sow, met en lumière les complexités des affaires foncières et financières au Sénégal. Tandis que Gaye doit répondre des accusations d’escroquerie, le passé de Sow rappelle que les interactions entre hommes d’affaires et les pratiques de certains, peuvent être très troubles. Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera cette affaire et si les protections dont bénéficient certains acteurs influents, seront démantelées.

 

Source cheque : Dakaractu

DAROU SALAM 2024- À la découverte de Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane » et le retrouvailles avec le Cheikh

Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane »
Mame Cheikh Anta Mbacké « Boroom Gawane »

Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké, communément appelé Mame Cheikh Anta, est né à Porokhane dans la région du Saloum dans les années 1860 (les dates mentionnées varient de 1860 à 1867 selon les sources). Fils de la vertueuse Mame Anta Ndiaye Mbacké , cousine de Sokhna Diarra Bousso et de Momar Anta Saly, il est le frère cadet d’Ahmadou Bamba. Aprés ses études coraniques auprès de Cheikh Ndame Abdourahmane LO, il fut confié à son grand frère Serigne Mor Diarra qui lui a enseigné les sciences religieuses. Borom Gawane était à son tour un éducateur spirituel de renom ayant sous sa direction plusieurs daaras.

Opérateur économique, il était un homme très au fait de la charia et n’a jamais employé de moyens illicites dans ses transactions avec ses partenaires d’affaires. Il est devenu ainsi, l’un des plus importants hommes d’affaires du pays. Il possédait des biens, des fonds, un parc automobile impressionnant et plusieurs magasins. Il a été même considéré en 1919 comme l’homme le plus riche du pays. Mais avec une générosité légendaire, Mame Cheikh Anta consacrait tous ses biens au service des musulmans, en général, et des mourides en particulier. C’est en tout cas son exceptionnelle prospérité financière et sa propension à faire le bien autour de lui qui lui valurent l’appellation de  » Borom Dërëm ak NGërëm Ses relations avec le Cheikh Borom Gawane entretenait d’excellentes relations aussi bien avec le Cheikh et ses proches qu’avec les autres. Les profondes et exceptionnelles relations spirituelles qui le liaient à son frère et maître depuis sa tendre enfance se sont renforcées au fil des années.

Fidèle parmi les fidèles, Mame Cheikh Anta a été l’une des rares personnes à avoir rendu visite à Serigne Touba dans son exil gabonais (il l’a trouvé à Lambaréné). Lorsque le Cheikh fut placé en résidence surveillée en Mauritanie (1903 – 1907) et au Djolof (1907 – 1912), Mame Cheikh Anta servit aussi de relais entre lui et sa communauté. En 1922, c’est encore lui qui conduisit la délégation que Khadimou Rassoul envoya à Tivaouane pour présenter ses condoléances lors du rappel à Dieu de Seydi El hadji Malick SY. Magal de DAROU SALAM : une tradition perpétrée par sa famille Rappel historique Le 11 Novembre 1902, Cheikhoul Khadim, auréolé de gloire débarquait sur le port de Dakar, après presque huit ans d’exil dans les terres hostiles de l’Afrique centrale. Ce fut son frère et disciple Mame Cheikh Anta MBACKE qui eut l’immense privilège de monter à bord du bateau qui le ramenait pour l’accueillir et l’accompagner à terre où l’attendait une foule délirante de talibés. Mame Cheikh Anta MBACKE alla ensuite attendre son Maître à Darou Salam. Pendant que celui-ci effectuait un périple qui allait le conduire tour à tour à Louga, à Baridiam, Sanoussy, Mbacké Kajoor, Borom Gawane préparait pour lui un accueil digne des « Mille et Une Nuits ».

