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COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUR LA COUPURE DE L’INTERNET MOBILE (APPEL)

L’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a constaté avec consternation la décision de l’Etat du Sénégal de couper l’Internet mobile. Les opérateurs ont fait des SMS pour s’excuser et faire savoir à l’opinion que c’est sur la demande de l’Etat que les données mobiles ont été coupées. Une situation inimaginable et inconcevable au Sénégal. Déjà, les restrictions opérées depuis jeudi soir sur certains réseaux sociaux notamment Whatsapp, Facebook, Instagram, Twitter, Telegram ont été lourdes de conséquences sur le plan éditorial et économique. En effet, les directs et les émissions via Youtube, Facebook, Instagram et Twitter n’étaient plus possibles. Les populations ont été sevrées de leur droit à une information juste et plurielle à cet effet. Cette coupure s’est opérée sans sommation ni concertation avec les acteurs de l’Internet. APPEL est, certes, sensible à cette situation sociopolitique très tendue. Toutefois, elle estime que le droit à l’information du public, garanti par la Constitution et des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Sénégal, est inaliénable. La suspension des données mobiles entraîne de facto la suspension ou l’interruption de la fourniture de l’information à travers nos sites. Or, l’information est une donnée capitale pour aider la population à s’informer à s’orienter en temps de crise. L’absence d’une bonne frange des programmes de la presse en ligne crée des dégâts incommensurables pour nos entreprises déjà à l’agonie depuis la période de la Covid19. Plus grave, cela laisse libre cours à la prolifération des fausses informations.

La suspension de l’Internet mobile risque de porter l’estocade aux entreprises de presse si vulnérables. L’Etat doit comprendre qu’aujourd’hui des secteurs vitaux du pays dépendent des données mobiles et que sa coupure peut ouvrir des brèches fatales pour certaines économies mais aussi des services médicaux, aéronautiques ou des transports.

Les Editeurs de la presse en ligne sont décidés à saisir les organisations de défense des libertés de presse, d’expression et des droits humains pour que ces agissements anti-démocratiques, anachroniques cessent dans les plus brefs délais. Ils se réservent le droit aussi de travailler avec des partenaires au niveau Africain et international pour porter plainte et obtenir une juste réparation.

Vidéo- Situation du pays : Moustapha Guirassy fait des révélations inquiétantes et avertit Macky  » fimou dieum… »

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Vidéo- Les vérités crues de Thierno Allassane Sall à Macky « Khalé bougnou amoul sa réponse…Lou xew yow »

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Ismaila Madior Fall fait la pédagogie du verdict du procès Adji Sarr-Ousmane Sonko

Ismaila Madior Fall
Ismaila Madior Fall

Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a commenté le verdict rendu par la chambre criminelle lors du procès Adji Sarr-Ousmane Sonko. Le Garde des Sceaux relève, dans le Jury du Dimanche sur ITV, que M. Sonko n’a pas été “acquitté pour viol”.

M. Fall s’est ensuite lancé dans une explication teintée de pédagogie juridique : « Je répète : il n’y a pas d’acquittement pour le viol. Le juge a disqualifié les faits de viol reproché à Ousmane Sonko en corruption de la jeunesse et l’a déclaré coupable de ce chef.Vous savez, l’interprétation des décisions de justice est libre. Mais ce que je peux vous dire par pédagogie c’est que le juge a dit qu’il n’y a pas de menaces de mort. Mais pour le viol, je n’acquitte pas. Je disqualifie en corruption de la jeunesse. La requalification est une pratique vraiment ordinaire, banale, consacrée, courante, classique dans l’exercice judiciaire ».

Pour rappel, Ousmane Sonko, a été condamné jeudi à une peine ferme de deux ans de prison pour corruption de la jeunesse. Une peine qui compromet fortement sa participation à la prochaine présidentielle.

