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Macky Sall augmente officiellement les bourses de sécurité familiale

Macky Sall augmente officiellement les bourses de sécurité familiale
Macky Sall augmente officiellement les bourses de sécurité familiale

La bourse de sécurité familiale passe 25.000 à 35.000 francs CFA par trimestre avec l’élargissement de la cible du programme et de nouveaux bénéficiaires. Cette augmentation sera appliquée au paiement des bourses du 1er trimestre 2023 dont la date de démarrage est arrêtée au mardi 20 juin 2023.

« Son Excellence, Monsieur le Président de la République Macky SALL, a pris la décision de porter le montant de la bourse de sécurité familiale à 35 000 FCFA par trimestre tout en élargissant la cible du programme à de nouveaux bénéficiaires », lit -on dans une lettre circulaire du ministre du Développement communautaire Samba Ndiobène Kâ aux Gouverneurs de région.

Ainsi, le ministre informe que cette mesure sera appliquée au paiement des bourses du premier trimestre 2023 dont la date de démarrage est arrêtée au mardi 20 juin 2023, sur l’étendue du territoire national.

« Les cartes nationales d’identité, les cartes Yakaar, la carte d’égalité des chances (CEC) ou les attestations dûment établies par les autorités administratives feront foi », poursuit la note.

Pour faciliter l’accès au paiement, des postes mobiles sont prévus et un planning est établi par l’opérateur de paiement en collaboration avec les équipes de terrain.

Coupure signal : Bougane Guèye au chevet du groupe Walf

Bougane Guèye au chevet du groupe Walf
Bougane Guèye au chevet du groupe Walf

Affaire Amy Ndiaye Gniby : Bonne nouvelle pour les deux députés du PUR

les deux députés du PUR
les deux députés du PUR

Les deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), Massata Samb et Mamadou Niang ont été mis en liberté ce 13 juin 2023,  après six mois de prison.

Pour rappel, ces deux parlementaires ont été jugés pour coups et blessures et menaces de mort contre la députée Amy Ndiaye. Ils ont été condamnés en janvier dernier à une peine de de six mois de prison ferme et à  verser 5 millions de francs CFA à la victime. Cette dernière, Amy Ndiaye, avait été brutalisée le 1er décembre 2022, lors du vote du budget du Ministère de la Justice, à l’Assemblée nationale.

Risque d’exclusion de Khalifa Sall Mdme Diallo Taxawou Sénégal menace « naniouko dakk ba xam… » (vidéo)

Risque d’exclusion de Khalifa Sall Mdme Diallo Taxawou Sénégal menace « naniouko dakk ba xam… » (vidéo)

Forces occultes: Cet expert fait des révélations explosives «Nos services renseignements ont….»

Forces occultes: Cet expert fait des révélations explosives «Nos services renseignements ont échoué .»
Regardez

« Taxawu Senegaal assume en toute responsabilité sa participation au Dialogue »

Suite au communiqué lundi de la conférence des  Leaders de Yewwi Askan Wi sommant ses membres qui participent au dialogue d’assumer les conséquences de leurs actes, la Jeunesse de Taxawu Senegaal (JTS) dit assumer ses responsabilités. 

La Jeunesse de Taxawu Senegaal trouve « le communiqué inopportun et inélégant servi par certains membres de la coalition YAW qui, depuis peu, nous habituent à ces simulacres au nom de la conférence des leaders, sans concertation ni consensus ».

Selon la JTS dans son communiqué, « Taxawu Senegaal assume en toute responsabilité sa participation au dialogue qui s’inscrit en droite ligne avec sa tradition politique. Compte tenu de l’analyse factuelle de la gravité de l’heure, l’option du dialogue par personne interposée est élaguée en lieu et place d’une confrontation à visage découvert au vu et au su du peuple sénégalais ».

Occasion aussi pour la jeunesse du Président de Taxawu Senegaal, Khalifa Ababacar Sall, de « constater qu’un groupe d’opportunistes politiques en quête de légitimité et dans une guerre de positionnement, espère la mort politique d’un potentiel candidat à la présidentielle pour quémander son électorat ».

« Taxawu Sénégal né d’une lutte contre l’injustice n’est nullement dans des compromis encore moins des compromissions et reste la plus vieille formation politique dans cette opposition dite radicale’, a poursuivi le communiqué.

La jeunesse de Taxawu Senegal réaffirme son soutien et son engagement au Président Khalifa Ababacar Sall candidat à la présidentielle de 2024 a rappelé les points qui sous-tendent sa participation à ce dialogue : non au 3eme mandat, la participation de tous, le parrainage, la libération des détenus politiques.




« Mérité Wo Nioulay… » » Cheikh Bara Dolly détruit Guy Marius Sagna et défend Mansour Faye (vidéo)

« Mérité Wo Nioulay… » » Cheikh Bara Dolly détruit Guy Marius Sagna et défend Mansour Faye (vidéo)

Pierre Atepa Goudiaby donne des nouvelles d’Ousmane Sonko : « Il est… »

Depuis sa condamnation pour corruption de la jeunesse, Ousmane Sonko n’a pu faire de déclaration, bloqué chez les par des forces de l’ordre. Personne n’entre ni ne sort. Cependant, Pierre Goudiaby Atépa a réussi à avoir une autorisation exceptionnelle de voir le leader de Pastef.

Lors d’une interview accordée à RFI, le président du Club des Investisseurs Sénégalais a partagé des informations sur l’état d’esprit du chef des Patriotes Africains pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF). « Je vous le confirme, j’ai pu le voir chez lui, j’ai pu avoir une autorisation exceptionnelle pour aller le voir et nous nous sommes entretenus. Il se porte bien physiquement. Moralement, il est affecté par tout ce qui se passe dans le pays, par le fait qu’il ait beaucoup de ses partisans qui ont été arrêtés, beaucoup de jeunes qui ont été arrêtés. C’est une grosse préoccupation. Mais il est en bonne santé », a révélé l’architecte.