Cheikh Ahmadou Bamba n’arriva à Darou Salam que le vingtième jour du mois lunaire de Korité. Ce n’est pas hasard si Darou Salam a été choisi pour abriter les festivités devant marquer le retour de Cheikh Ahmadou Bamba à la tête de sa communauté, une fois sa mission divine accomplie avec succès. En effet, Darou Salam est le premier sanctuaire qu’il a fondé pour le service de Dieu. Ensuite dès qu’il a foulé le sol de la patrie à son retour d’exil, il a puisé dans le Coran l’inspiration divine qui lui a indiqué que c’est à Darou Salam que devaient se tenir les cérémonies marquant son retour couronné de l’agrément du Maître du Trône. Pour Mame Cheikh Anta, rien ne fut trop beau pour marquer l’événement et pour matérialiser sa propre reconnaissance à Dieu pour lui avoir rendu son frère et maître spirituel.

La communauté qui retrouvait dans une joie indescriptible son guide ne fut pas en reste. Un extraordinaire tapis rouge que Mame Cheikh Anta avait acquis à grand frais pour la circonstance fut déroulé sous les pas de Cheikhoul Khadim, avec, de chaque côté, une haie d’honneur au bord du délire. Le Saint Coran fut lu au moins sept mille fois, pendant toute la durée du séjour de Cheikhoul. Chaque jour on immola quinze bœufs, quinze béliers ainsi qu’un nombre incalculable de poulets. Même les vautours attirés par les énormes quantités de viandes eurent leur part : on leur jeta en pâture quinze ânes sacrifiés à leur intention. Au cours de ces journées, toute forme de bétail licite avait été immolée, même des chameaux. L’enthousiasme et l’extase spirituelle s’étaient emparés des talibés à un point tel qu’à un certain moment l’un d’entre eux du nom de Mbaye KAMARA s’offrit à être immolé car il avait constaté que, pour honorer Khadimou Rassoul, on avait tout sacrifié sauf un être humain. Bien entendu on n’en arriva pas là.

D’ailleurs Serigne Touba n’aurait pas laissé faire. Cependant il fut très sensible à la hauteur de la résolution qui avait fait germer une telle intention. Il agréa donc l’intention de Mbaye KAMARA mais interdit qu’à l’avenir qu’une telle idée puisse germer dans l’esprit d’un homme. La réception de Darou Salam fut la première festivité d’envergure, le premier magal du mouridisme. Depuis, la tradition en est perpétuée chaque année avec toujours plus de ferveur et plus d’enthousiasme en signe de reconnaissance à Allah d’avoir permis le retour triomphal de Khadimou Rassoul parmi les siens, mission accomplie. Puisse Dieu nous donner l’opportunité de célébrer plusieurs années encore cet important événement de la vie de la communauté mouride. Ainsi donc, le Magal de Darou Salam est le lieu de convergence de milliers de fidèles pour commémorer le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba par la déclamation des milliers d’exemplaires du saint Coran et à l’intonation des Khassaïds, par des actions de grâces et des largesses , dédiés, au prophète Mohamed (PSL), au serviteur du prophète,(Cheikh Ahmadou Bamba) , et au confident du serviteur,(Mame Cheikh Anta) et par des réjouissances à la gloire et à l’unicité de Dieu.

Exploitation de l’or de Khossanto : Birame Souleye DIOP met fin à plus de 15 ans d’indiscipline, de défiance et d’arrogance de Sored Mines !

Khossanto : Birame Souleye DIOP
Khossanto : Birame Souleye DIOP

Biram Souley DIOP va-t-il réussir là ou tous ces prédécesseurs ont échoué ? Ousmane ANNE, DG de Sored Mines, a-t-il enfin perdu ses couvertures dans le précédent régime ? Voilà les questions qui taraudent dans les esprits des populations de khossanto qui ont enfin été écouté par leurs Gouvernants. Dakaractu, qui avait pourtant alerté revient ici sur le scandale du siecle.

Une visite de l’espoir : est-ce la fin de l’impunité ?