Arrestation de Ousmane Sonko :Ismaila Madior Fall  » Ce que l’État attend pour l’exécution de la décision »

Ismaila Madior Fall a indiqué, dans le Jury du Dimanche sur ITV, que l’État “n’a pas peur” et “est prêt” pour exécuter la décision de Justice après la condamnation à deux de prison ferme de Ousmane Sonko. Cependant, explique le ministre, “l’exécution de la décision de la justice incombe au parquet”. À l’en croire, pour que le parquet puisse faire “l’exécution de la décision de la justice, il faut que celle-ci soit disponible”.

« Ce qu’on a reçu du tribunal, c’est un extrait du jugement mais sur la base du plumitif, précise-t-il. Il faut que les juges rédigent la décision. Lorsque le mandat d’arrêt n’est pas délivré, vous rentrez chez vous en attendant que les autorités chargées de l’exécution de la décision de justice le fassent ».Ismaila Madior Fall a balayé les accusations de reculade, alors qu’il avait annoncé l’après-midi de la condamnation de M. Sonko que son arrestation pouvait intervenir à tout moment.

Le ministre loue la solidité de l’État et de l’institution judiciaire : « Le seuil de l’intimidation était tel qu’on avait des doutes sur la possibilité de tenue de cette audience. Avec la solidité de l’Etat sénégalais, la justice a été rendue. Il faut rendre honneur à la justice sénégalaise. Parce que la justice aussi aurait pu se débiner. Mais les magistrats ont été courageux. Il faut aussi rendre hommage aux FDS ».

Coupure des données mobiles : La Réaction ferme du Restic

Après la suspension avortée (grâce aux Vpn) de l’usage de certains réseaux sociaux, l’État du Sénégal, confronté à une crise socio-politique, est allé crescendo dans sa logique de restreindre internet. Face à la montée de la tension qui a déjà fait 16 morts selon un bilan provisoire, le gouvernement a décidé, ce dimanche 4 juin, de suspendre l’internet des données mobiles, utilisé par la majorité des Sénégalais.

Une décision à laquelle s’oppose vigoureusement le Rassemblement des Entreprises du Secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (Restic). Dans un communiqué, le Restic s’insurge « contre la coupure des usages et fonctionnalités d’internet par les opérateurs et demande à ces derniers de respecter leur engagement contractuel avec les clients ».

L’usage d’internet, « un droit universel » Selon le regroupement, « les coupures de services d’internet imposées à nos concitoyens dans ces périodes d’instabilité politique, l’usage des réseaux sociaux est un préjudice énorme et le contexte politique difficile que vit notre pays ne saurait le justifier ».

« C’est un droit universel reconnu et codifié par les Nations Unies, et le Sénégal ne saurait y déroger », rappelle le Restic qui invite, par conséquent, l’État et les opérateurs au respect de la « liberté d’informations » et à « lever toutes les restrictions à la liberté d’usage des plateformes numériques de messagerie instantanée ».

Les données mobiles et l’usage des plateformes numériques sont, à en croire le Restic, « garants des libertés économiques, sociales et politiques des citoyens sénégalais ». En ce sens que, ajoute-t-il, « la transmission des données mobiles assure la fluidité des transactions et de l’activité commerciale dans un pays de micro-activité ».

Dernière minute – La police nationale fait une importante annonce

La police nationale fera face à la presse tout à l’heure à 20h à l’École nationale de police. Cette conférence de presse intervient dans un contexte marqué par trois jours d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, après la condamnation de Ousmane Sonko à une peine ferme de deux ans de prison. Seize personnes ont perdu la vie dans ces heurts, selon le dernier bilan officiel.