Pierre Atépa a également évoqué l’épisode de sa tentative de médiation entre le leader de Pastef et le président Macky Sall. Il a précisé que l’initiative ne venait de Sonko, mais de lui-même. « C’est une initiative personnelle. Monsieur Sonko ne m’a pas demandé d’aller voir le président pour lui dire. C’est un message que j’ai compris de l’entretien que nous avons eu, de paix, de concorde entre les Sénégalais », a-t-il ajouté.

Moussa Sow Cojer descend les journalistes de Walf « danio fare ak Sonko, daniouy inciter à la v!olence motax niou couper sén signal… » (vidéo)

Moussa Sow Cojer descend les journaliste de Walf « danio fare ak Sonko, daniouy inciter à la v!olence motax niou couper sén signal… » (vidéo)

Mame Mbaye Ndiaye et Mamadou Fofana Sentv tire sur Khalifa Sall « liko dal moko ték bopam waroul xare niou dakk ko… » (vidéo)

Mame Mbaye Ndiaye et Mamadou Fofana Sentv tire sur Khalifa Sall  » liko dal moko ték bopam waroul xare niou dakk ko… » (vidéo)

Macky Sall invité à ne pas écouter les personnes qui le poussent à forcer un 3e mandat

L’ancien ministre du Tourisme Alioune Sarr, candidat à la présidentielle de 2024, a appelé le président Macky Sall à ne pas écouter les personnes qui le poussent à forcer un 3e mandat.

« Je n’ai pas entendu le président de la République se prononcer sur cette question du 3e mandat. Par contre, j’entends les gens qui sont autour lui. Si j’ai un appel à lui adresser, c’est de ne pas écouter ceux qui veulent l’embarquer dans un 3e mandat », a déclaré M. Sarr, lors de l’émission « Objection ».

Le coordonnateur des cadres de l’Alliance des forces de progrès (AFP) de soutenir qu’en dehors de la loi, la parole et le message qu’il avait livrés à l’Union Afrique, ne lui permettent pas de le faire.

A l’en croire, parce que ce n’est pas l’esprit de la constitution de 2016 puisque qu’ils avaient battu campagne pour cette constitution. « Mais également, ce n’est pas la valeur portée par la nation sénégalaise. Le droit n’est pas le lead de la société qui a des valeurs à adhérer comme le « diom », le « kérsa ». Non seulement, Il a déjà donné sa parole, mais le message qu’il a livré lorsqu’il était à la tête de l’union africaine (UA) ne lui permette pas de ne pas respecter sa parole sur cette question. »

D’après le leader de la coalition Convergence pour une alternative progressiste en 2024 (CAP 2024), c’est très mauvais de montrer à la jeunesse sénégalaise que la valeur de la parole donnée est dévalorisée.

« Des personnes sont organisées dans une entreprise pour déstabiliser ce pays! »; Les révélations de Abdou Mbow

Le député et président de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains a rejoint ses collègues qui ont dénoncé ces actes de violences qui ont été enregistrés en début du mois de juin. Abdou Mbow regrette que le Sénégal, pays de paix et de stabilité, puisse être la cible de personnes mal intentionnés voulant semer le chaos dans le pays. « Ce sont des bandits, des brigands, des terroristes , des anti-républicains qui ont commis ces actes. Et ces personnes sont organisées dans une entreprise, pour déstabiliser les institutions de ce pays », révèle le député lors du vote des projets de convention à ratifier par la représentation nationale.

En outre, le député donne quelques lignes de la tribune qu’il a signée avec les députés Abdoulaye Vilane et Oumar Youm et qui s’adresse aux députés de la France Insoumise sur la situation politique du Sénégal.

Mansour Diop t!re sur Khalifa Sall «Sou yakaré amnesty nga beug woor yagy gassal sa bop …» (vidéo)

Mansour Diop t!re sur Khalifa Sall «Sou yakaré amnesty nga beug woor yagy gassal sa bop …» (vidéo)

(Vidéo)- Sabotage du concert de Wally au Dôme de Paris: Baye Zale de faramaren groupe vide son sac

Sabotage du concert de Wally au Dôme de Paris: Baye Zale de faramaren groupe vide son sac

Vidéo-Candidature à la Présidentielle de 2024 :la réponse inattendue de Ch Bamba Dieye « sunu candidature

Candidature à la Présidentielle de 2024 :la réponse inattendue de Ch Bamba Dieye « sunu candidature

Vidéo-Cheikh Bamba Dieye sur le Dialogue National « tout a fait légitime gnou dem ci dialogue bi… »

Cheikh Bamba Dieye sur le Dialogue National « tout a fait légitime gnou dem ci dialogue bi… »

Vidéo-Cheikh Bamba Dieye sur les interdictions de Serigne Mountakha à Touba « Serigne bi artou na ay yoon..

Cheikh Bamba Dieye sur les interdictions de Serigne Mountakha à Touba « Serigne bi artou na ay yoon..

Le groupe parlementaire YAW au chevet de Walfadjri

Birame Soulèye Diop
Birame Soulèye Diop

Une forte délégation de députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, avec à sa tête le président du groupe parlementaire Birame Soulèye Diop, était au siège du groupe Walfadjri.
Birame Soulèye Diop et ses collègues ont tenu à apporter leur soutien au groupe de presse, après que leur signal a été suspendu.
« Non à l’injustice, non à l’abus de pouvoir, non l’entrave à la liberté de presse ! Ensemble, marchons vers l’essentiel ! », défendent les parlementaires de YAW.