Dans le cadre de sa tournée dans les sites miniers de Kédougou, le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop , s’est rendu dans l’entreprise Sored Mines, établie à Khossanto. Le ministre des Mines de faire des remontrances à l’endroit de la société minière, Sored Mines. Pour Birame Souleye Diop,  » la question du contenu local, c’est pas parce qu’on est une entreprise sénégalaise,qu’on peut être exempté du respect du contrôle du contenu local. Vous êtes tous assujetti à cette préoccupation-là. La question de la préservation de l’environnement, ces obligations-là, on doit les respecter. J’aurais bien aimé au regard des informations entendues dire que Sored Mines est une entreprise modèle », a indiqué le ministre.  » Mais, vous entendez l’inspection du travail, le régional des Mines, l’Itie, l’environnement tous ont des contentieux ouverts sur un manque de respect notoire par rapport à l’autorité, qui investis du mandat de l’État dans le secteur d’activité. Pas de réponses, pas de respect des obligations, ça je le dis tout de suite, nous le déplorons et nous marquons ça comme un point d’attention sur lesquels les mines doivent être jugées », a martelé le ministre qui rappelle que des conclusions se feront concernant la société « Sored Mines » établie dans la zone de Khossanto. Néanmoins, conseille la tutelle, « prenez les dispositions utiles pour être en conformité avec les prescriptions de la loi sur toute la chaîne de nos obligations (environnementale, sociale, sur le contenu local et sur le respect des obligations auxquelles vous êtes assujettis. Sur la transmission des informations utiles. Nous avons transmis une mise en demeure pour des informations qu’on a demandées. Ces mises en demeure vont être complétées par toutes les requêtes présentes et confirmées sur lesquelles vous devez répondre ».Toutefois, poursuit le ministre, » je précise bien, quand vous recevrez les correspondances, vous devrez répondre sous quinzaine et nous donner les informations. Comment se fait-il que les tests techniques, que vous ne puissiez pas nous les donner aux services régionaux des mines pour appréciation. Donc vous êtes dans une zone ou personne ne parle, on a aucune information, c’est pas possible », rétorque le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines.  » Cela, je le dis à l’endroit de toutes les entreprises minières qui devront aujourd’hui et maintenant se mettre aux normes et respecter toutes les obligations et nous sommes là pour cela. Je précise bien, le ministre de la santé, le ministre du travail, le ministre de l’éducation, le ministre des Forces armées, le ministre de l’environnement, tous sont intéressés par ce que nous sommes en train de faire et nous ferons un suivi collectif de toutes les obligations de toutes les entreprises minières. Mais sachez-le, vous avez un rappel à l’ordre », annonce Birame Souleye Diop à l’endroit des responsables des sociétés minières.Selon le Ministre, le président de la République et le Premier Ministre sont tout à fait déterminés à ce que les prescriptions de la loi soient respectées. Et s’il fallait prendre des mesures définitives, on les prendra parce que les mines, l’or, tout le monde en a besoin. Nous allons après de manière très administrative faire le suivi. J’ai pris les noms des employés qui se sont prononcés ici, je ne voudrais pas qu’ils soient inquiétés demain dans l’exercice de leur mission », fait savoir la tutelle.