Situation de Ousmane Sonko : La nouvelle sortie de Me Ciré Clédor Ly, avocat du leader de Pastef

Me Ciré Clédor Ly interpelle l’opinion nationale et internationale ainsi que les guides religieux sur la “séquestration de Ousmane Sonko”. “Le leader politique Ousmane Sonko est séquestré par plus de 500 policiers armés et équipés de véhicules de combat de destructions massives à la cité Keur Gorgui, empêché de tout contact avec ses Avocats, par les autorités politiques agissant dans l’arbitraire et l’illégalité manifeste”, déplore-t-il.Me Ciré Clédor Ly les appelle à “agir par les moyens adéquats dont ils disposent, pour que les Avocats puissent accéder immédiatement à lui et exercer leur profession en toute liberté et indépendance

Vidéo – @rrest@tions ciblées Mamadou Lamine Diallo charge Macky: « Meuno teuth Niepp , Danga… »

Décès : Le nouveau bilan officiel des manifestations au Sénégal (ministère de l’Intérieur)

Depuis le début des manifestations violentes au Sénégal, la liste des personnes décédées ne cesse de s’allonger. Le responsable de la communication du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé qu’un autre décès avait été enregistré hier samedi 3 juin à Dakar, portant le nombre total de décès à 16.

Toutefois, Maham Ka n’a pas donné de détails sur les circonstances de cet événement tragique. Malgré cela, il a signalé que le pays connaissait un « retour à la normale », car de nombreuses activités ont repris depuis hier soir et ce dimanche matin, avec la fin de l’interdiction de la circulation des motocyclettes.

Vidéo – Tensions post procès Sonko: Colonel Cheikh Tidiane Mbodji interpelle Macky » sou waxoul, li amone Darfour.. »

Vidéo – Hommage aux FDS qui ont sauvé le pays du chaos:  » L’État fera face au complot qui est à la fois national et international »( Ministre de l’intérieur).

Antoine Diome
Antoine Diome

Tensions au Sénégal : Le message du médiateur de la République Demba Kandji

Le Sénégal est le théâtre de vives tensions suite à la condamnation du leader du Pastef Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Face à cette situation, le médiateur de la République fait une sortie sur Iradio pour s’adresser aux Sénégalais. « On vit des moments difficiles. Je voudrais attirer en ma qualité de médiateur de la République l’attention de tous sur le fait que la décision qui est critiquée et commentée, à ma connaissance, n’est pas encore disponible » rappelle Demba Kandji.

Ce dernier ajoute : « Jusqu’à l’heure où nous parlons aucune des parties qui parlent n’en a lu les motifs. Il n’y a que les motifs du juge pour nous conduire à la conclusion que c’est dans un sens qu’il faut s’orienter en termes de compréhension ou dans un autre » .

Le successeur de feu Alioune Badara Ndao appelle au calme et la retenue : « Je voudrais vraiment que nos compatriotes se ressaisissent. Ce pays est notre pays. Nous ne le quitterons jamais. C’est une arène dans laquelle nous entrons pour combattre mais dont nous sortirons les pieds devant. Il n’y a que la mort pour nous séparer de cette belle terre du Sénégal. »

« Je pense que tout le monde devrait savoir que les biens des gens que l’on casse, les privés et publics, sont les biens du Sénégal. Il faut que les gens sachent raison garder. Il faut que les gens reviennent à la raison. Tout le monde veut la justice pour soi rarement pour les autres« , a-t-il dit.

Urgent – Cheikh Bara Ndiaye arrêté par la police

Cheikh Bara Ndiaye est actuellement entre les mains de la police. Le célèbre chroniqueur de Walf Tv vient d’être cueilli chez lui par les éléments du commissariat central de Rufisque.

Avec Seneweb

Vidéo -Dialogue national : Barthélémy lâche une info de taille  » beugougn élection 2024 ndax… »

Dialogue national : Barthélémy lâche une info de taille  » beugougn élection 2024 ndax

Vidéo -3 mandant : Barthélémy supplie Macky Sall  » mangui lay gnane nga …. »

3 mandant : Barthélémy supplie Macky Sall  » mangui lay gnane nga …. »

Vidéo :Sans le nommer, Barthélémy Dias livre un avis surprenant sur la condamnation de Sonko

Sans le nommer, Barthélémy Dias livre un avis surprenant sur la condamnation de Sonko

Urgent- Importante déclaration de Barthélémy Dias

Urgent- Importante déclaration de Barthélémy Dias

Sacré coeur 3: Matar Bâ offre un corbillard à la mosquée

L’ancien ministre des Sports et actuel Chef de cabinet du président Macky Sall a vu sa maison, ses voitures celles de ses voisins et une ambulance de la mosquée complètement incendiées par les manifestants. Après les dégâts, le ministre Mactar Ba voisin immédiat de la mosquée a offert ce vendredi 2 juin, un véhicule sanitaire type corbillard.