8 EME FORUM INTERNATIONAL SURLA FINANCE ISLAMIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST : ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE,

ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE,
ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE,

Monsieur le Ministre des Finances et du Budget,
Madame le Ministre de l’Economie, du Plan et de la
Coopération,
Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement
rural et de la Souveraineté alimentaire,
Madame le Ministre du Pétrole et des Energies,
Monsieur le Président du Groupe de la Banque
islamique de Développement,
Monsieur le Président Directeur général de l’Institut
Africain de la Finance islamique,
Mesdames, Messieurs les Directeurs généraux,
Directeurs et chefs de Services,
Mesdames, Messieurs,
Chers participants,
Chers invités.
3
C’est avec un réel plaisir que je préside aujourd’hui, au nom de
Son Excellence, le Président de la République, Macky Sall, la
cérémonie d’ouverture du 8ème Forum international de l’Afrique
de l’ouest, consacré à la finance islamique.
Je voudrais, avant tout, en son nom et au mien propre vous
souhaiter la bienvenue et vous remercier d’avoir bien voulu
marquer de votre présence cette importante rencontre dont le
thème porte sur : « les opportunités de financements islamiques
pour le secteur de l’énergie et la souveraineté alimentaire en
Afrique de l’ouest ».
Je voudrais également rappeler que ce forum s’inscrit dans le
calendrier des conférences officielles du gouvernement du
Sénégal, organisé par l’Institut africain de la Finance islamique,
en accord avec le Groupe de la Banque islamique de
Développement. Il me plait de remercier très chaleureusement
Monsieur Mouhamadou Lamine Mbacké, Président Directeur
général de l’AIIF pour cette initiative importante.
Mesdames, Messieurs,
Chers participants,
Chers invités,
4
Les pays de l’Afrique de l’ouest développent toutes formes de
finance, notamment la finance conventionnelle, les
financements verts, afin de répondre aux besoins diversifiés de
leurs populations. Mais, il convient de noter que la finance
islamique présente des avantages particuliers.
La majorité de la population de la sous-région est musulmane.
La finance islamique offre des solutions financières qui
respectent les principes de la charia. Ce qui permet aux
musulmans de participer au système financier tout en
respectant leurs croyances religieuses.
La finance islamique offre des produits et des services adaptés
aux besoins des populations non bancarisées, ce qui favorise
leur inclusion dans le système financier formel et encourage
les investissements éthiques et socialement responsables,
notamment dans des secteurs plus durables et bénéfiques
pour la société, tels que l’agriculture, les énergies. Elle met
l’accent sur le partage des risques entre les parties prenantes.
Les contrats utilisés dans la finance islamique, tels que le
mudaraba (partenariat) et le musharaka (partenariat
d’investissement), impliquent une répartition équitable des
profits et des pertes. Ils contribuent à réduire les risques
5
systémiques et à promouvoir la stabilité financière dans la
sous-région.
La finance islamique est amenée à jouer un rôle important
dans le développement économique de l’Afrique de l’ouest. Elle
encourage l’investissement dans des projets d’infrastructure, le
financement des petites et moyennes entreprises et le
développement des secteurs essentiels, qui sont les moteurs
clés de croissance économique et de création d’emplois.
Mesdames, Messieurs,
Chers participants,
Chers invités,
Ainsi, la finance islamique offre des opportunités de financement
pour les projets d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique,
l’exploration et la production d’énergie, les infrastructures
énergétiques. Elle permet de mobiliser des ressources conformes
à la charia pour soutenir le développement durable du secteur
de l’énergie dans la sous-région.
Elle peut être utilisée pour développer des projets d’énergie
renouvelable tels que l’énergie solaire, éolienne, hydraulique et
biomasse. Les principes de la charia encouragent les
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investissements dans des secteurs respectueux de
l’environnement, ce qui en fait une option attractive pour le
financement de projets d’énergie propre.
Les sukuk sont des instruments de financement islamiques
similaires aux obligations. Ils peuvent être utilisés pour mobiliser
des fonds en vue de financer des projets d’énergie, tels que la
construction de parcs éoliens ou solaires. Les sukuk
énergétiques offrent une alternative conforme à la charia pour
attirer des investisseurs soucieux de l’éthique et intéressés par le
secteur de l’énergie.
En outre, la finance islamique peut soutenir les initiatives
d’efficacité énergétique en offrant des solutions de financement
pour l’installation de systèmes d’économie d’énergie. Elle
contribuerait ainsi à réduire la consommation d’énergie et les
émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant la durabilité
économique et environnementale.
Les pays de l’Afrique de l’ouest riches en ressources naturelles,
tels que le pétrole et le gaz, peuvent bénéficier du financement
islamique pour l’exploration et la production d’énergie. Les
contrats de financement islamiques, tels que le mudaraba et le
musharaka, peuvent être utilisés pour partager les risques et
7
les bénéfices entre les investisseurs et les compagnies
énergétiques.
Enfin, la finance islamique peut être utilisée pour soutenir le
développement des infrastructures énergétiques, telles que les
réseaux de distribution d’électricité, les pipelines et les terminaux
de stockage. Ce qui favorise le développement du secteur de
l’énergie et soutient la croissance économique globale.
Mesdames, Messieurs,
Chers participants,
Chers invités,
Sur un tout autre registre, je puis dire, avec vous, que les
financements islamiques constituent une opportunité pour
promouvoir un développement économique et social durable,
réduire la pauvreté, renforcer la résilience des communautés et
garantir la souveraineté alimentaire.
En effet, la finance islamique peut être utilisée pour développer
des projets agricoles durables tels que l’irrigation, l’amélioration
des infrastructures agricoles, l’élevage et la production de
cultures vivrières. Elle contribue, de la sorte, à renforcer la
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production locale, à réduire la dépendance aux importations et à
promouvoir la souveraineté alimentaire.
Les institutions financières islamiques offrent des produits de
microfinance adaptés au secteur agricole. Ces produits
permettent aux petits agriculteurs et aux agriculteurs familiaux
d’accéder à des financements abordables pour améliorer leurs
pratiques, investir dans des technologies modernes et accroître
leur productivité.
Le takaful est un système d’assurance islamique basé sur le
principe de la solidarité et du partage des risques. Le takaful
agricole peut être utilisé pour assurer les agriculteurs contre les
pertes de récoltes, les dommages causés par les catastrophes
naturelles et les risques liés à l’agriculture. Il offre une protection
financière aux agriculteurs et les aide à faire face aux aléas
climatiques et autres risques.
La finance islamique peut être mobilisée pour financer le
développement des infrastructures agricoles, telles que les
systèmes d’irrigation, les entrepôts de stockage, les réseaux de
distribution et les marchés agricoles. Elle permet de renforcer la
chaîne de valeur agricole, de réduire les pertes post-récolte et
d’améliorer l’efficacité du secteur agricole.
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Mesdames, Messieurs,
Chers participants,
Chers invités,
A ce stade de mon propos, permettez-moi de remercier très
chaleureusement son Excellence, Dr Muhammat Sulaïman,
Président du Groupe de la Banque islamique de Développement
qui ne cesse d’appuyer le Sénégal et les pays africains dans le
domaine de la finance islamique et dans bien d’autres, en
mettant en place des projets et programmes à fort impact.
Je ne saurai terminer mon propos remercier toutes celles et tous
ceux qui ont marqué de leur présence ce forum, qui, à n’en pas
douter marquera un tournant important dans la prise en compte
des financements innovants dans le développement des secteurs
stratégiques de notre économie, notamment le secteur primaire
et le secteur énergétique.
En souhaitant plein succès à toutes les activités mentionnées
dans l’agenda, je déclare ouvert, au nom de Son Excellence, le
Président de la République Macky Sall, le 8ème Forum
international sur la finance islamique de l’Afrique de l’uuest.
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Je vous remercie de votre aimable attention