C’est qui Sored MINES ?
Pour en savoir un peu plus sur la SORED MINES, il faut aller dans le journal officiel du N° 6386 du Samedi 19 JANVIER 2008 pour y trouver le Décret n° 2007-1327 du 2 novembre 2007 accordant une concession minière pour or et substances connexes à la Société de Recherche et de Développement des Mines (Sored-Mines S.A.) sur le périmètre de Niamia, commune de Khossanto. La Société de Recherche et de Développement des Mines (SORED-MINES S.A.) est une société de droit sénégalais qui est titulaire du permis de recherche du périmètre de NIAMIA attribué par décret n° 98-238 du 12 mars 1998 à la société EEXIMCOR-AFRIQUE S.A pour la recherche d’or et de substances connexes, renouvelé une première fois par arrêté n° 5130 du 1er juin 2004, puis une deuxième fois par arrêté n° 7433 du 20 juillet 2007. Le périmètre de la concession minière couvre une superficie réputée égale à 120 km² et est délimité par les points suivants : Les travaux complémentaires de développement et de faisabilité sont planifiés par la société SORED MINES S.A entre la fin 2007 et tout au long de l’année 2008. La construction de la mine et des infrastructures d’utilité et de support est prévue sur une période de dix-huit (18) mois à partir de janvier 2009. Le début de la production est prévu à partir de janvier 2011. Les investissements pour les travaux de développement et l’étude de faisabilité ont été évalués à 4.445.000 Euros. Les coûts de l’investissement pour la mine et les infrastructures de support seront déterminés de manière précise à l’issue de l’étude de faisabilité. Par ailleurs SORED-MINES S.A s’engage à réaliser une étude d’impact sur l’environnement avant le démarrage des travaux d’exploitation conformément aux dispositions de l’article 83 du Code minier. Ce projet va générer environ mille (1000) emplois directs selon SORED-MINES S.A. Au vu du montant important de l’investissement estimé à cinquante-deux millions trois cent soixante-dix mille (52 370 000) de Dollars US pour l’ensemble du projet d’exploitation, sous réserve de la réalisation avant le démarrage des travaux de construction de l’étude d’impact sur l’environnement et de l’étude de faisabilité, j’émets un avis favorable pour l’attribution d’une concession minière à la société SORED-MINES S.A pour une durée de dix (10) ans renouvelables. En effet, compte tenu de la taille des ressources mises en évidence à ce jour et des incertitudes sur la cadence et la durée de vie de l’exploitation, la durée de la concession est raisonnablement fixée à dix (10) ans renouvelables au lieu des vingt-cinq (25) ans sollicités par SORED-MINES S.A. Il convient de souligner qu’il s’agit de la première concession minière accordée à une société de droit sénégalais, ce qui, à n’en pas douter, contribue au renforcement de la place des opérateurs sénégalais dans le secteur minier, en conformité avec la lettre et l’esprit de la déclaration de politique minière et de la loi 2003-36 du 24 novembre 2003 portant Code minier.

Malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou William Manel, a validé le projet !