Un geste apprécié par les habitants de Sacré Cœur 3. « Le comité de gestion de la mosquée porte la voix de tous les habitants de Sacré Coeur 3 et particulièrement des usagers de la mosquée pour exprimer ses remerciements au bienfaiteur mais aussi lui assurer que nos prières l’accompagnent. »

Dialogue national: Les travaux suspendus ?

Lancé, ce mercredi 31 mai, dans la salle des banquets du Palais de République, le dialogue national semble être au point mort. Lors de son discours de clôture de la cérémonie de lancement, le chef de l’Etat, Macky Sall, avait clairement déclaré que les termes de références devraient être définis, au plus tard le week-end. Mais, d’après des informations reçues, aucune nouvelle rencontre dans ce sens n’est tenue. La raison : les violents affrontements survenus, depuis jeudi, à Dakar, Ziguinchor et dans plusieurs autres localités du pays.Des manifestations qui ont causé pas moins de 15 morts, à la suite de la condamnation à 2 ans de prison ferme de Ousmane Sonko par la Chambre criminelle dans l’affaire « Sweet beauté ».

« Sincèrement, je ne peux rien vous confirmer concernant ce dialogue. Peut-être que les discussions se poursuivent, mais la situation est telle qu’il faut d’abord chercher à faire baisser la tension avant de se pencher sur autre chose », a lâché un responsable de « Taxawu Sénégal », dont le leader, Khalifa Sall, a pris part à ces concertations.

De son côté, Déthié Faye, président du Pôle des non-alignés, a indiqué qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Selon lui, il était convenu de réunir les questions des uns et des autres pour ensuite définir les termes de références.

« Avec les manifestations, il est évident que le démarrage pourrait connaître un retard, parce qu’il faut bien que les gens travaillent à faire revenir le calme et la sérénité », a-t-il souligné. M. Faye de rappeler que « le jour du lancement, le Président avait dit qu’il faudrait que le travail soit terminé au plus tard fin juin. Mais, ce n’est pas officiel, parce qu’aucun texte n’est signé dans ce sens ».

Moustapha Niasse, a été désigné par Macky Sall pour présider ce dialogue, en sa qualité de Haut représentant du président de la République. Aussi, faut-il le rappeler, les partis et autres organisations devraient choisir leurs représentants dans les différentes commissions.

Situation tendue au Sénégal : Seydi Gassama répond sèchement à Idrissa Seck

Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a répondu au leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, par le biais d’un tweet publié vendredi, exprimant ainsi son point de vue sur l’implication potentielle de forces étrangères ou occultes dans la crise politique que traverse le Sénégal.

« Monsieur Idrissa Seck, les forces étrangères ou occultes n’ont jamais déstabilisé un pays, subjugué un peuple uni et en paix avec lui-même », a écrit Seydi Gassama.

Le défenseur des droits de l’homme encourage à promouvoir la paix et l’unité, à valoriser la démocratie et les libertés, et à construire des institutions solides pour nous protéger contre les abus.

Depuis le début des manifestations liées au verdict du tribunal concernant l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, au moins onze personnes ont perdu la vie.

Vidéo – Révélation explosive de Moustapha Diakhaté sur les alliés de Sonko « amna leader bou nék F24 da contane..”

Didier Awadi : « Ce procès est juste décevant et son verdict absolument honteux »

Ousmane Sonko a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Par la même occasion, il a été acquitté des faits de viol et de menaces de mort. Il devra également s’acquitter d’une amende de 600 000 F CFA. Depuis lors, des manifestations meurtrières ont éclaté dans plusieurs villes du Sénégal. Le rappeur Didier Awadi, très préoccupé par la situation, publie une tribune.