Vidéo-Macky Sall à Touba, Bamba nous révèle les non dits « Li taxoon Serigne bi woolu Macky Touba Mooy…. »

Macky Sall à Touba, Bamba nous revele les non dit « Li taxoon Serigne bi woolu Macky Touba Mooy…. »

Finance islamique en Afrique de l’Ouest: Le Premier Ministre Amadou BA préside la 8 ème édition

Amadou BA
Amadou BA

La 8 ème édition du Forum international sur la finance islamique de l’Afrique de l’Ouest se tient les 12 et 13 juin 2023 au King Fahd Palace.
Ainsi, l’événement a débuté par la lecture du Saint Coran effectuée par Serigne cheikhoul Mbacké.
Ensuite, la première allocution a été prononcée par Serigne Mouhamadou Lamine Mbacké qui s’est réjoui de la présidence de l’événement par le Premier Ministre Amadou Ba ainsi que les autres partenaires techniques et financiers issus de la finance islamique.
Dans cette même veine, Mouhamadou Lamine Mbacké, hôte de la cérémonie, a adressé une mention particulière au président Macky Sall qui l’a soutenu.
En effet , il a réitéré ses chaleureux remerciements au Premier Ministre ainsi que tout son gouvernement.
Il rappelle que ce forum s’articule sur le Plan Sénégal émergent surtout à l’aune de l’exploitation des resources pétrolières et gazières car le thème de cette cette édition est axé sur : « les opportunités de financements islamiques pour le secteur de l’énergie et la souveraineté alimentaire en Afrique de l’ouest ».
Par la suite, c’est Serigne Abo Mbacké , Boubacar Corea de la BIS et Abdoulaye Sow de la BID Sénégal qui ont tour à tour pris la parole pour magnifier l’événement.
Après ces orateurs, c’est autour du Premier Amadou Ba de clore les discours et annoncer officiellement l’ouverture du forum .
À l’entame de ses propos, le Chef du gouvernement a salué la tenue de cette huitième édition. « Je voudrais également rappeler que ce forum s’inscrit dans le calendrier des conférences officielles du gouvernement du Sénégal, organisé par l’Institut africain de la Finance islamique, en accord avec le Groupe de la Banque islamique de Développement », a-t-il indiqué.
Dans cette même lancée, le Premier Ministre, ancien ministre des finances et de l’économie, rappelle les atouts de la finance islamique.
« Ainsi, la finance islamique offre des opportunités de financement pour les projets d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, l’exploration et la production d’énergie, les infrastructures énergétiques », a-t-il martelé.
Enfin, à l’issue de son allocution, Amadou BA ouvre les perspectives qu’offre la finance islamique. 
« Enfin, la finance islamique peut être utilisée pour soutenir le développement des infrastructures énergétiques, telles que les réseaux de distribution d’électricité, les pipelines et les terminaux de stockage. Ce qui favorise le développement du secteur de l’énergie et soutient la croissance économique globale », a souligné le Premier Ministre Amadou Ba qui a annoncé officiellement le démarrage du forum.

Vidéo-L’interdiction de toute activité politique à Touba ,Ndeye Fatou fait de terribles révélations « Touba

L’interdiction de toute activité politique à Touba ,Ndeye Fatou fait de terribles révélations « Touba

Du nouveau dans le dossier Sweet Beauty après les appels introduits par Adji Sarr et Ndeye Khady Ndiaye

Adji Sarr – Ndèye Khady Ndiaye
Adji Sarr – Ndèye Khady Ndiaye

L’affaire Sweet Beauty n’a pas encore connu son épilogue avec notamment les appels de Ndeye Khady Ndiaye et de Adji Sarr. Les conséquences de ces décisions sont connues.

Le dossier reste entre les mains de la Chambre Criminelle malgré une condamnation à une peine correctionnelle. La peine de la patronne de Sweet Beauty ne peut être aggravée que si le parquet fait appel, note Source A. Cependant, jusqu’à hier dimanche, le procureur n’avait pas entrepris d’action en ce sens.

L’appel d’Adji Sarr concerne uniquement les dommages et intérêts, tandis que le recours de Ndeye Khady Ndiaye concerne à la fois l’action publique et les dommages et intérêts, précise toujours le journal. De son côté, concluent nos confrères, le parquet peut toujours engager un appel incident.