La séance publique de validation de l’étude d’impact environnemental menée par la société « Sored-Mines » s’est tenue le samedi 26 janvier 2018 dans la commune de Khossanto, arrondissement de Sabodala. C’était en présence de l’ex-gouverneur de la région de Kédougou, William Manel, du sous-préfet de Sabodala, du préfet de Saraya et des agents des services techniques. Cette audience publique qui s’est tenue à la case foyer des jeunes a vu la présence des habitants des villages de la commune de Khossanto, soit un total de sept villages qui seront impactés, qui y ont été conviés pour participer à la validation du rapport. Dans sa communication, Amar Dior Mbaye, cabinet Synergie Environnemental, avait présenté le rapport de l’étude d’impact environnemental. Selon lui, « Sored-Mines est une société qui fait l’objet d’aménagement et d’exploitation d’une mine d’or. La société est une particularité, c’est une société sénégalaise et qui offre 10% de ses actions à l’État du Sénégal. » Selon toujours le rapport, la société sera autonome en électricité, en eau potable et en eau dont la société a besoin pour son fonctionnement.  Cette étude a fait état des impacts majeurs que l’installation de la société pourrait avoir sur les populations. Il s’agit des émissions de poussière, la qualité de l’air, les rejets d’eau chargées ou polluées, l’injustice dans les recrutements, et les bruits et vibrations, entre autres. À ces impacts, le cabinet a proposé des solutions majeures que sont: l’arrosage, des filtres, l’aménagement des bassins de recyclage des eaux usées, pour le recrutement, le cabinet propose que priorité soit faite aux populations à compétences égales, pour les vibrations et bruits, une limitation du niveau sonore est vivement recommandée.Après que la société aura fini d’exploiter, le rapport propose à la société un plan de réhabilitation de tous les sites qui ont fait l’objet d’exploitation, de combler les mines partiellement et de profiler le reste. Aussi, transférer les routes à la région et le camp d’hébergement transféré à la commune pour servir d’écoles et d’autres structures, la décontamination. L’exploitation de la société va toucher directement six villages, entre autres Corolon et Corolon Ouest, Madina, Salomon, Dindifa et Niamaya.Pour leur part, les populations avaient exprimé leurs préoccupations quant à l’exploitation de l’or. Elles souhaitent que les sociétés les considèrent plus car elles ne se retrouvent pas dans les politiques mises en place par les sociétés. Leurs craintes, c’est de voir les jeunes sans emploi alors qu’ils ne souhaitent que ça. « Monsieur le gouverneur, ce n’est pas normal d’accueillir des sociétés qui viennent s’enrichir sur notre sol et repart nous laisser pauvres. Nous ne sommes pas contents parce que nos préoccupations ne sont jamais prises en compte. L’emploi des jeunes, l’accès à l’eau ont été soulevés par les représentants des sept villages, comme quoi c’est une doléance générale des habitants du Beledougou. De leur côté, les femmes s’inquiètent de leurs activités maraichères qu’elles ne peuvent plus mener faute d’avoir suffisamment d’espace pour. Les habitants des villages du Beledougou émettent des réserves promesses faites par la société. Car, selon lui, d’autres sociétés minières ont exploité avant elles et n’ont pas tenu leurs promesses. Apportant une réponse aux préoccupations, M. Mbaye les renvoie au rapport qui a pris en compte toutes les questions en trois rubriques ou familles : les mesures réglementaires, les mesures techniques et les mesures d’accompagnement social. Pour le représentant de la société Sored-Mines, lorsque l’exploitation commencera, les populations sauront que les choses vont changer et que toutes leurs préoccupations seront prises en compte.Malgré les réserves et les inquiétudes des populations, l’ex-gouverneur de Kédougou a validé le projet et invitera les populations à « se réjouir de la venue des société minières surtout lorsqu’elle est dirigée par un Sénégalais. Par rapport aux engagements de la société, l’administration veillera à ce que la société respecte tous ses engagements. L’administration est là pour protéger les populations, et les populations de Khossanto ne feront pas l’exception ». Tels étaient les engagements de l’administration territoriale d’alors.                        

Une réalité bien différente des engagements.