Sa déclaration in extenso 

TOUT ÇA POUR ÇA ! 
2 ans de stress 
2 ans de questionnements 
2 ans de divisions dans nos familles 
2 ans de déchirements dans nos villes et dans nos quartiers 
2 ans de violences extrêmes 
2 ans d’humiliations 
2 ans de prise en otage 
2 ans de comédie et de cinéma 
2 ans que des innocents meurent sans justice victimes collatérales d’un jeu macabre 
Plus de 2 ans que ça dure pour aboutir à ça ??? 
Quand on joue avec le feu on finit toujours par se brûler. 
Quand l’étudiant brûle son université, il y a problème. 
Quand l’usager brûle son propre moyen de transport, il y a problème. 
Quand le citoyen brûle un édifice public qui lui appartient, il y a problème. 
Quand il y a rupturte de confiance entre le justiciable et sa propre justice, il y a problème. 
Quand il faut privilégier systématiquement les arguments de la force face à la force des arguments, il y a problème. 

Quand l’invective, l’insulte, l’arrogance, la calomnie, la violence physique et verbale, les discours de haine deviennent choses normales, 
Il y a sérieux problème. 

Quand une société est divisée au point qu’on se méfie les uns des autres et qu’on stigmatise un groupe ethnique ou régional, il y a sérieux problème. 
Quand on écarte, embastille, exclut ou bâillonne un groupe au profit d’un autre, il y a problème 
Quand la loi de la force prend le dessus sur la force de la loi, il y a problème. 
Quand le contrat de confiance est rompu entre corps habillés et civils, il y a problème. 
Quand appeler au calme est signe de faiblesse, il y a problème. 
Quand parler de paix est synonyme de trahison, il y a problème. 
Quand nos enfants ne vont plus à l’école, les commerçants baissent les rideaux, les livreurs ou simples motocyclistes n’ont plus le droit de se déplacer, il y a problème. 
Quand un travailleur ne peut plus exercer son devoir pour faire vivre sa famille, il y a problème. 
Force doit donc rester à la paix. 
Force doit donc rester à l’unité. 
Force doit rester à l’intérêt supérieur du peuple. 
Force doit revenir à la démocratie. 
Force doit revenir à l’esprit de la constitution qui dit clairement: NUL NE PEUT FAIRE PLUS DE DEUX MANDATS CONSÉCUTIFS. 

Force doit revenir au peuple qui choisira librement parmi tous ses candidats libres et libérés. 
Que le sortant organise de façon libre le rendez-vous d’un homme avec son peuple et avec l’histoire. 
Ce PROCÈS est juste DÉCEVANT et son verdict ABSOLUMENT DOUTEUX. 
La violence extrême est extrêmement condamnable et nous la condamnons mais nous rappelons cette maxime que nul régnant ne doit ignorer : « NO JUSTICE NO PEACE » il n’y a jamais de paix durable sans justice véritable. 

LE DROIT A LA RÉSISTANCE LÉGITIME EST UN DROIT INALIÉNABLE, MAIS NE SIGNIFIE NULLEMENT, ANARCHIE, CHAOS ET DESTRUCTION. ÉVITONS DE MENER NOTRE JEUNESSE À LA BOUCHERIE. 
TROP DE SANG A TROP COULÉ INJUSTEMENT. 
NUL NE PEUT REGNER PAR LA FORCE INDÉFINIMENT, ELLE SE RETOURNE INEXORABLEMENT TÔT OU TARD CONTRE L’AUTEUR. LE MALI, LE BURKINA, ET LA GUINÉE VOISINE EN SONT DES PREUVES ET DES EXEMPLES CRIARDS . 
LE SENEGAL MÉRITE MIEUX QUE CETTE IMAGE DÉPLORABLE QUE NOUS OFFRONS AU MONDE 
MAIS J’AVAIS PRÉVENU ET JE LE RÉPÈTE: 
« BAYIL MU SEDD » 

Awadi

Vidéo – Moustapha Diakhaté: “Li Dal Khalifa Ak Karim mo Takh Sénégalais yi Diapalé Sonko”

Vidéo – Charles Faye “j’ai un rêve brisé, j’ai dit à El Malick Ndiaye que vous n’avez pas protégé Sonko”

Vidéo – Propos minimisant les morts, Néne Aicha apporte un démenti “Pape Malick Ndour meussoul wax lolou..”