Dialogue national : Les fortes recommandations de la société civile

Macky Sall annonce l’octroi d’une motivation mensuelle de 25 000 F CFA aux 9138 Bajenu Gox
Macky Sall annonce l’octroi d’une motivation mensuelle de 25 000 F CFA aux 9138 Bajenu Gox

Après le lancement du dialogue national, la société civile, regroupée autour de la Synergie des Organisations de la société civile pour la Paix (SOS/Paix), a formulé des recommandations.

Les membres de la société civile recommandent aussi, et surtout, que soit intégré dans l’agenda du dialogue, « la réforme du Conseil constitutionnel, la création d’un organe d’Observation de la Démocratie, le rôle et la place de la société civile dans le processus électoral ainsi que la création d’un Cadre permanent de Concertation politique » .

Ils soulignent aussi que sur les points prioritaires, il a été répertorié et hiérarchisé neuf (09) questions, notamment celles relatives aux conditions de participation à l’élection présidentielle de 2024.

Ci-dessous la liste des organisations signataires :
1- COSCE
2- PF/ANE
3- MESURe
4- Réseau Siggil Jiggen 5- PACTE
6- AFAO
7- ONG 3D
8- ONDH
9- RADDHO
10- LSDH
11- COSYDEP
12- URAC
13- GRADEC
14- Forum du Justiciable 15- OSIDEA
16- Handicap Form Educ 17- CERAC
18- COSEF
19- Jammi Rewmi
20- CONASUB

Le maire de Dakar Barthélémy Dias dans les locaux de Walfadjri

Barthelemy Dias
Barthelemy Dias

Le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias s’est rendu ce lundi 12 juin 2023 dans les locaux du groupe de presse Walfadjri. Il a apporté son soutien au directeur général Cheikh Niass dont le signal a été coupé par une durée d’un mois.

Cette visite a permis à Barth de constater le calme dans les lieux. Mais aussi il s’est entretenu avec le fils de Sidy Lamine Niass dans le cadre d’un soutien. Une manière pour lui rappeler le respect de la liberté de la presse consacré par la constitution du Sénégal.

Expulsion des 79 guinéens : Aïssata Tall Sall brise le silence « Nous avons d’excellentes relations avec la Guinée, mais …»

Aïssata Tall Sall
Aïssata Tall Sall

Interrogée sur l’expulsion des 79 Guinées interpellés par les autorités judiciaires lors des dernières manifestations au Sénégal, le ministre Me Aïssata Tall Sall a clarifié la position du Sénégal en tant que cheffe de la diplomatie. 
« Le Sénégal et la Guinée entretiennent d’excellentes relations. Mon homologue de Guinée, le Dr Morissanda discute avec moi quasiment tous les jours. D’ailleurs, s’il y’a un incident entre les deux pays, soit je l’appelle ou lui, il m’appelle et nous le réglons d’homme à homme », a d’abord précisé le ministre. 
Pour le reste, Mr Aïssata Tall Sall rappelle que quiconque sur le territoire national commet des actes délictuels, qu’il soit sénégalais ou étranger, ses actes sont punis et réprimés. « C’est une question d’individu et de responsabilité pénale individuelle », indique le ministre qui prenait part au vote des projets de loi sur la ratification de convention entre le Sénégal et les Émirats Arabes Unis, d’autres pays de l’Union Africaine ainsi qu’avec la République Islamique de Mauritanie. 

L’analyse de Ibra Seck Géologue sur les danger sur l’exploitation du pétrole et la position radicale de Sonko

Ibra Seck Géologue
Ibra Seck Géologue

L’hommage poignant de Ciré Sy sur le commandant Malou“beugone sauver min€ur motax niou door ko maul

Ciré Sy
Ciré Sy

Maguette Sène, Directeur général du COUD : “Ce sont les étudiants qui ont détruit l’Université de connivence avec …”

Maguette Sène, Directeur général du COUD
Maguette Sène, Directeur général du COUD

C’est le cœur meurtri que le Directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar, Maguette Sène, retrace le film de la mise à sac du Coud et du campus pédagogique de l’Ucad. Dans un  entretien avec L’Observateur (12 juin 2023, Édition 5909) M. Sène liste les dégâts et exige que les responsabilités soient situées et que les mesures qui s’imposent sur les plans judiciaire et disciplinaire soient prises.

L’Université de Dakar a été une victime collatérale des dernières tensions, suite à la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans ferme pour corruption de la jeunesse dans son procès contre Adji Sarr. Comment avez-vous vécu le saccage et l’incendie de la Direction générale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) que vous dirigez ?

Je m’incline d’abord devant la mémoire des personnes disparues suite à ces événements, prie pour le repos de leurs âmes et souhaite que de tels incidents ne puissent plus jamais se reproduire au Sénégal. Ce sont des événements malheureux qu’il faut condamner et déplorer avec la plus grande énergie. Si on revient sur le film des événements, à l’Ucad, il y a eu deux théâtres d’opérations : le campus social et le campus pédagogique. Dans le campus social, il y a eu des affrontements entre étudiants d’abord, ensuite la Police est entrée pour calmer les esprits et faire revenir l’ordre. Elle semblait avoir maîtrisé la situation à un moment donné. Mais suite à des appels des responsables de Pastef dans les réseaux sociaux demandant à ce que tout le monde rallie l’Université pour aider les étudiants à sortir, les gens sont venus de partout et sont passés par le campus pédagogique au moment où il y avait des affrontements au sein du campus social. Ceux-là qui sont passés par le campus pédagogique ont tout brûlé sur leur passage. Les lieux les plus emblématiques, notamment le Cesti dont la salle multimédias et d’autres salles de cours ont été brûlés et saccagés, des bus ont été brûlés à la Bibliothèque universitaire, à la Faculté des Lettres, des archives des cinquante dernières années ont été brûlées, à la Faculté de Droit, l’amphithéâtre qui servait aux enseignements pour 1500 étudiants a été réduit en cendre, en plus du saccage des bureaux et salles de professeurs et des bus qui servaient de voyages pour les étudiants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie…Le même groupe qui a détruit le campus pédagogique est venu se rallier aux étudiants qui manifestaient dans le campus social. Là, vu le nombre important d’étudiants mélangés à des personnes étrangères, les policiers n’avaient d’autre choix que de se retirer à la porte principale laissant l’Université aux casseurs qui ont carrément brûlé la Direction générale du Coud. Des bureaux et restaurants ont été incendiés et saccagés. Les manifestants ont brûlé un outil extrêmement important de travail pour le Coud, à savoir les 8 bus qui servaient de transport à nos travailleurs de la banlieue vers l’Université. L’environnement a été saccagé, les arbres ont été coupés. Les manifestants avaient pour objectif de mettre à genou l’Université, de faire disparaître même l’Université. Les dommages sont extrêmement importants. Les faits sont très graves et demandent à ce que les responsabilités soient situées et que les mesures qui s’imposent en matière judiciaire et en matière disciplinaire soient prises.