Pour non-respect des engagements pris, les populations sont montées au créneau à plusieurs reprises. Ce sont les travailleurs de la société minière basée à Khossanto qui ont porté le combat contre la direction de ladite société. Les travailleurs déplorent les dures conditions de travail qui leur sont imposées et le non-respect des engagements de la direction de l’entreprise. En effet, la société dirigée par Ousmane Anne, DG de l’entreprise, est gérée sur place par son frère Aziz Anne qui imposerait des conditions de travail inhumaines à ses employés. « Nous sommes comme des esclaves chez nous », déplore l’un d’eux avant d’ajouter : » Nous travaillons, pour certains depuis des années sans aucun contrat, sans couverture maladie, sans assurances… » La société SORED MINE qui employait 100 personnes, a obtenu en 2007 une autorisation d’exploration. Après cette exploration, l’usine serait entrée en phase d’exploitation active de l’or depuis bientôt quatre ans. Les travailleurs sont formels. Selon les travailleurs, « Ils ont bien commencé à exploiter de l’or. » Si tel est le cas, qui a autorisé SORED MINES à entrer en phase d’exploitation ?  Réunis au foyer des jeunes vendredi 04 juin 2021, sous l’initiative de Mamadou Lamine Cissokho, conseiller municipal de Khossanto, des chefs de village, jeunes, ont violemment fustigé la non-assistance de SORED MINES. En effet, pour le Président du Conseil Communal de la Jeunesse de Khossanto, D. Cisssokho, cette société n’apporte rien à la population en terme de RSE. Des jeunes qui ont eu à travailler avec SORED sont une fois restés trois mois sans percevoir leurs salaires. Ainsi, Mamadou Lamine Cisssokho, initiateur de la rencontre, qualifie la SORED de société qui pratique l’esclavage avec des salaires misérables. À l’en croire, cette compagnie minière ne respecte aucune règle pour la protection de l’environnement. En effet, des animaux meurent à cause de l’utilisation du cyanure d’où une réelle menace pour la faune et la flore sans parler des risques que cela peut engendrer sur la population. Selon lui, 98% des demandes sociales sont rejetées par SORED sous prétexte qu’elle est pauvre. « Se cachant derrière la pauvreté, cette société pille nos ressources et exploite nos jeunes frères », dixit le Conseiller municipal. Et il continue, plusieurs jeunes ont démissionné pour garder leur dignité car leurs familles comptent sur leurs revenus mais ces salaires ne peuvent rien résoudre. Si SORED MINES ne peut pas soutenir la population qu’elle arrête son exploitation dans notre commune même si elle est une société Sénégalaise. Constatant que leur appel soit tombé l’oreille d’un sourd, le 09 Novembre 2021 une centaine de travailleurs de la société minière SORED MINE, installée à Khossanto, avait bloqué tous les accès à l’usine pour protester contre les dures conditions de travail. Pour calmer la situation, M. Cyprien Antoine Mballo, préfet de Saraya, s’était rendu sur place. Ainsi, il avait réussi à faire baisser la tension en s’engageant à convoquer une réunion avec l’inspecteur régional du travail après le Maouloud et qui sera présidée par le sous-préfet de Sabodala dans les jours à venir pour clarifier toute la situation qui prévaut dans la société. Comme promis par le préfet du département, le sous-prefet de Sabodala a convoqué le 21 Novembre 2019 une rencontre à laquelle a participé également l’inspecteur régional du travail. Ainsi, le sous–préfet de Sabodala et l’inspecteur régional du travail, M. Mbengue se sont rendus sur le site minier pour vérifier de visu les conditions de travail des ouvriers. Lors de la rencontre l’inspecteur du travail a expliqué les obligations et devoirs des travailleurs. En prenant la parole, ces derniers ont dénoncé pour certains être restés 15 ans, 10 ans, 4 ans, 2 ans sans contrat, ni couverture maladie. Chose grave pour le signaler, ces emplois ne sont pas déclarés à l’inspection régionale du travail. Les travailleurs ont aussi regretté l’absence de responsable de la société. En effet, la réunion s’est tenue sans aucun représentant de SORED MINES qui pourtant, a bien reçu une convocation de la Gendarmerie nationale. Le frère du DG, M. Aziz Anne, refuserait tout dialogue, car semble-t-il, « protégé d’en haut et ne voulant rien faire pour améliorer leur situation… » Les jeunes ont dénoncé le refus de payer des journaliers, dont certains font 30 jours de travail sans être recrutés, ce qui est contraire au droit du travail. L’édile de la commune a également dénoncé le comportement des agents de sécurité de SORED MINES qui menacent les autres gardiens locaux avec des armes et que l’entreprise ne participe à aucune action de développement dans la commune.En réponse, l’inspecteur dira qu’il n’était pas au courant de la mise à production de l’usine, ce qui justifierait le fait que les travailleurs ne soient pas déclarés. Il a cependant promis de sévir si le droit a été bafoué. Comment une entreprise peut-elle faire travailler dans une région, une centaine de personnes sans aucun contrat, aucune couverture maladie etc…? Comment se fait-il que l’ITE qui milite pour la transparence ne fasse nullement cas dans ses rapports des activités de la SORED MINES ? Comment dans ce pays une société peut-elle exploiter des ressources naturelles sans aucune participation financière ni au trésor encore moins pour la collectivité territoriale ?       Des lacs artificiels à ciel ouvert causant mort d’enfants et d’animaux !