Les vérités de Rangou au président Macky “Adji Sarr lagn wara diap teudj ko mogui yak li nga done liguey ci deuk bi” (vidéo)

Vidéo – Fou Malade : « Je subis des intimidations , sachez que je n’ai pas peur »

Fou Malade
Fou Malade

« Couvre-feu annoncé » : Le ministre Birame Faye dément l’annonce qui lui est attribuée et oriente vers la voie autorisée

Le ministre auprès du ministère de l’intérieur chargé de la sécurité de proximité a tenu à éclairer sur « le supposé communiqué » annonçant un couvre-feu ce vendredi à 20h. « Je tiens formellement à démentir un faux communiqué qui m’est attribué et faisant allusion à l’instauration d’un couvre-feu. Ce faux communiqué ne vise qu’à semer la confusion et à intoxiquer l’opinion. Je vous demande donc de vous référer aux communiqués officiels du gouvernement », informe Birame Faye, le Ministre auprès du Ministre de l’intérieur en charge de la sécurité de proximité et de la protection civile...
Birame Faye

Le ministre auprès du ministère de l’intérieur chargé de la sécurité de proximité a tenu à éclairer sur « le supposé communiqué » annonçant un couvre-feu ce vendredi à 20h. 
 
« Je tiens formellement à démentir un faux communiqué qui m’est attribué et faisant allusion à l’instauration d’un couvre-feu. 
Ce faux communiqué ne vise qu’à semer la confusion et à intoxiquer l’opinion. Je vous demande donc de vous référer aux communiqués officiels du gouvernement », informe
Birame Faye, le Ministre auprès du Ministre de l’intérieur en charge de la sécurité de proximité et de la protection civile…

Abdoul Mbaye : « Les dictateurs créent souvent les conditions de leur chute »

Abdoul Mbaye
Abdoul Mbaye

Abdoul Mbaye aussi a réagi suite aux violentes manifestations qui ont déjà fait neuf (9) morts à Dakar et Ziguinchor. L’ancien premier ministre et leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) n’ pas manqué de railler le régime.

« Les dictateurs créent souvent les conditions de leur chute. Ils ne comptent que sur leur force qu’ils renforcent mais qui finit par s’effondrer face au réveil du peuple. Ils embastillent les leaders opposants ou les privent de parole et de leur droit à s’organiser et se réunir », a écrit Abdoul Mbaye sur Twitter

« Le massacre des populations civiles doit cesser » (Mamoudou Ibra Kane)

Mamoudou Ibra Kane
Mamoudou Ibra Kane

Depuis que la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison a été prononcée, c’est le chaos dans les rues de Dakar et Ziguinchor. Les violentes manifestations ont déjà fait neuf (9) morts confirmés. Suffisant pour faire réagir Mamoudou Ibra Kane.

«Le massacre des populations civiles doit cesser. 9 morts déjà dont un policier jeudi, selon le ministre de l’Intérieur. J’invite l’ONU à dépêcher immédiatement une mission internationale pour dissuader le président M. Sall et son gouvernement », a écrit le journaliste sur Twitter.

Fatou Blondin Diop : « Le départ de Macky est la clé pour rétablir la paix »

Fatou Blondin Diop
Fatou Blondin Diop

Mes chere()s compatriotes,

Il est temps de faire face à la réalité et de reconnaître que la situation actuelle nécessite des actions décisives. C’est pourquoi je lance un appel urgent au président Macky Sall pour qu’il envisage de quitter le pouvoir. Je crois fermement que son départ est la clé pour rétablir la paix et la stabilité dans notre nation bien-aimée.