“Ce qui vient de se passer était un jour spécial. On ne pouvait pas imaginer que des personnes extérieures allaient participer au saccage de l’Université. C’est pourquoi on a été plus ou moins dépassé par les événements”

Vous étiez où au moment des faits?

Quand il y a des émeutes de ce genre, les autorités universitaires ne peuvent pas être dans l’enceinte. Il faut savoir que les personnes qui ont osé poser ces actes graves sont capables de tout. N’importe quelle autorité qui serait dans l’espace allait être kidnappée et pourquoi pas violentée. Les autorités ne peuvent pas être sur place. Nous sommes à des lieux stratégiques qui nous permettent de coordonner et de donner des instructions qu’il faut.

Ces événements étaient prévisibles. Pourquoi vous n’avez pas pris des dispositions ?

Depuis mars 2021, à chaque fois qu’il est question de procès de Ousmane Sonko ou de marches, nous avons mis en place des dispositifs sécuritaires qu’il fallait. Je crois que l’Université peut s’enorgueillir d’être restée deux ans sans incidents. Jamais l’Université n’a été calme aussi longtemps. Ce qui vient de se passer était un jour spécial. On ne pouvait pas imaginer que des personnes extérieures allaient participer au saccage de l’Université. C’est pourquoi on a été plus ou moins dépassé par les événements. Si demain on devait faire face encore à ce type d’événement, on prendrait en compte cet élément extérieur qui est venu perturber tout le dispositif sécuritaire qui a été mis en place.

Ça va vous prendre combien de temps pour réparer les dégâts ?

Pour ce qui est du Coud, il faut signaler que notre comptabilité a été complètement incendiée. Ça veut dire que la remise en place de notre comptabilité et de notre administration prendra du temps. Les experts nous diront, mais ça ne peut pas se faire très vite.  

“Beaucoup d’argent devra être mobilisé pour réparer tous les dégâts, notamment les bus, les bureaux, la salle Oumar Pène, les restaurants, l’environnement”

Vous tablez sur un délai pour la reprise normale des activités ?

On ne peut pas estimer un temps. Nous avons adressé une lettre à la Direction de la protection civile qui est la structure compétente en la matière pour lui demander de nous faire l’expertise du bâtiment du Coud brûlé. C’est cette première étape d’expertise qui nous dira s’il faut démolir le bâtiment ou bien s’il est possible de le réhabiliter. Pour reconstruire ou réfectionner un bâtiment, il y a un délai. Dès l’instant qu’on n’a pas tous ces éléments, on ne peut se prononcer sur un délai.    

Est-ce que cela ne va pas grever le budget du Coud

Bien sûr. Quand il y a des dépenses imprévues qui surviennent en cours d’année budgétaire, ça perturbe la programmation budgétaire. Ça, c’est évident.

“Il y a beaucoup d’infrastructures réalisées par le Président au niveau de nos universités. C’est un bilan très élogieux qui ne mérite pas de tels saccages”

C’est des dizaines ou des centaines de millions qu’il vous faudra donc pour réparer les dégâts ?

Ça, je ne sais pas encore. En tout cas, c’est beaucoup d’argent qui devra être mobilisé pour réparer tous les dégâts, notamment les bus, les bureaux, la salle Oumar Pène, les restaurants, l’environnement…Il faudra beaucoup de ressources pour se remettre à jour et être opérationnel à nouveau.

Comment expliquez-vous le fait que le campus social soit préservé, notamment les chambres des étudiants et que le campus pédagogique soit touché ainsi que la direction du Coud ?

Ça signifie simplement que ce sont les étudiants qui sont à l’œuvre. Quand vous vous battez avec quelqu’un vous ne détruisez pas votre propre chambre. Ça montre que ce sont les étudiants qui ont détruit l’Université en connivence avec des personnes étrangères.

Le Coud a placé l’environnement au cœur de ses priorités. Est-ce qu’avec ces événements, votre projet pour que l’Ucad soit reconnue comme université verte et qu’elle bénéficie du certificat Iso 14001 ne va pas tomber à l’eau ?

Non, ça ne va pas tomber à l’eau. Au contraire, on a plus que jamais besoin de ce projet pour qu’il puisse nous accompagner à redresser la barre, à réfectionner l’université. C’est peut-être le délai des rapports de la certification qui prendra du temps. Si ça doit être livré sur deux mois peut-être que ça va être repoussé sur quatre. Mais le projet ne va pas être abandonné.