C’est dans un étang de SORED MINES  que N. Konaté, un garçon âgé de douze ans a été retrouvé mort noyé. Cette vaste étendue d’eau a été créée par la société minière dans la commune de Khossanto. Outre l’absence de grille de protection, ce lac à ciel ouvert constitue un danger pour les populations bien que situé à quelques quatre kilomètres environ du village. L’étang a été créé par Sored Mines dans sa mine à Khossanto et est non sécurisé. La responsabilité de la société minière qui évolue dans cette partie du pays est totalement engagée. L’on se demande comment peut-on créer un lac artificiel aussi grand et ne pas le sécuriser. Les populations ont pourtant dénoncé avec la dernière énergie cet état de fait et demandent à l’État de revoir et de dire à la société Sored Mines de sécuriser les lieux du lac artificiel qu’ils ont créé pour préserver la vie de leurs enfants. » Alertés, les éléments du poste de gendarmerie de Sabodala se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constats d’usage. Une enquête a été ouverte, pour élucider cette affaire qui malheureusement n’a ému personne dans ce pays. Le ministre Oumar Sarr, pour certainement amuser la galerie, avait envoyé sur place une mission d’enquête par l’entremise de DCSOM . Une enquête qui dort encore dans les tiroirs.

Tous les jeunes de la commune travaillant dans la société, envoyés en chômage technique depuis Août 2021.

Pour se débarrasser de jeunes décidément trop gênants, la société a simulé une fermeture temporaire et envoyé tous les jeunes recrutés dans la commune en chômage technique. À leur reprise la mine est totalement fermée aux jeunes au profit de jeunes venant d’autres localités, ou ayant d’autres nationalités. Selon les populations, SORED MINES est en train d’exploiter l’or de Khossanto d’une façon illégale, tout en utilisant du  cyanure à ciel ouvert. Les travailleurs sont exploités voire surexploités avec des arriérés de salaires de 3 mois ou plus, des recrutements sans contrat, des heures supplémentaires non payées et des licenciements abusifs, non-respect de la responsabilité sociétale des entreprises et une dégradation excessive de l’environnement. Ils ont étalé  tous ces maux lors d’un point de presse qu’elles ont  organisé dimanche 4 décembre 2022 au foyer des jeunes de Khossanto. La population se pose la question de savoir « qui protégeait la SORED MINES au point qu’elle ne respecte aucune règle de droit? » Selon le premier magistrat de la commune Mamady Cissokho, qui avait interpellé le Chef de l’Etat Macky SALL « M. Ousmane Ahne  est un bandit minier. L’esclavage sévit au sein de cette société minière. SORED MINES est en train de voler de l’or, car elle exploite en cachette cette ressource naturelle, faisant croire que c’est un test. »

Des fûts à ciel ouvert de la SORED MINES, déciment le bétail des populations : le dernier scandale !

Malgré les nombreuses alertes, la société minière protégée par on ne sait qui, continuait de faire comme bon lui semble. En effet, la société dirigée par Ousmane AHNE, défie au grand jour, les communautés dont elle exploite l’or. Sous le regard et le silence intrigant du ministère des Mines et de la géologie, car la société semble ne pas être inquiétée. Sinon, comment comprendre des fûts de SODIUM de CYANURE sont laissés à l’air libre, tout au long du LAC de Sored . Conséquences, ce sont des dizaines de bétail et des animaux qui  sont morts. Après la révélation gravissime sur la présence à l’air libre de fûts de la SORED MINES contenant du cyanure et qui a déjà causé une perte du bétail et la mort d’animaux sauvages, madame la gouverneur de région, Mme Mariama Traoré, a dépêché sur place une mission composée des services de l’élevage, des mines, de l’environnement et des eaux et forêts. La cheffe de l’exécutif régional aurait bouclé son rapport et l’aurait transmis à qui de droit. Un autre rapport qui dort dans les tiroirs.