Fatou blondin Diop

Abdou Karim Fofana : « La situation est stable… »

Abdou Karim Fofana
Abdou Karim Fofana

 Interrogé sur une possible prise de parole du président de la République, Abdou Karim Fofana juge cela « pas nécessaire pour le moment ».
« Je ne pense pas que c’est nécessaire pour le moment, la situation est stable… », affirme le porte-parole du gouvernement dans un entretien avec la TFM.
Pour rappel, 11 personnes ont perdu la vie depuis l’éclatement des émeutes au Sénégal suite à la condamnation de deux ans de prison ferme de Ousmane Sonko pour corruption de la jeunesse.

Gabrielle Kane « il n’y a pas de justice sans vérité… Et la vérité… »

Gabrielle Kane
Gabrielle Kane

Les réactions fusent de partout depuis ce jeudi 1er juin 2023, suite à la condamnation du leader du Pastef Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » .

Ainsi, dans un post paru sur Facebook, la féministe Gabrielle Kane, qui a longtemps soutenu Adji Sarr, l’accusatrice de Ousmane Sonko, a fait un post qui a va surprendre plus d’un. « Alors on va tous se tuer comme ça? En oubliant tous nos liens d’avant ? », s’interroge Gabrielle Kane.

« Un peuple, un but, une foi, on en fait quoi ? « , rappelle-t-elle avant d’ajouter : « Finalement, nous sommes tous mauvais. » « Il y a assez d’hommes sous terre, mettons nos egos par terre pour cesser cette guerre« , demande-t-elle.

« Que les responsabilités soient reconnues et partagés et reconstruisons ensemble ce pays qui en a besoin à tout point de vue. Il n’y a pas de paix sans justice, et il n’y a pas de justice sans vérité… Et la vérité, nous la devons à ce pays et aux générations futures« , conclut Gabrielle Kane

Idrissa Seck aux sénégalais « Mes chers compatriotes, rassurez-vous »

idrissa seck
idrissa seck

“Le temps de l’angoisse et de la souffrance ne va pas durer. Notre pays est fort et résilient. Notre peuple dispose de toutes les ressources nécessaires pour surmonter la crise présente. Nous l’avons déjà fait dans le passé. Nous le referons, InchaAllah.
Dans cette perspective, le président de la République ne doit se laisser ni impressionner ni distraire par le concert de réactions émotives que soulèvent les images insoutenables de violence dans les rues de quelques-unes de nos villes, tellement souvent habituées au calme et à la sérénité.

J’ai vu la lettre que lui ont adressée trois anciens Premiers ministres. Son contenu ne manque pas d’intérêt, mais le temps de son examen n’est pas encore venu.

J’ai lu en son temps la tribune d’éminents intellectuels sénégalais d’ici et de la diaspora, pétrie d’enseignements pour faire progresser davantage notre modèle démocratique.

J’ai lu beaucoup d’articles de la Presse nationale et internationale sur les récents événements. Le temps de se pencher sur cette abondante moisson d’idées, de parler Démocratie, libertés individuelles et collectives, mandats présidentiels.

Mais aujourd’hui, nous avons une urgence: restaurer l’ordre et prêter à la Justice la puissance publique nécessaire à son exercice plein et entier, sans menaces ni pressions d’aucunes sortes. D’apporter tout notre soutien à nos vaillantes Forces de défense et sécurité, en charge de rétablir l’ordre et la sérénité dans nos rues, sans brutalité. Exercice très difficile face au consortium de menaces à affronter.

L’affaire Ousmane Sonko n’est que le prétexte, pour beaucoup d’autres acteurs, d’attaquer notre pays. Les bandits qui profitent du chaos apparent pour piller. Les jihadistes qui guettent la moindre occasion pour faire avancer leurs cellules dormantes. Les séparatistes violents, de plus en plus à l’étroit, face aux avancées significatives de la paix dans notre région sud avec des dépôts d’armes rassurants. Des puissances étrangères, dont le Sénégal est perçu comme une plate-forme devant servir leurs intérêts géostratégiques. Les intérêts économiques et financiers aux aguets pour s’accaparer de nos ressources pétrolières, gazières et minières.