Ces dégâts vont sans doute remettre en cause les grandes réalisations du chef de l’Etat à l’Université…

Il y a beaucoup d’infrastructures réalisées par le Président au niveau de nos universités. C’est un bilan très élogieux qui ne mérite pas de tels saccages. Mais, il faut comprendre que les pilleurs avaient pour objectif de déstabiliser les symboles. Partout où le Président avait réussi, il fallait qu’ils posent un acte contraire. On a visé à mettre à genou l’Etat en saccageant là où le Président a plus réussi. Et l’enseignement supérieur fait partie des secteurs où le Président a le plus réussi. Si je prends l’exemple du campus social, de l’indépendance jusqu’en 2012, la capacité de l’Ucad était de 5000 lits. Avec le Président Macky Sall aujourd’hui, nous sommes passés à 11 000 lits. La capacité passera à 18 000 lits si tous les pavillons en cours sont réceptionnés. De la même manière, c’est ce qui se passe dans les autres universités du pays. Avec le Président Macky Sall, la carte universitaire est passée du simple au double.

“Au Sénégal, la force et la violence n’ont jamais donné le pouvoir. Nous sommes un pays démocratique et c’est seules les élections qui peuvent permettre à une personne d’accéder au pouvoir. Si je rappelle tout cela, c’est pour dire aux gens de l’opposition que s’ils pensent que c’est par la violence qu’ils peuvent accéder au pouvoir, ils se trompent”

La tension sociopolitique accentuée pousse à croire qu’on a aujourd’hui un peuple divisé. Que doit-on faire pour sensibiliser les Sénégalais, surtout les politiques afin d’éviter les démons de la division?

Il y a lieu d’interroger l’histoire pour comprendre que l’accession au pouvoir sur la base de la violence n’a jamais rien donné, au contraire ça ne fait que reculer un pays. Nous avons le cas de la Libye qui était un havre de paix, mais on a monté des gens pour faire croire que Mouammar Kadhafi était un dictateur. On l’a renversé par la violence et aujourd’hui qui aurait donné aux Libyens le régime de Kadhafi, ils auraient payé beaucoup d’argent pour avoir Kadhafi par rapport à l’enfer qu’ils vivent. La Syrie, l’Égypte, la Tunisie…, tous ces pays qui ont cherché à faire tomber leur pouvoir par la violence l’ont regretté aujourd’hui. Dans la sous-région c’est pareil. Les régimes militaires que nous avons n’ont pas empêché les djihadistes d’être encore plus forts. Au Sénégal, la force et la violence n’ont jamais donné le pouvoir. Nous sommes un pays démocratique et c’est seules les élections qui peuvent permettre à une personne d’accéder au pouvoir. Si je rappelle tout cela, c’est pour dire aux gens de l’opposition que s’ils pensent que c’est par la violence qu’ils peuvent accéder au pouvoir, ils se trompent. Le Président Macky Sall a ouvert un dialogue national et a même décidé de mettre la question du 3e mandat dans le panier des discussions. Ça veut dire qu’en dialoguant, on obtient des choses inespérées que la bataille de rue ne nous donnerait pas.

Comment faire pour intégrer l’opposition radicale au dialogue qu’a appelé le Président Macky Sall pour trouver des solutions définitives aux préoccupations pressantes du pays?

Le Président a appelé tout le monde au dialogue. Ce sont les autres qui ne veulent pas venir au dialogue, parce que pour eux, dialoguer c’est se compromettre, alors que ce n’est pas le cas.

Comment faire pour les rassurer ?

Mais quand la personne ne veut pas répondre à l’appel et reste radicale dans sa position en pensant que dialoguer c’est coopérer avec le diable, c’est cette personne-là qu’il faut raisonner. Il faut qu’elle comprenne que la politique c’est un jeu de stratégies, de procédés qui permet d’atteindre un objectif. Si par la violence vous avez échoué, il faut aller dialoguer pour pouvoir réussir ce que vous n’avez pas pu réussir par la violence.

Vous êtes le maire de Malicounda, quels sont les projets phares que vous êtes en train de développer pour votre commune ?

Pour Malicounda, nous sommes sur d’importants projets que nous sommes en train de mettre en œuvre sur quatre secteurs clés, à savoir l’électricité, l’eau, la santé et l’éducation. Ce week-end, je dois aller réceptionner le château d’eau de Fandane qui va nous coûter un peu moins de 45 millions FCfa construit sur ressources propres de la mairie. Ce château d’eau est le quatrième à être construit dans la commune. Les deux premiers ont été construits par l’Etat dans le cadre de la coopération internationale et les deux derniers par la mairie. L’objectif final est que tous les foyers de Malicounda aient accès à l’eau. On n’est pas loin de l’atteindre. Nous avons atteint l’accès universel à l’électricité. Tous nos villages sont connectés à l’électricité, mais il y a des quartiers plus ou moins excentrés, je pense à Sant Yalla…Nous avons injecté plus de 500 millions FCfa dans l’électricité. Dans le domaine de la santé, au mois de juillet prochain, je dois, avec Mme le ministre de la Santé, inaugurer le poste de santé de Gagnabougou et la maternité de Malicounda Ngoukhodj. Ce qui va nous faire au total 14 postes de santé. Quand nous prenions le pouvoir, nous avions trouvé 6 postes de santé. Notre objectif final est de doter chaque village d’un poste de santé avec tout l’équipement nécessaire. L’objectif va être bientôt atteint. Nous voulons construire deux centres de santé dans le nord (Keur Maïssa Faye) et le sud (Nianing), sans compter l’hôpital que le Président veut nous construire à Fandane pour compléter la pyramide de santé au niveau de notre commune. Pour l’éducation, cette année, on est sur le point de lancer un appel d’offres pour des murs de clôture, des salles de classes, après avoir doté les écoles de centaines de tables bancs. Depuis 2014, nous avons construit 30 salles de classes, des murs de clôture, des toilettes…Dans le domaine de la dotation en fournitures scolaires, nous sommes l’une des communes à respecter le slogan ‘’ubi tey jang tey’’.