Rebondissement dans l’affaire Doro Gaye : Il reconnait les faits , propose 500 millions et mouille Macky Sall

Doro Gaye et Macky Sall
Doro Gaye et Macky Sall

L’homme d’affaires Doro Guèye est dans de beaux draps. Proche de l’ancien régime, il est entre les mains des enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, depuis hier, tard dans la soirée. Il est arrêté pour une affaire d’escroquerie foncière présumée portant sur plus d’un milliard de FCfa.

Doro Gaye et Macky Sall, ces liens dangereux au sommet de l'Etat

Cette nouvelle arrestation de l’homme d’affaires fait suite à une plainte déposée contre lui par le Directeur de la société Sci Amanah, Zakiloulahi Sow. La partie civile a évalué le préjudice à 1,2 milliard de FCfa. Les gendarmes-enquêteurs ont remis à Doro Guèye une convocation à comparaître dès réception. Une injonction respectée par Doro qui se rend aussitôt dans les locaux de la Section de recherches de la gendarmerie sis à la Caserne Samba Dièry Diallo de Colobane.

Arrivé chez les enquêteurs, le mis en cause a été soumis à une audition. Selon les informations de L’Observateur, Doro Guèye a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cependant, l’homme d’affaires aurait cité le nom de l’ancien président de la République, Macky Sall, pour se dédouaner. Il aurait déclaré qu’il agissait sous les ordres de Macky Sall. Il a soutenu, devant les gendarmes-enquêteurs, que l’ancien Chef de l’État lui avait donné feu vert sur un lot de terrains situés à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. La mission consistait à procéder à la régularisation des parcelles avant de les vendre, mais entre-temps, il s’est confronté à un litige.

Selon toujours les informations de L’Observateur, Doro Guèye a trouvé un accord de paiement avec le plaignant. Il s’est engagé à verser un acompte de 500 millions FCfa et le reliquat avant la fin du mois de juillet 2024. L’audition s’est déroulée jusqu’à tard dans la soirée. Et malgré les engagements de Doro Guèye, les gendarmes lui ont notifié son placement en position de garde à vue pour escroquerie. L’enquête est en cours. De sources proches de l’enquête, cette médiation pénale tentée hier par Doro Guèye et ses conseils n’a pas encore été validée par le procureur de la République. Et l’avis du plaignant est déterminant pour conclure une telle médiation. Ce qui ne va pas arrêter la procédure…

Le président Bassirou Diomaye Faye attendu au Burkina ce Jeudi

Après Gambie, Mauritanie,..Nigéria, le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye est attendu au Burkina ce jeudi. Le gardien de la constitution sénégalaise sera à Ouagadougou le jeudi 30 mai 2024, pour «une visite de travail et d’amitié.»

«Ce voyage s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques et de bon voisinage entre le Sénégal et le Burkina Faso.»

Au menu des discussions, il y aura, entre autres sujets, celui relatif au départ du Burkina de l’organisation sous régionale, la CEDEAO, renseigne le site burkinabé OWONEWS.

Assises de la Justice : le Président Diomaye prône pour la séparation des pouvoirs…

Ce mardi 28 Mai 2024, s’est ouvert le lancement du dialogue nationale du secteur de la justice au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Cette rencontre ambitieuse vise à réunir divers acteurs, dont la famille judiciaire, les universitaires et les citoyens, pour échanger sur les défis et les perspectives de modernisation de l’appareil judiciaire sénégalais.

En ouverture, ce mardi, le président de la république Bassirou Diomaye Faye, a souligné qu’il ne s’agit pas d’un « procès en inquisition » mais d’« un débat lucide » pour trouver « ensemble des solutions » aux problèmes de la justice.

Toujours dans son discours inaugural, le gardien de la constitution a souligné l’importance de mener des débats constructifs et sereins, mettant en avant la nécessité d’examiner en profondeur le système judiciaire, d’identifier ses forces et ses faiblesses, et de rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le discours a également rappelé les principes fondamentaux de la justice dans un Etat de droit, notamment la séparation des pouvoirs, l’indépendance judiciaire, l’impartialité des juges et le droit à un procès équitable.