C’est cette urgence « law and order » qui doit retenir l’entièreté de l’attention du Président de la République, dont la
Mission première est, avec le soutien de Dieu et de tous les patriotes républicains, de Protéger le Sénégal, sa République, sa constitution et ses lois, ses institutions, ses citoyens et leurs biens.

A mon jeune frère et/ou neveu Ousmane , ne vous laissez surtout pas enivrer par la vague de soutien de tous ces acteurs précités, qui se servent de votre leadership pour faire avancer leur propre agenda. Rappelez vous nos échanges du 27 mars: ne pas confondre le temps judiciaire et le temps politique. Le pouvoir politique ne peut ni ne doit influencer le cours de la justice. En revanche le Chef de l’Etat, avec le soutien de sa majorité parlementaire, a le pouvoir, après le temps judiciaire, d’atténuer voire d’abroger ce que la justice aura décidé. C’est la fonction dévolue à la grâce présidentielle et au mécanisme de l’amnistie qui permet un nouveau départ.

Face aux épreuves qui te frappent, je te redis mon soutien sous la forme que tu connais déjà de moi: la Vérité, pas la vile flatterie du genre « Ousmane Mou Sell Mi ». Tu as commis des erreurs, beaucoup d’erreurs. Mais tu mérites une seconde chance. Ne la gaspille pas.

Je reviens à vous, chers compatriotes, et en particulier, chers jeunes.

Je comprends votre colère et votre impatience de voir se matérialiser, ici et maintenant, les nobles idéaux qui habitent vos cœurs: plus de justice sociale, plus d’emplois et de revenus, plus d’alimentation, d’éducation et de santé, plus de gestion sobre et vertueuse, plus de patrie et moins de partis. Mais retenez ceci: votre Sénégal est le fruit des efforts des générations passées, qui ont fait ce qu’elles ont pu, pour vous offrir une nation plurielle mais indivisible, respectée dans le monde, pacifique et stable. A charge pour vous de le détruire ou , comme je vous y invite, de l’embellir, de l’améliorer, de le construire et de le faire davantage progresser.

Dans le respect de nos plurielles différences, demeurons « ce peuple sans coutures » dont parlait Léopold Sédar Senghor. UNI, DEBOUT ET FIER d’être ce que nous sommes et que le monde entier nous reconnaît: une EXCEPTION.

Que Le SEIGNEUR DES MONDES nous VIENNE EN AIDE”.
Amen.
Idrissa Seck.

Manifestations : Le F24 appelle les ministres de l’Intérieur et de la Justice, à démissionner

La plateforme des forces vives de la nation (F24) réagit aux manifestations consécutives à la condamnation d’Ousmane Sonko par la Chambre criminelle du tribunal de Dakar. Le F24 appelle le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, à la démission

La plateforme impute à Macky Sall et à son gouvernement, la responsabilité des actes de violence et de saccages de biens publics ou privés, les blessés et les morts. Des actes qui traduisent, selon le F24, la colère des jeunes contre l’excès d’injustice. La plateforme dénonce un verdict commandité, un verdict « aussi inique que saugrenu »

« C’est l’intention de Macky Sall à exercer un troisième mandat et sa volonté de sélectionner les candidats de son choix à la présidentielle de 2024, qui sont à l‘origine de toutes les dérives dictatoriales observées dans notre pays et, en conséquence des réactions de résistance qui leur sont opposées », a déclaré la plateforme dans un communiqué.

Les forces vives de la nation appellent les citoyens « à se tenir prêts à faire face à l’arbitraire, à se mobiliser massivement et pacifiquement ». Elles s’engagent, « conformément à sa charte, les candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko ne soient point entravées par des artifices juridico-politiques ».