MATHIEU BACALY (L’Obs, 12 juin 2023, Édition 5909)

3em mandat, Macron , Révélation exclusive de Ciré Sy sur l’image de Macky à l’international “gayi niogui

Ciré Sy
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🛑Interdiction vote à Touba: Modou Bara Doli accable Sonko et révèle  » dinagn diap… »

Modou Bara Doli
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Dôme de Paris de Wally Seck Tange détruit Kayz Fof & Sonko, fait des révélations « da tokh yamba… » (vidéo)

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Manifs de juin : Auchan, des milliards, des magasins et des emplois perdus

Manifs de juin : Auchan
Manifs de juin : Auchan

Les violentes manifestations des 1er, 2 et 3 juin ont causé plus d’une quinzaine de morts, des blessés et d’importants dégâts matériels. Cible de choix des casseurs qui infiltrent ces mouvements de protestation, les magasins Auchan ont payé un lourd tribut. C’était déjà le cas lors des émeutes de mars 2021.

Pour les événements du début du mois, le préjudice est estimé à 15 milliards de francs CFA, selon le Syndicat national des travailleurs du commerce (Synatracom), repris par Wal fadjri. En tout, précise la même source, dix-neuf magasins ont été mis à sac.

Au-delà du préjudice financier, ces casses portent un préjudice important aux travailleurs d’Auchan : 2300 agents ont été envoyés en chômage technique. Et ce n’est pas tout. «En plus de ces 2300 emplois directs perdus, il faut comptabiliser plus de 500 employés indirects qui travaillent dans des unités de production et unités industrielles qui sont des fournisseurs de Auchan», souligne Doudou Keïta, le secrétaire général du Synatracom.

Ce dernier «invite les pouvoirs publics à anticiper la sécurisation des grandes surfaces de distribution».

Wally Seck beuguoul Sénégal? Djimbory très en colère détruit Kayz Fof « c’est un petit con » (vidéo)

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Cheikh A Mb Bara Dolly interpelle Aïssata Tall Sall sur l’irresponsabilité d’une certaine diaspora

Cheikh A Mb Bara Dolly interpelle Aïssata Tall Sall
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Politique – Pourquoi Sonko est devenu la cible de Idrissa Seck

Sonko cible de Idrissa Seck
Sonko cible de Idrissa Seck

« Il a failli être militant de mon parti à ses débuts ». Ces mots sont du leader de Rewmi, Idrissa Seck dans une interview avec Rfi, il y a juste quelques jours. L’ancien allié de Macky Sall parlait ainsi à propos du patron de Pastef, Ousmane Sonko. « Il est venu à deux reprises chez moi, une fois seul et une fois accompagné par des amis à lui », ajoute-t-il. Une façon pour Idy sans doute de dire que Sonko ne vaut pas, à ses yeux, plus que ses actuels ou ex-lieutenants comme Yankhoba Diattara, Thierno Bocoum et cie.
En vérité, l’opposant Ousmane Sonko semble être une obsession pour Idrissa Seck depuis qu’il a quitté la majorité présidentielle. Le considère-t-il comme le principal obstacle à son accession au fauteuil présidentiel ? En tout cas, il ne rate aucune occasion pour s’en prendre à lui. Ce qui est curieux d’ailleurs, c’est que Idrissa Seck est un opposant qui s’attaque plus à un autre opposant qu’au chef de l’Etat.
Entre mai et juin, il a fait au moins 4 sorties pour s’en prendre à Ousmane Sonko. Le dernier prétexte, c’était lors de sa réponse à la sortie des écrivains Boris, Felwine et Mbougar. «Si un citoyen parce que leader politique s’autorise le droit d’insulter les juges et les forces de sécurité et de défense, de menacer de mort le chef de l’Etat, d’appeler ouvertement à l’insurrection et de rester libre, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice.
Si un citoyen peut impunément calomnier et diffamer d’autres citoyens, il n’y a pas de justice. Si un citoyen peut user de son leadership pour s’octroyer les faveurs d’une jeune mineure et refuser de se soumettre à la justice de son pays, il n’y a pas de justice », a écrit Idrissa Seck jeudi dernier 8 juin. Cette intervention a eu lieu au lendemain de sa sortie sur Rfi où il s’est dit ‘’affligé’’ de voir Ousmane Sonko emprunter un chemin de traverse.
En fin mai, après une interview d’Ousmane Sonko sur Walf tv où il a donné sa part de vérité dans l’entretien qu’il a eu avec Idrissa Seck, ce dernier réplique violemment à travers un audio. « J’ai écouté avec beaucoup de tristesse mon jeune frère Ousmane Sonko mentir éhontément sur les circonstances et le contenu de notre entretien du 27. Qu’il se souvienne simplement m’avoir dit ce « Fajr », qu’il n’avait pas encore commencé à jeûner parce qu’il était encore malade, d’où son retard d’ailleurs pour se préparer et descendre. Maladie que personnellement je n’ai pas observée au cours de notre entretien où il s’est montré particulièrement en forme », a dit Idy.
Malgré ces mots, Idrissa Seck dit ne pas vouloir être dur avec Sonko du fait de la situation politico-judiciaire qu’il traverse. Il promet donc de lui apporter la réponse qui sied le moment venu. « N’eût été l’épreuve douloureuse qu’il traverse en faisant face à la justice de son pays pour mensonge et diffamation d’une part, et possibilité de viol d’autre part sur une jeune fille de 20 ans, j’aurais été extrêmement dur envers lui », ajoute Idy qui le met en garde contre la malédiction divine qui s’abat sur les menteurs.
En début mai, accordant une interview au groupe Emédia, Idrissa Seck n’a pas raté cette nouvelle occasion de s’en prendre à Sonko à qui il reproche le contenu de son discours. « Tu te dis leader, tu veux diriger les gens, mais tu n’as rien à offrir comme hymne à la jeunesse que deux mots d’insultes ‘’Gatsa Gatsa’’ ».
Avec toutes ses sorties virulentes, Idrissa Seck cherche non seulement à flétrir l’image de Sonko, à minimiser sa stature, mais surtout imposer un duel avec lui au sein de l’opposition. Mais pour l’instant, la stratégie reste inopérante, car Pastef et son leader ont décidé de ne pas répondre aux attaques.